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2006 02 08

Published by Altomedia, 2017-06-22 16:31:18

Description: Rempart du mer., févr. 8, 2006

Keywords: Le Rempart,Rempart,Windsor French Newspaper

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Windsor, 40e année, no 5 - 1 $ RempartSemaine du 8 au 14 février 2006LePM40011783 - PAP8713 L’hebdo des francophones du Sud-OuestUne expérience de rêve pour 36 jeunes xxx Article en page 10L’Orchestre symphonique de Windsor Les effets néfastes du tabagismeaccueille le violoniste Marc Destrubé font l’objet d’une discussionxxx Les participants discutent des effets négatifs du tabagisme. Article en page 7 Article en page 3

2 LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 Soins palliatifs : une autre étape est franchieVisages de chez nous Judy Dufour sait reconnaître l’accent francophone Yves Tremblay Judy Dufour se prépare à exécuter un lancer. Stéphane Fortier « Il faut être capable de fournir du support aux membres de la Grâce à sa bonne oreille, Ça fait huit ans que la sou- de travailler là pour le plaisir La croisade de Micheline famille qui vivent un deuil. DeJudy Dufour sait quand il faut riante dame travaille à la salle et ce, même si elle savait qu’elle Boisvert pour l’implantation même, avant le départ d’êtresparler français. À l’accueil de la de quilles Rose Bowl Lanes. aurait un salaire moindre d’un service de soins pallia- chers, on doit s’assurer quesalle de quilles où elle travaille, Selon elle, parmi les gens qui qu’à son emploi précédent. tifs francophone continue de les membres de la famille, etplusieurs clients francophones se décident à aller enligner Bien entendu, elle joue dans faire son chemin et a franchi la personne placée en soinsl’abordent d’abord en anglais quelques abats par un beau une ligue de quilles amateur. une autre étape le 21 janvier palliatifs, aient pensé aux for-mais si elle détecte l’accent, elle samedi après-midi, un bon Elle et son mari côtoient plu- dernier avec la visite d’un con- malités à remplir, légales ous’ajuste en conséquence. nombre sont francophones. sieurs francophones dans leur seiller fort précieux. autres, afin d’éviter des sur- « Plusieurs écoles françaises pratique hebdomadaire de prises », indique-t-elle. Mme Dufour est née à viennent jouer ici, mentionne- ce loisir. Elle ne fait pas des En fait, Robert Allard,McGregor, de parents fran- t-elle. Dans ce temps-là, je scores spectaculaires dans conseiller à la sensibilisation La prochaine étape seracophones. Sa mère vient de parle aux jeunes et je fais les l’allée mais derrière le comp- du public aux Affaires des per- vraisemblablement de mettreRivière-aux-Canards et son annonces en français. » toir, elle est supérieure à la sonnes âgées de l’Ontario, est sur pied un conseil d’admi-père a grandi à McGregor moyenne! appelé à jouer un rôle impor- nistration et, incidemment,même. Ils ont eu dix enfants, Elle mentionne avoir choisi tant auprès du groupe qui sera Micheline Boisvert lance unsept garçons et trois filles. formé par Mme Boisvert. « Cet- appel à la communauté fran-Étant donné qu’il n’y avait pas te rencontre avec M. Allard cophone. « Nous sommesd’écoles françaises à l’époque, visait à nous informer de son ouverts à toutes personnesceux-ci ont tous fait leur édu- expertise en matière de soins qui veulent s’impliquer etcation en anglais. Parmi eux, palliatifs. Il a fait beaucoup ici nous faire profiter de leur ex-trois ont réussi à garder leur en Ontario et ailleurs dans le pertise en divers domaines. »français. monde dans ce domaine no- Suivront l’incorporation et la tamment au Chili », explique nomination d’un parrain, un À l’âge où l’on tente de trou- Mme Boisvert, conseillère en organisme communautaire,ver l’âme sœur, Mme Dufour a emploi pour le CREW à Place par exemple, et la mise surfait la rencontre d’un homme Concorde. pied d’une fondation pouroriginaire de Bégin au Québec. amasser des fonds. Il faudraElle l’a épousé quelque temps Un centre de soins pal- voir à former les bénévolesaprès. Elle raconte que celui-ci liatifs implique bien des res- qui oeuvreront auprès desa eu de la difficulté à appren- ponsabilités. Selon Micheline personnes en soins palliatifsdre l’anglais à l’époque mais Boisvert, il ne s’agit pas que d’où l’importance de comp-que maintenant il a tendance de donner un soutien aux per- ter sur les connaissances deà perdre son français! Le cou- sonnes sur le point de nous Robert Allard.ple a eu trois enfants. Le plus quitter, mais il faut aussi s’as-jeune d’entre eux a fait son pri- surer que ceux qui le font aientmaire à l’école Ste-Ursule. les compétences nécessaires. THINK Robert Allard, conseiller à la sensibilisation du public aux Affaires des personnes âgées de l’Ontario Ce processus peut sem- bler long, mais il vaut mieux y aller lentement mais sû- rement. « Il ne s’agit pas de partir une machine et de l’arrêter en plein milieu du chemin. Il faut être bien sûr que tout soit solidement im- planté », affirme Mme Bois- vert qui prévoit que tout devrait être en place d’ici 2010.

LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 3Les effets néfastes du tabagisme font l’objet d’une discussionYves Tremblay un consensus. Tout le monde saviez-vous que la personne dictions visant l’usage du tabac ne sont pas principalement un semblait plutôt d’accord avec le qui fume sa première cigarette dans tous les lieux de travail lieu de résidence, à compter duRécemment, le Centre de fait que la cigarette crée une dé- dans les 30 minutes après son et espaces publics fermés qui 31 mai 2006.toxicomanie et de santé menta- pendance comparable à celle des réveil est considérée commele (CAMH) s’est donné comme drogues dures par exemple. M. dépendante forte et se comparebut d’évaluer les besoins de la Brihmi a d’ailleurs souligné que à la personne qui en fume 30 Quelques chiffrescommunauté francophone en bien des gens s’empêchent de se par jour.ce qui a trait aux effets néfastes nourrir ou de se vêtir pour fu- Année après année, un 3 500 produits chimiques sont utilisés dans la fabrica-du tabagisme. Antoine Dérose, mer. Un participant a poursuivi nombre grandissant de pays tion du tabac et 79 000 Canadiens meurent chaque annéeconsultant de projet et respon- dans la même veine et donné interdisent les gens de fumer des effets du tabac; 20 ¢ est le coût de fabricationsable de la diversité pour le l’exemple d’une connaissance dans les lieux publics. De plus d’un paquet de cigarettesCAMH, organise des groupes qui, dans certaines situations, en plus, il y a une volonté poli- Enfin, la personne qui fume sa pre-de discussion pour prendre est nerveux et tremblote tant tique au Canada pour enrayer mière cigarette dans les 30 minutesle pouls de la communauté et qu’il n’a pas fumé. ou diminuer les effets négatifs après son réveil est considéréesensibiliser les gens dans le La rencontre a permis à du tabagisme. D’ailleurs, la comme dépendante forte et secadre d’un programme de pré- tous d’apprendre quelques sta- Loi favorisant un Ontario compare à celle qui en fumevention sur le tabagisme. tistiques intéressantes sur une sans fumée du gouvernement 30 par jour.M. Dérose arrivait de To- foule de sous-thèmes. Au fait, McGuinty resserrera les inter-ronto le 26 janvier dernierpour recueillir des sugges-tions. Son collègue YacoubaTraoré, également consultant Le patrimoine ouvrier à l’honneurde projet, avait formé un grou-pe de discussion à Windsor.Les participants étaient invités Martin Moisan pouvait trouver chaussure à les gants pour mettre en reliefà s’exprimer et donner leur son pied. les cicatrices laissées par le La coordonnatrice artisti- temps. Le bronze demeurepoint de vue sur l’un des sujets Dans le cadre du sep- que de la galerie Artcité, Leesa pour toujours, tout commeles plus chauds de l’heure. La tième Festival des arts et dudiscussion a été un véritable patrimoine ouvrier de Wind- Bringas, a mentionné que les marques laissées par les cette exposition est là pour longues journées de travail »,succès car tout le monde a sor, le 27 janvier dernier, se sortir de l’ombre le travail a indiqué M. Poisson. Leparticipé activement. Afin de déroulait le lancement derespecter la confidentialité, les l’exposition Make Visible / des ouvriers. « Leur travail sculpteur a expliqué la pré- passe trop souvent inaperçu. sence des planches neuvesplus sensibles pouvaient choi- Invisible Work. Ce festival Les exposants leur rendent comme un symbole d’espoir rend hommage aux ouvrierssir de rester anonymes. hommage pour éviter qu’il ne et de la nécessité de travaillerMohamed Brihmi, facilita- et l’influence l’environnementteur embauché pour animer la de travail sur notre vie de tombe dans l’oubli », a-t-elle pour réaliser ses rêves. Cetrencontre, a créé les conditions tous les jours. Les person- affirmé. ancien diplômé de l’Essor Parmi le collectif de l’ex- complète présentement sagagnantes pour permettre aux nes présentes au lancement position, un francophone d’ici formation à l’Université departicipants de s’exprimer ont bénéficié de la présencelibrement. Parmi les sujets de l’auteur Brian Mcnama- a exposé l’une de ses œuvres. Windsor. ra et du professeur Eugene Kristen R. Poisson, charpen- Comme plusieurs artistes,abordés pendant la discussion, Mcnamara du département Vignette tier de métier, est un artiste le charpentier de métier neil y eût les origines du tabac,ses effetFsilesNuamrel: aG0s31a3n_MtéOE-d13e_sBWje_SuD--1F d’anglais de l’Université de moine ouvrier. D’une pièce dans l’âme. Sa sculpture, deux peut pas vivre de sa passionnes, lesDkts#:tGa03t13istiqCuust.:eAsllardlJiohénseons au Desc.: PowWerwiisne FdrenschoNrew.s Campaign 1 de théâtre ayant pour thème gants faits de bronze sur des qu’est la sculpture. Cette visi-nombreSdalees: BdDécèCsSRq: SuH ’il eOPn: etmraînRee,v.: 1 Date: JaAnuuary 2c6,o20u06rs de la semaine, une grève des chauffeurs de planches de bois neuves, re- bilité qu’offre la galerie Artcitéla dépendance qu’il crée, etc. la population a pu profiter taxi à New York pendant la présente la journée de travail permet à des travailleurs deCertaines questions ont sus- d’une série d’activités met- Grande Dépression au con- de l’homme sur les chantiers. se faire connaître et d’aspirercité des points de vue divergents tant à l’avant-plan le patri- cert de Faith Nolan, chacun « J’ai utilisé le bronze pour à vivre de leur passion.tandis que d’autres ont entraîné MÉNAGEZ VOS ÉNERGIES. FA I T E S É Q U I P E AV E C N O U S . Moins nous utilisons d’énergie, plus il nous en reste. Plus il nous en reste, moins elle coûte cher. C’est la base de l’économie… et c’est aussi le gros bon sens. Alors, commencez par éteindre les lumières. Puis allez découvrir plein d’autres trucs dans le site powerWISE.ca. UN PARTENARIAT ENTRE LE GOUVERNEMENT DE L’ONTARIO ET LES SERVICES PUBLICS PARTICIPANTS

4 LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 Cancer du sein : vaut mieux prévenir que guérir! Yves Tremblay BORÉAL Le Programme ontarien de dépistage du cancer du sein (PODCS) de Windsor a Jocelyne Roy et Lucienne Bushnell la santé des femmes à cœur.Le Rempart Il s’est fixé comme mission de mammographie, une femme les médecins responsables de faire connaître les avantages doit être âgée de 50 ans et plus, faire passer d’autres tests siL'hebdo des francophones du Sud-Ouest d’un test de dépistage du can- ne pas avoir de symptômes de une mammographie montre cer du sein qui comprend cancer et ne pas avoir eu de quelque chose d’anormal. Bref, 7515 Forest Glade Dr. la mammographie, l’exa- mammographie au cours des les employés assurent un suivi Windsor, ON N8T 3P5 men clinique et l’enseigne- 12 derniers mois. Mme Bush- rigoureux auprès des patien- www.lerempart.ca • [email protected] ment de l’auto-examen des nell tient mordicus à préciser tes. Elles reçoivent toutes uneTél. : (519) 948-4139 Téléc. : (519) 948-0628 seins. qu’il n’est nullement nécessaire lettre deux semaines après d’être référé par un médecin de l’examen afin qu’elles sachentÉditeur Directrice générale L’endroit est très recom- famille. « En général, dit-elle, à quoi s’en tenir. Pour ce quiDenis Poirier Christiane Beaupré mandable, indique Jocelyne les femmes ont peur de deux est du rapport d’examen, il est Roy, consultante en emploi choses : que les spécialistes envoyé au médecin de famille au Collège Boréal. Mme Roy a trouvent quelque chose et que pour celles qui en ont un, ou à été agréablement surprise de l’examen soit douloureux et la patiente. l’accueil qu’elle a reçu. « Ils te gênant. » mettent à l’aise », affirme-t-elle. Il importe de mentionner Quant à ses appréhensions, el- Pour sa part, Mme Roy n’y que les femmes de moins de 50 les ne se sont pas concrétisées. voit que du positif. Sa visite ans doivent être référées par « Ça ne fait pas mal, dit-elle. lui a été bénéfique, car elle a un médecin. Mme Bushnell Ça pince, mais il ne faut pas appris comment s’auto-exami- pense sérieusement que pour croire les histoires d’horreur ner les seins une fois par mois celles qui sont plus à risque, qu’on entend. » L’expérience lui et qu’elle pouvait compter sur cela vaut la peine de faire la a permis de découvrir qu’elle le Programme pour trouver démarche. devait passer l’examen chaque année plutôt qu’aux deux ans, car sa mère a eu le cancer des ovaires. Lucienne Bushnell, coor- donnatrice de la promotion de la santé pour le Programme à Windsor, a commencé à y travailler un an après son ouverture il y a 15 ans. Même si la mammographie est plutôt inconfortable, elle s’assure que cela ne dure que quelques secondes. « Il faut qu’il y ait une compression pour être en mesure de détecter quelque chose. Mais en même temps, ça diminue la quantité de rayons X nécessaires par la suite », fait-elle valoir. Pour être admissible à laRédacteur en chef Représentante Bon d’abonnementRichard Caumartin Dima Chehada Collaborateurs VEUILLEZ ÉCRIRE EN CARACTÈRE D’IMPRIMERIE Abonnement individuel André Chénier, Stéphane Fortier, Karine Racette, un an.......................... 40 $Nicol Simard, Tom Sobocan, Paul-François Sylvestre, Nom deux ans.................... 70 $ Nom de l’entreprise Yves Tremblay et Caroline Verner Adresse complète, y compris le code postal Abonnement à l’étranger TéléphoneLe journal Le Rempart est publié tous les mercredis par les Publi- Télécopieur un an.......................... 120 $cations des Grands Lacs ltée et vise à rester indépendant de toute Courrielaffiliation. Les opinions exprimées dans les articles demeurent la res- Abonnement corporatifponsabilité du signataire et n’engagent que ce dernier. Il est interditd’utiliser les articles et photographies paraissant dans ce journal sans un an.......................... 60 $l’autorisation de l’éditeur. Tirage : 7 200 copies. deux ans.................... 100 $Numéro de convention : 40011783 «Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada,Numéro d’enregistrement : 8713 par l’entremise du Programme d’aide aux publications (PAP), pour nos dépenses d’envoi postal.» J’envoie un chèque au nom du journal Le Rempart à 7515 Forest Glade Drive, Windsor ON N8T 3P5 ou je m’abonne PAR TÉLÉPHONE (519) 948-4139 – PAR TÉLÉCOPIEUR (519) 948-0628 PAR COURRIEL [email protected]

LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 5 Les cinéphiles ont étécomplètement charmés!Martin Moisan Seulement quelques minu- Vignettetes après le début de la projec-tion du film La Grande Séduc- de séduire le docteur, incarné lité pour que cette réalité noustion, la vingtaine de cinéphiles par David Boutin. touche.réunis à Place Concord, dans lecadre du Salon culturel, riaient Cependant, Germain, le Avec ce premier long mé-déjà. Organisées par l’Associa- maire du village, interprété trage, Jean-François Pouliottion canadienne-française de par Raymond Bouchard, s’at- fait découvrir la solidarité desl’Ontario (ACFO) de Windsor- tache au médecin et se retrouve villages et une magnifiqueEssex-Kent, ces projections devant un cas de conscience. histoire qui rappelle la dureoffrent aux francophones la D’un côté, il doit sauver la di- réalité des minorités et des ré-chance de visionner des films gnité des hommes du village et gions isolées. Un scénario so-de qualité en français. de l’autre, ne pas briser la vie lide et des images magnifiques du jeune médecin qui découvre ont fait la joie de la vingtaine Le scénariste Ken Scott et que toute sa vie est basée sur de personnes réunies au Salonle réalisateur Jean-François le mensonge. Le scénariste Ken Richelieu. Le prochain film,Pouliot, qui en était à son pre- Scott a réussi à donner au film Les Choristes, sera présentémier long métrage, ont réussi à assez d’humour et de sensibi- le 23 février à 19 h 30.bien traiter un sujet délicat parl’humour. Par de belles imageset des dialogues inspirés, lesartisans du film réussissentà sensibiliser les spectateursau problème des régions. Lesdeux Québécois séduisent lespectateur avec une approchehumanisé du problème. L’acteur David Boutin THINK Du début à la fin du film,l’auteur met en relief les réali-tés entourant les communau-tés isolées en milieu rural. Lemanque d’emploi, la difficultéde trouver des ressources etl’exode y sont abordés, demême que les sentiments defierté, de solidarité et d’entrai-de qui animent les individus. Les villageois de Sainte-Marie-de-la-Mauderne mettentsur pied un plan pour séduireun médecin dans le but d’im-planter une usine dans leurvillage. Vivant de l’assistanceemploi, les habitants veulentretrouver le simple bonheurde travailler par la venue del’usine. Les prestations effi-caces des acteurs permettentde croire en la valeur des rela-tions humaines. Les villageoisvalsent entre le mensonge etla séduction, de l’écoute télé-phonique à la simulation departies de criquet, ils tentent

6 LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 Le campus de l’Université d’Ottawa à Windsor contribue à la formation CENTRE COMMUNAUTAIRE des futurs enseignants LA GIROUETTE Yves Tremblay La rue Ottawa porte bien son nom à Windsor. En effet, l’université du même nom a un campus dans la capitale canadienne de l’automobile. Celui-ci offre un programme de formation à l’enseignement au primaire à des étudiants déjà titulaires d’un baccalau- réat. Il met à leur disposition deux locaux, lesquels sont situés au deuxième étage de l’école L’Envolée. Suzette Goldman est la coordonnatrice du campus BRISEBOIS LAW OFFICE de Windsor de l’Université d’Ottawa. Elle ne donne pas Les étudiants assistent à un cours de vidéo-conférence. Avocat et notaire de cours mais agit comme Plusieurs cours sont don- Toronto. Il y en a même une Paul P.G. Brisebois, B.A., J.D./LL.B. professeure-conseil lorsque les nés par le biais de vidéoconfé- venue de France. « Ce qui est étudiants sont en stage. Les fu- rences. Ceux-ci ont lieu le ma- bien c’est d’entendre différents2475, avenue Central, suite 101, Windsor N8W 4J4 turs enseignants doivent com- tin. Le soir, des enseignants au accents », affirme Constance Tél. : 974-5884 • Téléc. : 974-1163 pléter 10 semaines de stage primaire de la région viennent St-Pierre, une étudiante du Courriel : [email protected] avant de se voir accorder un transmettre leurs connaissan- Québec. brevet d’enseignement. Le pro- ces aux étudiants qui viennent Originaire des Cantons de Service en français! gramme qu’ils suivent, d’une d’un peu partout. Plusieurs l’Est, Mme St-Pierre a d’abord durée d’un an, commence en arrivent du Québec, d’autres fait un B.A. en sciences politi-www.lerempart.ca septembre et se termine à la fin des provinces maritimes et ques à l’Université du Québec à avril. d’autres encore de la région de Montréal avant de se retrouver à Windsor. Elle était première OFFRE D’EMPLOI sur une liste d’attente après �������������� avoir fait une demande tardive pour étudier à Ottawa. Elle af- firme être bien contente de son�������������� ��� ��� ������� ������������ ������ ���� �� ��� ���������� ����� JOURNALISTE À TEMPS PLEIN sort et apprécie la compagnie����������������������������������� (durée un an - congé de maternité) de ses collègues. « On se tient beaucoup ensemble, explique- ��������� ��� �������������� t-elle. On n’a pas le temps de Le journal Le Courrier de la Nouvelle-Écosse recherche s’ennuyer. » �� ��� ��������� ���������������� un(e) journaliste à temps plein. Mme Goldman précise�������������������������������������������� ��������� ��� ����������� ����������� ���� ���������� ��� ����������� LA FONCTION : Le travail de journaliste consiste à couvrir les événements, qu’elle-même et les étudiants �������������������������� ���������������������������������� ���������� réaliser les entrevues, assister à des conférences de presse ainsi qu’à sont constamment en contact ��������������������������������������������������� prendre des photos dans le but de rédiger des articles pour le journal. avec Ottawa, soit par téléphone, par courriel ou encore par té-� ������������ ���� �������������� ������������ ���������� ��� ���������� �� lécopieur. Le comité de liaison ������������������������������������� LA PERSONNE : Vous possédez une formation en journalisme ou de dont elle fait partie s’occupe de l’expérience en rédaction.Vous maîtrisez parfaitement le français parlé et faire les ponts et de palier cer-� ������������ �������������� ������� ��� ��� ��������� ��������� ��������� écrit et vous avez une bonne connaissance de l’anglais parlé et écrit.Vous taines demandes. Ce comité est ������������������������������ appréciez le travail avec le public. De plus, vous êtes autonome, débrouillard aussi formé d’un étudiant, d’un et dynamique. Votre capacité de jugement et votre esprit de synthèse sont représentant de chaque conseil� ������������������������������������������������������������������������� autant de qualités que vos possédez et que nous recherchons. scolaire, d’un représentant de ����������������������������������������������������������������������� ������������� ������������� ��� �������������� �������� ����� ����� �� LES PARTICULARITÉS DU TRAVAIL : l’Association des enseignants ��������������������������������� La nature du travail exige une grande disponibilité dans un contexte où franco-ontariens, d’un repré- les heures des événements à couvrir varient. La personne choisie doit avoir sentant des professeurs et de� ������������������������������������������������������������������������ Claire Maltais, responsable du ������������������������������������� accès à une automobile.� ������������������������������������������������������������������������� ������������ ��� ��������� ��� �������������� ��� �������������� ��� ����� �������������������������������������������������������������������������� programme. Il se réunit deux� ���� ���������� ����������� ����������� ����������������� �������� LIEU DE TRAVAIL : La Butte, Nouvelle-Écosse fois par année. Ses membres ������������������ ENTRÉE EN FONCTION : Avril 2006 discutent de ce qui se passe� �������������������������������������������������������� ici et certains en profitent pour� �������������������������������������������������������������������������� faire du recrutement auprès DATE LIMITE POUR POSER SA CANDIDATURE : Le 24 février 2006 des élèves. �������� ��������������������������������������������������������������� SALAIRE : À discuter lors de l’embauche Le campus existe mainte-� ������������������������������������������������������������������� nant depuis plus de dix ans. Il� ������������������������������������������������������ a été basé dans différentes éco-� ������������������������������������������������������������������� les de la région, dont Georges- P.-Vanier, avant de se retrouver��������� ������������������������������������ Si vous croyez être en mesure de relever ce défi, faites-nous parvenir votre�������������������� ����������������������� curriculum vitae à l’adresse suivante : [email protected]����������������� ������ dans les locaux de L’Envolée.������� ��������� ������ ����������� ����� ����� ���� ������� ��� ����������� ��� ���� Nous ne communiquerons qu’avec les personnes retenues Selon Mme Goldman, c’est�������������������������������� ���� pour une entrevue. grâce à Constance Legentil, ������������������ surintendante de l’éducation ������������������������������������� au Conseil scolaire de district ��������������������������������������� des écoles catholiques du Sud-���������������������������������������������������������������������� Ouest, qu’il a pu voir le jour.

LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 7L’Orchestre symphonique de Windsor accueille le violoniste Marc Destrubé Martin Moisan elle était très heureuse de musiciens ont souligné leur Vignette pouvoir jouer au côté du mu- plaisir de jouer les compo- Le 27 ja nv ier dernier, sicien invité. «C’est intéressant sitions de Bach. Pour eux,l’Orchestre symphonique de de jouer avec un chef qui fait ce compositeur a tout fait.Windsor (OSW) a accueilli le partie de l’ensemble. Cela Son oeuvre est unique. Dansvirtuose Marc Destrubé, un rend le son plus homogène l’église, l’auditoire comprenaitmusicien de renommée inter- et c’est très gratifiant de voir plusieurs générations. Desnationale. Sous le thème Bach le chef joué avec vous », a dé- enfants aux personnes âgées,and Sons, les musiciens ont claré la violoniste après le con- tous ont apprécié la musiqueinterprété des pièces compo- cert. Le groupe de musiciens de Jean-Sébastien Bach et desées par Jean-Sébastien Bach n’a eu que quatre répétitions ses fils. D’ailleurs, la premièreet son fils, Carl Philipp Em- avant de présenter le specta- partie du spectacle reflétaitmanuel. La salle était remplie cle aux amateurs de musique l’œuvre du père et la secon-pour l’occasion. classique. de portion, des oeuvres de son fils. Originaire de Victoria, Après le spectacle, les deuxMarc Destrubé a débuté enjouant de l’accordéon à 9 ans.Comme il trouvait le son hor-rible, il s’est alors tourné versle violon. Dès l’âge de 18 ans,il a étudié sérieusement lamusique pour devenir uneréférence dans le domaine.Polyvalent, cet homme estaussi à l’aise comme soliste,chambriste ou chef d’orches-tre. De Halifax à l’Australie enpassant par l’Europe, le vio-loniste s’est produit avec plu-sieurs grands orchestres de laplanète. PAPA Marc Destrubé, violoniste Dans le but de permettreaux amateurs de musique d’ap-précier davantage l’œuvre, etd’attirer les néophytes, l’OSW adonner la chance à tout un cha-cun de discuter avec Marc Des-trubé avant le spectacle. «C’estbien comme initiative, avec lestechnologies, les écrans et lesimages, la musique classiquen’est pas accessible à tous. Ennous permettant de répondreaux interrogations des person-nes, il est possible de démys-tifier la nature de la musiqueet de l’imager», souligne lemaestro. Michèle Dumoulin, assis-tante principale au secondviolon, a accompagné MarcDestrubé. Membre de l’OSW,

8 LE REMPART - SEMAINE DU 25 AU 31 JANVIER 2006 2005 Les chaînes Horaire de Dimanche Lundi télévision Du 28 janvier au 3 février 2006 Samedi

Mardi Mercredi Jeudi Vendredi LE REMPART - SEMAINE DU 25 AU 31 JANVIER 2006 9 Journée en semaine Un poste à combler ? Une activité à signaler ? Une maison à vendre ou à partager ?N’hésitez pas à nous téléphoner pour l’annoncer! Voici notre numéro : (519) 948-4139

10 LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006AU JEU! Une expérience de rêve pour 36 jeunes Martin Moisan principalement des joueurs la marque de 7-0 grâce à un Vignette Précédant d’une semaine le en provenance du Québec et touché du porteur de ballonSuperbowl XL, le Champion- de l’Ontario. Composée de 18 Tim Cronk. Continuant sur que, nous avons dominé cellenat mondial junior de la NFL joueurs du Québec – 16 de sa lancée, l’équipe a fait plier des équipes adverses et c’estse tenait du 22 au 29 janvier l’Ontario et de deux de l’Ouest les Mexicains 13-0. Au fil des cela qui a fait la différence », aderniers. L’équipe canadienne – l’équipe était prête à la guerre. matchs, l’attaque s’est établie. commenté l’entraîneur Dannyse présentait avec pour seule La faible représentation des Contre les États-Unis et l’Alle- Maciocia.mission la défense de son ti- joueurs de l’Ouest s’explique magne, le Canada s’est imposétre remporté l’année dernière. du fait qu’ils doivent payer leur 21-0. Contre les Américains, Deux joueurs d’iciEntre bonnes mains, les jeunes billet d’avion pour assister au la défensive canadienne s’est Sur le lot de joueurs pré-Canadiens pouvaient compter camp d’entraînement. Pour ces montrée intraitable n’accor- sents, deux proviennent de lasur l’entraîneur des Eskimos jeunes hommes, cette expéri- dant que deux premiers essais région Windsor. Pour Nate Fitz-d’Edmonton, Danny Maciocia. ence marquera leur vie. C’est et au cours des quatre matchs simmons des Ravens d’EssexÀ la barre de l’équipe depuis une occasion de se faire valoir préliminaires la ligne défensive et Jim Mckinley des Fratmentrois ans, il a su rallier les auprès des recruteurs des uni- a réussi 6 sacs du quart. d’Ako, la victoire possède unejeunes pour gagner le tournoi versités américaines. saveur particulière. Les deuxpar la marque de 10-0 contre Lors de la finale, les jeunes hommes ont pu per-les Américains. Au cours du tournoi, le joueurs défensifs se sont im- former devant leurs proches. Dans sa préparation finale, Canada a marqué 72 points posés en accordant moins de Après la victoire, Jim MckinleyDanny Maciocia a sélectionné tout en étant parfait en défen- 100 verges et trois sacs du a déclaré : « Je suis très heu- sive. Les représentants cana- quart aux Américains. « Notre reux. Le tournoi a été vraiment diens ont défait le Japon par ligne défensive était plus physi- difficile, mais c’est une grande expérience de l’avoir vécu avecUn médecin francophone ma famille. » Ils ont rendu canadienne, il reçoit cet hon- au Superbowl! hommage aux entraîneurs neur pour une deuxième fois. Danny Maciocia et Glen Cons- Au cours de la finale, le por- (M.M.) En plus du spec- Jean-Philippe Darche tantin. « J’ai appris plus en teur de ballon a traversé latacle et du Superbowl XL, les deux semaines qu’au cours des ligne défensive des États-Unisamateurs de football ont eu sportives et académiques, débuté sa carrière profession- deux dernières années », a dit à plusieurs reprises. L’attaquela chance de voir Jean-Phi- le joueur des Seahawks de nelle au sein des Argonauts de Nate Fitzsimmons. aérienne réduite à néant, Sa-lippe Darche des Seahawks Seattle a connu une glorieuse Toronto avec qui il est demeuré Celui qui étudie présente- muel Fournier a cumulé 132de Seattle, deuxième joueur carrière au sein des Redmens jusqu’en 2000. C’est à ce mo- ment au Cégep de Saint-Jean verges au sol. Glen Constantinen provenance des universités dont il était le capitaine. Dans ment-là que les Seahawks de a été nommé le joueur par a qualifié le joueur d’exception-canadiennes à participer à ce le milieu universitaire, Jean- Seattle lui ont offert un contrat excellence du tournoi. À sa nel. « C’est un jeune homme in-rendez-vous annuel. Depuis Philippe Darche peut être cité à titre d’agent libre. Spécialiste troisième année avec l’équipe tense, physique et qui protègeKen Clark, avec les Rams de comme un exemple à suivre des longues remises, le foot- bien le ballon. Si aucune uni-Los Angeles, en 1980, aucun tant au niveau académique que balleur joue à Seattle depuis versité américaine ne lui faitjoueur du Sport interuniver- sportif. six ans. une offre, j’espère qu’il viendrasitaire canadien n’avait réussi rejoindre les rangs du Rouge etl’exploit. Lorsque les Argonauts de Son rôle dans la rencontre Or de l’université Laval. » Toronto l’ont repêché, il se contre les Steelers était ingrat. Originaire de Montréal, il a destinait vers la médecine. Il apparaît sur le terrain seule- Dans la défaite, l’entraî-gravi les échelons depuis l’école D’ailleurs, il se trouvait dans ment lors des bottés de déga- neur de l’équipe américainesecondaire jusqu’à la Ligue une salle d’examens à l’hôpi- gement ou de placement, mais a démontré des signes denationale de football (LNF). tal Royal Victoria de Montréal son rôle dans l’ombre vaut frustration en fin de match.Depuis le Bol d’Or auquel il a pendant le repêchage de la Li- 540 000 $ pour le premier Malgré les nombreuses pé-participé avec l’équipe du Col- gue canadienne de football en Québécois à prendre part au nalités décernées en début delège Notre-Dame, il a monté en 1999. Choisit 21e au total, il a match du Superbowl. match à l’équipe canadienne,grade et fait son football collé- les joueurs ont fait preuvegial au Collège André-Grasset de discernement par rapportde Montréal. Jean-Philippe aux gestes malheureux deDarche a laissé sa marque en l’entraîneur américain. Avecparticipant au match des étoi- sa fiche parfaite de cinq vic-les de la ligue collégiale AAA, toires, le Canada a remportéen plus de sa participation un troisième championnat enau Championnat national des sept ans.moins de 19 ans sur l’équipedu Québec. Vignette Le vétéran de six saisonsdans LNF a continué son che-min en se joignant aux Red-mens de l’Université McGill. Aucours de son passage à McGill,il a réussi à mener de front unecarrière sportive et des étu-des à la Faculté de médecine.Avec 41 distinctions, dont letrophée Russ Jackson pourles meilleures performances

LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 11 RÉSULTATS SPORTIFSVolleyball HockeyÉcoles secondaires ClassementClassement Ligue Junior de l’Ontario Ligue NationaleJunior CONFÉRENCE DE L’EST Division Est PJ G P PTS CONFÉRENCE DE L’ESTÉquipes : SG SP PG PP Points Peterborough 47 35 10 72 Division Atlantique PJ V D DP PTS BP BC Domicile Étranger Div Philadelphia 52 31 14-8-5 17-5-3 12-3-1Essex 7 1 21 3 35 Kingston 47 25 19 53 NY Rangers 52 29 13 8 70 179 164 16-6-5 13-9-3 11-3-5 New Jersey 52 26 15-7-3 11-13-3 7-8-2Amherst 7 1 17 7 31 Belleville 47 24 19 52 NY Islanders 50 22 15 8 66 164 131 11-12-1 11-13-2 7-7-1 Pittsburgh 52 12 7-14-5 5-16-5 6-10-3Kingsville 6 1 18 3 30 Ottawa 49 22 21 50 Division Nord Est PJ V 20 6 58 149 151 Ottawa 49 34 Domicile Étranger DivLajeunesse 6 3 16 11 28 Oshawa 48 12 32 28 Buffalo 49 31 25 3 47 147 179 20-5-1 14-6-3 16-4-1 Toronto 51 25 15-7-2 16-8-1 7-5-1Assumption 6 2 15 9 27 Division CentralePJ G P PTS Montreal 49 23 30 10 34 145 207 15-9-2 10-13-2 7-10-3 Boston 52 22 14-6-2 9-14-4 8-5-4Forster 4 3 14 7 22 Barrie 49 30 15 64 Division Sud Est PJ V D DP PTS BP BC 10-10-4 12-12-4 6-10-1 Carolina 51 36Harrow 5 3 12 12 22 Brampton 48 27 19 56 Tampa Bay 52 27 11 4 72 202 117 Domicile Étranger Div Atlanta 52 23 23-4-1 13-7-3 11-5-1Kennedy 4 4 12 12 20 Toronto 48 23 18 53 Florida 53 20 15 3 65 162 141 13-9-2 14-12-2 9-5-3 Washington 50 18 13-10-4 10-13-2 9-7-3Leamington 3 6 10 17 16 Sudbury 48 24 20 52 22 4 54 163 173 14-7-4 6-18-4 7-6-1 V 12-12-4 6-15-1 6-9-2Walkerville 2 5 8 13 12 Mississauga 48 18 27 39 34 20 6 52 144 162 31Card Carter 1 7 6 18 8 20 22 8 52 152 163 17L’Essor 1 7 6 18 8 CONFÉRENCE DE L’OUEST 12 D DP PTS BP BC VU.M.E.I. 0 9 1 26 1 Division MidwestJP G P PTS 30 11 4 76 193 156 29Senior London 47 33 12 68 28 21 4 58 154 149 28 Kitchener 47 32 13 66 25 23 6 52 179 183 VÉquipes : SG SP PG PP Points Guelph 49 31 16 64 35 25 8 48 137 165 30Amherst 9 0 27 0 45 Owen 50 24 20 54 24 27 5 41 142 190 26Essex 8 1 23 4 39 Erie 48 16 27 37 23Kingsville 6 2 18 6 30 Division Ouest PJ G P PTS CONFÉRENCE DE L’OUESTL’Essor 6 3 17 10 29 Saginaw 47 26 20 53 Division Centrale PJ D DP PTS BP BC Domicile Étranger Div Detroit 52 17-8-2 17-5-3 14-2-1Lajeunesse 5 3 15 9 25 Plymouth 48 23 21 50 Nashville 51 13 5 73 187 135 19-5-1 12-9-5 14-2-1 Columbus 52 14-12-0 6-18-2 8-10-1U.M.E.I. 5 3 14 10 24 Windsor 49 21 23 47 Chicago 51 14 6 68 163 149 10-13-3 7-15-3 3-11-2 St. Louis 50 7-15-3 5-15-5 5-11-3Assumption 4 4 10 14 18 Sault Ste. Maries 49 19 25 43 Division Nord Ouest PJ 30 2 42 129 187 Calgary 52 Domicile Étranger DivHarrow 4 4 10 14 18 Sarnia 47 15 28 34 Vancouver 52 28 6 40 131 175 18-4-2 12-12-4 14-4-2 Edmonton 52 18-3-3 11-15-2 7-10-4Kennedy 2 6 8 16 12 Colorado 52 30 8 32 130 190 11-10-2 17-8-4 9-9-0 Minnesota 52 16-7-5 12-12-0 11-6-2Card Carter 2 5 7 14 11 Ligue Junior B de l’ouest Division Pacifique PJ D DP PTS BP BC 16-11-1 9-12-3 6-10-0 Dallas 52 ÉtrangerWalkerville 1 7 6 18 8 Los Angeles 55 16 6 66 141 133 Domicile 17-5-1 Div Anaheim 51 18-10-1 13-12-3 11-5-2Ste. Cecile 1 7 2 22 4 PJ G P PTS Phoenix 53 18 5 63 174 159 17-9-1 8-10-6 11-7-3 40 27 9 58 San Jose 49 16-7-4 12-14-1 9-5-5Leamington 0 8 2 22 2 Chatham 40 26 12 54 18 6 62 173 162 14-10-2 9-14-3 9-10-0 St. Marys 44 24 14 54 14-5-4 7-7-3 Petrolia 41 20 10 51 19 5 61 193 168 Strathroy 41 21 16 46 Tecumseh 40 21 18 43 23 4 54 151 135 London 40 20 17 43 Sarnia 42 18 20 40 D DP PTS BP BC St. Thomas 42 8 30 20 Leamington 15 2 72 170 136 21 4 64 186 177 17 10 58 149 142 24 3 55 155 165 19 7 53 150 150 Horaire Le mercredi 8 février N.Y. Rangers vs Toronto, 18 h Le mardi 28 février Ottawa vs N.Y. Rangers, 19 h Atlanta vs Montréal, 19 h Montréal vs N.Y. Islander, 19 h Nashville vs Detroit, 19 h 30 Washington vs Toronto, 19 h 30 Philadelphie vs Ottawa, 19 h Detroit vs San Jose, 22 h 30 Le jeudi 9 février Le dimanche 12 février Montréal vs Buffalo, 19 h Colorado vs Detroit, 17 h Atlanta vs Ottawa, 19 h 30 Detroit vs Nashville, 18 h LA LNH SUSPEND SES ACTIVITÉS Le vendredi 10 février Toronto vs N.Y. Rang., 19 h POUR LES JEUX DE TURIN Le samedi 11 février Résultats des quilles du 27 janvier 2006 • 19e semaine • Ligue Jean-Paul IIPlus haut simple : 265 Paul Rivard 554 Georgeline Godin No 8 Les Mic-Macs 19 No 16 Les Coucous 13 No 2 Les Chanceux 2 Le Gros Lot :Équipes : 256 Émile Fréchette 545 Linda Perron No 3 Les Chouettes 19 Meilleurs moyennes : 57 Anna Duguay731 Les Aces 237 Clairmont Duguay Hommes : No 11 Les Bourgeons 18 No 9 Les Dangereux 13 Femmes : Gagnant du tirage :691 Les Chouettes Plus haut triple : 704 Paul Rivard No 5 Les Étoiles 16 161 Charlotte Suhan Jules Lavigne686 Les Mic Macs, Équipes : 662 Émile Fréchette No 20 Les Ananas 16 No 17 Les Heureux 13 156 Irène Rail Cheryl BeaudoinFemmes : 1943 Les Heureux 630 Gérald Gauvin No 14 Les Gagnants 15 154 Geogeline Lanteigne Quilles mystères :224 Charlotte Suhan 932 Les Canadiens Classement : No 13 Les Clairvoyants15 No 23 Les Aces 12 Hommes : 188 Aline Chayer218 Georgeline Lanteigne 1922 Les Aces No 21 Les Dodos 23 No 24 Les Derniers 15 192 Gérald Gauvin 66 Gilles Chiasson210 Georgeline Godin Femmes : No 6 Les Nuages 21 No 12 Les Canadiens 14 No 19 Les Surprenants 12 190 Paul RivardHommes : 575 Irène Rail No 18 Les Canards 20 No 1 Les Sauterelles 13 178 Émile Fréchette No 7 Les Érablières 11 No 10 Les Boules d’Or 11 No 4 Les Troubadours 10 No 15 Les Mariposas 8 No 22Les Colombes 7

12 LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 LE CONSEIL SCOLAIRE DE DISTRICT DES ÉCOLES CATHOLIQUES DU SUD-OUEST Les élèves de 6e année de Saint-Antoine débordent d’enthousiasme Tous les élèves de l’école thousiasme dans leurs inter- Noël c’est l’amour », explique dans la vie. Chose surprenante Chastine LamoureuxSaint-Antoine à Tecumseh se prétations et chacun connais- Mme Bélisle. L’entrée en scène pour quelqu’un de son âge, elle a chanté Noël c’est l’amour.sont rendus au gymnase par sait le rôle qu’il avait à jouer. de Chastine Lamoureux l’a dit vouloir être une chanteuseun bel après-midi peu avant Le maquillage et les costumes confirmé. La jeune fille a livré qui mise sur son talent, et nonNoël pour assister à une repré- étaient splendides. une toute une interprétation de sur son apparence.sentation donnée par la classe la chanson Noël c’est l’amour,de 6e année de Shirley Brous- Les élèves ont commencé entourée de ses camarades, qui La fillette a été choisieseau. La pièce de théâtre Le à se préparer quatre semaines tenaient tous une chandelle. récemment pour faire partiegrinch gâche Noël a fait fureur avant de jouer la pièce qu’ils d’une pièce de théâtre (Theauprès des jeunes. ont aussi présentée aux écoles Chastine chante depuis Sound of Music) qui sera pré- Saint-Ambroise et Sainte- l’âge de deux ans. C’est sa pas- sentée par le Windsor Light L’enseignante d’arts Shelly Marguerite-d’Youville. Mme sion et elle déborde de talent. Opera prochainement. Elle yBélisle, qui a joué un rôle dé- Bélisle souligne le travail de Depuis septembre, elle suit des jouera le rôle de Brigitta. Elleterminant dans la préparation Mme Brousseau, qui s’est cours de chant à l’Académie avoue que cela lui demandede la pièce, donne tout le crédit occupée de faire pratiquer Ste-Cécile. Sa première pres- beaucoup de préparation.aux élèves. « Ils ont travaillé ses étudiants pendant tout ce tation devant public a eu lieu à « C’est fatiguant mais j’aimetrès fort, affirme-t-elle. Ils ont temps. Belle-Rivière au début décem- ça », confie-t-elle. Heureuse-dû mémoriser leurs répliques bre à l’occasion de la cérémonie ment, elle a la chance d’avoiret ce sont eux qui ont peint Force a été de constater du sapin. Elle a déjà une bonne des proches qui l’encouragentles décors. » Ces derniers ont qu’un message était véhiculé idée de ce qu’elle voudrait faire à persévérer.d’ailleurs mis beaucoup d’en- dans la pièce. « Noël ce n’est pas seulement les cadeaux, Le Conseil rencontre les présidences des conseils d’école Les cadres, les directions remercié toutes les personnes des gens comme vous que les d’école ainsi que les présiden- qui assument la présidence écoles catholiques de langue ces des conseils d’école du d’un conseil d’école : « Votre française vont demeurer dans Conseil se sont rencontrés le travail est très important pour nos communautés. » 14 janvier dernier afin d’étu- le CSDÉCSO, c’est grâce à dier le rôle et les responsabi- Les élèves à la fin de la représentation lités du conseil d’école et de faire connaître les dossiers xxx de l’heure en éducation et leur plan stratégique à cet égard. Les élèves, le personnel et les parents de l’école St-Jean-Baptiste ont célébré le temps de Noël Les cadres (Georgesavec plusieurs activités incluant un concert de Noël, une Groulx, Constance Legentil,sortie pour toute l’école à la patinoire d’Amherstburg et François Lee-Daigle, Joseph des performances par la chorale dans la communauté. Picard et Paul Levac) ont expli- qué leur rôle et leurs respon- sabilités au sein du Conseil. Vignette Janine Griffore, directrice Vignette générale, a passé en revue la raison d’être et les objectifs d’un conseil d’école, tout en te- nant à préciser que « Le Con- seil informe les présidentes et présidents des conseils d’école afin de mieux les outiller pour intégrer les deux valeurs du Conseil – la francité et la catho- licité – et faciliter leur travail au niveau des écoles. » Les deux représentants du comité de construction iden- titaire, Jean-Paul Gagnier et Tania Petro, ont présenté un court métrage sur la fierté des jeunes dans les écoles catho- liques de langue française. Il est primordial de créer des activités pour rehausser le sen- timent d’appartenance dans les écoles. Le slogan J’y crois, je m’engage! représente bien cette fierté. Lucie Guillemette, prési- dente du Conseil scolaire, a

LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 13LE CONSEIL SCOLAIRE DE DISTRICT DES ÉCOLESCATHOLIQUES DU SUD-OUESTLe « vert » est à l’honneur à l’école Saint-Edmond Dans le cadre du Clean où Anne Marie Albidone de la en quatre catégories. L’écoleGreen School Challenge or- ville de Windsor a remis les Saint-Edmond a obtenu leganisé par la ville de Windsor, prix. meilleur pointage dans les éco-l’école Saint-Edmond s’est vu les classées pour la catégorierécompensée pour les efforts Le Clean Green School Bronze.des enseignants et des élèves Challenge est un concours or-au cours de la dernière année ganisé à travers l’ensemble des Avec cette distinction,dans le domaine environne- écoles de la ville pour sensibi- l’école a reçu un composteur,mental. Tous les enfants de liser les enfants à l’importance une bannière et une plaquel’établissement scolaire étaient de préserver l’environnement. pour commémorer l’effort desrassemblés dans le gymnase Suite à l’évaluation des écoles, élèves. « Nous sommes très un jury classe ces dernières heureux. Les jeunes ont tra- vaillé fort. Cependant, l’année prochaine, on vise la caté- Vignette gorie Or », déclare Christine Paris, responsable du pro- enseignant et responsable du rer le programme environne- gramme environnement à projet. mental dans l’école au cours l’école Saint-Edmond. Mme Al- des mois à venir, et continuer bidone a renchéri en indiquant Enthousiasmé par les deux à promouvoir l’identité franco- qu’il y avait une bonne base initiatives, M. Parent veut con- ontarienne. pour viser encore plus haut tinuer sur sa lancée et amélio- en 2007. Un festin Après la remise des prix, au Pavillon des Jeunes! le directeur Nil Parent a pris laVignette parole pour dévoiler un mon- Le 14 décembre, l’école Pavillon des Jeunes a eu son tage de plusieurs citations où dîner annuel de dinde. Cela fait plusieurs années que notre les jeunes expriment leur fierté magnifique école fait ce repas. Tous les ans, les enfants at- d’être francophone. Rassem- tendent avec impatience ce dîner, car ils ont hâte de manger blés, ces extraits représentent avec les autres jeunes de l’école et de voir leurs parents y le drapeau de l’Ontario fran- venir. Les parents volontaires de l’école travaillent très fort çais. « C’est dans le cadre de à la maison avant le grand dîner afin de préparer les mets la journée de la fierté franco- délicieux comme la dinde, les desserts, les patates pilées ontarienne que nous avons fait et les hors-d’oeuvre que nous dégustons avec appétit. Il y a cette activité pour permettre d’autres parents qui viennent nous rejoindre à l’école le jour aux élèves d’approfondir le même pour servir le beau dîner aux élèves. Ces derniers lien avec leur identité », a et le personnel mangent tous ensemble dans un gymnase commenté Normand Bourque, bien décoré de belles décorations ainsi qu’avec de la musi- que de Noël. Nous remercions encore tous les volontairesSaint-Thomas-d’Aquin se hisse de ce dîner! parmi les meilleurs À l’automne dernier, la et en mathématiques. charge du salon pédagogiquedirectrice de Saint-Thomas- Parmi les initiatives que tandis que la seconde, qui en-d’Aquin, Raylène Jourdain, a seigne aux 1ère année, s’occupeappris que son école allait faire l’école a mises de l’avant, il y des ressources, en l’occurrencel’objet d’un reportage par le mi- a l’application au quotidien les livres, auxquelles les jeunesnistère de l’éducation. En effet, des techniques de lecture, ont accès.celui-ci a publié récemment un lesquelles font en sorte quearticle dans lequel on peut lire les étudiants lisent davantage Selon Mme Jourdain, ilque les élèves se démarquent et ont des niveaux précis à at- est important, entre autres, deaux tests de l’Office de la qua- teindre. Les élèves qui ont plus créer des fondations solides.lité et de la responsabilité en de difficultés, eux, bénéficient C’est pour cette raison qu’enéducation (OQRE). d’un suivi plus personnalisé bas âge, les jeunes développent pour qu’ils aient la chance de leur oreille par la conscience Mme Jourdain n’est pas se rattraper. Un grand éventail phonologique avec le pro-peu fière de cet honneur et de ressources, achetées avec gramme Brille la chenille. Derend hommage au personnel l’argent du ministère, est mis plus, le système de récompenseet aux jeunes qui, selon elle, à la disposition de tous. aux élèves qui parlent françaisont travaillé très fort pour en semble porter ses fruits. Celaarriver là. Grâce à plusieurs Mme Jourdain raconte peut être un dîner hot-dog,initiatives destinées à faire que c’est grâce, entre autres, la présentation d’un film audu renforcement positif, l’ins- aux nombreuses réunions gymnase, une activité de pati-titution scolaire obtient des auxquelles le personnel a par- nage, etc.résultats impressionnants ticipé que ses membres ontlorsqu’on consulte le tableau pu développer des stratégies Plusieurs facteurs expli-du pourcentage de tous les gagnantes. Les enseignantes quent les succès de l’école.élèves ayant atteint ou dépassé Marie-France Gagnon et Ka- Force est de constater qu’unla norme provinciale. Son taux rine Deschênes font partie extraordinaire travail d’équipede réussite oscille entre 78 % des personnes ressources y s’effectue entre les membreset 89 % en lecture, en écriture ayant contribué. La première, du personnel et que l’avenir de professeure de 3e année, est en l’institution est prometteur.

14 LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 B L e C lub de B icoloC 1 2 3 Q 4 g H N U E A LA SAINT-VALENTIN1 R 2 Teplace les mots ci-dessous rouve les mots suivants dans la 3 M iguel veut offrir des fleurs à aux bons endroits pour grille et encercle-les. Les lettres Mélanie. Aide-le à secomprendre le sens de la légende restantes forment la réponse (mot rendre auprès d’elle.de la Saint-Valentin. de 5 lettres). 5 E ncercle les nombres de la liste fille, gardien, Valentin, CVF E T E RA I dans la grille. Utilise le codemariage, Italie, hommes, OA SOUR I R E avec les nombres qui resteront dans la grille pour trouver la prison, vue réponse du jeu. 32009982Nous sommes en _______________, il y a E L RSRUE L F 1 8220304très très longtemps. Valentin était un U E UMAMOU R 0 1 428 1 1 1 88 1 35 7 4 2prêtre italien qui mariait des couples R N E U A E D A C 798 1 7 5 78 3 7 5 7 2 205d’amoureux en secret. Si c’était en secret, S T H E E I L O J 4 59903 7 5 1 4435675c’est parce que le _______________ était I I NL I TNEGdevenu interdit. MNOC A R T E SLe grand chef de l’Italie, l’empereur, voyait A R B A M I T I Eque les _______________ mariés n’allaientplus à la guerre. Parce qu’il manquait de ❏ AMIS ❏ FÊTERsoldats, il ne voulait plus que les hommes ❏ AMITIÉ ❏ FLEURSse marient. Quand l’empereur a découvert ❏ AMOUR ❏ GENTILce que faisait _______________, il a décidé ❏ BONHEUR ❏ JOLIEde le condamner à mort. ❏ CADEAU ❏ SOURIRE ❏ CARTES ❏ VALENTINQuand Valentin était en _______________, ❏ COEUR4 Pil est devenu ami avec le ______________. armi les images ci-dessous, sept peuvent te rappeler la Saint-Le gardien avait une fille aveugle et parmiracle, Valentin lui a redonné la Valentin. Lesquelles?_______________. Avant de mourir, il aécrit une lettre d’adieu à la jeune_______________ et il a signé « tonValentin ». Il est mort le 14 février 268. ❏ 128 ❏ 428 ❏ 780 ❏ 135 ❏ 443 ❏ 811 ❏ 144 ❏ 555 ❏ 812 ❏ 200 ❏ 567 ❏ 817 ❏ 254 ❏ 580 ❏ 822 ❏ 272 ❏ 599 ❏ 903 ❏ 304 ❏ 707 ❏ 998 ❏ 354 ❏ 777 à mort. 2. Nous sommes en Italie, il y a très très longtemps. CODE 4. Valentin était un prêtre italien qui mariait desQuand Valentin était en prison, il est devenu ami couples d’amoureux en secret. Si c’était en secret, 0 1 23456789avec le gardien. Le gardien avait une fille aveugle et 5. c’est parce que le mariage était devenu interdit. i auqezsr topar miracle, Valentin lui a redonné la vue. Avant demourir, il a écrit une lettre d’adieu à la jeune fille et il Le grand chef de l’Italie, l’empereur, voyait que les 1. C’est la date préférée de Cupidona signé « ton Valentin ». Il est mort le 14 février 268. hommes mariés n’allaient plus à la guerre. Parce en février. qu’il manquait de soldats, il ne voulait plus que les ________ AIMER. hommes se marient. Quand l’empereur a découvert 2 coeurs, cupidon, l’enveloppe, l’amour, la flèche et ce que faisait Valentin, il a décidé de le condamner la rose. quatorze. SOLUTIONS

LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 15AGENTS D’IMMEUBLES Lally Ford Sales & Service Ltd COMPTABLES MÉDIA SERVICES AUX JEUNES Chris LanoueColdwell Banker 78, rue Mill Ouest, Tilbury BDO Dunwoody Journal Le Rempart Franco-SolEdith Danis-Gaudry, agente immo- 682-3434 ou 969-3673 Ronald St-Pierre, CA,CFE 7515, Forest Glade Drive, Windsor Centre de ressourcesbilière; 3200, Deziel Drive, Unit 214 TILBURY CHRYSLER 944-6900 948-4139 1880, rue Totten, Windsor251-1611 ou 819-1274 76, Mill St., Tilbury Bellemore & Associates 948-4339Deerbrook Realty Inc. (519) 682-3131 ou 1-800-267-5595 David Bellemore, B. Comm. CGA NATUROPATHIE Nacera Chekiri, coordonnatriceMélanie Bézaire (519) 984-8905 242, Lauzon Road, Unit 6, Windsor Garderies, dans diverses écolesGreg Demers (519) 966-5935 AVOCATS 944-4777 Focus Naturopathic Health Centre de langue française,59, rue Eugenie Est, angle Ouellette Hyatt Lassaline Dr Chris Djelebian, ND, 525, av. Wind- 979-0487(519) 972-1000 Me Paul P.G. 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Giles 735-2865 Brousseau Painting de l’Ontario Windsor/Essex/Kent(519) 966-7777 Cell : (519) 991-8970 (angle Ouellette), Windsor Gerry et Linda Brousseau Nicole Germain, (519) 973-3663 ou (519) 258-0958 COUNSELLING 240, Tecumseh Est 7515, pr. Forest Glade, WindsorASSURANCES (entrée sur Windsor) 250-6398 948-9322 CENTRES COMMUNAUTAIRES Centre d’aide et de lutteLanoue Insurance Brokers Ltd contre les agressions sexuelles PRÊTEURS AUX PME SHIATSU545, rue Notre-Dame, Belle Rivière Place Concorde Windsor/Essex728-1432, 7515, pr. Forest Glade, Windsor 1407, rue Ottawa Société d’aide au développement Living Well ShiatsuPat Lanoue (dom : 728-1512); 948-5545 253-3100 des collectivités du comté d’Essex Michelle EthierGil Lanoue (dom : 728-3618); Didier Marotte, directeur général Michelle Perron Holistic Wellness CentreLuc Mailloux (dom : 979-8581) Centre communautaire, Bar Oasis et DENTISTES 39, av. Maidstone Est, Essex 776-4611 1350, rue Provincial, WindsorAllstate du Canada, salles de réceptions 995-6623compagnie d’assurance Dre Rana Diwan PROGRAMME DE DÉVELOP-1275, Walker Road, Windsor CHAUSSURES 993, rue Ottawa, 258-4211 PEMENT PERSONNEL SPORTSMonette Dubois (519) [email protected] Shoe Box II ÉDUCATION Agatha Samson Association francophone desAll-Risks Insurance Brokers Claudine Thibodeau (519) 351-6515 ou 1-866-206-7347 Sports et Loisirs,Sylvie Pelchat (519) 735-4008 352, Manning Road, Tecumseh Collège Boréal du Centre-Sud-Ouest Emmanuel Chayer1614, Lesperance Road, Tecumseh 735-3771 Esdras Ngenzi RÉCEPTIONS [email protected] 948-6019 www.borealc.on.ca CHIROPRACTIE Centre canadien-francais Centre for GroupAUTOMOBILES - ESTHÉTIQUE (Club Alouette), 2418, av. Central, and Family TherapyVENTE-SERVICE Dre Elizabeth Paul Windsor 945-1189 Place Concorde, Edith Guillemette Thérapie pour individus,André Lanoue Pontiac Buick Inc. 7515, prom. Forest Glade, 8121, Hawthorne Court, 944-2958 RÉSIDENCES couples et famillesVente : Craig Lanoue 988-0786 POUR PERSONNES ÂGÉESService : Duane Lanoue FORMATION DE BASE EN85, rue Mill Ouest (Hwy 2) Tilbury FRANÇAIS POUR ADULTES La Chaumière Retirement Residence798-3533, 682-2424 1023, Route du comté 22, Puce Centre Alpha « Mot de passe » 727-3343 Rose Lalonde 1799, rue Ottawa, Windsor, 253-3959 RESTAURANTS sans frais 1-866-411-4311 Al Sultan’s Pizza 1301, Wyandotte St. Est 256-6256 Les meilleurs agents dans le domaine de l’immobilier. 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16 LE REMPART - SEMAINE DU 1ER AU 7 FÉVRIER 2006 Souvenirs de voyage : les taxis burkinabés Pascale Proulx citadins : les taxis. Les « taxis Vignette l’espace y était très restreint. Chère Afrique, bien que verts » sont de petites automo- Si j’avais été claustrophobe,cela fait déjà plus de quatre biles de marque Renault; ils j’aurais certainement fait unmois que je t’ai quittée, je ne sont appelés ainsi car ils sont infarctus en prenant le taxi.cesse de penser à toi. Plus de couleur vert lime. Laissez- Néanmoins, poulets, meublesprécisément, c’est au Bur- moi vous dire que ces taxis de tous genres, vélos, sanskina Faso, un petit pays en- verts prouvent bel et bien que compter les nombreux passa-clavé de l’Afrique de l’Ouest tous les moyens de transport gers allant jusqu’à sept per-où j’ai vécu pendant six sont bons. sonnes peuvent se retrouver àsemaines. bord. Cela n’est pas sans dire Ce pays sahélien est un C’est en arrivant à Bobo- des mauvaises conditions de lades plus pauvres au monde. Il Dioulasso, une grande ville route qui rendaient le voyageva s’en dire que les moyens de du sud-ouest du pays, que j’ai inconfortable. J’ai oublié detransport ne sont pas luxueux. à maintes reprises pris un mentionner que je mesureAinsi à première vue, il est évi- de ces taxis pour me rendre 180 cm, essayez maintenantdent que le vélo et la mobylette au local de l’association le de m’imaginer accroupie dansont le monopole des moyens de RALIS pour mon stage d’étu- ce petit véhicule sans air cli-transport; en fait ce pays dé- des. Pour un prix modique matisé à une températuretient le troisième rang mondial d’environ 200 CFCA (environ de 35 °C.en ce qui concerne le nombre 50 ¢) un taxi me transportaitde vélos et mobylettes par ca- où je voulais dans la ville. Le Parfois, lorsque je me ren-pita. Une autre option pour les prix de la course était bon dais voir Françoise, ma con- marché vous me direz mais seillère académique, elle me vous devez comprendre que demandait si je n’avais pas peur de voyager à bord d’un véhicule si délabré. Je lui ré- pondais qu’il n’y avait pas de raison d’avoir peur puisque les taxis verts ne roulent qu’à 30 km/h. Ces « bestioles » roulaient si lentement que j’aurais eu le temps de dé- barquer avant qu’un accident arrive. De plus, un accrochage n’aurait pas vraiment changé l’allure du véhicule. En fait, je me souviens d’un incident où le taxi vert, faute de pouvoir, n’était pas capable de monter une simple colline. Calme- ment, le chauffeur a fait appel à deux jeunes hommes de la rue qui sont venus pousser le taxi pour qu’il reprenne sa route. Comme je suis positive, je me rappelle que ce petit taxi vert était passablement bien aéré, mais pas de la façon conventionnelle car il y avait un trou dans le pare-brise. Une autre fois, le taxi avait un trou dans le plancher. Comme on dirait, l’air circulait. Parfois, je me demandais comment j’allais sortir du véhicule car il n’avait pas de poignée. Mais sans tarder, le chauffeur, tout comme s’il avait été le chauffeur d’une chic limousine, m’ouvrait la portière qui ne pouvait être ouverte que de l’extérieur. Malgré le manque de con- fort, je me rendais toujours à destination et les conduc- teurs étaient toujours très accueillants. Lorsque l’on prend un taxi, ce n’est pas uniquement pour soi. Bien au contraire, c’est du covoiturage qui se fait et tu peux te retrouver le seul « tou- babou » (le Blanc en dioula, la langue locale) à bord du taxi. Pascale Proulx est étudiante à l’Université de Windsor


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