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Der 17 7e

Published by vgu08417, 2020-05-24 03:16:11

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Cas cliniques 26 Question 4 Cas clinique 25 403 • Antigénémie p24. • Charge virale sérique par PCR. Question 1 Entraînement • Sérologie VIH, à répéter 3 à 4 semaines plus tard. Eczéma de contact  : prurit ; caractère aigu, suintant et extensif. Question 5 Traitement antirétroviral le plus précocement possible Question 2 pour une durée indéfinie. Vésicules. Question 6 Question 3 Éléments du suivi : Biopsie cutanée (non indispensable). • clinique ; • charge virale plasmatique VIH ; Question 4 • lymphocytes CD4. • Arrêt du topique suspect. • Traitement topique : Question 7 Information : – dermocorticoïde de niveau 2 : une application • mesures de prévention (rapports protégés, contre- par jour pendant 4 à 8 jours. indication du don de sang) ; Question 5 • dépistage nécessaire du (des) partenaire(s) ; Enquête allergologique à réaliser à distance de la • arrêt indispensable de la toxicomanie (prise en poussée (au moins un mois) : tests épicutanés (patch tests). charge spécifique). Buts de l'enquête : • identification d'un ou plusieurs allergènes respon- Cas clinique 24 sables de l'eczéma ; Question 1 • prévention des récidives ; Scabiose (gale) sur : topographie du prurit ; absence • dresser la liste des évictions à réaliser. d'autre cause classique évidente du prurit diffus. Question 6 Question 2 Psoriasis, car : • Recrudescence nocturne du prurit. • dermatose squameuse chronique du cuir • Prurit dans l'entourage, y compris professionnel chevelu ; (maison de retraite). • intertrigo sec et bien limité (psoriasis inversé) résis- • Contage sexuel éventuel en dehors de son mari tant au traitement antimycosique ; dans les dernières semaines. • lésions érythémato-squameuses des coudes. Question 3 Cas clinique 26 • Sillons scabieux. • Éminence acarienne. Question 1 • Atteinte des espaces interdigitaux. • Les diagnostics à évoquer sont : la rosacée, l'acné Question 4 cortisonée, la dermatite atopique et l'eczéma Mise en évidence du parasite (sarcopte) par : de contact aux corticoïdes. Le diagnostic le plus • prélèvement au vaccinostyle au niveau de l'émi- probable est une rosacée. Pour ce diagnostic, on retient qu'il s'agit : nence acarienne ; – d'une dermatose inflammatoire du visage ; • examen au microscope. – d'aggravation progressive non fébrile ; – avec des télangiectasies des ailes du nez ; Question 5 – des papules érythémateuses et des pustules ; Gale norvégienne. – avec sensation de brûlure cutanée ; – et des épisodes de bouffées vasomotrices. Question 6 • L'utilisation prolongée de corticoïdes a pu entraî- Traitement simultané de la patiente et de son entou- ner ou aggraver une rosacée. rage familial : • L'acné pourrait être évoquée devant : • benzoate de benzyle (Ascabiol®) : 1 application sur – une dermatose chronique du visage ; – chez un sujet jeune ; la totalité du corps (à l'exception du visage) laissée – avec des lésions érythémateuses et pustu- en place 24 heures, suivie d'un bain savonneux ; • discuter ivermectine per os chez le mari compte leuses. tenu de l'immunosuppression ; • L'utilisation de corticoïdes aurait pu déclencher • laver le linge et les draps à 60 °C ; • pulvériser les vêtements non lavables avec une une acné induite ou aggravée par les corticoïdes. poudre insecticide (Apar®). Contre ce diagnostic : il n'y a pas de comédon, pas de kyste, ni d'autres localisations de l'acné (dos, Question 7 décolleté). Dépistage et traitement des pensionnaires et des collègues infectés de la maison de retraite. Discuter prophylaxie par ivermectine per os si absence de cas avérés cliniquement.

Cas cliniques • Eczéma du visage d'une dermatite atopique. En Question 4 faveur : dermatose chronique évoluant par poussées Centre régional de pharmacovigilance. La déclaration chez une patiente ayant des antécédents évocateurs se fait grâce à un feuillet recto verso spécial édité de d'atopie (rhinite allergique saisonnière aux pollens, façon nationale. eczéma dans les 4 premières années de vie) et les Question 5 poussées initiales correspondent dans leur descrip- Pour la dermatite atopique  : antécédents, xérose tion à une dermatite atopique (dermatose érythé- chronique. Contre  : brutalité d'apparition de la mato-squameuse, prurigineuse du visage, touchant dermatose sans atteinte des zones caractéristiques les plis des coudes et le dos des mains). Contre ce (grands plis). diagnostic : la dermatose actuelle du visage est dif- férente et n'a pas les caractéristiques d'un eczéma Question 6 Pour un eczéma ou photoallergie de contact : aspect (l'absence de prurit serait inhabituelle). • Eczéma de contact par allergie de contact aux corti- clinique (eczéma siégeant sur les parties découvertes), coïdes. En faveur : une dermatose qui s'aggrave mal- application de topiques suivie d'une exposition gré l'utilisation de corticoïdes peut faire évoquer ce solaire. Contre : aucun. diagnostic. Mais les pustules, l'absence de vésicules Question 7 et de prurit ne sont pas en faveur du diagnostic. Patch tests ou tests épicutanés. • Enfin, l'aspect clinique (en particulier la présence de pustules) n'est pas en faveur d'une dermato- Question 8 myosite (absence d'atteinte musculaire), d'une Lupus érythémateux systémique. En faveur : femme, dermatite séborrhéique ou d'un érythème malaire jeune, dermatose induite par l'exposition au soleil, de lupus érythémateux disséminé. aspect et topographie des lésions pouvant faire évo- quer un vespertilo. Contre : absence d'atteinte systé- Question 2 mique franche. La rosacée est due à une infection par le Demodex probablement aggravée voire induite chez cette Question 9 patiente par l'utilisation prolongée (depuis environ Eczéma ou photoallergie de contact ; toxidermie ; 1 an) d'un corticoïde de forte puissance sur le visage. lupus érythémateux. Il s'agit d'une rosacée cortisonée. 404 Question 3 Cas clinique 28 Le traitement comporte : • l'arrêt immédiat des corticoïdes ; Question 1 • la mise sous cyclines (par exemple, doxycycline, Sarcoïdose cutanée, sur les arguments suivants : • nodules ; 100 mg par jour, en prise unique, le soir au milieu • coloration bleu violacé ; du repas) ; • aspect lupoïde à la vitropression. • des soins apaisants comme des brumisations peuvent y être associés. Question 4 Question 2 Il faut évoquer une dermatite atopique (cf. supra). Argument clinique en faveur d'un infiltrat granulo­ mateux si l'aspect est lupoïde. Cas clinique 27 Question 3 Les caractéristiques principales sont : Question 1 • nodules de cellules épithélioïdes ; Pour un érysipèle : localisation, aspect érythémateux. • couronne lymphocytaire ; Contre : pas d'œdème ni de bourrelet périphérique, • absence de nécrose. pas de porte d'entrée, pas de fièvre, pas de douleur, pas d'apparition brutale. Question 4 Tuberculose ; lèpre ; rosacée ; maladie de Crohn Question 2 cutanée. Pour un œdème de Quincke  : absence de prurit. (Autres  : maladie de Wegener ; certains lymphomes Contre  : évolution assez lente, description non en cutanés ; déficit immunitaire.) faveur, absence d'atteinte muqueuse ou d'urticaire associée. Question 5 Stade II. Question 3 Question 6 Pour une toxidermie à type de photoallergie aux qui- Trois traitements de la sarcoïdose cutanée : nolones : chronologie de la prise médicamenteuse et • corticothérapie générale ; des signes cutanés, type de molécule en cause (qui- • antipaludéens de synthèse ; nolones photosensibilisantes), tableau clinique de • cyclines. photod­ ermatose aiguë. Contre : aucun. (Autres : méthotrexate ; thalidomide ; anti-TNF.)

Cas cliniques 26 Cas clinique 29 ­l'enfance, contexte de mélanome familial probable 405 (le père et la tante paternelle de Jules). Modifications Question 1 récentes de plusieurs nævus. Entraînement Ulcère par insuffisance veineuse superficielle (ulcère « vari- queux »)  : localisation sus-malléolaire interne, œdème, Question 2 peu douloureux, antécédents veineux, guêtre scléreuse. Phénomène de Sutton (ou halo nævus)  : il aboutit à la disparition totale du nævus concerné en plu- Question 2 sieurs mois. Phénomène bénin chez le sujet jeune. En Dermite ocre et guêtre scléreuse (ou hypodermite revanche, il faut s'en méfier chez le sujet âgé (possibi- sclérodermiforme ou lipodermatosclérose). Toutes lité de mélanome invasif…). deux résultent de l'hyperpression veineuse chronique. Question 3 Question 3 Les nævus ne sont pas des précurseurs de mélanome : Il s'agit d'un eczéma. Deux mécanismes sont possibles : donc pas d'exérèse systématique. La présence de • dermite de stase « eczéma variqueux » ; nombreux nævus est un marqueur de risque de méla- • eczéma de contact fréquent du fait de la multipli- nome et impose donc une autosurveillance régulière et une limitation des expositions solaires. Cette auto- cité des topiques appliqués sur et autour de l'ul- surveillance doit se doubler d'une surveillance médi- cère (baume du Pérou dans le Tulle gras®, parfums cale régulière par un dermatologue. et conservateurs dans la crème Nivéa®…). Question 4 Question 4 Exérèse complète sous anesthésie locale de cette À l'examen vasculaire des membres inférieurs : pouls lésion pigmentée suspecte pour examen anatomo­ distaux, recherche de varices en position debout, pathologique qui seul permettra d'affirmer la nature mesure de la pression artérielle (PA) à la cheville. de cette lésion (mélanome ?). Question 5 Question 5 • Grossesses favorisant les phlébites. Il s'agit d'un mélanome, dont l'exérèse est incom- • Obésité favorisant la stase veineuse. plète. Les facteurs de pronostic défavorables sont : • Curage lymphatique favorisant la stase lymphatique, • histologiques : épaisseur de 1,6 mm selon Breslow, elle-même aggravée par les antécédents d'érysipèle. niveau d'invasion de IV selon Clarck, présence d'une ulcération ; Question 6 • cliniques  : localisation cervicale postérieure, sexe • Examens paracliniques : masculin. – écho-Doppler veineux des membres inférieurs : Question 6 explorant les vaisseaux, les valvules, les perfo- Examen dermatologique soigneux à la recherche d'un rantes à la recherche d'un syndrome de reflux autre mélanome ou de nodules en transit. Palpation superficiel (varices), d'un syndrome de reflux ou des aires ganglionnaires à la recherche d'une adéno- d'obstruction profonde (post-phlébitique) ou de pathie suspecte. Examen clinique complet. Exérèse l'association des deux ; chirurgicale complémentaire large au niveau du site initial du mélanome, d'autant plus que l'exérèse ini- – bilan d'hémostase (antécédents personnels et tiale était incomplète. familiaux) ; Cas clinique 31 – recherche d'une sensibilisation de contact par tests épicutanés. Question 1 Impétigo staphylococcique : lésions bulleuses et croû- • Soins : teuses, topographie péri-orificielle, adénopathies, – règles hygiénodiététiques, régime pour le fébricule. surpoids, équilibrer le diabète ; – traitement des varices (en fonction du bilan)  : Question 2 contention, chirurgie… ; Une pédiculose de la tête compte tenu : des lésions – traitement de l'ulcère  : détersion mécanique qui prédominent au cuir chevelu, du prurit récent, de à la curette, complétée par l'application, dans l'âge de l'enfant et sa scolarisation. le fond, d'un gel de cellulose (hydrogels) qui peut être laissé en place 48  heures sous un Question 3 pansement secondaire peu absorbant (plaque Non : le diagnostic est clinique. d'hydrocolloïde) ; – mise à jour de la vaccination antitétanique. Question 4 • En l'absence d'allergie  : oxacilline (pénicilline M) Cas clinique 30 per os (Bristopen® : 30 mg/kg par jour). Question 1 • Antiseptiques à base de chlorhexidine sur les Présence de plusieurs facteurs de risque de méla- nome : nombreux nævus dits cliniquement atypiques, lésions cutanées. phototype II, expositions solaires intenses dans

Cas cliniques • Antipyrétiques en cas de fièvre. Cas clinique 33 • Prioderm® en application toute une nuit pour trai- Question 1 ter le cuir chevelu, à répéter 8 jours après. Psoriasis. Arguments : aspect clinique des lésions élé- • Éviction scolaire jusqu'à disparition des croûtes et mentaires, localisation, association à un rhumatisme inflammatoire séronégatif. des bulles. Cas clinique 32 Question 2 Plutôt un traitement local seul en première intention Question 1 pour le psoriasis cutané (et des anti-inflam­matoires Un périonyxis. Un onyxis. non stéroïdiens pour le probable rhumatisme psoriasique). Question 2 Question 3 • Prélèvement du pus à l'écouvillon pour : Soit un dermocorticoïde de niveau 3 dans la classifi- – examen bactériologique ; cation européenne (Diprosone® pommade  : 1 appl. – examen mycologique du pus. par jour), soit du calcipotriol (Daivonex® pommade : • Prélèvement mycologique unguéal (après section 2 appl. par jour). d'un fragment d'ongle). Question 4 • Biopsie d'un fragment de bord libre unguéal pour • Des rétinoïdes per os pour l'atteinte cutanée (notam- coloration au periodic acid-Schiff (PAS). ment atteinte palmoplantaire et du cuir chevelu) et, • Glycémie. à un degré moindre, articulaire (Soriatane® : 25 mg Question 3 par jour en attaque puis augmentation progressive Périonyxis et onyxis candidosique, voire avec surinfec- selon la réponse clinique et la tolérance). tion à pyocyanique. Psoriasis unguéal (antécédents). • La photothérapie est inadaptée en raison de l'état Facteurs traumatiques. neurologique de la patiente. Le méthotrexate, pourtant efficace sur le rhumatisme psoriasique, Question 4 est déconseillé ici en raison de l'anémie et de la Pâtissier (manipulation de sucre). Vaisselle à la main. macrocytose. La ciclosporine est contre-indiquée 406 Question 5 en raison de l'âge supérieur à 70 ans et de la HTA Arrêt de travail, voire déclaration de maladie pro- (limitation d'emploi). fessionnelle. Meulages et avulsions chimiques des Question 5 ongles atteints. Soins locaux antiseptiques. Si les Bilan lipidique (cholestérol, triglycérides) et hépatique (transaminases, γ-GT) et suivi clinique tous les 2 mois. prélèvements mycologiques sont positifs à Candida Augmentation des doses par paliers de 5 à 10  mg albicans  : traitement pendant au moins 6  mois par fluconazole avec surveillance biologique INR-TP et en fonction de l'efficacité et de la tolérance clinique (chéilite, céphalées, alopécie…) et biologique. transaminases.

Glossaire A Cornéocyte Cellule anucléée de la couche cornée, 407 stade terminal de différenciation des kératinocytes. Acanthose Épaississement de l'épiderme. D Allergène Antigène susceptible de déclencher une hypersensibilité IgE-dépendante. Il varie selon Dépistage Application systématique d'un test à une les conditions socioculturelles et d'environne- population pour déceler précocement une anoma- ment des populations étudiées. Ainsi, le riz est lie inapparente. un atopène au Japon et le pollen de bouleau en Scandinavie. Certains allergènes domestiques sont Dermatite atopique Ensemble des manifestations ubiquitaires dans les zones tempérées, comme inflammatoires cutanées chroniques et/ou récidi- ceux issus des acariens de la poussière de maison vantes, associées à l'atopie. Synonyme  : eczéma (Dermatophagoides pteronyssinus). En fonction de atopique. la voie de pénétration, on distingue les aéroaller- gènes qui peuvent être inhalés ou qui peuvent agir Dermatite séborrhéique Réaction inflammatoire au contact de la peau et les trophallergènes ingérés. cutanée caractérisée par des lésions finement squa- meuses érythémateuses, parfois séborrhéiques, Arthrospore Spore asexuée formée par la séparation localisées aux ailes du nez, aux sourcils et à la racine des articles d'un filament. du cuir chevelu. Atopie Trait héréditaire polygénique très prévalent, Dermatoporose Ensemble de signes cliniques dont les diverses manifestations cliniques (derma- secondaires au vieillissement cutané, en particulier tite atopique, rhinite allergique et asthme) touchent liés au soleil (atrophie, purpura, pseudo-cicatrices, environ un quart de la population. L'atopie est une etc.). prédisposition héréditaire du système immunitaire qui privilégie des réactions médiées par les immunoglobu- Dermatophyte Champignon filamenteux kératino- lines E (IgE) vis-à-vis d'antigènes communs dans l'ali- phile, responsable d'infections de la peau glabre, mentation, l'environnement extérieur ou domestique. des plis et des phanères par parasitisme de la couche cornée. B Dermatophytie Voir Dermatophytose. Bande lupique Aspect particulier des dépôts gra- nuleux d'immunoglobulines et/ou de fractions du Dermatophytose Infection fongique cutanée super- complément le long de la jonction dermoépider- ficielle due à un dermatophyte. Synonymes  : der- mique, détectés par l'examen en immunofluores- matophytie, tinea. cence directe d'une biopsie cutanée. Diascopie Voir Vitropression. C E Candidose Infection due à une levure du genre Candida dont Candida albicans est l'espèce le plus Eczéma atopique Voir Dermatite atopique. souvent responsable de candidose humaine. Épidermodysplasie verruciforme Maladie géné- Cellule épithélioïde Grande cellule allongée, de 15 tique autosomique récessive associant des papules à 20 μm de grand axe, à cytoplasme faiblement virales de type verrues planes multiples, dévelop- éosinophile, avec un noyau central allongé et vési- pées tôt dans l'enfance, des lésions dépigmentées culeux, à chromatine microgranuleuse et avec 1 à dites pityriasis versicolor-like, des troubles immuni- 2 gros nucléoles. Elle ne contient aucune inclusion taires cellulaires. Elle est apparentée à une infection dans le cytoplasme, mais exprime les antigènes par HPV du groupe 5 ou apparentées. Elle expose des macrophages et des histiocytes mononucléés, au risque de développement de carcinomes cuta- notamment l'antigène CD68. nés, en particulier sur les zones photoexposées. Condylome Lésion papuleuse parfois végétante et Épidermotropisme Aspect histologique de pénétra- souvent multiple, localisée sur les régions génitales tion dans l'épiderme de lymphocytes isolés ou en et liée à une infection par papillomavirus. Il appar- amas (« thèques »), à partir d'un infiltrat dermique. tient au groupe des maladies sexuellement trans- La constatation de thèques de lymphocytes dans missibles et doit faire l'objet d'un traitement car il l'épiderme est très évocatrice d'un lymphome T favorise le développement de carcinomes muqueux cutané. lorsqu'il est lié aux papillomavirus oncogènes. Érythrasma Infection bactérienne à Corynebacterium minutissimum. Érythrodermie Érythème généralisé, le plus souvent squameux et/ou suintant, et confluant sur plus de

Glossaire 90 % des téguments. Il est trop souvent utilisé à I tort pour désigner un exanthème étendu. Iatrogénie Effet d'une intervention médicale. On F s'emploie habituellement ce terme pour désigner des effets préjudiciables au patient. Follicule lanugineux Follicule rudimentaire, produi- Ichtyose vulgaire Affection autosomique dominante sant un petit poil ou duvet (le lanugo). Les follicules caractérisée par une exagération du microrelief lanugineux n'interviennent dans l'acné que par leur de la surface des paumes et plantes, une peau contribution à la séborrhée. sèche revêtue de petites écailles, en particulier aux jambes, et/ou une kératose pilaire (aspect palpable Follicule pilaire Annexe cutanée épithéliale caractéri- des ouvertures des follicules pileux des poils des sée par l'association constante d'un poil entouré de faces d'extension des cuisses et des bras). ses gaines et d'une glande sébacée (le follicule pilo- sébacé). Il existe 3 variétés anatomiques, le follicule Idiosyncrasie Susceptibilité personnelle, le plus sou- terminal, le follicule sébacé et le follicule lanugineux. vent d'origine génétique, en général imprévisible. Follicule sébacé Follicule composé d'un poil rudi- Intertrigo Inflammation d'un pli. mentaire et de volumineuses glandes sébacées se déversant dans un entonnoir profond, l'infundibu- K lum ; le follicule sébacé est le « théâtre de l'acné » où se forment les comédons, les microkystes, les Kaposi (maladie de –) Tumeur vasculaire et fibreuse papules et pustules. induite par un virus du groupe herpès (HHV8). Follicule terminal Follicule qui produit un poil Kératodermie Épaississement corné de la paume des épais. Les follicules de la chevelure, de la barbe, mains et/ou de la plante des pieds. des régions pileuses axillaires et anogénitales sont des follicules terminaux ; ils ne sont concer- Kératolytique Topique entraînant un décapage des nés que dans la rare forme d'acné dite inversée squames. (hidrosadénite). Kérion Teigne inflammatoire. G Koebner Apparition et développement de nouvelles lésions sur une peau saine qui vient de subir un traumatisme. 408 Glossodynie Sensation de brûlure de la langue sans L lésion visible ni cause organique décelable. Langue géographique Variété de glossite se mani- Gorlin (syndrome de –) Affection autosomique festant par des zones irrégulières dépapillées entou- récessive associant des anomalies du développe- rées d'une bordure leucokératosique, qui s'étalent ment à des tumeurs diverses dont des carcinomes et dont la topographie peut varier d'un jour à l'autre. basocellulaires. Elle est liée à un déficit dans un Leuconychie Blanchiment de l'ongle en taches ou en gène du développement : le gène PATCHED. Granulome Lésion inflammatoire proliférative totalité. chronique constituée de cellules mononu- Lichen Dermatose bénigne inflammatoire chronique cléées (lymphocytes et macrophages mononu- pouvant toucher la peau et les muqueuses. Les cléés) et, inconstamment, en nombre variable, formes muqueuses peuvent se transformer en car- de cellules métamorphiques de ces dernières, cinomes, ce qui justifie leur traitement et leur sur- les cellules épithélioïdes et les cellules géantes veillance prolongée. multinucléées. Lichénification Modification localisée de l'aspect de la peau comportant une hyperpigmentation, H un épaississement et une hyperkératose. Elle est la conséquence d'un prurit chronique. Hailey-Hailey (maladie de –) Acantholyse familiale due à une anomalie congénitale des jonctions entre Livedo Coloration bleutée ou violacée de la peau en mailles ou en réseau, localisée ou prédominant aux cellules épidermiques. Elle se manifeste par des membres inférieurs. intertrigos d'apparition plus ou moins précoce. Hamartome sébacé Lésion congénitale réalisant une Lyell (syndrome de –) Voir Nécrolyse épidermique toxique. plaque mamelonnée ou cérébriforme, rose orangé et volontiers alopéciante. M Hyperkératose Épaississement de la couche cornée. Hypoderme Tissu graisseux cutané situé sous le Mycélium Ensemble de filaments fongiques. derme. Il est constitué de lobules graisseux sépa- N rés par des cloisons ou septums, dans lesquels che- minent les vaisseaux sanguins afférents et efférents Nécrolyse épidermique toxique Détachement de la peau. Il est souvent improprement appelé (lyse) de l'épiderme nécrosé, par apoptose massive. tissu sous-cutané. Synonyme : syndrome de Lyell.

Glossaire Nikolsky (signe de –) Détachement par pression du S 409 doigt d'un lambeau d'épiderme sur une peau d'appa- rence normale. Il se recherche habituellement sur le Spongiose Œdème épidermique dissociant les kéra- pourtour d'une bulle. Le signe de Nikolsky est positif au tinocytes, parfois au point de créer des vésicules cours des pemphigus (superficiels ou profonds), de la intraépidermiques. nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), de l'épidermolyse staphylococcique, de certaines PEAG et T des épidermolyses bulleuses congénitales ou acquises. Th1 (réaction de type Th1) Mode de réponse Nummulaire De la forme et de la taille d'une pièce des lymphocytes T à une stimulation antigénique de monnaie. Désigne habituellement des lésions à avec production d'interleukine 2 et d'interféron γ, type de petites plaques arrondies. conduisant à une activation cellulaire (macro- phages, cellules cytotoxiques…). O Tinea Voir dermatophytose. Onycholyse Décollement de la tablette unguéale. Toxidermie Lésion cutanée due à des médicaments P ou, beaucoup plus rarement, à un toxique inhalé ou ingéré. Panniculite Inflammation des lobules graisseux hypodermiques, formant le pannicule (graisseux) U de la peau. Urétrite Écoulement de pus par l'urètre et/ou pré- Parakératose Persistance de noyaux dans la couche sence d'au moins 4  polynucléaires par champ (au cornée, où ils sont normalement absents. grossissement 100 × 10) sur le frottis urétral ou au moins 10 polynucléaires neutrophiles par champ sur Paronychie Inflammation du bourrelet périunguéal. l'examen du premier jet d'urine (au grossissement Synonyme : périonyxis. 400). Périonyxis Voir paronychie. V Photosensibilité persistante Dermatose chronique Vitropression Pression exercée sur une lésion cuta- avec sensibilité anormale à des doses faibles d'UV, née avec une lame de verre transparente, per- déclenchée initialement par une photoallergie et mettant de chasser le sang non extravasé et, en persistant pendant des mois ou années malgré supprimant la composante érythémateuse, de Voir l'éviction de l'allergène. la couleur réelle d'une lésion in  vivo. Synonyme  : diascopie. Peut aussi être réalisé par la pression au Phototype Aptitude d'un individu à l'érythème solaire doigt. (coup de soleil) et au bronzage. On distingue six pho- totypes, très schématiquement illustrés par la couleur X des cheveux : le phototype 0 : sujets albinos ; I : sujets roux ; II : sujets blonds ; III : sujets châtains ; IV : sujets Xeroderma pigmentosum Affection autosomique bruns ; V : sujets méditerranéens ; VI : sujets noirs. récessive secondaire à un trouble de la réparation de l'ADN et exposant à une hypersensibilité aux ultra- Pityriasis rosé de Gibert Dermatose éruptive bénigne violets. Le risque de développement de tumeurs probablement virale débutant par un médaillon. (carcinome basocellulaire, carcinome épidermoïde et mélanome) est 1 000 fois supérieur à celui de la Pityriasis versicolor Infection cutanée bénigne population générale. Il s'y associe des anomalies ocu- superficielle due à des levures du genre Malassezia. laires et neurologiques. Sept groupes dits de complé- mentation, correspondant à des mutations sur diffé- Prick-test Test cutané réalisé en déposant la subs- rents gènes de réparation de l'ADN, ont été décrits tance à tester sur une scarification cutanée superfi- et réalisent des tableaux cliniques de gravité variable. cielle (vaccinostyle). Ce type de test peut entraîner une réaction générale (au maximum : choc anaphy- Z lactique) et doit être réservé à des médecins expé- rimentés et disposant de matériel de réanimation. Zone bastion Localisation fréquente et rebelle aux traitements de certaines dermatoses chroniques Prurigo Lésion élémentaire de type papule œdéma- (psoriasis, dermatite atopique). teuse surmontée d'une vésicule, pouvant secondai- rement être excoriée ou se lichénifier. R Rhagade Érosion cutanée linéaire.

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Index E 411 A Ecthyma, 86 Eczéma, 334 Abcès, 90 –– atopique, 201 Acné, 3, 335 –– de contact, 208 Acrocyanose, 263 Engelures, 268 Acrosyndrome, 263 Épidermoïde (carcinome), 229, 277 Alopécie, 127 Épidermolyse Angiœdème, 318 –– bulleuse héréditaire, 23 Angiokératome, 45 –– staphylococcique, 24, 161, 326 Angiomes Érysipéloïde, 344 –– capillaires, 45 Érythème –– stellaires, 45 –– généralisé, 53 Anthrax, 89 –– pigmenté fixe, 322 Anticorps –– polymorphe, 23, 326 –– anti-endomysium, 29 Érythème noueux, 234 –– anti-membrane basale, 22, 26 Érythermalgie, 268 –– anti-substance intercellulaire, 22, 31 Érythrodermie, 53 –– anti-transglutaminase, 29 Exanthème Antifongiques, 101 –– morbilliforme, 47 –– roséoliforme, 47 B –– scarlatiniforme, 48 Balanite, 96, 103 F Balano-posthite, 96 Basedow (maladie de –), 30 Fasciite nécrosante, 162, 340 Basocellulaire (carcinome), 229, 277 Folliculite, 88 Behçet (maladie de –), 89 Furoncle, 88 Borréliose, 346 Furonculose, 89 Bulle, 22 G C Gale, 179–180 Candidose, 94, 177 Gangrène gazeuse, 256, 343 Carcinome Glossite, 94 –– basocellulaire, 229, 277 Gonococcie, 115 –– cutané, 276 Gougerot-Sjögren –– épidermoïde, 229, 257, 277 (maladie de –), 30 –– intra-épithélial (in situ), 278 Grosse jambe rouge aiguë, 339 Chlamydia trachomatis, 118 Grossesse, 139 Chlamydioses, 119 Condylome, 133–134, 231 H Cyclophosphamide, 28, 33 Hémangiome du nourrisson, 36 D Herpès, 143, 152, 157 HHV8, 230 Dermatite Hidradénite, 89 –– atopique, 201 HPV, 134, 231 –– de contact, 256 –– herpétiforme, 29 I –– séborrhéique, 17, 176 Dermatophytose, 104, 177 Immunofluorescence directe, 25 Dermatoses bulleuses auto-immunes, 21 Impétiginisation, 86, 204, 217 Dermocorticoïdes, 333 Impétigo, 85 Dermohypodermite, 162, 339, 343 –– inflammatoire, 345

Index Intertrigo O –– candidosique, 97 –– dermatophytique, 97 Œdème de Quincke, 213, 318 JP Panaris, 90 Jambe Papillomavirus, 286 –– grosse – rouge aiguë, 339 Papulose lymphomatoïde, 313 –– ulcère de –, 249 Pasteurellose, 344 K Pédiculose –– corporelle, 182 Kasabach-Merritt –– du cuir chevelu, 184 –– (syndrome de -), 40 Pemphigoïde, 25 Kératodermie palmoplantaire, 210 Perlèche, 94 Kérion, 89 Phénomène de Raynaud, 263 L Photosensibilité, 320 Photothérapie, 80 Leucoplasie, 278 Pied diabétique, 343 Lichen Pityriasis rosé de Gilbert, 75, 176 –– érosif, 278 Plaque fauchée, 127 –– scléreux, 278 Polyarthrite rhumatoïde, 30, 77 Lichien plan, 61 Porphyrie cutanée tardive, 23, 176 Lupus Poux, 185 –– érythémateux, 219 Prurigo, 58, 203 –– érythémateux systémique, 30 Prurit, 29, 53, 57, 180, 185 –– pernio, 237 Pseudo-lymphome, 314 Lymphangite, 89, 346 Psoriasis, 67, 176, 335 Lymphœdème, 346 Purpura, 239 Lymphogranulomatose vénérienne, 130 –– avec syndrome hémorragique, 243 412 Lymphome cutané, 311 –– fulminans, 241 –– hématologique, 243 M –– thrombotique, 247 –– vasculaires, 244 Maladie PUVAthérapie, 80 –– bulleuse auto-immune, 21 –– de Basedow, 30 R –– de Behçet, 89, 235 –– de Bowen, 278 Rendu-Osler (maladie de –), 46 –– de Buerger, 266 Rosacée, 13, 335 –– de Gougerot-Sjögren, 30 Rouget du porc, 344 –– de Kaposi, 177, 230 –– de Nicolas-Favre, 130 S –– de Paget, 96 Sarcoïdose, 233 –– de Raynaud, 264 Sarcoptes scabiei, 179 –– de Rendu-Osler, 46 Sclérodermie systémique, 45 –– de Verneuil, 89 Spongiose, 211 Malformations vasculaires de l’enfant, 41 Staphylococcal Scalded Skin Syndrome, 92, 161 Méatite, 96, 116 Staphylococcie maligne de la face, 89 Mélanome, 231, 297 Staphylococcus aureus, 85, 87, 88, 93, 343 Muguet, 95 Stomatite, 95 Myasthénie, 30 Streptococcus pyogènes, 85, 91 Mycosis fongoïde, 311 Sycosis, 88, 109 N Syndrome –– CREST, 45 Nævus, 301 –– de Gorlin, 280 Nécrose cutanée, 346 –– de Gougerot-Sjögren, 244, 265 Neisseria gonorrhoeae, 115 –– de Kaposi-Juliusberg, 150 Nicolas-Favre (maladie de –), 130 –– de Kasabach-Merritt, 40 Nikolsky (signe de –), 22, 31 –– de Kawasaki, 48

Index –– de Klippel-Trenaunay, 42 Trichophyton, 104 –– de l’orteil ou du doigt bleu, 271 Tumeurs –– de Löfgren, 233, 235 –– à HPV, 286 –– de Lyell, 324 –– mélanomes, 291 –– de Reye, 162 –– vasculaires, 35 –– de Sézary, 62, 313 –– de Sharp, 265 U –– de Stevens-Johnson, 148, 324 –– de Sturge-Weber-Krabbe, 42 Ulcère de jambe, 249 –– de Sweet, 234 Urétrite, 97, 116, 119 –– des antiphospholipides (SAPL), 225 Urticaire, 189, 318 –– DRESS, 323 –– alimentaire, 196 –– du choc toxique, 92 –– cholinergique, 194 –– Staphylococcal Scalded Skin Syndrome, 92, 161 –– de cause infectieuse, 197 Syphilis, 122, 175 –– de contact, 196 –– médicamenteuse, 197 T –– retardée à la pression, 195 Taches rubis, 45 V Teignes, 108 Télangiectasies, 45 Varicelle, 159 Tests épicutanés, 213 VDRL, 120, 128 Thromboangéite oblitérante, 266 Verneuil (maladie de –), 89 Thrombose veineuse, 345 Verrue, 231 Toxidermie, 23, 317 VIH, 132, 173 –– érythémateuse, 319 Vulvovaginite, 96, 103 TPHA, 120, 128 Trichomonose, 139 Z Zona, 159, 177, 213 413

Elsevier Masson S.A.S 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux Cedex Dépôt Légal : novembre 2017 Composition : SPI Global, Pondichéry (Inde) Imprimé en Italie par Printer Trento


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