Important Announcement
PubHTML5 Scheduled Server Maintenance on (GMT) Sunday, June 26th, 2:00 am - 8:00 am.
PubHTML5 site will be inoperative during the times indicated!

Home Explore 2011 04 22

2011 04 22

Published by Altomedia, 2018-04-12 23:28:24

Description: BonjourOntario du ven., avr. 22, 2011

Keywords: BonjourOntario,Ontario

Search

Read the Text Version

Obnontjoaurrio.caVol. 5 No 4 Avril 2011 2$Loanfrtlaaitrntiécerona-ntuere cette édition Quatre siècles de littérature franco-ontarienne page 2 Quelques auteurs franco-ontariens à lire page 4 Bonjour Ontario édition de Bonjour Ontario ainsi jeunes lecteurs à Ottawa, Toronto, Plusieurs prix couronnent La littérature franco-ontarienne que du dynamisme de la littérature Sudbury et Stratford en Ontario. l’excellence littérairea une histoire qui vaut la peine d’être franco-ontarienne et des institutions Paul-François Sylvestre présente lesracontée et comme l’explique si bien qui l’encadrent et qui la promeuvent. deux revues qui s’intéressent de près page 7l’un de ses auteurs, Paul-François à la littérature, Liaison et Virages. LaSylvestre, un ouvrage est franco- Vous pourrez également lire première suit les artistes dans leurontarien s’il a pour sujet ou cadre l’entrevue qu’a donnée l’auteur de cheminement et dans leur impact surl’Ontario français, peu importe le la Huronie, Daniel Marchildon, lors la communauté franco-ontarienne, etlieu de naissance ou de résidence de son passage au dernier Salon la deuxième est une revue de créationde son auteur. C’est pourquoi il faut du livre de Québec. À lire aussi, littéraire qui publie des nouvelles ouremonter jusqu’à environ quatre la 6e édition du Salon du livre de des récits brefs. Finalement, il serasiècles pour retracer les premières Hearst vous invite dans le Nord de question des prix qui récompensentpages écrites en français en Ontario. la province et la liste des rendez- l’excellence littéraire en Ontario,C’est de cette belle aventure, entre vous littéraires à ne pas manquer soit le Prix Trillium et le Prix desautres, qu’il sera question dans cette cette année. La romancière Mireille lecteurs de Radio-Canada. Bonne Messier vous invite à comprendre lecture! son univers, elle qui fait voyager ses

2 bonjour ontario – Avril 2011 Quatre siècles de littérature franco-ontariennePaul-François Sylvestre lieu de naissance, et qui publie en français.À l’automne 2010, j’ai offert On considère aussi qu’unun cours de littérature franco- ouvrage est franco-ontarienontarienne au Collège Glendon s’il a pour sujet ou cadre l’On-de l’Université York. Le premier tario français, peu importe lesoir, j’ai dit que s’il y a un cours lieu de naissance ou de rési-de littérature franco-onta- dence de son auteur. À noterrienne, c’est parce qu’il y a des que le lieu de publication n’aauteurs franco-ontariens. Mais aucune importance  : Ottawa,qui est auteur franco-ontarien? Sudbury, Toronto, Montréal,On s’entend pour dire que Québec, Paris, Port-au-Prince,cette expression inclut toute etc.personne née en Ontario et qui Ces paramètres ouvrentpublie en français, même si elle très larges les portes du cor-a quitté la province plus tard, pus littéraire franco-ontarien.ainsi que toute personne qui Plein de gens ont écrit survit en Ontario, peu importe son la Nouvelle-France, sur les Pays-d’en-Haut ou ce qui est maintenant l’Ontario. On n’a Melchior Mbonimpa Marguerite Andersen Hédi Bouraoui qu’à penser aux missionnai- temps où Samuel de Cham- parole, à Sudbury, au début raoui, Marguerite Andersen, res et aux explorateurs. Leurs plain explorait la rivière des des années 1970. Les pre- Didier Leclair, Melchior Mbo- écrits ont souvent été destinés Outaouais, jusqu’à l’empla- miers textes sont souvent des nimpa. Aujourd’hui, le paysage à un public restreint; c’est le cement actuel d’Ottawa. Des cris identitaires : Moé, j’viens littéraire de l’Ontario français cas des Relations que les Jé- pages ont été noircies, en fran- du Nord ’stie du Théâtre du couvre tous les genres – poésie, suites ont écrites pour leurs çais, sur le territoire qui est Nouvel-Ontario, Les Murs de roman, théâtre, nouvelle, es- supérieurs. Les historiens aujourd’hui l’Ontario, et ce de- nos villages de Jean Marc sai – et des thématiques aussi de la littérature canadienne- puis le Régime français jusqu’à Dalpé, La Quête d’Alexandre variées que celles de l’iden- nos jours. Comment décou- d’Hélène Brodeur, La Parole tité, du déracinement et de française ont d’abord refusé per cette production litté- et la Loi du Théâtre d’ la l’évasion. de considérer les écrits de la raire? Corvée. Nouvelle-France comme litté- Lucie Hotte et Johanne Melan- raires, mais aujourd’hui ces Les professeures Lucie Au fil des ans, les écrits se çon (sous la dir. de), Introduc- textes sont reconnus comme Hotte, de l’Université d’Ot- diversifient grâce aux voix poé- tion à la littérature franco- tawa, et Johanne Melançon, de tiques d’Andrée Lacelle, Gaston ontarienne, étude, Sudbury, éléments fondateurs de nos l’Université Laurentienne, ont Tremblay et Jacques Flamand. Éditions Prise de parole, coll. anthologies littéraires. choisi de regrouper les écrits Puis les voix multiculturelles Agora, 2010, 280 pages. En Ontario, cela nous ra- de l’Ontario français en trois se font entendre  : Hédi Bou- grandes époques1. La première mène aussi loin que 1615, du période va de 1610 à 1866 et couvre la littérature coloniale;Obonnjotuar rio la deuxième période va de 1867 sPaovuorirenplus à 1969 et couvre la littérature Éditeur Rédactrice en chef canadienne-française; la troi- 1. Introduction à la littéra-Denis Poirier Christiane Beaupré sième période va de 1970 à nos jours et couvre la littérature ture franco-ontarienne,Production, rédaction et administration franco-ontarienne. sous la direction de LucieRichard Caumartin, Paul-François Sylvestre Hotte et Johanne Melan- La littérature coloniale çon, étude, Sudbury, Édi- et Caroline Verner inclut les récits de voyages tions Prise de parole, coll. d’explorateurs tels que Samuel Agora, 2010, 280 pages. Tél. : 1 800 525-6752 de Champlain, Antoine Laumet Fax : 905 790-9127 dit Lamothe Cadillac et René- 2. Dictionnaire des écrits de [email protected] Robert Cavelier de La Salle. Tirage : 30 000 exemplaires Les rapports des missionnai- l’Ontario français (1613- res Jean de Brébeuf et Gabriel 1993), sous la directionD’envergure provinciale, le journal Bonjour Ontario Sagard sont également inclus de Gaétan Gervais etteostutpeuabflfiiéliaptiaornA. lLtoesIonpc.ineitonvsiseexàprriemstéeers idnadnéspelensdaarntitcldees dans cette période. Jean-Pierre Pichette,demeurent la responsabilité du signataire et n’engagent que Ottawa, Presses de l’Uni-pceardaeirsnsaienrt. Idlaenstsicnetejroduirtnda’ul tsialinsserl’laeus taortriicslaetsioetnpdheotlo’égdriatpehuire.s La littérature canadienne- versité d’Ottawa, 2010, française met surtout à l’hon- 1150 pages. neur des écrivains venus s’éta- blir à Ottawa au lendemain de 3. Dictionnaire des citations la Confédération. C’est le cas de l’historien Benjamin Sulte, littéraires de l’Ontario du journaliste Jules Trem- français depuis 1960, sous la direction de Mariel O’Neill- blay, des romanciers Rodolphe Karch et Pierre Karch, Ottawa, Éditions L’Interligne, coll. Girard et Mariline (Aline Sé- BCF, 2006, 536 pages. guin), ainsi que de nombreux conteurs dont les récits ont été 4. Écriture franco-ontarienne 2003, sous la direction de recueillis par le père Germain Lemieux. Jacques Flamand et Hédi Bouraoui, Ottawa, Éditions du Vermillon, 2004, 564 pages. La période de littérature franco-ontarienne proprement dite commence avec la fon- dation des Éditions Prise de

bonjour ontario – Avril 2011 3Une « artiste du dimanche » se racontait un jeudi soir Christiane Beaupré préférences. » tillonner de l’eau usée, se ont été de 274  $ en 2009 et tion ». Pour aborder les différents Membre de l’AFAF depuis promener avec des anten- de 550 $ en 2010. Divisé par Suite à sa présentation,types de littérature (roman, nes de GPS pour localiser 2000 heures, je travaille pourrécit réaliste, nouvelle, bande plusieurs années, Mme  La- des panneaux de circula- 25  cents de l’heure, affirme- l’artiste-entrepreneure a ré-dessinée, fantastique, scien- framboise est aussi l’auteure tion et se faire demander si t-elle. Heureusement qu’il pondu aux questions desce-fiction, etc.) auprès des d’une vingtaine de romans et elle cherchait des Martiens, y a quelques bourses et le femmes qui, au cours de laélèves à qui Michèle Lafram- d’une trentaine de nouvelles, elle est devenue auteure de DPP. » soirée, en avaient appris surboise donne des ateliers, elle ce qui lui a valu plusieurs science-fiction, ce qui lui per- le métier d’écrivain, et en par-les compare aux nombreu- distinctions et prix littéraires. met de concilier science et Pour ce qui est des divers ticulier sur la science-fictionses saveurs de crème glacée. Avec une formation d’ingé- création. salons du livre, ils permettent (à laquelle l’auteure attribue laConférencière au souper de nieure civile spécialisée en aux auteurs moins connus de saveur de chocolat en raisonl’Association des femmes d’af- environnement, la conféren- La vie d’artiste partager leur œuvre et leurs de son large spectre de goûts).faires francophones de Halton cière consacre six jours par Très peu d’auteurs vivent expériences avec le public, Plusieurs se sont d’ailleursPeel, le jeudi 10  février, cette semaine à sa passion  (l’écri- de leur métier, raconte-t-elle. y compris les jeunes. Pour procurés certains ouvrages« artiste du dimanche » a éga- ture) mais les revenus qu’elle Ceux qui, au pays, gagnent Mme Laframboise, le rôle so- de Michèle Laframboise dontlement repris cette analogie en tire ne lui permettent pas plus de 100 000 $ par an- cial de l’artiste est «  d’ouvrir son plus récent, le quatriè-pour donner le ton savou- d’en vivre, ce qui en fait une née ne sont pas légion. La des portes, de bâtir des ponts me tome de La Quête dereux et coloré à sa présen- «  artiste du dimanche  ». De- conférencière de Mississauga et de développer l’imagina- Chaas.tation. vant la quinzaine de femmes a expliqué que les écrivains «  La littérature, c’est un d’affaires présentes ce soir-là reçoivent un pourcentage des Le Conseil des arts de l’Ontario … à l’appuipeu comme la crème glacée, chez Michael’s Back Door, elle ventes de leurs livres (environ de la littérature franco-ontarienneil y en a pour tous les goûts, a étalé de façon honnête et dy- 10 %) et une certaine sommeaffirme-t-elle avec enthousias- namique son métier d’artiste du DPP  (Droit de prêt pu- Le CAO appuie les auteurs, les éditeurs de livres et deme. Il n’y a pas que la crème et celui de l’entrepreneure de blic) pour les titres trouvés périodiques, les organismes de service, ainsi que leglacée à la vanille – la grande contenu culturel. en bibliothèque. «  Malgré développement professionnel des auteurs et la diffusion delittérature – et chacun a ses 20  mises en nomination et leurs œuvres, par l’entremise de cinq programmes : Après avoir exercé 36 mé- 6  prix littéraires, mes droits tiers, y compris descendre dans les égouts pour échan- Quiz littéraire : Aide à la diffusion artistique Date limite en 2011ça se passe à Toronto De bouche à oreille 1er avril et 3 octobre Création littéraire 1er décembre Édition 1er décembre Organismes franco-ontariens 15 mars 15 février de service aux artsPaul-François Sylvestre c) Il faut crier l’injure 7. Dans quelle pièce de Michel Tout ce dont vous avez besoin pour présenter une demande Ouellette le personnage Édouard est disponible à www.arts.on.ca. Pour plus de détails : 416-1. Dans quel roman d’Hédi 5. Dans quel roman de porte-t-il des robes à Toronto? 969-7400 ou 416-969-7427 / sans frais 1-800-387-0058 /Bouraoui peut-on voir du Skydome Paul-François Sylvestre est-il a) Duel [email protected] ou [email protected]’aux chutes Niagara? question de Toronto Gay Pride? b) King Edwarda) Cap Nord a) Sissy c) La Dernière Fugueb) Ainsi parle la Tour CN b) Le Mal aiméc) La femme d’entre les lignes c) 69, rue de la Luxure 8. Dans quel roman d’Hélène Brodeur le personnage Rode-Dé-2. Dans quel roman de 6. Quel romancier compare un peu lima trouve difficile de se conformerDaniel Marchildon est-il question la rue Yonge à « la Broadway de aux programmes d’études « dude la grippe espagnole? Toronto »? ministère de l’Éducation àa) Les Exilés a) Daniel Poliquin Toronto »?b) La première guerre de a) La Quête d’AlexandreToronto b) L’Ermitagec) L’eau de vie (Uisge beatha) c) Entre l’aube et le jour3. Dans quel roman de b) Pierre Léon 9. Dans quel roman deMarguerite Andersen retrouve- Pierre Karch le touriste Icaret-on le personnage de Claire « ne chante qu’à Toronto »?Martel? a) Baptêmea) Doucement le bonheur b) Noëlle à Cubab) Le Figuier sur le toit c) Le nombril dec) Parallèles Scheherazade4. Dans quel recueil de poésie de c) Hédi Bouraoui 10. Qui a écrit « J’adore Toronto.Glen Charles Landry est-il question À l’égal de Marseille, autredu tramway 504? Cosmopolis »?a) Croquis urbain d’un a) Claude TatilonFrancorien b) Jean Éthier-Blaisb) Dans l’après-midi c) Didier Leclaircardiaque Réponses : 1 b), 2 b), 3 b), 4 a), 5 c), 6 b), 7 a), 8 c), 9 b), 10 a).

4 bonjour ontario – Avril 2011 Quelques publications récentes de nos auteurs franco-ontariens Murielle Beaulieu, Laisse- 112 pages. Michel Gaulin a traduit, coll. Vertiges, 2011, 408 pages. in The French Review, 84-2,moi te dire : lettres pour chaque présenté et annoté le roman déc. 2010.âge de la vie, essai, Montréal, Benoît Cazabon, « Au Place d’Armes de Scott Symons, Gilles Lacombe, LesÉditions Médiaspaul, 2010, delà de cette limite, votre lan- Montréal, Éditions XYZ, 2009, Figures résiduelles, poésie, Françoise Lepage, La Fi-148 pages. gue n’est plus valide! » dans 348 pages. Ottawa,Éditions L’Interligne, leuse de pailles, contes pour Cahiers franco-canadiens coll. Fugues/Paroles, 2010, la jeunesse, Ottawa, Éditions Claire Boulé, Sortir du ca- de l’Ouest, vol. 21, nos 1-2, Jacques Gibeault, L’ inef- 152 pages. L’Interligne, coll. Cavales, 2011,dre, nouvelles, Ottawa, Éditions 2009, pages 63-84. Ce numéro fable Père Rosario : vocation ou 136 pages.David, 160 pages, 2010. spécial sous la direct­ion de conspiration? roman, Ottawa, Michèle Laframboise, La François Lentz porte sur « Ap- Éditions Baico, 2010, 298 pages. Spirale de Lar Jubal, tome 4 Mireille Messier, Coup de Hédi Bouraoui, Méditer- prendre en français en milieu de « La Quête de Chaaas », théâtre à Stratford, roman il-ranée à voile toute, roman, minoritaire ». Liliane L. Gratton, Un pas, Montréal, Éditions Médiaspaul, lustré par Marc Keelan-Bishop,Ottawa, Éditions du Vermillon, un sentier, une vie, roman, Plan- 2011, 208 pages. Ottawa, Éditions du Vermillon,2010, 346 pages. Anne-Marie Fournier, Les tagenet, Éditions du Chardon coll. Viviane et Simon, 2010, Pantoufles de ma mère, album bleu, coll. Patrimoine, 2010. Jean-Claude Larocque et 100 pages. Hédi Bouraoui, Rosa del jeunesse illustré par Christian Denis Sauvé, Étienne Brûlé : leDeserto, traduction en ita­ Quesnel, Ottawa, Éditions L’In- Hélène Koscielniak, fils des Hurons, tome 2, roman, Aurélie Resch, Cendreslien de Rose des Sables, Bari terligne, coll. Cavales, 2010, 24 Contrepoids, roman, Ottawa, Éditions David, coll. de lune, poésie, Paris, Édi-(Italie), WIP Edizioni, 2010, pages. Ottawa,Éditions L’Interligne, 14/18, 2010, 176 pages. t ions L’Ha rmatta n, 2010, 54 pages.Les rendez-vous littéraires Pierre et Monique Léon, à ne pas manquer « Le couple Fouché-Mercier ou Paul-François Sylvestre, l’art de la maïeutique » dans Lectures franco-ontariennes 3, Les salons du livre sont Documents pour l’histoire du critiques de livres, Toronto, Édi-toujours des occasions de dé- français langue étrangère ou tions du Gref, coll. Dont actes nocouvrir de nouveaux auteurs, seconde, Paris, Actes du SIH- 27, 2010, 174 pages.de faire la rencontre de nom- FLES, Sorbonne Nouvelle, 2010,breux passionnés de la lec- pp. 79-87. Claude Tatilon, A Pinchture et de retrouver les auteurs of Time, traduction anglaisefranco-ontariens. Le prochain Pierre, Monique, Fran- par Jacob Homel et Davidhappening littéraire aura lieu çoise Léon et Alain Thomas, Homel de La Soupe au pistou,à Hearst, dans le Nord de la « Phonétique du FLES, De la lettre Toronto, Exile Editions, 2010,province, du 12 au 14 mai. au son, par Laurie, A. Ramsey » 258 pages. La 6e édition du Salon dulivre de Hearst se déroulerasous le slogan Emprunter leregard de l’autre. «  Commehumains, notre regard nous estLes salons du livre en 2011 propre et il est unique. Il nous Salon du livre de l’Outaouais Michelle Laframboise Mireille Messier Côte-Nord (Sept-Îles), permet de découvrir le monde, nu, vers un univers qui nous Claire Boulé Liliane Gratton du 5 au 8 mai les autres, d’entrer en relation réserve donc fort probablement Hearst, avec tout ce qui nous entoure… des surprises. Emprunter le du 12 au 14 mai Mais notre regard a aussi ceci regard de l’autre peut nous se- Abitibi-Témiscamingue de particulier: il constitue un couer, nous surprendre, nous (Ville-Marie), filtre. Un filtre influencé, mar- séduire, nous changer… en du 26 au 29 mai qué par notre expérience, notre élargissant notre perspective, entourage, notre époque, notre notre expérience, nos connais- Saguenay-Lac-Saint-Jean, environnement. Ce regard, ce sances. Emprunter le regard du 29 sept. au 2 oct. filtre, n’est pas exempt de préju- de l’autre, surtout quand cet Estrie, gés, de craintes, de méconnais- autre est un créateur ou une du 13 au 16 oct. sances parfois. Notre regard, créatrice, cela comporte une Rimouski, aussi merveilleux soit-il comme connotation bien spéciale. Les du 3 au 6 nov. outil de découverte, comporte auteurs sont ces fabricants Montréal, donc d’inévitables limitations, d’univers fictifs, ces témoins du 16 au 21 nov. barrières ou œillères  », expli- d’univers réels mais possi- Toronto, que le co-président du Salon, blement fort éloignés de nos du 30 nov. au 3 déc. Luc Bussières. préoccupations quotidiennes, ces explorateurs d’idées ou de « Dans ce contexte, vouloir territoires nouveaux », conclut emprunter le regard de l’autre, M. Bussières. Un rendez- c’est une marque d’ouverture, vous à ne pas manquer avec de curiosité et de confiance. 25 auteurs issus de la franco- C’est un plongeon dans l’incon- phonie canadienne.

bonjour ontario – Avril 2011 5L’Ontario français jouit d’une institution littéraire dynamique et diversifiée Paul-François Sylvestre remonte à l’automne 1936 raires ont paru aux PUO. 1942, sous l’égide de la So- de Guelph (1992). Si on peut parler aujour- lorsque les Éditions de l’Uni- C’est la maison d’édition ciété des écrivains canadiens, Un des premiers prix à versité d’Ottawa voient le jour. lorsqu’une section Ottawa-Hulld’hui d’une littérature franco- Le premier ouvrage paraît en Prise de parole qui donne la est créée. En 1984, une section récompenser l’excellence lit-ontarienne en bonne et due 1937 : Pierre Le Moyne, Sieur première une voix aux poètes, voit le jour à Toronto et, quatre téraire des Franco-Ontariensforme, c’est parce qu’elle s’est d’Iberville, de Louis LeJeune. romanciers, dramaturges, etc. ans plus tard, on assiste à la est le Prix littéraire Le Droit,dotée de toute une série d’ins- À partir de 1940 on publiera Elle est créée à Sudbury en fondation de l’Association des créé en 1985. L’année suivantetitutions qui l’encadrent et la aussi des ouvrages en langue 1973. Elle sera suivie des Édi- auteures et auteurs de l’Ontario la municipalité régionale d’Ot-font connaître. Parmi ces insti- anglaise. En 1986, la maison tions L’Interligne  (1981), des français (1988). tawa-Carleton créé aussi untutions littéraires, on trouve les change son nom à : Presses de Éditions du Vermillon  (1982), prix. La province lance le Prixmaisons d’édition, les revues, l’Université d’Ottawa (PUO); elle des Éditions du Gref  (1987), Dès la première édi- Trillium Book Award en 1984les salons du livre, les cours de est le seul éditeur universitaire des Éditions du Nordir (1988) tion du Salon du livre de et le Consulat général de Francelittérature, les prix littéraires et bilingue en Amérique du Nord. et des Éditions David (1993). l’Outaouais  (Hull, 1979), les offre, à partir de 1995, un prixles regroupements d’auteurs. Peu d’ouvrages purement litté- auteurs et éditeurs franco-onta- dans le cadre du Salon du livre Le premier regroupement riens sont présents. Le premier de Toronto. Dès son fondation, À la fin du XIXe  siècle et d’écrivains est constitué en salon du livre francophone le Salon du livre de Torontoau début du XXe, l’Ontario à voir le jour en Ontario est offrait un prix ; il devient le Prixfrançais connaît toute une le Salon du livre de Toronto Christine-Dumitriu-Van-Saa-kyrielle de revues à contenu (1993), suivi du Salon du livre nen en 1999. L’année suivante,littéraire  : Le Foyer domesti- de l’Est ontarien  (1998), du on crée le Prix des lecteursque  (1876-1880), La Gazette Salon du livre de Hearst (2000) Radio-Canada. En 2008, le Sa-des familles  (1878-1879), Le et du Salon du livre du Grand lon du livre du Grand SudburyJournal pour tous (1878-1880), Sudbury (2004). décerne pour la première foisLes Annales de l’Institut cana- le Prix Pépin de pomme (écri-dien-français d’Ottawa  (1922- C’est à l’Université d’Ottawa vain émergeant) et le Prix du1925) et La Revue de l’Uni- qu’est offert le premier cours Salon du livre du Grand Su-versité d’Ottawa  (1931 à nos de littérature franco-ontarien- dbury (auteur chevronné).jours). Les plus récentes revues ne, en janvier 1977. Véritablequi s’intéressent à la littéra- consécration des «  lettres on- Maisons d’édition, revues,ture ou à la création littéraire taroises ». D’autres institutions salons du livre, cours de littéra-sont Liaison (1978) et Virages emboîtent le pas  : Université ture, prix littéraires et regrou-(1997). de Toronto, Université Lauren- pements d’auteurs confirment, tienne de Sudbury et Université sans l’ombre d’un doute, la La première maison d’édi- de Hearst  (1991), Université vitalité de la littérature franco-tion francophone en Ontario York de Toronto et Université ontarienne.Daniel Machildon : écrire est assez difficile Bonjour Ontario difficile, alors si l’idée ne m’al- l’histoire. vais livre? en os. Par contre, il arrive que lume pas, je passe à autre chose. Mes romans sont comme ce que je découvre à leur sujet L’an dernier, quand Daniel Comment choisissez-vous me répugne.Marchildon, auteur de la Hu- Comment savez-vous le titre? les whiskies d’Écosse : il n’y enronie, été un invité au Salon du quand utiliser le dialogue a pas de mauvais, mais certains Vous est-il jamais arrivé delivre de Québec, le journaliste ou la narration directe, sans Difficilement. C’est un défi. sont meilleurs que d’autres. tuer un personnage?Philip Roth, du Soleil, lui a posé dialogue? Je cherche un titre qui évoquedouze pertinentes questions sur l’essence même de l’histoire et Aimez-vous vos person- Oui, mais il ou elle l’a voulu.le métier d’écrivain. Quand j’entends la voix du que même moi, je pourrai rete- nages? Quand ils sont méchants, ça ne personnage dans ma tête, ça nir facilement. pose pas problème, mais c’est Daniel Marchildon, où me pousse à le faire parler sur Ça dépend lesquels. J’aime plus difficile quand on les aime.trouvez-vous vos idées? la page. Mais quand c’est l’ac- Comment choisissez-vous aller au fond de leur histoire. Cependant, ça donne des scènes tion qui est en train de mener la dernière phrase? Dans certains cas, c’est vrai d’une grande émotion. Dans Souvent au bord de la baie l’histoire, ce sont les forces exté- qu’on s’attache à eux, qu’on vou- mon dernier roman, l’écritureGeorgienne (baptisée la mer rieures au personnage qu’on doit Il n’y a pas de choix à faire. drait les rencontrer en chair et de la fin tragique d’un de mesDouce par Champlain en 1615) décrire, donc en ayant recours à Quand l’histoire est terminée, la personnages a été un momentqui fait partie de mon bureau. la narration. phrase est là. On peut parfois la émouvant pour moi et qui, je l’es-Dans le cas des romans histo- remanier, mais la fin reste la fin. père, est partagé avec le lecteur.riques, c’est vrai que la réalité Comment savez-vous queest souvent plus étrange que la le livre est terminé? Quel est votre meilleur À la télévision, j’ai enten-fiction. Ainsi, quand on se met à livre? du un écrivain qui disait quefouiller l’histoire, on trouve des Quand j’en peux plus (rires). les personnages s’emparentrécits captivants. En fait, c’est quand le ou les per- Est-ce qu’on demanderait à du roman et l’écrivent eux- sonnages ont fini de me raconter l’auteure de mes jours lequel de mêmes. Est-ce que c’est vrai? Comment savez-vous si leur histoire. ses enfants elle préfère? Il y enune idée est une bonne ou une a qui ont essayé. Ma mère, en Dans une certaine mesure,mauvaise idée? Comment choisissez-vous diplomate accomplie, répond sauf que les personnages n’ont la première phrase? qu’elle les aime tous, mais qu’elle pas à bosser comme l’auteur. Si une idée me parle, m’ex- partage des affinités différentes De plus, leurs voix sont parfoiscite, je sais qu’elle est bonne [du En allant à la page 10. Sou- avec chacun d’entre eux [nous confuses et doivent être démê-moins pour moi] et que je serai vent les premières pages finis- sommes six dans la famille]. lées. Par contre, à l’occasion, unmotivé à l’explorer et à la déve- sent soit dans le bac à recyclage Je dirais la même chose pour personnage me parle d’une voixlopper. Écrire [même quand une ou ailleurs dans le roman. Donc, mes livres. claire et éloquente, ce qui donneidée nous excite] est déjà assez le début intrigant que je cher- des sessions d’écriture sublimes. che, je le trouve plus loin dans Quel est votre plus mau-

6 bonjour ontario – Avril 2011Deux revues Romans pour littéraires la jeunesse ancrés enen Ontario français OntarioPaul-François Sylvestre Mireille Messier Puisque le roman Déclic kespeare j’avais deux bonnes Les voyages forment la à Toronto utilise des photos raisons d’y camper mon qua- L’Ontario français compte Pendant plusieurs années, des jeunesse. Ce proverbe bien anciennes comme tremplin trième mystère  : faire décou-deux revues qui s’intéressent organismes hors du secteur connu peut s’appliquer aux vers une enquête à travers la vrir la région et faire découvrirde près à la littérature. Il y artistique proprement dit voyages qu’offrent les livres. ville, l’Histoire jouant un grand un de mes premiers amours,a d’abord Liaison, un pério- siègent au comité de rédac- Les romans pour la jeunesse rôle dans le dénouement. Le le théâtre.dique qui publie plusieurs tion, notamment des repré- sont en effet des occasions de panorama de la ville ayantcomptes rendus de livres dans sentants des mouvements de voyager dans divers univers, changé de façon radicale, les Aucun des romans dechacune de ses éditions. Il y jeunes. y compris l’univers ontarien. personnages doivent constam- la série «  Viviane et Simon  »a ensuite Virages, une revue Pour ma part, en tant que ro- ment faire abstraction du n’aurait pu se dérouler ailleursde création littéraire qui ne Au fur et à mesure que les mancière, j’ai déjà fait voyager présent pour réussir leur en- que dans la ville spécifique oùpublie que des nouvelles ou artistes s’affirment, se regrou- mes jeunes lecteurs dans qua- quête. Dans Coup de théâtre il est campé. La ville et sonrécits brefs. pent au niveau professionnel et tre villes ontariennes : Ottawa, à Stratford, il y a ce dialogue Histoire deviennent pour moi occupent une place de choix Toronto, Sudbury et Stratford. entre le frère et la sœur : des personnages indispen- C’est en 1978 que l’or- sur la scène ontarienne et Je suis naturellement sables et indissociables deganisme provincial Théâ- canadienne, voire interna- mieux connue du jeune public « – Tu sais c’est quoi, toi, l’intrigue.tre Action lance Liaison, un tionale, Liaison modifie sa que du public adulte. Née à des coulisses? Viviane s’étouffebulletin d’information pour couverture de l’actualité artis- Montréal, je suis arrivée à Ot- presque. Un peu plus et son jus 1. Mireille Messier, Luca pi-le milieu théâtral franco-on- tique et pose un regard plus tawa à l’âge de 5 ans. Après des d’orange lui sortait par le nez. rate-chevalier-archéologue-tarien. Trois ans plus tard, critique; ses pages s’ouvrent études en théâtre et en radio- joueur de hockey, album,les Éditions L’Interligne, d’Ot- aussi davantage à la création diffusion, j’ai travaillé à CHUO – Quoi? Tu sais pas ce que Toronto, Éditions Scholastic,tawa, prennent en charge la visuelle. (Ottawa) et CHOD (Corn- c’est? 2008, 24 pages (édition an-revue Liaison, qui s’ouvre dès wall). Devenue recherchiste et glaise en 2008 et édition arabelors à la littérature, aux arts Depuis quelques années, assistante réalisatrice à l’émis- – Ben quoi. On est pas tous en 2010).visuels, à la musique et au la revue couvre non seu- sion Panorama de TFO, puis des nerds de théâtre! » 2. La collection « Viviane etcinéma. lement l’Ontario français, coanimatrice de Méga TFO, Simon » inclut Une Twiga mais également l’Acadie et j’ai tour à tour été réalisatrice Malgré sa proximité à une à Ottawa (2003), Déclic à La première rédactrice en l’Ouest canadien. Liaison pigiste pour Radio-Canada, des plus grandes communau- Toronto (2004), Coupe et sou-chef est denise truax  (1979- est membre de la Société TVO et CBC. tés francophones historiques coupe à Sudbury (2006) et1982); Fernan Carrière lui de développement des pério- de l’Ontario, la ville de Strat- Coup de théâtre à Stratfordsuccède et dirige la revue de diques culturels du Québec ford n’est pas très connue de la (2010).1982 à 1987. Paul-François ainsi que du Regroupement population franco-ontarienne.Sylvestre est directeur-ré- des éditeurs canadiens-fran- Grâce à son Festival de Sha-dacteur pendant dix ans, çais. Voir www.revueliaison.soit de 1987 à 1997, puis ca. Mireille Messier fait Mireille MessierStefan Psenak lui emboîte le voyager ses jeunes Deux nouveaux romans jeunesse de Mireille Messierpas (1997-2003), suivi d’Arash lecteurs... en OntarioMohtashami-Maali  (2003- C’est en 1999 que je pu-2008) et de Suzanne Ri- blie mon premier album  :chard, l’actuelle rédactrice en Mirouille raconte... 7 jours enchef. contes (CFORP). Ma carrière Liaison suit les artistes d’écrivaine est lancée. En unedans leur cheminement et dizaine d’années, j’écrirai pasdans leur impact sur la com- moins de quinze livres pour lamunauté franco-ontarienne. jeunesse, dont un album quiAu début, le contenu est plus sera traduit en anglais et enculturel, on y parle beaucoup arabe1. En 2003, je publie Uned’animation communautaire. Twiga à Ottawa, roman pour les jeunes et premier d’une sé- Virages rie de quatre dans la collection C’est au printemps de « Viviane et Simon »2 aux Édi- 1997 que Stefan Psenak fonde tions du Vermillon (Ottawa). le périodique Virages à Sud- bury. Ses pages sont ouvertes Les personnages princi- aux auteurs francophones de paux de mes quatre romans l’Ontario et d’ailleurs qui pri- sont Viviane et son frère Si- vilégient le récit bref. Les tex- mon, deux membres de la tes inédits peuvent être réalis- LOUPE ou L’Office universel tes ou fantastiques, étranges des passionnés d’enquêtes. ou vraisemblables, érotiques Dans Déclic à Toronto, l’enquê- ou chastes, grinçants ou amu- te tourne autour d’un édifice sants, loufoques ou donnant à non loin de la Tour CN. Yanni, réf léchir. cousin de Viviane, dit : « – Si seulement la Tour figurait sur la photo! Ça rendrait les choses tellement plus faciles. – Notre seul véritable point de repère c’est cet immeuble, déclare Vivi en pointant du doigt l’édifice le plus grand. Si on arrivait à trouver ce que c’est, on pourrait être pas mal certain de l’endroit où la photo à été prise. »

bonjour ontario – Avril 2011 7 Plusieurs prix couronnent l’excellence littéraire (P.F.S.) Les écrivains fran- van pour Les Soleils incen-co-ontariens sont régulière- diés (2005), Gilles Duboisment récompensés pour leur pour Akuna-Aki, meneur deexcellence littéraire, tant auxniveaux régional que provin- chiens (2008) et Margueritecial et national. La plus impor- Andersen pour Le Figuier surtante récompense provinciale le toit (2009). Cette année, leest le Prix Trillium. Au paliernational il y a le Prix des lec- prix a été remporté par Graciateurs Radio-Canada et, bien Couturier pour son romanentendu, les Prix littéraires du Chacal, mon frère, publié auxGouverneur général. Photo : archives Éditions David. C’est Claude Forand qui C’est en 1987 que le gou-vernement de l’Ontario crée remporte le premier Prix desle Trillium Book Award pour lecteurs 15-18 ans Radio-souligner l’excellence des écri- Canada et Centre Fora 2008vains et écrivaines de la pro-vince, pour contribuer à leur Le Prix Trillium souligne l’excellence des écrivains de l’Ontario. pour Ainsi parle le Saigneur.promotion et pour sensibiliser L’année suivante, Dominiquele public à la qualité et à la di- et nouvelles seulement) est teurs  : Danièle Vallée pour Demers décroche les honneursversité de leurs œuvres. Sept draogo (Avec tes mots, 2003) soumise à di x jurés/audi- Debout sur la tête d’un chat avec La Grande Quête de Ja-ans plus tard, on ajoute le Prix et Tina Charlebois  (Poils lis- teurs sous la présidence d’une (2003), Marie-Andrée Dono- cob Jobin.Trillium de langue française. ses, 2007). Les lauréats du personnalité littéraire. C’estCette récompense est décer- Prix du livre pour enfant sont Skip Moën  (pseudonyme denée pour la première fois le Françoise Lepage  (Poupes- Richard Poulin) qui remporte27 avril 1994. Andrée Lacelle ka, 2006) et Paul Prud’hom- le premier la palme en 2001en est la première lauréate me  (Les Rebuts – Hockey 2, pour Gouverneur du crépus-pour Tant de vie s’égare. 2008). cule. L’année suivante, le Prix La bourse qui accompagne Prix des lecteurs des lecteurs cbon devient lele Prix Trillium se chiffre alors Radio-Canada Prix des lecteurs Radio-Cana-à 12  000  $. En  2002, le mi- da et fait appel aux auditeursnistre de la Culture annonce Créé en octobre 2000, le des quatre stations régionalesqu’un Prix de poésie Trillium Prix des lecteurs Radio-Ca- de Radio-Canada en Ontariosera aussi accordé pour ren- nada est alors l’unique prix et en Outaouais. Depuis 2007dre hommage aux œuvres de littéraire du public en Ontario il fait la promotion d’œuvresnouveaux poètes, en français français. Il est d’abord connu provenant désormais de touteet en anglais, et que cette sous le nom de Prix des lec- la francophonie canadienne.bourse s’élèvera à 10 000 $. Du teurs cbon puisque c’est cette En 2008 on crée aussi le Prixcôté francophone, ce nouveau station de radio à Sudbury qui des lecteurs 15-18 ans Radio-prix alterne avec le Prix du lance l’idée d’un prix destiné Canada et Centre Fora.livre pour enfants. De plus, la à créer une communauté de Voici quelques lauréats Paul Prud’homme et Marguerite Andersen,valeur du Prix Trillium passe lecteurs qui connaît et appré- ou lauréates du Prix des lec- récipiendaires du Prix Trillium en 2008de 12 000 $ à 20 000 $. Depuis cie la littérature franco-onta-1987, les éditeurs ont toujours rienne contemporaine. Unereçu une somme d’argent pour sélection d’ouvrages (romansfaire la promotion des ouvra-ges primés. Les livres de langue française en nomination au Prix Trillium (2008) Françoise Lepage Gracia Couturier Voici quelques lauréateset lauréats du Prix Triliumde langue française au fildes ans : Maurice Henrie (LeBalcon dans le ciel, 1995),Daniel Poliquin (L’Homme depaille, 1998) ainsi que StefanPsenak  (Du chaos et de l’or-dre des choses, 1998), DidierLeclair  (Toronto, je t’aime,2000), Michèle Matteau  (Co-gnac et Porto, 2001), MichelOuellette  (Le testament ducouturier, 2002), Antonio D’Al-fonso  (Un vendredi du moisd’août, 2004). Jean MohsenFahmy  (L’Agonie des dieux,2005), Pierre Raphaël Pelle-tier (L’œil de la lumière, 2007),Marguerite Andersen  (Le Fi-guier sur le toit, 2008). Les lauréats francophonesdu Prix de poésie Trilliumincluent, entre autres ÉricCharlebois  (Faux-fuyants,2002), Angèle Bassolé-Oué-

8 bonjour ontario – Avril 2011 é2t0é11 Obonnjotuar rioVOUS AVEZ UN FESTIVAL À ANNONCER? VOUS PRÉSENTEZ UN SPECTACLE OU UNE ATTRACTION TOURISTIQUE?Annoncez-le dans le Cahier du tourismede l’Ontario de l’édition du mois de maide Bonjour Ontario distribué à près de 50 000 exemplaires dans la province Réservez votre espace en écrivant à [email protected] ou téléphonez au 905 790-3229


Like this book? You can publish your book online for free in a few minutes!
Create your own flipbook