RP 2018 séléction d'articles

G’AIME La Revue de presse 2018 GHEMM GROUPE HOSPITALIER de l’Est de la Meurthe-et-Moselle L u n é v i l l e



4 LUNÉVILLE Jeudi 11 janvier 2018 LUNÉVILLE Vœux L’histoires’écritàplusieurs La cérémonie des vœux Première cérémonie des vœux pour François Gasparina, le nouveau directeur du GHEMM, souhaitant que le Groupement hospitalier de terri- du centre hospitalier fut l’occasion renforcement de la coopération entre public et privé garantisse l’égalité des soins et leur accès à tous. Photo J-C.P. toire (GHT) Sud Lorraine (qui de rappeler les nouveaux liens regroupe les pôles hospitaliers du tissés entre les pôles qui nouveaux médecins au cours de patients satisfaits en termes de vre dans les perspectives amor- sud du département dont le constituent désormais le GHEMM l’année 2017 : « Un signe à la fois séjour au sein du GHEMM et cées et de « renforcer la coopéra- CHRU de Nancy). (Groupement Hospitalier de l’Est pour notre établissement et pour 83 % de patients satisfaits en tion entre public et privé », avec de la Meurthe-et-Moselle). notre territoire. » Évoquant « une termes de prise en charge médi- l’idée de garantir l’égalité des Jacques Lamblin, président du année riche de concrétisations » cale. soins et leur accès à tous. conseil de surveillance du centre C’ est sans doute à la fa- et un GHEMM « qui prend réel- hospitalier de Lunéville a, lui, veur de son maillot jau- lement son envol », David Piney L’année 2017 fut également cel- Au registre des souhaits, le nou- tenu à illustrer la qualité de ne de leader du dernier s’était également réjoui des son- le de l’arrivée de François Gaspa- veau directeur t le vœu de voir l’hôpital par « sa réactivité et le classement des députés lorrains dages faisant état de 74 % de rina, nouveau directeur du les liens et les coopérations se professionnalisme des équipes que, lors de sa prise de parole, GHEMM, désireux de poursui- renforcer également avec le lors de la rave party du 1 er jan- Thibault Bazin était inspiré par vier » avant d’inviter à placer le une métaphore sportive : « Com- curseur au bon endroit « entre le me dans un club de foot, on n’a meilleur parcours de soins à pro- pas le plus gros budget, pas un poser tout en étant économe des e ectif pléthorique mais quand deniers publics. » on joue collectif, c’est comme en Coupe de France, on peut tout De son côté, Éliane Piquet, gagner… » Un collectif qui faisait déléguée territoriale de Meurthe- donc allusion au GHEMM, et-Moselle pour l’Agence régiona- (Groupement hospitalier de l’Est le de santé (ARS), qui devra de la Meurthe-et-Moselle) regrou- s’attacher à décliner la nouvelle pant quatre établissements (le stratégie nationale de santé édic- centre hospitalier de Lunéville, tée par le ministère, a invité les celui de Saint-Nicolas-de-Port, équipes gouvernantes et médica- 3H Santé et l’Ehpad de Gerbé- les à continuer à être innovantes. viller) contribuant à l’attractivité « Dans des conditions budgétai- et à la valorisation du territoire. res pas toujours faciles, vous avez prouvé votre mobilisation, la qua- Président du conseil d’adminis- lité des services et le fait de tration de la CME (Commission discuter autour de projets com- médicale d’établissement), David muns. » Des axes à poursuivre, Piney avait évoqué ce maillage selon elle, dans l’idée, là aussi, devenu nécessaire et désormais d’une o re de soins qui contribue concret, dont l’attractivité se me- au bon rayonnement du territoi- sure, aussi, par l’arrivée de quinze re. J-C.P. Des retraites et des médailles C’est aussi une tradition de début Les retraités et médaillés réunis pour la traditionnelle photo. Photo J-C.P. d’année associée à la cérémonie des vœux,qui,dans le hall d’entrée du centre hospitalier, s’est achevée par la remise de médailles du tra- vail et la mise à l’honneur du personnel parti à la retraite au cours de l’année écoulée. Un instant teinté de quelques moments de bonne humeur, de rires, d’hommage, de sincérité, de complicité et d’émotion. Départs en retraite Docteur Valentina Avram, Évelyne Wagenmann, Taou k Maarou , Josiane Laurent, Chan- tal Boulanger, Catherine Pariset, Sylvaine Brunner, Béatrice Cadet, Dominique Jelski, Francis Martin, Christine Wagner, Martine Frutos, Isabelle Mertz, Dominique Mes- sin. Médailles du travail Or : Brigitte Gerstle, Catherine Pari- set, Nathalie Pierron. Vermeil : Marie-Françoise Claire, Odile Petit. Argent : Marielle Bennerotte, Sandrine Guise. 54A 04 - V 1

10 LE LUNÉVILLOIS Vendredi 12 janvier 2018 GERBÉVILLER On n’a pas tous les jours 100 ans Souriante, Yvonne Cherpitèle, ancienne commerçante, a apprécié, en toute discrétion, la réception en son honneur. Etre née un 1er janvier n’est déjà et 2 arrière-petits-enfants. Avec lui, pasbanal.Avoir100ans,venirhier elle a tenu une épicerie pendant 20 les fêter à la salle d’animation de ans avant de prendre une respon- l’Ehpad par ses propres moyens, sabilité administrative au Vieux pour voir et entendre très correcte- gourmet à Nancy. Installée à Ger- ment la réception en son honneur, béviller dans un ancien café, rue a ajouté au plaisir d’Yvonne Cher- Saint-Pierre, puis durant 30 ans à pitèle, qu’accompagnait son ls. la résidence Vallin, sa vie a été calme et saine, riche de relations Au nom de l’établissement, Syl- sociales. Elle a intégré l’Ehpad en vie Gassmann a rappelé le par- 2016, là où elle a eu droit au gâteau cours de la centenaire, qui a ac- maison, et au bouquet o ert par le quiescé, tout sourire. Née à Saint- maire, tandis que la chorale lui Nicolas-de-Port. Une jeunesse à chantait « On n’a pas tous les Nancy, mariée à Jean Cherpitel, jours… 100 ans ». disparu trop tôt, et avec qui elle a eu 2 enfants, puis 4 petits-enfants Nos félicitations.

Jeudi 18 janvier 2018 BANLIEUE SUD 13 SAINT-NICOLAS-DE-PORT Deslitsenplusaucentrehospitalier Parmi les projets du groupe Médaillés et retraités ont été félicités pour leur implication et leur professionnalisme. hospitalier de l’Est de la Meurthe-et-Moselle, un projet nir des organisations à 5-15 ans », nouveau projet médical. 90 architectural ambitieux pour met en avant le directeur. Le docu- Cette cérémonie fut l’occasion de C’est le nombre accueillir les lits de SSR et ment est en cours de concertation de lits de Soins de Suite et moderniser les EHPAD/USLD. avec les nanceurs (ARS, CD 54) remettre des médailles d’honneur. de Réadaptation (SRR) et sera adopté au cours du 1 er tri- Argent à Nathalie De Abreu et créés sur la commune par François Gasparina, directeur mestre 2018. Valérie Didier. Vermeil à Isabelle les conseils de surveillance du GHEMM (Groupe hospi- Bertrand et Marielle Richard. Or à du Centre Hospitalier et de talier de l’Est de la Meurthe- Un autre grand projet avec la Valérie Fechtig et Josiane Weber. 3H Santé qui constitue le et-Moselle) a réuni le personnel, création d’un ensemble de 90 lits principal site public dans le les médaillés et retraités, les méde- de SSR (Soins de Suite et de Réa- 2 départs en retraite : Patricia Sud Lorraine. cins ainsi que les élus, Luc Binsin- daptation) sur la ville a été acté par Deloge entrée en 2009 ainsi que le ger maire et président du Conseil lesconseilsdesurveillanceduCen- Dr Richard Mathieu qui a rejoint de surveillance, Sabine Lemaire- tre hospitalier de St-Nicolas et de l’équipe médicale en février 2015, Assfeld, Thibaut Bazin, Patrick ‘’3H Santé’’. Une nouvelle équipe responsable des services soins de Laugel, les représentants de l’ARS, médicale est recrutée : Dr Seid et longue durée, des missions de du CAPS pour la cérémonie des Dr Durandel, ainsi qu’un nouveau coordonnateur SSR. Les élus ont vœux. cadre de service Mme Cerejo qui félicité les récipiendaires et ont doit assurer la proposition d’un souligné l’importance d’un tel ser- Le GHEMM regroupe 4 établis- vice de proximité. sements : le Centre hospitalier de Lunéville, le Centre hospitalier de Saint-Nicolas-de-Port, le Centre hospitalier 3H Santé et l’EHPAD de Gerbéviller. 90 lits de SSR François Gasparina a annoncé l’arrivée d’Anne Corbiat au sein de l’équipe des soins. Après avoir fait une rétrospective de l’année écou- lée, il annonçait les grands projets. Tout d’abord un projet architectu- ral ambitieux pour accueillir les lits deSSRetmoderniserlesEHPAD/ USLD est en cours d’élaboration avec un cabinet d’architecte. « Il doit permettre de xer l’ave-

10 LE LUNÉVILLOIS Mardi 2 janvier 2018 BLÂMONT Des travaux liés à l’Ehpad La réalisation du nouvel Ehpad, Le cinéma sera directement La descente du moulin, glissante par mauvais temps, sera doublée d’un cheminement accessible à tous. prévu dans l’ancien collège accessible et un parc réaménagé pour en faire « un vrai fermé en juin 2017, entraîne intergénérationnel créé autour. parc intergénérationnel avec des directement la réalisation sera revue et accessible aux per- jeux pour les petits et des bancs de nombreux travaux sonnes à mobilité réduite. Dernier pour adultes. Bon Accueil doit re- dans le secteur proche. tronçonpavédelacité,cette« des- faire honneur à son nom et retrou- cente » de la rue des déportés au ver sa fonction », dit le maire pour « N ous étions adver- moulin, inaccessible aux person- qui l’ensemble de ces travaux doit saires, et nous nesàmobilitéréduiteenraisondes s’auto nancer grâce à toutes les sommes devenus escaliers, de la forte déclivité et des promesses reçues grâce à son tra- amis. » S’exprimant ainsi sous for- pavés glissants, sera doublée par la vail auprès de di érents nan- me de boutade, Thierry Meurant création d’un accès en pente dou- ceurs. évoque les di ciles négociations ce par un cheminement sur des qu’il a menées avec le conseil parcelles voisines dont la ville est départemental et l’État au sujet de propriétaire. Là aussi, un vrai la fermeture du collège pour obte- « plus pour les résidents de l’Eh- nir l’intégralité des compensations pad et tous les habitants » pour nancières prévues et les subven- rejoindre le cinéma dont les esca- tions accordées dans le cadre de la liers seront remplacés par un accès reconversion du site en Ehpad. de niveau. Le vaste espace vert à l’arrière du bâtiment sera lui aussi Nous avons déjà évoqué le désenclavement du château avec Des coûts importants un accès direct depuis l’arrière de mais maîtrisés la cantine du collège (notre édition du 21 décembre), mais d’autres « La décision d’implanter l’Ehpad en cœur de ville est une vraie projets ont reçu, selon le maire, chance et nous devons saisir rapidement toutes les opportunités pour l’aval du préfet pour des subven- obtenir les nancements de travaux liés à cet établissement », dit le tions conséquentes au titre de la maire qui a obtenu des promesses d’engagement de l’État, du départe- DETR (dotation d’équipement des ment, de la région. « Le coût résiduel pour la commune restera très territoires ruraux) en 2018 et 2019 faible, voire nul », conclut le maire. car liés à la construction du nouvel Ehpad en cœur de ville. Les pensionnaires du futur éta- blissement se trouveront donc pro- ches de l’école, de la maison des associations, des commerces (la mise en sécurité de la rue du 18 novembre est prévue aussi dans ce cadre), du château et même de la zone de loisirs et du cinéma grâce à la descente du moulin qui La descente pavée du moulin sera sauvegardée.

12 LE LUNÉVILLOIS Dimanche 21 janvier 2018 CIREY-SUR-VEZOUZE Médailles et départs à 3H Santé Le personnel a été mis à l’honneur en présence d’élus et de membres du conseil de surveillance . La cérémonie des vœux présen- remise de médailles d’honneur la médaille d’argent, Ghislaine Claude Staab, Christiane Sinnig, tés par François Gasparina direc- régionale, départementale et Stocard adjoint des cadres hospi- Dominique Hachair, Monique teur du Groupement Hospitalier communale à Joëlle Cézard ca- taliers a reçu la médaille de Villeman, Martine Lyver, Marie- de l’Est de la Meurthe-et-Moselle dre de santé, Christophe Vince vermeil. Odile Barthez et Chantal Ri- (GHEMM) fut l’occasion de met- aide-soignant, Sandrine Delmot- chert, les récipiendaires et les tre une partie du personnel à te cadre de santé, Marie-Geneviè- Puis vint le moment de retracer nouveaux retraités ont reçus mé- l’honneur. En e et, dans un pre- ve Rappine agent des services la carrière et de souhaiter une dailles et cadeaux de n de car- mier temps, il a procédé à la hospitaliers quali é qui ont reçu bonne retraite au docteur Fran- rière. çois Roch, Josiane Delsad,

4 LUNÉVILLE Mardi 23 janvier 2018 LUNÉVILLE Au cœur de l’hôpital D’autres voix pour parler cancer Émilie Monin et Catherine E.M. : Dans mon service, j’as- Émilie Monin, en chirurgie, et Catherine Thury-Guenin, en médecine A, sont les deux in rmières d’annonce Thury-Guenin sont toutes siste à la première consultation de l’établissement hospitalier lunévillois. Photo PB les deux in rmières et je revois les malades après du Dispositif d’annonce. les examens suivant le bilan peu tout indiquée. Je crois sur- En quatre temps d’extension (NDLR : visant à tout que c’est une question de Catherine Thury-Guenin con rmer et déterminer l’éten- feeling. Et on a aussi notre LeDispositifd’annoncecomprend : compte 24 ans de présen- due de la maladie), lorsqu’ils expérience du métier. -un tempsmédical avecl’annoncedudiagnosticetlapropositiondu ce au centre hospitalier, vont devoir opter entre sur- C. T-G. : On n’est pas là par traitement, en médecine A. Elle est aussi veillance, chirurgie ou radio- hasard. Je pense déjà être sensi- -un tempsd’accompagnementsoignant ,danslequellesin rmières in rmière du Dispositif d’an- thérapie pour se soigner. On bilisée par mon vécu. En tout d’annonce sont pleinement impliquées, pour permettre au malade et à nonce depuis 2009. Elle consa- reprend toutes les caractéristi- cas, c’est quelque chose qui me sesprochesd’êtreécoutés,decompléteretd’expliciterlesinformations cre désormais 50 % de son ques des traitements et de la plaît et me passionne. médicales reçues, de repérer les éventuelles di cultés (psychologi- temps en médecine A (hospita- maladie. On approfondit pour ques, nancières,douleurs…), lisation classique et hospitalisa- qu’ils la comprennent. Pour Qu’est-ce que cet aspect de - un temps de soutien proposant un accompagnement social et tion de jour) et 25 % en consul- l’accepter, il faut savoir ce que votre métier vous apporte ? l’accèsàdi érentssoinsdesupport(assistantesociale,psychologue…), tation d’annonce. l’on a. E.M. : Quand le patient sort de -un tempsd’articulationaveclamédecinedeville pouroptimiserla C. T-G. : On réexplique avec la consultation et m’embrasse, bonne coordination entre l’établissement de soins et le médecin trai- Émilie Monin, elle, est in r- d’autres mots, di érents du là, j’ai la satisfaction d’avoir tant. mière en chirurgie depuis 7 ans, vocabulaire médical. Pour le participé à l’acceptation de sa dont 6 en consultation de chi- traitement, on va dans le détail, maladie, d’avoir atténué sa les connaît. C’est très fort en souvent une sacrée leçon de rurgie. Et, depuis deux ans, la en évoquant les patchs antidou- sou rance psychologique. termes de relation humaine. vie. jeune femme consacre 20 % de leur, la pose du cathéter, les C. T-G. : Moi, j’ai le sentiment Les patients nous font voir la son temps de travail à sa mis- e ets secondaires. On prend d’avoir apporté du temps et de vie autrement et nous donnent Recueilli sion d’in rmière d’annonce. avant tout le temps de faire les aider pendant cette maladie. par Pascale BRACONNOT connaissance, de leur poser des Souvent, on suit les patients Le dispositif d’annonce, de questions sur leur vie, de savoir pendant plusieurs années, on quoi s’agit-il ? s’ils vivent seuls, sans entoura- C. T-G. : C’est l’une des mesu- ge proche, pour parler de tout res du plan cancer 2003-2007, ça. Quand on annonce cancer, mises en place à la demande bien souvent les personnes ne des patients lors des États géné- retiennent que ce mot-là. raux des malades atteints de cancers en 1998. Il a été mis en Combien de temps passez- place à l’hôpital de Lunéville vous avec ces patients ? en 2009. Cela passe par plu- E.M. : En moyenne une heure. sieurs phases (NDLR : voir par Nous avons un document qui ailleurs). L’idée, c’est d’o rir au nous sert de l conducteur, patient une prise en charge au pour ne rien oublier, mais nous moment de l’annonce de sa ne le suivons pas à la lettre. On maladie. Il y a des temps d’ex- s’adapte à chaque personne. plications sur la maladie, les C. T-G. : Les patients réagissent traitements. di éremment. Il y a de la souf- france, des moments di ciles, Quel est votre rôle, en quali- des pleurs. Il faut leur accorder té d’in rmière d’annonce. ce temps-là. C’est un temps à eux pour qu’ils lâchent tout ce « C’est très fort en termes qu’ils ont à lâcher. de relation humaine » Avez-vous reçu une forma- Catherine Thury-Guenin tion spéci que ? Une des in rmières E.M. : Une formation par Onco- du Dispositif d’annonce lor, sur 3 jours ou une journée au CHU, sur la manière de mener un entretien. Comme j’étais déjà in rmière en consul- tation de chirurgie, j’étais un

Mercredi 24 janvier 2018 LE LUNÉVILLOIS 11 CIREY-SUR-VEZOUZE Laréa ectationdel’Ehpadàl’étude Le directeur du Groupement François Gasparina a évoqué les hospitalier de l’Est de la Meur- projets au sein de 3 H Santé. the-et-Moselle (GHEMM), François Gasparina, est venu présenter ses vœux au person- nel soignant et administratif de 3H Santé. Il a également évoqué la cons- truction du futur établissement, qui regroupera les activités des sites actuels de Blâmont et Cirey, sur le site de l’ancien collège de Blâmont, pour un coût de près de 20 M€. Ce projet intégrera un objectif d’accompagnement des person- nes en situation de handicap et vieillissantes. Parallèlement, le GHEMM étudie la réa ectation des lo- caux de l’Ehpad à Cirey (deux projets seraient à l’étude avec le soutien des élus et de di é- rents partenaires). Le recrute- ment de nouveaux praticiens avec l’arrivée du docteur Kan- ku a également été évoqué par François Gasparina, précisant que tous ces projets seront réalisés en prenant en compte le bien-être des patients et des résidents et en limitant l’impact nancier supporté par ces der- niers et leurs familles. 54A 11 - V 1

12 LE LUNÉVILLOIS Samedi 27 janvier 2018 GERBÉVILLER Des vœux en musique La représentante des résidents au conseil d’administration a présenté les vœux à tous les résidents. Les résidents de l’Ehpad ont eu e et. C’est donc la présidente du droit à un moment d’échange conseil de vie sociale, par ailleurs de vœux original à la salle d’anima- représentante des résidents au con- tion. Invité, le duo de chanteurs et seil d’administration de l’Ehpad, musiciens des « R’Joyeux » a su Monique Kokot, qui s’est faite por- apporter la bonne humeur et te-parole de tous, évoquant la bon- encouragerlespersonnesprésentes ne réputation de la maison. « C’est à participer. grâceaupersonnel »,a-t-elleinsisté. Avantquelachansonfrançaisene Et la musique reprenait sa place sollicitelepublicàaccompagnerles jusqu’au moment du partage de la musiciens,quelquesmotsd’accueil. galette et au tirage des rois, faisant Qui dit vœux dit intervention, en o cedegoûter.

Mercredi 3 janvier 2018 LUNÉVILLE 5 LUNÉVILLE Etat civil Tiphaine, le premier bébé de l’année 547 bébés sont nés dans les Tiphaine Witrich, le premier bébé Nolann, le premier enfant de Wendell Houbaut-Martin va être locaux de la maternité du centre de l’année. Photos C.S.-C. Jonathan Philippe et Doriane choyé par ses parents. hospitalier de Lunéville en 2017, le jour le 30 décembre : Axel qui Frédéric. personnages de la série télévisée un chi re en baisse par rapport à était déjà sorti de la maternité hier Cirey-sur-Vezouze, déjà maman de Bones, un prénom d’origine anglo- 2016 (582), mais proche de celui matin, Melody Messmer et Wen- Chloé, 9 ans et demi, et Maëlle, 5 saxonne porté par un des internes de 2015 (550 naissances). dell Houbaut-Martin. Melody est ans. Wendell est le premier enfant du feuilleton. Un enfant né le la première lle de Romain Mess- de Régis Houbaut et Sandra même jour que son grand-père Tiphaine Witrich restera le pre- mer et la 3 e de Natacha Crillon de Martin, de Gerbéviller. Le nou- maternel ! mierbébédel’année2018àyavoir veau-né tient son prénom d’un des ouvert les yeux, à 4 h du matin ce mardi 2 janvier, pour le plus grand bonheur de sa grande sœur Alizée, 7 ans, et de ses parents, Hélène et Arnaud Witrich. Elle mesurait 47 cm et pesait 3,060 kg. Comme les autres bébés présents dans le service, elle a reçu une peluche o erteparlaVilleetsamaman,un bouquet de eurs remis par Jac- ques Lamblin, le maire, et Catheri- ne Paillard, sa première adjointe. Nolann, le premier enfant de Jonathan Philippe et Doriane Fré- déricd’Hudiviller,estné,lui,leder- nier jour de l’année, tout comme Arthur Dumont-Legard, le grand frère d’Adèle, 5 ans, de Lunéville. Et ils sont trois enfants à avoir vu 54A 05 - V 2

BADONVILLER Des ateliers main dans la main Les ateliers d’art plastique alternent avec des temps de lecture. Seize aînés de 3H Santé et de L’organisation demande un en- chronos (un prix de littérature qui l’Étoile et 25 enfants de la classe cadrement dense qui implique un propose aux participants de lire CE1-CE2 de Virginie Marckert se animateur et un service civique des ouvrages ayant pour thème les retrouvent régulièrement les lun- 3H santé, douze bénévoles de l’as- relations entre les générations, la dis matin. Ce projet qui lie les sociation des lucioles et de Fa- transmission du savoir, le par- jeunes aux anciens porte sur la vie milles Rurales par le biais du Re- cours de vie, la vieillesse et la au Moyen-Âge, les métiers et les lais Familles, une enseignante et mort…) chevaliers, le tout en lien avec la une dizaine de parents d’élèves. visite du château de Guédelon au Des ateliers d’art plastique ponc- printemps. Les ateliers proposés lors des tuent aussi les rencontres et intè- rencontres entre les jeunes et les grent la création de vitraux sur la L’objectif est de sensibiliser les aînés donnent l’occasion d’une vie au Moyen Âge représentant la enfants aux réalités de la vieillesse sensibilisation des enfants aux di- porteuse d’eau, le maréchal-fer- et de permettre aux aînés d’égayer vers parcours de vie à travers la rant, les vendanges, la moisson, le le quotidien des seniors grâce au littérature et grâce à une sélection moine copiste, le sonneur de clo- contact avec les enfants. d’albums faisant partie du Prix ches, un chevalier et les joutes.

4 LUNÉVILLE Mercredi 14 mars 2018 LUNÉVILLE Santé La Journée du sommeil vendredi Le manque de sommeil dans la A plus long terme, elle augmente la population, notamment chez les consommation d’excitants, les ris- jeunes, est considéré par les spécia- ques de surpoids et de maladie, listes comme une véritable épidé- ainsi que la vulnérabilité au stress, mie qui frappe de nombreux pays. aux troubles anxio-dépressifs et Cette « dette de sommeil » impac- aux addictions. A l’occasion de la te le fonctionnement diurne en 18 e Journée du sommeil, ce vendre- réduisant la vigilance, les capacités di 16 mars, l’INSV cible la popula- d’attention et de concentration, tion des 15/25 ans avec, comme l’apprentissage et la performance. accroche, « Ouvre l’œil sur ton Rendez-vous dans le hall de Sommeil ». l’hôpital de 10 h à 18 h vendredi. Photo d’archives Le centre hospitalier de Luné- ville, qui dispose d’un laboratoire du sommeil permettant le dépista- ge et la prise en charge des troubles du sommeil, participera à cette journée. Des animations auront lieu dans le hall de l’hopital, qui ouvrira ses portes de 10 h à 18 h, a n de sensibiliser le grand public, ainsi que les professionnels de san- té à cette problématique. Au programme : espace détente (yoga, relaxation, massages, lumi- nettes), visites organisées du labo- ratoire du sommeil, découverte de la chambre des erreurs, aromathé- rapie, dépistage et point d’informa- tion par les paramédicaux.

Jeudi 15 mars 2018 RÉGION 7 Une bonneLUNÉVILLE > Prévention santé sexuelle à tout âge Le service de santé sexuelle, l’on soit un homme ou une fem- Le ministère de la Santé soutient l’initiative du docteur Sébastien On peut voter qui ouvrira début septembre au me. Doerper, qui va rencontrer le jury des Trophées SilverEco 2018 ce centre hospitalier de Lunéville, jeudi à Paris pour plaider son dossier. Photo C.A. La remise des trophées se dé- fait gure de précurseur. Son Le problème à l’heure actuelle roulera le 29 mars à Paris sous caractère novateur lui vaut sa est que les réponses apportées bien aussi le rôle joué par certains cours de soins global et renforcer le patronage du ministre de nomination aux Trophées sont trop morcelées, données par médicaments dans l’apparition de la promotion de la santé sexuelle, l’Economie et des Finances, SilverEco 2018. les médecins généralistes, gynéco- troubles sexuels. Hommes et fem- une mission qui tient aussi à cœur Bruno Lemaire, et de la minis- logues, urologues, parfois par des mes sont pareillement concernés, le praticien, le nouveau service va tre des solidarités et de la San- Ces trophées visent à récom- psychologues ou encore par les constate-t-il en faisant remarquer regrouper au sein d’une même té, Agnès Buzyn. Le projet pré- penser les meilleurs innova- sages-femmes lorsqu’il s’agit de que 150 molécules ont un impact structure professionnels de santé senté par le centre hospitalier tions, initiatives et projets rassurer une maman souhaitant sur la sexualité. et personnels du centre de plani - de Lunéville entre dans la caté- dédiés au bien vieillir. Et bien reprendre une vie sexuelle après cation familiale et du Cegidd gorie Santé/E-santé. Si le tro- vieillir en restant épanoui, c’est un accouchement. Pour pouvoir proposer un par- phéeSilverEco2018luiéchap- aussi prendre soin de sa forme et pait (ils sont quinze nominés de sa santé sexuelle, plaide le « Le service prendra en charge dans chaque catégorie), l’hôpi- docteur Sébastien Doerper, à l’ini- toutes les di cultés rencontrées, tal lunévillois peut aussi pré- tiative de l’ouverture prochaine qu’il s’agisse d’apporter des soins tendre au coup de cœur du de ce service à l’hôpital de Luné- de support sexologiques aux pa- public.Pourlesoutenir,ilsu t ville. Le premier en France qui, tients soignés pour des cancers ou de voter sur ce lien : http:// s’il fait ses preuves, pourrait bien des pathologies cardiaques, dont www.silvernight.fr/nomines- faire des petits. on sait pour les hommes qu’ils 2018/centre-hospitalier-de-lu- vont provoquer un dysfonction- neville/. Une belle victoire déjà que cette nement érectile, ou d’accompa- nomination dans la catégorie gner des femmes opérées d’un (centre gratuit d’information de Santé/E-santé des Trophées Silve- cancer du sein », précise le doc- dépistage et diagnostic). rEco 2018. La reconnaissance teur Doerper. aussi qu’il s’agit d’un vrai problè- Dépister et promouvoir Une équipe pluriprofessionnelle me de santé publique, se réjouit le (médecins gynécologues, urolo- pharmacien clinicien en sexolo- En ligne de mire également, le gues, sage-femme, conseillère gie, qui prendra la responsabilité développement d’une médecine conjugale, psychologue, in rmiè- de ce service dès le 3 septembre. préventive destinée à repérer, dé- re…) y interviendra, le docteur pister et prendre en charge préco- Sébastien Doerper assurant les En vieillissant, les troubles de la cement des maladies chroniques, primo consultations de sexologie sexualité deviennent plus fré- telles que le diabète, par exemple. pour poser un diagnostic, envisa- quents mais restent trop souvent « Un trouble de l’érection peut ger un plan de soins, voire organi- considérés comme une fatalité, permettre de diagnostiquer une ser un bilan complet. regrette le praticien hospitalier. pathologie occulte », remarque le Ce nouveau service ne prendra sexologue, déjà confronté dans sa Catherine AMBROSI pourtant pas en charge que les pratique à de tels cas. seniors, des troubles pouvant in- tervenir à tout âge et cela, que L’actuel chef de service de la pharmacie de l’hôpital connaît

8 LUNÉVILLE Vendredi 16 mars 2018 LUNÉVILLE Monde et ville Marthe Joannès fête ses 100 ans Un anniversaire fêté comme il se doit. Marthe Joannès a fêté son son gendre en 2014. notre m ascotte, elle est la centième anniversaire à la mai- Mère au foyer, elle aimait s’oc- seule centenaire du servi- son de retraite Saint-Charles, ce », précise une soignante. qu’elle a rejoint depuis 2014. cuper de ses enfants. « Sa vie « Très gentille et discrète, n’a pas toujours été facile », elle a toujours le sourire. » Née le 15 mars 1918 à Remire- précise son ls. Mais Marthe a mont, elle unit sa destinée à su traverser le temps et les Pour ses 100 ans, elle a celle de Pierre Joannès le épreuves de la vie avec vaillance juste eu un vœu : manger 31 novembre 1937 à Blainville- et patience. Elle aimait s’occu- une tourte aux grenouilles. sur-l’Eau. De cette union naqui- per de sa grande famille, qu’elle Un vœu exaucé et elle s’est rent quatre enfant s : Michel, régalait avec ses conserves et ses régalée. Toute étonnée, mais Roger, Monique et Liliane. La con tures. Elle aimait aussi tri- ravie d’avoir déjà 100 ans, famille s’agrandit avec la coter et faire du crochet. elle a sou é ses bougies naissance de trois petits -en- entourée par sa famille et le fants et quatre arrière-petits- Elle est restée à son domicile personnel soignant. Elle a enfants. Elle eut la douleur de à Blainville-sur-l’Eau jusqu’à également eu le plaisir de perdre sa lle Monique en ses 96 ans. Aujourd’hui, à partager son gâteau avec les 2003, son mari en 2005, et l’Ehpad, elle est dorlotée par autres résidents . le personnel soignant. « C’est

Samedi 17 mars 2018 LUNÉVILLE 5 LUNÉVILLE Santé Lumière sur le sommeil Le centre hospitalier, qui dispose de cerner des faits de somnolence les apnées du sommeil. d’une unité dédiée, ouvrait ses por- diurne et tenter d’en déceler les C’est dans ce cadre que Jean-Ma- tes dans le cadre de la journée raisons. Hygiène du sommeil (une mondiale du sommeil. Dans le chambre peu encombrée, bien ran- rie a poussé la porte du centre hall, Manu, in rmier du laboratoi- gée, pas surchau ée, sans TV, des hospitalier : « Oui, je suis venu car re du sommeil, invitait à répondre tablettes ou ordinateurs délaissés j’ai déjà des problèmes d’arythmie à un rapide questionnaire listant une heure avant le coucher…), cardiaque, le sentiment de fatigue des situations et, en face, une syndrome des jambes sans repos, parfois et de perte de mémoire, de échelle de probabilités de s’assou- narcolepsie, insomnie, parasom- concentration… » Face à ses pir (en lisant, devant la TV, après nie… Autant de phénomènes qui, symptômes, laissant imaginer de un repas, passager d’une voiture, une fois ciblés, peuvent être pris en possibles apnées, Manu a donc pu aucinéma…).Unmoyen,selonlui, compte et traités. Tout autant que orienter Jean-Marie et son épouse vers les docteurs Ferry (cardiolo- Sur les stands, les visiteurs ont pu trouver des réponses aux questions gue) et Boyez (neurologue). « Les qu’ils se posaient Photo J-C.P. gens arrivent souvent avec des questions », con rme l’in rmier, spécialisé dans les troubles du sommeil : « Que dois-je faire pour consulter ? Auprès de qui ? » Des questions récurrentes pour les- quelles les visiteurs du jour trou- vaient rapidement des réponses. Desvisiteursquipouvaientaussise rendredanslachambredeserreurs (cequiestàfaireetànepasfaire)et s’inscrire à une séance de massage proposée par une in rmière et une soignante, lesquelles o rent ce type de moment de bien-être et de détente à des personnes hospitali- sées. Autre stand à tester, celui des luminettes, des lunettes de lumino- thérapie associées à de douces musiques distillées dans des écou- teurs. J-C.P. 54A 05 - V 1

Vendredi 23 mars 2018 LUNÉVILLE 9 LUNÉVILLE EN IMAGE Des professionnels répondent aux questions sur le cancer colorectal au CHL Dans le cadre de Mars bleu, des stands d’associations et structures en lien avec l’action, Urilco Lorraine (association des stomisés digestifs et urinaires), CPAM, clinique et hôpital… ont été assez fréquentés ce jeudi dans le hall du centre hospitalier. La représentante de l’Adeca 54 (association pour le dépistage des cancers) a rappelé : « A partir de 50 ans, on envoie un courrier à chaque femme et homme dans le département a n qu’ils aillent retirer un kit de dépistage auprès de leur médecin traitant ». Un 6 e stand accueillait une sophrologue et une socio-esthéticienne. La première travaille sur la globalité de la personne au niveau du mental et du physique. La seconde apporte du bien-être par des soins à la personne atteinte qui l’aide à reprendre con ance et estime de soi. /Photo X.C. 54A 09 - V 1

2 TEMPS FORT MOSELLE-SUD DIEUZE Santé L’hospitalisation à domicile arrive dans le Saulnois Rédactions C’est une petite révolution qui dieuzoise. ra l’éligibilité du malade à une Sarrebourg : 03 87 03 05 50 est en passe de se produire En e et, jusqu’alors, le Saulnois HAD-quiestrégiepardesprotoco- dans le Saulnois, dans le les très stricts - et mettra en place le 54 Grand-Rue domaine de la santé. Les était dépourvu de service d’hospi- dispositif le cas échéant. « C’est un 57400 SARREBOURG patients pourront béné cier talisation à domicile, appelé HAD confort immense pour le patient. Château-Salins : 03 87 05 21 61 d’hospitalisations à domicile. par les initiés. La raison est essen- Celaéviteunmaintienenhospitali- Pour l’instant, le canton était tiellement d’ordre géographique, le sationdanslesphasesderémission 3 rue Clemenceau une zone blanche de Moselle canton étant trop éloigné d’un par exemple, ou dans le cadre de 57170 en la matière. grand centre hospitalier pouvant soinspalliatifs »,expliqueFrançois gérer et coordonner le service. Car Gasparina, directeur de l’Hadalu. Elle n’avait l’air de rien, cette ce sont essentiellement les hôpi- petite réunion qui vient de se tauxquiportentcesdispositifsdont Mais les deux exemples donnés tenir dans une salle du les protocoles sont lourds et qui né- par le responsable lunévillois sont deuxième étage de la maison de re- cessitent du personnel quali é loin d’être les seuls pour une hospi- traitedeDieuze.Pourtant,ellemar- pour assurer la coordination. Ré- talisation à la maison, étant enten- que le point de départ d’une petite sultat des courses : dans le qua- du qu’une HAD peut également se révolution dont peu de gens, hor- drillage HAD de la Moselle, une faireauseindudomicile,maisaussi mis les professionnels de la santé grande zone blanche englobait le d’une maison de retraite. On peut locaux (médecins, in rmières, Saulnois. Tout au plus quelques pa- également citer les surveillances pharmaciens, etc) ont conscience. tients du Delmois ont-ils pu être post-chimiothérapie, les personnes Ce sont justement eux qui étaient hospitalisés à domicile, puisqu’ils en radiothérapie, le traitement de conviés à cette petite rencontre entraient dans le giron du CHR de la douleur ou la gestion de panse- Metz. ments complexes. Les cas sont « C’est un confort L’hôpital de Lunéville nombreux et leur liste exhaustive, à la baguette comme le souligne l’un des méde- immense pour le patient. cins coordonnateurs de l’Hadalu, Cela évite un maintien Cet état de fait est désormais à le D r Annie Fluck. « Il y a des critè- en hospitalisation dans conjuguer au passé. Le centre hos- res à respecter, mais l’accord du les phases de rémission pitalier de Lunéville et son service médecin traitant doit être donné. par exemple, ou dans le d’HADbaptiséHadalu(pourHAD Carilestimportantderappelerque cadre de soins pallia- de Lunéville) a en e et répondu à le médecin traitant du patient reste tifs. » un appel d’o res de l’Agence régio- son médecin, même dans le cas François Gasparina, nale de santé pour lancer le service d’uneHAD. » directeur du service dans le Saulnois. Désormais, tout d’hospitalisation à médecin traitant ou professionnel Philippe DERLER domicile de Lunéville. de santé pourra composer un nu- >Numéro de téléphone de l’HAD mérodetéléphoneuniqueversl’in- du Saulnois : 03 87 050 789 https://www.facebook.com/ rmière coordinatrice de l’HAD (permanence téléphonique du lundi RepublicainLorrainSarrebourg- dans le Saulnois, Angélique Wack. au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à ChateauSalins/ Celle-ci, en lien avec le médecin 17 h). Mail : hadalu-dieuze@ traitant du patient et le D r Riesser ch-luneville.fr (médecin coordonnateur), estime- https://twitter.com/RLSarrebourg ALERTE INFO Vous êtes témoin d’un événement, vous avez une info ? contactez le 0 800 082 203 Service & appel gratuits ou par mail à lrl [email protected] Quelques minutes avant de recevoir les professionnels de la santé du Saulnois pour leur présenter la mise en place de l’HAD dans le canton et susciter leur participation, les acteurs de ce lancement ont procédé à un dernier brie ng. Photo RL. 57C 02 - V 2

L’EST RÉPU BLICAI N | LU N DI 9 MARS 2015 REGION rnées Un prix à MedisisSanté Les pharmaciens du centre hospitalier de Lunéville distingués pour leur travail hèmes e sera Lunéville. Sécuriser le par­ En six phases hiatrie cours de soins du sujet âgé et veaux sa prise en charge médica­ E Medisis englobe la concilia­ moda­ menteuse pour éviter les ré­ tion médicamenteuse (évalua­ e, mais hospitaliations après un tion de la pertinence des trai­ d’ave­ premier séjour, en amélio­ tements et ajustements pour rant la communication entre les patients de plus de 65 ans) sques les professionnels libéraux à l’admission et à la sortie du n­être et hospitaliers : telle est malade hospitalisé. tarifs, l’ambition du projet Medisis, égorie défendu par dix profession­ E L’identification des patients gram­ nels de la cité cavalière et de éligibles : ils sont repérés fr ou l’hôpital (médecins, phar­ selon des critères prédéfinis et maciens, infirmiers). L’idée avec l’assentiment du médecin au est d’arriver à établir une traitant. Ces patients les plus collaboration entre tous les fragiles, présentant des ris­ professionnels de santé qui ques de réhospitalisation entourent le patient, au tra­ précoce, peuvent être soumis vers d’un plan en six phases au programme Medisis. (voir par ailleurs). « Nous nous sommes inspirés de E L’évaluation du patient par programmes qui ont fait leur un médecin gériatre : un plan preuve en la matière aux de soins personnalisé est États­Unis et en Suède », in­ élaboré pendant le séjour du dique Édith Dufay, respon­ patient afin de préparer sa sable du service pharmacie sortie. et chef du pôle génie médi­ cal du centre hospitalier lu­ E La révision des traitements névillois. médicamenteux entre méde­ cins traitants et hospitaliers : « Un travail porté elle prévoit l’adaptation du par une équipe » traitement médicamenteux et un échange d’informations Les premiers résultats de entre les parties sur tous les l’étude pilotée par les phar­ changements. maciens de l’hôpital luné­ villois depuis 2013 sont déjà K Alexandre Dony et Sébastien Doerper (tous deux à droite), pharmaciens au sein du centre hospitalier E La remise au patient du significatifs : sur 282 pa­ lunévillois, sont allés chercher le prix à Paris. livret personnalisé de sortie tients de plus de 65 ans iden­ qui comporte six rubriques : tifiés, la baisse du taux de Une dizaine de candidatu­ une collaboration entre les 2.000 patients âgés sont pris « mes interlocuteurs », « mes ré­hospitalisation non pro­ res d’établissements de san­ professionnels de santé de en charge par l’équipe phar­ rendez­vous », « mes séances grammée à 30 jours a chuté té privés et publics de tout ville et d’hôpital, en vue maceutique pour un check­ d’accompagnement thérapeu­ de 29,3 %. l’Hexagone étaient en lice. d’améliorer des organisa­ up précis de leur traitement tique », « mes médicaments à Le trophée de verre récom­ tions de soins », analyse à l’admission. En 2012, la la maison », « des rappels Si Medisis doit maintenant pensant les « stratégies thé­ Mme Dufay. conciliation de sortie a été pour tous » et « je pense à trouver une manne finan­ rapeutiques et le bon usage mise en place en chirurgie. discuter avec mon médecin cière pour être développé, il des produits de santé » trône La conciliation médica­ « Depuis 2010, on a pu inter­ des sujets suivants ». vient pour l’heure d’être dis­ désormais dans le service menteuse du sujet âgé est un cepter 7.000 erreurs médica­ E L’accompagnement du pa­ tingué par le premier prix pharmacie de l’hôpital. problème qui a été pris à menteuses à l’admission tient en six séances : explica­ Vidal hôpital 2014. « C’est la satisfaction d’un bras­le­corps par la phar­ dont 5 % auraient pu être tion sur les motifs d’hospitali­ travail reconnu, porté par macie du centre hospitalier graves », souligne Édith sation, adaptations une équipe, qui récompense dès 2010, au travers du pro­ Dufay. thérapeutiques, conseils sur jet Med’rec. Chaque année, l’observance, sur la suite Pascale BRACONNOT du parcours de soins… L’EST RÉPU BLICAI N | VEN DREDI 12 DÉCEM BRE 2014 AVIS DE DÉCÈS Transmettez vos avis mortuaires sur [email protected] ou au 03.83.59.08.49 GRENOVBOLES- GGÉREASRDMER STRASLBADOBAURMREEGSLS-EESVA-IFIÈNRRTAE-ISSZUELPICE ANSNOIUVVERESNAIRIRE BLAINVILLE-SUR-L’EAU - COLMAR Suzanne FLAGEOLLET, née CORNAND, son épouse ; MmareieSJyolsveipehTUetNMISic;hel CLAUDEL ; EPINAL SSaesfaammiilslGeR; AND - BAZOILLES-SUR-MEUSE MBe.tetyt MetmDeidFireérdLéErPicOTRUI ;NIS, POMPEY - SAINT-MAX ont la douleur de faDirOe UpaLrAt dINu CdéOcUèsRdTe sAelsexeannfadnretse;t Magali, sa compagne, Cseésliennef,aMnatsri;na et Julie, ses petites-filles ; . . MSeastpheitsi,tsso-ennafrarniètrsee-tpaertritiè-friels-p; etits-enfants ; MSe.sDfraènrieesl;SARRAZIN, son frère ; MarJiee-aTnhnéerèB. sReIOVLINECTENT APPSMAéaanr.vttnnArreaiiilrccueaikindiaeneesJtde;tuBFetoeSrrtRNnéylaCAtedalhvsQiFtnélihrorrUefiii-PanussceI;rlCtEdqttiDooeRuasplpfE,et,eearhLescsséCouerussgénOeriCétddudUaHéoeruipmRenArdoeTCtNeouFe.(e;srE2xnxpu0YLét;hn0rc;Aoeiu0vleto-Ge2iugfr0risE(q0o1it9up4Oé8ée)s9esLn-(2CL0EE0R0GT)) MSems beeCllleasu-sdœinuerMs ;ANSUY, sa sœur ; 12 décembrené20e1P3R-E1V2OdSéTcembre 2014 ESet stocuotuesilnasp,acroeunstiénes et filleuls ; . suesrveennfuanlets2;8 novembre 2014. oSenst nlaetvreiustxesestendièecveosu; s faire part du décès de SJeealonn-Cshesarvlœesu, xG,asëetsacne,nMdaretshiolndte,éVtéicdtoéprioesné,eJsu, setninteo,uHteuignot,imPaiutél, Les familles PERRIN, MOUGEL. ; Un an déjà que tu nous as quittés et tu nous manques tou- aseuscpimeteittsiè-erenfdaenGtsé;rardmer. jours autant. Ses frères et sœurs ; Et touMtealadpaarmenteé Jeannine SARRAZIN Tu es et resteras à tout jamais dans notre cœur et nos pensées. Et toute la parenté De la part de Bruno, ton fils, Jean, ton compagnon, et des ont la douleur de vous faire part du décès de sounrtvleanturislete1s0seddéceevmobursef2a0ir1e4,p. àarlt’âdgue ddéec7è6s daens. amis. Mme SARRAZIN repose au fun. érarium de l’hôpital Central, Madame RBeAnYé. OeNBRAQUIER REMERCIEMENTS à Nancy.Monsieur Hubert PERRIN Mme Andrée GOETZnMéAeNTNH,AsBaOsUœRuErT; . . La cérémonie religieuse aura lie. u lundi 15 décembre, à 15 h 30, Lae1Ss0uanevsribhsvl’oé,éednbgeneésnluièdfsqialeàc’uéitrdLgieeoaels-nipsBrDeaefrairlenditmsgaeseileeeetLl,uaedtlsvieeBeeinèsr7reredsesmmressare.aeol.rrinscetiu2ec0mdé1el5eé,ncboàtrnsél.d’eâosglémeadanercde8is7,1l0aenmpsr.aérsse,nàt Aujourd’huiA9BmOaNrsCO20U15R, cTe-laHfAaiMt dMixEaVnsILqLuEe tu nous as Les familles GOETZMANN, GIRARDEY, CANAL, PIERROT ; PL’FoGff,rmanadrebrteiernied,rDaolmieubadselec,oténld. o0l3é.a8n3.c4e6s,.9le6.5p5r.ésent avis de quittés. FÉCOCOURT faire-part et de remerciements. Que ces quelques lignes permettent à celles et ceux qui t’ont La famille remercie en particulier le personnel de la maison Maim. PéiererteeRsAtiOmUéLeTd,’sêotrneétpouojuoxu;rs présente dans notre coeur.

BADONVILLER Grandir c’est vieillir Premier vote pour les grandes sections de maternelle. L’ association des Lucio- incitation à la lecture, à la 3H Santé et de l’Étoile, tous les fant qui n’avait jamais vu une les et leur présidente citoyenneté (par le biais du vo- participants ont pu voter. eur ; Le visage de Mamina ; Dominique Duée en te), échange autour du thème lien avec la médiathèque de « grandir, c’est vieillir ; vieillir, Les livres plébiscités : L’en- Quatre de cœur. Badonviller, 3H Santé, l’école c’est grandir », relations et Incitation à la citoyenneté maternelle de Salm et l’école transmission entre générations, primaire ont, cette année enco- évocation du vieillissement et Cette animation littéraire est reconduite tous les ans et débute pour re, organisé le prix Chronos de la mort. les jeunes en grande section et s’achève en CM2 soit 6 années de suite mettant douze livres en compé- Suite à la lecture des livres permettant d’avoir une formation aboutie sur deux axes : la démocra- tition. jeunesse par les animateurs, tie par le vote à bulletin secret et le respect de l’autre dans ses Le prix a été initié par la dans les classes de grande sec- di érences. fondation nationale de géronto- tion, CP, CE1, CE2, CM1 et logie visant plusieurs objectifs : CM2 ainsi que chez les aînés du 54A 13 - V 1

18 LUNÉVILLE Lundi 16 avril 2018 LUNÉVILLE Santé Les motards ont du cœur Destinée à soutenir la Ligue contre lors desquels les motards récol- Le docteur Bogdna Badescu, chirurgien urologue, a présenté aux motards porteurs de l’opération « Une le cancer, l’opération « Une rose… tent, en porte à porte, des dons en rose… un espoir », le matériel qu’ils ont permis d’acquérir. Photo J-C.P Un espoir » a permis de doter échange de roses. Une opération le centre hospitalier d’appareils née en 1998 en Moselle à l’initiati- qui, associé à des images par IRM, gien. Deux techniques de visuali- blique et la prostate »), Michel performants spéci quement ve de Bernard Braun, suite au permet la réalisation d’échogra- sation de la prostate qui sont Dauça ajoutait que « si l’on peut dédiés au dépistage du cancer décès de ses parents, malades. phies à fusion d’images et des désormais combinées et qui, visua- se passer de la prostate, encore de la prostate. biopsies plus précises et mieux lisées en 3D, permettent des biop- faut-il que l’opération chirurgicale La solidarité bien connue entre ciblées. « L’échographie classique sies précises et ciblées. S’appuyant soit faite dans de bonnes condi- Le matériel est déjà opération- motards a petit à petit fait son seule va permettre de montrer sur une citation de Georges Clé- tions ». Le matériel fourni au cen- nel au centre hospitalier, chemin et fait germer la structure, entre 48 et 60 pour cent des zones menceau (« la vie m’a appris qu’il tre hospitalier lunévillois y contri- depuis le mois d’août der- devenue associative, sur 54 sec- suspectes, et l’IRM entre 93 et 95 y a deux choses dont on peut se bue. nier : un bladder scan et un écho- teurs à travers toute la France. pour cent », a expliqué le chirur- passer, la présidence de la Répu- graphe de dernière génération L’an dernier, fruit de l’opération Jean-Christophe PIGNON équipent le service urologie dans « Une rose… un espoir », plus de le cadre du dépistage du cancer de 800 000 euros ont ainsi pu être la prostate. Du matériel d’un coût redistribués par la Ligue contre le global de 133 000 euros, acquis cancer en Moselle et plus de et attribué par le comité départe- 200 000 euros en Meurthe-et-Mo- mental de Meurthe-et-Moselle selle. de la Ligue contre le cancer grâce à l’opération « Une rose… un De nombreux motards, chevilles espoir », portée depuis 20 ans par ouvrières du dispositif, avaient des motards. Lesquels étaient invi- répondu à l’invitation de la Ligue tés ce samedi à prendre la mesure contre le cancer et de l’hôpital concrète d’une opération renouve- pour découvrir le matériel destiné lée d’année en année (le dernier au centre hospitalier lunévillois week-end d’avril), qui consiste à par choix du conseil d’administra- faire une balade ponctuée d’étapes tion de la Ligue 54, comme l’a expliqué son président, Michel 133000 Dauça, « la décision est générale- ment prise en amont de l’opéra- euros les équipements tion ». o erts au centre hospita- lier par la Ligue contre le Lequel a accueilli les nombreux cancer grâce à l’opéra- motards présents, entouré d’Anne tion des motards. Corbiat, directrice de soins de l’hôpital, et de plusieurs chirur- giens du centre hospitalier dont Pierre-Jean Courbey (chef du pôle chirurgie viscérale, digestive et urologique) et le docteur Bogdan Badescu, chirurgien urologue. Lequel s’est chargé de présenter et louer la qualité du matériel reçu

Mercredi 18 avril 2018 LUNÉVILLE 5 LUNÉVILLE EN IMAGE Une gloriette pour l’Ehpad Saint-Charles La générosité du Lions club, représenté par Jean-Marc Sourdot, son président, s’est concrétisée par une remise de chèque à l’Ehpad Saint-Charles. La somme versée, suite à des actions menées par le club service (5 000 €), contribuera à l’aménagement des espaces extérieures de l’établissement, cour et jardin, dans le but d’a rmer leurs vertus thérapeutiques et contribuer à améliorer la qualité de vie des résidents et l’accueil des familles. Une étape, inscrite dans le cadre d’un projet plus vaste qui va, grâce au Lions club, permettre l’installation d’une gloriette et d’un banc circulaire. /Photo J-C.P.

CIREY-SUR-VEZOUZE Un loto qui se partage Petits et grands ont tenté de remporter des friandises mises en jeu . Les enfants inscrits au périscolai- a annoncé les numéros gagnants re accompagnés de Marie-Jo et de au micro. Les enfants ont apporté Julie ont apporté leurs sourires aux de la brioche pour le goûter tandis résidents de l’établissement d’hé- quelaboissonétaito erteparl’Eh- bergement pour personnes âgées pad. Le temps d’un après-midi, les dépendantes 3H Santé où Lionel résidents ont apprécié l’énergie et animateur-coordonnateur a orga- la joie des enfants qui ont apporté nisé un loto intergénérationnel en- un rayon de soleil tant apprécié tre enfants et résidents. Théo, 7 ans par les personnes âgées.

4 LUNÉVILLE Mardi 24 avril 2018 LUNÉVILLE Santé Nouveau médecin au CeGIDD Le docteur Laurence Boyer Gratuits renforce l’équipe du Centre gratuit d’information, de Les tests de dépistage sont dépistage et de diagnostic des gratuits et peuvent rester infections sexuellement anonymes. Les traitements transmissibles de l’hôpital. nécessaires en cas de dia- gnostic, ainsi que les vac- L’ entrée du CeGIDD est cins à visée préventive, sont la même que celle du également gratuits. Centre de planification ou d’éducation familiale, dont Untraitement elle partage les locaux, 1, rue d’urgence de l’hôpital. Association de plusieurs Le Centre gratuit d’informa- médicaments contre le VIH, tion, de dépistage et de dia- le traitement d’urgence, aus- gnostic des infections sexuelle- si appelé trithérapie d’ur- ment transmissibles et le CPEF gence ou traitement postex- y travaillent en étroit partena- position, permet de réduire riat au sein d’une équipe pluri- les risques de contamina- disciplinaire, que vient de re- tion en cas de rapports joindre le docteur Laurence sexuels non protégés, viol, Boyer. contact avec du sang…, s’il est prescrit rapidement, au Praticien hospitalier au servi- mieux dans les 4 heures et ce des maladies infectieuses et au plus tard dans les 48 tropicales du CHRU de Nancy, heures. le docteur Boyer succède au docteur Seigneur, parti en re- Il est instauré pour une traite. Elle exerce au CeGIDD durée de quatre semaines deux mardis par mois dans un avec un suivi clinique et contexte de forte recrudescen- biologique jusqu’à 3 mois ce des infections sexuellement après l’arrêt du traitement. transmissibles. Ce traitement d’urgence est accessible dans tous les ser- Dépistage, traitement vices d’accueil des urgences et prévention des hôpitaux, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Il l’est Un phénomène que l’on cons- aussi au CeGIDD à Luné- ville. tate depuis 2010, fait remar- Pour lutter contre les IST, le quer Laurence Boyer, inquiète CeGIDD peut également pren- dre en charge, sur rendez-vous, comme l’ensemble des profes- Le docteur Laurence Boyer (à droite) et Tiffany Macario, infirmière de santé sexuelle, ont rejoint le CeGIDD, les personnes souhaitant la mi- se en route d’un traitement de sionnels face à cette recrudes- qui ne fera plus qu’un avec le CPEF et le service de santé sexuelle dirigé par le docteur Sébastien Doerper pré-exposition au VIH (PrEP). cence. Qu’il s’agisse des infec- le 1er septembre prochain. Photo C.A Enfin, il met à disposition les traitements d’urgence permet- tions à chlamydia et tant d’empêcher la contamina- tion du VIH en cas de prise de gonocoques, du VIH/Sida, des pilloma virus (HPV), ou de la infections sexuellement trans- couper la chaîne de transmis- risque (voir par ailleurs). hépatites virales B et C, des syphilis, « qui fait son grand missibles (IST), mais a aussi sion », explique le docteur Catherine AMBROSI lésions anales et génitales pou- retour ». pour vocation de délivrer des Boyer, « car trop de personnes > CeGIDD, 1, rue de l’Hôpital, le lundi, mercredi et jeudi vant être dues au human pa- Le CeGIDD dépiste, traite les m e s s a g e s d e p r é v e n t i o n . infectées ne le savent pas. Le de 8 h 30 à 17 h 30, le mardi et vendredi de 13 h 30 à 17 h 30 « Nous proposons également Sida fait moins peur aujour- (Tel : 03 83 74 24 81). L’outil Medysex de vacciner les personnes dési- d’hui et on se ne se protège reuses de se prémunir contre plus. Il faut redire que le pré- l’hépatite A et B, ainsi que les servatif est efficace contre tou- A l’occasion des onzièmes assises françaises de sexologie et jeunes filles contre le cancer de tes les maladies sexuellement santé sexuelle, qui se sont tenues fin mars à Marseille, le l’utérus », précise le médecin. transmissibles », insiste-t-elle. docteur Sébastien Doerper a présenté un outil permettant Seule condition pour les mi- Le préservatif bientôt d’identifier les médicaments pouvant provoquer un dysfonc- neurs : être accompagnés par gratuit tionnement sexuel. leurs parents. La deuxième étape va consister, pour le pharmacien clinicien Couper la chaîne Mais il reste payant. Comme en sexologie, à proposer des alternatives thérapeutiques à ces de transmission ses confrères, le docteur Boyer médicaments pour une indication donnée. A terme, Medysex considère donc comme une sera mis à disposition de l’ensemble des professionnels de Si les consultations ont lieu bonne mesure le pass préserva- santé. au CeGIDD, l’équipe de soi- tif annoncé par le gouverne- La présentation de ce nouvel outil a valu au praticien gnants se déplace également ment, et bientôt expérimenté hospitalier de recevoir le prix de la meilleure communication pour aller au-devant des scolai- dans plusieurs régions, qui le libre lors de ce congrès. res et des populations les plus rendra gratuit pour les jeunes vulnérables. « Le but est de de moins de 25 ans. Un seul service le 1er septembre A compter du 1er septembre personnes souffrant de dysfonc- lien et de partage des problèmes du CPEF se compose du docteur psychologue, Tiffany Macario, in- prochain, le CeGIDD sera inclus tions sexuelles. Il en sera de de la vie intime », ainsi que le Françoise Derman, médecin gy- firmière de santé sexuelle, et dans le service de santé sexuelle même pour le Centre de planifi- décrit son chef de service, le nécologique présente tous les Marie-Hélène Blaisin, secrétaire. du centre hospitalier de Luné- cation ou d’éducation familiale, docteur Sébastien Doerper. jeudis après-midi, Ghislaine Les gynécologues de l’hôpital y ville (ER du 15 mars 2018) afin le service de santé sexuelle deve- Guerber, sage-femme et con- assurent également des perma- d’améliorer la prise en charge des nant ainsi un « endroit unique de Outre du docteur Laurence seillère conjugale, Anne Strack, nences. Boyer, l’équipe du CeGIDD et 54A04 - V1

LUNÉVILLE 19 LUNÉVILLE Animation nts Les chorales enchantent e les résidents de l’Ehpad La salle polyvalente Les enfants ont chanté avec beaucoup de cœur et d’envie pour les de l’Ehpad Saint-Charles personnes âgées. était pleine à craquer sons, en ce samedi après-midi pour notre chaîne interne à l’hô- ce qui était prévu. En effet, cha- ment où près d’une cinquantai- pital et dans le cadre de notre que entracte devait être ponctué l’hu- ne de résidents s’étaient émission Station Sourire. Cela de petits reportages sur le ciné- ssant réunis pour assister permettra à ceux qui ne peuvent ma, la fête des plantes ou encore istes, à un spectacle proposé se déplacer de pouvoir profiter des QCM sur la ville de Luné- belle gratuitement par l’asso- du spectacle. » ville, mais faute de combattants, e ces ciation DDM (Distraction le programme a été amputé. mmes Des Malades). Mélange intergénérationnel Ce mélange intergénérationnel des D eux chorales lunévilloises À quelque pas de là, les techni- a duré un peu plus d’une heure. Lor- ont fait le déplacement pour ciens télévisuels regrettaient, Tous ont passé un agréable Luné- divertir les résidents de l’Ehpad eux, de ne pas pouvoir proposer moment musical et télévisuel. Saint-Charles : La Fa-Mi Do Ré pour les adultes et « Les p’tits La » pour les enfants, ces der- niers ont interprété chacun leur tour trois chansons avant de se réunir pour le bouquet final sous la conduite de Melantine, pro- fesseur de musicothérapie. En direct sur la chaîne interne de l’hopital Au préalable Nicole Blaising, membre de l’association, don- nait quelques informations sur l’imposant dispositif vidéo pré- sent : « Nous sommes en direct

4 LUNÉVILLE Vendredi 1 er juin 2018 LUNÉVILLE Santé Tabac : comment dire stop En écho à la journée arrêtermaisentoutcas,essayerdedimi- Le service de tabacologie était installé dans le hall du centre hospitalier en écho à la journée mondiale sans mondiale sans tabac, nuer.»Àbientôt60ans,Martinefumait tabac. Photo J-C.P. le service tabacologie s’est unpaquetparjourdepuisl’âgede20ans, installé dans le hall toutenpratiquantuneactivitéphysique Ppm te.Unbonindicateur,concret,quiaideà Pour les femmes enceintes du centre hospitalier pour régulière. Elle a diminué sa consomma- Ppm comme partie par million, unité prendreconscience. écouter autant qu’expliquer. tion d’elle-même (10 cigarettes par jour) de mesure qui permet de relever une Une sage-femme, Anne Gérardot, est avant son premier rendez-vous. «Ce quantitéaumillionième.Leservicetaba- Stress également associée au service tabacolo- Letabacvousbriselecœur.LaJour- que je veux dire surtout c’est qu’on ne cologieutiliseunappareilqui,enysouf- Lesfumeurslesavent,dessituationsde gieetadoptelesmêmesprincipesqueses néemondialesanstabac2018ena reçoitpasdeleçon,onnousécoute…Je ant, a che le taux de monoxyde de stress ou de mal-être ont tendance à fa- collèguesin rmièresavec,cependant,le faitsonslogansurlethèmeletabac voulais diminuer encore, on m’a aidée. carboneexpiré:0à2ppmpasd’exposi- voriserl’enviedefumerunecigarette.Le besoin de mettre en place des actions et les cardiopathies, qui trouvait réso- Finalement,jesuisarrivéeàunedemi-ci- tion, 3 à 9 ppm intoxication débutante, service propose également des forma- e caces rapidement: c’est la di culté nancedanslehallducentrehospitalier. garetteparjour,jemesuisditautantarrê- 10à19ppmintoxicationimportante,20 tionsdegestiondustress. face à la femme enceinte, on est limité Leservicetabacologieydi usaitlesbon- ter…» Sa dernière cigarette, elle l’a fu- ppm et plus intoxication très importan- dansletemps.» nes informations aux fumeurs désireux méele2janvierdernieretexplique,tout J-C.P. d’arrêter et à ceux qui s’avouent moins eninspirantàgrandesbou ées:«jeme motivés. sensbien.Moinsépuisée,jerespire!» Témoignage Comment ça se passe Elle est récemment passée par là et Si le service était, l’espace d’une jour- voulaitapportersontémoignage,histoi- née, réuni dans le hall d’entre de l’hôpi- re de dire que c’est possible. Martine, tal,ilfonctionnetoutel’année.Ilsu tde étaitelleaussidanslehallducentrehos- prendrerendez-vous(trèspeud’attente) pitalier dont elle a franchi le seuil en avecCécileouVéronique,lesdeuxin r- automne2017:«Jenesavaispasqu’un mières spécialisées du service tabacolo- service tabacologie existait à Lunéville. gie, rattaché à la cardiologie (voir par Dansmonidée,ilfallaitserendreàNan- ailleurs). «Dans l’intervalle, on envoie cyetc’étaitcompliqué.Savoirenrevan- undossieràvotredomicile,àcompléter che qu’un service existe sur place m’a etramener»,expliquel’unedesin rmiè- motivée à y aller. Pas forcément pour res.Lorsdurendez-vousauseinduservi- ce,c’estavanttoutundialoguequisemet Contact enplace«onévoqueleshabitudesdevie et on xe des objectifs. Si la personne Le service de tabacologie est souhaite diminuer, on l’accompagnera adossé au service de cardiolo- dans ce sens mais sans jamais juger ni gie du centre hospitalier. imposer.Ensemble,on xedesobjectifs Rendez-vous au enproposantaussidessolutionsalterna- 03 83 76 13 21. tivescommelespatchsoulesgommesà mâcher.» 54A 04 - V 1

4 LUNÉVILLE Mercredi 13 juin 2018 LUNÉVILLE Santé Rien que pour vos yeux Le service ophtalmologie du centre hospitalier renoue avec ses journées dépistage DMLA. Et nourrit des projets pour l’avenir. Devenir un centre de réfé- rence ophtalmologique, en balayant toutes les spéci - cités liées à l’œil, telle est l’ambi- tion des personnels du service ophtalmologie de l’hôpital, une unité créée en 2010. Deux assis- tants supplémentaires devraient être recrutés l’an prochain, et des travaux d’agrandissement entre- pris pour accueillir nouveaux boxes et matériels d’imagerie réti- nienne, en vue de développer l’ac- tivité. Pathologies Pour l’heure, le service traite des problèmes liés à la cataracte et toutcequitoucheauvitro-rétinien et à la chirurgie de la rétine. La L’équipe au grand complet accueillera les inscrits à cette journée dépistage. Photo : P.B. chirurgie orbito-palpébrale (chi- rurgie des paupières) est réalisée besoin, rééducation basse vision dirigé vers Brabois. a n de gommer des troubles fonc- composent le quotidien des soi- L’équipe En ville tionnels uniquement. Surveillan- gnants. En revanche, concernant ce des patients diabétiques, un décollement de la rétine ou la Trois ophtalmologues exercent sou rantdeDMLA,deglaucome, présence d’un corps étranger dans Elle comprend quatre ophtal- en libéral dans la cité. Pour une injection intra-vitréenne au l’œil,lepatientestimmédiatement mologues : deux praticiens à première consultation de simple 100 % sur place, les docteurs Sil- check-up de sa vue et un rendez- via Badescu et Teodor Cristescu, vousprisdesonproprechef,ilfaut Dépistage macula le 26 juin les docteurs Ali Mouna et Alexan- compterde9moisàunand’atten- dre Schaut exerçant pour partie te.Undélaiquipeut-êtreraccourci Vous avez plus de 70 ans et voyez des images déformées? Des lignes pour l’un au CHU de Brabois, à une période de 6 à 8 mois si le ondulées? Des taches noires apparaissent dans votre champ visuel? Vous pour l’autre au CHR de Metz, as- patient,unadulteouunenfant,est sou rez peut-être de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Le surantlachirurgievisio-rétinienne détenteur d’un courrier d’un pro- serviceophtalmologiedel’hôpitalproposeunaprès-mididedépistagegratuit. et la chirurgie des paupières. Une fessionnel de santé. Un peu mieux La visite et l’examen (OCT maculaire) prennent environ un quart d’heure. orthoptiste (Florence Blavier), que dans le Loir-et-Cher (12 mois) une in rmière à temps plein (avec maismoinsbienqu’àParisoudans >Le mardi 26 juin, de 13 h 30 à 17 h. Prendre rendez-vous au préalable renfortaubesoin)etdeuxsecrétai- les grandes agglomérations, où le au 03 83 76 15 00. res complètent les e ectifs. tempsd’attenteseréduitàunmois. Pascale BRACONNOT

haïlandaise Combien de collectes chaque an- tant su ntée ce jour- née ? mise à nomie cuisi- nat en com- GERBÉVILLER BLAI projet d’un 019. La Fondation de France Une p au jardin d’Aloïs Cette et de nou- assoc ur l’associa- Une délégation d’une dizaine de per- 2012. Depuis, ce jardin sensoriel a reçu écout sonnes de la Fondation de France la visite de nombreux autres établisse- Disast Centaurée, Grand Est, vient d’être accueillie à l’eh- mentsayantunprojetsimilaire ». Lunév on d’un éco- pad (établissement hébergeant des per- deven ne, incluant sonnes âgées), pour une visite guidée au Les objectifs multiples pour les rési- f. L’associa- jardin d’Aloïs. Dans le cadre des finan- dents ont été décrits : s’oxygéner, se res- cements effectués par cet organisme sourcer avec ce jardin aux 5 sens dont le Tour 2018, philanthropique, il s’agissait de rendre parcours sensoriel fait notamment réfé- , au jardin compte aux donateurs de l’utilisation rence à la notion de proprioception. ipants cam- des fonds vers divers bénéficiaires. « Non seulement sentir, toucher et goû- de football, ter, mais susciter l’imagination aussi par iation spor- Sylvie Gassmann, responsable du site la rencontre d’objets évocateurs de sou- de Gerbéviller, a d’abord fait une pré- venirs, donc encourageant la parole. Ici, ent : sentation de son établissement avant ont lieu des rencontres inter-génération- celle du jardin lui-même. « Ce jardin a nelles avec des enfants, l’ouverture à des 25 juin au été pensé en 2010 par le directeur de bénévoles et à des jardiniers du foyer l’époque, avec les appuis techniques de d’accueilspécialisé ». l’établissement horticole de Roville- aux-Chênes et du docteur Beck, qui Le dialogue se poursuivait par des était médecin coordinateur. Les pre- échangesaussibiensurl’environnement mières activités s’y sont déroulées en que d’autres approches de soins prati- qués en ces lieux. L’EAU NOU sse Nos corr à l’église les maria à 11 h, à rédactio n plein air, Damele ue et d’un Sylvie Ci ux jeux. Damele Anthony 6 juin, à La Fondation a apporté sa contribution à la création du jardin de Einvaux l’Ehpad. Patricia Fraimbo Vathimé Daniel Lo

LE LUNÉVILLOIS 13 BADONVILLER s Tenue de travail exigée La chorale La portée de la joie est venue ensoleiller le quotidien des Boutons d’or. La chorale La portée de la joie te, posée à Marcel Jeanbert, est venue ensoleiller la journée membre de la chorale, ancien des Boutons d’or du 3H santé, chef de corps de la caserne de cette semaine. Képis, uniformes Badonviller : « Où sont passés les et tabliers étaient de sortie pour tuyaux ? ». Le spectacle musical interpréter les airs qui ont en- régalait autant les oreilles que les chanté la jeunesse des résidents. yeux. Pendant cette animation, Une particularité cette année : à qui a fait remonter bien des sou- chaque chant correspondait un venirs dans le cœur des aînés, métier, représenté par le costume résidents et choristes ont aussi d’un membre de la chora- partagé les gourmandises cuites le… Et une question récurren- au barbecue. ouze bloc- mon- aille,

« Ex- Sept artistes pour ce numéro de « liberté ». Photos C.S.-C. Hervé n har- enco mello ». té e Les allées auront été sillonnées tout le week-end par de beaux La passion de la danse et de l’équitation réunies. binômes. LUNÉVILLE Santé Une brocante couplée à « Diabé’Tonic » Après une pause l’an dernier, le tent la main sur de bonnes affai- udi centre hospitalier de Lunéville a res, d’autres, et notamment les tu- renoué avec la tradition de « Dia- plus jeunes, s’essayent au vélo bé’Tonic », ce dimanche, du côté handisport mais également au re- du parking Lhuillier. Pour la pre- basket grâce à la présence de ée mière fois, la manifestation était membres du club local. L’occasion couplée avec l’organisation d’une aussi, pourquoi pas, de faire ger- brocante. mer de nouvelles passions chez les au Néanmoins, pour les organisa- bambins. Sur place également, le teurs, le but de cette journée reste stand médical permet aux plus rs le même, à savoir « récolter des grands de réaliser des tests de à fonds pour l’association française des diabétiques », explique le doc- dépistage. A.A. teur Vanessa Vouaux-Hollinger, e chef du service diabétologie au 30, centre hospitalier de Lunéville. C’est également dans ce but qu’une tombola est organisée, Plus de photos sur tout comme la vente d’enveloppes di surprises. estrepublicain.fr Des enveloppes surprises permettaient de gagner des lots lors de la oir. manifestation. Photo A.A. Pendant que les badauds met- et sur notre appli mobile 54A18 - V1

un conciliateur pour débloquer la niers arrivés. La tout ce qu’il trouve, quel que soit situation pour peut-être voir dispa- let se trouve juste e retraité de l’hô- l’endroit où il passe. « A la fin des raître une partie ou plus des récupé- ncardier. Mainte- ouets. » Il jette un bLrUoNcaÉnVtIeLsL, jEe fouSiallnetdéans les poubeLl-UNÉVIrLatLioEns dCeoJemanm-Peirecrree Coquelet. etty Boop et pour- la nuit dernière la Un point noirles. J’ai rapporté un Solex de la questi que j’avais instal- déchetterie. » Il prend, dans sa main, s une coupe. C’est sait à une jeune Pas qu’unepuuneisropueludesVrTiTenpleine de boue. » mon père. Il gardait tout. Le jour où uelet reconnaît êcher de ramener « Celle-là, je l’ai repêché à la rivière. » je partirai, je ne sais pas comment je Il se remémore le premier objet qu’il vais faire pour tout débarrasser. C’est a rapporté : « Je crois que c’était uTnoep déppalrutscefomrteqrucreemdioi de récupérer ce qui cage à oiseau. Elle était en très bdoens soldterasîdn’eé,téj.eCpeemnasredip, ar moments que étetLuatur.ca»ivdoeuseu:r«laJesitcuraotiisoqnu, elejerétcieunpsédleleerdtéassevd-pdo’oreilorregnfremcaies’lneeasrissssintoeridunèreénnrmlteeeeaiuldismslreesramséaclcgaafoiolgdnmanaiiedsbse.eeinln»ent.rtOiseaXusaspvoeilueittru-êCdtOere.LuLnINe C elles et ceux qui voulaient s’offrir une journée de repéLraEgeC, eHnIcFe mFRardEi, en basket clubDébriefing après l’examen de la ont été pour leur frais. Certaines rétine. Photo P.B. boutiques étaient fermées et affi- chaient la couleur, à l’image de l’enseigne Mise au Green : fer- Après10minutesd’examen,Annieest meture exceptionnelle les 25 et ressortie rassurée du service d’ophtal- 26 pour cause d’organisation mologieducentrehospitalier,cemardi : des soldes. pas de symptômes qui font penser à une En solo DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Tout juste le docteur Silvia Dans sa boutique de la rue Badescu a-t-elle décelé « une petite Banaudon, Christelle Boyer membrane qui tire sur la rétine ». A sur- ajoutait à son métier de com- veiller dans 6 mois. Tout est noté sur le merçante, celui de déména- feuillet remis à cette candidate au dépis- geur ! « Je remonte toutes les tage organisé gratuitement dans le servi- boîtes à chaussures du sous-sol. ce ce mardi après-midi. L’habitante de Elles vont être empilées, comme Gerbéviller avait eu connaissance de ça, les clientes ont tout sous la Chez Sergent-Major, les étiquettes de c l’information en consultant notre site internet, alors qu’elle était en vacances à main pourReésvséalyéerp»a,rraupnpeoxrtaemlaen de la commerçaréntiened.’EPthceotteora:. PM.Ba.is Zen p Toulouse. « Deux fois, j’ai eu comme un d’autres cartons sont déposés Si Mme Boyer a choisi d’orches- point noir, fixe, devant les yeux. Ce n’est trer sa collection d’été (sacrifiée n pas resté longtemps, puis plus rien », in- 2par les livreurs dans le même à moins 30 %) par taille, Domi- le dique-t-elle à la professionnelle au début nique Lapierre, elle, a opté pour b temps : depuis 15 jours, la col- n lection d’automne arrive aussi delaconsultation.Pasdeflashdelumiè- petit à petit. « J’ai consacré un un rangement « en feuilleté », n requiaccompagnecetteapparitionsou- pan de muLreànloampbréresednetactiaosnadveéré comprenez façon penderie, par daine. Pas de diabète. Pas d’autres trou- plusieurs dneopuavteilelenstspsioècuefsfracnatrde DtyMpeLAde modèle et de couleurs m , le président (à drboleisted)e, lraevguree. tUtenedfeoisnceespqauselpquoeusvoirles cliente(sdésgoénntédreemscaenndceeumseasc. ulapiroeur les bouts de choux. « Je d questions posées, la patiente, âgée de 73 mpbLsuioeaniu-treerlsasltq’jieenuudesnetdlpaijseereénocfecetlap’omodàrotnpaosmld’néénâaersegsa.m,leQat’juei)nuo,unlenedsie»seaédd,srtietevnpeosioscdccttcuékeaéarple---liosrtsacolpg’eaflefalgrlneeirnchcqueuenmi dejhoenalptibudivliulsiesum1be5aél gb»jaé,ossuiinnredstpiqoseuuunerr- c e senior. ans, est invitée à enlever ses lunettes b dépensé du bud- pour procéder à un scanner, permettant v u decdoémterpmtienelralacsrtéruacttiuorne ddeelanréotuinve.elles se matériels et équi- Cnoifmemsteateilolen, s1.2 autres habitants du lé aussi, hioepr,htotaulsmleoslomgoiedèdluescdeentrefants. secte1u6r (hso3it0un: dtoetaml daen6dheoemsmt efas iette7aupcrhèsaussurehsovsepnitdauleiesr,dcaensmsaardvi-aprèsC-e mardi soir, aidée par Mor- p femdemelas),vvielnleuspdoeuCrropisomuavreo,iMr adixisepeot sertdriune, étiqmueidttie.sTraeuixzenpoeurvseoanunxes gane, lycéenne à Lapie, elle a dû te es amandes liées bm(Becgoaanylcuactcm)aso,rsunasept’aés, tsdHaeeaiaeflbnMi’Elntasiiitnmndvdsieceollreuli’t,pasnGroraolduuonèvndpvsoiirsliésllreeaa,mlabBseboélnlâenrt-téieficdprciareereisrxàdmil,apaospqurbsuer’méééêenttisraèée.irfEeeidcnlalihteeneirlsnuedlssra’ecrureléncittgoeeeausxmlriaptneémoer.--uern coller sur les étiquettes de cou- s rcices. isionnel recette podu’rubnéenépfilcuiesrgdreancedteexaammpenlitguradtueith. oraire gnleraauntrutsiltele.psoauurtcoecnotlalgaentasccmoerdnétiosunr- 8/19 prenant en le prix initial. Mais la responsa- Les personnes ne présentant pas les ble54Ad0e4 - VS3ergent-Major avait un symptômes particuliers des maux peu d’avance cette année : recherchés ce jour ont été redirigées vers « Il faut avancer « L’enseigne nationale a réalisé une opération commerciale voi- une prise de rendez-vous ultérieur. avec méthode » là 15 jours. Un étiquetage de couleurs avait été réalisé. On n’a P. B. Dominique Lapierre Commerçante Plus de photos sur estrepublicain.fr

■ PSC 1 été formés au geste qui sau- ■ Tickets jeunes ville finance 50 % des sor- Mag ve. Les postulants ne payent ties, jusqu’à 75 % si le jeune 1er Quatre sessions d’une jour- que 10 € au lieu de 60 €. 50 € Depuis de nombreuses an- participe à un chantier ci- cadr née ont été organisées sous sont pris en charge par la nées, la Ville de Lunéville toyen. ïenc la houlette de Françoise Re- municipalité, ce qui repré- favorise la participation des poseur formatrice et prési- sente un coût total depuis jeunes aux activités sporti- ■ Aides aux formations Cett dente de la Croix -Rouge de son origine de 12.500 €. ves, culturelles et de loisirs tros Lunéville. Ce dispositif exis- grâce à une aide financière. Le service favorise égale- tes Les autres dispositifs jus- Les tickets jeunes donnent ment l’engagement avec les Gran droit, pour les 5 à 18 ans, à aides à la formation du PSC dura Une bourse au permis de conduire une participation pour adhé- 1 pour les 13 à 25 ans mais 1950 rer à une association lunévil- aussi le BAFA et le BAFD Mise en place en 2018, cette bourse est reconduite cette loise. Ce montant a été porté pour les 17 à 21 ans. Des année. Elle permettra à 10 jeunes de 18 à 25 ans, suivis par la à 20 € depuis le 1er janvier la c mission locale du Lunévillois, de bénéficier de 500 € pour 2019. ■ Argent de poche Mar passer le permis de conduire (500 € versés également par parc l’association). Les bénéficiaires auront pour mission de dés- ■ Activités de loisirs Ce dispositif permet aux 16 herber manuellement la voirie et les espaces publics de la ville. à 25 ans de bénéficier d’une Une Renseignements au 06.83.76.23.46 ou jeunesse@mairie-lune- Le service jeunesse organi- rémunération de 6,50 €/ serv ville.fr se des activités de loisirs au heure en échange d’un tra- tect 44 rue de la République pour vail collectif (rénovation opér les 12 à 17 ans (billard, ten- équipements, ouvreurs au à la nis de table, jeux de socié- théâtre…). et à ces. LUNÉVILLE Enseignement > Du Les élèves de Paul-Lapie chez les résidents de Saint-Charles sero ces d Opti ville Un goûter entre des élèves de âgés de 85 ans à 103 ans ont Des photos et un goûter pour une deuxième rencontre. LUN Paul-Lapie et des résidents de passé un très bon moment. Au l’Ehpad Saint-Charles s’est dé- se former pour leur futur mé- lée. En juin, les lycéennes vont à l’E roulé jeudi après-midi dans les Jeudi, ce sont les élèves qui se tier, les lycéennes ont fait de passer leur bac. Elles ont reçu locaux de la maison de retrai- sont rendues à l’Ehpad Saint- très belles rencontres. Une vé- les encouragements des rési- Les te. Charles du centre hospitalier ritable complicité s’est instal- dents. sont lunévillois les bras chargés de Dans le cadre de leurs étu- cadeaux et de gâteaux. Tous Mar des, un bac pro services à la étaient heureux de se retrou- au q personne, 30 élèves de termi- ver. 17 h nale du lycée Paul Lapie avait convié en mars dernier huit Les personnes âgées ont pu Mar résidents de Saint-Charles à découvrir les différentes pho- fou venir dans leurs locaux. Au tos faites lors de la première 15 h programme de cette première rencontre. Les seniors ont rencontre, un repas préparé également reçu en cadeau une Mar par les élèves mais aussi un photo encadrée, un souvenir chet atelier photo avec maquillage immortalisant la première et réalisation de cadres. Les rencontre des jeunes filles et Jeud résidents ont participé avec des résidents. Ce moment de au q plaisir à cet atelier. Les jeunes partage est important pour ces 17 h élèves de 18 ans et les 8 aînés élèves qui se destinent à l’aide à la personne. Mais au-delà de Ces 54A05 - V1 tes 03.8

tions Grâce au support illustré, les enfants pouvaient facilement identifier endredis de les différentes espèces qu’ils avaient pêchées. 07 17ousur om GERBÉVILLER Violette déambule encore « La mer semble dire quelque cho- suivre la vie de Violette, personnage se », c’est toute une histoire que vien- fictif, mais ô combien crédible. Un tex- nent de rencontrer les résidents de te conçu lors d’un atelier d’écriture à l’Ehpad (établissement hébergeant partir de mots recueillis auprès de dif- des personnes âgées dépendantes) férents aînés du territoire. Il était donc pour un moment de spectacle auquel logique que ce spectacle soit restitué là ils ont participé à la source même. En d’où il est en quelque sorte parti. effet, des souvenirs ont été recueillis par l’artiste Thomas Milanese, de la Les 5 conteurs, accompagnés à la compagnie Melocoton, au cours de guitare, harmonica ou guimbarde, par divers entretiens à bâtons rompus sur Thomas Milanese, ont emmené leur le train, vecteur d’évasion d’autrefois. auditoire sur les chemins de la vie de cette héroïne ordinaire, Violette. Sa C’est même ici, grâce à M. Veishar, lampe de poche cachée sous ses cou- un des résidents, que le titre de ce vertures, ses petits cailloux, sa quête spectacle conté déambulatoire a été épistolaire jusqu’en Mongolie, a susci- trouvé. Le public du dernier festival le té sourires et complicité parmi le pu- Village à bascule, joué à Froville, a pu blic. n sportive ès-midi e la r xpliqué e terrain ison La création collective du Village à bascule se promène là où se trouvent ses sources. 54A10 - V1

ÉVILLE Mardi 24 juillet 2018 LUNÉVILLE Société Vigilance accrue face à la chaleur icipants Que ce soit dans les résidences Le personnel des EHPAD, même hors plan canicule, surveille l’hydratation des personnes âgées. Photo C.A. Archive ER seniors ou les EHPAD du Lunévillois, les personnels se ver, de développer des stratégies le de santé), avec un rappel des « La vigilance reste ieu montrent à la fois attentifs et pour protéger les personnes les bonnes pratiques, et des affichages et innovants pour anticiper et faire plus vulnérables : « Il faut trouver dans les établissements. « C’est très le maître-mot. » tte face aux premières vagues de des systèmes ingénieux. On rafraî- encadré, beaucoup plus suivi avec Florence Blaison, du chaleur. chit les boissons pour les inciter à des règles administratives à obser- directrice du CCAS era un boire, on utilise des sirops, on dis- ver », précise Sylvie Gassmann. de Lunéville. a ville Tout est dans l’anticipation et tribue des sorbets à l’heure du ca- des la force de ce qui, désormais, fé ». L’alimentation reste égale- Un encadrement qui rend la ges- tions et peut être considéré comme ment un moyen sûr de lutter contre tion des vagues de chaleur plus iront les une habitude. Depuis la terrible ca- les premières chaleurs : « Une dié- routinière, avec un personnel plus ers la nicule de 2003, l’encadrement des téticienne va établir des menus aguerri à l’approche de l’été. Une la visite personnes âgées, plus exposées, moins chauds, pour éviter les dé- gestion plus banalisée qui n’induit . Deux s’est considérablement renforcé. perditions d’eau, met en place des pas pour autant une perte de vigi- té seront Alors que les premières chaleurs se plats modulables ». lance car, comme le rappelle Sylvie e plus sont fait ressentir les derniers jours Gassmann, « les personnes les plus pants dans le Lunévillois, le CCAS (cen- Des consignes sont également autonomes sont souvent les plus à es tre communal d’action sociale) adressées au personnel via des do- risques ». du mais aussi les EHPAD (établisse- cuments de l’ARS (agence régiona- ment hébergeant des personnes Clément AUBRY nir à la âgées dépendantes), sous la houlet- ront te du GHEMM (groupe hospita- es d’un lier de l’Est de la Meurthe-et-Mosel- le), sont déjà à pied d’œuvre. « La vigilance reste le maître-mot », ex- plique Florence Blaison, directrice du CCAS de Lunéville. Une atten- tion accrue qui se traduit par des gestes simples. « Des consignes sont données au personnel des rési- dences, même sans plan canicule déclenché : une liste des personnes les plus fragiles est établie, on veille à ce que les résidents s’hydratent bien, des salles climatisées sont présentes dans les résidences ». L’innovation comme parade anti-chaleur Même son de cloche du côté des EHPAD, en particulier dans celui de Gerbéviller. Sylvie Gassmann, responsable du site, insiste particu- lièrement sur la nécessité d’inno- a menée Questions à Qu’est-ce qui est fait en cas Veille la de déclenchement du plan ca- saisonnière Florence Blaison nicule ? depuis mai n du Directrice du CCAS de Lunéville s En cas de déclenchement du Exceptionnellement, la veille e et « Veiller à ce que les plan canicule, on est amené à saisonnière, niveau 1 du plan Des inscrits aillent bien » appeler les personnes inscrites, canicule, qui est généralement tà y compris le week-end. On leur étendue du 1er juin au 15 sep- Photo d’archives ER demande si elles vont bien, si tembre, a débuté un peu plus DE elles adoptent les bons réflexes. tôt cette année, au mois de mai. À qui s’adresse le plan de Quand a-t-il commencé ? On peut éventuellement en- « Les nuits rafraîchissent bien UR voyer un médecin ou un pom-

LUNÉVILLE Mercredi 25 juillet 2018 FRE LUNÉVILLE Seniors Les générations se rencontrent ives ER Personnel, jeunes volontaires et résidents de l’Ehpad Saint- . - Deux individus Charles ont participé, chacun Les jeunes volontaires, membres des familles des salariés de l’Ehpad saint-Charles, ont animé les ateliers sentés ce mardi à leur manière, aux Olympiades destinés aux plus âgés. Des rencontres enrichissantes pour tous ! Photo A.A. une habitation de organisées depuis trois ans République. Le maintenant au sein Une journée qui permet aussi ces l’année, avec plusieurs écoles de Lu- Plus de photos sur Ils devaient de l’établissement. rencontres intergénérationnelles si néville. » le fonctionnement chères à Marie-Odile Berlenga, cadre estrepublicain.fr », alors qu’aucun Trois ans que cela dure et tou- de santé. « Ces rencontres, les jeunes Un projet de danse assise est ainsi ent n’a été réalisé. jours le même sourire sur les en parlent et ils s’en rappellent. L’in- dans les cartons pour la rentrée de et sur notre appli mobile rvenus à se faire lèvres des participants. Pour tergénérationnel est important pour septembre. Avec des écoliers luné- orte, à entrer dans l’Ehpad Saint-Charles, ce début de nous et on en fait tout au long de villois naturellement. ois locaux dans semaine était marqué par l’organisa- boîte de tion des Olympiades, mises en place Adeline ASPER de la fibre a été par l’animatrice de l’établissement epuis mi-mai. Ils d’hébergement pour personnes âgées CE QU’ILS EN PENSENT LECHIFFRE é un contrôle dépendantes, Christelle Gérardin- nt de se faire Barbier. « Cela avait été un vœu des 6 par une habitante résidents parce qu’ils aiment les jeux ui exigeait de voir et que ça fait venir les enfants du Il s’agit du nombre des essionnelles et personnel qui tiennent les stands. » personnes âgées, mission. Il (lire ci-dessous). résidentes à l’Ehpad e la deuxième Saint-Charles de u genre, opérée là Au fil de ces derniers mois, ce sont Lunéville qui sera, ce ut juillet. les résidents qui ont confectionné les samedi du côté de ment pris auprès jeux, les quilles, le chamboule tout, la l’aérodrome de ’opérateur a pêche aux canards et des petits ca- Lunéville-Chanteheux- u’aucune opération deaux. Ils ont aussi réalisé un jeu Croismare afin e n’était des anneaux « parce que nous venons d’assister aux ée, et encore moins d’acquérir un terrain de pétanque ». représentations de rendez-vous aériennes de la « Ça les change patrouille de France. riode de vacances, de leur quotidien » Des résidents qui ont s et les hommes de également participé, à olice invitent à la Chacun avec son petit carton est leur façon, à cette e prudence et alors passé de stand en stand, afin de grande fête des nt à se méfier de faire valider sa carte et de recevoir montgolfières qui se chage. En cas de une médaille, une glace, un cadeau et prépare en fabriquant e repérage un diplôme. Même les cordons réali- des petites sés pour tenir les cartes serviront pour montgolfières en suspects, on peut accrocher ensuite la clé de la chambre plastique à l’aide de er au de chaque résident. « Ils sont heureux bouteilles d’eau de 7 17. et ça les change de leur quotidien », récupération. poursuit Christelle Gérardin-Barbier. ALELEITSÉT DE 54A04 - V1 « Une bonne SUR expérience » Venez rejoindre Esteban Berlenga, 16 ans « Découvrir « Pour rendre a communauté ! « J’ai déjà participé aux Olympia- autre chose » service » des l’an dernier comme volontaire. w.facebook.com/ Les vacances, c’est bien : on s’amu- Luca Marcel, 11 ans Baptiste Berlenga, 13 ans publicainLuneville/ se deux semaines mais après… Je « Ma marraine m’a demandé si « Je participe pour la deuxième pars le 5 août au Portugal. C’est je pouvais venir aider car il n’y année et je le fais pour rendre servi- surtout ça que j’attends. Mais être avait pas assez de bénévoles. J’ai ce. Ça m’intéresse de rencontrer ici est une bonne expérience. » dit oui. Je m’occupe du chambou- les gens et chaque année, je choisis le tout et ça me plaît. Cette jour- un atelier différent. Ma mère tra- née me permet de découvrir autre vaille ici et, parfois, elle nous parle chose. » de son travail. »

Dimanche 29 juillet 2018 LUNÉV LUNÉVILLE Solidarité NECR Les bénévoles mis à l’honneur LUNÉV Grégo nous a Organisé par le GHEMM, un repas Dans une ambiance détendue, les membres de la Portée de la joie ont poussé la chansonnette juste avant un Nous a à l’honneur des bénévoles repas qui s’est avéré être un vrai moment d’échanges. Photo C.A. Grégor intervenant, de près ou de loin, à son d dans les Ehpad a permis de sur leurs activités dans leurs avis sur les points qui peuvent 200 43 ans mettre en avant ceux qui donnent secteurs géographiques res- encore être améliorés. Né le 1 tant aux résidents. Un vrai pectifs. Ils étaient d’ailleurs in- Le nombre de bénévoles effectu moment d’échange et de partage. vités, à l’initiative de François Un moyen de se rapprocher qui interviennent au Lunévi Gasparina, à présenter leurs toujours plus des résidents et quotidien auprès des Guérin L’ atmosphère se voulait activités aux autres convives. de faire en sorte que les Eh- Ehpad du GHEMM. Monve chaleureuse et sou- « C’est important de faire en pad restent un lieu de vie pri- formati riante à la salle du Ré- sorte qu’on puisse se connaître vilégié. Citant le romancier Intérim servoir, à l’occasion du repas pour éviter qu’il y ait un es- Romain Gary, François Gas- entrepr des bénévoles organisé par le soufflement » explique-t-il. Un parina terminait son discours ment à Groupe Hospitalier de l’Est de échange de pratiques propres introductif par la citation sui- ploi. la Meurthe-et-Moselle en com- à inspirer et insuffler une dyna- vante : « on ne peut rien faire Grégor pagnie, notamment, de Luc mique dans chacune des Eh- de mieux comme bénévole que par le d Binsinger et Noël Marquis, pad du GHEMM. D’ailleurs, d’aider à rêver ». Pour sûr, Pierre, respectivement maires de une boîte à idées était mise à cette aide porte et continuera à Célibat Saint-Nicolas-de-Port et Ger- disposition des invités afin de porter ses fruits pendant enco- nature béviller. Que ce soit les mem- recueillir des suggestions, des re longtemps. promen bres du conseil de surveillance cueille de l’hôpital, les intervenants Clément AUBRY Un der assurant des animations dans rendu m les EHPAD, toutes et tous ont en la sa été mis à l’honneur. Histoire torium de rendre hommage et de re- Nos co mercier des personnes géné- reuses qui donnent de leur ENBR temps pour faire vivre les mai- sons de retraite. « Ils donnent LUNÉV un supplément d’âme à nos Les me Ehpad, ils sont capables de Sainte créer de l’animation et on a Dimanc besoin de ce lien » explique à 10 h François Gasparina, directeur d’Arc e du GHEMM. ques. Rassembler pour mieux échanger Le repas se voulait également un lieu de rencontres et d’échanges entre des bénévo- les qui ont rarement, si ce n’est jamais, l’opportunité de se re- trouver pour communiquer NAISSANCE EN IMAGE LUNÉVILLE LUNÉVILLE Bienvenue à Kenny blo no

Vendredi 10 août 2018 LUNÉVILLE 5 LUNÉVILLE Santé L’imagerie de l’hopital relookée Le secrétariat est complètement s’explique par plusieurs raisons : Les deux personnes en charge du standard du service ont été isolées, pour plus de confort et de revisité, du matériel médical va « Nous nous sommes rendu compte confidentialité. Photo : P.B. être renouvelé. Mais en qu’il y avait un fort turnover des secré- attendant, l’activité continue. taires. Elles travaillaient toutes dans che. Le nouvel équipement devrait Des équipements renouvelés un même espace, qu’elles s’occupent fluidifier les arrivées et réduire le Bien que fléchée à droite, sur la de l’accueil des patients, de taper des temps d’attente. Fin de cette étape le « Nous allons remplacer une table télécommandée déjà en place par une table signalétique du hall d’accueil, comptes rendus ou de la prise de ren- 17 août et reprise du circuit normal de nouvelle génération, et une table de radio simple par une table télécomman- l’imagerie est accessible en par- dez-vous par téléphone », indique pour les patients le 20 août. dée, qui permet de faire plus d’examens complexes qu’une table de radiologie tant vers la gauche, en suivant l’habile Johanna Van Assche, cadre de santé standard. Nous effectuons le changement de ces tables l’une après l’autre. Du jeu de piste provisoire destiné à orien- pour l’imagerie. Les files d’attente (en Textes : Pascale BRACONNOT coup, le service ne fonctionnera qu’avec une seule salle radiologie durant 9 ter les patients, toujours nombreux, particulier dans les créneaux 10 h - jours », précise Johanna Van Assche. De même, le remplacement du scanner vers le secrétariat provisoire. Le servi- 12 h et 14 h - 17 h), et le bruit ambiant Plus de photos sur pour une version plus récente engendre une indisponibilité totale de l’équipe- ce est en cours de transformation et étaient sources de stress. ment pendant 5 jours, du 27 au 31 août. Pour autant, l’activité se poursuivra grâce retrouvera un aspect ordinaire début estrepublicain.fr à une convention passée avec le CHRU qui assurera les demandes urgentes. septembre. Revue de détail. ■ Les solutions et sur notre appli mobile ■ Le constat Des pistes ont été explorées (comme la prise de rendez-vous par le patient La réorganisation du secrétariat via internet, mais impossible pour l’IRM) pour remédier à cet état de fait. En chiffres En mars, une réflexion s’est engagée, avec l’aide de la médecine du travail et Le service imagerie figure par- de leur ergonome. « Le standard télé- mi les services les plus fréquen- phonique, assuré par deux personnes, tés du centre hospitalier. 57 000 est désormais externalisé depuis trois patients passent par celui-ci cha- semaines. Les postes de frappe sont que année. Pour répondre aux plus espacés du poste d’accueil », indi- besoins de la population, les que la cadre de santé. horaires ont été étendus jusqu’à 20 h, une plage horaire a même Le patient va devenir plus autono- été ouverte le samedi matin. me grâce à une borne d’accueil infor- matique, qu’il fera fonctionner avec sa L’équipe est constituée de 10 carte Vitale, tout autant pour prendre secrétaires, 17 manipulateurs, un rendez-vous que pour scanner un radiologue rattaché au cen- une ordonnance. Il sera orienté tre hospitalier et 19 radiologues vers la salle d’attente appropriée. privés du groupe Radiolor, qui « Sur les dix secrétaires du service, effectuent des vacations dans les deux sont dédiées à l’aide éventuelle établissements du GHEMM. des patients à cette borne où ils seront obligés de passer avant un accueil physique », complète Mme Van Ass- EN IMAGE LARONXE LUNÉVILLE Où dorment les oiseaux ? Du nouveau à la gare On sait que des pigeons affection- nent l’abri sous la toiture d’une station essence d’hypermarché. Qui n’a pu observer les aligne- ments d’hirondelles ou d’étour- neaux sur des fils, en ville comme en campagne ? Mais bien des mys- tères entourent, pour les non ini- tiés, le havre de paix et de sécurité qui héberge les nuits d’autres vola- tiles. Qu’en est-il, par exemple, des cigognes qui ont, depuis quelques années, investi la région de Luné- ville et les prairies des bords de Meurthe ? Une partie de la répon- se se trouve sur le site de l’entrepri- se de recyclage des pneus à portée de regard de Betaigne. Un peu avant que le jour ne ferme ses rideaux, les échassiers sont une vingtaine à s’installer sur des per-

GERBÉVILLER Vaincre l’isolement des aînés Relayée depuis un an par un L’opération Monalisa, qui a succédé à la charte des aînés, est bien partie. nouveau dispositif Monalisa, destiné également à rompre d’aller à la rencontre des person- plet d’étape des di érentes visi- l’isolement des personnes âgées nes isolées des villages. Ainsi tes e ectuées par les équipes ci- isolées, la charte de solidarité pour Gerbéviller et les 14 com- toyennes sera fait le avec les aînés ruraux va connaître munes voisines, 17 bénévoles 12 septembre. une sorte de point nal. ont noué des contacts, souvent prolongés, comme pour les 6 12 En guise de conclusion à communes rurales autour de cette opération qui fut me- Bayon qui ont chacune un réfé- Un bilan complet d’étape des née par l’ex-CCM et la rent sur place. visites réalisées par les équi- MSA, un nouveau rendez-vous pes citoyennes aura lieu le collectif et festif est donné aux Des sollicitations extérieures à 12 septembre. seniors. ces20communesvontsansdou- te conduire à constituer de nou- Un après-midi sous forme de velles équipes de volontaires, café-couarail autour d’un goûter. hors du territoire. Un bilan com- Le tout sera précédé d’une mati- née bilan en compagnie des élus et partenaires. Pour les aînés, désireux d’être présents le 19 octobre à la salle des fêtes, l’inscription gratuite sera close le 5 octobre (tél. 03.83.74.45.08, Brigitte Segara). L’animation portant débat pren- dra la forme théâtrale avec la compagnie « Le soleil sous la pluie ». Des équipes citoyennes Pour autant, la nouvelle formu- le Monalisa mise en place avec l’appuidel’ADMR(Aideàdomi- cile en milieu rural) et des an- ciens du Val d’Euron, a déjà per- mis aux équipes citoyennes

8 LUNÉVILLE Jeudi 30 août 2018 LUNÉVILLE Santé Améliorer le parcours de soins Difficulté d’accès aux bâtis ou Port, Thierry Meurant pour Blâ- Les maires des communes concernées entourent François Gasparina, directeur du GHEMM (à droite). aux soins, attente interminable mont, Noël Marquis pour Gerbé- aux urgences, soins apportés viller, Bernard Muller pour rent coordonnerait le parcours de Encore des progrès à faire beaucoup trop tard… Badonviller et la commune de Ci- soin. « Il faut faire en sorte que les La convention, signée ce mardi rey-sur-Vezouze. Le but, « cons- personnes vivant avec un handi- - 9 h d’attente en moyenne aux urgences pour une personne handica- à l’hôpital de Lunéville, est truire un avenir pour les person- cap soient de plus en plus incluses pée de plus de 45 ans, contre 2 h 11 pour les valides. porteuse d’un grand espoir. nes handicapées ». dans notre société », a conclu Jac- - L’autisme est diagnostiqué en moyenne à l’âge de 6 ans et demi en ques Lamblin, maire de Luné- France, contre 1 an dans d’autres pays. La charte Romain Jacob et JB La prise en compte de la per- ville. Thiery a déjà été signée une sonne vivant avec un handicap première fois par Lunéville sera globale. « Demain, dans le Stéphanie KIPFER il y a quelques années. Désormais, secteur de Lunéville, elle aura un d’autres maires ont apposé leur meilleur accès dans la vraie vie, nom au bas de la feuille : Luc dans un milieu accueillant et ac- Binsinger pour Saint-Nicolas-de- compagnant », annonce Pascal Jacob, de la fondation Romain Les avancées Jacob, dont le fils handicapé est mort voici 4 ans. Car, pour lui, - L’application « handifac- les personnes vivant avec un tion » : un questionnaire per- handicap ont de nombreuses at- met d’évaluer les améliora- tentes : voir s’améliorer les con- tions permises par la charte ditions d’accès aux urgences, Romain Jacob, de partager être soignées comme les autres ses expériences de soins et pas trop tard, disposer d’un après chaque rendez-vous et carnet de santé partagé dans le- d’avoir une meilleure prise en quel toutes les informations se- compte du handicap dans la raient disponibles pour tous les société. médecins et à tout moment, avoir accès à une signalétique - En médecine, pendant l’in- adaptée, que les aidants soient ternat, 70 questions porteront valorisés et formés… sur le handicap l’année pro- chaine alors qu’il y a encore Le dispositif permettrait 272 quelques années, elles étaient consultations par an, dans des es- quasi inexistantes. paces accueillants et adaptés, l’an- ticipation de la venue aux urgen- ces, des rendez-vous groupés dans la même journée. Un réfé- bloc- LUNÉVILLE Loisirs notes Ticket pour un moment de frayeur LUNÉVILLE La Zombie-run revient pour tention car plusieurs (gentils) Les anciens participants n’ont qu’une seule hâte : renouveler Carache Lunévilloise une troisième édition, pro- zombies seront présents pour l’expérience. Photo d’archives ER > Assemblée générale extraor- grammée les vendredi 26 et rendre la tâche plus difficile. dinaire lundi 3 septembre, à samedi 27 octobre. Pour participer 18 h, dans les locaux de la « Cette année nous atten- Carache. L’association « Projet z », dons entre 600 et 900 partici- La course, organisée en forêt, ne pourra donc être adaptée aux Validation des candidatures anciennement appelée « Di- pants, nous avons donc déci- personnes ayant des problèmes de santé se rapprochant à la pratique éventuelles au conseil d’admi- na’lune », organisera pour la dé d’ajouter une journée nistration fédéral, suite à des troisième année consécutive supplémentaire suite à l’énor- démissions au sein du conseil une « zombie run », les 26 et me demande rencontrée l’an- d’administration de la fédéra- 27 octobre 2018 à la forêt de née passée », explique Jean tion de pêche de Meurthe-et- Mondon. Binda, vice-président de l’as- Moselle. sociation. Bourse aux livres scolaires Le parcours proposé et nom- du lycée Bichat mé « zone r-43 », consistera L’idée présentée à ce jour, > Ce jeudi, de 9 h à 12 h et de en un mélange entre une cour- mêlant ainsi jeu et sport, ren- 14 h à 18 h, vente aux termina- se d’orientation nocturne, et contre un auditoire toujours les et aux retardataires de se- un jeu grandeur nature durant plus large, plus intéressé. condes et premières, au lycée lequel plusieurs zombies fe- Bichat. ront leur apparition. Pour participer à cette expé- Café généalogique rience capable de faire fris- du Cercle généalogique ■ Des équipes de 4 sonner plus d’un participant du Lunévillois à 10 participants et ainsi avoir l’opportunité de > Samedi 1er septembre, à pouvoir s’amuser pour la fête 15 h, réunion débat sur l’im- Pour mener à bien la course, d’Halloween, la billetterie en primerie et les imprimeurs, il faudra valider, par équipes ligne a ouvert ses portes ce dans les locaux du Cercle gé- pouvant aller de 4 à 10 partici- dimanche. Le ticket d’entrée néalogique, 64, rue de Viller. est proposé à 15 € par per- Gymnastique volontaire

LECHIFFRE LUNÉVILLE Fait divers Coupé net d Photo DR Grosse panne de courant, Jérôme ne pe ce mercredi, en début d’après- 1 midi, au centre-ville. affairée à préven Sans électricité, on n’est pas rais pouvoir ren C’est une première : le centre grand-chose… complètement hospitalier participera aux per mon temps journées européennes du Bon, il faut relativiser : une telle patrimoine, les 15 et coupure de courant, avec la cha- Affiché 16 septembre prochains. Une leur étouffante de mardi, aurait en vitrine visite d’une durée d’une heure été bien plus problématique et autre- est programmée chacun des mentpluspénibleàsupporter.Surlatou- Non loin de là deux jours, à 15 h. Nicole che la climatisation ! Et complètement lier, même mau Blaising, guide bénévole immobile et inutile le ventilateur ! La gê- gitte Petit. « C’e auprès de la Maison du ne a duré une petite heure : vers 15 h, la te qu’on a ré tourisme et présidente de la situationétaitrétablie.Iln’empêche :l’in- l’ordinateur ! E DDM (Distraction des cident, survenu très exactement à rant revienne, je malades) dans 13 h 55 selon Enedis, a bien montré que la main », préci l’établissement, conduira le sans la fée électricité, plus grand-chose immobilière. groupe dans une visite n’est possible. ment son ventil historique du bâtiment, qui débutera au niveau du cloître A commencer par la circulation : au LUNÉVILL et de la chapelle. L’entrée croisement des rues Carnot, de Sarre- historique de l’hôpital sera bourg et d’Alsace, sans feux tricolores en ouverte au public pour action, il fallait redoubler de prudence, l’occasion. Le nombre de de politesse ou de culot pour espérer places étant limité, il convient franchir le cap sans embûche. Particuliè- de s’inscrire avant le lundi rement rock’n’roll à l’heure où les tra- 10 septembre sur vailleurs reprennent du service après la communication@ch- pause méridienne. luneville.fr C’étaitlecasdeMurielChevallier,chez ENBREF Acoris, rue Carnot. Face à son ordina- teur à l’écran noir, elle pianote sur son ÉTAT CIVIL téléphone personnel. « On est vraiment démuni.Jenepeuxabsolumentrienfaire et ça me stresse ! », rapporte la salariée, 15 L’heure à laquelle le courant a été rétabli TOURISME Patience pour les vélos à assistance électrique Les touristes et les Lunévillois devront encore un peu atten- dre pour louer les vélos à la Maison du tourisme. Les beaux deux-roues jaunes ont

Une escaliers qui ne sont plus accessibles généreusement l’arrivée de la Plus de photos sur ment au public. Un accès réservé par le duchesse. Généralement à la fin du passé au tiers état, qui n’avait pas premier acte. Une longue pause qui estrepublicain.fr r, a droit à l’accès central, celui de la servait aussi à changer les bougies. du noblesse. On arrive au poulailler (qui On ne parlait pas encore de sports, de et sur notre appli mobile te à n’est plus utilisé aujourd’hui) d’où sono ou de projecteurs… l’on voyait et où l’on commentait des J-C.P. LUNÉVILLE Patrimoine Les secrets d’histoire de l’hôpital Les journées du patrimoine sont souvent l’occasion de découvrir des lieux méconnus du grand public, ou bien d’en savoir plus sur des lieux que nous côtoyons tous les jours sans en connaître leur histoire. La porte d’origine de l’hôpital, située rue de l’hôpital, a excep- tionnellement repris du service avec la possibilité d’en apprendre un peu plus sur le passé et les débuts de cette enceinte. Petit retour en arrière Porte d’origine de l’hôpital. sur les restes d’un cimetière recueillant probablement les dé- Fin de XVIe et début du XVIIe, le taille » (les calculs rénaux) avec le pouilles des malades de l’époque. cloître -la partie centrale du bâti- chirurgien Denis Rivard. ment- est tenu par les sœurs qui > Aujourd’hui encore à 15 h. recueillent les passants malades Depuis, l’hôpital n’a eu de cesse Inscription : communication@ch- ou le peuple sans le sou. C’est le de s’étendre et d’évoluer au gré des luneville.fr seul lieu où l’on peut recevoir des époques et des différentes guerres soins gracieusement. Car les hôpi- qui ont émaillé la cité lunévilloise. 54A08 - V2 taux de l’époque sont destinés aux fous et ressemblent plus à un asile Le bâtiment actuel a été érigé qu’autre chose. Les choses évoluent sous la féru- le du duc Léopold 1er qui crée, autour de ce lieu central, l’hôpital Léopold Saint-Jacques contre la somme de 14.000 francs de l’épo- que pour moitié, et récoltant l’autre partie auprès de donateurs. Il assurera une renommée mon- diale à cet établissement pour les maladies dites de « pierre et

ILLE Jeudi 20 septembre 2018 LUNÉVILLE Santé Alzheimer : piqûre de rappel e La journée mondiale consacrée à cette maladie neurologique donne lieu à une vaste campagne ns de communication sur les 4 sites edi. du GHEMM (groupement ns hospitalier de l’Est de la Meurthe- ur et-Moselle), ce vendredi. éà Le GHEMM (groupement gée hospitalier de l’Est de la e Meurthe-et-Moselle) mise cette année sur l’ensemble de ses établissements pour aller vers le i public. Le point avec Martine Bris- s tot, cadre supérieur de santé du Pôle gériatrique. de Pourquoi programmer cette journée Alzheimer cette année ailleurs qu’à Lunéville ? ort Cela nous paraissait plus repré- a sentatif de parler de ce que font les 4 établissements et de leur activité spécifique dans le cadre de la ma- ladie d’Alzheimer et troubles appa- Dans l’appartement thérapeutique de l’hôpital de jour soins de suite et réadaptation de Saint-Nicolas-de-Port, rentés (N.D.L.R. : Lunéville dispo- les patients évoluent dans un appartement reconstitué pour poursuivre les tâches quotidiennes. Photo : DR se par exemple d’un hôpital de jour gériatrique avec sa consulta- troubles du comportement. Cela familles bien sûr, mais aussi les l’ouverture de l’accueil de jour à es tion mémoire, Gerbéviller d’un ac- se fait au bénéfice des personnes personnels médicaux, paramédi- Lunéville, en 2011. Mais c’est le cueil de nuit). Tous ont un accueil accueillies et des aidants. Tout le caux, les acteurs sociaux. Nous genre d’opération qu’il faut renou- fet de jour qui permet une prise en monde est gagnant. Mais il est im- avions communiqué plus particu- veler régulièrement. charge individualisée, avec des ac- portant de savoir où s’adresser. La lièrement sur ces publics lors de P.B. u tivités qui ont du sens pour chaque population doit savoir ce qui exis- à patient (gym douce, cuisine, soins te comme relais pour en parler et Rendez-vous le 21 septembreesthétiques…) et permet aux le demander à son médecin le cas g aidants de dégager un peu de échéant. et temps pour eux. Que pourra-t-on trouver sur Gerbéviller : le stand se trouvera en extérieur, rue Maurice Barrès (à proximi- Donnez-nous une bonne raison place ? té de la boulangerie), de 10 h à 12 h. s de nous rapprocher des stands Il y aura des documents écrits Lunéville :personnelsetdocumentationsaiderontàensavoirplus,cevendre- les animés par les professionnels ? mais surtout la possibilité de par- di, de 14 h à 16 h, à l’hypermarché Leclerc. C’est l’occasion de prendre cons- ler directement avec les profes- Cirey-sur-Vezouze :pointd’informationauCarrefourcontact,de14 hà16 h. cience que nous proposons une sionnels concernés. Le GHEMM comprend aussi le site de Saint-Nicolas-de-Port. Là, les person- offre de prise en charge complète à Qui peut venir se renseigner ? nes sont attendues au supermarché Match, de 10 h à 12 h. des personnes qui présentent des Absolument tout le monde. Les LUNÉVILLE Insertion « Quartiers services » poursuit ses missions re L’association « Quartiers servi- 49 personnes y ont travaillé en ■ Quels clients ? pour 16 événements réalisés par Pôle ces » vient de tenir son assemblée 2017, dont 39 salariés à statut précai- des associations. générale. res (14 CDD, 5 contrats d’accompa- Si l’association travaille aussi pour élè- gnement dans l’emploi, 11 en contrat des particuliers, ses plus gros chan- ■ L’avenir Re- L’occasion de faire le point sur cette à durée indéterminée d’insertion et tiers sont réalisés pour l’OPH (tra- 15 ; association qui bénéficie de l’appel- 9 personnels d’Ines en sous- vaux, entretien) suivi par la CCL (de- Après un bilan qui donnait des mille lation ateliers et chantiers d’insertion traitance). venue CCTLB) et Eiffage. sueurs froides à l’équipe en 2016, depuis mai 2016. celui de 2017 est plus que positif : me ■ Ses points forts l’association a redressé la barre. par- Un bon taux de réinsertion pour Elle a même investi dans un véhi- sep- les personnes passées par ses chan- cule utilitaire trois places qui per- uar- tiers d’insertion (dont un CDI d’opé- met à trois salariés de se rendre sur rateur de chantier amiante et un le même chantier. CDD d’encadrant technique) et l’ac- cent mis sur la mobilité en aidant les « Il faut impérativement nous di- salariés sans permis de conduire à le versifier et aller à la rencontre d’en- passer. treprises pour nous positionner en sous-traitant. Nous ne pouvons

ILLOIS Samedi 22 septembre 2018 ellette GERBÉVILLER Alzheimer ? Oser en parler nombre de personnes. Franchir la porte Dans la rue, les commerces, ou devant un stand, de fructueux d’un établissement d’accueil échanges. teur saute, c’est parce que le des personnes victimes calibrage de la puissance du de la maladie d’Alzheimer ou une personne de notre entoura- que de volonté de s’informer. compteur était mal évalué. assimilée, ne serait-ce que ge, à qui s’adresser en toute dis- « Mon père a été atteint de cette Les anciens compteurs tolé- pour s’informer, n’est pas facile, crétion ? « Si la formule accueil maladie, pensez si je suis atten- raient ces écarts, pas le Linky. même lors de portes ouvertes. de jour est un lieu adapté, tif », témoigne un passant. notamment à l’écoute, l’idéal Alors d’où vient le rejet de ce « Cette maladie fait est d’abord de consulter un Se prémunir ? « En restant compteur ? « Il est principale- peur. » Aussi médecin. » intégré dans la société, en ment dû à une mauvaise infor- avec les quatre matière culturelle, sociale, phy- mation préalable qui a provo- établissements du Ghemm, a-t- Lors des échanges, autant sique, c’est repousser perte qué peurs, incompréhensions il été choisi d’aller à la rencon- d’évocations de cas personnels d’autonomie, dépendance. » et colère. Les personnes for- tre du public, tous les publics, mées à la pose l’ont été à la comme ce fut le cas ce vendredi va-vite, générant parfois dans le cadre de la journée mon- des incidents sur les comp- diale consacrée à une sensibili- teurs, des maladresses rela- sation face à la maladie. Un tionnelles », explique encore terme qui a d’ailleurs fait l’objet Marion. d’échanges, comme au stand te- nu par l’accueil de jour et l’Eh- Ultime question : peut-on le pad face à la boulangerie. refuser ? Enedis ne peut inter- venir dans une propriété pri- Un lieu stratégique bien pen- vée sans l’accord du proprié- sé. Il a connu une fréquentation taire. Mais cet organisme est que les organisateurs ne soup- chargé contractuellement çonnaient pas. Il faut dire que d’entretenir les compteurs. cela comprenait aussi des ren- Ceux-ci étant obsolètes, ils contres sur le trottoir qui, la seront changés tôt ou tard. plupart du temps, conduisaient Suite à un refus, il est possible jusqu’au stand tenu par les pro- qu’Enedis facture le passage fessionnels : responsable de de l’agent pour relever les site, médecin coordonnateur, compteurs. psychologue, notamment. Le public, très réactif, a pu Beaucoup de questions : que poser toutes ses questions et faire quand on perçoit des la réunion s’est étirée fort signes qui font penser aux tard. symptômes Alzheimer pour > A noter que la CSF et le CTRC Les enfants s’interrogent (centre technique régional de la consommation) ne sont A sa manière, la médiathèque a A partir d’albums ciblés, un flot de questions posées. pas responsables des papiers participé à cette journée par une déposés dans les boîtes aux « racontine », à partir d’albums, lettres la veille de la réunion. « Ma grand-mère Alza… quoi ? » ou « Petit Tom et la Tata qui pique ». Un autre ouvrage pour re ? » D’où la question « ça peut l’hippocampe du cerveau, la per- enfants résume le contexte : arriver à nous aussi ? » Et des te d’orientation, les médica- « Chère mamie, souvent, je ne te questions plus scientifiques sur ments. comprends plus. C’est toi qui est malade, mais nous aussi on a mal », tiré de « Chère mamie ». Dès la fin de la première lecture, un dialogue riche s’est déroulé avec un médecin gériatre présent. « Mettre des chaussures dans le frigo ? C’est rigolo. » Parmi les symptômes, certains amusent, d’autres inquiètent. « Ma mamie m’a appelé comme mon petit frè- re en pensant que j’avais 3 ans, c’est parce qu’elle est malade ? » Autre approche : « Est-ce que c’est comme un trou de mémoi- limitation de vitesse à 30 km/h, NOUSCONTACTER stationnement interdit sur la longueur du chantier, dépasse- Nos correspondants sont à votre écoute court, Romain, Saint-Mard, Villacourt, Anthony Fersing 06.36.76.26.67, ment interdit. pour relayer l’actualité des communes. Virecourt : [email protected] Pour les mariages, naissances, noces Michèle Laurent 03.83.72.41.57, Clayeures, Loromontzey, Saint-Boingt, > Tous les jours. Du lundi d’or, nécrologies…, ils sont aussi joi- 06.12.75.91.93, [email protected] Saint-Germain, Saint-Rémy-aux-Bois, 24 septembre au vendredi 28 septembre.

Mercredi 5 septembre 2018 LUNÉ LUNÉVILLE Santé LUN Prévenir, dépister, soigner, former La se Prévenir, dépister, soigner, former. David Piney, président du conseil d’administration de la commission médicale d’établissement, François Gasparina, Philip C’est la phrase fil rouge du service directeur du GHEMM et Sébastien Doerper, pharmacien sexologue, à la tête du service de santé sexuelle. Photo J-C.P. du pr de santé sexuelle du centre hospitalier officiellement inauguré difficultés sexuelles… » devoir démultiplier les examens. « Trois diabétiques sur Serg ce lundi. Une première en France. Dès les premières perspectives rache Des projets sont par ailleurs en quatre ont des troubles sembl « La mariée est belle ! de sa mise en place, le projet a fait de la sexualité. » l’asso Et quand elle est bel- l’objet de valorisation nationale cours, comme la création d’un Sébastien Doerper, nistra le, elle fait des en- (finaliste des trophées SilverEco docteur en pharmacie et fédéra vieux… » Face à un auditoire four- 2018) qui confirme son caractère PASS éducation à la sexualité à sexologue. minis ni, le docteur Pierre-Jean Courbey, à la fois innovant et bien construit. 54 on chef de pôle, a ainsi rappelé que le Son principe est de permettre au destination des jeunes, l’organisa- ver de nouveau service de santé sexuelle, patient de bénéficier d’un par- pour a officiellement ouvert, le premier cours de soins personnalisé et tion de conférences, le développe- qu’en créé en France (voir ER du complet en évitant, dans un do- la séa 14 mars 2018 et du 24 avril 2018), maine qui touche à l’intime, de ment d’une application d’aide à la devai suscite déjà des regards jaloux. détection de médicaments iatro- Apr Une mariée qui rappelle l’inédite candi union entre les divers pôles médi- gènes pour la sexualité. Verde caux du centre hospitalier pour J-C.P. âgé de donner naissance à une coordina- che de tion focalisée sur le patient, au Numéro de téléphone unique : re est sein d’un service qui s’appuie sur 03 83 74 24 81. une équipe pluriprofessionnelle. «M devra Des projets en cours le extr Sébastien Doerper, docteur en lors d Bérin pharmacie et sexologue, à l’origi- merci ne de la mise en place du service, de la C adossé au Centre de planification la fédé et d’éducation familiale, a rappelé quelques études qui étaient le bien-fondé d’un service dédié et d’une interactivité entre les diver- ses spécialités médicales : « Des études montrent qu’un homme sur deux ayant fait un infarctus ou un AVC avait au préalable un dys- fonctionnement érectile. Trois diabétiques sur 4 ont des trou- bles de la sexualité. 6 000 nouvel- les séropositivités sont découver- tes chaque année. Une femme sur deux de moins de 70 ans recon- naît avoir été confrontée à des ETATCIVIL www.estrepublicain.fr b LUNÉVILLE LA QUESTION DE LA SEMAINE n Naissances Lunéville : la rentrée scolaire sera marquée par Emre özkan, Laura Riedel, Emma Gole, Lana Ferchaud, Sacha Bulanda, le retour de la semaine de 4 jours. Êtes-vous LUN Logann Demangeon, Léana Viriat, Timéo Olivier, Mia Baé, Valentin favorable à ce rythme hebdomadaire ? Éco Collin Paquotte, Tom Reiter, Marley Simon. Mar Décès Oui - 63 % > In André Lahalle, 78 ans ; Francine Ducret, 82 ans ; Colette Gérardin, 13 épouse Weber, 91 ans ; Nicole Morlon, veuve Wilmé, 85 ans ; Roger Non - 22 % 6s Krieger, 78 ans ; Jean Vuillemard, 84 ans ; Elisabeth Klein, épouse ven Amiot, 84 ans ; Andrée Michel, veuve Jacquemin, 89 ans ; René Scar- Ne se prononce pas - 16 % 16 h petta, 90 ans ; Marcel Chrétien, 66 ans ; Roland Baé, 88 ans. tem des ENBREF la d cou LUNÉVILLE 20 s Tél.

Dimanche 30 septembre 2018 LE LUNÉVILLOIS 11 BADONVILLER Des pompiers en manœuvre au 3H Ce samedi, les pompiers simulé par une machine à fumée observateurs : le capitaine A la manœuvre, on a pu voir, mont, Cirey-sur-Vezouze, Ber- de la caserne rue Général Gérôme fournie par le SDIS. Christian Royer, le lieutenant sous les ordres du capitaine trichamps et Thiaville-sur- se sont rendus au 3H santé les Olivier Baptiste et l’adjudant- Xavier Michel, intervenir les Meurthe, ainsi que l’équipe de Bouton d’or. De la fumée sortait Cet exercice avait deux buts : chef Philippe Giradot. casernes de Badonviller, Bla- permanence à la VLI. de la fenêtre d’une des pièces du s’entraîner à l’extinction d’un premier étage de l’établissement. feu et au sauvetage de victime Exercice grandeur nature. et, surtout, confronter les sapeurs-pompiers à la popula- Cette intervention en con- tion d’un établissement dition réelle a été mise en accueillant des personnes non place en collaboration conventionnelles. avec le service sécurité du 3H de l’annexe de Badonviller sous L’exercice a été très productif, la houlette de Raphaël Zimmer. aussi bien pour les sapeurs- Le thème de la manœuvre : pompiers que pour les respon- « Feu de local technique avec sables de l’annexe de Badonvil- deux victimes, dont une décé- ler et la direction du 3H Santé. dée. » Victimes jouées par un Cela a permis de relever quel- jeune volontaire de Badonviller ques difficultés rencontrées lors et un mannequin. Et le feu était la manœuvre, et de réaliser un protocole d’action à mettre en Plus de photos sur place pour gérer au mieux les locataires et prendre en compte estrepublicain.fr le stress que peut générer un incendie et le déploiement des et sur notre appli mobile secours au sein d’une structure type maison de retraite médica- lisée. Cet exercice a été mis en place et suivi de très près par trois Manœuvre obligatoire Pour pouvoir intervenir sur un vrai sinistre, chaque soldat du feu doit impérativement participer à une manœuvre intercentre d’envergure une fois par an afin de valider ses compétences. L’opération a été minutieusement préparée. VAL-ET-CHÂTILLON VAL-ET-CHÂTILLON Eau et assainissement collectif au menu Une truffe pour débusquer des truffes Une grande partie du conseil municipal a été consacrée aux Marc Aubertin, président du de 1 minute 30. questions de l’eau et de l’assai- club canin du Val, et son comité Roger Moreau et Estelle Ferrari nissement. ont organisé un concours de recherche de truffes. ont été les juges de ce concours. - A l’unanimité, les élus se sont La journée de ce dimanche est prononcés contre le report du Ce samedi a été consacré au transfert de la compétence « eau concours sur carrés qui consiste consacrée à la recherche de truf- et assainissement » à la comcom. à retrouver six truffes dans un fes en milieu naturel. carré de 5 m sur 5 m en 8 minutes - Le programme assainissement maximum. Le temps minimum > Rendez-vous à 8 h 30 devant et les tranches à venir ont été pour que le chien soit qualifié est la salle des fêtes pour le départ détaillés. La présence de roches en forêt. en nombre conséquent ralentit la cadence rue Beau-Soleil. De Une réunion et une visite de chantier ont lieu chaque semaine. même, une solution doit être apportée en vue de la réfection d’un mur de soutènement long de 26 m, en bordure de la route. Après la pose de l’assainisse- ment collectif dans les rues Beau-Soleil et Rayeterre, deux équipes de l’entreprise Prestini TP seront déployées rue Jean- Mariotte et dans la Grand’Rue

généalogique du Lunévillois qui bre » peu après. Mauvaise manipu- Jean-Marie Jacques et Jeannine Guenot sont là pour répondre à toutes les questions que l’on se pose. Photo pourra sans doute répondre lation informatique. St. K. à mes interrogations. Là, j’ai voulu récupérer quelques Il vaut mieux venir ici ensuite pour ce. » Car l’état civil, dans la version cherches. Du peu que je sache, je En 2009, un parisien m’a con- infos. Mais, cette fois, du côté de contrôler l’information trouvée », actuelle, est né à la révolution. À ne pense pas être issue d’une belle tacté par mail pour me de- mon père. Je me présente donc au précise Jean-Marie Jacques. part la très haute bourgeoisie et la lignée. Donc il faudra encore beau- mander si j’étais de la même cercle généalogique du Luné- noblesse, où l’on peut remonter coup de patience avant de rem- famille que Marie-Claire A. Et oui, villois. Il faut dire… un peu les Plus qu’à téléphoner à mes pa- plus loin, le commun des mortels plir… mon arbre généalogique. c’est ma mère. En un clic, j’ai reçu mains dans les poches. Ou plutôt rents pour avoir des informations aura moins de chance dans ses re- avec un petit calepin et un stylo et revenir au cercle une fois que Stéphanie KIPFER L’actualité dans la main. « Nous sommes là j’aurai glané quelques renseigne- du cercle pour vous aider à trouver des infor- ments sur mes aïeux. « Vous pour- Le cercle en quelques chiffres mations, pas pour faire votre arbre rez revenir faire le point, on vous « Nous mettons en place des ac- généalogique. On va vous donner montrera comment lire les actes, 30 ans, l’âge du cercle généalogique. tions vis-à-vis des jeunes », note des pistes et des moyens », expli- comment les déchiffrer car sou- 160 membres, Lunévillois mais aussi, pour certains Jeannine Guenot. Après avoir par- que Jean-Marie Jacques, président vent ce n’est guère lisible. » Et je de l’autre bout de la France. ticipé pendant 4 années aux NAP, d’honneur au cercle. La messe est pourrai remonter jusqu’à quelle 12 millions d’actes répertoriés en Lorraine. elle compte proposer des activités dite. époque ? « Tout dépend des villa- 1400 microfilms d’actes d’état civil ou religieux. dans les collèges et en primaire ges et des archives, car tous les 500 ouvrages dans la bibliothèque. (CM1 et CM2) en fonction des de- Je tente quand même quelques villages n’avaient pas de curés qui mandes des enseignants. « On questions. Mon père est né en 1936 notaient tous les actes de naissan- peut faire des recherches généalo- dans les Vosges. Réponse : « On ne giques, montrer les outils que nous peut pas vous aider, car les archives utilisons,étudierlesblasonsdesvil- de cette époque-là ne sont pas nu- lages… C’est surprenant mais ils mérisées. » Le flop complet. Appa- aiment bien. Ça peut nous amener remment, le plus difficile est de aussi à parler de l’histoire lorraine passer de ma génération à deux etdesvieuxmétiers. » générations avant. Pour quelle rai- son ? Au cercle, on ne peut pas Mais le cercle Généalogique Lu- consulter les archives des 75 der- névillois, c’est aussi un ou deux ca- nières années, « la loi est stricte à fés généalogiques par an ; le salon ce sujet », explique Jeannine Gue- « généalogie, patrimoine, histoi- not, présidente du cercle. La seule re » le samedi 20 et dimanche solution, faire des recherches moi- 21octobreauRéservoir ;etdesper- même en consultant livrets de fa- manences les 1er et 3e jeudi du mois, mille, papiers personnels, aller aux et1eret3esamedidumois,de14 hà archives départementales ou me 17 h, maison des associations 64 rendre à la mairie où mon père est rue de Viller à Lunéville, salle 111. né. Et essayer, ainsi, de remonter de génération en génération. Et internet là-dedans ? « Il faut être prudent, les sites mettent des données que les gens leur envoient. LUNÉVILLE Santé Amenez vos soutiens-gorge ! Le groupe hospitalier de l’Est de rondissement et assurent à tour de De 14 h à 16 h, ce jour, dans le hall du centre hospitalier, on invite à aborder le cancer du sein avec humour la Meurthe-et-Moselle (GHEMM) rôle des consultations au sein du et sérieux. Photo : DR poursuit sa campagne de sensibili- service de gynécologie obstétrica- sation au dépistage du cancer du le du centre hospitalier luné- sein, dans le cadre d’Octobre rose. villois. En cas de suspicion, après Il le fait de manière humoristique l’avis du médecin, la patiente peut et visuelle en invitant chacune à appeler ce service de l’hôpital de faire un don de soutien-gorge, ce la cité cavalière afin d’obtenir rapi- vendredi. Cette sensibilisation dement un rendez-vous en radio- participative donnera lieu à une logie, en vue d’effectuer un bilan et exposition insolite, à voir jusqu’au des prélèvements. Elle pourra en- 31 octobre, dans le hall du centre suite être vue par l’un des méde- hospitalier de Lunéville. Elle ser- cins spécialisés qui lui décodera le vira aussi de prétexte pour abor- diagnostic et lui fera une proposi- der le sujet de manière plus sérieu- tion de traitement en rapport avec se, via un stand d’information qui sa situation, son âge, son histoire. rappellera ce qu’est le « Parcours sein », proposé au sein de l’établis- > Appels aux dons sement depuis 2016. Deux profes- de soutiens-gorge et information sionnels du Parcours sein à l’insti- sur le Parcours sein, de 14 h à 16 h, tut de cancérologie de Lorraine, se vendredi 19 octobre, rapprochent des patientes de l’ar- dans le hall du centre hospitalier. 54A05 - V1

Plus de photos sur jours de périple photographique, Pierre Katuszyn des châteaux et d’autres bâtiments d’octobre dans estrepublicain.fr abandonnés « suite à la guerre, au tremblement de terre du 20 mai la voiture la plu et sur notre appli mobile 2012, à la crise économique, à des en 1956, décoré problèmes de succession ». Quel- ques clichés ont été pris en France, comme celui d’une Simca aronde, LUNÉVILLE Conférence LUNÉVILLE Les nouveautés dans le suivi Premi de grossesse Pour la toute Le docteur Alain Maget, responsable du service, et Christelle Morel, cadre déroulait la B supérieur de santé du pôle mère-enfant, seront présents. Photo : P.B. par la MJC Jac rencontre entre Ce sera le sujet développé par le Pour les professionnels : tion, pour rapp service de gynécologie obstétri- médecins libéraux, infirmières, la culture. que du centre hospitalier de sages-femmes… sont conviés à ce Lunéville, ce jeudi 4 octobre, à rendez-vous où seront traités des Des livres, des 20 h, à l’Orangerie. points précis comme l’endomé- même des vêt triose, l’entretien prénatal indivi- ont, l’espace d’u Une première pour ce service duel et l’élaboration du projet de ti les murs de la qui bénéficie d’une belle stabilité, naissance ou encore la grossesse brocante, l’évé depuis deux ans, et « peut offrir la et la tabacologie et les addictions. avant tout un l même offre de soins délocalisés, même de rappr avec plus de proximité ». Il est A venir pour tous : les spécifici- les moins jeun composé de six gynécologues tés que peut apporter le service « L’essentiel n’e (dont quatre travaillent en temps (acupuncture…) aux futures vente, c’est ég partagé avec le CHU de Brabois), mamans donneront lieu à un ren- tion », rappelle qui ont chacun leur spécialité dez-vous plus grand public, dans président de la dont ils parleront. quelques mois. de photos de répondait à ce d 54A05 - V3 vrir la culture a Un m d’é Après deux ten ses par le passé a réuni près d’u posants. Parmi Marie-Laure M parfaitement l’u tes. « Ça fait 2 tour des broca région », expli « C’est mieux notre canapé, o c’est aussi un m ajoute son mari

arbas, L’effet papillon traitemen 73 83 25, bienfait Si l’initiative est de rendre le village de 100 habitants plaisant et des plan es-sur-Al- attractif, élus et employés communaux mises aussi sur l’effet papillon implanta nil, dans l’idée que ce battement d’ailes insufflé ici se répande à travers la saisons, Sarras- France, en relais d’autres mesures du même type destinées à préserver tions po l’environnement. naturelle ey : Tout ce commun façon… n CIREY-SUR-VEZOUZE bloc- s de Loto partagé note dans le nt Le temps d’u loto, les enfants inscrits au périscolaire accompagnés de Marie-Jo BLÂMO et de Julie ont apporté leurs sourires aux résidents de l’établissement Mission d’hébergement pour personnes âgées dépendantes 3H Santé. Les enfants ont apporté quelques décorations d’Halloween ainsi que la brioche pour le goûter > Perma tandis que la boisson était offerte par l’Ehpad. Les résidents n’ont pas hésité à tobre, d partager avec les enfants les friandises gagnées. Prendre Tél. 03 GEM > Perma bre, de Prendre Tél. 03 IGNEY Mairie > Ferm 29 octo Tél. 03 LEINTR ACCA > Indem taires d 23 et 3 18 h, en

Lundi 22 octobre 2018 GERBÉVILLER Nouvel élan vers les aînés Une équipe de bénévoles formés au service des personnes âgés souffrant d’isolement. mboli- Les élus à tous niveaux, les villages qui ressentent une for- qui doit faire face à tous les pour organismes en lien avec les me d’isolement. Une formule tracas du quotidien. aînés ruraux, et les d’aide en relation sociale qui est enus bénévoles divers, sont en train de faire boule de neige, On y retrouve des clichés, l’af- , afin mobilisés pour faciliter les comme l’a constaté l’un des res- flux de prospectus alléchants, nsem- conditions de vie des ponsables sollicité pour « por- les sollicitations téléphoniques, epré- retraités. ter la bonne parole » ailleurs. les dossiers d’assurance mala- die, le stock de médicaments, uré le Une journée vient dêtre Seconde étape l’après-midi, les pieds dans le tapis, les petits e aux consacrée saux eniors salle des fêtes, où les aînés en accidents domestiques, les ren- a lec- avec deux temps forts. question étaient conviés à un dez-vous devant le petit écran, Prenant le relais de la charte café-couarail lancé avec une les souvenirs heureux, les peti- pas des aînés pour laquelle le terri- pièce de théâtre Tango et choco- tes cachotteries. , un toire a été précurseur, le matin, lat de la compagnie Soleil sous mans dans les locaux de l’Ehpad, c’est la pluie. Une caricature, pas si Autant de supports pour enga- aussi le nouveau dispositif national exagérée que ça, d’une solitude ger un échange riche avec le tions Monalisa qui était mis en avant. public ensuite Là encore, le territoire est un e peu pionnier dans le départe- Un large partenariat re), ment, comme l’ont rappelé di- ue vers intervenants. Commune, association ADMR, MSA, GEHMM, club d’aînés com- dente me celui du Val d’Euron, équipe de bénévoles formés, organisme de Tous ont salué l’efficacité, retraite, élus départementaux et nationaux, chacun à son niveau s’est exemples à l’appui, de l’équipe engagé pour avoir une réactivité adaptée aux besoins des personnes de bénévoles qui assure un lien seules chez elles ou en institution. régulier chez les personnes des NOUSCONTACTER Nos correspondants sont à

26 SANTÉ Dimanche 28 octobre 2018 RENDEZ-VOUS SERVICE INNOVANT > Lunéville Pour une vie intime sereine L’hôpital de Lunéville dispose De gauche à droite, le Dr Bogdan Badescu, chirurgien urologue, Tiffany Macario, infirmière coordinatrice du service de d’un service unique en France : santé sexuelle, le Dr Sébastien Doerper, pharmacien sexologue et le Dr Pierre-Jean Courbey, chirurgien digestif. Photo ER un service de santé sexuelle pour la prise en charge globale de patients nologues, diabétologues, urolo- d’hui dans ce service un relais planification et d’éducation fami- dont la sexualité est perturbée par gues, cardiologues, neurologues, bien identifié. Il organise ensuite liale et centre gratuit d’informa- une pathologie connue ou ignorée infirmières, pharmaciens, psy- leur parcours personnalisé de tion de dépistage et de diagnos- ou par des facteurs psychiques. chologues cliniciennes, sage-fem- soins, « chaque professionnel tic, porte également une mission mes/conseillères conjugales… restant dans son rôle et sa res- de prévention et « de lutte contre Si une dysfonction sexuelle ponsabilité », précise le pharma- l’ignorance », poursuit le peut être d’origine pure- Le Dr Doerper assure les pre- cien. Un parcours de soins plus Dr Doerper. ment psychique, les mala- miers entretiens avec les patients rapide et plus efficient, évitant dies cardiaques, neurologiques, qui se plaignent de dysfonctions notamment la démultiplication Objectif : aider toute personne vasculaires mais aussi le cancer, sexuelles et qui lui sont envoyés des examens. Ce service de santé à atteindre un bien-être « psycho- l’apnée du sommeil ou encore par un médecin traitant ou hospi- sexuelle qui intègre les centre de logique, affectif et physique ». certains médicaments peuvent talier, lesquels trouvent aujour- aussi impacter la sexualité des Marie-Hélène VERNIER patients. A tous les âges de la vie tions délocalisées sur son territoire. A l’inverse, chez une personne – Le projet de ce service « innovant » a d’emblée qui n’est a priori pas malade, ne –Un abus sexuel dans l’enfance a des conséquen- prend aucun traitement, un trou- ces sur la vie sexuelle adulte, la pornographie acces- séduit le directeur de l’établissement, François Gas- ble de la sexualité peut en réalité sible sur internet dès le plus âge fait d’énormes parina « pour son aspect multifacettes » et la « capa- être le premier symptôme d’une dégâts… Le service de santé sexuelle s’intéresse à cité » des équipes à « travailler encore davantage pathologie non diagnostiquée : tous les âges de la vie. Et en ce sens, sa mission sur le champ de la prévention, du dépistage, de « Un homme sur deux qui a fait d’information et de formation sera essentielle. l’information dans un domaine qui reste encore un infarctus du myocarde ou un tabou ». AVC ischémique déclare avoir eu –Pour pallier toute inégalité d’accès aux soins au préalable une dysfonction sexologiques, ce service développe des consulta- érectile », note le Dr Sébastien Doerper, pharmacien hospitalier. Face à cette réalité complexe qui concerne un domaine encore tabou, le Dr Sébastien Doerper, par ailleurs titulaire d’un diplôme inter-universitaire de sexologie, s’est lancé un défi qui a pris corps en septembre dernier à l’hôpital de Lunéville, où il exerce : la création d’un service de santé sexuelle. Un service transversal Il n’existe nulle part ailleurs en France un tel service destiné « à faciliter l’orientation des patients et la coordination de leur par- cours ». Sa spécificité : la trans- versalité. Le service, coordonné par le Dr Doerper, est composé d’une équipe pluriprofessionnel- le impliquant gynécologues, sé- ETUDE > ENBREF Le suicide chez les étudiants Une expo à visiter aussi avec ses muscles Servir comme Serena Williams, tester les flexions d’un Laura et Lucas sont étudiants, la vie leur phones ont participé depuis 2013. Plus d’un entraînement fonctionnel ou taper dans un punching-ball sourit… en apparence. C’est sur ces images sur 5 ont eu des pensées suicidaires dans l’an- du futur : l’exposition « Corps et Sport », visible à la Cité que débute la mini-série destinée à sensibili- née écoulée, dont 4 % déclarent que ces pen- des sciences à Paris jusqu’au 5 janvier, se visite aussi avec ser les jeunes au suicide et réalisée à Bor- sées étaient fréquentes. ses muscles. Transformée en un grand tapis de sport, sur deaux par l’équipe de l’étude i-Share (www.i- 1200 m², l’exposition invite les visiteurs à se filmer en share.fr/actualite/mini-serie-quaurais-tu- Seulement la moitié de ceux qui ont eu des tentant des pirouettes comme les gymnastes, à réaliser une fait-ma-place). Objectifs : déstigmatiser la pensées suicidaires fréquentes – dont on sait traversée horizontale en escalade, ou encore à tester leur question du suicide, prévenir le passage à l’ac- qu’il s’agit d’un facteur de risque important de maîtrise du ballon rond sur un parcours clignotant… te et mettre fin aux idées reçues. passage à l’acte – en a parlé à leurs proches, Pour ensuite expliquer « ce qui se passe dans le corps au un sur trois à un médecin, et seulement 30 % point de vue physiologique, musculaire, cardiaque, respira- « La série s’adresse autant à la personne en ont été pris en charge. Le suicide est pourtant toire… et aussi dans la tête, au niveau de la concentration, souffrance qu’à l’aidant. Quand quelqu’un va la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 de la mémoire », explique la commissaire de l’exposition. mal, il ne faut pas hésiter à lui en parler et ans après les accidents de la route, selon une Le biathlon, par exemple, sollicite 90 % des muscles du aborder la question, oser prononcer le mot de autre étude publiée au début de l’année. corps. Le foot demande de savoir évaluer rapidement une suicide », explique Marine Quéroué, interne situation en constante évolution. Grillages verts, marqua- en médecine et réalisatrice de la série. La « dépressivité » touche par ailleurs 20 % ges vifs au sol, grandes photos de sportifs sur fonds colo- des jeunes sondés, souligne un membre de rés, la scénographie est tonique. Technologie, médecine, Entre 6 % et 9 % des étudiants déclarent l’équipemenantl’étude.Etconcerne« toutle dopage, conditions climatiques… Le sujet de cette exposi- avoir fait une tentative de suicide, selon l’étu- monde et pas seulement les gens faibles psy- tion est traité sous différentes facettes. de i-Share, à laquelle 19500 jeunes franco- chiquement comme on le croit à tort ». TTE26 - V1