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TEST MUSCULAIRE MANUEL French Version Sample

Published by sales, 2015-08-24 03:42:34

Description: Le test musculaire manuel est utilisé par une grande variété de professionnels des soins de santé aujourd'hui pour améliorer le diagnostic traditionnel et suivre les progrès au cours de la thérapie.

Ce e-livre contient l'ensemble complet des tests musculaires (85 au total). Le test musculaire manuel est hautement considéré comme étant le manuel pratique avant tout pour ses instructions claires et précises, y compris les écueils les plus courants effectués au cours des tests musculaires et les déviations posturales associées à une faiblesse musculaire.

De plus, accompagnant chaque muscle, sont des perles cliniques très utiles que l'on ne retrouve dans aucun autre texte semblable.

Nous vous invitons à feuilleter virtuellement les pages et savourer ce livre.

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recherches plus approfondies sur l’utilisation les ostéopathes et les physiothérapeutesdu test musculaire manuel comme outil de se concentreront principalement sur ladiagnostic. Elles annoncèrent la naissance de structure du corps, utilisant le test musculairela Kinésiologie Appliquée : un vaste système manuel pour diagnostiquer et corriger lesde thérapies combinées utilisant le test désordres neuro-musculo-squelettiques telsmusculaire manuel comme principal moyen que les radiculopathies, les déséquilibresde diagnostic. musculaires, les subluxations osseuses, les fautes crâniennes, etc. Les dentistes et lesLe test musculaire manuel actuel orthodontistes, également concernés par la structure, utilisent le test musculaire manuelAu grand désarroi de nombreux sérieux pour détecter et prévenir les pathologiespraticiens contemporains, le terme « du système manducateur, ainsi que pourkinésiologue » est devenu un terme générique mettre en place et modifier les appareilspour désigner tous ceux qui utilisent une orthodontiques.forme de test musculaire manuel, quel quesoit leur niveau de formation, et ce pour Le côté chimique du triangle a longtempsun certain nombre de prétendues raisons. été dominé par les médecins allopathes, or ilCependant, il est important de clarifier le inclut également les professionnels de santéfait que la kinésiologie est, par définition, non allopathes, tels que les nutritionnistes,l’étude scientifique du mouvement humain et les naturopathes et tous ceux concernés parqu’elle ne doit pas être confondue avec la « l’administration de compléments « naturels » .Kinésiologie Appliquée » qui est un système Dans ce contexte, le test musculaire manuelcomplexe de protocoles diagnostiques et devient particulièrement utile pour aiderthérapeutiques. Cette dernière est strictement à déterminer quelles sont les substancesréglementée par le Collège International convenant le mieux aux besoins du patientde Kinésiologie Appliquée (I.C.A.K.), un au moment où les tests sont effectués. Leorganisme formé de professionnels de santé côté émotionnel, ou mental, du triangle estdont les principaux objectifs sont de fournir un principalement le domaine des psychologuesforum d’échange pour les praticiens à travers et des psychiatres. Il comprend égalementle monde et de promouvoir la recherche et la une multitude de professionnels de santéformation en Kinésiologie Appliquée. impliqués dans la médecine corps-esprit. De nombreuses informations peuvent êtreLa triade de la santé à laquelle se réfère obtenues sur l’état psychologique d’un patientla Kinésiologie Appliquée est symbolisée par l’utilisation du test musculaire manuelpar un triangle équilatéral représentant les en mesurant les réponses involontaires auxtrois aspects indépendants de la santé et mots, aux sons, aux odeurs, aux pensées etde la maladie de l’être humain : structurel, aux images.chimique et émotionel. De nos jours, laplupart des professionnels de santé sont Enfin, il existe une quatrième catégorieuniquement orientés vers l’un de ces trois n’étant pas représentée au sein de la triadeaspects. Indépendamment de la nature du de la santé, mais qui existe tout de même encas du patient, le test musculaire manuel tant que partie intégrante de la santé et deoffre une infinité d’applications pratiques la maladie humaine, à savoir le domaine deadaptables à toutes les branches des arts l’énergie électromagnétique ou de ce qui estde santé. Par exemple, les chiropraticien, parfois nommé médecine « vibratoire » . Les 4

professionnels de ce domaine incluent les • Soyez attentif au cas où le patienthoméopathes, les acupuncteurs et tous les essaierait de recruter des musclespraticiens de médecines orientales. synergistes : isolez chaque muscle au maximum afin d’éviter que le patient neLa technique compense avec les muscles synergistes.Le test musculaire manuel est tout autant un • Evitez tout contact avec les objetsart qu’une science. Le praticien expérimenté électromagnétiques : le contact physiquedevient habile à improviser et à s’adapter à avec les téléphones cellulaires, les montreschaque patient (art), tout en restant conscient ou autres objets semblables peut provoquerde ne pas compromettre l’intégrité de la des résultats aberrants.méthodologie standard (science). • La position du patient doit demeurerPour obtenir des résultats précis et centrée, neutre, avec la tête droite.reproductibles, ce qui suit doit être constantà chaque fois qu’un muscle est testé : • Le patient doit garder les yeux ouverts en position neutre.• le point de départ du test,• la direction de la force, • Le patient doit éviter de mastiquer ou• la quantité de force, de serrer les dents.• la vitesse de la force,• le timing d’application de la force, • Le patient ne doit avoir ni bonbons, ni• les points de contact pris sur le patient, chewing-gums, ni d’autres substances• les directives ou démonstrations dans la bouche.• la position du corps de l’examinateur (àsavoir : posture, position du coude, du bras • Le patient doit éviter l’inspiration ouet de l’avant-bras, etc.) l’expiration profonde, et s’abstenir de retenir son souffle, ou d’expirer fortementLes facteurs suivants doivent également être lors du test.pris en considération lors de l’utilisation dutest musculaire manuel : • Le patient doit éviter de grimacer et de provoquer une tension des muscles faciaux.• Gardez les mains éloignées du corps :en dehors des contacts nécessaires à la • Evitez tout contact avec les pointsréalisation du test, le patient, l’examinateur d’acupuncture.ou toute autre personne doit éviter detoucher le corps du patient lors du test. • Soyez conscient des contre-indications (à savoir : pathologie, douleur aiguë,• Stabilisez convenablement le patient inflammation, etc.).pour chaque test : utilisez un contact largetel que la paume de la main, plutôt que des • Le test musculaire n’est pas uncontacts du tranchant de la main ou du bout concours : il n’est pas rare que soitdes doigts. l’examinateur, soit le patient se sente en concurrence l’un envers l’autre lors du test• Evitez de provoquer une douleur musculaire. Dans ce cas, il sera peut-êtrependant la réalisation du test (à savoir : nécessaire de rappeler au patient (ou de seévitez les contacts osseux). souvenir) que les tests musculaires ne sont pas un concours, mais un moyen d’obtenir des informations sur le corps du patient. 5

• Demeurez impartial : soyez conscient pathologie. La dimension et la localisationde toutes les idées préconçues ou attentes précise de ces points varient d’une personnepossibles quant aux résultats de tout test. à l’autre, ils sont cependant toujours situés dans des zones spécifiques du tronc, des• Demandez au patient de serrer bras et des cuisses. Dans les années 1920légèrement les dents lors du test des et 1930, l’ostéopathe Frank Chapman reliamuscles fléchisseurs en position allongée ces points à des viscères particuliers ainsisur le ventre, et lors du test des muscles qu’à leurs dysfonctions associées. Lorsextenseurs en position allongée sur des années 60, le chiropracteur Dr. Georgele dos, assise, ou debout : les réflexes Goodheart établit la corrélation existant entrelabyrinthiques toniques sur-facilitent les les réflexes de Chapman et des musclesfléchisseurs en position allongée sur le particuliers. Lorsqu’il y sera fait mentionventre et sur-facilitent les extenseurs en dans le texte à suivre, il sera supposéposition allongée sur le dos, assise et debout. que les points soient bilatéraux, avec desLe léger serrage des dents surpasse les emplacements antérieurs et postérieurs (saufeffets des réflexes toniques labyrinthiques indication contraire). La majorité des pointsqui n’interféreront plus lors des tests postérieurs sont adjacents à des niveauxclassiques. vertébraux spécifiques et seront énumérés en conséquence (à savoir, L3, L4, L5, etc.).L’ORGANISATIONDU LIVRE Point(s) neurovasculaire(s) : (sont également nommés réflexes neuro-Chaque section comprend des informations vasculaires de Bennett)cliniques propres à chaque muscle. Une Durant les années 30, le chiropraticienprésentation de chaque section suit : Terence Bennett décrivit de petites zones sur la tête et le tronc, ainsi que leur relation avecOrigine, Insertion, Innervation, Action : le flot vasculaire viscéral. Ces points sontUne connaissance complète et précise de situés unilatéralement et bilatéralement, ilsl’anatomie est essentielle afin d’effectuer peuvent être ressentis par un léger contactun test musculaire manuel correct. du bout du doigt, sous la forme de légères pulsations. Les réflexes de Bennett servent àClinique : la fois d’outil diagnostique et thérapeutique.Cette section décrit la signification clinique, Lors des années 60, Dr. George Goodheart fitainsi que les présentations classiques de la corrélation entre ces points et des muscleschaque muscle. particuliers et des groupes de muscles.Réflexes de Chapman : Nutrition :(sont également nommés points de Chapman Les muscles individuels et les groupesou points réflexes neurolymphatiques) musculaires nécessitent des nutrimentsIl s’agit de discrètes modifications de texture spécifiques. Par exemple, les musclesd’une zone de tissus cutanés correspondant soutenant la partie inférieure du dos et duà un dysfonctionnement interne ou à une bassin sont associés au besoin de vitamine E, tandis que les muscles des épaules sont généralement associés au besoin de vitamine C. 6

Méridien d’acupuncture associé : gouverneur et conception. Ces points seL’énergie électromagnétique connue sous le trouvent à côté de la colonne vertébralenom « qi » circule dans le corps à travers le long du méridien de Vessie. Lorsqu’ils12 méridiens bilatéraux ainsi que dans les sont actifs, une subluxation vertébralevaisseaux gouverneur et conception se sera habituellement présente au niveautrouvant le long de la ligne médiane. En segmentaire correspondant. Les points1966, Dr. George Goodheart a intégré les « associés possèdent une fonction à la foisconnecteurs de méridiens d’acupuncture » diagnostique et thérapeutique.à la Kinésiologie Appliquée, après avoirdécouvert leur affiliation avec la relation Organe associé :muscle-organe/glande. Chaque muscle est associé à un organe ou à une glande.Subluxations communes :Le terme « subluxation » utilisé dans ce livre Posture :fait référence aux vertèbres, aux os iliaques L’analyse posturale est l’une des méthodeset aux sacrums mal positionnés ou mal les plus rapides et les plus fiables pouralignés. Les subluxations ont tendance à se la compréhension des déséquilibresproduire à l’étage vertébral du nerf innervant musculaires. Sauf indication contraire, lesdes muscles « faibles » . déviations posturales décrites dans ce texte font référence à celles se produisant lorsqueLigne TS/Système Meric : le muscle en question est neurologiquementCeci fait référence à deux systèmes distincts inhibé ( « faible » ).basés sur l’interaction entre le soma et lesviscères. Le système Meric, qui fut développé Erreurs fréquentes :par le chiropraticien B.J. Palmer, associe les Une familiarité avec les erreurs les plusétages vertébraux à des organes et glandes courantes permettra d’éviter des diagnosticsspécifiques. La ligne TS, initialement décrite erronés et l’utilisation conséquentepar le chiropraticien M.L. Rees, fait référence de thérapies mal appropriées. Avecaux points situés le long de la ligne temporo- l’expérience, l’examinateur devient capablesphénoïdienne, devenant sensibles et de reconnaître les positions prises par lesnodulaires en présence d’une dysfonction patients essayant de recruter des musclesde l’organe ou de la glande correspondante. synergistes. Cette observation permettraEn 1976, Dr. George Goodheart a incorporé souvent à l’examinateur de prédire le résultatla ligne TS à la Kinésiologie Appliquée, après d’un test avant qu’il ne soit effectué.avoir découvert que les points concernaientégalement des muscles individuels et desgroupes musculaires. Les points de la ligneTS se trouvent de chaque coté de la boîtecrânienne et correspondent aux muscleshomolatéraux. Le potentiel diagnostique estaugmenté lorsque les deux systèmes (Mericet points de la ligne TS) sont combinés.Points associés :Il existe 14 points associés, un pourchacun des 12 méridiens plus les méridiens 7

TABLE DES MATIÈRESAbdominaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Gracile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83Adducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Grand dorsal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86Biceps brachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Iliaque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89Brachioradial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Iliopsoas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91Carré des lombes . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Infra-épineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Coracobrachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Ischio-jambiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97Couturier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Opposant du petit doigt . . . . . . . . . . . 101Deltoïde - division antérieure . . . . . . . . 35 Opposant du pouce . . . . . . . . . . . . . . 102Deltoïde - division moyenne . . . . . . . . . 37 Grand pectoral - division claviculaire 104Deltoïde - division postérieure . . . . . . . 39 Grand pectoral - division sternale . . . . 107Dentelé antérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Petit pectoral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110Elévateur de la scapula . . . . . . . . . . . . . . 44 Piriforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112Erecteurs du rachis . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Poplité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115Long extenseur des orteils . . . . . . . . . . 49 Carré pronateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117Long et court extenseurs Rond pronateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119du gros orteil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Quadriceps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121Long et court extenseurs radiaux Rhomboïdes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127du carpe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Grand rond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129Extenseur ulnaire du carpe . . . . . . . . . . 54 Petit rond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132Extenseurs du cou . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Soléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134Grand fessier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Sternocléidomastoïdien . . . . . . . . . . . 136Moyen et petit fessier . . . . . . . . . . . . . . 62 Subscapulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140Court fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Supinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143Long fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Supra-épineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145Troisième fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Tenseur du fascia lata . . . . . . . . . . . . . 147Long fléchisseur des orteils . . . . . . . . . 71 Tibial antérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150Long fléchisseur du gros orteil . . . . . . . 72 Tibial postérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . 152Fléchisseur radial du carpe . . . . . . . . . . 74 Trapèze - division inférieure . . . . . . . . 154Fléchisseur ulnaire du carpe . . . . . . . . . 75 Trapèze - division moyenne . . . . . . . . 157Fléchisseurs médiaux du cou . . . . . . . . 76 Trapèze - division supérieure . . . . . . . 160Gastrocnémien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Triceps brachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 11

Les muscles ABDOMINAUXLes muscles abdominaux sont constitués du Transverse de l’abdomen Grand droit de l’abdomengrand droit de l’abdomen, du transverse del’abdomen, de l’oblique externe de l’abdomen Externe de l’abdomen Oblique interne de l’abdomenet de l’oblique interne de l’abdomen. le bassin. L’action unilatérale participe à laGrand droit de l’abdomen flexion latérale ou à la rotation de la colonne vertébrale en ramenant l’épaule homolatéraleOrigine : symphyse et crête pubienne. antérieurement.Insertion : processus xiphoïde, du 5ème au7ème cartilage costal. Oblique interne de l’abdomenAction : flexion du tronc, soutient les viscèresabdominaux en position debout, relie la cage Origine : fascia thoraco-lombaire, deux-tiersthoracique au pubis, fournit un soutien antérieur à antérieurs de la crête iliaque et moitié externe dula colonne vertébrale lombaire, avec l’assistance ligament inguinal.du muscle grand fessier, empêche l’inclination Insertion : bords inférieurs de la 10ème à la 12èmeantérieure du bassin. côte, ligne blanche et pubis via le tendon conjoint. Action : en position debout comprime etTransverse de l’abdomen soutient les viscères abdominaux, apporte un soutien antérieur à la colonne vertébraleOrigine : surfaces internes du 7ème au 12ème lombaire, fléchit la colonne vertébrale et reliecartilage costal, fascia thoraco-lombaire, trois- le thorax au bassin, flexion latérale et rotationquarts antérieurs du bord interne de la crête de la colonne vertébrale en ramenant l’épauleiliaque et tiers externe du ligament inguinal. controlatérale antérieurement.Insertion : ligne blanche de l’abdomen etaponévrose des muscles obliques internes del’abdomen, crête pubienne et ligne pectinéedu pubis via le tendon conjoint.Action : en position debout, comprime et soutientles viscères abdominaux, assiste l’expiration forcée.Externe de l’abdomenOrigine : surfaces externes de la 4ème à la 12èmecôte, les 5 attaches supérieures s’interdigitentavec le muscle dentelé antérieur et les 3attaches inférieures s’interdigitent avec lemuscle grand dorsal et ses attaches.Insertion : ligne blanche de l’abdomen,tubercule pubien et moitié antérieure de lacrête iliaque.Action : en position debout comprime etsoutient les viscères abdominaux, soutientantérieurement la colonne vertébrale lombaire,fléchit la colonne vertébrale et ramène lepubis vers le processus xiphoïde, avec lemuscle grand fessier aide le muscle granddroit de l’abdomen à stabiliser antérieurement 13

LES MUSCLES ABDOMINAUX CLINIQUEMuscles abdominaux (groupe) Muscle grand droit de l’abdomen• Douleur de bas du dos. • Difficulté à soulever la tête de la table.• Difficulté à fléchir le tronc, à atteindre lesorteils et à s’asseoir depuis une position Muscles abdominaux obliquesallongée.• Narcolepsie. • Difficulté à tourner le corps (rotation du• « Syndrome de chasse » duodénal. thorax). Ex : skier, frapper une balle de• Quintes d’éternuement. tennis, regarder par-dessus son épaule en• En de rares occasions, sont trouvés voiture.faibles du côté controlatéral à une • Obliques internes - douleur dans un« épaule gelée » . testicule (muscle crémaster).• Faiblesse associée à une compression • Obliques internes - hernie inguinale.de la suture sagittale.• Hyperlordose associée à une faiblesse Muscle transverse de l’abdomenbilatérale (faiblesse bilatérale des musclesgrands fessiers). • Bombement de la paroi abdominale• Posture avec inclinaison postérieure du externe en position assise.corps. Avec les aimables autorisations du Dr. Walter Schmitt et du Dr.Kerry McCord - Quintessential Applications : A(K) Clinical Protocol (QA).Ce qui suit s’applique à toutes les divisions des muscles abdominaux.Innervation Méridien d’acupuncture associéRameaux ventraux de T5 à T12, nerfs Intestin Grêle.ilio-hypogastriques et ilio-inguinaux. Subluxations communesRéflexe de Chapman T5-T12.Antérieur : aspect médial de la cuisse. Ligne TS / Système MericPostérieur : L5/PSIS.Point neurovasculaire T6 et T7.Eminences pariétales. Point associéNutrition S1 et articulations sacro-iliaques (Intestin Grêle).Vitamine E Organe associéExtraits duodénaux. Intestin grêle. 14

POSTURE LES MUSCLES ABDOMINAUX Muscles abdominaux (groupe) Faiblesse unilatérale : hanche élevée et épaule abaissée du côté opposé à la faiblesse. Muscle Muscles abdominaux transverse de (groupe) l’abdomen Faiblesse bilatérale : posture en bascule postérieure ou hyperlordose.La paroi abdominale 15 est bombée latéralement et la colonne lombaireest concave du côté de la faiblesse.

LES MUSCLES ABDOMINAUX thérapeutique). L’examinateur stabilise en plaçant une main (ou un avant-brasTest des abdominaux sur les cuisses (ou sur les tibias), selon(groupe) les forces relatives de l’examinateur et du patient. L’autre main prend un contact surPositionnement la surface postérieure de l’avant-bras le plus en avant et dirige une force strictementAssis, avec les jambes et les pieds sur la orientée vers l’arrière, pour étendre le tronc.table.DescriptionLe patient est assis avec les jambesétendues sur la table, les hanches fléchiesà environ 70 et les genoux légèrementrepliés. La colonne vertébrale est maintenueaussi droite que possible et les bras sontcroisés sur la poitrine, avec les poingsfermés reposant sur l’aspect antérieurdes épaules (pour éviter une localisation 16

LES MUSCLES ABDOMINAUXErreurs fréquentesLa colonne vertébrale est fléchie ou Excès de flexion au niveau desla position de départ est trop inclinée hanches.vers l’avant.Recrutement des musclesfléchisseurs du cou. 17

LES MUSCLES ABDOMINAUXTest du grand droit de l’abdomenPositionnementAssis, avec les jambes et les pieds sur latable.DescriptionLe patient est assis avec les jambes étenduessur la table, les hanches sont fléchies à environ70 et les genoux sont légèrement repliés.La colonne vertébrale est gardée aussi droiteque possible et les bras sont croisés sur lapoitrine, avec les poings fermés reposant surl’aspect antérieur des épaules (pour éviterune localisation thérapeutique). L’examinateurstabilise d’une main la cuisse distalehomolatérale, tandis que l’autre main est placéesur surface postérieure de l’avant-bras le plusen avant et applique une force strictement versl’arrière, pour étendre le tronc.Test des abdominaux obliquesPositionnement Dans l’exemple ci-dessous,Assis, avec les jambes et les pieds sur la table. l’oblique externe deDescription l’abdomen gauche etLe patient est assis avec les jambes étendues l’obliquesur la table, les hanches fléchies à environ 70 interne deet les genoux légèrement repliés. Avec les l’abdomenbras croisés, les poings fermés reposant sur droit sontl’aspect antérieur des épaules (pour éviter une testéslocalisation thérapeutique), le patient tourne simultanément.d’un côté sa colonne vertébrale au maximum.L’examinateur se tient du côté opposé à la externe de l’abdomen homolatéral et le musclerotation du patient et stabilise d’une main oblique interne de l’abdomen controlatéral sont(ou d’un avant-bras) les cuisse (ou les tibias). testés simultanément.L’autre main prend un contact sur la surfaceexterne de l’humérus homolatéral pour dirigerune force postérieurement, selon l’alignementdes épaules. De cette façon, le muscle oblique 18

Les muscles ADDUCTEURSPectiné Court adducteur Long adducteur Grand adducteurLes muscles adducteurs sont divisés en Insertion : sur une ligne allant depuis le grandpectiné, court adducteur, long adducteur trochanter, longeant la ligne âpre, la ligneet grand adducteur. supracondylienne et se terminant au tubercule des adducteurs du condyle fémoral médial.Pectiné Action : adduction du fémur, les fibres provenant de l’ischion et du rameau de l’ischionOrigine : surface supérieure du pubis. assistent l’extension du fémur alors que lesInsertion : ligne pectinée du fémur depuis le fibres provenant du rameau du pubis aident lapetit trochanter jusqu’à la ligne âpre. flexion du fémur.Action : adduction, flexion et rotation internedu fémur. CLINIQUECourt adducteur • Difficulté à croiser les jambes. • Douleur de l’aspect médial de la cuisseOrigine : corps et rameau inférieur du pubis. (lésions de type origine-insertion du grandInsertion : ligne pectinée et partie proximale adducteur).de la ligne âpre du fémur. • Difficulté à fléchir la hanche.Action : adduction du fémur et participe à la flexion. • Douleur à la partie inférieure de l’aine. • Tension lors du test Faber positif (faibleLong adducteur du côté opposé). • Problèmes de coude (fréquemmentOrigine : corps du pubis, inférieurement à la réflexes de chapman).crête pubienne. • Problèmes de pouce (fréquemmentInsertion : tiers central de la ligne âpre du réflexes de chapman).fémur. • Ilium catégorie 2 (LiLL).Action : adduction du fémur et participe à laflexion. Avec les aimables autorisations du Dr.Walter Schmitt et du Dr.Kerry McCord - Quintessential Applications : A(K) Clinical Protocol (QA).Grand adducteurOrigine des fibres postérieures : tubérositéischiatique.Origine des fibres antérieures : rameauxde l’ischion et du pubis. 19

LES MUSCLES ADDUCTEURSInnervation NutritionPectiné : obturateur Vitamine E, extraits de glandes ou d’organeset fémoral (L2-L4). reproducteurs masculins ou féminins.Court adducteur : obturateur (L2-L4).Long adducteur : obturateur (L2-L4). Méridien d’acupuncture associéGrand adducteur : obturateur etsciatique (L2-S1). Maître du C ur (Péricarde).Réflexe de Chapman Subluxations communesAntérieur : paroi thoracique (L2-sacrum).antérieure, en arrière de l’aréole(pas dans le tissu du sein). Ligne TS / Système MericPostérieur : sous l’angle inférieurde la scapula. L5.Point neurovasculaire Point associéSur la suture lambdoïde entre T4, T5 (Maître du C ur).le lambda et l’astérion. Organe associé Glandes et organes reproducteurs.POSTURE Faiblesse Faiblesse unilatérale : bilatérale : genou varus, genou varus elévation (jambes arquées). controlatérale du bassin. 20

LES MUSCLES ADDUCTEURSTest 1 extension complète, le patient amène ensuite le fémur testé en adduction. L’examinateurPositionnement prend alors un contact sur l’aspect interne de la portion distale de ce fémur, ou de cette jambe,Allongé sur le côté. et applique une force en direction de l’abduction (strictement inférieurement vers la table).DescriptionLe patient est allongé sur le côté, tout soncorps est droit et la jambe testée repose sur latable. L’examinateur se tient derrière le patientet amène la jambe non-testée en abduction,en la soulevant vers le plafond, afin qu’elle nenuise pas au test. Gardant les deux genoux enErreur fréquenteUne stabilisation incorrecte lors du test enposition allongée sur le côté permet la rotationdu tronc et du bassin du patient. 21

LES MUSCLES ADDUCTEURSTest 2Positionnement De l’autre main, il prend un contact sur la partie interne et distale de jambeAllongé sur le dos. testée, puis tire en l’éloignant de la ligne médiane, utilisant la jambe comme levierDescription pour appliquer une force en direction de l’abduction et d’une légère extension duLe patient, allongé sur le dos, garde les fémur.deux genoux verrouillés en extension etamène le fémur testé à 20 ou 30 de rotation N.B. Le degré de rotation externe du fémurexterne. et la direction de la force du test peuventL’examinateur se tient aux pieds de la table varier légèrement en fonction du muscleet stabilise d’une main la partie inférieure adducteur testé.de la jambe non-testée. 22

Le muscle BICEPS BRACHIALTendon Processus Origine du chef long : tubercule supragle-du chef coracoïde noïdien de la scapula. Origine du chef court : extrémité du long Tendon du processus coracoïde. chef court Insertion : tubérosité radiale et fascia de l’avant-bras par l’aponévrose bicipitale. Innervation : musculocutané (C6-C7). Action : flexion de l’avant-bras et de l’humérus, supination de l’avant-bras si le mouvement est résisté.Tubérosité Aponévrose Réflexe de Chapman radiale bicipitale Antérieur : 4èmes et 5èmes espaces CLINIQUE intercostaux. Postérieur : C2 (T4-T5).• Glissement du tendon du biceps.• Faiblesse bilatérale et/ou problèmes Point neurovasculaired’épaule bilatéraux induits parhyperinsulinisme. Eminences frontales.• Subluxations du radius.• Difficulté (douleur, amplitude de Nutritionmouvement limitée) lors de la flexiondu coude. Bétaïne hydrochloride, extraits• Difficulté (douleur, amplitude de duodénaux, chlorophylle.mouvement limitée) lors de la supination del’avant-bras, notamment contre résistance. Méridien d’acupuncture• Douleur et difficulté lors de l’utilisation associéd’un tournevis.• Le chef long peut se rompre à son origine Estomac.(classique signe de « popeye » ). Subluxations courantes Avec les aimables autorisations du Dr.Walter Schmitt et duDr.Kerry McCord - Quintessential Applications : A(K) Clinical C5, C6.Protocol (QA). Ligne TS / Système Meric T5. Point associé T12, L1 (Estomac). Organe associé Estomac. 23

LE MUSCLE BICEPS BRACHIAL TestPOSTURE Positionnement Assis ou allongé sur le dos. Description Le patient amène l’avant-bras en supination complète et fléchit le coude à environ 45 . L’examinateur stabilise d’une main l’aspect postérieur de l’humérus distal, tandis que de l’autre main, il prend un contact sur l’aspect postérieur de l’avant-bras distal et dirige une force vers l’extension.Coude en hyperextension.Erreur fréquenteExcès de flexion de l’avant-bras. 24

Le Guide Pratique du Test Musculaire Manuelcontient des photos couleur et des instructionspermettant la réalisation de tests musculairesprécis à des fins diagnostiques.Chaque section, inclut des informations cliniquesutiles associées à chaque muscle, ainsi quedes photos illustrant les distorsions posturalesse produisant lorsque les muscles deviennentindividuellement faibles.A l’intérieur de chaque livre se trouve un DVDdidactique dans lequel le Dr. Morrison décritla technique appropriée, basée sur cellestraditionnellement utilisées en Kinésiologie Appliquée.Ce livre, et son DVD associé, forment un guideindispensable pour les étudiants et les professionnelsde santé de toutes disciplines, désireux d’améliorerleurs compétences diagnostiques et d’obtenirune compréhension plus approfondie des problèmesprésentés par leurs patients.Dr. Robert Morrison exerce la chiropratie et lakinésiologie appliquée depuis 2001. Il est ancienprésident de ICAK Italie et conférencier international.Il réside actuellement dans la ville de New York.www.robertmorrison.info


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