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2007 03 22

Published by Altomedia, 2018-04-12 22:05:34

Description: BonjourOntario du jeu., mars 22, 2007

Keywords: BonjourOntario,Ontario French Newspape

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Obonnjotuar rio Mars : Vol. 2 No 3 Mars 2007 2$ xxxxxxxxxx cette édition xx xx page x page xxx page x Richard Caumartin sur son territoire, ce Conseil entrevoit un fonds de transition et les montants xx Depuis la formation des conseils un meilleur avenir. « Bien qu’il reste alloués pour les projets capitaux desscolaires francophones en Ontario, encore quelques dossiers sans ré- conseils scolaires sont approuvésl’un des plus grands défis est la cons- ponse sur lesquels nous effectuerons sur une période de quatre ans, con-truction de nouvelles écoles dans les un suivi, l’enveloppe qui nous a été firme le surintendant des affaires aurégions où le nombre d’élèves dépasse consacrée nous permet de planifier Conseil scolaire de district des écolesle nombre de places disponibles. quelques évolutions majeures sur catholiques du Sud-Ouest, Georges Récemment, le ministère de les quatre années à venir », explique Groulx. Là où il y a des besoins nonl’Éducation a annoncé un montant le directeur de l’éducation Jean-Luc adressés, le défi des conseils sco-substantiel de 220 millions échelon- Bernard. laires est de revendiquer une foisnés sur quatre ans pour l’éducation de plus de l’argent du Ministère,de langue française. Au total, 28 Pour des jeunes comme ceux un processus de deux à trois ans. Ilprojets bénéficieront d’un appui fi- de l’école secondaire Jeunes sans existe différentes façons pour y par-nancier à travers la province, dont frontières à Brampton qui sont en- venir mais le défi reste le même et leplus du tiers dans la région du grand trés dans leur édifice tout neuf le prochain fonds de transition ne seraToronto. 21 mars dernier, il est toujours plus disponible que dans quatre ans. » Au Conseil scolaire de district intéressant d’étudier dans une in- Même si le montant annoncé paraîtCentre-Sud-Ouest, on se félicite de frastructure moderne et conçue pour énorme, le défi restera grand, car,l’annonce gouvernementale. Avec 70 créer un environnement propice aux dans quelques années, les besoinsmillions alloués à l’immobilisation études, à la communauté étudiante seront aussi nombreux et encore plus et aux sports. coûteux. « Pour les francophones, il existe

2 bonjour ONTARIO – Mars 2007 Le gouvernement McGuinty investi220 millions dans les écoles françaises Martin Moisan transitoire. Cette initiative, fondi des besoins et 28 projets portante : Ottawa, London et Dominic Giroux Le ministère de l’Éduca- strictement réservée aux con- ont été approuvés à l’échelle la grande région de Toronto.tion a investi le montant le seils scolaires francophones, provinciale. » « Dans ces trois municipalitésplus important montant de était la source de financement seulement, il y aurait environl’histoire de l’Ontario français de derniers recours. Le gou- L’une des intentions du Mi- 10 000 élèves ayant droit àen matière d’immobilisations vernement recevait plusieurs nistère est de réussir à retenir l’éducation de langue françaisescolaires. Depuis plusieurs demandes, mais peu d’entre les élèves dans le système de et qui ne fréquente pas cesannées, les conseils franco- elles étaient approuvées. langue française. « On juge que écoles », souligne-t-il.phones crient à l’iniquité dans 30 000 élèves ayant droit à unece domaine. Maintenant, un En juin 2006, suite au éducation de langue française Cet investissement s’ajoutepremier pas a été franchi pour nombre grandissant de projets fréquentent des écoles anglo- à ceux en cours et à venir dansrépondre aux besoins urgents. soumis, le ministère de l’Édu- phones, mentionne M. Giroux. l’ensemble des programmesL’initiative gouvernementale cation a dévoilé une enveloppe De ce nombre, plusieurs sont liés à la réfection des établis-vise à garder les élèves fran- budgétaire de 220 millions au niveau secondaire. Environ sements scolaires. Ainsi, lescophones dans le système de pour répondre aux demandes 40 % des élèves qui commen- besoins les plus pressantslangue française et à offrir pressantes des différents con- cent dans le système français seront, pour la plupart, com-une école aux citoyens des seils scolaires. « Une liste de terminent dans une école an- blés. Il y a encore du travail àmunicipalités qui sont présen- projets d’une valeur de près glophone en raison d’un man- faire, mais ce financement esttement sans établissements d’un milliard de dollars a été que d’école ou d’espace. » une aide considérable pourscolaires. soumise, a expliqué le sous- les différentes communautés En 2001, le gouvernement ministre adjoint à la Division C’est pourquoi dans son francophones de la province.a mis en place le Programme de l’éducation française et de analyse, le Ministère a con- La croissance connue de-de redressement immobilier l’administration de l’éduca- centré le financement de ses puis deux ans risque forte- tion, Dominic Giroux. Nous projets dans les régions où la ment de perdurer dans les avons mené un examen appro- croissance des communautés prochaines années. francophones est la plus im-Un financement destiné à desservir Le partenariat est plus efficacement le Sud-Ouest la clé de l’avenir francophone à Sarnia (M.M.) Lorsque le ministè- de plus, le manque d’espace catholiques du Sud-Ouest (CS-re de l’Éducation a attribué les était devenu trop important », DÉCSO). Du côté du Conseil Daniel Richard l’annonce du financement etdifférents projets aux conseils a-t-il mentionné. public, même son de cloche. l’ouverture officielle d’unescolaires, plusieurs facteurs « Je crois que la cohabitation Ce ne sera pas la première nouvelle école. À l’heure ac-ont guidé son choix. Parmi Les élèves de l’école Fran- des Conseils se passera bien à fois qu’à Sarnia, les représen- tuelle, les deux Conseils enceux-ci, l’efficacité du service co-Jeunesse à Sarnia déména- Sarnia puisque les deux écoles tants des deux conseils scolai- sont à la phase arrimage.– et surtout son accessibilité geront. Le Ministère a accordé ne partageront que les installa- res tentent de joindre les for- Par contre, la construction à– était au coeur des préoccu- un financement pour agrandir tions sportives et la cafétéria », ces francophones en mettant même Saint-François-Xavierpations. Ainsi, les instances l’école Saint-François-Xavier a expliqué M. Bernard. sur pied un partenariat entre permettra d’y installer le per-gouvernementales ont axé les afin d’y greffer une nouvelle aile les deux maisons d’enseigne- sonnel et les étudiants dès laprojets sélectionnés afin de qui appartiendra au CSDCSO De nouvelles installations ment secondaire de langue fin des travaux et ce, même simaximiser l’accès à l’éducation et où seront logés les élèves de Une bonne nouvelle pour française. Cependant, cette an- le déménagement doit se fairede langue française dans le l’école publique. Cette cohabi- née, comme il y a, d’une part, au milieu de l’année scolaire.Sud-Ouest ontarien. tation des conseils scolaires la communauté de Chatham une enveloppe budgétaire al- Cette hypothèse ne pourrait public et catholique ne semble avec 7,4 millions pour financer louée au projet et, d’autre part, s’appliquer dans le cas de Des déménagements pas causer de problème. la construction de nouvelles un sérieux manque d’espace la construction d’un nouvel Dans la région de London, installations afin de répondre qui se profile à l’horizon pour édifice.le Conseil scolaire de district « Je n’anticipe pas de pro- à ses besoins pressants. À Franco- Jeunesse dans sesCentre-Sud-Ouest (CSDCSO) blèmes puisque les deux écoles l’heure actuelle, l’école élémen- locaux actuels, il se pourrait Pour les deux Conseilsrelogera l’école Gabriel-Du- posséderont leur identité », taire Sainte-Marie accueille les bien que la jonction se fasse. (Conseil scolaire de districtmont. L’espace manquant au a commenté Janine Griffore, élèves de la maternelle à la 3e À tout le moins, en ce qui con- des écoles catholiques du Sud-Centre Desloges pour répondre directrice générale au Conseil année pour y améliorer la ré- cerne les lettres envoyées aux Ouest et Conseil scolaire deà la croissance de la commu- scolaire de district des écoles tention des élèves. De plus, à parents, il a semblé important district du Centre Sud-Ouest),nauté sera ainsi réglé. « Pour Woodstock, 8,5 millions sont aux responsables des deux ce sera la deuxième expérienceoptimiser l’accès à l’éducation Janine Griffore octroyés pour y construire une Conseils de s’assurer d’une de partenariat entre des écolesde langue française, les deux école secondaire. « Ce finan- coordination parfaite, afin de niveau secondaire. DepuisConseils devront se concer- cement va nous permettre de d’éviter d’activer la machine quelques années déjà, lester pour l’emplacement de la répondre aux besoins particu- à rumeurs. écoles Mgr-Bruyère et Gabriel-nouvelle école », a expliqué liers qu’éprouvent les élèves en Dumont fonctionnent de con-Dominic Giroux, sous-ministre raison de la croissance conti- Dans les faits, les deux cert à London, un arrimageadjoint à la Division de l’éduca- nue des effectifs de la com- institutions demeureront en- unique à ce jour en Ontario.tion en langue française et de munauté scolaire catholique tièrement distinctes, chacune Nul doute que des enseigne-l’administration de l’éducation, francophone dans ces villes », allant de l’avant avec ses pro- ments seront tirés de cettedans une lettre envoyée aux di- a mentionné Mme Griffore. grammes spécifiques. Ce- première expérience qui, iro-rections des deux Conseils. pendant, certains locaux tels niquement, prendra fin avec Pour le directeur de l’édu- Les projets choisis per- que le gymnase et la cafétéria la construction d’une écolecation au CSDCSO, Jean-Luc mettront aux élèves de ni- devront être partagés. distincte pour Gabriel-Du-Bernard, cette nouvelle est veau secondaire d’avoir plus mont au cours des prochainstrès positive pour la commu- d’espace et un accès à des Techniquement, il fautnauté de London. « Les élèves installations de qualité. Les généralement 18 mois entre mois.n’auront plus à traverser la deux Conseils seront appelésville pour se rendre à l’école et à se concerter afin que la co- habitation à Sarnia soit une réussite.

bonjour ONTARIO – Mars 2007 3Une proposition controversée dans le Niagara! Martin Moisan l’école. Mais, maintenant il sion de langue française et pour affirmer qu’il ne serait nement », a raconté Daniel Sur l’ensemble de l’enve- faut considérer cette offre de l’administration de l’édu- pas viable d’avoir plus de Robichaud, de Welland.loppe budgétaire provinciale, inattendue. Les parents et les cation. Il y a un consensus deux écoles secondaires fran-la péninsule du Niagara et la membres du personnel seront cophones dans la Péninsule. Le CSDCCS aura des déci-région de Hamilton ont reçu consultés. » Bernard Lavallée Ainsi, notre proposition vise sions difficiles à prendre. « Ilun maigre 4,3 millions et ce, à augmenter l’accès à l’édu- faut être conscient qu’il y adans l’éventualité où le Con- Le ministère de l’Éduca- cation pour retenir les jeunes quatre grandes communautésseil scolaire de district catho- tion a offert ce montant pour francophones dans le système dans le Niagara. On cherchelique Centre-Sud (CSDCCS) desservir plus efficacement la de langue française. » à rendre le plus de person-décide de déménager l’école péninsule du Niagara. « Nous nes heureuses », a soulignésecondaire Jean-Vanier de avons mené un examen ap- Même si l’éducation catho- M. Lavallée.Welland à St. Catharines. profondi des besoins iden- lique est importante, il semble Les parents n’étaient pas tifiés. Dans son analyse le que les parents ne sont pasd’accord avec la décision de la Ministère a remarqué qu’il y prêts à tous les sacrifices.relocaliser près du Wal-Mart avait 21 écoles secondaires « Mon enfant est en 7e annéelocal. Au CSDCCS, le direc- anglophones situées dans la présentement et se préparaitteur de l’éducation, Bernard région de St. Catharines et à aller à Jean-Vanier. Je neLavallée, tente de se faire sept dans celle de Welland. suis pas intéressé à lui fairerassurant pour les citoyens subir le transport aller-retourde Welland : « Le projet de Il y aurait 700 élèves ayant à St. Catharines quotidien-construction à Welland n’est accès à l’éducation de languepas abandonné. On a déjà française dans les écoles an-l’argent pour y construire glophones à St. Catharines. C’est une perte importante, a commenté Dominic Giroux, sous-ministre adjoint, Divi-Plusieurs écoles seront construitesdans la grande région de Toronto (M.M.) La communauté moyen terme les besoins se- Au ministère de l’Éduca- Université de Monctonfrancophone de la région mé- ront comblés. » tion, la priorité était de pou- Univ Réginatropolitaine de Toronto croît voir desservir la populationrapidement et le temps était Au Conseil scolaire de le plus efficacement possible.venu de mettre sur pied les district catholique Centre-Sud « À Toronto, les coûts élevésinfrastructures pour suivre (CSDCCS), quatre projets sont des terrains sont un problè-le rythme. Dans l’enveloppe en branle. La construction de me et continueront de l’être.spéciale consacrée au redres- deux écoles secondaires à C’est pourquoi nous avonssement des immobilisations Toronto est annoncée à la con- décidé d’aller de l’avant toutscolaires des conseils franco- dition de transférer les élèves de suite, a expliqué Dominicphones, neuf nouvelles y sont de l’école Mgr-de-Charbonnel Giroux, sous-ministre adjoint,confirmées. De plus, le Collège dans ces nouveaux locaux. De Division de l’éducation enfrançais, situé dans la Ville plus, une école élémentaire est langue française et de l’ad-reine, sera agrandi et l’école confirmée dans la Ville reine et ministration de l’éducation.Laure-Rièse, à Scarborough, une autre dans la municipalité En remettant à plus tard, lesaura accès à de nouveaux de Milton. frais auraient été plus élevéslocaux. et moins de projets auraient « Avec ces deux nouvelles été entrepris. » La répartition des nouvel- écoles, nous répondrons auxles écoles a été effectuée afin besoins plus efficacement », a La relocalisation de l’écolede maximiser l’accès des jeu- commenté Bernard Lavallée, Laure-Rièse est un dossiernes francophones à une édu- directeur de l’éducation au que le directeur de l’éduca-cation de langue française. Le CSDCCS. tion au CSDCSO, Jean-LucConseil scolaire de district du Bernard, est très heureux deCentre-Sud-Ouest (CSDCSO) Jean-Luc Bernard pouvoir régler. Néanmoins, ilprocédera à la construction de a mentionné être légèrementtrois nouvelles écoles élémen- déçu de constater que le pro-taires et deux de niveau secon- blème d’espace au Collègedaire. Les écoles élémentaires français ne se résolut que deseront situées à Orangeville, manière temporaire. « L’agran-Toronto et Pickering, où une dissement de l’établissementla mise en place d’une école fonctionnera un temps, maissecondaire est également cela n’est pas une solution per-prévue. L’autre établissement manente », a-t-il expliqué.secondaire sera construit àRichmond Hill. Les communautés en ban- lieue de Toronto seront mieux « Pour le conseil public, desservies. L’attribution descette annonce démontre que le projets a été exécutée en ten-gouvernement reconnaît qu’il tant non pas de répondrey avait des besoins urgents, aux besoins des Conseils,a commenté Ronald Marion, mais à ceux de la popula-président du CSDCSO. À tion. Ainsi, plusieurs aurontcourt terme, les projets ur- accès à une école située plusgents sont financés, mais je près de leur résidence d’icine suis pas convaincu qu’à 2010.

4 bonjour ONTARIO – Mars 2007 L’Ontario augmente le financement pour la formation postsecondaire en français Martin Moisan lars. À cette somme, viennent s’ajouter 7,5 millions destinés���������������������������� L’Ontario est la province à créer de nouveaux cours, ����������������������������� canadienne qui compte le plus à élargir la participation étu- grand nombre de francopho- diante et à rehausser la qualité ������������� nes hors Québec. Il n’est pas des programmes présentement surprenant de constater qu’il dispensés. Une partie de ce��������������������������������������������� s’y trouve plus de 100 000 ap- Chris Bentley financement s’inscrit dans le prenants de langue française cadre de la stratégie Accès������������������������� tous niveaux d’éducation con- rer la clientèle des conseils aux perspectives d’avenir. De���������������������� fondus. scolaires francophones de la 15 millions cette année, les��������� province. élus en place visent à verser En 2005-2006, 16 700 étu- 55 millions en 2009-2010 pour������������������ diants suivaient l’une des En juin 2006, le gouverne- améliorer l’accès aux études����������������������� 10 formations collégiales of- ment en place avait annoncé supérieures pour les franco-������������ fertes et l’un des 150 program- l’octroi de 4,7 millions de dol- phones. mes universitaires proposés.Obonnjtouarrio Avec l’annonce d’un nouveau À l’aube d’élections pro- financement par le ministre de vinciales, les membres du la Formation et des Collèges et Cabinet font le bilan dans leur Universités, Chris Bentley, les ministère respectif et celui de établissements d’enseignement la Formation et des Collèges et postsecondaires bilingues ou Universités ne fait pas excep- de langue française ont l’occa- tion. Lors de son passage au sion de renouveler l’offre des Collège universitaire Glendon, programmes et tenter d’atti- M. Bentley n’a pas manqué de rappeler l’augmentation du Vignette nombre de places financées par son gouvernement depuis quatre ans et sa volonté de dou- bler son investissement dans l’aide financière accordée aux étudiants d’ici 2009-2010. Au Collège Glendon, ces nouveaux fonds étaient ac- cueillis avec beaucoup de joie. « Nous sommes reconnaissants au gouvernement de son appui financier et de la place qu’il accorde à notre université en tant qu’établissement unique dans le domaine de l’édu- cation en français », a com- menté la rectrice et vice-chan- celière de l’Université York, Lorna Mardsen. Éditeur Rédactrice en chef Des ressources de qualité pour lesDenis Poirier Christiane Beaupré études postsecondaires en français Collaborateurs Daniel Richard dor et le Nunavut ne sont pas le RCCFC a permis la réalisa- Richard Caumartin, Martin Moisan, Depuis plusieurs années, associés au réseau. tion de plus de 50 projets de Daniel Richard et Paul-François Sylvestre les collèges francophones en collaboration interprovinciale Ontario assurent une forma- Selon le plan d’action 2006- entre des établissements dis- Infographiste tion de qualité au-delà du se- 2011 du RCCFC, « on compte pensant de la formation collé- Francis Bolduc et Francis Thibault condaire. Les formations qui y aujourd’hui 150 000 jeunes giale dans toutes les provinces, sont dispensées sont de niveau dans 674 écoles francophones, y compris le Québec. Pour les Production, rédaction et administration technique et technologique ainsi qu’un réseau de 19 collè- étudiants francophones de Tél. : 1 800 525-6752 et permettent aux diplômés ges et universités francophones l’Ontario, il s’agit donc d’un Fax : 905 790-9127 d’aborder des carrières dans hors Québec. De plus, au cours réseau où ils peuvent trouver [email protected] des domaines d’avenir. des dernières années, on a as- la formation exacte correspon- Au fil du temps, le Réseau sisté à l’émergence d’un réseau dant à leurs attentes et à leursD’envergure provincial, le journal Bonjour Ontario est publié par Alto des cégeps et des collèges fran- virtuel d’enseignement postse- projets.Inc. et vise à rester indépendant de toute affiliation. Les opinions exprimées cophones du Canada (RCCFC) condaire à distance en françaisdans les articles demeurent la responsabilité du signataire et n’engagent que a constaté une nette carence pour pallier la dispersion des Dans son plan d’action,ce dernier. Il est interdit d’utiliser les articles et photographies paraissant des inscriptions en provenance clientèles (…) Grâce à leurs le Réseau entend agir commedans ce journal sans l’autorisation de l’éditeur. des écoles d’immersion. Et ce activités et à la productivité facilitateur de l’intégration des n’est pas faute d’être présent, de leurs diplômés, les collèges jeunes francophones dans le car une cinquantaine d’institu- génèrent annuellement près de développement économique de tions sont membres du réseau 106,3 milliards de dollars en leur localité, et de l’ensemble sur le territoire canadien. En revenu du travail et d’autres du pays. Pour ce faire, il misera fait, seuls Terre-Neuve-Labra- sources pour l’économie cana- sur les meilleurs outils péda- dienne ». gogiques et des formateurs de haut niveau. Depuis sa création en 1995,

bonjour ONTARIO – Mars 2007 5 Ça bouge en Ontario français! Alfred Dubreuilville tifs des 14 écoles élémentaires pour l’acquisition et la réfec- chacune faisait face. L’école secondaire publique de langue française de la région tion d’une école élémentaire Welland Le Campus d’Alfred rece- Carrefour Supérieur-Nord sera d’Ottawa ont connu une crois- publique.vra 288 678 $ pour enrichir relogée au coût de 6,5 millions. sance d’environ 50 % en six L’école secondaire catholi-sa gamme des cours en envi- Le Ministère a révisé à la hausse ans, une troisième école secon- De plus, l’école Notre-Dame- que Jean-Vanier pourrait dé-ronnement et en production de 3,4 millions l’évaluation des daire de langue française sera Des-Grands-Lacs sera relocali- ménager à St. Catharines oùbiologique. Cet octroi permettra frais approuvés par anticipation construite dans la région à Bar- sée. Pour ce changement de site, il n’existe pas d’établissementle développement de program- l’an dernier. rhaven. Le gouvernement a le gouvernement a alloué 6,2 secondaire de langue française.mes en environnement et en Source : min. de l’Éducation alloué 16,8 millions de dollars millions de dollars. Cependant, après consultationgestion des bio-ressources. Ces pour la construction de l’éta- Source : min. de l’Éducation auprès des parents, les con-fonds font partie de l’enveloppe London blissement. seilles du Conseil scolaire debudgétaire de 7,5 millions du L’école Gabriel-Dumont Source : min.de l’Éducation Toronto district catholique Centre-Sudgouvernement McGuinty pour située au Centre Desloges démé- auront à voter sur ce projet.améliorer les outils d’éduca- nagera afin de pouvoir répondre Sarnia • Le ministère de l’Édu- En allant de l’avant, le Conseiltion postsecondaire de langue aux besoins de la population cation a indiqué la mise en recevra 4,3 millions de plusfrançaise. francophone croissante de Lon- L’école secondaire publique oeuvre de neuf projets pour la pour la construction de l’écoleSource : Agricom don. Ainsi, le surpeuplement Franco-Jeunesse déménagera construction de nouvelles écoles Jean-Vanier dans la municipa- du Centre Desloges sera réglé vers des locaux plus adéquats. dans la région métropolitaine de lité voisine. Chatham puisque les locaux laissés par Ainsi, les élèves quitteront Toronto. Pickering, Orangeville, Source : Le Régional le Conseil scolaire de district l’école anglophone où ils sont Milton, Toronto, Richmond Hill L’école élémentaire catho- du Centre-Sud-Ouest seront situés vers une nouvelle aile accueilleront de nouveaux éta- Woodstocklique Sainte-Marie aura main- utilisés par l’école Monseigneur- qui sera greffée à l’école Saint- blissements d’enseignement detenant son nouveau site afin Bruyère pour augmenter le François-Xavier. langue française. L’école secondaire catholi-d’améliorer le faible taux de nombre de classes. Source : min. de l’Éducation que Sainte-Marie sera reloca-rétention des élèves dans le sys- Source : min. de l’Éducation • En plus des nouvelles lisée dans de nouveaux locauxtème de langue française dans Sault-Ste-Marie écoles, la région métropolitaine au coût de 8,5 millions. Cetcette région. La communauté Ottawa verra l’école Laure-Rièse de investissement est bien accueilliétait très heureuse de l’inves- • Étant donné que les effec- La communauté franco- Scarborough sera réaménagée par la population qui travailletissement de 7,4 millions du phone de la municipalité aura et l’établissement du Collège depuis longtemps afin d’obtenirministère de l’Éducation. droit à une école toute neuve. Le français sera agrandi. Les 13,6 ce nouvel établissement.Source : Le Rempart Ministère a accordé 2 millions millions investis régleront les Source : min. de l’Éducation problèmes d’espace auquel TSwéawln. ws: (.fc4rsa1di6sc):s6o11.84o8n08.c8a54348 1702 Franchement exemplaire !Nous grandissons !L7ee0t Crmeonnilosleuiiovlneslsceodrlaediedrseoéldlcaeorldessi.dsturimctidnuistCèernetdree-lS'Éuddu-Ocauteisotnrdeçeoilt'Ontario pour ajouter A••••uNoEodruFcuoneoovurvncnuarsoroninruiusrsreçarvrdadadveueigeoelssseensnordésqeénceuclqéoesouaTclslnetoeeoésrolsr,ceeséosoclnejpaloeécetmruumosooxn.ncmGehdenajesaeatbuàiainrnrniioeéreeeusetslsuss-àa,DddànvPeuionOeimFucrérkrseaeoaesnnnêrnntgtiecfneorsodvuga-ehiJsneleeLlçatuueaolnR,rlnieoePsidun,scisohccsxen'kme:àeds,troLeSinfanacrdruagentnrHetiecetai-hlRTal;eniom;èrnsoeeonnnettcotee;C.xoelmlèpgelaire ! Le directeur de l'éducation, Jean-Luc Bernard

6 bonjour ONTARIO – Mars 2007Un regroupement de jeunes gens d’affaires voit le jour au Collège Boréal Des étudiants du Collège veau collégial en Ontario fran- (CREE). impressionnant. « Il n’y a pasBoréal à Sudbury ont présenté çais. Cette initiative a vu le jour Les objectifs des partici- beaucoup d’occasions où l’onle 20 mars dernier leur plus avec l’appui des professeurs du peut discuter avec des gensrécent projet : la création d’un secteur de l’Administration des pants sont de tisser des liens qui ont de l’expérience de laRegroupement de jeunes gens affaires et du Conseil régional avec la communauté d’affaires réalité du monde du travail,d’affaires, une première au ni- des étudiants et étudiantes de Sudbury et de mettre en a confié M. Houle. J’aimerais pratique la théorie acquise que le Regroupement orga-Vignette en salle de cours. Parmi les nise des conférences, afin de Denis Hubert partenaires qui épauleront les présenter aux étudiants du futurs entrepreneurs, men- Collège des francophones de riques et pratiques solides, nos tionnons le Regroupement la région qui ont réussi en étudiants pourront être plus des gens d’affaires du district affaires. S’engager est une concurrentiels sur le marché de Sudbury (RGA), le Collège expérience unique et j’espère du travail, d’autant plus qu’ils Boréal et le Centre d’emploi du pouvoir développer de bonnes seront bilingues, un atout Collège Boréal. idées. » important que prennent en considération les employeurs L’équipe de démarrage L’initiative a aussi réjoui lors de l’embauche d’un nouvel qui établira les règlements Denis Hubert, président du employé ». et le fonctionnement du Re- Collège Boréal, qui tient à féli- groupement a été présentée citer les étudiants, le CREE et au public lors du lancement. les partenaires pour leur appui Les étudiants du Regroupe- à cette idée. « Nous offrons au ment proviennent de divers Collège Boréal des program- programmes et sont motivés à mes en français qui mettent au s’impliquer dans le développe- premier plan nos étudiants et ment du club. De ce nombre, étudiantes. Pour eux, avoir la Mathieu Houle, originaire de chance de mettre en pratique Chelmsford, étudiant de 2e leurs connaissances sera une année en Commerce, y voit une expérience très enrichissante, occasion rêvée de rencontre a souligné le président. En et d’échanger avec des gens ayant des connaissances théo- d’affaires possédant un bagageLa Cité collégiale, premier collège francophone à préparer des étudiants à devenir pompier Les francophones de l’Onta- Glendonrio qui aspirent à devenir pom-pier professionnel pourront dé- Vignettesormais recevoir une formationhautement spécialisée en fran- profession par l’acquisition protection, de désincarcération,çais. En effet, La Cité collégiale d’une solide compréhension des de sauvetages nautiques et d’in-vient de faire l’annonce du nou- principes scientifiques de la sé- terventions d’urgence.veau programme d’études Ser- curité-incendie et des pratiquesvices d’incendie – programme de la prévention-incendie, de Les diplômés du program-préparatoire. Ce programme en l’extinction des incendies, des me Services d’incendie – pro-langue française débutera dès opérations de sauvetage, des gramme préparatoire pourrontseptembre prochain et pourra soins d’urgence ainsi que du se présenter à l’examen provin-accueillir 30 étudiants. service communautaire. cial du Bureau du commissaire des incendies de l’Ontario pour « Ce nouveau programme La formation comprendra obtenir l’accréditation de pom-d’études est une excellente l’apprentissage des techniques pier en Ontario.nouvelle pour les francopho- utilisées lors de sauvetages dansnes de l’Ontario. Grâce à un les espaces clos, d’opérations de Source : Cité collégialepartenariat soutenu des ser-vices des incendies de la villed’Ottawa et des municipalitésenvironnantes, les francopho-nes auront la chance de recevoirune formation rigoureuse dequalité en français dans un do-maine exigeant, mais tellementessentiel », a mentionné la pré-sidente de La Cité collégiale,Andrée Lortie. Pendant 40 semaines, leprogramme préparera les étu-diants aux exigences de la

bonjour ONTARIO – Mars 2007 7Six anniversaires franco-ontariens en 2007 Paul-François Sylvestre langue d’enseignement dans les John P. Robarts mettre qu’une telle situation se ment de ce statut. La princi- Sur la scène franco-onta- écoles bilingues. C’est le triste- reconnaît la richesse de la perpétue », ajoute-t-il. pale recommandation porte ment célèbre Règlement 17 en sur la création d’un Conseilrienne, l’année 2007 marque vertu duquel le français peut langue française. 40e anniversaire franco-ontarien d’orientationplusieurs anniversaires liés à servir quelque peu comme du Comité franco-ontarien culturelle ayant sa proprel’éducation. À titre d’exemples, langue d’instruction et de les secondaires dans lesquelles administration et son proprele premier congrès pédagogi- communication, mais jamais l’enseignement sera donné en d’enquête culturelle budget. Le gouvernement choi-que en Ontario français s’est au-delà des deux premières français ». Le discours est pro- C’est aussi John Robarts sira plutôt de créer un Bureautenu en 1907, soit exactement années du cours primaire. noncé en anglais, sauf pour un qui annonce, le 8 mai 1967, franco-ontarien au sein duil y cent ans ans, et les douze Le Règlement prévoit que les court passage où M. Robarts la tenue d’une enquête sur la Conseil des arts de l’Ontario.conseils scolaires de langue inspecteurs d’écoles bilingues clame, en français, que l’Onta- vie culturelle des Franco-Onta-française ont vu le jour en sont dotés d’un inspecteur rio est « plus riche et plus fort riens. Le comité d’enquête est 10e anniversaire des1997, donc il y a dix ans. Je surveillant (anglophone) dans grâce à la présence de ces rési- présidé par Roger Saint-Denis, conseils scolairesvous propose un rapide survol chacune des trois grandes ré- dents de langue française ». Le membre du conseil d’adminis- de langue françaised’une demi-douzaine d’an- gions de l’Ontario. Ce dernier politicien souligne qu’un nom- tration du Conseil des arts deniversaires franco-ontariens devient le seul responsable de bre anormal de jeunes Franco- l’Ontario. Le rapport du comité En 1996, le gouvernementdans le monde de l’éducation. toutes les écoles de sa division, Ontariens abandonnent leurs est remis en janvier 1969; ses conservateur de Mike Harris reléguant l’inspecteur bilingue études avant de terminer leur recommandations forment procède à une refonte du sys- Premier congrès à un statut de subalterne. Cette cours secondaire et qu’environ un plan d’ensemble propre tème des conseils scolaires pédagogique réglementation est la goutte 10 000 jeunes Franco-Onta- à assurer à la communauté en Ontario. Son projet de qui fait déborder le verre pour riens suivent leurs cours dans francophone un statut d’égalité loi 104, Loi de 1997 réduisant C’est en mars 1907, à Ot- les Franco-Ontariens qui sen- des écoles où l’anglais est la et les moyens de jouir pleine- le nombre de conseils scolai-tawa, que se tient le premier tent l’étau se resserrer. Leur seule langue d’enseignement.congrès pédagogique en On- porte-parole, l’Association « Nous ne pouvons pas per- Roger Saint-Denis, ardent res, reçoit la sanction royaletario français. Cette rencontre canadienne-française d’édu- défenseur de la vitalité le 24 avril 1997. Cette loiest organisée par Télesphore cation de l’Ontario, proteste prévoit la création de 72 con-Rochon, inspecteur d’écoles à immédiatement et la résistance culturelle franco-ontarienne seils scolaires de district,Ottawa, et réunit surtout des s’organise sur-le-champ. Elle qui remplacent les 129 con-inspecteurs et des commissai- s’étend à toutes les régions de seils scolaires existants. Lesres d’écoles de tous les coins de la province et s’intensifie d’an- 72 conseils en incluent 12 dela province. Appelée « conven- née en année, atteignant un cli- langue française, soit 8 con-tion des instituteurs bilingues max en 1916. Des allègements seils catholiques et 4 conseilsd’Ontario », cette assemblée sont apportés, mais il faudra publics. Pour le gouvernementdemande au gouvernement attendre dix autres années ontarien, il s’agit de rendre lade placer les écoles bilingues avant que l’inique règlement ne Loi sur l’éducation conforme àsous la direction d’inspecteurs disparaisse complètement. l’article 23 de la Charte cana-bilingues et propose le nom dienne des droits et libertés dede candidats pour le poste 80e anniversaire de 1982 et à la jurisprudence quid’inspecteur dans le Nouvel- la fin du Règlement 17 confirme depuis le droit de laOntario et à Ottawa. Il est éga- Le 22 septembre 1927, minorité francophone de gérerlement recommandé de créer l’Assemblée législative de l’On- son propre système d’éduca-des écoles modèles bilingues tario adopte les recomman- tion primaire et secondaire.(écoles normales) à Ottawa et dations présentées par unedans le Nipissing. Un conseil commission d’enquête sur les 1/4 page U. Ottawad’administration est élu, mais écoles bilingues en Ontario;cette première initiative reste elles entrent en vigueur lesans suivi. Il faudra attendre le 1er novembre 1927. Ce jour-là,Congrès d’éducation d’Ontario le français acquiert un statutde janvier 1910 pour assister à valide et juridique dans lesun véritable front commun. écoles primaires, des écoles secondaires bilingues sont 95e anniversaire créées, des inspecteurs cana- du Règlement 17 diens-français surveillent les C’est le 25 juin 1912 que instituteurs francophones etle gouvernement conservateur une école normale est créée àde James Pliny Whitney rend l’Université d’Ottawa. C’est lapublique la « circulaire d’ins- fin du Règlement 17. Cepen-truction no 17 » concernant la dant, ce n’est qu’en 1944 que la réglementation disparaît des James Pliny Whitney, statuts de l’Ontario. père du Règlement 17 40e anniversaire de l’annonce des écoles secon- daires de langue française Lors du congrès de l’Asso- ciation canadienne des éduca- teurs de langue française, tenu à Ottawa le jeudi 24 août 1967, le Premier ministre ontarien, John P. Robarts, déclare qu’« il faut de toute urgence offrir une éducation secondaire dans la langue de la communauté fran- co-ontarienne ». M. Robarts précise que son gouvernement s’engage à créer, « dans le ca- dre du système d’éducation publique de l’Ontario, des éco-

8 bonjour ONTARIO – Mars 2007 PUBLICITÉ BORÉAL PAGE PLEINE 4 COULEURS


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