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Qui est, ou qu'est-ce que, la bête prophétique, par Herbert W. Armstrong

Published by Guy Boulianne, 2020-06-26 09:51:14

Description: Qui est, ou qu'est-ce que, la bête prophétique, par Herbert W. Armstrong

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HERBERT W. AR MSTRONG QUI EST, OU QU’EST-CE QUE, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ?



Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? Quelle est l’identité ou la nature de la « bête » dans le livre de l’Apocalypse, aux chapitres 13 et 17  ? Que révèle la prophétie biblique sur les événements mondiaux qui conduisent vers Harmaguédon et la fin de cet âge ? Cette brochure, en deux parties, parle des gouvernements et des guerres qui mèneront ce monde vers sa fin. PAR HERBERT W. ARMSTRONG

Cette brochure n’est pas à vendre. C’est un service éducatif gratuit dans l’intérêt du public, publié par l’Église de Philadelphie de Dieu. Part 1 © 1960, 2003, 2009, 2012, 2015 Philadelphia Church of God Part 2 © 1952, 2003, 2009, 2012, 2015 Philadelphia Church of God All Rights Reserved Partie 1 © 2016 Église de Philadelphie de Dieu Partie 2 © 2016 Église de Philadelphie de Dieu Version dérivée en français Tous droits réservés Imprimé aux États-Unis d’Amérique Les Écritures dans cette publication sont citées de la version Louis Segond, sauf indication contraire.

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 1 Partie 1 La prophétie biblique révèle des événements de notre temps et des événements stupéfiants qui vont bientôt changer votre vie. Un événement majeur stupéfiant est annoncé, en langage symbolique, sous la forme d’une bête sauvage mystérieuse qui va dominer le monde. La Bible est le livre d’histoire et de prophétie de Dieu ; c’est aussi la connaissance révélée de Son but, et du plan magistral pour l’humanité depuis ses débuts, et pour toute l’éternité. Mais la Bible est essentiellement un livre sur la nation choisie d’Israël, et sur les autres nations qui entrent en contact direct avec Israël. Nous connaissons peu de choses concernant les nations, ou même s’il existait des nations sur la Terre, avant le Déluge. Mais peu de temps après le Déluge, Nimrod a fondé les villes-États de Babylone, Ninive, et d’autres. En temps voulu, les nations telles que l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, les États araméens, Israël, la Phénicie et d’autres se sont développées au Moyen-Orient. Vers la fin du 7e siècle avant J.-C., le roi Nebucadnetsar avait fondé le premier empire mondial, ou union de nations. La Bible révèle l’histoire et la prophétie à partir du système d’empires mon- diaux païens, commençant avec la Babylone de Nebucadnetsar, jusqu’au Second avènement du Christ, ainsi que l’histoire et la prophétie non encore réalisée concernant Israël. Cette brochure donnera la signification réelle de ces deux systèmes de nations, et ce que cela représente pour nous, aujourd’hui ; et ce qui est prophétisé pour l’avenir immédiat. En premier lieu, qui est donc cette mystérieuse « bête » sau- vage d’Apocalypse 13 et 17 ? Si vous avez sa marque, vous serez victimes des sept dernières plaies ! Est-ce un dictateur mondial,

2 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? ou un surhomme mystérieux, encore à venir ? … Est-ce l’Antéchrist ? … Ou un gouvernement ? … ou une église ? La question de la plus haute importance aujourd’hui est :  Que représentent la bête, l’image de la bête, et la marque de la bête, révélées dans le livre de l’Apocalypse ? Quelles que soient cette étrange « bête »—cette déroutante « image »—cette mystérieuse « marque »—il nous importe, à vous et à moi, de trouver la bonne réponse ! En effet, c’est de notre présente génération que font partie ceux qui adoreront cette « bête » ou son « image », et ceux qui auront reçu sa « marque » ; ils auront à subir les indescriptibles tortures des sept dernières plaies ! L’ignorance ne pourra tenir lieu d’excuse. « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance », dit l’Éternel, dans Osée 4 : 6. Et, dans la prophétie d’Ézéchiel, l’illustration de la sentinelle montre que ceux qui gisent dans l’ignorance, faute d’avoir été avertis, souffriront quand même (Ézéchiel 33 : 6 et 3 : 18). Dieu s’attend à ce que le dirigeant spirituel de Son peuple soit Sa « sentinelle » (Ézéchiel 33 : 7) et qu’elle avertisse le peuple. Le temps est proche ! Les fléaux de la fureur de Dieu vont bientôt être déversés—à pleine force—sans atténuation, sur un monde rebelle qui défie Dieu, et sur un Christianisme insouciant, tiède et indifférent ! QU I SU BI R A L E S PL A I E S ? Écoutez bien ! Dans l’Apocalypse, Jean décrit ce que sera le dernier message d’avertissement : « Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère … » (Apocalypse 14 : 9-10). Cette prophétie est des plus importantes car elle révèle, à l’avance, des événements imminents. Écoutez encore ceci ! Jean, transporté en vision au temps du terrible « Jour de l’Éternel », voit ces plaies commençant à fondre sur l’humanité :  « Et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent … Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image » (Apocalypse 15 : 6 ; 16 : 2).

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 3 Tous les signes nous annoncent l’imminence de ces choses qui plongeront le monde dans un délire d’angoisse effroyable, tel que l’histoire n’en a point connu de pareil ; et cela arrivera presque certainement durant les prochaines années à venir ! Ceux qui subiront la fureur du Dieu Tout-Puissant sont décrits comme étant ceux qui adorent la bête ou son image, ou qui portent sa marque. C’est une tentative futile que d’essayer d’imaginer, comme tant de gens le font, ce que la marque de la bête pourrait bien être ! Ces prophéties sont réelles. Elles sont imminentes. Parce que ces prophéties, et d’autres, n’ont jamais été comprises jusqu’à maintenant, même les églises, les théologiens, et les évangélistes ont ignoré les prophéties, en général, et ces prophé- ties imminentes en particulier. Trop de gens essaient de spéculer dans leurs imaginations. Mais Dieu dit :  « Mes pensées ne sont pas vos pensées » (Ésaïe 55 : 8). Nous ne pouvons pas, par nous-mêmes, comprendre ce qu’il en est. Nous sommes ici face à face avec une réalité rigoureuse et sévère, et non pas avec un conte de fées imaginaire ! Il n’existe qu’un seul moyen d’apprendre la vérité. Et ce moyen consiste à étudier soigneusement, prudemment, avec une attitude de prière, l’esprit ouvert et disposé à se laisser éclairer et conduire par le Saint-Esprit, tous les témoignages de toutes les Écritures ayant trait à cette question. Il nous est impossible de déterminer ce qu’est la marque de la bête, avant de connaître la nature, ou l’identité, de cette bête ! En effet, la marque de la bête, de toute évidence, est une marque laissée par la bête. Dès lors, cherchons qui est la bête, ou ce qu’elle est ! L A DE S CR I P T ION BI BL IQU E DE L A « BÊT E » La bête, l’image de la bête, et la marque de la bête, sont tous décrits au 13ème chapitre de l’Apocalypse. Notez avec attention cette description biblique. L’apôtre Jean recevait ce message pour vous et moi, aujourd’hui. Dans cette vision, il voyait « monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard ;

4 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité » (Apocalypse 13 : 1-2). Or, la plupart de ceux qui enseignent et prêchent ce sujet aux autres ignorent entièrement cette description. Pourtant, c’est cette description qui permet d’identifier la bête. Si la « bête » était un mystérieux surhomme, ou l’Antéchrist, censé surgir bientôt en tant que dictateur mondial, ce serait en effet un personnage d’apparence étrange puisqu’il aurait sept têtes et dix cornes ! Avez-vous jamais vu un homme ayant sept têtes et dix cornes surmontant l’une de ses têtes ? Ou encore, avez-vous jamais vu un homme ressemblant à un léopard ? Pouvez-vous imaginer la venue d’un surhomme ayant les pattes d’un ours, et la gueule d’un lion ? Et apparaîtrait-il en sortant d’un océan ? Ces images, bien sûr, sont tous des symboles. Même le terme de bête est un symbole. Notre tâche consiste à interpréter les symboles qui représentent littéralement des choses réelles. Mais l’homme ne peut interpréter les symboles bibliques. Lorsque nous saurons ce que signifient les têtes et les cornes, puis les pieds de l’ours, la gueule de lion, et enfin la ressemblance avec un léopard, nous serons alors en mesure de savoir qui est, ou ce qu’est, véritablement la bête ! LA BIBLE INTERPRÈTE SES PROPRES SYMBOLES Le point que nous voulons souligner, c’est que la Bible interprète ses propres symboles ! Si nous voulons connaître la vérité, il faut que nous soyons guidés uniquement par l’interprétation même que donne la Bible, et non par le résultat d’interprétations et d’imaginations humaines. La Bible elle-même nous apprend ce que ces symboles représentent ! Au septième chapitre de Daniel, nous trouvons décrits les mêmes symboles. Ici aussi, nous trouvons les bêtes, les sept têtes, les dix cornes ; ici aussi nous retrouvons le lion, l’ours et le léopard. Et dans ce passage, la Bible nous indique ce que ces symboles représentent.

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 5 Dieu avait donné à Daniel la compréhension des songes et des visions (Daniel 1 : 17). Or Daniel a eu un songe et une vision (Daniel 7 : 1) où il a vu quatre grandes bêtes (verset 3). Remarquez bien que, comme dans l’Apocalypse, les bêtes sortirent de la mer. La première était semblable à un « lion » (verset 4), la seconde était semblable à un « ours » (verset 5), la troisième était sem- blable à un « léopard » (verset 6), et la quatrième était si terrible et épouvantable qu’elle ne pouvait être comparée à un animal existant sur la Terre ! (verset 7). Vous voyez que la description attribue une seule tête au lion, une seule tête à l’ours et une seule tête au quatrième animal— mais pour ce qui est du troisième animal, le léopard, il avait quatre têtes—cela fait donc sept têtes en tout ! Quant à cette grande et terrible bête, la quatrième, dix cornes croissaient de sa tête ! Examinez à présent la dernière partie du verset  16. Voici l’interprétation de ces choses ! Toutefois, la question que nous LES ILLUSTRATIONS montrent les deux premières de quatre bêtes qui sortent d’une mer agitée, dans le rêve de Daniel (Daniel 7).

LA TROISIÈME BÊTE du rêve de Daniel était suivie par une quatrième qui était «terrible et épouvantable» (Daniel 7). devons nous poser est : Accepterons-nous l’interprétation biblique des sept têtes, les dix cornes, le lion, l’ours, et le léopard ? « Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s’élèveront de la terre », est l’interprétation du verset 17. Le mot roi est synonyme de royaume, et est utilisé en ce sens que le roi représente le royaume sur lequel il règne ; car au verset 23, il est écrit :  « Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre ». Notez aussi que le mot royaume est employé en parlant des bêtes, aux versets 18, 22, 24, et 27. Mais que représentent donc les « cornes » ? Lisez le verset 24 :  « Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume ». Observez que les dix cornes, c’est-à-dire les dix royaumes ou gouvernements qui se suivent, proviennent d’un royaume, et non d’un homme ou d’un surhomme. Ce fait, à lui seul, montre déjà clairement que la bête n’est pas un mystérieux personnage super humain. Il prouve aussi que la bête n’est pas une église, comme certains le prétendent, puisque jamais dix royaumes ne sont sortis, ni ne sortiront d’une église. Et puisque le terme « roi », dans ces prophéties, se rapporte au royaume qu’il

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 7 représente, et puisque les deux termes ayant été employés de façon interchangeable, il s’ensuit que ces dix cornes sont dix royaumes successifs issus du quatrième royaume destiné à dominer le monde ! L’IDEN TIFICATION DES ROYAUMES Ces mêmes quatre royaumes païens, régnant sur la terre, sont décrits au deuxième chapitre de Daniel. Le roi Nebucadnetsar de l’Empire Chaldéen, qui avait emmené les Juifs en captivité, a eu un songe, dont Dieu a révélé la signification à Daniel. Le songe se trouve décrit dans Daniel 2 : 31-35. Le roi avait vu une grande statue. Sa tête était d’or, sa poitrine et ses bras étaient d’argent, son ventre et ses cuisses étaient d’airain, ses jambes étaient de fer, et ses pieds et ses orteils étaient en partie de fer et en partie d’argile. Finalement, il est arrivé qu’une pierre, sans aucune intervention humaine, soit venue heurter de façon sur- naturelle les pieds et les orteils de la statue. Celle-ci s’est écroulée en menus morceaux, et le vent a emporté au loin les débris comme s’ils eussent été de la paille. Ensuite la pierre qui avait anéanti la statue, est devenue une grande montagne qui a rempli la Terre entière. « Voila le songe », a dit Daniel. « Nous en donnerons l’explication devant le roi » (verset 36). «... C’est toi qui est la tête d’or. Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un qua- trième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (versets 38 à 40). L’interprétation de la pierre qui avait réduit la statue en pieces, en la frappant sur les orteils, se trouve au verset 44 : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement ». La Pierre, c’est le Christ et Son Royaume gouvernant le monde. L’interprétation de la pierre est donnée dans la Bible en de nombreux endroits, par exemple dans Actes 4 : 10-11 : « Jésus Christ de Nazareth ... est

8 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle ». Ainsi, l’Écriture nous montre qu’il devait y avoir quatre royaumes païens dominant sur l’ensemble du monde. Ceux-ci ont commencé avec l’Empire Chaldéen qui a amené les Juifs en captivité à Babylone. Dieu avait promis à l’ancien Israël que, s’ils observaient Ses commandements et étaient Sa nation obéissante, ils croîtraient en une multitude de nations—ou un empire—qui dominerait la terre entière. Mais s’ils désobéissaient, ils seraient emmené captifs par des nations païennes (Lévitique 26 et autres prophé- ties). L’ancien Israël avait été éprouvé au cours des générations et des siècles. Ils avaient désobéi. Ils ont été emmené captifs par Nebucadnetsar qui a dressé le premier empire mondial. Mais comme Dieu l’a révélé dans Daniel 2, c’est Dieu qui a donné la domination mondiale à cette succession de royaumes païens. La domination universelle s’est poursuivie à travers le règne de quatre royaumes ; puis du quatrième, devaient sortir dix gou- vernements consécutifs. Ceux-ci détiendront le pouvoir jusqu’au Second avènement du Christ, et à l’établissement du Royaume de Dieu sur toute la Terre, et ce Royaume durera éternellement. LA QUATRIÈME BÊTE De toute évidence, ici dans Daniel 2 sont désignées les mêmes quatre puissances païennes gouvernant le monde, symbolisées par les quatre bêtes de Daniel. Et cette statue du songe indique qui elles sont. La première a été le royaume de Nebucadnetsar, l’Empire Chaldéen, de 625 à 539 avant J.-C., appelé « Babylone » d’après le nom de sa capitale. L’histoire nous enseigne que le deuxième royaume a été l’Empire Perse, de 558 à 330 avant J.-C., souvent dénommé Médo-Perse parce qu’il se composait de Mèdes et de Perses. Les étudiants de l’histoire ancienne n’ignorent point que le troisième royaume mondial a été la Grèce, ou l’Empire Macédonien sous Alexandre le Grand, après qu’il eut conquis le grand Empire Perse de 333 à 330 avant J.-C. Toutefois, Alexandre n’a vécu qu’une courte année après sa conquête rapide, et ses quatre généraux ont divisé son vaste empire en quatre territoires :

LA BÊTE PROPHÉTIQUE? LA STATUE 9 la Macédoine et la Grèce, la Thrace de Daniel 2 et l’Asie Occidentale, la Syrie et le symbolisait territoire situé à l’orient jusqu’au fleuve Indus, et l’Égypte. Ce sont quatre empires donc les quatre têtes du troisième animal de Daniel 7. dominant sur le monde. Enfin, le quatrième royaume qui, partant de Rome, s’est étendu graduellement jusqu’à absorber l’une après l’autre ces quatre divisions ter- ritoriales—ce royaume « terrible, épouvantable et extraordinairement fort »—a été l’Empire Romain (de 31 avant J.-C. à 476 de notre ère). Il a absorbé tous les autres, a occupé tous leurs territoires, et est devenu plus grand et plus puissant qu’eux tous. Il réunissait, en lui- même, toute la splendeur royale de l’ancienne Babylone, possé- dant ainsi la tête—attribut le plus fort—du lion. En lui se conju- guaient toute la puissance mas- sive et les ressources numériques de l’immense armée de l’Empire Perse—symbolisées par les jambes, la partie la plus puissante de l’ours. C’était la force guerrière la plus puissante que le monde eût jamais vue, et il possédait en plus la rapi- dité, la ruse, la cruauté de l’armée d’Alexandre, figurée par le léopard. Ainsi, cette quatrième bête était différente de n’importe quelle autre existant sur la terre. Elle était plus grande, plus forte et plus terrible qu’aucune d’elles. C’est pourquoi, dans Apocalypse 13, Jean ne voit pas

10 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? quatre bêtes, mais une seule. Non pas un léopard, mais sem- blable à un léopard—possédant toute sa ruse, sa cruauté et sa vitesse. Mais, en même temps, cette bête possédait les caracté- ristiques dominantes des deux autres bêtes plus puissantes—les pattes d’un ours, et la gueule d’un lion. La quatrième bête de Daniel, l’Empire Romain, avait englouti, et contenait par consé- quent, les trois bêtes venues avant elle. Ainsi, elle comprenait les sept têtes. Et la bête que Jean a vue a aussi sept têtes. C’était la quatrième bête de Daniel, elle seule, qui avait dix cornes, et la bête de Jean a dix cornes. Dès lors, si nous nous laissons guider uniquement par la description biblique de cette « bête », et si nous laissons la Bible interpréter elle-même les symboles utilisés pour la décrire, nous arrivons à la conclusion inévitable que la bête d’Apocalypse 13 est l’Empire Romain, de 31 avant J.-C. à 476 de notre ère ! Certes, il existe un grand nombre de théories échafaudées par l’imagi- nation des hommes, enseignées et publiées abondamment, qui interprètent cette bête d’autre manière—tantôt comme étant une église, tantôt comme un personnage individuel, un mystérieux surhomme encore à venir. Cependant, quelles qu’elles soient, ces théories ne résisteront pas à l’épreuve lorsqu’elles sont confron- tées avec l’interprétation que la Bible donne de tous les symboles décrivant cette bête. La statue vue en rêve par Nebucadnetsar, symbolise par ses deux jambes, la division en deux de l’Empire Romain survenue après l’an 330 de notre ère : l’Ouest, ayant Rome pour sa capitale, et l’Est, avec sa capitale à Constantinople. Jean dépeint aussi cette bête, non comme une église ou un individu, mais comme un gouvernement puissant, disposant d’une grande armée. Car toute la terre adorait la bête, en disant :  « Qui peut combattre contre elle ? » (Apocalypse 13 : 4). LE SYMBOLISME DES CORNES Examinons maintenant le symbolisme des cornes de la quatrième bête de Daniel 7, et de la bête d’Apocalypse 13. Les dix cornes symbolisent la même chose—les dix phases de gouvernement issues de l’Empire Romain après sa chute, en 476 de notre ère. « Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 11 ce royaume [le quatrième—l’Empire Romain, de 31 avant J.-C. à 476 après J.-C.] … Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux [non dans les cieux], seront donnés au peuple des saints du Très-Haut … » (Daniel 7 : 24, 27). Les dix cornes sont donc dix royaumes émergeant du qua- trième royaume, l’Empire Romain. Ces rois, également appelés royaumes, continuent d’exister, de 476 de notre ère jusqu’au temps où la Pierre—le Christ et Son royaume—abat la statue en la frappant aux pieds, lorsque le royaume est donné aux saints. En conséquence, étant donné qu’au cours de l’histoire, il n’y a jamais eu dix royaumes contemporains issus de l’Em- pire Romain qui aient continué d’exister, côte à côte, jusqu’à l’ère actuelle—et puisque neuf royaumes ont successivement exercé la domination sur ce territoire, de 476 jusqu’à présent, comme nous l’expliquerons plus loin, nous savons donc que les royaumes représentés par les cornes sont successifs, et non contemporains. LA BLESSURE MORTELLE Revenons maintenant à notre description de la bête d’Apoca- L’APÔTRE JEAN a été saisi d’un grand étonnement quand il a aperçu dans une vision une femme assise sur une bête écarlate ayant sept têtes et dix cornes (Apocalypse 17).

12 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? lypse 13 : « Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fût guérie. Et toute la terre était dans l’ad- miration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; et ils adorèrent la bête, en disant :  Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes ; et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois » (Apocalypse 13 : 3-5). La bête représentée ici est celle qui possède la splendeur et la puissance royales symbolisées par la gueule du lion (Babylone) ; la force pesante symbolisée par les pattes de l’ours (Médo-Perse) ; la rapidité, la ruse et la cruauté symbolisées par le léopard (la Grèce). Puisque l’interprétation de ces symboles se trouve dans Daniel 7, et puisque la quatrième bête avait dix cornes, l’inter- prétation biblique de la bête d’Apocalypse 13 se rapporte à la qua- trième bête de Daniel 7—l’Empire Romain de 31 avant J.-C. à 476 de notre ère. La bête décrite par Jean dans Apocalypse 13 avait sept têtes, mais la seule tête qui existait au moment où Jean a vu cette bête (qui possédait les plus puissantes caractéristiques des autres bêtes symbolisant ses prédécesseurs) était la quatrième bête de Daniel qui possédait la septième tête et les dix cornes. En conséquence, « l’une de ses têtes », spécifiée comme ayant été blessée à mort (Apocalypse 13 : 3), était la septième tête de l’Em- pire Romain—la tête de laquelle sont sorties dix cornes. Les dix cornes, conformément à l’interprétation de Daniel, représentent dix gouvernements successifs issus de l’Empire Romain, et des- tinés à exercer le pouvoir jusqu’à l’établissement du royaume de Dieu sur la Terre, lors du Second avènement du Christ. Or, la blessure mortelle est celle qui a été infligée à l’Empire Romain lorsque, au dernier stade de sa décadence, les barbares l’ont envahi, mettant un terme à son gouvernement en 476 de notre ère. Remarquez que le dragon donne son pouvoir à la bête. Qui donc est le dragon ? Certains disent : « la Rome païenne ». Mais nous laisse- rons-nous toujours guider par l’interprétation même que la Bible donne de ses propres symboles ? Si tel est le cas, alors le « dragon » est un symbole représentant Satan le diable. Voyez Apocalypse 12 : «… le grand dragon, le serpent ancien, appelé

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 13 le diable et Satan … fut précipité sur la terre … le diable est des- cendu vers vous, animé d’une grande colère … Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre » (versets 9, 12-13). « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan » (Apocalypse 20 : 2). Ils adoraient la bête. (Apocalypse 13 : 4). Partant de cette déclaration isolée, certains en concluent que la bête doit être la papauté, car ils ne se rendent pas compte que le peuple adorait aussi l’Empire Romain et ses empereurs ! Observez comment ils adoraient la bête, en disant : « Qui peut combattre contre elle ? » L’Empire Romain était la plus grande puissance guerrière que le monde eût connue. Cette bête tuait avec l’épée (verset 10). L’histoire rapporte, en des récits innombrables, ce culte voué aux empereurs romains, car le paganisme constituait une reli- gion d’État. Ce qui suit est un passage tiré d’un manuel scolaire, ouvrage de Robinson, Medieval and Modern Times [Les temps médiévaux et les temps modernes], page 7 : « Le culte de l’empe- reur : En un mot, le gouvernement romain n’était pas seulement organisé de façon exemplaire … chacun était astreint à s’associer au culte rendu à l’empereur, parce qu’il représentait la majesté et la gloire de l’empire … Tous, en tant que bons citoyens, étaient forcés de prendre part aux sacrifices officiellement offerts au chef de l’État, comme à un dieu ». Mais quand la septième tête de cette grande bête a reçu sa blessure mortelle en 476 de notre ère, était-ce sa fin ? Non, la pro- phétie dit : « Sa blessure mortelle fut guérie … et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois » (verset 3, 5). Les dix cornes représentent les dix royaumes successifs émergeant de ce royaume. Ainsi, à travers les dix cornes issues de sa tête (l’Empire Romain de 31 avant J.-C. à 476 après J.-C.), la bête (car les dix cornes font partie de la bête) continue d’exister jusqu’au Second avènement du Christ. Le texte dit que l’une de ses têtes a été blessée à mort. La bête comprenait les sept têtes et les dix cornes. Jean voit la bête vivant au temps de sa septième tête, l’Empire Romain. Et lorsque cette tête de la bête a sa blessure mortelle, cette blessure mortelle— celle de la bête—a été guérie. Les cornes ont régné une à la fois. L’Empire Romain en Afrique du nord a été envahi par les Vandales qui ont saccagé Rome en 455. Puis Odoacre, du peuple

14 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? des Hérules, a établi son gouvernement à Rome en 476. Mais cette phase ne signifiait pas la guérison de la blessure mortelle, car il ne s’agissait que d’un gouvernement dans Rome. Ce n’était pas un gouvernement romain, mais seulement celui de barbares étrangers. Ensuite est venu le royaume des Ostrogoths (493-554), un autre peuple étranger qui a régné sur le territoire. Mais il a été chassé d’Italie et a disparu. Ces trois royaumes, envahissant le territoire romain, consti- tuent la période désignée dans l’histoire comme « l’âge de transi- tion » (voir Ancient History, de Myers, page 571). C’est-à-dire une transition entre la blessure et la guérison. Or, Daniel a vu une « petite corne » sortir d’entre les dix, et trois des premières cornes ont été « arrachées devant cette corne » (Daniel 7 : 8). Il restait alors sept cornes à venir. Au sujet de la petite corne, Daniel 7 dit qu’elle avait une « plus grande apparence que les autres » (Daniel 7 : 20). La papauté a dominé complètement toutes les autres cornes subséquentes. LA BLESSURE MORTELLE EST GUÉRIE C’était le quatrième royaume (symbolisé par la quatrième corne), succédant à la chute de l’empire en 476, qui a réellement guéri la blessure mortelle, et restauré l’empire. En l’an 554 de notre ère, Justinien, l’empereur de l’Orient, à Constantinople, a établi son gouvernement au travers d’un légat impérial à Ravenne, en Italie, et a amené ce qui est connu comme la « Restauration Impériale » de l’empire. Examinez maintenant Apocalypse 13 : 5. Le pouvoir a été donné à cette « bête », une fois guérie, de « continuer d’agir pendant quarante deux mois ». Dans les prophéties rela- tives à la durée du châtiment d’Israël, chaque jour représente une année de l’accomplissement effectif (voir Ézéchiel 4 : 4-6 ; Nombres 14 : 34). En conséquence, la bête guérie continua de régner pendant 1 260 ans. Après la guérison, en 554, sont venus le royaume des Francs (français), le Saint Empire Romain (allemand, ensuite les Hapsbourgs autrichien), et le royaume de Napoléon (français). Mais, à la défaite de Napoléon en 1814, la bête guérie a cessé d’exister. « Ainsi a pris fin », comme il est dit dans Modern

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 15 History de West, page 377, « un gouvernement qui datait de César Auguste » (depuis 31 avant J.-C.). Il s’est effondré dans l’abîme ! Or de 554 à 1814, la durée d’existence de la « bête guérie », a été exactement de 1 260 ans ! En ce temps-là, huit des cornes ayant apparu et disparu, la bête elle-même s’est trouvée dans une condition de non-exis- tence, symbolisée comme « l’abîme » dans Apocalypse  17 : 8. Toutefois, en l’an 1870, Garibaldi est parvenu à grouper les nom- breuses parties éparses du territoire de la péninsule d’Italie en une nation, et le royaume ainsi constitué a été le commence- ment de la neuvième corne, qui culmina avec le règne fasciste de Mussolini et son alliance avec Adolf Hitler. L E S « T ÊT E S » QU E L A F E M M E GU I DA Plus tard, nous traiterons plus précisément du 17ème chapitre de l’Apocalypse concernant ce sujet. Cependant, notons en pas- sant que la « femme » mentionnée dans ce chapitre, n’est jamais montée sur aucune partie de cette bête d’Apocalypse 13, excepté sur ses sept dernières cornes ! Elle est la « petite corne » de Daniel 7, qui « avait une plus grande apparence que les autres », et qui a fait que les trois premières ont été arrachées. Et puisque, au 17ème chapitre, la femme guida les sept têtes de la bête qui y sont dépeintes, et puisqu’elle guida aucune des têtes mais seulement les sept dernières cornes de la bête du 13ème chapitre, il s’ensuit que les sept cornes la « bête guérie » du 13ème chapitre forment les sept têtes de la bête du 17ème chapitre ! Remarquez-le bien, au moment où Jean a vu la bête, cinq sont tombées, une existe, et une doit encore venir (Apocalypse 17 : 10). Les cinq qui sont tombées sont celles à qui, au cours de l’inter- valle des 1 260 ans, le pouvoir a été donné par l’autorité reli- gieuse, afin que la bête guérie continue d’être. Celle qui « existe » représente le royaume, depuis Garibaldi jusqu’à l’effondrement des régimes fascistes de la IIème Guerre mondiale. Ce n’était point le vieil Empire Romain ; donc, pendant la phase de cette 9ème corne (Apocalypse 13) ou de la 6ème tête (Apocalypse 17), Jean en parle comme de la bête qui était, et qui n’est plus, et qui doit remonter hors de l’abime. Au 17ème chapitre, la septième tête avec ses 10 cornes seront,

16 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? comme le chapitre l’explique, la renaissance de la bête, l’Em- pire Romain, « hors de l’abîme », sous la forme « d’États-Unis d’Europe », ou d’une fédération de 10 nations européennes cen- trées dans les limites de l’ancien Empire Romain (Apocalypse 17 : 12-18). Cette fédération se forme déjà aujourd’hui ! La bête entière d’Apocalypse 17—les renaissances de l’Em- pire Romain—est du nombre « des sept » têtes d’Apocalypse 13 et de Daniel 7 parce qu’elle inclut les sept dernières cornes. Cependant, cet Empire Romain ressuscité représente « le hui- tième » système, qui est différent des sept qui l’ont précédé (Apocalypse 17 : 11). L E NOM BR E DE L A « BÊT E »— 6 6 6 —À QU I S ’A PPL IQU E-T-I L ? Où trouverons-nous ce mystérieux nombre 666 ? Le pape, comme certains l’affirment, le porte-t-il sur sa couronne, comme signe d’identité de la bête d’Apocalypse 13 ? Ou faut-il que nous le cherchions ailleurs ? Voici tout ce que les Écritures disent au sujet de ce nombre :  «… et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 : 17-18). « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu » (Apocalypse 15 : 2). NOTEZ CES POINTS De ces passages bibliques, nous obtenons les indications précises suivantes :  1. La bête a un nombre et il nous est possible de l’identifier par ce nombre, si nous avons la sagesse. 2. Ce nombre est 666. 3. Il nous est dit de compter ce nombre—c’est-à-dire de le cal- culer. Le même terme grec apparaît aussi dans Luc 14 : 28, où il

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 17 est question de calculer la dépense. 4. Ce nombre de 666 est le nombre de la bête. La seule inter- prétation biblique de ce symbole de la « bête », est un royaume ou le roi qui y règne, représentant de ce fait, le royaume même (Daniel 7 : 17-18, 22-24, 27). Par conséquent, 666 doit être le nombre du royaume, ou du gouvernement, ou de l’empire, ainsi que celui du roi qui le fonde ou le gouverne. 5. L’expression « le nom de la bête ou le nombre de son nom » implique clairement que le nombre 666 est celui du nom du royaume ou de l’empire. 6. L’expression « c’est un nombre d’homme » indique égale- ment que nous devons calculer ce nombre dans le nom du roi ou du gouverneur exerçant la domination sur le royaume identifié comme la « bête ». LA BÊTE N’EST PAS LA FEMME Au 17ème chapitre de l’Apocalypse, en plus de la bête, nous trou- vons une femme—une femme grande et riche mais déchue—qui monte la bête. La Bible décrit le symbole « femme » comme étant une église (voir 2 Corinthiens 11 : 2 ; Apocalypse 19 : 7 ; Éphésiens 5 : 23-27). D’autre part, « bête » symbolise un royaume, ou un empire. Comprenez bien cette distinction : La bête d’Apocalypse 13 n’est pas la femme qui monte la bête—la bête est le gouverne- ment, et la femme est une église. La bête d’Apocalypse 13 est l’Empire Romain ! Cette bête avait une blessure mortelle (Apocalypse 13 : 3). Cela signifie que la bête a cessé d’exister ou de remplir ses fonctions, comme elle le faisait depuis 31 avant J.-C. Pourtant, sa bles- sure mortelle a été plus tard guérie, après quoi (verset 5) elle a continué d’exister pendant une autre période de 1 260 ans ! Ceux qui croient qu’une église est la bête, prétendent que cette blessure mortelle est advenue en 1798. Mais l’église n’a point cessé de fonctionner cette année-là. L’affront de Napoléon au pape en 1798 ne pouvait en aucune manière être qualifié de blessure mortelle. Et ceux qui enseignent cela ne s’attendent pas à voir cette église vivre ainsi durant un autre 1 260 années.

18 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? LE FONDATEUR DE ROME Le fondateur et premier roi de Rome a été Romulus. L’Empire Romain tire de lui son nom, le nom d’un homme, qui a été aussi donné au royaume. Chaque citoyen de ce royaume porte le même nom—un Romain. Lorsque Jean a écrit cette Apocalypse, où il nous est dit de calculer le nombre de la bête, il s’est servi de la langue grecque. Par conséquent, nos recherches concernant ce nom ainsi que le nombre 666, doivent porter sur cette langue reconnue par la Bible, et non pas sur la langue latine. Nous sommes tous familiers avec les chiffres romains, où les nombres se représentent par des lettres. Nous savons que I est l, que V est 5, que X est 10, etc. Mais beaucoup de gens ignorent que la langue grecque, dans laquelle a été écrit le livre de l’Apoca- lypse, utilise également des lettres pour représenter les nombres. En grec, la langue dans laquelle l’Apocalypse a été écrite, ce nom, au second siècle de notre ère, était « Lateinos ». Il signifie « homme latin », ou « le nom de Latium », la cité d’où les Romains ont tiré leur origine et leur langue. Ce mot veut également dire « Romain ». En grec l est 30, a est 1, t est 300, e est 5, i est 10, n est 50, o est 70, s est 200. Faites la somme de ces chiffres. Ils donnent exactement 666 ! Ce n’est vraiment pas une coïncidence que le nom du royaume, le nom de son fondateur et premier roi, ainsi que celui des citoyens du royaume, donnent chacun exactement le nombre 666 ! Donc, certainement, la bête se trouve ici identifiée ! L A « BÊT E À DEU X C OR N E S » Satan a son gouvernement civil sur la Terre. Il lui a donné « sa puissance, et son trône, et une grande autorité ». Satan a aussi une religion organisée, un instrument dont il se sert pour séduire le monde. Dans 2 Corinthiens 11 : 14, nous lisons que Satan se déguise en « ange de lumière ». Selon Apocalypse 12 : 9 et 20 : 3, il a séduit toute la terre. Comment cela ? Paul nous le dit dans 2 Corinthiens 11 : 13-15. Satan a ses ministres qui prétendent être des ministres de justice, mais qui

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 19 sont en réalité, de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ ! Ainsi ils prétendent être des ministres chrétiens. Ils font partie du grand nombre, et non de la mino- rité, car toutes les prophéties disent que c’est le grand nombre— et non pas la minorité—qui a été séduit. L’œuvre principale de Satan pendant six mille ans a été de séduire le monde. Maintenant, lisez le 13ème chapitre de l’Apocalypse en com- mençant au verset 11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. » Qui est—ou qu’est-ce que—cette « bête » ? Certains disent qu’elle représente les États-Unis associés à la papauté. D’autres croient que c’est une fédération d’églises protestantes. La plupart des organisations ecclésiastiques négligent complètement ce sujet d’importance vitale, ou disent, franchement : « Nous n’en savons rien ! » Pourquoi donc cette ignorance, alors que la réponse est tellement évidente ? Oui, pourquoi ? L’I N TER PR ÉTATION BIBLIQU E Souvenez-vous, pour commencer, que la Bible interprète ses propres symboles ! Quand les hommes forment leurs propres interprétations de symboles bibliques, leurs conclusions sont toujours fausses ! Remarquez, après que Jean avait vu une bête, dont nous avons prouvé qu’elle était l’Empire Romain, il voit maintenant une autre bête—différente—qui s’élève. Nous avons vu que « bête » est un terme symbolique pour un royaume ou un gou- vernement civil, et que ce terme peut représenter soit le royaume, soit son chef, selon le cas (Daniel 7 : 17, 23). En conséquence, la prophétie relative à cette autre bête avec les deux cornes fait référence à un autre royaume ou gouver- nement. Dans ces prophéties, Dieu nous dépeint les gouverne- ments païens terrestres sous forme d’animaux sauvages dont les caractéristiques les décrivent. Cette bête à deux cornes est sem- blable à un agneau. Mais elle parle comme un dragon—sa véri- table caractéristique—« car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Matthieu 12 : 34).

20 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? Que symbolise le mot « agneau », dans la Bible ? La réponse est : le Christ (Jean 1 : 29 ; Apocalypse 17 : 14). Quant au « dragon », c’est un des symboles du diable (Apocalypse 12 : 9 ; 20 : 2). Il s’agit donc ici d’un royaume ou gouvernement, apparaissant comme étant celui du Christ, ou le Royaume de Dieu. Le Christ n’a point établi Son gouvernement (Son royaume) lors de Sa première apparition sur la Terre. Après Sa résurrec- tion, les disciples Lui ont demandé s’Il rétablirait le Royaume en ce temps-là (Actes 1 : 6); mais Il ne l’a pas fait. L’Église n’est pas le Royaume. Du fait que certains croyaient cela, Jésus a donné la parabole de Luc 19 : 11-27, afin de montrer qu’il Lui fallait premiè- rement monter auprès du trône de Son Père dans les cieux, pour recevoir le pouvoir suprême pour devenir Roi des rois, et pour établir le royaume de Dieu sur la Terre. Mais Satan est un séduc- teur, et il a conduit le monde entier à penser que son système d’églises (celui de Satan) est le Royaume de Dieu ! À présent, examinez attentivement le verset 12 d’Apocalypse 13 : « Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence ». La première bête est l’Empire Romain. Voici un autre gouver- nement prétendant être le gouvernement du Christ, le Royaume de Dieu, mais qui néanmoins prend, utilise, exerce et déploie toute la puissance du premier royaume. Quand cela ? « Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants ado- raient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie » (verset 12). Donc, cela se passe après que la blessure mortelle (de 476 de notre ère) eut été guérie. Elle a été guérie lorsque Justinien eut accompli la restauration de l’Empire d’Occident en 554 de notre ère. En conséquence, ce gouvernement religieux a exercé le pouvoir après l’an 554, quand l’Empire romain a été restauré. Nous trouvons ici un gouvernement—un gouvernement reli- gieux—se faisant passer pour le gouvernement du Christ, pré- tendant être le Royaume de Dieu, et régissant en fait l’Empire Romain civil après 554 de notre ère. On enseignait alors que le Second avènement du Christ était réalisé en la personne des dirigeants de l’église. Le Millénium avait commencé. Pendant la période entière de 1 260 ans, les empereurs ont accepté le pouvoir suprême de la religion. L’église était organisée

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 21 en gouvernement—un gouvernement double (symbolisé par les deux cornes ou royaumes, car les « cornes » symbolisent aussi des royaumes—voir Daniel 7 : 24). Cela concrétisait le gouver- nement de l’Église, et c’était également un État, un gouverne- ment civil, occupant toujours un territoire défini sur lequel elle régnait seule comme sur un État souverain indépendant—en plus d’exercer le pouvoir sur le vaste royaume civil dénommé le Saint Empire Romain. Aujourd’hui encore, elle est un État séparé, indépendant, et souverain. Remarquez-le, cette seconde bête était destinée à déployer son pouvoir sur toute la Terre, car elle agirait en sorte que toute la Terre, et ceux qui y habitent, adorent la première bête « dont la blessure mortelle fut guérie »—après 554. Dans la plupart des encyclopédies, sous le titre « Millénium », vous trouverez l’histoire de cet événement—comment le « Saint Empire Romain » a été appelé le « Royaume de Dieu sur Terre ». Ils prétendaient que le Millénium était arrivé ! Notez Apocalypse 13 : 14 : « Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête … ». Le verset 13 dit : « Elle opérait de grands prodiges ». Considérez donc les trois points suivants :  1. Cette bête accomplit des prodiges. 2. Elle les accomplit « en présence » du Saint Empire Romain ou la première bête. 3. Par leur moyen, elle séduit toutes les nations. TOUTES LES NATIONS SONT SÉDUITES À quels autres endroits, dans les prophéties bibliques, trouvons- nous exactement les mêmes faits ? En premier lieu, notez Apocalypse 17. Ici est dépeinte une femme. Dans 2 Corinthiens 11 : 2, Éphésiens 5 : 22-27 et ailleurs, nous apprenons que « femme » est un symbole d’église. Cette femme est une femme déchue—une église apostate—régnant sur des nations et sur des peuples nombreux (Apocalypse 17 : 1, 15). Au verset 3, cette grande fausse église est dépeinte assise sur une bête, « ayant sept têtes et dix cornes ». Or, une femme montée sur un cheval, le guide et le contrôle. Le cheval lui obéit. Suite page 24

PROPHÉTIES SUR LA PRÉDOMINANCE DES ROYAUMES PAÏENS Daniel 2 Daniel 7 LEDBanÉiLelIE8 R Apocalypse 13 Apocalypse 17 EXPLICATION LES ÉVÉNEMENTS LES QUATRE BÊTES ET LE BOUC LA BÊTE ET LA STATUE ACCOMPLIS LA STATUE (État) (Église) (État) (Église) BABYLONE DES ET LA BÊTE SYMBOLES DANS L’HISTOIRE Tête d’OR 1ère BÊTE 1ère TÊTE de L’EMPIRE CHALDÉEN versets 32, 38 comme un LION la BABYLONE (Babylone) prophétique verset 4 2ème TÊTE 625-539 av. J.-C. L’EMPIRE PERSE Poitrine et bras 2ème BÊTE BÉLIER avec de la d’ARGENT (OURS) 2 cornes BABYLONE (Médo-perse) versets 32, 39 verset 5 prophétique 538-330 av J-C. versets 3, 4, 20 3ème, 4ème, GRÈCE, sous Alexandre le Ventre et 3ème BÊTE BOUC avec une 5ème, 6ème Grand, et ses quatre cuisses (LÉOPARD) grande corne TÊTES de la divisions, commencées en d’AIRAIN BABYLONE versets 32, 39 4 têtes et 4 autres prophétique 333 av. J.-C. verset 6 versets 5-8, Jambes de 4ème BÊTE 21, 22 7ème TÊTE L’ EMPIRE ROMAIN FER forte comme le La BÊTE de la divisé en deux parties Occident et Orient de versets 33, FER, avec avec 7 TÊTES BABYLONE 31 av J-C à 476 apr. J.-C. 40-43 10 CORNES et 10 CORNES prophétique, versets 7, 23, 24 versets 1, 2 avec 10 cornes La BLESSURE Chute de l’EMPIRE ROMAIN MORTELLE 476 apr. J -C. verset 3 1ère CORNE Ces trois Les VANDALES (arrachée) 1ère CORNE cormes 429-533 apr. J -C. 2ème CORNE détruites à (arrachée) 2ème CORNE l’instigation du Les HÉRULES, 3ème CORNE pape, Gouvernement d’Odoacre, (arrachée) 3ème CORNE remplissent l’«âge de 476-493 apr. J -C. transition» Les OSTROGOTHS (Myers) 493-554 apr. J.-C.

PETITE CORNE «AGNEAU- FEMME Régissait la FAUX CHRISTIANISME d’entre les 10 DRAGON» à 2 ÉCARLATE bête, appelée et gouvernement d’Église, qui montait la BABYLONE la ou «image» du gouvernement versets 8, CORNES et BÊTE v. 1, 2 20-22, 24-27 «IMAGE» GRANDE de l’Empire romain versets 11-18 4ème CORNE 1ère des 7 Puisque la «RESTAURATION cornes restantes «grande IMPÉRIALE» de l’Empire 5ème –LA BLESSURE 554-1814 = 1,260 ans de 1ère TÊTE prostituée» n’a par Justinien, en 554 apr. CORNE règne continue de la bête de la BÊTE monté aucune 6ème MORTELLE des 7 têtes des J –C. II a reconnu la CORNE GUÉRIE (guérie) suprématie du 7ème montée par la quatre CORNE (continue 1260 femme écarlate premières christianisme de ce monde. 8ème ans) verset 5. CORNE bêtes mais a 2ème des bien conduit les 7 CORNES 2ème TÊTE 7 dernières Le ROYAUME des FRANCS restantes montée par cornes de la a commencé en 774 ap. la femme quatrième 3ème des J.-C. Charlemagne couronné 7 CORNES Bête de Daniel, en 800 ap. J.-C. restantes 4ème des 3ème TÊTE il s’ensuit que SAINT EMPIRE ROMAIN 7 CORNES montée par les 7 dernières (tête allemande) Otto le restantes la femme Grand couronné en 962. 5ème des cornes 7 CORNES de Daniel 7 et restantes d’Apocalypse 4ème TÊTE 13 sont les Dynastie des HABSBOURG montée par 7 TÊTES (tête autrichienne) la femme d’Apocalypse Charles V couronné en 1520 5ème TÊTE 17 (les 5 EMPIRE de NAPOLÉON montée par tombées à la (tête française) couronné, la femme chute de en 1805 Napoléon) En 1814, exactement 1 260 années après la guérison de la «blessure mortelle», le «SAINT EMPIRE ROMAIN» a été dissous. «Ainsi prend fin le gouvernement qui datait de César Auguste» (West, page 377) 9ème 6ème des 7 6ème TÊTE (L’un EXISTE) ITALIE sous Garibaldi (en CORNE CORNES montée par la Apocalypse 1870), puis sous régime 10ème restantes femme 17:10 FASCISTE (1945) CORNE 7ème et Les dix dernière La bête monte 7ème TÊTE et (Un autre Renaissance de L’EMPIRE ORTEILS CORNE hors de l’abîme dix CORNES encore à venir) ROMAIN 10 dirigeants sous la direction d’un seul chef.

24 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? Au verset 18, nous apprenons qu’elle est « la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre ». Notez le verset 2; les habitants de la Terre ont été séduits par ce Christianisme de contrefaçon. Et dans Apocalypse 18 : 3, elle est décrite comme séduisant toutes les nations. À HARMAGUÉDON Ce souverain religieux séducteur déploiera sans relâche son acti- vité, jusqu’à la bataille d’Harmaguédon et au Second avènement du Christ ! Dans Apocalypse 16 : 13-16, se trouvent décrits trois esprits impurs. Ils sortent du dragon, qui est le diable ; de la bête, qui est le souverain civil romain ; et de la bouche du faux prophète qui lui est associé. « Car », poursuit le verset 14, « ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la Terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant. » Et, finalement, ils se trouvent rassemblés à Harmaguédon ! (verset 16). Notez cela ! À un moment encore à venir, le souverain romain, tout comme l’Empire Romain, sera de nouveau restauré, ainsi qu’un grand chef religieux—et tout cela sous la puissance et l’influence du diable ! Il y aura des prodiges et des miracles ! Toutes les prophéties les concernant montrent que ces puissances accomplissent les mêmes choses ! Considérez à présent le dernier combat du « grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Cela se trouve dans Apocalypse 19 : 19-20. La bête y est décrite—« et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image ». Notez bien ceci ! Faites-en la comparaison avec la bête à deux cornes d’Apocalypse 13 : 11-17. 1. Tous deux accomplissent des prodiges. 2. Tous deux les accomplissent devant, ou à la vue de, la bête. 3. Par ce moyen, le faux prophète et la bête à deux cornes séduisent, tous deux, ceux qui portent sur eux la marque de la bête ; ils font en sorte que les gens acceptent de recevoir cette marque (Apocalypse. 13 : 16). Assurément donc, cette bête à deux cornes, le faux pro- phète et la femme qui monte la bête représentent tous un christianisme de contrefaçon.

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 25 La bête à deux cornes a-t-elle séduit tous ceux qui ont pris la marque de la bête ? Oui, en vérité ! Continuez la lecture d’Apoca- lypse 13 : « Et elle séduisait les habitants de la terre … » Comment ? En «… disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre [tenir commerce, gagner sa vie, occuper un emploi], sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (versets 14-17). Ainsi, remarquez-le : Cette bête à deux cornes est non seu- lement la cause qui fait que les gens reçoivent la marque de la bête (comparez avec Apocalypse 19 : 20), mais encore elle per- pètre la fabrication d’une image qui cause le martyre des saints. Tous ceux qui n’adorèrent pas cette image furent tués. Cette fausse église ne les tue pas—elle est la cause de leur mise à mort. L’histoire montre que le gouvernement civil de l’Empire Romain a martyrisé des millions de personnes qui avaient été déclarées « anathèmes du Christ » ou « hérétiques ». Comparez avec la femme qui monte la bête d’Apocalypse 17 :  « Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus » (verset 6). Certainement, il s’agit d’un seul et même personnage ! L’I M AGE DE L A BÊTE Or, cette organisation ecclésiastique, qui est un gouvernement à caractère double, séduit le peuple en le persuadant de faire une image à la bête. Notez-le (Apocalypse 13 : 14)—c’est de cette façon qu’elle séduit les gens. Qu’est-ce qu’une image ? Les dictionnaires la définissent comme une « ressemblance », ou une « copie, une représentation, un modèle, une imitation, un double ». Voici donc une église disant :  « Faisons un modèle, ou un double, du gouvernement romain civil »—car c’est cela qu’est la bête. Jésus-Christ a proclamé le royaume, ou gouvernement, de Dieu—gouvernement divin par la volonté de Dieu et par la loi de

26 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? Dieu—et non pas un gouvernement humain paganisé, existant par la volonté de l’homme et par des lois édictées par l’homme. L’Église de Dieu inclut tous les saints engendrés par l’Esprit, qui possèdent, et sont conduits par, le Saint-Esprit. Le Christ est le seul Chef de cette Église, et Son royaume n’est pas de ce monde ! Mais alors, quelle est l’origine du gouvernement ecclésias- tique humain ? « Le premier pape, au vrai sens du terme, a été Léon I (440-461 après J.-C.) », dit la Cyclopedia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature, Volume 7, page 629. Aux yeux de ce pape, la forme de gouvernement de l’Empire Romain était la chose la plus admirable au monde. Il en a appliqué les principes à l’église, et l’a organisée en un gouvernement, donnant ainsi naissance à la papauté. Ce gouvernement ecclésiastique, ou cette organisation, est l’image de la bête ! Citons encore Ancient History, de Myers : « Pendant le règne de Léon I, l’église a mis sur pied, à l’intérieur de l’Em- pire Romain, un état [gouvernement] ecclésiastique qui, par sa constitution et son système administratif, empruntait sa forme au modèle impérial ». Ce gouvernement d’église, par conséquent, d’après cette autorité en matière d’histoire, constitue effective- ment un modèle, une imitation, une image de la bête, qui est le gouvernement de l’Empire Romain. L’encyclopédie Britannica le qualifie d’empire ecclésiastique mondial ! Cette image—un gouvernement d’église conçu et administré par l’homme—contraignait les gens à adorer l’église ! Et puisque l’église était organisée en gouvernement universel, c’était là un culte de l’image—un faux culte—de l’idolâtrie ! Mais cette église est devenue une église-mère, et d’elle sont sorties des églises-filles « qui ont protesté », ce qui leur a valu le nom d’églises « Protestantes ». Et toutes ces églises possèdent une forme mondaine et politique de gouvernement. « Sur son front était écrit un nom, un Mystère : Babylone la Grande, la Mère des Impudiques » (Apocalypse 17 : 5). Ses filles sont appe- lées « impudiques » [prostituées]. Ensemble, elles portent le nom de « Babylone ». Elles sont païennes, enseignant des doctrines et des coutumes païennes, parées du nom de « Christianisme » ! Et toutes les nations sont séduites !

Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? 27 Oui, tout ce système ecclésiastique organisé par des humains, et non pas le gouvernement par un organisme spirituel, pré- senté dans la Bible, est l’image de la bête. C’est une contrefaçon païenne et politique du gouvernement de Dieu. « Sortez du milieu d’elle », dit Dieu ! (Apocalypse 18 : 4). Que Dieu nous aide à prêter l’oreille !



La MARQUE de la BÊTE … Elle est ici, MAINTENANT! Il vous importe de savoir si vous portez cette marque! Sans elle, aucun homme ne pourra ni acheter, ni vendre! Sans elle, vous serez possiblement torturé même jusqu’à la mort! Mais avec elle, vous subirez les sept derniers fléaux de Dieu!

30 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? Partie 2 Certains disaient que cette « marque » mystique était un signe gravé sur l’ancienne pièce de dix cents de la monnaie américaine. Au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, beaucoup disaient que c’était le svastika de Hitler. Pendant la dépression économique du New Deal [en Amérique], de nombreuses personnes l’identifiaient avec le nra [Administration du redressement national] de Roosevelt ! Aucun sujet n’a intrigué et dérouté autant de gens de notre génération. Des milliers de sermons ont été donnés—par des ministres et des évangélistes qui eux-mêmes ignorent ce que c’est ! Elle a excité la curiosité de millions de personnes. Les prédications couramment développées sur ce thème se réfèrent à seulement un texte des Écritures ! LE SEUL TEXTE LU D’HABITUDE Voici l’unique passage que l’on cite en général : « Et elle [la seconde ‘bête’] fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17). Partant de ce seul passage, l’orateur habituellement donne alors libre cours à son imagination. L’idée générale qui semble prédominer est celle-ci : Nous ne pourrons ni acheter ni vendre à moins de porter cette mystérieuse marque, et puisque nous voulons tous être en mesure d’acheter et de vendre, nous devrions en conséquence faire tout notre possible pour recevoir cette marque !

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 31 Mais voici un passage complémentaire qu’on néglige de vous montrer : « Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admi- rable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu … Et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent, du temple … Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et doulou- reux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image ». (Apocalypse 15 :1, 6 et 16 :1-2). Si vous avez bien la « marque de la bête », vous subirez les sept dernières plaies ; et elles seront terribles, au-delà de toute description ! COMMENT DÉCOUVRIR C E QU ’ E ST C ET T E M A RQU E ? Il existe beaucoup d’autres références à ce sujet dans la Bible. Au lieu de regarder seulement un passage, puis se détourner de la propre révélation de Dieu sur ce mystère, et d’utiliser l’ima- gination et la fantaisie humaine pour évoquer les nombreuses conclusions ridicules imposées à un public trompé par des per- sonnes dépourvues de compréhension, voyons ce que Dieu dit sur ce que cette marque est réellement ! Ne vous y trompez pas, Dieu nous dit distinctement ce qu’elle est ! Elle nous est clairement révélée et expliquée dans la Bible ! Toutefois, pour découvrir la réponse de Dieu, il est indispensable que nous ayons sous les yeux toutes les écritures se rapportant à ce sujet ! Premièrement, dans le texte universellement cité (Apocalypse 13 :16-17), remarquez ceci : la « marque » est quelque chose qui sera très populaire—une chose que la majorité des gens acceptera et qu’ils rechercheront—et que la coutume approuvera comme étant juste. Tout le monde veut être en mesure « d’acheter ou de vendre ». Dans ce passage biblique, l’expression « acheter ou vendre » signifie de manière plus littérale être en mesure d’acheter—non pas que les magasins ou les marchands chez qui l’on voudrait se procurer les choses nécessaires à l’existence déclineraient

32 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? d’accepter l’argent, mais que celui qui refuserait de porter la « marque » ne pourrait alors rien acheter, se retrouverait dans l’im- possibilité de gagner sa vie, de s’assurer un salaire comme prix de son travail, ou d’exercer lui-même une activité commerciale. Alors, la « marque de la bête » touche directement la capacité de faire du commerce, ou d’occuper un emploi et gagner sa vie. Mais examinons tous les faits que Dieu dévoile à ce propos— toutes les Écritures qui s’y rapportent. QU ’ E ST- C E QU E L A BÊT E ? En premier lieu, donc, la « bête » elle-même. La « marque » est la marque de la « bête ». Sa description se trouve dans les premiers versets de ce chapitre : « Et je me tins sur le sable de la mer » rap- porte Jean, parlant de sa vision prophétique, « Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité » (Apocalypse 13 :1-2). L’identité de cette « bête » étrange est révélée dans la Partie 1 de cette brochure. Daniel 7 révèle que ces « bêtes » ou animaux sauvages symbo- lisent des gouvernements civils, ou empires mondiaux. La pre- mière « bête » de Daniel est semblable à un lion, et elle représente l’Empire chaldéen de Nebucadnetsar, appelé Babylone. La deu- xième, semblable à un ours, figure l’Empire Perse : la troisième, avec quatre têtes, et semblable à un léopard, représente l’Empire Gréco-Macédonien d’Alexandre, divisé en quatre régions après sa mort ; et la quatrième bête, ne ressemblant à aucun animal sauvage existant, est l’Empire Romain qui a englouti et absorbé tous les autres, et a incorporé les plus fortes caractéristiques physiques et militaires de tous ses prédécesseurs. Cette « bête » d’Apocalypse 13 avait la gueule, la partie la plus forte du lion ; les pattes, la partie la plus forte de l’ours ; et le corps du léopard. Elle concentrait, dans l’empire unique qu’elle représente, la force de toutes les « bêtes » de Daniel. Elle est l’Empire Romain.

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 33 Remarquez que le « dragon » donna à cet empire son trône et sa puissance, et une grande autorité. Les passages 12 :9 et 20 :2 de l’Apocalypse nous disent, tous deux, en langage clair que ce « dragon » est Satan le diable. Il s’agit donc ici de l’instrument politique à travers lequel Satan gouverne et séduit le monde. L A M A RQU E DE QU I ? Notez bien ceci ! La « marque » est la marque de la bête—et la « bête », c’est l’Empire Romain. Dans Apocalypse 17, une phase plus tardive de cette même bête sauvage est représentée, et il y a une « femme »—une grande église—assise dessus et qui la guide, la gouverne. Mais la marque est la marque de l’Empire Romain—non pas celle de l’Église Catholique romaine ! C’est le fait principal à noter. Souvenez-vous-en ! Maintenant, au verset 11 (Apocalypse 13), une autre « bête » est représentée. Cette bête a deux cornes comme un agneau, mais parle comme un dragon. Cette seconde bête d’Apocalypse 13 est également dépeinte dans Apocalypse 17 comme une prostituée qui chevauche la bête. Cette femme déchue, ou église, est différente de toutes les autres églises par un aspect. Elle est organisée comme un gou- vernement civil, aussi bien que comme une organisation ecclé- siastique. Les nations du monde lui envoient des ambassadeurs comme aux capitales des autres nations. Cette église, tout comme une femme qui chevauche un animal le guide et le dirige—comme, par exemple, une femme montant un cheval—a pris en main, exercé et manœuvré toute la puissance de la première bête : l’Empire Romain. À partir de l’an 554 de notre ère, l’église a effectivement fait cela pendant 1,260 ans, comme cela avait été prophétisé ! Remarquez, de plus, Apocalypse 13 :15-16 : « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous … reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front ». Or, c’est ici une église séduite—tout à la fois séduite et utilisée par le diable, et séduisant aussi le monde. Notez-le, cette église n’a pas mis elle-même à mort ces martyrs—elle a seulement été

34 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? la cause qui a provoqué leur mise à mort. Et c’est elle encore qui fait que tous ceux se trouvant sous sa domination reçoivent la redoutable marque de la bête. L’EMPR EI N TE DE ROME Observez avec attention ce que nous dit le texte précité : 1. « Il »—le dirigeant qui a formé le gouvernement civil humain, dans l’église, modelé sur celui de l’Empire Romain. 2. « Fait » que tous reçoivent cette marque. C’est l’église, non le gouvernement civil, qui contraint les gens à recevoir cette empreinte. 3. C’est cette même puissance qui a causé le martyre des saints. 4. Elle met sur les gens l’empreinte de la marque de la « bête »—autrement dit, la marque de l’Empire Romain, et non pas la marque de l’Église. 5. Cette marque est appliquée à la main droite et au front. Ainsi, la marque est celle de l’Empire Romain, que cette église a fait, ou fera, recevoir au monde occidental. DEUX MARTYRES Remarquez ensuite quand ces saints ont été tués. Cela nous montrera quand la marque de la bête entrera en vigueur. « Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Maître saint et véri- table, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? » (Apocalypse 6 :9-10). Nous voyons représentés ici les martyrs du Moyen-Âge déjà morts, au moment de cette vision—qui figure approxima- tivement le présent actuel. Ils savent qu’il est écrit « À moi la vengeance … dit l’Éternel » (Romains 12 :19). Ils savent que les jugements de Dieu contre cette fausse église qui séduit et per- sécute, comme l’Apocalypse la décrit au chapitre 18, consis- teront dans les sept dernières plaies, répandues « en présence de l’Agneau », lors du Second avènement du Christ. Lisez cela dans Apocalypse 18. L’image nous est donnée de ces saints qui

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 35 sont morts en s’écriant « combien de temps encore » avant le Second avènement du Christ et les sept dernières plaies qui ven- geront leur martyre. L’histoire nous informe que, au Moyen-Âge, plus de 50 millions de ces saints ont été livrés à la mort à cause de leur foi dans la Bible et de leur obéissance à Dieu plutôt que d’obéir à ce gouvernement d’église établi par les hommes et par le diable. Et voyez, maintenant, ce qui doit de nouveau se passer avant les sept dernières plaies et le retour du Christ ! « Une robe blanche [symbole de droiture et de pureté] fut donnée à chacun d’eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux » (Apocalypse 6 :11). Le Christ ne viendra tirer vengeance de cette grande fausse église qu’après qu’un autre grand martyre aura eu lieu ! Notez-le ! Il y a eu un martyre. Ces saints ont déjà été tués. Leur résurrection se produira lorsque Jésus reviendra sur la Terre—lorsque Ses jugements fondront sur cette fausse Babylone et sur ses églises-filles ! Mais il doit encore se pro- duire une autre persécution universelle et un martyre de saints, juste avant que le Christ ne revienne pour tirer vengeance des forces du mal ! Il s’agit de deux martyres universels ! Ce grand martyre à venir, c’est la Grande Tribulation (Matthieu 24 :9, 21-22). Cette tribulation n’est pas la colère de Dieu—les dernières plaies. C’est la colère de Satan (Apocalypse 12 :12), infligée sur l’ordre de son église apostate par les « États Unis d’Europe » à venir, et dirigée contre le peuple de Dieu ! C’est une persécution—une torture—un martyre des saints de Dieu qui sont devenus tièdes et qui ont perdu la protec- tion de Dieu. À moins que ces jours de la Grande Tribulation ne soient abrégés, personne ne serait sauvé. Mais pour l’amour des saints persécutés de Dieu, ces jours seront abrégés. Dieu interviendra. Le Christ « viendra bientôt ». L A M A RQU E , AVA N T ET M A I N T E NA N T Comparez, maintenant, avec ces Écritures : Dans Apocalypse 17, désignant cette même Église comme la grande prostituée chevauchant la bête, Jean écrit : « Et je vis cette

36 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus » (verset 6). Et aussi : Apocalypse 20 :4 : « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ». Nous voyons à présent pourquoi ces saints ont été, et seront, martyrisés ! C’est parce qu’ils ont refusé de recevoir cette marque de la bête—parce qu’ils ont refusé de se joindre à cette adoration d’une église et d’un empire ! Ils ont obéi à Dieu plutôt qu’aux hommes ! C’est Dieu qui gouvernait leur vie. Ils ont été appelés hors de ce monde—ils n’en faisaient plus partie. Ils étaient les enfants, les héritiers, les futurs citoyens de Son royaume, pas des royaumes des hommes. Cependant—notez bien ceci !—ils étaient, comme Dieu l’ordonne, assujettis au gouvernement de l’homme. Ils ne résistaient pas—ils consentaient à subir la peine. Ils étaient torturés—ils étaient tués ! Mais ils obéissaient au gou- vernement de Dieu plutôt qu’à celui des hommes quand il y avait conflit. Aussi, lorsque le Christ viendra régner sur le monde comme Roi des rois, ils seront alors tous sacrificateurs et rois sous Ses ordres, et gouverneront le monde ! Voyez-vous ce que cela révèle clairement ? Ces martyrs, il y a plus de mille ans, ont été mis à mort parce qu’ils ne voulaient pas adorer l’église, ni adhérer à son idolâtrie, à ses croyances et coutumes païennes, ni rendre hommage au prétendu Saint Empire Romain—et parce qu’ils refusaient de recevoir la marque de la bête ! Cela signifie que la marque de la bête est une chose qui était imposée aux gens, sous peine d’être tués, il y a plus de mille ans ! La marque de la bête existait déjà, exerçant toute sa force et sa rigueur, il y a plus de mille ans ! Cependant, puisque ce sont ceux portant la marque de la bête qui souffriront les sept dernières plaies au retour du Christ, cette terrible marque va une fois encore être imposée de force ! Et ceux qui la refusent sont ceux qui seront martyrisés dans la Grande Tribulation à venir !

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 37 À présent, cette question troublante commence vraiment à s’éclairer pour nous ! AV E RT IS SE M E N T DU T ROISI È M E A NGE Bientôt viendra le temps où une dense obscurité spirituelle cou- vrira toute la terre—un moment où il ne sera permis à aucun humain de prêcher le véritable Évangile du Christ. Il faut que nous travaillions pendant qu’il fait jour—la nuit arrive rapide- ment, pendant laquelle personne ne pourra plus travailler pour Dieu ! Ce moment venu, Dieu enverra des anges porteurs de Son dernier avertissement à ces nations apostates sous l’influence de cette grande église qui les trompe, comme un ultime témoi- gnage contre eux. Trois de ces messages apportés par des anges sont prédits dans Apocalypse 14. Remarquez le dernier avertis- sement du troisième ange : « Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu »—les sept der- nières plaies, à pleine force, sans miséricorde ! (Apocalypse 14 :9-10). Cela montre que, bien que tous, excepté les martyrs, aient reçu l’empreinte de la marque, il y a plus d’un millier d’an- nées, elle est encore, aujourd’hui, le signe du christianisme tra- ditionnel, et qu’une fois encore elle sera imposée. Une fois encore, ceux qui la refuseront seront martyrisés. Mais ceux qui la recevront subiront la fureur de Dieu, sans pitié ! Vous devrez bientôt choisir à qui vous obéirez : à cet Empire Romain à venir—ressuscité par les États Unis d’Europe, et dominé par le christianisme traditionnel—ou à Dieu ! UNE MARQUE D’OBÉISSANCE Nous commençons maintenant à voir que la marque de la bête implique un point d’obéissance—à savoir si nous obéirons à Dieu, ou bien si nous rejetterons le commandement de Dieu pour obéir aux ordres de l’homme. La question soulevée est donc en relation avec le commandement de Dieu !

38 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? Remarquez-le, il y a deux classes de personnes : l’une qui porte la marque, l’autre qui la rejette et endure le martyre. Notez à présent la description de ceux qui refusent cette marque mauvaise : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12). Nous y sommes ! Aux versets 9-11 de ce chapitre, le troisième ange avertit que ceux qui ont la marque de la bête seront punis par les plaies de Dieu. Au verset suivant, le 12ème, les saints qui n’ont pas la marque sont ceux qui gardent les commande- ments de Dieu. Ceux qui ont la marque, donc, sont ceux qui refusent de garder les commandements de Dieu. La marque de la bête, par conséquent, implique le rejet des commandements de Dieu, ou de l’un d’entre eux, car si nous en violons un, nous sommes coupables vis-à-vis de tous (Jacques 2 :10). Ainsi, une classe de gens accepte la marque de la bête. L’autre classe observe les commandements de Dieu. AVANT DE DÉTERMINER exactement ce qu’est la marque de la bête, il est nécessaire d’identifier la bête elle- même, comme l’apôtre Jean la décrit dans Apocalypse 13:1-7.

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 39 UNE MARQUE DE DÉSOBÉISSANCE Alors, quelle que puisse être la marque de la bête, elle signifie la désobéissance au gouvernement de Dieu—aux commandements de Dieu. Voici une preuve supplémentaire—voici quels sont ceux qui remportent la victoire sur cette marque : Apocalypse 15 :2-3 : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations ! » Ici, une allusion est faite aux enfants d’Israël, délivrés de la servitude d’Égypte sous Moïse. Moïse était un type du Christ. Pharaon était le type et le précurseur de cette bête. Les plaies que Dieu a répandues sur l’Égypte étaient un type des der- nières plaies qui fondront sur Babylone. Les enfants d’Israël se sont tenus sur le rivage de la mer Rouge, et Dieu les a délivrés miraculeusement. Dans le présent texte, les saints de Dieu sont représentés se tenant sur cette mer de verre symbolique. Ils chantent le cantique de Moïse et le cantique de l’Agneau (le Christ). Moïse représente la Loi et les commandements de Dieu ; l’Agneau (le Christ) représente la foi et la délivrance du péché. Souvenez-vous que la bête est l’organisation humaine et civile du diable. Dans Apocalypse 12, nous voyons Satan animé d’une grande colère, « sachant qu’il a peu de temps » (Apocalypse 12 :12). Il com- mence alors une grande persécution, ou tribulation, contre la véritable Église—les véritables saints de Dieu. Ceci se passe juste avant le Second avènement du Christ (verset 10). Observez main- tenant contre qui Satan est irrité : « Et le dragon [Satan] fut irrité contre la femme [l’Église], et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus » (verset 17). De nouveau, nous y voici ! Ceux qui gardent les commande- ments de Dieu, ceux qui se soumettent au gouvernement de Dieu, vivant de toute Parole de Dieu—par la Bible—qui est le

40 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? témoignage écrit de Jésus-Christ—ce sont ceux-là que le diable persécutera et martyrisera par l’intermédiaire de sa fausse église et de son empire ressuscité ! Mais Satan connaît les siens. Ceux qui lui appartiennent, il veut les munir d’une marque, afin qu’ils soient préservés de la persécution et du martyre, de même que Dieu a placé un signe sur Caïn qui avait péché, pour que quiconque le trouve ne le tue (voir Genèse 4 :15). Tous ceux qui ne reçoivent pas le sceau de Satan—la marque de la bête— subiront la colère de Satan dans la Tribulation. Grâce à Dieu, ces jours seront abrégés, à cause des élus ! LA CLASSE DE GENS SUR QU I S’A BAT TRON T LE S PL A IE S Il y a deux classes de gens. Celle qui reçoit la marque de la bête est la classe sur qui les plaies de Dieu s’abattront. Si donc nous parvenons à identifier quels sont ceux que recevront cette fureur de Dieu, et à découvrir pourquoi Dieu les punit de la sorte, nous serons aussi en mesure de préciser en quoi consiste la marque. Dans Éphésiens 5, Paul dit aux chrétiens de fuir la for- nication, la convoitise, l’idolâtrie—la transgression des Dix Commandements. Puis il ajoute : « car c’est à cause de ces choses [transgresser la loi de Dieu] que la colère de Dieu [les dernières plaies] vient sur les fils de la rébellion » (verset 6). Comme c’est évident ! La colère de Dieu—les sept dernières plaies—vient sur ceux qui désobéissent à Dieu, en violant les commandements. Les plaies s’abattent sur ceux qui reçoivent la marque de la bête ! Ceux qui reçoivent les plaies sont les transgresseurs des com- mandements de Dieu, et ils reçoivent aussi la marque ! Il devient de plus en plus clair que la marque de la bête se rapporte à la désobéissance aux commandements. Notez-le encore dans Colossiens 3 :5-6 : « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie [la transgres- sion de quelques-uns des Dix Commandements]. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion »

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 41 Remarquez-le également dans les prophéties de l’Ancien Testament : « Le grand jour de l’Éternel [le temps de la colère de Dieu—les dernières plaies] est proche … Ce jour est un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse … Je [Dieu] mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles [les plaies ! Mais pourquoi ?], parce qu’ils ont péché contre l’Éternel » (Sophonie 1 :14-17). Qu’est-ce que le péché ? « Le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4)—la désobéissance aux commandements. LA VÉRITÉ DEVIENT ÉVIDENTE Maintenant, nous pouvons récapituler ! La vérité apparaît clairement ! 1. La marque signifie clairement le rejet des commande- ments de Dieu, la désobéissance à ces commandements. Et, dans Jacques 2 :10-11, Dieu dit que si nous transgressons un seul des commandements, nous sommes coupables d’avoir transgressé la loi—coupables de tous ! 2. L’Empire Romain est le véritable auteur de cette marque. C’est la marque de la bête, pas [celle de] la femme assise sur la bête. 3. L’Église a fait que le peuple a été séduit en acceptant cette marque. 4. Satan a donné à cet Empire Romain son trône ainsi qu’une grande autorité—c’est l’instrument politique au moyen duquel Satan travaille à séduire le monde. 5. Ceux qui refusent cette marque se voient empêchés « d’acheter ou de vendre »—d’exercer une activité dans le commerce, l’industrie, ou d’occuper un emploi. 6. Beaucoup de ceux qui refusent cette marque ont été, et seront de nouveau, martyrisés à cause de leur refus—parce qu’ils observent les commandements de Dieu ! 7. En conséquence, la conclusion claire et inévitable est que la marque est une chose imposée par l’Église, tirant son ori- gine du paganisme de l’Empire Romain, et dont un diable rusé et trompeur se sert avec une habileté subtile pour induire les gens à transgresser les Dix Commandements de Dieu. Et cette mesure est en relation directe avec le fait d’occuper un poste

42 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? de travail—d’exercer une activité d’affaires—de gagner sa vie. Satan est astucieux—rusé—imposteur. Avec un art consommé, il produit des contrefaçons qui paraissent vraies ! Il est tout à fait dans sa manière de choisir un des commande- ments de Dieu qu’il peut frauduleusement falsifier—celui dans lequel l’homme, réduit à sa seule raison, ne peut percevoir de différence ! Satan a choisi le commandement qui semblerait revêtir la plus minime importance pour l’esprit humain charnel ! Il n’essaierait pas de tromper les hommes sur une question d’idolâtrie, de profanation, ou de vol, de mensonge, de meurtre ou d’adultère—bien qu’il ait conduit des gens à commettre tous ces péchés. Mais quel commandement alors cela pouvait-il être—quel est le commandement qui affecte le travail d’un homme, ou son activité professionnelle ? Il n’y a qu’un commandement possible—celui envisagé par la majorité des gens comme le « moindre » des commandements— le Quatrième Commandement, qui dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier … Le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu ». Aucun esprit humain charnel, sans la révélation spirituelle spéciale de Dieu à travers Sa parole, peut voir où il y a une diffé- rence quant à savoir quel jour l’homme observe. D’où le dimanche tient-il son origine ? Non point de l’Église, mais de la religion païenne de l’Empire Romain ! C’est le jour où les païens de l’antiquité s’assemblaient au lever du soleil, se tournaient vers l’orient (comme ils le font aujourd’hui le matin du Dimanche des Pâques) et adoraient le soleil levant. C’est Constantin, empereur de l’Empire Romain, et non pas un pape, qui a fait du dimanche le prétendu « Jour de repos chré- tien » officiel. Mais cela a été imposé—les gens ont été contraints de l’accepter universellement—par l’église ! POURQUOI LES SAINTS ONT ÉTÉ MARTYRISÉS C’est pour avoir obéi au quatrième Commandement de Dieu— pour avoir observé le Sabbat—que des millions de saints ont été mis à mort. Le concile de Laodicée, en l’an 363 de notre ère, a

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 43 ordonné par décret que : « Les chrétiens ne doivent pas judaïser en se reposant le jour du Sabbat, mais doivent travailler ce jour-là, et, à la place, se reposer le dimanche. Quiconque sera trouvé judaïsant, qu’il soit déclaré anathème de la part du Christ ». L’église a été la cause de leur mise à mort. Lorsque l’église stigmatisait un homme comme « anathème » (hérétique), la police d’État de l’Empire s’employait à le torturer. S’il ne se rétractait pas, on le torturait alors jusqu’à ce qu’il en meure ! Les lois étaient devenues tellement strictes qu’aucun homme ne pouvait occuper un emploi, une charge, ou exercer une profession que s’il travaillait le samedi et prenait son repos le dimanche. Et le monde sera organisé de telle manière, qu’il sera presque impossible à quiconque « d’acheter ou de vendre » sauf s’il reçoit cette marque de la bête ! C’est le seul commandement qui a été modifié par l’Em- pire Romain ! Dans Daniel 7 :25, nous lisons la prophétie de cette bête et de la petite corne (le gouvernement politique de l’église) s’élevant, qui penserait changer « les temps et la loi ». Ce qui signifie changer la loi de Dieu relativement au temps—le temps réservé au Sabbat ! E N S OM M E , QU ’ E ST- C E QU ’ U N E M A RQU E ? Maintenant, qu’est-ce qu’une « marque » ? Selon l’usage propre à la Bible, le terme est virtuellement synonyme de « signe » et, en quelques endroits, les deux mots sont utilisés de façon inter- changeable. Il y a pourtant cette différence : une « marque » est une empreinte d’identification, imposée au sujet. Les éleveurs de bestiaux appliquent de force leur empreinte de propriétaire sur leurs animaux—leur marque. Un « signe » est aussi un sym- bole d’identité, mais il est accepté et utilisé volontairement. Par exemple, un pharmacien suspend au-dessus de sa porte une enseigne où se lit : « Pharmacie Martin & Cie ». Cela identifie. Cela dit quel est le genre de magasin, et qui en est le propriétaire. La bête, dans son association avec l’église, a recouru à la force pour imprimer sa marque sur le monde occidental. Ceux qui ont obéi à Dieu et gardé Son Sabbat ont été martyrisés. Il leur était impossible « d’acheter ou de vendre ». Mais Dieu ne force personne. Dieu nous laisse libres de décider nous-mêmes si

44 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? nous voulons Lui obéir, accepter le Christ et devenir Ses enfants obéissant. Mais le Sabbat est-il le signe de Dieu que nous sommes chrétiens, que nous Lui appartenons ? LE SIGNE DE DIEU Oui, certainement ! C’était après que Dieu eut conclu, et ratifié, l’alliance avec Israël. Cette Ancienne Alliance conçue, il est vrai, pour une durée limitée, est maintenant remplacée par la Nouvelle Alliance. Mais toute alliance, après sa conclusion et sa ratification par le sang, ne faisait plus partie de cette Ancienne Alliance. Ce fut quarante jours après cette ratification que Dieu a établi une Alliance nouvelle, différente, distincte, entre Lui- même et tous ceux qui formeraient Son peuple, celle-ci devant durer pour toujours. Ce n’était pas une alliance temporaire, mais pour toutes les générations, et pour toujours. Elle se trouve dans Exode 31 :12-17 : « L’Éternel parla à Moïse, et dit … Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe … » Ces générations d’Israël (voir notre brochure gratuite Les Anglo-Saxons selon la prophétie) sont encore présentes ! Pourquoi est-ce un signe ? Identifie-t-il Dieu pour nous ? Nous identifie-t-il comme Lui appartenant ? Dieu précise : « Un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie » (verset 13). Comprenez bien la grandiose signification de ces paroles ! C’est un signe, afin que nous sachions que l’Éternel est le vrai Dieu. Il sert à identifier qui est Dieu. Comment cela ? Notez le verset 17 : « Ce sera … un signe … car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé ». C’est le mémorial qui commémore le repos de Dieu après la création. Toujours, dans toutes les parties de la Bible, Dieu s’identifie en tant que le Créateur. Comment pou- vons-nous distinguer qui est le véritable Dieu, parmi tous les faux dieux ? Le véritable Dieu a créé tout ce qui existe, y compris ce à partir de quoi les gens ont fait de faux dieux. Certains adoraient

la marque de la bête … elle est ici, maintenant! 45 le soleil. Mais l’Éternel, le véritable Dieu, a créé le soleil, et le gouverne. Certains adorent des idoles sculptées dans la pierre, le bois, ou le marbre. Mais le véritable Dieu a créé ce à partir de quoi elles ont été faites, et même les êtres humains qui les ont fabriquées. Le Sabbat est le Sabbat de Dieu, et non le sabbat des Juifs. Jamais la Bible ne l’appelle le « sabbat des Juifs ». Il identifie Dieu en tant que le Créateur. Le Sabbat a été fait pour l’homme. C’est ce qu’a dit Jésus (Marc 2 :27). Il a été fait quand l’homme a été créé (Genèse 2 :1-3). Il a été fait—et c’est le Christ, le Yahvé ou l’Éternel, qui l’a fait ! Par conséquent, Il est le Maître du Sabbat ! Ce jour a été fait pour maintenir l’homme dans la véritable connaissance de l’identité du véritable Dieu, pour le préserver de l’idolâtrie ! L’histoire démontre que toutes les nations qui n’ont pas observé le Sabbat de Dieu ont adoré de faux dieux, et n’ont pas su qui était le véritable Dieu ! Quand Israël cessait d’observer le Sabbat de Dieu, il tombait dans l’idolâtrie (Ézéchiel 20 :5, 11-13, 17-21). C’est parce qu’ils violaient le Sabbat que Dieu a envoyé Israël et Juda en esclavage ! Mais revenons à Exode 31 :17-18. Il s’agit également du signe par lequel nous sommes identifiés comme appartenant à Dieu. Nous appartenons à qui nous obéissons—lisons-nous dans Romains 6 :16. Le Sabbat est le signe grâce auquel nous connais- sons qu’Il est l’Éternel « qui [nous] sanctifie ». Sanctifier, c’est mettre à part pour un usage spirituel. Le Sabbat nous met à part du monde, et cela depuis toujours—comme obéissant et appartenant à Dieu. Connaissez-vous une raison, quelle qu’elle soit, faisant que quiconque veuille toujours garder le Sabbat, si ce n’est pour obéir à Dieu ? Un homme braverait-il la cou- tume humaine, s’attirerait-il la persécution et se ferait-il stig- matiser comme différent, pour des motifs émanant de la raison humaine ? Un athée pourrait-il être un observateur du Sabbat ? Le Sabbat identifie le peuple de Dieu ! Le peuple de Dieu, nous l’avons vu plus haut, est identifié comme se composant de ceux qui gardent les commande- ments. Le monde reconnaît les neuf autres commandements. Le seul que le monde rejette, c’est le quatrième. Le seul commande- ment qui met quelqu’un à part du monde—qui l’identifie comme appartenant à Dieu—qui est un signe de Dieu—c’est le Sabbat.

46 Qui est, ou qu’est-ce que, LA BÊTE PROPHÉTIQUE ? Notez, au verset 16, qu’il s’agit d’une « alliance perpé- tuelle ». C’est une alliance ! Ce n’est pas une partie de l’An- cienne Alliance—ce n’est pas une partie de la loi de Moïse ! Elle a été conclue avec Israël après toutes celles-ci, et c’est une alliance séparée et perpétuelle. Considérez le verset 17 : « Ce sera entre moi et les enfants d’Is- raël un signe qui devra durer à perpétuité ». Vous le voyez ! C’est une alliance. C’est pour toujours ! Quand elle a été donnée à un Israël physique, né de la chair, cette alliance punissait de mort toute infraction à l’observance du signe. Aujourd’hui, puisque le ministère de la mort exercé par les lévites et les juges a cessé d’être (2 Corinthiens 3 :7-8), et puisque tous les croyants, de toutes les nations, soit Israélites soit Gentils, sont entés sur l’Israël spirituel (Romains 11 :24), le refus volontaire de garder ce signe est punissable de mort—la seconde mort. « Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châti- ment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu ? » (Hébreux 10 :28, 29). À LA MAIN DROITE ET AU FRONT Dieu dit que le salaire du péché, c’est la mort ! Le péché est la transgression de la loi. Si nous transgressons, ne fût-ce que ce seul commandement, nous sommes coupables. Et la peine encourue est la mort ! L’Église romaine a fait que le peuple reçoive la marque de la Rome païenne—le dimanche observé par l’Empire Romain païen—et la peine pour la désobéissance, c’était la mort ! L’histoire nous informe que cinquante millions, ou plus, de gens ont été mis à mort ! Le commandement du Sabbat est le seul commandement que le monde refuse d’accepter dans son esprit (le front), et auquel il refuse d’obéir (par le travail, ou le repos, avec la main). C’est le seul commandement qui permet de distinguer ceux qui ont la marque de la bête, ou le signe de Dieu. Le livre de l’Apocalypse s’exprime principalement en symboles. La main droite symbolise le travail ou l’ouvrage


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