Counterbalance International IAWJ Dec 2017 French

COUNTERBALANCE INTERNATIONAL The International Association of Women Judges Octobre 2017 | Edition No. 1 | Volume No. 1\"En Construisant des ponts entre les femmes juges du monde\" IAWJ 14ème Conférence Biennale 02-06 MAI 2018 | BUENOS AIRES, ARGENTINEMes collègues et mes amis estimés,Je voudrais vous inviter d’assister à la quatorzième conférence Le Comité pour la Préparation de la Conférence travail dur pourbiennale du IAWJ, pour rencontrer encore des juges femelles qui assurer une conférence brillante et pour vous accueillir à la villeviennent de partout le monde, pour échanger de connaissance, de Buenos Aires. Connu sous les noms « La Reine du Rio de lade jurisprudence, et de sagesse, et aussi pour renforcer les liens Plata » et « Paris d’Amérique latine » Buenos Aires est une villed’amitié. L’Association Argentine des Juges Femelles a hâte cosmopolite, riche avec l’histoire, la culture, l’architecture, lad’accueillir des juges femelles qui vient des pays avec des musique, et la gastronomie.systèmes légales, des cultures, des religions, et des histoireslargement variables, avec la connaissance que ce mouvement En plus du programme pédagogique et des évènementsglobal auquel nous appartenons est unique – et nous permettre sociales, nous avons l’intention de donner à chaque participantde travailler ensemble pour les droits humains des femmes. la chance d’apprendre à connaitre la ville, visiter ses musées et ses centres commerciales, et participer dans un « MilongaLe thème de la conférence est « Construisant des ponts entre les Porteña » typique. Chaque après-midi, à la fin des sessionsjuges femelles du monde. » Nous sommes certaines que ce pédagogique, vous aurez la chance de prendre des leçonsthème amènera des discussions enrichissantes, stimulantes, et gratuites de tango !!! Donc, préparez votre valise, n’oubliez pascompréhensives, tandis qu’il nous fournit une opportunité vos chaussons de dance, et soyez prête d’ouvrir votre cœur auxexcellente de contribuer à l’amélioration des systèmes vues et sons d’une ville et un pays qui vous attendre à brasjudiciaires, les rendant plus efficace, efficiente, et indépendante. ouverts. Cordialement, Dr. Susana Medina Présidente de IAWJ DECEMBRE 2017 PAGE1

SUSAN ESSERMANCREE 'SAFE CENTER'POUR SERVIR ET SAUVER DES VICTIMES DETRAITE DES PERSONNESSusan Esserman, un membre du conseil des de l’expertise de huit écoles de l’Université defidéicommissaires managériaux du IAWJ et une associée Maryland en fournir des services.au bureau de Steptoe et Johnson au Washington, D.C, aun engagement au fonction publique qui est clairement Tandis que Susan décrit des victimes de trafic commereflété dans son rôle comme directrice de SAFE Center, des gens forts et résistants qui veulent oublier leursqui fournit des services aux victimes de trafic. Cet article expériences avec le trafic, elle reconnait qu’ils sontsur les efforts de Susan à créer et influencer le SAFE vulnérables et qu’ils ont besoin de la thérapie pour leurCenter à l’Université de Maryland fait usage d’une trauma. Des services à long terme sont peut-êtreinterview qui parait dans une issue récente de The nécessaire pour développer des compétences deWashington Lawyer, publié par l’Association du Bureau travail et l’aide avec la recherche d’emploi pourdu District of Columbia. diminuer le risque de retombement au trafic comme la seule manière de gagner sa vie. Les refuges, lesSusan a expliqué que sa décision de former le SAFE programmes de réhabilitation pour les victimesCenter découle de l’effet profond que son premier dossier contrôlées par les drogues, les services de la santépro bono, en représentant une battante de trafic humain mentale spécialisée, et plus d’opportunités d’emploiqui était soumise au trafic sexuel brutal. Plusieurs années sont des nécessités cruciales pour les survivants.après finir le travail légal pour sa cliente, Susan a apprisque sa cliente n’avait pas encore un emploi ni la capacité En identifiant les facteurs qui amènent le succès pourde se soutenir, et elle restait abattu par le traumatisme de SAFE Center, Susan conclue que le progrès serason expérience. Susan a aussi accompagné la police du mesuré par fournir le soutien compréhensif pour quecomté et des officiers du Département de la Sécurité les survivants peuvent réclamer leurs vies et leurIntérieure, et elle était choquée par ce qu’elle a vu. Elle a intégrer dans la communauté ; par créer des capacitésrendu compte qu’une approche compréhensive et pour qu’ils peuvent gagner leurs vies et leur soutenir etsystémique aux services est nécessaire si les survivants leurs familles ; par augmenter la connaissance pourde trafic veulent une chance de surmonter le traumatisme meilleur identifier les trafiqueurs ; par augmenter dedu trafic. volume de survivants ; et par contribuer au plus de poursuites judiciaires et dissuasion du trafic pour leEn discutant les difficultés qui existe en vainquant le prévenir.trafic, Susan a dit que les gens sont sincèrement choquésquand on leur dit que le trafic humain existe dans leurspropres communautés, bien qu’en 2016, 7.500 cas ont étésignalé à l’échelle nationale. Parce que le trafic est uncrime caché, l’éducation est cruciale pour identifier ettraiter les victimes. A cet effet, les volontaires de SAFECenter travaillent en étroite collaboration avec la police etdes autres fournisseurs de service pour fournir deformation à la police, des professionnels de la santé, etdes écoles.Susan déclare que la mission primaire de SAFE Center estde fournir des services compréhensifs bilingues auxvictimes adultes et enfants de trafic sexuel et de travaillerpour les valoriser, donc ils peuvent se soigner etreprendre possession de leurs vies. Elle se sentparticulièrement chanceuse que SAFE Center a tiré profit DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 2

LES ÉMISSAIRES DU IAWJ À LE FACTEUR HUMAIN ENPAKISTAN ÉVALUANT LE SYSTÈME JUDICAIRE DE SYRIEPAR: JUSTICE ANN WALSH BRADLEYComme émissaires du IAWJ, Juge Ann Walsh Bradley de la Cour PAR: JUDGE GONUL ERONENSuprême des Etats Unis à Wisconsin et Juge Sue Williscroft de laCour Familiale d’Angleterre et du Pays de Galles ont voyage à Comme membre de IAWJ, j’étais honorée de me joindre àLahore, Pakistan le mai dernier pour partager leur expérience en une délégation de ILAC des juristes internationaux pourcréant et en travaillant avec des associations nationales des évaluer le secteur judicaire de Syrie pendant 10 jours enjuges femelles, et en offrant le soutien du IAWJ pour développer novembre 2016, pour déterminer comment diminuerdes relations à long terme avec le Président de la Cour Suprême l’impact de guerre et comment utiliser le soutien des NationsProvinciale et le représentatif de l’Ecole de Formation Judicaire Unies à Syrie pour rétablir des institutions judicaires. Nousdu Punjab. avons ramassé l’information par interviewer des Syriens qui ont expliqué comment des gens survivent ou ne surviventLes émissaires ont premièrement rencontré Juge Ayesha Malik pas dans les conflits qui manque d’humanité, de loi, etde la Haute Cour de la province Punjab, qui est aussi membre du d’ordre. Il n’y a pas des mots pour communiquer la tristesse,conseil managérial de l’Académie Judicaire du Punjab. Juge la perte, le désespoir, le courage, la loyauté, la force, et laMalik, un membre de IAWJ, a hâte de la création d’une colère observés par l’équipe de ILAC. Les juges, les avocats,association des juges femelles en Pakistan. A cette fin, elle les intellectuels, les ONGs, et les activistes syriensorganise une autre réunion pour se concentrer sur l’amélioration interviewés étaient reconnaissants pour la concerne de lades conditions défavorable qui affectent des juges femelles. délégation, et ils partagent leur désir pour la paix et le régime de lois.Après, nous avons rencontré le président de la Cour Suprême duPunjab Syed Mansoor Ali Shah, qui dirige l’Académie Judicaire Oui, ils étaient sceptiques de temps en temps que le mondedu Punjab. Il a certainement apprécié les avantages offerts par extérieur amènerait aide durable de la souffrance ouIAWJ, et il est intéressé en soutenant une association nationale sauverait la Syrie de la destruction.en Pakistan. A cette fin, il a l’intention de rencontrer le présidentde la Cour Suprême de Pakistan pour promouvoir cet effort. Dans cette guerre, où l’agressivité et le contrôle dominent,Comme évidence de son intérêt, il a demandé comment il peut les femmes était humiliées, leur souffrance était rendue plusse joindre le IAWJ. Je suis contente de rapporter qu’il a accepté aiguë par la mort ou la disparition de leurs relatives. Lesun cadeau d’adhésion de trois ans dans le IAWJ. Juge Williscroft femmes éduquées ont trouvé qu’il était particulièrementet moi avons assisté à une réunion internationale sponsorisée difficile de surmonter la servilité requise par la charia.par l’Académie Judicaire du Punjab qui s’est concentrée sur la Pendant cette évaluation, tout le monde a trouvé que lesvision de la formation futur de l’Académie Judicaire du Punjab. contributions principales des organisations comme ILAC et IAWJ sont des activités culturales pour remonter laPuis nous avons rencontré le directeur de l’Académie, qui nous a connaissance des principes des droits humainsdonné une visite de l’Académie. Fourni avec des points à mettre internationaux.en avant par le personnel de IAWJ, nous avons souligné lesréussites du IAWJ aux autres pays et comment l’Association Ce mission de ILAC était une leçon d’humilité, mais aussi unepeut aider en Pakistan, si on le demande de le faire. Le voyage expérience qui représente un défi, changeant maétait très occupé, mais c’était possible pour nous de rencontrer perspective sur l’efficacité des personnes formées etplusieurs de juges et d’observer beaucoup de procédures chanceuses pour soutenir les gens qui ont des besoinsjudicaires, y compris deux procès pour homicide. pressants. C’était une expérience inoubliable. Je retiendrai ce que j’ai appris. Hon. Anne Walsh Bradley avec des membres de la magistrature du Pendjab à Lahore, au Pakistan. DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 3

LA COUR SUPRÊME D’INDE PROHIBE LE DIVORCE IMMÉDIAT, PROTÉGEANT LESDROITS ÉGALES DES FEMMES MUSULMANES Dans une victoire marquante pour l’égalité des femmes musulmanes, un panneau de trois juges de la Cour Suprême d’Inde a annulé le Président de la Cour Suprême en soutenant qu’une loi musulmane controversée était inconstitutionnelle. Deux membres du panneau était d’accord avec la décision, disant que le triple talaq était arbitraire et enfreindrait les droits fondamentaux, tandis qu’un autre juge a conclu que le practice était arbitraire et non intégral aux croyances musulmanes. A la suite de la décision marquante, le Président de la Cour Supreme a annoncé la suspension du practice et a dirigé le gouvernement pour qu’il prépare de législation de divorce nouvelle pour remplacer le practice abolit. Les femmes musulmanes ont opposé longtemps la loi de divorce immédiat, arguant qu’elle a laissé indigentes beaucoup de femmes.L’Inde se joint à beaucoup d’autre pays musulmans qui ont prohibé le practice de triple talaq, dont le pays voisin Pakistanet l’Arabie saoudite. Le Premier Ministre d’Inde a acclamé la décision comme « historique et puissante. » JUGE BRENDA HALE ACCLAMÉE COMME PIONNIÈRE JUDICAIRELady Hale n’est pas étrangère aux débuts : après pratiquantcomme une avocate, elle a passé 18 ans au mondeuniversitaire comme Professeur de Loi à l’Université deManchester. En 1986, elle est devenue la première et la plusjeune femme d’être nommée à la Commission de la Loi qui asupervisé la réforme de la loi familiale, et elle avait un rôlesignificatif en développant la Loi des Enfants de 1989. Elleétait aussi fondatrice et rédactrice en chef de la Revued’Aide Social et la Loi Familiale, pendant qu’elle a écrit unouvrage de référence novateur sur la loi familiale et lasociété. En 1994, Lady Hale était nommée au DivisionFamiliale de la Haute Cour de Justice. Puis elle est devenuela première femme de se joindre à la Chambre des Lords,suivi par sa nomination en 1999 d’être la première femme etla plus jeune juge sur la Cour Supreme.Les pairs de Juge Hale sont d’accord que ses jugementsréfléchissent une vraie compréhension des vies des femmeset de la violence et la discrimination qu’elles peuventregarder en face. Une féministe déclarée, Juge Hale pousseplus de diversité sur la cour et a hâte du jour où « nous ne remarque plus sur les débuts des femmes. » Les membres duIAWJ sont fiers de certifier qu’elle est membre du IAWJ et fondatrice de l’Association de Grande-Bretagne et d’Irlande duNord des Juges Femelles.DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 4

JUGE SOLOMY BALUNGI BOSSA :UNE CANDIDATE TRÈS QUALIFIÉE POUR LA ICC Parmi des cas qui sont venues avant Juge Bossa et les deux autres membres de son panneau était le cas notoire de Butare, dans lequel six défendeurs était chargés avec des crimes abominables des droits humains. Le panneau a reconnu coupable tous les six avec des condamnations qui varie entre 25 ans à la vie en prison. Regardez : ICTR, Procureur v. Nyiramasuhuko et al., Cas ICTR-98 et seq. Hon. Solomy Bossa photographiée avec Pendant que le travail du tribunal a commencé de réduire l’ambassadeur ougandais auprès des Nations graduellement, Solomy est devenue la première juge femelle Unies, M. Adonia Ayebare. nommée à la Cour de Justice de l’Afrique de l’Est. Cependant, le travail de Juge Bossa sur le ICTR n’a pas conclu quand leJuge Solomy Balungi Bossa peut-être accomplira bientôt Tribunal de Rwanda a officiellement fermé ses portes en 2001.le sommet de sa carrière judicaire très éminente quand les Elle a accepté plutôt une nomination de cinq ans à ladélégués de 193 pays qui sont parties à la Loi de Rome Mécanisme des Nations Unies pour les Tribunauxvotent ce décembre pour décider si qu’elle sera élue au Internationaux Pénaux, un corps créé pour juger des questionsterme de neuf ans sur la Cour Pénales Internationale (ICC) qui s’est attardées après la clôture du ICTR. Quand Solomy ades Droits Humains, situé à la Haye. appris d’un collègue que 5 fauteuils du ICC serait quittés, elle a su que c’était un bon temps de rechercher un fauteuil sur laSolomy n’est pas novice aux cours qui s’occupe cour pour lequel ses neuf ans et demi d’expérience légale luid’allégations que les droits humains des femmes étaient serviraient bien. Elle a commencé à représenter des femmestransgressés. En fait, pendant qu’elle était juge sur la indigènes en cour sur leurs droits juste après elle a fini la facultéHaute Cour de Uganda, elle avait son tout premier contact de droit, et elle a aussi obtenu l’expérience de procès criminelà l’application des conceptions internationales aux cas pendant 10 ans par travailler à son compte. Puis, quand ellequi allègent des crimes de discrimination et de violence était nommée à la Cour d’Appel de Uganda, elle a continué decontre les femmes, comme participant dans la formation s’occuper de beaucoup de procès criminels.du IAWJ novatrice de deux semaines intitulée « Endirection d’une Program de jurisprudence de l’égalité » Elle a continué de perfectionner ses compétences pendant les(JEP), en Entebbe, Uganda en 1998. Après, Solomy, avec trois années passées pendant qu’elle siégeait sur la Courquelques collègues, a dirigé des séminaires à trois jours Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Solomypour des groupes des juges partout les deux ans explique que son service sur le ICTR et la Mécanisme des N.U.prochains. Etant donnée qu’elle avait des compétences est particulièrement pertinent, parce que les deux tribunauxévident comme formatrice de JEP, Solomey est devenue s’étaient occupés des cas de la loi criminelle internationale quivitement conseillère des autres juges en Kenya et en implique les mêmes crimes graves : le génocide, les crimesTanzanie. contre l’humanité, et les crimes de guerre. De plus, les règles de procédure et d’évidence du ICC était en grande partie modelésAvec cette expérience professionnelle, Solomy était une sur lesquels des ICTR et ICTY, et elles sont presque la mêmecandidate excellente pour un position judicaire sur les desquels utilisées par la Mécanisme. Solomy conclut que sonNations Unies Tribunal Pénal International pour le expérience s’est affectée dans des manières subtils : parRwanda (ICTR) en Arusha, Tanzanie. Suivant son élection exemple, elle se sent qualifiée en assurant des délibérationsréussie, le Secrétaire Général des N.U. lui a nommé à un rapides et sans problème et en conservant le décorum de lades quatre panneaux qui jugerait les membres de la salle d’audience de la cour ; elle trouve aussi qu’elle peuttribu Hutu qui étaient accuse des violations graves des garder la collégialité parmi ses collègues, quelque chose cedroits humains pendant une période de quatre mois qui a qu’elle croit est essentielle en conservant l’harmonie et enrésulté dans la massacre de 800,000 membres de la tribu assurant les délibérations sans problème. Finalement, elleTutsi. trouve que comme une femme qui est magistrate, elle peut assurer silencieusement les témoins, qui sont souvent traumatisés par leurs propres expériences, qu’ils seraient respectés et entendus. Bonnes nouvelles: La juge Solomy Bossa a été élue à un siège sur la CPI! L'IAWJ est très fier de cette réalisation. DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 5

DES MOMENTS LES PLUS MARQUANTS DES MEMBRES DE IAWJ Juge Gita Mittal : une force pour la responsabilisation des femmes Le IAWJ annonce fièrement que son membre, l’Honorable Gita Mittal, était nommée la présidente de la Cour Supreme de Delhi cette année. Partout sa carrière judicaire, Juge Mittal a écrit sur une grande gamme de problèmes qui sont particulièrement significatives aux femmes, comme les protections des droits humains, les femmes en prison, et l’impact de la religion, la culture, et la tradition sur le jugement. Elle est connue pour un jugement dans lequel elle a proposé des amendements à la loi criminelle d’Inde suivant un viol collectif notoire en 2012. Elle dirige aussi le Centre de Médiation et de Conciliation de la Haute Cour de Delhi, et elle a conçu une cour vulnérable, la première de son genre en Inde. Juge Mittal est vraiment une force vivante et vitale pour la responsabilisation qui, avec la générosité de la Fondation de Gita Mittal, vise à intéresser et augmenter les capacités des jeunes Indiens, particulièrement ceux qui viennent des familles défavorisées. Ghana Nomme une nouvelle Présidente de la Cour Suprême L’Honorable Sophia Akuffo, l’ancienne juge et Présidente de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, était nommée la Présidente de la Cour Suprême de Ghana. Elle sera la deuxième femme de tenir cette position, suivant Georgina Wood, qui sert depuis 2007. Le Président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo explique son choix : « [Akuffo] a enrichi son expérience judicaire par servir avec mérite sur des corps judicaires, comme la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, où elle s’est retrouvée comme la Présidente de la Cour. Je n’ai aucun doute que Juge Akuffo sera successeur méritant à Juge en Chef Wood, et maintiendra hâtivement l’indépendance judicaire. » Des Juges femelles en Afrique du Sud s’élèvent aux échelons plus haut du système judicaire La branche sud-africaine du International Association of Women Judges (SAC-IAWJ) célèbre l’ascension de cinq membres du SAC- IAWJ aux positions de leadership, dont la Juge Adjointe Présidente Fikile Mokgohloa de la Province de Limpopo et la Juge Mandisa Maya. Le SAC-IAWJ a marqué cette avancée importante pour les femmes dans la judicaire par honorer les juges et par accueillir un dîner de gala pendant la douzième Conférence Annuelle du SAC- IAWJ à Cape Town, Afrique du Sud. Pendant les 13 années passées, le programme du SAC-IAWJ sert de renforcer la participation qualitative des femmes dans la judicaire par la nomination des femmes compétentes et par soutenir les avancées remarquables entransformant la judicaire et la société. Des juges femelles continuent de contribuer et de faire de grands progrès enformant la jurisprudence progressive en Afrique du Sud.DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 6

DES MOMENTS LES PLUS MARQUANTS DES MEMBRES DE IAWJ NOUVELLES ASSOCIATIONS AUGMENTENT Le Lancement de l’Association Le Lancement de l’Association Guyanaise des Juges Femelles Jamaïcaine des Juges FemellesIAWJ est content d’accueillir officiellement Un large public composé de quelques des plusl’Association Guyanaise des Juges Femelles (GAWJ). exceptionnels praticiens légaux en Jamaïque et lesEn septembre 2016, la Présidente de la Cour Suprême Caraïbes ont assisté le lancement de l’Association(AG) Yonette Cummings Edwards et plusieurs autres Jamaïcaine des Juges Femelles (JAWJ), célébré a l’Hôtelofficiers judicaires de Guyana a lancé le GAWJ. Des Jamaïque Pegasus à Kingston, Jamaïque en samedi, le 7juges, des officiers du magistrat, et le Procureur janvier 2017. Des représentatifs de la judicaire locale, leGénéral de Guyana ont assisté le lancement. Le DPP, corps diplomatique, et des autres parties intéressées ontle Président de la Barre, le Directeur d’Aide Légale, et soutenu cette entreprise, une occasion quand lade personnel de l’ambassade des Etats Unis étaient judicaire jamaïcaine s’est officiellement joint leaussi présents. IAWJ a hâte de collaborer avec GAWJ International Association of Women Judges (IAWJ) enpendant qu’il avance la cause des droits humains et célébrant 25 ans d’existence et de solidarité globalede la justice égale en Guyana. pour les femmes et pour la justice. Le Lancement de l’Association Tunisienne des Juges Femelles Les membres fondant de la nouvelle Association Tunisienne des Juges Femelles (TAWJ) avaient une réunion avec le ministre de justice tunisien en novembre 2016, annonçant officiellement la formation de leur nouvelle association. Suivant la conférence biennale de IAWJ à Washington, D.C. en mai 2016, un groupe des juges femelles tunisiennes était inspirées par les échanges qu’elles avaient avec les autres membres de IAWJ et elles ont résolu de créer une association nationale de leur propre. Les membres de TAWJ étaient immédiatement opérationnels avec lesactivités de sensibilisation, concentrant sur les problèmes de la gestion de temps, la communication, la santé et lasécurité des femmes, et la gestion de carrières. La présidente de TAWJ Saidi Chebili a souligné que « nous voulons pourchaque femme de devenir informée de son identité, ses droits, et ses obligations pour atteindre la justice. » TAWJ aofficiellement commencé la procédure d’affiliation avec le IAWJ comme une association membre et le IAWJ estenthousiaste pour la coopération future avec cette association active et ambitieuse !Le Lancement de l'Union des Femmes BWJA observe la Journée Internationale Juges Marocaines de la Femme 2017 L'Union des femmes juges marocaines (UFJM) a La Journée Internationale de la Femme (le 8 mars) est officiellement approuvé ses statuts en août 2016. une célébration globale des réussites sociales, L'association, présidée par Hon. Mina Sougrati, sera l'hôte économiques, culturelles, et politiques des femmes. Le d'un lancement officiel en janvier 2018. UFJM a déjà jour marque aussi un appel à l’action pour accélérer les travaillé avec l'AIFJ sur le renforcement de la capacité des efforts à la parité de genre. L’Association Bangladaise femmes juges à fournir un leadership judiciaire sur le genre des Juges Femelles (BWJA) a honoré la Journée et l'accès à la justice au Moyen-Orient et en Afrique du Internationale de la Femme avec un programme Nord. En octobre 2016, les juges ont participé à un atelier concentré sur la responsabilisation des femmes. sur le mariage des enfants et le droit international. Plus L’événement a présenté les invitées d’honneurs Juge récemment, l'association a travaillé avec l'IAWJ sur la Nazum Ara Sultana de la chambre d’appel de la Cour question de la sextortion. À ce titre, les juges marocains Supreme bangladaise, et Mme Marcia Stephens Bloom visent à rompre le silence qui entoure la sextortion et à Bernicat, l’ambassadrice américaine à Bangladesh. créer un discours et une réponse anti-corruption inclusifs. DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 7

DES MOMENTS LES PLUS MARQUANTS DES MEMBRES DE IAWJ L’Association Tanzanienne des Juges Femelles (TWJA) dirige des activités pour s’occuper de la violence déterminée par le sexe Le TWJA est actuellement composé de 220 membres qui servent aux tous les niveaux de la judicaire, y compris cinq juges femelles sur la cour d’appel, 35 juges femelles de la Haute Cour, et 15 registraires adjointes. Pendant l’année passée, le TWJA a présenté beaucoup de programmes avec l’intention de s’occuper de, et de sensibiliser le public à, la violence déterminée par le sexe (GBV). Le TWJA a commencé des projets qui varie de l’impression de 3.000 brochures avec information qui adresse les droits légaux des femmes et des enfants, au développement des matériaux pour des cours des étudiants en droit sur comment on gère les cas de la violencecontre les femmes. En 2017, TWJA continuera des programmes de la télé et de la radio pour instruire le public sur GBV,et pour promouvoir la sensibilisation sur GBV aux juges en trois provinces en plus. Une nouvelle association des juges femelles se forme en Guatemala IAWJ est contente d’accueillir l’Association Guatémaltèque des Juges Femelles (AMJG) à notre communauté internationale des juges femelles. Le AMJG était formé en Guatemala par une vote de ses membres, qui ont élu l’Honorable Juge Delia Davila Zalazar, la Ministre de la Cour Suprême de Guatemala, pour être la première présidente. Présent pour la cérémonie du serment d’investiture était le Président de la Cour Suprême de Guatemala, la Procureuse Générale Thelma Aldana, et la Présidente du IAWJ Susana Medina. Le conseil d’administration est actuellement composé de 14 membres, et un autre 54 membres ont démontré l’intérêt en être membres de l’organisation. L'IAWJ pleure la mort de Hon. Mukasa-Kikonyogo L'IAWJ signale malheureusement que le juge à la retraite de la Cour suprême, Hon. Leticia Mary Mukasa-Kikonyogo est décédée le 21 novembre 2017. Hon. Mukasa-Kikonyogo a reçu de nombreuses distinctions tout au long de sa brillante carrière. Diplômée de l'Université de Makerere à Kampala, elle a commencé sa formation juridique à Londres et a ensuite été admise au barreau d'Inner Temple en 1968. En 1971, elle est devenue la première femme magistrat ougandaise puis la première femme magistrat de 1973 à 1986 elle a été la première femme à être nommée juge de la Haute Cour à l'audience d'appel en matière pénale. En 1997, elle a été élevée à la Cour suprême de l'Ouganda et a ensuite été juge en chef adjointe, la première femme à occuper ce poste. Elle a également présidé la Cour constitutionnelle ougandaise en 2011.Hon. Mukasa-Kikonyogo s'est engagé dans des causes liées aux droits de l'homme, en particulier celles liées aux enfants et auxfemmes. Il a participé activement aux activités de l'IAWJ depuis sa création et a présidé sa conférence biennale de 2002 à 2004.DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 8

UNE VIE DANS LA LOI :RENCONTREZ JUGE SUSANA MEDINA Née dans la ville de La comme le gouvernement militaire et Congres étaient Paz, Argentina en 1955, remplacés par la Commission du Conseils Législatif (la Susana Medina a su junte). Susana a rencontré beaucoup de personnes qui d’un âge précoce étaient arrêtées et emprisonnées, et elle leur rendait qu’elle voulait être juge, visites en prison pour leur donner des nouvelles de leurs et elle a mené une vie cas. Elle explique qu’elle avait seulement 24 ans et qu’elle qui a inévitablement était soumise aux recherches désagréables en entrant rempli son but. une prison. Elle entend encore le bruit métallique des grandes portes de fer qui fermait quand elle marchait à Elle sait que ses une cabine pour attendre l’arrivée de son client. Les parents, maintenant 90 cabines étaient des endroits sombres, humides, et non ans, était une influence ventilé sans gardes proches pour repousser ses peurs.et une source d’inspiration énorme,comme des exemples de« la culture d’effort et de travail acharné, la valeur de la Le cas criminel que Susana se souvient le plusdiscipline et de l’ordre, et de l’amour inconditionnel. Susana parfaitement a impliqué un infanticide faisait par uneest chanceuse de jouir une grande famille qui est comprise de mère adolescente et analphabétisé, qui vivait en pauvretédeux frères, un qui est docteur et l’autre qui est reporter rurale et qui cachait sa grossesse pour 8 mois. Elle agraphique. Sa grand-mère maternelle est très précieuse à elle, accouché un fils dans la salle de bains sans aide et puiset elle est très proche aux beaucoup de ses oncles et ses lui a jeté dans la toilette, ou il est mort d’une infectioncousins. sévère. Susana a défendu la mère et a gagné son acquittement par stressant que la jeune fille non-Partout ses études, Susana a étudié pour beaucoup d’heures, scolarisée était très vulnérable pendant sa phase post-et elle a reçu des bonnes notes. Néanmoins, elle a aussi pris le partum fragile.temps pour faire du patin et pour prendre du thé avec lesnonnes. Elle se souvient bien tous ses professeurs qui ont Après travaillant comme avocat en exercice pour 10 ans,inculqué les valeurs de la discipline, l’engagement, et l’amitié. Susana était nommée à une cour criminelle où, elle aElle reste encore amis avec ses camarades aujourd’hui. expliqué, « pour les 13 ans prochains j’ai appris le meilleur et le pire de l’âme humaine. » Elle servait commeSusana a rencontré son mari futur quand elle avait seulement une juge à Entre Rios pour les prochaines 37 ans et 9 mois15 ans. Ils se sont mariés en 1979 après il a été diplômé de la et elle est sûr qu’elle se sent la même passion aujourd’huifaculté de médicine. Deux années après, leur fille Natalie était qu’elle se sentait son premier jour.née, et après deux années plus, sa sœur Maria Eugenia estarrivée. Aujourd’hui, Natalie est une médicine forensique et Aujourd’hui, Susana, un juge de la Cour suprême de l’état,Maria Eugenia est une ingénieure mécanique aéronautique. observe : « nos cas sont très complexe, exigeant l’analyse profonde. Par conséquent, comme une cour de dernièreSusana n’avait jamais doute qu’elle serait avocate et elle savait instance, je suis mise au défi de penser méticuleusementque l’étude de la loi était sa porte ouverte sur cette recherche. sur chaque mot. »Son sujet préféré a l’université, puis en pratique, et plus tardcomme une juge, était la loi criminelle. C’est logique que son The IAWJ et AMJAlivre préféré soit Las Penas De Un Penalista (Les Tribulationsd’Un Avocat de la Loi Criminelle) par Elias Neuman, qui est Susana a d’abord entendu de IAWJ en 1999 quand elle adevenu le professeur de loi préféré par Susana et qui lui a voyagé avec Juge Carmen Argibay (maintenant décédé) àappris « à marcher les corridors sombres des prisons (des une conférence à Ottawa, Canada, où Juge Argibay étaitentrepôts humains), et les routes compliquées de l’âme installé comme la nouvelle Présidente de IAWJ. A partirhumaine. » de cet instant, Susana a activement travaillé pour l’Association.Après être diplômé, Susana a travaillé au cabinet d’avocats de D’après elle a voyage à Uganda, où les juges femelles ontDr. Neuman. Elle se souvient que c’était un temps difficile, organisé la conférence biennale de IAWJ. Elle était le DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 9

seule membre de l’Amérique latine et la seule personne Les buts de Susana pour AMJA et le IAWJ sont cohérentsqui parlait espagnole. . Ni l’internet ni les téléphones avec son engagement de créer des liens entre les jugesportables étaient disponibles, mais avec la Directrice femelles partout le monde pour surmonter efficacementde l’Education sur les Droits Humains de IAWJ Anne les barrières existantes. Pour atteindre ces buts, elleGoldstein à côté d’elle, avec l’hospitalité chaleureuse maintient que la communication est cruciale si nousdes juges femelles ougandaise, et avec les juges voulons promouvoir la force et l’expansionfemelles des Etats Unis, Canada, Nouvelle-Zélande, et institutionnelle. Au présent, IAWJ a des membres dansAustralie, les problèmes de communication ont disparu 101 des 124 pays reconnus par les N.U. dans le monde.et elle pouvait participer dans toutes les évènements Susana espère que le IAWJ entre en contact aux tous lesthéoriques. Susana continue de garder précieusement pays alors que « nous pouvons protéger et promouvoir lesles meilleurs mémoires d’Ouganda, lesquelles elle droits des femmes. » A cette fin, Juge Medina invitedécrit comme un pays des contrastes et des paysages toutes les juges femelles partout qui n’ont pas encorebeaux. Elle « a trouvé la conférence une expérience entendu le message de IAWJ d’assister à la conférencemerveilleuse » et « le IAWJ est un mouvement unique.» biennale du IAWJ à Buenos Aires en 2018. Elle est enthousiaste de continuer le travail de tous qui l’ont précédé ; en particulier, pour remplir les rêves de la fondatrice du IAWJ, Arline Pacht, qui a commencé par contacter les juges femelles partout le monde de se joindre à l’Association. « Compte tenu de l’expansion aujourd’hui de la technologie, nous sommes dans une position idéale de continuer son travail, pour délivrer la justice avec une figure plus humaine. » Juge Medina a fini cet interview avec la proverbe chinoise suivante : « Une femme par une rivière n’aura jamais soif, mais une femme à côté d’une autre femme ne se sentira jamais toute seule. » Dr. Susana Medina a été reconnu lors d'une réunion avec Dr. Medina célèbre AMJA en contribuant aux membres l'Académie de formation judiciaire du Pendjab. de signe fabriqués lors de la réunion annuelle en novembre 2017.Susanna attribue le succès organisationnel de AMJA àpas seulement les buts d’augmenter l’adhésion, maisaussi à la présence des programmes de formationintéressent et utile. Actuellement AMJA s’occupe desproblèmes comme le crime organisé, le trafic deshumains et des drogues, les femmes en prison, et lemeurtre intentionnel des femelles à cause de leur sexe.Elle observe que beaucoup des femmes brésilienneshabite encore dans une société patriarcale et violenteoù leurs droits ne sont pas souvent respectés. Elleajoute : « cela est pourquoi tous les juges doiventmaintenir une perspective de genre dans la judicaire etapprendre aux enfants à l’égalité. Nous qui exerçons lepouvoir doivent être soucieux desquels qui sontpauvres, qui souffrent, et qui mettent leurs vies dansnos mains. » DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 10

UN GRAND PAS EN AVANT : LES LOIS D’ÉPOUSER VOTRE VIOLEUR SE DÉSAGRÈGENT EN MENASuivant des années de manifestation et de promotion, par des 308, en disputant que le mariage à un violeur n’impliqueorganisations des femmes et des autres groupes en société pas le consentement, qui est nécessaire dans la loicivile, les gouvernements en Tunisie, Jordanie, et Liban ont islamique. Des activistes femelles ont fait pression sur leabrogé des lois, tout pendant une période de trois semaines en parlement et ont fait des sit-ins pour protester dehors desjuillet et en août 2017, ferment ainsi une faille qui a permis des portes du parlement. Pendant la même année, Aya, unevioleurs d’éviter la punition par épouser leurs victimes. Avec fille de 15 ans, était forcée par ses parents de se marier àces actions, ces trois nations ont rejoint aux autres pays, à l’homme de 24 ans qui lui a violé pour qu’il pouvait évitersavoir l’Egypte et le Maroc, qui ont auparavant abrogé des lois une peine de prison et ils, les parents d’Aya, pouvaientsimilaires. éviter un scandale. Après nombreux mois de la maltraitance par son mari, Aya a demandé un divorce et a« Les lois d’épouser votre violeur » ont commencé de tomber parlé de sa situation. « Je suis une fille qui était violée, »en 1999 quand Egypte est devenu le premier pays dans le elle a écrit dans une lettre anonyme au ParlementMENA de l’abroger. Quelques années plus tard, en 2005, jordanien et les media locaux ; « c’est clair à moi qu’ilEthiopie en ont fait de même, suivi par Maroc en 2014. voulait le mariage seulement pour quitter la prison et pourCependant, les évènements qui ont influencé l’abrogation de se débarrasser de la peine. » En 2016, le Roi de Jordaniela loi des violeurs d’épouser leurs victimes montrent la Abdalla II a nommé une commission pour la réformedifficulté en changeant la loi. Initialement, la loi en Maroc a dit judicaire, qui a attentivement examiné Article 308 pour laque quelqu’un qui « a kidnappé ou qui a dupé un mineur » première fois. Un peu après, le Roi et le Premier Ministrepeut recevoir une peine de prison sous article 475. La ont annoncé que le gouvernement était favorabledeuxième clause de l’article précisait que quand la victime se d’abroger la loi pour meilleur protéger les famillesmarie au responsable, « on ne peut pas lui poursuivre en jordaniennes et les principes d’une société fondée sur lajustice, sauf par les gens avec le pouvoir de demander justice et la famille. Des autres leaders et chefs dul’annulation du mariage, et aussi seulement après l’annulation gouvernement ont aussi demandé l’abrogation d’Articleest proclamée. » Mais, la constitution de 2011 de Maroc dit que 308 « comme approprié pour les valeurs d’un étatles hommes et les femmes devraient être traités également. moderne, » et ils ont soutenu que la loi a encouragé leC’était seulement la mort de Amina Filali, qui avait 16 ans, qui viol tandis que l’abrogation protègerait les mineurs. Enétait forcé dans un mariage après elle était violée et, puis, qui juillet 2017, trois ans après Aya a écrit sa lettre, las’est tuée sept mois après par avaler un raticide, qui a servi du chambre basse du parlement jordanien a voté d’abrogercatalyseur pour action. Sa situation désespérée a influencé des Article 308.manifestations dans quelques villes. Plusieurs organisationsdes droits des femmes ont uni leurs forces et ont organisé une Malgré le soutien général pour l’abrogation, lesmarche pour la paix qui était suivi par une deuxième marche conservateurs jordaniens ont opposé avec fermetépour les droits des femmes. La victoire est finalement venue en l’abrogation, disant qu’elle provoquerait des jeunes filles2014 avec l’abrogation de la loi déshumanisante. de se tuer ou d’avorter les bébés conçus par le viol. Des autres ont maintenu que l’honneur de la famille serait enLe mouvement a accéléré en 2015 quand une coalition des jeu et un enfant conçu par le viol devrait avoir lesorganisations jordaniennes des droits des femmes a avantages des deux parents.commencé de faire campagne contre la loi contestée – Article DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 11

Des activistes femelles en Liban ont fait du lobbying pour les failles de « épouser votre violeur » existent aussi d’une façonplusieurs de mois, mettant sur les murs des panneaux ou d’une autre en Grèce, Russie, Serbie, et Thaïlande, en générald’affichage qui représentaient des femmes dans des robes dans les circonstances où le couple est dans une relationde mariée saignantes et déchirées. En avril, Abaad, le sexuelle, mais la fille est sous l’âge de consentement. *majeur groupe des droits des femmes en Liban, a accrochédes robes blanches battues des nœuds coulants sur la Le changement de la loi n’est pas assezpromenade en bord de mer populaire de Beirut. Ensuite,quelques semaines après Jordanie a abrogé Article 308, le Même dans les pays où les lois d’épouser votre violeur étaientparlement de Liban a abrogé Article 502 – sa propre loi abrogées ou n’existaient jamais, le pratique de permettre lesd’épouser votre violeur. Tunisie a abrogé son propre article violeurs d’éviter une peine de prison existe encore. Les autoritésvers le même moment. Le 26 juillet 2017, le parlement ne fait pas appliquer peut-être la loi où il est clair que la familletunisien a prohibé toutes les lois impliquant la violence voudrait que la fille et son violeur se marient. Quelques famillescontre les femmes, y compris Article 227, qui a permis un ne veulent pas encore dévoiler le viol de leur fille au public, etvioleur d’éviter la punition par épouser sa victime. La ainsi risquent la honte sociale, qui influence de temps en temps leprohibition fera effet en 2018. meurtre d’elle comme une question de l’honneur de la famille. En Afghanistan et Malaisie, il n’y a pas de loi d’épouser votre violeur, mais le violeur peut éviter une peine de prison s’il ou sa famille offre de se marier la victime ou si la famille de la victime choisit de pardonner le violeur. De la même façon, en Egypte, où sa « loi d’épouser votre violeur » était aboli en 1999, la pratique reste très courante dans quelques régions du pays. Conclusion C’est clair que l’abolition des « lois d’épouser votre violeur » est seulement la première étape. Maintenant, nous avons besoin d’un changement de culture pour que tous qui sont inclus dans la perpétuation de cette pratique insensible sont sensibilisés à l’importance de la terminer et d’assurer que les filles connaissent leurs droits légaux.Les groupes de femmes de la région MENA ont protesté contre leslois du «se marier avec votre violeur» en accrochant des figuresblanches de noce pour symboliser les victimes de ces lois.Crédit photo: Equality NowLes lois d’épouser votre violeur prospèrent encore en beaucoup de paysIl reste nombreux pays où des « lois d’épouser votre violeur La campagne des groupes de femmes libanaises visait à abroger» existent encore, comme les pays du Golfe Bahreïn et l'article 522 du Code pénal libanais. Traduit de l'arabe vers \"UnKoweït. Des autres pays de MENA avec ces lois robe blanche ne couvre pas le viol #Abroger522\"comprennent Palestine, Iraq, Syrie, et Algérie. En plus, desorganisations comme Human Rights Watch rapportent que * Le IAWJ est redevable à Equality Now, une organisation non-les Philippines, Tadjikistan, et quelques pays en Amerique gouvernementale, pour lui donner le droit de dépendre sur seslatine ont des lois similaires, bien que les manifestations rapports dans la préparation de cet article.contre ces lois continuent. Equality Now, une organisationqui est dévouée aux droits de l’homme des femmes partoutle monde, ont sorti un rapport cette année qui a trouvé que DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 12

PAYS PERMETTANT LE VIOL DANS LE MARIAGE ET / OU PERMETTENT AUX RAPIS DE MARIER LEURS VICTIMES POUR ÉVITER LES SANCTIONSSource: Photo from Equality Now Si vous êtes intéressé à soumettre un article pour publication à l'IAWJ Counterbalance International, veuillez envoyer votre article proposé à [email protected]. En plus de soumettre des articles dignes d'intérêt, l'IAWJ vous demande de transmettre des informations sur les nouvelles mesures que vous ou les avocats qui comparaissent devant vous ont proposées ou prises pour résoudre un cas de traite des personnes qui vous a été soumis.DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 13

CONSEIL EXÉCUTIF DE L'IAWJ CONSEIL D'ADMINISTRATIONHon. Susana Medina De Rizzo, Président Hon. Helen Moronkeji OgunwumijuHon. Vanessa Ruiz, Président éluHon. Binta Nyako, Vice Président Hon. Imani Daud AboudHon. Susan Glazebrook, Vice Président éluHon. Joan Charles, Secrétaire et Trésorière Hon. Estela Perlas-BernabeHon. Teresita Leonardo de Castro, Ancien Président, ex officioLisa Davis, Directeur Exécutif, ex officio Hon. Robyn TupmanArline Pacht, Fondateur, ex officio Hon. Anisa DhanjiCONSEIL DE L'FIDUCIAIRES MANAGÉRIAL Hon. Mina SougratiHon. Vanessa RuizHon. Leslie Alden (ret.) Hon. Graciela MedinaHon. Anna Blackburne-RigsbyHon. Anne Walsh Bradley Hon. Margarita Beatriz Luna RamosHon. Judith C. Chirlin (ret.)Hon. Mary McGowan Davis (ret.) Hon. Petra NewtonHon. Tamarin DunnetAmb. Susan G. Esserman Hon. Lisette Shirdan-HarrisKatherine L. GarrettJudith W. Gilmore PERSONNEL DE L'IAWJJoanne Samuel GoldblumHon. M. Margaret McKeown Lisa Davis, J.D., LL.M, Directrice GénéraleHon. Arline Pacht (ret.)Drucilla Stender Ramey Anne Goldstein, Esq., Directeur de l'education DroitsJudith Resnik HumainesJoanne RosenLaura Stein Nancy Hendry, Esq., Conseillère PrincipaleMildred K. Wurf Jane Charles-Voltaire, Esq., Agent Principal de Programme Dr. Silvana Stanga, Agent Principal de Programme Priyanka Vakil, Agente de Programme Kristina Biyad, Agente au Développement et aux Communications RÉDACTRICE EN CHEF Hon. Arline Pacht (ret.) CONTACT IAWJ Emplacement du Bureau: 1800 Masschusetts Ave. NW Ste. 401 Washington, DC 20011 Numéro de Téléphone: (202) 223.4455 Adresse Email: [email protected] | [email protected] DECEJAMNBURAREY22001270 PAGE 14