PORTFOLIO: GUY SÉGUIN Visages éphémères MICHEL ROY Actions de Photoshop WILL PRENTICE Éclairage de terrain DAVID LIBRACH Imprimer ou non ? DANIEL DUPONT L’utilisation de filtres neutres LA RÉFÉRENCE PHOTOGRAPHIQUE AU CANADA PHOTO VOLUME 26, NO. 2 / ÉTÉ 2017 / 6,98 $ Photo par Guy Séguin 1
Ranveer Singh recently launched his own record label called IncInk. Deepika Padukone took to social media to show her support for hub- by Ranveer Singh. Ranveer Singh and Deepika Padukone are undoubtedly one of the most adorable couples we have in Bollywood and the two never fail to express their love for each other, be it during their outings, social gatherings or on the social media. Recently, Ranveer opened up about all certain “dirty thing” that people tweet him on twitter. He also spoke about the comments his wife Deepika leaves on his Instagram pictures. He reportedly said it’s mildly embarrassing but also mildly flat- tering. He said he doesn’t know what to make of them. He also reportedly added that sometimes he puts pictures on Instagram and his wife makes some thirsty comments and he reads it and then he get thirsty. According to Ranveer it’s a viciously sexy cycle. On the work front, the actor has been busy with a few films in his pockets which include, ‘’83’ and ‘Takht’. Ran- veer Singh and Deepika Padukone are undoubtedly one of the most adorable couples we have in Bollywood and the two never fail to express their love for each other, be it during their outings, social gatherings or on the social media. Recently, Ranveer opened up about all certain “dirty thing” that people tweet him on twitter. He also spoke about the comments his wife Deepika leaves on his Insta- gram pictures. He reportedly said it’s mildly embarrassing but also mildly flattering. He said he doesn’t know what to make of them. He also reportedly added that sometimes he puts pictures on Instagram and his wife makes some thirsty comments and he reads it and then he get thirsty. According to Ran- veer it’s a viciously sexy cycle. On the work front, the actor has been busy with a few films in his pockets which include, ‘’83’ and ‘Takht’. A Hero of Our Time Collaboration spéciale La magie des I PAR MICHEL ROY BIO Michel Roy, de Québec, est pr- priétaire de Digital Direct Photo & Vidéo, une boîte spécialisée dans une gamme complète de services photo et vidéo allant de la photo corpora- tive à la photo de mariage. Pour une belle aventure visuelle, visitez le site www.digitaldirect.ca 2
RANVEER SINGH 3
Les Actions de Photoshop sont parfaites tant pour les débutants que les utilisateurs avancés de Photoshop.Ef- fets d’esquisse ou effets explosifs, seule votre imagination fixe les limites.Vous pouvez créer des effets étonnants d’un simple clic ! En s’attardant sur quelques astuces de base, vous pourrez réaliser un travail professionnel sans sueur. Les Actions de Photoshop ne sont pas limitées à la pho- tographie. Elles peuvent transformer du texte, créer des effets spéciaux, générer des animations incroyables ou produire de beaux fonds et bien plus encore ! Plongeons dans un résumé rapide des fonctionnalités de base des Actions de Photoshop. La plupart du temps, les Actions sont celles que nous désignons sous le titre Édition non destructive. Cela signifie que la photo ou l’élément d’origine reste intact, tandis que Photoshop fait tout son travail. Lorsque vous trouvez une action bien construite, le résultat sera établi sur plusieurs calques dans Photoshop, donc facile à cor- riger et à ajuster à votre goût par la suite. Veuillez lire les instructions qui accompagnent les Actions pour les utiliser correctement et facilement. Toutes les Actions n’ont pas la même formule, n’oubliez pas qu’elles sont enregistrées par des individus, de sorte que les créateursdécident de la manière dont l’Action fonctionnera. Lesnouvelles astuces que vous pouvez acheter sont étonnantes. Gardez à l’esprit que parfois vous devez également rem- La plupart des Actions que vous trouverez ne fonctionnent placer les brosses et pinceaux ou ajouter de la texture, mais c’est une tâche facile. Suivez simplement les étapes français aussi. simples dans les instructions qui accompagnent l’Action. Lisez attentivement les instructions et faites toujours une Je dirais que la technique d’utilisation des Actions de Photo- shop présente un niveau de difficulté « Moyen ». que dans la langue anglaise, mais certaines travaillent en copie de votre fichier image d’origine et travaillez sur la copie, de cette façon, vous ne perdrez jamais la photo originale. Vous pouvez personnaliser l’effet ensuite parce que tout est organisé en différentes couches sur différents calques. Comme je l’ai déjà dit, aucune des Actions n’a été construite de la même façon, alors avant de dire que cela ne fonctionne pas, prenez le temps de lire les instructions qui accompagnent chaque Action. Oui, c’est magique, mais tous les magiciens doivent pratiquer leurs tours pour les rendre parfaits. Alors prenez le temps de maîtriser cet outil, c’est un vrai plaisir à voir lorsque vous l’utilisez correctement ! J’espère que ce tour de magie vous incitera à transformer des photos en images spectaculaires. Faites-moi plaisir en partageant certains de vos résultats sur notre page Flickr® PHOTO News - Recherchez le fil de discussion - Photoshop Magic - Je serai ravi de voir le travail incroyable que vous allez créer ! 4 Portfolio | Guy Séguin
les feuilles vertes en m’assurant que les parcelles de ciel ne seraient pas brûlées. Mon Aurora Firefly Duet avec deux flashs Cactus RF60s était placé à la gauche de l’appareil, derrière l’arbre à environ 2 m de haut. À partir de l’appareil, j’ai ajusté les réglages de puissance des flashs (les deux réglés à la même puissance) à 1/32 – suffisamment rapide pour éclairer et figer le conducteur. Un troisième RF-60 avec une LumiQuest Softbox III était placé à la droite de l’appareil à une dis- tance de 10’ et réglé lui aussi à 1/32 pour une lumière d’appoint douce. Il est très important de se rappeler que lors de l’emploi de plusieurs flashs pour figer l’action, vos réglages de puissance doivent être les mêmes. Le Tableau A montre comment la puissance du flash influence sa capacité de geler l’action ou de créer un flou. Il existe plusieurs façons d’ajuster la lumière sans affecter la courbe du flash : pour moins de lumière sur le sujet, reculez votre flash ou ajoutez des filtres de densité neutre ou un diffuseur ; pour plus de lumière, ajoutez un autre flash ou enlever tout diffuseur. Pour encore plus de puissance, Broncolor offre aussi le Move 1200L – un ensemble batterie et tête de 1200 W. On peut utiliser une tête jusqu’à 230 pops pleine puissance ou ajouter une seconde tête et diviser le courant à notre guise. Le Move procure l’équivalent de 5 stops plus de lumière que le flash le plus puissant ! Siros L et Move L intègrent tous deux la technologie HS – la capacité d’utiliser des vitesses d’ob- turation jusqu’à 1/8000 s avec certains appareils. On n’est donc plus limité par la vitesse d’obtura- tion et la redoutée ‘bande noire’ au bas des images ! J’ai photographié une session de maternité à l’aide du Siros 800L et de la Beautybox 65. Avec mon adolescent comme assistant et support humain de l’éclairage, j’ai pu placer le Siros L dans une partie plus sombre de la forêt. Je voulais une qualité d’image comme dans un rêve, alors j’ai réglé mon objectif Tamron 85 mm à l’ouverture maximale de f/1.8. Avec mon posemètre Gossen réglé à f/1.8 et 64 ISO, j’ai mesuré la lumière du soleil tombant au dos de l’arbre et d’Angela, mon sujet. Et avec le Siros 800L à 1/4 de sa puissance, j’ai été en mesure d’éclairer Angela parfaitement tout en utilisant la lumière du soleil pour des accents lumineux. Pour le portrait de Melissa, j’ai utilisé le Move 1200L avec deux têtes – une lumière princi- pale via une Octabox de 75 cm et une boîte lumineuse 90 x 120 comme lumière d’appoint. Puisque Melissa est déjà grande et était sur une table, les lampes étaient à près de 3 m du sol. Les têtes MobiLED qui sont vendues avec le Move sont suffisamment légères pour être positionnées à cette hauteur. J’ai mesuré le ciel bleu (1/250 s, f/4.5, 400 ISO et j’ai ajusté la puissance de la batterie Move pour correspondre à ces réglages au moyen de mon flashmètre Gossen. Les flashs (Speedlights) sont portables et rela- tivement abordables ; les strobes alimentés par batterie sont beaucoup plus onéreux, mais beaucoup plus puissants. Je possède une collection de flashs, mais je loue souvent les strobes lorsque j’ai besoin de plus de puissance. Demandez à votre détaillant préféré s’il loue les systèmes Siros L et Move L ! 5
Nous avons été attirés par ses images en raison du mariage créatif entre l’art et la photographie et avons rapidement découvert que Guy Séguin était un artiste bien avant de devenir photog- raphe. Comme il l’explique, c’est en explorant ces deux techniques qu’est né le concept du projet Visages éphémères. Lorsque Guzzz conçoit l’image, le modèle devient le canevas. Il n’utilise que des produits non-toxiques : peinture, papier, poudre, sable, pâte à modeler et autres, pour créer des images fortes et uniques qui lui permettent d’exprimer le geste de façon intuitive.Le dessin et la photog- raphie ont été les éléments déclencheurs. Aujourd’hui les mouvements des Automatistes et des Expressionnistes abstraits inspirent son travail. Ses connaissances acquises en scénographie et en technologies d’imagerie numérique et du langage dans l’image, le tout lié à son travail de Directeur de la formation pour Sony Canada pendant plus de vingt ans, se sont avérés des éléments importants dans l’évolution de ses réalisations. Maintenant, l’heure est à la créativité artistique. De dire Guzzz : « Depuis toujours, je suis fasciné par le regard que porte l’être humain sur son apparence. » Il travaille depuis plus deux ans sur le projet ‘Visages éphémères’, un processus de peinture corporelle lié au moment précis d’une séance photographique en studio. » À son studio ou ailleurs, l’installation est similaire, d’un côté, la bâche montée sur trépieds pour peindre et, de l’autre, l’espace photographique afin de pou- voir saisir rapidement le processus de création tout au long de la séance. Ici, les pinceaux, les gouaches et les autres médiums, là, les flashs AlienBees montés soit avec parapluie, boîte de diffusion ou réflecteur selon l’effet souhaité. Guzzz est demeuré fidèle, il utilise un boîtier ultra-léger plein cadre de Sony. En combinant les deux modes de création du corps transformé en canevas, et les sessions photo, le projet a évolué. Cette richesse particulière des couleurs et des textures évoque inévitablement des émo- tions. Aujourd’hui, j’alimente les nouvelles formes qui apparaissent l’une après l’autre pendant la performance. Dans ce moment de partage, je suis littéralement transporté. Le projet Visages éphémères révèle l’artiste que je suis. La conjonction des talents est parfaite, et com- bine finalement la conscience du mouvement, le jeu des ombres et des lumières et l’émotion du moment... le point culminant. Rapidement, ses oeuvres se font repérer sur les réseaux sociaux. Si bien qu’il a reçu une invitation de la célèbre SNBA (Société nationale des beaux-arts) de Paris afin de les exposer lors du Salon des Beaux Arts 2017, qui se tiendra au Carrousel du Louvre à Paris en décembre prochain. Puis les expositions s’en- chaînent. Au Québec e n premier, aux Îles de la Madeleine et à Montréal, puis en Europe, à Cannes et à Bruxelles. Une année de rêve s’offre à lui… Vous pouvez l’encourager en contribuant à sa collecte de fonds sur gofund- me.com/guzzz 7722 PHOTTOO N Neewwss Visages éphémères PHOTO News est heureuse de présenter Guy Séguin, alias Guzzz, Montréalais d’origine, à présenter une sélection d’images de son projet « Visages éphémères ». Portfolio | Guy Séguin 6
EMMA WATSON 7
Matériel pour tous les budgets FLASH 101 | ÉCLAIRAGE DE TERRAIN SIDDHARTH MALHOTRA Comment transporter un studio sur le terrain ! Tout comme pour un studio maison, le matériel d’éclairage sur la route peut représenter ce que vous pouvez entasser dans votre sac ou autant que votre mulet peut en transporter. Si vous êtes capable de photographier près de l’endroit où vous sta- tionnez, votre choix d’équipement sera différe nt de ce vous apporterez si l’assignation comprend une randonnée pédestre ou à vélo pour vous rendre. Voyons ce qui est offert pour les deux options. Si je dois voyager léger jusqu’à l’endroit de la séance, je transporte des flashs tels que le Cactus RF60X. Il est léger (puisqu’il intègre l’émetteur-récepteur, il y a moins de matériel), relativement puissant et simple à opérer avec l’émetteur Cactus V6II. Comme nous en avons discuté, le contrôle du flash sans fil par infrarouge des fabricants d’appareil peut être très restrictif quant à la distance et l’endroit où l’on peut placer le flash. Le matériel Cactus fonctionne par ondes radio de sorte que vous pouvez placer les flashs derrière les arbres et puissance des flashs (les deux réglés à jusqu’à environ 100 m. Je peux aussi ajuster la puissance de la même puissance) à 1/32 – suffisam- mes flashs à distance, ce qui m’évite bien du ‘marchage’. J’utilise rarement les flashs seuls – Metz, L miQuest et Au- rora Lite Bank offrent un grand choix de modificateurs de lumière pour divers besoins et c’est ce que j’apporte sur le terrain-du Pocket Bouncer qui se glisse dans la poche aux Mini boîtes lumineuses Metz qui se plient à plat jusqu’au Aurora Firefly Duet – une boîte octogone de 75 cm qui permet d’utiliser deux flashs. Mon modificateur préféré pour le portrait sur place est une octabox. J’aime les sources de lumière (catchlights) arrondiesqui offrent une lumière spéculaire et qui con- trôlent et jouent sur les ombres.Tout comme en studio, une influence sa capacité de octabox est pratiquement idéale pour la photo à l’extérieur. J’utilise d’autres formes pour la lumière d’appoint et les accents lumineux. Les flashs s’utilisent pour la majorité des assignations sur le terrain comme la photo d’action sur cette page. Je voulais geler le mouvement, ce qui signifiait garder la puissance du flash faible et de courte durée. Selon la distance appareil/ source de lumière, f/5.6 était l’ouverture parfaite pour garder la mise au point ‘in the pocket’ ; 640 ISO et vitesse de 1/125 s per mettaient l’effet désiré et j’ai exposé pour les feuilles vertes en m’assurant que les parcelles de ciel ne seraient pas brûlées. Mon Aurora Firefly Duet avec deux flashs Cactus RF60s était placé à la gauche de l’appareil, derrière l’arbre à environ 2 m de haut. À partir de l’appareil, j’ai ajusté les réglages de ment rapide pour éclairer et figer le conducteur. Un troisième RF-60 avec une LumiQuest Softbox III était placé à la droite de l’appareil à une distance de 10’ et réglé lui aussi à 1/32 pour une lumière d’appoint douce. Il est très important de se rappeler que lors de l’emploi de plusieurs flashs pour figer l’action, vos réglages de puissance doivent être les mêmes. Le Tableau A montre comment la puissance du flash geler l’action ou de créer un flou. Il existe plusieurs façons d’ajuster la lumière sans affecter la courbe du flash : pour moins de lumière sur le sujet, reculez votre flash ou ajoutez des filtres de densité neutre ou un diffuseur ; pour plus de lumière, ajoutez un autre flash ou enlever tout diffuseur. Bio Will Prentice est un portraitiste et un photographe de nature. Il aime partager ses connaissances et quelques rires dans les clubs photo à travers le Canada. Il agit aussi à titre d’hôte de PHOTO News TV sur YouTube. Pour en apprendre plus sur lui, visitez www. capturaphoto.ca 8
Qu’en est-il si l’emplacement retenu est accessible par auto ou courte marche ? Qu’arrive-t-il si vous avez besoin de plus de lumière ? Auparavant, j’utilisais un bloc-pile portable avec un Onduleur à onde sinusoïdale pure pour alimenter mes strobes de studio. Les seuls onduleurs recommandés avec les strobes de studio sont à régulation ‘en continu’ ou ‘pure sine wave’ – la sortie des prises CA est parfait- ement douce (Tableau B) – contrairement aux convertisseurs moins onéreux où le courant à la sortie est ‘à paliers’, ce qui peut causer un mauvais fonctionnement de vos strobes en raison d’un courant irrégulier. Si vous considérez apporter des améliorations à votre studio et/ou avez besoin de plus de puissance qu’un flash peut fournir, Broncolor a ce qu’il vous faut. Le Siros L de Broncolor est un strobe de studio (mieux connu sous le vocable monolight ou monoblock) alimenté par batterie lithium et disponible en versions 400 W et 800 W. Offrant une autonomie de 400 et 200 éclairs pleine puissance par charge, on peut facilement photographier toute la journée sur une seule batterie puisque l’on n’aura que rarement besoin de la pleine puissance. Pour encore plus de puissance, Broncolor offre aussi le Move 1200L – un ensemble batterie et tête de 1200 W. On peut utiliser une tête jusqu’à 230 pops pleine puissance ou ajouter une seconde tête et di- viser le courant à notre guise. Le Move procure l’équivalent de 5 stops plus de lumière que le flash le plus puissant ! Siros L et Move L intègrent tous deux la technologie HS – la capac- ité d’utiliser des vitesses d’obturation jusqu’à 1/8000 s avec certains appareils. On n’est donc plus limité par la vitesse d’obturation et la redoutée ‘bande noire’ au bas des images ! J’ai photographié une session de maternité à l’aide du Siros 800L et de la Beautybox 65. Avec mon adolescent comme assistant et support humain de l’éclairage, j’ai pu placer le Siros L dans une partie plus sombre de la forêt. Je voulais une qualité d’image comme dans un rêve, alors j’ai réglé mon objectif Tamron 85 mm à l’ouverture max- imale de f/1.8. Avec mon posemètre Gossen réglé à f/1.8 et 64 ISO, j’ai mesuré la lumière du soleil tombant au dos de l’arbre et d’Ange- la, mon sujet. Et avec le Siros 800L à 1/4 de sa puissance, j’ai été en mesure d’éclairer Angela parfaitement tout en utilisant la lumière du soleil pour des accents lumineux. Pour le portrait de Melissa, j’ai utilisé le Move 1200L avec deux têtes – une lumière principale via une Octabox de 75 cm et une boîte lu- mineuse 90 x 120 comme lumière d’appoint. Puisque Melissa est déjà grande et était sur une table, les lampes étaient à près de 3 m du sol. Les têtes MobiLED qui sont vendues avec le Move sont suffisamment légères pour être positionnées à cette hauteur. J’ai mesuré le ciel bleu (1/250 s, f/4.5, 400 ISO et j’ai ajusté la puis- sance de la batterie Move pour correspondre à ces réglages au moyen de mon flashmètre Gossen. Les flashs (Speedlights) sont portables et relativement abordables ; les strobes alimentés par batterie sont beaucoup plus onéreux, mais beaucoup plus puissants. Je possède une collection de flashs, mais je loue souvent les strobes lorsque j’ai besoin de plus de puissance. Demandez à votre détaillant préféré s’il loue les systèmes Siros L et Move L ! Courez la chance de gagner du beau matériel... Partagez vos portraits à l’extérieu r sur la page Face- book de PHOTO News en y ajoutant un diagramme de l’éclairage dans les commentaires. Toutes les entrées seront admissibles à un tirage pour un ensemble de studio mobile d’excellents accessoires ! Envoyez vos questions et j’y répondrai dans un prochain numéro. Réflecteurs et diffuseurs seront le sujet du prochain numéro. Intéressant de voir comment les formes et la taille influencent les images. Êtes-vous assuré ? Et êtes-vous couverts ? L ’assurance auto est obligatoire ainsi que l’assurance maison ; l’assurance-santé et l’assurance médicaments sont offertes par le gouvernement provincial. Cer- tains ont une assurance-maladie pour leur animal de compagnie. Qu’en est-il de l’assurance pour votre équipement pho- tographique? Qu’arrivera-t-il si votre modèle trébuche sur un câble et se casse une jambe ? Ou pire, si votre maiso ‘passe au feu’ et que votre équipement est toasté ? L’assurance est là pour procurer une protection avant qu’un malheur n’arrive. Si vous échappez votre appar- eil dans l’eau, avec une bonne assurance, vous serez en mesure de le faire remplacer. Certains assureurs auto et maison offrent aussi une assurance Affaires. Il y a des compagnies au Canada qui offrent une assurance destinée aux photographes. Il existe deux types de protection que vous devriez avoir : responsabilité civile au cas où quelque chose arrive aux gens et assurance pour votre équipement. Présumons que votre assureur sait que vous avez un studio à la maison et un bureau d’affaires. Et il vaut mieux qu’il le sache, dans plusieurs cas... Scénario 1 : Un tube flash explose et blesse quelqu’un. Si vous êtes bien assuré, la personne blessée sera cou- verte par votre assurance. Si vous n’êtes pas assuré, vous pourriez être poursuivi pour perte de travail, frais de santé étendus et autres coûts. Scénario 2 : Un strobe dans votre studio à la maison prend feu et endommage votre maison. Votre assur- ance maison devrait vous protéger, mais le paiement pourra être retardé selon les circonstances. A surez- vous aussi que votre équipement est homologué au Canada pour éviter les problèmes. 9
« ‘Visages éphémères’ est une approche entrelacée de divers moments créatifs. Les résultats du processus de peinture corporelle sont liés au moment précis d’une séance photo- graphique en studio où le canevas, mon modèle, est encouragé à bouger, à entrevoir, à révéler et plus encore. Plus qu’un corps humain dépouillé de ses artifices, le canevas a une âme, un passé, un futur et l’expérience nous amène à contacter son présent. À partir de ce moment, nous tissons dans la joie et partageons peines, peurs, désirs... » « L’expérience prend une forme que j’appelle ‘face’ comme un regard sur soi, une facette ou un reflet égocentrique du moment. L’éphémère du moment, ce moment de liberté sub- lime, de laisser-aller, révèle un caractère unique – tantôt triste, sombre et mystérieux, tantôt lumineux, joyeux et radieux. »L’instant suivant, l’impression entre furtivement dans la mémoire... et a été immortalisée sur film. Chaque perfor- mance est une symbiose entre l’artiste et son modèle. C’est seulement entre ce duo que l’image est créée. Une porte s’ou- vre de l’autre côté, me permettant d’explorer l’âme intérieure de l’être humain de l’extérieur où les réactions révèlent un côté sombre ou la lumière. L’aspect unique et éphémère de chaque travail génère encore plus d’intérêt à figer certains de ces moments singuliers sur film. » « Le regard, le geste ne cessent de changer à tout instant. Toute décision, toute direction du travail, est immédiate et consensuelle. Capturer chaque moment sur un cliché devient un travail en soi. ‘Visages éphémères’ est inspiré des rituels de différentes cultures, tout en étant résolument d’actualité, parce que plus que jamais l’être humain porte attention à l’image qu’il projette. » Où peut-on voir ses oeuvres... Galerie d’art La Méduse 29 juin au 6 août 2017 Hâvre Aux Maisons, Îles de la Madeleine Vernissage : 29 juin Café de la Grave 9 au 27 août 2017 Hâvre Aubert, Îles de la Madeleine Vernissage : 9 août Salon des Artistes du Monde 22 au 25 septembre 2017 Salon du Vieux-Port, Gare Marine, Cannes Le Livart– Montréal 25 octobre au 5 novembre 2017 Galerie Le Livart, Montréal Vernissage : 29 octobre 2017 Meltin’ Art Spot 10 novembre au 4 décembre 2017 Espace Art Gallery, Bruxelles Galerie d’art Espace-Solo Août 2018 (dates à préciser) Cap-Aux -Meules, Îles de la Madeleine Carolyn Lacasse et Mynh Ly Portfolio | Guy Séguin 10
Annik Lachance Gravel 11
W Imprimer ou non ? IMPRESSION 101 PAR DAVID LIBRACH Voici une réponse. Il n’y a pas si longtemps, l’idée de ne pas imprimer une photo aurait été ridicule. Aujourd’hui cependant, l’idée d’imprimer une photo semble archaïque et inutile. Alors qu’un tirage photo sur papier était la seule façon de partager avec d’autres les fants auront encore le plaisir de visionner vos images. brefs instants capturés par le déclenche- ment de l’obturateur, aujourd’hui nous pouvons instantanément partager ces moments avec notre monde et le monde entier simplement en appuyant sur la touche ‘Envoyer’. Nul besoin d’attendre des jours voire des semaines après nos vacances ou fêtes familiales pour faire développer et traiter notre film pour en- fin voir ce que nos appareils avaient saisi. C’est maintenant une question de sec- ondes pour que le monde entier puisse visionner ces instants avec nous. Qu’est-ce que tout cela signifie alors pour aussi être perdue, dégradée ou détruite dans un feu. le tirage photo sur papier ou l’impression des images si vous préférez ? La technolo- différents médias d’archivage des fichiers numériques. gie numérique a-t-elle remplacé la photo (épreuves photo comme on les appelait souvent) de la même façon que l’auto- mobile a remplacé le cheval et le buggy ? Devrions-nous placer nos imprimantes près du VCR lors de notre prochaine ven- À quoi bon un fichier numérique lorsque l’on ne peut te de garage ? Pour moi, la réponse aux deux dernières questions est un ‘Non’ bien senti ! En fait, je crois qu’il est plus important que jamais de continuer à imprimer nos images et voici mes raisons. Imprimer est la meilleure façon de préserver votre héritage photographique Alors que tous les médias peuvent et vont se dégrader avec le temps, une impression jet d’encre aujourd’hui sur pa- pierphotographique de qualité (comme ceux d’Ilford Galerie ou Hahnemuehle) et avec une imprimante/encre moderne, pourra durer jusqu’à 200 ans selon les es- timations si elle conservée correctement. Cela veut dire que les petits-enfants de vos petits- en- On ne peut pas dire la même chose d’un fichier numérique. Ce n’est pas une question de savoir ‘si’ un disque dur, un DVD ou une carte-mémoire va se cor- rompre ou cesser de fonctionner, mais bien ‘quand’ ils le feront. Même si vous êtes le gagnant chanceux à la loterie qui n’a jamais au grand jamais connu de panne électronique, qui peut garantir que la technologie d’aujourd’hui existera pour la prochaine génération et qu’il sera possible de lire les fichiers numériques ? On se rappelle tous des cassettes 8 pistes ou plus réce- mment des disques Laser ! Qui peut encore les faire jouer ? On peut argumenter qu’une photo (tirage papier) peut Exactement la même chose peut être dite de tous les Même une image stockée sur un ‘nuage’ est encore sur un serveur quelque part dans le monde et est exposée aux mêmes désastres environnementaux qu’une pho- to. Les photos existent dans le monde physique sans dépendance à une technologie pour être visionnées. l’ouvrir ? Tout ce dont on aura toujours pour regarder une photo est un oeil… ou deux. Imprimer fait de vous un meilleur photographe Je pense que j’ai un bon oeil vif lorsque vient le temps de trier des photos. En moins d’une minute, je peux regarder des centaines de photos sur mon ordinateur et supprimer toutes celles d’une séance qui sont floues ou mal exposées. Je n’apprends vraiment rien de cet exercice (si ce n’est de réaliser que j’aimerais un plus grand écran). J’efface simplement mes erreurs de mon champ de vision. Même lorsque je commence à sélec- tionner les quelques-unes qui seront conservées, je ne fais qu’ajuster et réarranger les ingrédients crus qui ont été captés par mon appareil. En aucun temps, je ne gagne une meilleure com- préhension de comment faire une plus belle photo. Bio David Librach est WW un photographe passionné par l’impression qui aide les photographes à explorer les aspects techniques et créatifs de la photographie. 12
Lorsque nous imprimons, affichons et vivons avec une image pendant quelques jours ou semaines, nous pouvons vraiment comprendre comment les divers ingrédients en sont arrivés ensemble à créer le produit fini. Ce n’est qu’avec une image physique et sur une période de temps que nous pouvons apprécier et comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. D’une photo imprimée, on peut apprendre comment la composition ou l’éclairage ont aidé à transmettre nos intentions de même que ce qui aurait avan- tage à être modifié ou répété lors d’une prochaine sortie. Ce sont des choses qu’en tant que photographe, on doit savoir avant de prendre une photo. C’est ce qui nous rend en bout de ligne de meilleurs photographes. Il est impossible de faire cela dans le court laps de temps que nous prenons à regarder une image sur notre écran d’or- dinateur, même après les retouches et le téléversement sur Internet. Avec une photo, vous êtes en plein contrôle de l’expérience de vos spectateurs Lorsque vous expédiez par courriel des photos aux parents et amis ou les partager avec quelqu’un su r votre réseau préféré, vous êtes à la merci de la technologie utilisée par chaque personne de l’auditoire. Regardent-ils votre photo sur un écran 5 ” de cellulaire ou celui d’un portable de 12” ? Sur un écran de 27” ou encore une télé de 55” ? Leur écran est-il calibré ? Et qu’en est-il du vôtre ? Quelle est la résolution ? Quelle étendue de la page dy- namique peut être affichée ? Les réponses à ces questions ont toutes une chose en com- mun...le photographe ne pourra jamais vraiment contrôler l’expérience du visionnement. Par contre, avec une photo imprimée, vous êtes à 100 % aux commandes du média sur lequel l’image est vue (i.e. fini pa- pier) ; les couleurs que le public voit et le format sur lequel il partage l’expérience. Vous pouvez aussi contrôler l’éclairage ambiant là ou la photo est vue, ce qui agrémente l’expéri- ence. Cela permet à toutes les personnes de l’auditoire d’être au même niveau et les dégage de toute influence externe. Ils peuvent alors à ce moment s’immerger dans l’image et son contenu visuel et émotionnel. Du point de vue du photog- raphe, cette liberté et ce degré de contrôle seraient impossi- bles à atteindre avec un fichier numérique. Les photos sont les enregistrements de nos souvenirs et de nos émotions Ma passion pour la photographie est directement liée à mon père. Il prenait sans cesse des photos et pas seulement aux fêtes familiales. Il apportait des rouleaux et des rouleaux de films WWdans ses nombreux voyages afin de photographier et partager la flore et la faune et les paysages qu’il rencontrait. Mon père est décédé il y a quelques années. Peu de temps après, nous avons décidé de vendre le chalet familial. C’est en nettoyant le grenier que j’ai trouvé des boîtes et des boîtes non seulement des photos qu’il avait prises, mais aussi de lui au cours de sa vie qui avaient été prises par d’autres. J’ai vite été rempli de vives émotions en parcourant physiquement chaque photo. Je revivais les instants qui avaient été oubliés il y a longtemps. Plusieurs de ces photos m’ont fait sourire en me rappelant les bons moments qu’elles illustraient. Je vais chérir ces photos toute ma vie et je vais con- tinuer de les garder et de les entreposer pour mes enfants. Mon père a été prompt à passer au numérique, alors j’ai eu la tâche de passer à travers ses images stockées sur son ordinateur ainsi que sur des douzaines de disques durs, cartes-mémoire et clés USB. Même si ces images représentaient aussi autant de bons mo- ments, je n’ai pas éprouvé la même émotion en les faisant défiler. Il y avait une certaine froideur ou plutôt distance. Il est rare que je me sois attardé plus que quelques secondes sur une image. Il y avait déconnexion avec les images numériques. Ce n’était pas parce qu’elles avaient été prises avec un appareil numérique mais plutôt en raison de la façon dont elles avaient été stockées et de la façon de les regarder. Im- primées, je n’ai aucun doute que mon expérience aurait été similaire à celle éprouvée avec les boîtes de photos et les albums dans le greni- er. Je n’effacerai jamais ces fichiers numériques, mais elles sont davantage un cadeau-souvenir. Les photos du grenier sont mes vrais souvenirs. Voilà quelques-unes des raisons pourquoi les photos ou impressions physiques sont essentielles à la pho- tographie. Même si une seule de ces raisons trouve un écho auprès de vous, ce devrait être suffisant pour vous convaincre de continuer (ou de commencer) à imprimer – même dans l’environnement numérique actuel. Créer de beaux tirages photo devrait être votre objectif après av oir saisi des tranches de vie importantes. 13
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