Concours National 2015- 2016 « Défense et Illustration de la Langue Française »La défense et la promotion de la langue et de la culture françaises en France età l’étranger sont au cœur de la mission de l’AMOPA, de son action.C’est pourquoi tous les ans l’AMOPA encourage écoliers, élèves, étudiants àparticiper au concours « Défense et illustration de la langue française » pourdécouvrir de jeunes talents littéraires et les distinguer lors de solennellesdistributions de prix. /…/Je veux remercier tous ceux qui contribuent à l’organisation et à la réussite deces différents concours : - les ambassades, les consulats, les instituts français, les rectorats, les directions académiques des services de l’Education Nationale, les sections départementales de l’Amopa qui diffusent l’information ; - les chefs d’établissement, les professeurs documentalistes et les professeurs qui organisent les concours ; - les sections départementales de France et les sections à l’étranger qui organisent les jurys, la correction et le classement des copies et attribuent des récompenses départementales ou régionales ; - les jurys nationaux qui établissent le palmarès national.Félicitations à tous les lauréats des concours AMOPA et à leurs maîtres. Nousavons pu découvrir dans les copies une bonne, voire une excellente maîtrise dela langue, et la création d’univers qui ont su faire rêver, questionner, étonnerles lecteurs.J’espère que ces lauréats continueront de prendre du plaisir à bien lire et à bienécrire. Michel BERTHET Président de l’AMOPA
Palmarès du Concours « Défense et Illustration de la Langue Française »Prix Maupassant de « la Jeune Nouvelle »Concours destinés aux collégiens de 4ème et de 3ème, aux lycéens et auxétudiants.Les sujets sont laissés au libre choix des élèves.La nouvelle est un court récit faisant intervenir un petit nombre depersonnages évoluant dans un milieu caractérisé, s’achevant par une chuteinattendue.Les travaux ne devront pas dépasser 6 pages. La présentation « traitement detexte » est demandée. • Prix Maupassant de « la Jeune Nouvelle » -Classes de Collège 2ème accessit décerné à une élève de 4ème 4 du Collège Charles IIILouise BATTHYANY pour « Volatilisé » Professeur Madame MAROTTE
AMOPA Concours national 2015-2016 Prix Maupassant de la jeune nouvelleLouise BATTHYANY - 4ème 4Collège Charles IIIAve de l’AnnonciadeMC 98000 MONACOwww.college-charles3.mcProfesseur : Mme Marotte VOLATILISÉ Je connaissais le chemin par cœur : c’était une toute petite routeétroite qui menait à un immense cimetière passant par une église destyle gothique. J’y allais chaque dimanche matin prier pour mon meilleurami, mort six mois auparavant. L’église était sobre et, à l’intérieur, desvitraux magnifiques de différentes couleurs absorbaient les rayons dusoleil pour les renvoyer dans la nef. L’autel était illuminé par de grandschandeliers. Le parfum de l’encens qui rend l’atmosphère des églises siparticulière me faisait tourner la tête. Ce jour-là ne me sembla pas comme les autres ! D’habitude il yavait toujours quelques personnes, mais là, on aurait dit que le tempss’était arrêté … Personne, aucun bruit, rien !
Je pris mon chapelet et commençai à prier en demandant àDieu : « Pourquoi as-tu rappelé mon meilleur ami si tôt ? ». Cettequestion m’obsédait. Je me levai précipitamment, pris les fleurs quej’avais cueillies moi-même et partis pour les déposer sur sa tombe.Dehors, les nuages gris avaient complètement recouvert le ciel. Lecimetière, était désert aussi ! Il était sombre et ressemblait à unlabyrinthe formé par des centaines de tombes. Celle que je cherchai étaitau fond à gauche. Arrivé devant le tombeau, je stoppai net… la pierretombale était ouverte … pas de cercueil … rien… « Etais-je en train de faire un terrible cauchemar ? ». J’étaistellement terrifié par la scène que je m’évanouis. Tout à coup, mon majordome me réveilla car il m’avait entenducrier… Mais comment était-ce possible ? J’étais sûr de ne pas avoir rêvéet d’être au cimetière, mais non … j’étais bel et bien dans mon lit, chezmoi ! Pour en avoir le cœur net, je sortis précipitamment de la maison etpris la direction du cimetière pour vérifier. Une fois sur place, je constataique la pierre tombale était bien fermée, mais juste avant de repartir jeremarquai que les typiques petites herbes parasites qui se développententre le couvercle de marbre et la base du tombeau avaient disparu. Lavoici la preuve … la voici !
Je courus immédiatement au poste de police le plus proche pourleur raconter mon histoire. Tout semblait invraisemblable mais je donnaitant de détails qu’au bout d’un moment les policiers voulurent bien mesuivre. Arrivés au cimetière, on retrouva une petite foule de curieux :c’est incroyable comme les rumeurs courent vite dans les petits villages !Les officiers soulevèrent délicatement la pierre tombale et … le corps demon meilleur ami n’était plus là !
Search
Read the Text Version
- 1 - 7
Pages: