Windsor, 39e année, no 8 Semaine du 23 février au 1er mars 20051$ Le Rempart L’hebdo des francophones du Sud-OuestLa communauté chrétienne de Saint-Jérômeapporte son soutien à une cause humanitaireDes bénévoles de la paroisse Saint-Jérôme ont organisé un repas pour prélever des fonds Article en page 5 destinés à l’achat de produits médicaux pour des malades en Afrique.Le vignoble Colio Estate Le maire instaurera un service célèbre la glace en français à Tecumseh La température était idéale et a permis aux visiteurs Gary McNamara, francophone d’origine, croit que les nombreuxde profiter d’un bon vin tout en regardant les sculptures sur glace. francophone de la région méritent un service dans leur langue. Article en page 3 Article en page 4
2 LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 Les parents de Windsor invités à faire des recommandations Le groupe responsable du à trouver le meilleur moyen Ce document de travail, ner le meilleur moyen d’établir groupe indépendant qui puisseprojet La voix des parents d’appuyer les parents et de qui contient un formulaire un groupe indépendant qui représenter les parents et êtreen éducation tenait des réu- les encourager à participer à de réponse pour les parents, puisse représenter les parents responsable devant eux. Ànions publiques à l’échelle de l’éducation de leurs enfants et est disponible sur le site www. et être responsable devant Windsor, c’est la présidente dela province et sollicitait les au système d’éducation.» ontarioparentcouncil.org. Il est eux, et la façon de les soutenir conseils d’écoles élémentairesidées des parents sur la façon également envoyé à chaque au sein de l’école locale et du et secondaires de la région,de renforcer leur influence Le projet La voix des pa- école de la province. conseil scolaire ainsi qu’aux Elizabeth Haynes, qui mène lesur l’éducation aux niveaux rents en éducation encourage niveaux régional et provincial. dossier pour le projet.local et provincial. Du 15 au les parents de l’Ontario à s’en- Le gouvernement ontarien La question s’est posée, no-23 février 2005, des réunions gager dans la création d’un souhaite que les parents lui tamment, de savoir comment Saviez-vousdans huit villes de la province nouveau groupe provincial qui recommandent les moyens agréer des représentants des que...ont eu lieu pour connaître de se ferait leur porte-parole. Les de renforcer leur rôle à tous parents à la Table ronde demanière directe l’opinion des parents sont invités à soumet- les niveaux du système d’édu- partenariat en éducation, qui Il y a quelques semaines,parents. tre leurs idées, soit à l’occa- cation public de la province. a été établie pour permettre à le Syndicat des employés de la sion de réunions publiques et En novembre, le ministre de tous les groupes du secteur de fonction publique de l’Ontario «Nous avons rencontré les de réunions de parents, soit l’Éducation Gerard Kennedy l’éducation de participer aux (SEFPO) et d’autres deman-parents dans leurs collectivités par courriel ou par la poste. a nommé 20 parents ayant décisions touchant les politi- deurs comparaissaient devantafin de solliciter leur interven- Le groupe chargé du projet a de l’expérience en leadership ques provinciales. les juges de la Cour supérieuretion, a affirmé la présidente publié un document de travail de groupe et représentatifs de de l’Ontario suite à une pour-Gabrielle Blais. Nos réunions présentant des détails sur toutes les régions de l’Ontario L’équipe responsable de La suite lancée contre le gouverne-publiques et d’autres méthodes les modèles proposés pour la pour élaborer des recomman- voix des parents en éducation ment ontarien et le Collège desutilisées pour recueillir des constitution d’un comité pro- dations. Il a demandé à l’équipe a été chargée de déterminer le Grands Lacs (CGL) il y a pluscommentaires nous aideront vincial de parents. chargée du projet de détermi- meilleur moyen d’établir un de trois ans. En attendant la décision de la cour, les requé- www.csdcso.on.ca rants sont loin de se tourner les pouces. École publique de langue française L’Envolée Le 12 février dernier, ils te- naient une réunion d’informa- 1799, rue Ottawa tion dans les locaux du SEFPO Windsor (Ontario) à Toronto. Dans une convoca- tion distribuée quelques jours N8Y 1R4 plus tôt, le représentant au Téléphone : (519) 259-4860 Service des communications Ligne sans frais : 1-888-538-1702 du syndicat, David Cox, parlait http://lenvolee.csdcso.on.ca aussi de la possibilité de mettre sur pied un nouveau collège qui L’inscription se tiendra du 21 au 25 février pourrait desservir les franco- de 10 h à 15 h phones du Centre-Sud-Ouest.Maternelle et Jardin d’enfants à temps plein Une vingtaine d’anciens membres du conseil d’adminis- • Maternelle : l’enfant doit avoir 4 ans révolus tration du CGL, d’employés, et au 31 décembre 2005 d’autres personnes intéressées au dossier ont participé à la • Jardin : l’enfant doit avoir 5 ans révolus rencontre. au 31 décembre 2005 Ceux qui connaissaient de Le service de transport est disponible longue date le dossier du CGL dans toute la région. ont fait une récapitulation des difficultés initiales (manqueMme Denyse Berecz, directrice de financement, système deM. Ronald Marion, président formation à distance imposéM. Jean-Luc Bernard, directeur de l’éducation par le gouvernement, etc.) etMme Suzanne Moncion, surintendante de l’éducation du besoin pour une formationM. François Gratton, conseiller scolaire postsecondaire en français qui a été identifiée il y a longtemps dans le Centre-Sud-Ouest. Fait intéressant, personne n’était prêt à porter ombrage sur le travail accompli par le Collège Boréal depuis son arrivée dans la région. Cependant, comme le siège social de cette institution se trouve à Sudbury, de nom- breux participants ont déploré que les décisions étaient prises dans le nord de la province. Après des débats prolon- gés, un comité de cinq per- sonnes a été mis sur pied. Composé de David Cox, Julie Gigliotti, Christine Larouche, Ally Mampuya et Mikhael Missakabo, il devra garder la communauté informée de tout développement dans le dossier du CGL.
LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 3 Le vignoble Colio Estate célèbre l’hiver Marie-Soleil Thériault Michigan. Le premier avait de la tour Eiffel. La tempé- représenté la grève sévissant rature de cette journée était Le vignoble Colio Estate dans la ligue nationale de idéale et a permis à tous lesa été établi en 1980 dans la hockey, soit une coupe Stanley visiteurs de profiter d’un bonville de Harrow. Son maître entourée d’un cadenas. Le se- vin en se promenant au soleilviticulteur, Carlo Negri, est cond avait taillé une imitation sur la propriété du vignoble.arrivé au pays la même année.Il possédait déjà une bonne Le festival de filmexpérience dans le domaine, expérimental de Windsors’étant perfectionné au sein degrands vignobles italiens. pique la curiosité La réputation de Colio Es- La sculpture de la coupe Stanley et celle de la tour Eiffel Marie-Soleil Thériault Les films expérimentauxtate n’est plus à faire avec les ont tout les deux remporté le 1er prix. n’ont rien à voir avec la con-nombreux prix accumulés. En En février, des artistes naissance que nous avons2003, une médaille d’or a été de découvrir l’ampleur de la de glace et bien sûr, des vins venus du monde entier s’af- du cinéma populaire où unedécernée pour le Merlot CEV propriété. Un concours de de la propriété. frontent dans un combat ci- histoire concrète est racon-2000, à la compétition inter- sculpture sur glace permettait nématographique. Media City tée avec des personnages. Lenationale du Vin-Bordeaux en à des compétiteurs des États- Le thème de la compéti- est un festival international de genre expérimental est plutôtFrance. D’autres distinctions Unis et du Canada de mettre tion de sculptures était «Les film expérimental et de vidéo abstrait et tente à sortir desont été accordées notamment leur talent à profit. Plus de grands monuments du mon- d’art. Depuis plus de 10 ans, sentiers battus. C’est l’imageà Toronto, Windsor et aux 2 000 $ en prix étaient en jeu de». Plusieurs édifices ont été cet événement présente aux qui est importante avant tout :États-Unis. L’établissement pour l’occasion. Il y avait éga- reproduits tels que le Sphinx, citoyens de Windsor une pa- jeux de lumière, de couleur etest d’ailleurs très fréquenté lement des sculptures en bois l’Opéra de Sydney et la tour noplie de projections qui ont de montage. Il y a très peu depar les francophones de la et même en chocolat. De la CN. Toutes les pièces étaient lieu au théâtre Capitol et au place pour les jeux d’acteurs etrégion qui savent apprécier le nourriture maison était aussi magnifiques et la course à la Centre des arts. En collabora- les dialogues.bon vin. en vente afin de prélever des victoire a été ardue. Les ga- tion avec la galerie Artcite et fonds pour l’équipe de hockey gnants étaient choisis par les House of Toast, la coopérative Cette année encore, plu- Depuis cinq ans, le vigno- de la ville. De plus, on pouvait visiteurs à l’aide de vote. Mark de film et vidéo de Windsor, sieurs productions françaisesble organise un Festival de déguster de délicieuses bou- Johnston du Collège St. Clair des discussions artistiques et étaient à l’affiche. Par exem-glace qui célèbre entre autres chées en chocolat fourré au vin est arrivé à égalité avec David des expositions sont également ple, Rose Lowder présentaitla saison et le très prisé vin Kurth de l’Université Eastern organisées. son court métrage, Bouquetsde glace. À cette occasion, 26-27. Née au Pérou de pa-plusieurs activités étaient rents anglais, elle demeure enproposées aux visiteurs. Une France depuis environ 30 ans.visite guidée du vignoble était Vivant actuellement dans laofferte et donnait la chance région du Sud, son film expose des images de la nature, fleurs, radio-canada champs et lacs. Ses œuvres impact sont caractérisées entre autres pour la superposition d’images entremêlées. Les métrages Ether du ci- néaste français Philippe Cote et Fenêtre, le premier film de Michèle Bokanowski, étaient également présentés. Cette dernière est reconnue mon- dialement pour ces talents de compositions électroniques. Ses parents étaient musiciens mais elle a pris le chemin de l’informatique musicale à la Faculté de Vincennes. Elle a d’ailleurs signé la musique de plusieurs courts et longs métrage et aussi pour la télé- vision, le théâtre et la danse. Faits étonnants, tous ces films français étaient présentés en version silencieuse. Lors du festival, plusieurs artistes canadiens tels que Alex Mackenzie, Gary Kibbins, Steve Reinke, Simone Jones participaient à la compétition. Les États-Unis étaient égale- ment représenté en grand nom- bre ainsi que les pays euro- péens tels que l’Allemagne, la Belgique et l’Autriche. Cet événement de quelques jours seulement attire beaucoup de visiteurs, soient profession- nels ou simplement curieux de découvrir cette forme d’art particulière.
4 LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 Le maire instaurera un service en français à Tecumseh Richard Caumartin «Mon père ne parlait pas un mara. Mon plus grand défi mot de français et ma mère ne Gary McNamara est maire comprenait pas l’anglais lors- depuis mon élection au postede la municipalité de Tecum- qu’ils se sont mariés, confieseh depuis novembre 2003. Gary McNamara. Il lui disait de maire a sans doute été laAvec un nom de famille sem- you want to go to the show,blable, il est facile de conclure ma mère répondait oui. C’est nouvelle loi anti-tabac dansque l’élu municipal a du sang elle qui avait la tâche de nousirlandais qui coule dans ses élever alors le français est de- le but de protéger le publicveines. Mais peu savent qu’il venu ma langue première.»est également francophone. contre les effets néfastes de Ingénieur de machinerie Originaire de l’Est onta- fixe, il a fait ses études au Col- la fumée secondaire. Ça n’arien, M. McNamara est issu lège St-Laurent. La politiqued’un père irlandais et d’une l’a intéressé dès la fin de son pas été facile, nous étionsmère canadienne-française. adolescence : «J’ai commencéSon grand-père avait une fer- à m’intéresser à la politique des pionniers à son adoption.me à Marionville où il a élevé dès l’âge de 17 ans lors de15 enfants. La famille Murphy l’élection du maire Ed Lumley Mais peu après, plusieursa immigré au Canada et s’est à Cornwall, lui qui était origi-installée à Cornwall en 1843. naire de Windsor. J’ai travaillé municipalités de la région ont suivi notre exemple.» La ville de Tecumseh a grandi à un rythme effarant depuis quelques années et des ententes de partage de servi- ces avec la ville de Windsor permettent au maire d’espérer progresser encore plus. «Le Conseil et l’administration travaillent bien ensemble mais À VENDRE Gary McNamara est maire de Tecumseh depuis 2003 il est difficile d’offrir des ser- vices municipaux bilingues. à la campagne lorsqu’il voulait francophone du Québec, du Nous travaillons présentement devenir député fédéral et il a Nouveau-Brunswick et d’ici», pour être dans une meilleurePoirier des Jésuites en vente été élu. Cela a été une expé- avoue t-il. position que la compétition et chez Étienne Delage à Chatham Nursery rience formidable!» La ville de Tecumseh res- nous offrirons des services à Chatham (Ontario) Tél. : (519) 354-3668 Le maire McNamara est semblait beaucoup à Cornwall l’hôtel de ville dans les deux Fax : (519) 354-8843 déménagé à Windsor pour tra- à son arrivée. Il y avait de langues. C’est un dossier qui vailler chez Chrysler en sep- nombreux francophones, une est important pour moi et en- tembre 1981, puis chez GM un paroisse bilingue et surtout, semble, nous y arriverons. Les an plus tard pour finalement beaucoup de cols bleus. «Les francophones sont nombreux arriver en 1984 à la distillerie gens étaient très accueillants. ici et ils méritent que l’on puis- Hiram Walker. Il y est encore Au début, nous comptions se les servir dans leur langue employé aujourd’hui à titre 6 000 â mes à Tecu mseh. maternelle», assure le maire.Le Rempart d’ingénieur des opérations. Aujourd’hui, nous sommes Un dossier à suivre dans lesl'hebdo des francophones du Sud-Ouest Bien qu’il travaille dans un 26 000, constate Gary McNa- mois qui viennent… milieu anglophone depuis 24 ans – et que son épouse parle la langue de Shakes- peare – son français est ex- cellent. «J’ai travaillé avec des 7515 Forest Glade Dr. francophones et mes deux Windsor, ON N8T 3P5 sœurs en ont marié un. Il faut www.lerempart.ca (519) 948-4139 admettre aussi que des mil- [email protected] liers de citoyens de la muni- cipalité parlent français. Puis le fait d’être devenu membre Éditeur Directrice générale Rédacteur en chef des Chevaliers de Colomb enDenis Poirier Christiane Beaupré Richard Caumartin 1986 et d’avoir été Grand Che- valier jusqu’en 1991 m’a donné La ville de Tecumseh offrira des services Journaliste aussi la chance de côtoyer des dans les deux langues officielles.Marie-Soleil Thériault Publicité Adrienne Zohil Collaborateurs Bon d’abonnementAndré Chénier, Nicol Simard, Annie Sirois,Paul-François Sylvestre et Caroline Verner.Le journal Le Rempart est publié tous les mercredis par les Publications VEUILLEZ ÉCRIRE EN CARACTÈRE D’IMPRIMERIE Abonnement individueldes Grands Lacs ltée et vise à rester indépendant de toute affiliation. NomLes opinions exprimées dans les articles demeurent la responsabilité un an..........................35 $du signataire et n’engagent que ce dernier. Il est interdit d’utiliser les deux ans......................60 $articles et photographies paraissant dans ce journal sans l’autorisationde l’éditeur. Nom de l’entreprise Abonnement à l’étranger Adresse complète, y compris le code postal un an.........................120 $Numéro de convention : 40011783 «Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement duNuméro d’enregistrement : 8713 Canada, par l’entremise du Programme d’aide aux publica- tions (PAP), pour nos dépenses d’envoi postal.» J’envoie un chèque au nom du journal Le Rempart à 7515 Forest Glade Drive, Windsor ON N8T 3P5 ou je m’abonne PAR TÉLÉPHONE (519) 948-4139 – PAR TÉLÉCOPIEUR (519) 948-0628 PAR COURRIEL [email protected]
LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 5La paroisse Saint-Jérôme apporte son soutienà une cause humanitaire Marie-Soleil Thériault ront grandement aux malades de ce continent. Sous la respon- Depuis longtemps, Julie sabilité des Sœurs de la CharitéDaigle s’intéresse aux missions d’Ottawa, ce projet permettra àhumanitaires. L’ancienne étu- l’étudiante d’apporter égalementdiante de l’école l’Essor s’im- une aide précieuse aux enfantspliquait déjà beaucoup au sein et aux femmes enceintes.de la communauté. Elle a reçud’ailleurs plusieurs prix pour «Nous sommes très fiersson dévouement comme béné- d’elle. C’est une expériencevole pour le Rotary Club et Cen- particulière qui lui apporteratraide. Elle faisait aussi partie sûrement beaucoup», confieintégrante de la vie étudiante sa mère, Judith Daigle. Lacomme membre du comité du famille de Julie a toujours étébal des finissants et rédactrice présente dans les activités com-en chef du journal scolaire. En munautaires. Il est donc facile2003, elle a obtenu la Bourse du de déterminer d’où vient sonrecteur de l’Université d’Ottawa engouement pour l’altruisme.où elle poursuit ses études.Cette distinction est la plus Pour venir en aide au des-prestigieuse reconnaissant le sein de Julie, la paroisse Saint-rendement scolaire et l’impli- Jérôme a décidé d’organiser uncation de l’étudiant dans la repas des pauvres pour préle-société. Les récipiendaires ont ver des fonds. La soupe offerteégalement été choisis pour leur par le Club Alouette a permistexte concernant le bilinguisme à l’institution de remettre en-et le multiculturalisme. tièrement les profits récoltés. L’activité du 13 février a attiré À travers son programme une soixantaine de personnesen sciences infirmières, elle et a réussi à accumuler una décidé de venir en aide aux montant dépassant 500 $. Cepays africains. Elle travaillera total rend compte de la généro-trois mois dans une clinique sité importante des paroissiensmédicale apportant des soins et leur soutien pour la futureaux habitants démunis. Depuis infirmière. Dans le mondela conception de ce projet, Julie d’aujourd’hui où l’individua-s’affaire à amasser de l’argent lisme est la devise de plusieurs,pour acheter des produits mé- il est rassurant de savoir qu’ildicaux et des vaccins qui servi- existe encore des gens comme Julie Daigle.Paroissienne faisant un don lors de l’activité du 13 février. Venez jouer au BINGO tout en appuyant des organismes francophones.Mercredi le 2 mars22 h 05, 00 h 15, 2 h 15 - salle Classic V, 655 av. CrawfordParrainé par : Association francophone des sports et loisirsSamedi le 5 mars18 h, 20 h, 22 h, minuit - salle Hollywood, 3975 rue Wyandotte EstParrainé par : L’EnvoléeLundi le 7 mars22 h 05, 00 h 15, 2 h 15 - salle Classic V, 655 av. CrawfordParrainé par : Festival francophoneMercredi le 9 mars10 h, midi, 14 h - salle Classic V, 655 av. CrawfordParrainé par : Association francophone des sports et loisirsMardi le 22 mars16 h, 18 h, 20 h - salle Classic V, 655 av. CrawfordParrainé par : Festival francophoneMardi le 29 mars16 h, 18 h, 20 h - salle Hollywood, 3975 rue Wyandotte EstParrainé par : ACFO Windsor-Essex-Kent
6 LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 Les chaînes Horaire de Dimanche Lundi télévision6 LE REMPART - SEMAINE DU 2 AU 8 FÉVRIER 2005 Du 5 au 11 mars Samedi
Mardi Mercredi Jeudi Vendredi LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 7 Journée en semaine Résultats des quilles du 4 février - Ligue Jean-Paul II Un poste à combler ?618 Raymond ChicquenPlus haut simple Équipes : 227 Raymond Chicquen no 6 Les Étoiles 18 No 4 Les Moineaux 11 Le gros lot no 17 Les Vagabonds 17 no 14 Les Hiboux 16 Plus haut triple Équipes : Une activité à signaler ?601 Réal Perron Quilleurs le plus haut au- 1859 Les Dangereux dessus de sa moyenne en Classement :739 Mme & Mr. Meilleures moyennes690 Les Aces Femmes : no 11 Les Aces 27 no 19 Les Clairvoyants 15 2e partie no 1 Les Peanuts 26 no 9 Les F. d’Érables 14 66 Noëlla Ringette671 Les Voltigeurs 1847 Mme & Mr.Femmes : Une maison à vendre ou à partager ?1838 LesAces 159 Irène Rail 152 Edna Landry216 Gemma Bélanger Femmes : no 2 Les Joyeux 25 no 5 Les Nuages 14 151 Georgeline Lanteigne Gagnant du tirage214 Irène Rail 586 Irène Rail no 7 Les Acadiens 23 no 10 Les Voltigeurs 14 Meilleures moyennes de la semaine :N’hésitez pas à nous téléphoner pour l’annoncer!205AnnaDuguay 529 Georgeline Lanteigne no 18 Les Dangereux 21 no 8 Les Mme et MR 13 Hommes : Éloi MarcouxHommes : 528 Edna Landry no 12 Les Colombes 21 no 20 Les Voyageurs 13 181 Émile Fréchette Quilles Mystères : Voici notre numéro : (519) 948-4139Hommes:253 J-P Lanteigne no 15 Les Braves 19 no 16 Les Perfectibles 13 167 Joseph-Pierre Lanteigne 99 Claire Grondin245 Émile Fréchette 704 Émile Fréchette no 3 Les Orioles 18 no 13 Les Sénateurs 12 164 Gilles Chiasson 186 Paul Beaudin
8 LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 LE CONSEIL SCOLAIRE DE DISTRICT DES ÉCOLES CATHOLIQUES DU SUD-OUEST L’école Saint-Francis parade fièrement dans les rues de TilburyLors du Carnaval d’hiver,l’école Saint-Francis orga-nise toutes sortes d’activitéspendant la semaine. Entreautres, une sortie de curling àWindsor a eu lieu ainsi qu’unesoirée familiale incluant de ladanse. La journée la plus pri-sée par les jeunes a été sansaucun doute la parade dansles rues de la ville.Depuis environ 10 ans,cette activité est attendue avecimpatience par les élèves detous les niveaux. À l’heurevenue, les classes se sontrendues à l’extérieur dansun froid des plus désagréa- Malgré le froid, les élèves faisaient preuve de beaucoup d’entrain circulant dans les rues pendant pratiquement une heure.ble. Malgré la température,les petits visages souriaient quillées et équipées de leurs promenait le roi et la reine ain- voquée par ce bon vivant vient aux autres figures fantasti-à pleines dents. Au milieu pompons. Au son de la musi- si que le bonhomme carnaval. sûrement faire compétition ques.du convoi, on retrouvait des que, elles exécutaient divers Les jeunes faisaient preuve demarionnettes géantes repré- pas et criaient aux éclats. Les beaucoup d’entrain circulantUn don pour les victimessentant différents personna- deux chansons entendues pendant pratiquement uneges comme l’Éponge Bob, les ont été spécialement conçues heure dans la ville. du raz-de-maréeTortues Ninja ou un joueur pour l’école. Un hymne thème Après la marche, les mi-de hockey. Ces pièces ont été en l’honneur des festivités du nois gelés se sont réchauffésréalisées par les élèves des carnaval et un autre accompa- avec un bon chocolat chaud Les élèves, les familles et le personnel de l’école Ste-années précédentes. Elles sont gnant les petits danseurs. La et une visite du bonhomme Thérèse à Windsor ont acheté des privilèges tout au long dugardées précieusement au fil chorégraphie a été suggérée dans chaque classe. À la vue mois afin de récolter l’argent pour les victimes des régionsdes carnavals. par une enseignante, il y a plu- de ce personnage, les petits d’Asie et d’Afrique de l’Est qui ont été frappées par les ravagesIl y avait également des sieurs années. À l’arrière du s’empressaient de lui faire provoqués par le tremblement de terre et le raz-de-marée.danseuses de claques ma- cortège, un char allégorique une accolade. L’euphorie pro- Nous avons ramassé 1147,51 jusqu’à maintenant. Un don généreux de 1 600 $ a été remis à la Croix-Rouge, le jour de La Saint-Valentin à l’école la Saint-Valentin, comme geste d’amour et d’amitié. Nous aimerions remercier tous ceux et celles qui ont participé à Saint-Jean-Baptiste la réalisation de ce projet humanitaire. De plus, une présentation de Mike Burton, gérant du district Lambton/Kent/Essex pour la Croix-Rouge, et Mi-Chaque année, les classes guel Gil a porté sur les secours apportés aux victimes dudu jardin et de la maternelle tsunami. Des photos percutantes qui ont fait réaliser auxde l’école Saint-Jean-Baptiste élèves présents tout le travail accompli mais aussi tout(Amherstburg) fête la Saint- ce qui reste à faire. Plus de 165 millions ont été amassésValentin à leur façon. En fait, jusqu’à maintenant au Canada par la Croix-Rouge et 2 dependant deux semaines diffé- ces millions proviennent de la région de Windsor. Après larentes activités sont organisées présentation, il y a eu la remise des prix pour le français,sous le thème de l’ourson. Les gracieuseté du comité de l’Association de parents de l’écolepetits bricolent, dessinent et et de dons divers. Merci à tout un chacun.expliquent leur affection pourleur toutou. Texte soumis par le comité pastoral de l’école Sainte-Au cours de cette période, Thérèse.une parade est planifiée pourpermettre aux élèves de cesclasses d’exhiber leur plus bel-le peluche. Vêtus de pyjamas,coiffés de jolis chapeaux enforme de couronne et équipésd’entraînantes maracas, les en-fants ont déambulés dans lescorridors de l’établissement.Les plus vieux ainsi que lesparents acclamaient le spec-tacle en applaudissant et en Une parade d’oursons appréciée par les élèves.saluant les petits au passage.La parade a fait trois tours et avec eux. défiler de la sorte. Ils auronttous sont retournés en classe. Cette activ ité donne la d’ailleurs le bonheur d’admi-Pour les élèves du jardin et chance aux tout-petits de créer rer à nouveau les élèves dude la maternelle, les festivités des liens avec les grands. Ces jardin et de la maternelle quicontinuaient car les parents derniers apprécient beaucoup prévoient une parade de modepouvaient prendre le dîner l’occasion de voir ces classes au printemps.
LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 9Depuis la grève de la «J’écoute le hockey depuis 15Ligue nationale de ans, alors ce sport me manquehockey, est-ce que ce énormément. Cependant, je trouvesport vous manque ? que les propriétaires et les joueurs ne pensent qu’à eux, ils veulent tous Robert Rivest avoir plus d’argent.» «Définitivement, ça me man- «Non. Je ne regarde pas beau- que! Je n’arrive pas à comprendre coup la télévision mais je crois que comment il se fait qu’ils ne peu- cette grève va durer jusqu’au début vent pas s’entendre. Pourtant, les de la prochaine saison.» joueurs ne sont pas tous payés le Vincent HalfordMarie-Reine Decaire même salaire. Il s’agit sûrement de mauvaise volonté!»Alain Gaudette «Je ne suis pas les sports alors YvesTherrien «Oui, on s’ennuie du hockey le hockey ne me manque pas. Par même si ce n’est pas une priorité. contre, je trouve que les prix des Par contre, nous sommes Cana- billets pour assister aux joutes diens et de bons fans. Ils privent le sont ridicules. Il y a sûrement un public de l’enthousiasme à regarder problème dans l’argent investi dans le hockey professionnel. Nous sa- les sports.» vons tous qu’ils sont trop payés.» Du Burundi à l’Île-du-Prince-ÉdouardSelon vous, les immigrants Ils s’appellent Deus et Magdalena À leur arrivée dans la région la famille pourra vivre de façon indé- raine Gallant, chez la famille, à lafrancophones amènent-ils Masarabakiza. Ils sont arrivés Évangéline, les Masarabakiza ont pendante et poursuivre son intégra- fin de l’année 2004, il a été possi-un nouveau souffle dans les dans la région Évangéline à l’Île- été accueillis chaleureusement. Le tion sans être totalement dépendante ble de discuter avec Magdalena. «communautés en s’impliquant du-Prince-Édouard en octobre 2003, comité coordonnant les efforts lo- des gens qui l’ont accueillie. Je suis contente d’être venue ici aucomme ils le font? avec leurs sept enfants. Leur aînée, calement avait sollicité, avec grand Canada, que nous sommes tous en Diane, a 13 ans et le 8e enfant du succès, l’engagement de la commu- C’est dans cette optique que bonne santé. Nous sommes habituésT OUI couple est né à la fin janvier 2005. nauté : une maison, des meubles, des Deus a commencé à travailler au ici maintenant et nous avons beau-T NON vêtements attendaient la famille, de marché d’alimentation coop, situé à coup d’amis »… « Et la première Deus et Magdalena sont natifs même qu’une armée de bénévoles quelques kilomètres de leur maison est Lorraine », poursuit Magdalena,Sondage en ligne du Burundi, un pays d’Afrique, prêts à aider. d’accueil. « C’est un bon travail. Je cette fois dans un français hésitantPour répondre : mais, pour échapper à la guerre ci- parle en français mais aussi je prati- mais très compréhensible.www.journaux.apf.ca vile qui faisait rage dans leur pays Lorraine Gallant est la prési- que mon anglais », dit Deus. (entre les Hutues et les Tutsies), ils dente du comité responsable de L’Île-du-Prince-Édouard n’a pas52 % ont répondu OUI et 48 % vivaient dans un camp de réfugiés en l’intégration de la famille dans la Deus est content d’être ici. « Le une bonne fiche pour ce qui est deont répondu NON à la question Tanzanie depuis 1994. région Évangéline. « Je n’ai jamais Canada est le pays que nous avions retenir les immigrants nouvellementsuivante : de misère à trouver des bénévoles, choisi, quand nous étions au camp de arrivés au Canada, mais MadgalenaGrâce aux initiatives dévelop- En effet, Deus est Hutue et que ce soit pour donner des cours réfugiés. Sur les radios, on entendait et Deus assurent que l’Île leur plaîtpées, l’immigration francophone Magdalena est Tutsie et ils n’étaient de français, pour aider les enfants à que le Canada aide beaucoup dans bien. « Changer de place? Je ne disen milieu minoritaire ira-t-elle en en sécurité ni dans un camp, ni l’école, pour conduire les enfants ou les autres pays et on a pensé qu’un pas que ça n’arrivera jamais, maiss’accroissant au cours des cinq dans l’autre. Le hasard faisant bien les parents à leurs rendez-vous chez pays qui aidait beaucoup pourrait on n’a pas l’idée de changer pourprochaines années? les choses parfois, un groupe de le médecin ou à l’épicerie », affirme nous accueillir. Et nous avons trouvé le moment. L’Île est très bonne pour citoyens de la région Évangéline Mme Gallant. que c’était vrai. Quand nous sommes nous. C’est tranquille. Les enfants entreprenait, à la même époque, des arrivés, nous ne savions rien. Nous sont en sécurité ici plus qu’ils le démarches pour accueillir une fa- Comme présidente du comité, et n’avions jamais vu de neige, nous seraient dans une grande ville. Ils ne mille de réfugiés. Il a fallu plusieurs amie de cette famille, sa principale n’avions jamais fait à manger sur connaissent pas la vie dans ce pays », mois de travail pour que tout tombe préoccupation est d’assurer qu’une un poêle électrique. Il fallait tout explique Deus. en place, mais l’engagement de fois que le soutien gouvernemental apprendre », dit Deus. nombreuses personnes a finalement d’une durée de deux ans sera écoulé, Jacinthe Laforest donné le résultat escompté. Profitant d’une visite de Lor- Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada, grâce à Citoyenneté et Immigration Canada et au Partenariat interministériel avec les communautés de langue officielle (PICLO), une initiative du Patrimoine canadien.
10 LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005Maurice Henrie se nourrit des gens qui l’entourent Paul-François Sylvestre Maurice Henrie tire sa subsistance des gens qui l’entoure. un court récit est un défi qui «comment se prépare-t-on à exige un art de la concision. disparaître ?» Dans la nou- Maurice Henrie aime tou- un spectacle autrement plus Maurice Henrie est ébloui Maurice Henrie sait aller velle intitulée «Débâcle», letes les routes, étroites ou varié, original et riche que par ce qui permet aux hom- droit au but dans une lan- personnage commence àlarges, droites ou sinueuses, ceux d’une foule fruste et mes de manifester leur pré- gue soignée mais dépouillée respecter et à apprécier sonpassantes ou désertes. Il les monolithique. Ces regards sence au monde. Cela com- d’artifices. père, mais après ce que saaime remplies d’imprévus, donnent lieu à des histoires. prend leurs émotions, leurs sœur lui révèle, il le déteste :de défis, de dangers. Il lui L’une d’elles porte sur l’écri- amours, leurs stratégies, D’une noirceur à l’autre «J’aurais envie de le frapper,plaît aussi de changer de vain qui pourrait présenter leurs ambitions, leurs colè- Jean Perron va, lui aussi, j’aurais envie de…» Même siroute, car cela lui permet de un manuscrit à son éditeur. res, leurs fourberies et leurs les êtres brièvement mis enrenouveler le stock d’images Ce dernier «le refuserait, aveuglements. «Je ne con- droit au but dans les 27 scène se promènent d’«unet de sensations dont il fait si évidemment». Il se souvien- nais rien de plus fascinant.» nouvelles qui composent le air aussi impassible quegrande consommation. Son dra de l’auteur «si jamais il Rien de plus inspirant pour recueil intitulé D’une noir- menaçant», même s’ils esti-attention soutenue amplifie faisait partie d’un jury qui l’écriture de courts récits ceur à l’autre. Coiffé d’un tel ment qu’il n’y a rien de bonchaque moment et le porte accorde des subventions, qui qui se transforment aussitôt titre, l’ouvrage présente de à la télé, qu’il n’y a «plus deà l’universel. Tout se prête décide d’un prix littéraire». en «une collection d’actes de courts et sombres récits où livres à lire en réserve», nousà une nouvelle (une main, Et vlan! conscience de soi». Écrire l’écriture apparaît «comme sommes touchés par le sortun sapin, un grattoir); tout une présence amie dans que leur réserve l’auteur. Ceest sujet de réflexion, des l’hostilité de tout ce qui se dernier prend des libertéscertitudes de la jeunesse aux perd». Le lecteur n’est pas avec le genre. D’une plumedoutes de l’âge adulte. Son surpris de lires des histoires habile et lucide, il amalgamedernier recueil de nouvelles, qui se logent à l’enseigne de à sa façon le rêve de tousLa rose et le verglas, compte la tristesse, de la solitude, du les possibles et l’impossible44 textes brefs et denses, fi- désespoir, voire de la mort. quotidien.nement ficelés et savoureux. Chaque personnage a beau lancer un ultime cri, «son Maurice Henrie, Les roses et Dans la vie, Maurice Hen- absence laisse un vide dans le verglas, nouvelles, Sudbu-rie se nourrit des gens qui le silence». ry, Éditions Prise de parole,l’entourent. Il tire d’eux sa 2004, 190 pages, 20 $.subsistance. Il les canniba- Les textes de Jean Perron Jean Perron, D’une noirceurlise en douce. Au cinéma, au sont tristes mais touchants. à l’autre, nouvelles, Ottawa,théâtre, au hockey, à l’église, Dans une nouvelle, il lance : Éditions L’Interligne, 2004,au salon funéraire, il regarde «Tant pis. Nous allons tous 122 pages, 16,95 $.la foule qui regarde. Il trouve mourir ce matin.» Ailleurs,son profit à observer chaque il écrit que les médecins luiindividu discrètement. Les ont dit de se préparer, maismille comportements impré-visibles d’un individu offrent films et chiens 7``X4col Du ski à Glen Edenpour les jeunes de Sarnia Une cinquantaine de jeu- Les élèves des écoles Franco-Jeunesse et Les Rapides ontnes de la 5e à la 12e année dévalé les pentes de ski au Centre de ski Glen Eden,sont allés skier au cours de le 3 février dernier.la journée du 3 février, auCentre pour skis et plan- Deux amies, Stacy et An- l’âge de 6 ans. «Je trouve celaches à neige Glen Eden, à gela, commentent leurs im- amusant. J’ai de la famille enMilton. Les élèves des écoles pressions. «J’ai oublié que Alberta, je peux me pratiquerélémentaire Les Rapides et c’était difficile, mais j’aime aussi là-bas», a-t-elle expliqué.secondaire Franco-Jeunesse bien cela», a dit Stacy. Angela Chantée, elle, a affirmé : «J’aiétaient heureux de participer ajoute : «C’est une activité in- commencé le ski l’an passé.à cette activité. téressante pour l’école, on n’a Mes amis ont essayé le snow, pas de montagne à Sarnia». mais je préfère le ski, que Daniel Asselin, l’un des j’aime beaucoup.» Bref, peuenseignants accompagna- Deux autres élèves men- importe leur niveau, les élèvesteurs, a mentionné : «Pour tionnent leur expérience. ont profité au maximum dela plupart des jeunes, c’est la Paz, une élève de 6e année, a cette journée de ski.seule fois qu’ils skient dans commencé à faire du ski dèsl’année. Nous n’avons pas demontagne près de Sarnia.Certaines familles vont par-fois au Québec pour faire desséjours en ski. J’ai quelquesélèves qui ont de la familleen Alberta, alors ils peuventskier là-bas.» Après avoir suivi une leçonde ski obligatoire pour vérifierle niveau des élèves, ceux-cipeuvent ensuite aller dévalerles pentes avec enthousiasme.Mais certains d’entre eux doi-vent reprendre à l’occasion letest, en passant des stationsA à F. Les jeunes doivent mon-trer qu’ils savent effectuer desvirages et s’arrêter.
LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 11ACUPONCTURE Bellemore & Associates, DÉVELOPPEMENT LIBRAIRIES SERVICES AUX M. David Bellemore, B. Comm.CGA, 2825 COMMUNAUTAIRE(Voir CHIROPRACTIE) Lauzon Parkway, 944-4777 Toys & Activity Store, ENTREPRISES Hyatt Lassaline, (Voir SERVICE AUX ENTREPRISES) Pierrette Plante, Louise Paquette,ALBUMS-SOUVENIRS M. Donald Lassaline, C.A., M. Jeff Os- 7826 rue Wyandotte Est, Société d’aide au développement trow, C.A., 2510 av. Ouellette, ÉDUCATION 944-1002 (Télécopieur : 944-1779) des collectivités du comté d’Essex,Creative Memories, pièce 203, Windsor 966-4626 Michelle Perron, 39 av. Maidstone Est,Carrie O’Donnell, consultante Collège Boréal du Centre-Sud-Ouest Essex, 776-4611726-9022 CONSTRUCTION M. Esdras Ngenzi 948-6019 www.bo-Monia Jubenville, consultante COUNSELLING realc.on.ca INSTITUTIONS FINANCIÈRES SERVICES AUX FEMMES351-7429 (Voir aussi SERVICES AUX FEMMES) ESTHÉTICIENNE Caisse populaire de (Voir aussi COUNSELLING)ASSOCIATIONS Centre d’aide et de lutte contre les Pointe-aux-Roches Ltée, C.P. 100, L’Union culturelle des Franco-On- agressions sexuelles Windsor/ Aesthetics by Lamia - Hair and Day Pointe-aux-Roches, 798-3026 tariennes, Régionale : Mme Lucille(Voir CHORALE, SERVICES AUX FEM- Essex : 1407 rue Ottawa, 253-3100 Spa, Miléna Stanley, 13126 ch. Tecum- Caisse populaire de Tecumseh Inc., 13 Bondy 734-7936; Pain Court : MmeMES, SERVICES AUX JEUNES, seh, Tecumseh, 979-9033 470 rue Tecumseh Est, Tecumseh, Cécile Baribeau 354-7106, Windsor :SERVICES D’INFORMATION ET DE 735-6069 Mme Hélène Vaillancourt 727-8946SECRÉTARIAT, SPORTS) Centre for Group FABRICATION DE VINS MONUMENTS DE CIMETIÈRE Ligne de crise pourASSURANCES and Family Therapy femmes francophones Grape Expectations Excelsior Monuments Inc., de 16 ans et plus «elle-(Voir aussi PLANIFICATION Thérapie pour individus, couples M. Donald Lappan, Mme Jeanette Du- écoute», disponible 24FINANCIÈRE) et familles 2950 avenue Dougall, Windsor charme, 11918 ch. Tecumseh, Tecumseh, heures/24 et 7 jours surLanoue Insurance Brokers Ltd, 735-2445 7 dans la région du sud-545 rue Notre-Dame, Belle Rivière, Anne-Marie Monaghan, Pat Strome, propriétaire au ouest et du centre-sud de728-1432, M. Pat Lanoue (dom : 728- OPTICIEN l’Ontario.1512); M. Gil Lanoue (dom : 728-3618); M.S.W. (519) 967-0505M. Luc Mailloux (dom : 979-8581) Union Vision Centre, (416) 657-2229 psychothérapeute FORMATION DE BASE EN Mme Carole Jubenville, 573 ch. Tecum- ouAUTOMOBILES- 253-5656 FRANÇAIS POUR ADULTES seh Est (en face du centre médical)VENTE-SERVICE Windsor 977-1164 1 877 679-2229 Centre Alpha «Mot de passe»,André Lanoue Pontiac Buick Inc., Mme Nicole Krapac, 1799 rue Ottawa, OPTOMÉTRISTES SERVICES AUX JEUNESVente : M. Craig Lanoue, Service : Windsor, 253-3959; sans frais 1-866-M. Duane Lanoue, 85 rue Mill Ouest 411-4311 Dr Robert Charron,5805 ch. Malden, (Voir aussi SPORTS)(Hwy 2) Tilbury, 798-3533, 682-2424 LaSalle, 969-6677 Franco-Sol : Centre de ressources,Lally Ford Sales & Service Ltd, Le counselling en rapport GARDERIES 6200 rue Edgar, 948-4339; garderies,M. Chris Lanoue, 78 rue Mill Ouest, avec des situations de ORTHODONTISTE dans diverses écoles de langue fran-Tilbury, 682-3434 ou 969-3673 violence sous toutes ses (Voir aussi SERVICES AUX JEUNES) çaise, 979-0487 formes est offert sans frais La Garderie «Les Petites Mains», Dr Dennis Dionne, 2224 ch. Walker, Majorettes «Les Papillons»,AVOCATS au client ou à la cliente de Bassima Zein, pièce 240, Windsor 252-3000 M. Donny Thivierge 974-0074, ce cabinet sous les auspi- 1799 rue Ottawa, 971-6246 ou 258-4528; Mme Jeannette Lalande 948-6315Me Paul P.G. Brisebois, 2475 av. Central, ces du Conseil régional de places subventionnées disponibles. PLANIFICATIONpièce 101, Windsor, 974-3165 l’Association canadienne- FINANCIÈRE SERVICES D’INFORMATIONClinique juridique bilingue Windsor/ française de l’Ontario avec Garderie ET DE SECRÉTARIATEssex, Me Jessie Iwasiw, Me Patricia l’appui financier du minis- les petites mains Terry Morais, bur. : 974-0128;Broad, Me Judy Aikman-Springer, tère ontarien des Services dom. : 735-4545 Association canadienne-595 ch. Tecumseh Est, Windsor, sociaux et communautai- Les enfants de 18 mois et plus français de l’Ontario Windsor/253-3526 res. sont invités à visiter la garderie RÉCEPTIONS Essex/Kent, Mme Nicole Germain, avec leurs parents. 7515 pr. Forest Glade, WindsorBÉTON • Programmes uniquements en Centre canadien-francais 948-9322 (Club Alouette), 2418 av. Central,Star Custom Concrete, français Windsor 945-1189M. René Beaulieu et Mme Nicole Beau- • Clients maintenant éligibles Place Concorde, 7515 pr. Forest Glade,lieu, 2093 rue Ste-Anne, 735-2865 Windsor 948-5545Tilbury Concrete, M. Ernest Mailloux, M. pour les subventionsLaurent Mailloux, 3440 rue Marentette,972-6000 DÉBOSSELAGE ET Service de garde offert durant : RÉNOVATIONS ET SOINS DE SANTÉ MÉCANIQUE • Journées pédagogiques CONSTRUCTION À DOMICILECAISSES POPULAIRES • Congés scolaires Émmeryville Collision, 516 rue • Vacances d’été Daniel Lépine Contracting, Paramed Home Health Care,(Voir INSTITUTIONS FINANCIÈRES) Blanchard RR #1, Tecumseh, 519- • Semaine de relâche M. Daniel Lépine 727-6506 Windsor : 972-7760 727-3486 Gaudet’s Aluminum Ltd,CHIROPRACTIE Programme avant et après M. François Gaudet, M. Germain SPORTS DENTISTES les classes! Gaudet,Dre Elizabeth Paul, Place Concorde, Renseignements : Bassima Zein 11610 Rte du comté 42, Tecumseh Association francophone de7515 prom. Forest Glade, 988-0786 Dre Rana Diwan, 993 rue Ottawa, au 258-4528 ou 971-MAIN 735-6454, Télécopieur : 735-9267 Basketball du Sud-Ouest, 258-4211 M. Lucien Gava, M. Ronald Guignard,CHORALE RÉSIDENCES 2124 Woodlawn, Windsor, N8W 2H1, Centre de ressources/recherche POUR PERSONNES ÂGÉES 977-7964, télécopieur : 977-9512Chorale du Tricentenaire, Pauline Emploi-Windsor CRE-W Association francophone desMorais, 735-4545 La Chaumière Retirement Residence, Sports et Loisirs, Nous offrons sans frais les services suivants aux francophones à la recherche 1023 Route du comté 22, Puce, M. Emmanuel Chayer, 948-5545CIMENT (Voir BÉTON) d’emploi ou d’orientation pour une meilleure préparation au marché du travail : 727-3343 Gold Medal Sports Shop, M. Gérard Marier, 1130 cheminCOACHING DE RELATIONS Consultaion-Test et analyse-Info-ressource-Aide au placement Lespérance,PERSONNELLES Tecumseh, 735-2368 PRENEZ LA VOIE RAPIDE... VERS UN EMPLOI!M. Alain Gaudette. Pour le rejoindre LA COOPÉRATIVE DE POINTE-AUX-ROCHES735-1240 7515 promenade Forest Glade - Tél. : (519) 948-8810 Heures d’ouverture : du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 Au service de tous les agriculteurs :COIFFURE Un service subventionné par Ressources humaines et développement des compétences Canada et parrainé - Semences et engrais chimiquesHouse of Hair par le Centre d’alphabétisation «Alpha Mot de Passe». - Pesticides, herbicides et autres produits chimiquesMme Sylvie Lefrançois - Produits pétroliers : carburant et huile de chauffage477 rue Lespérance, 739-3078 Connexion-Emploi Windsor - Entreprosage, marketing et vente de grains - Système d’analyse et de gestion des terres par satelliteCOMPTABLES Service pour ceux et celles qui recherchent un emploi - Conseils d’agronome à temps plein ou à temps partiel - Marchandise au détail et essence sans plomb avec éthanol à certainesBDO Dunwoody, M. Ronald St-Pierre,CA,CFE, Service aux employeurs : pour remplir des postes à combler avec possibilité succursales944-6900 de subventions salariales Il y a d’autres avantages particuliers à être membre. 988-1766 (8 h 30 à 16 h 30); 564-1284 (de 16 h 30 à 22 h) Nous nous ferons un plaisir d’en discuter avec vous. Un service du ministère ontarien de la Formation et des Collèges et Universités en partenariat avec le Collège Pointe-aux-Roches : 798-3011 Belle Rivière : 728-3733 Boréal et l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) régionale Windsor/Essex/Kent Oldcastle : 737-6141 Cottam : 839-4861
12 LE REMPART - SEMAINE DU 23 FÉVRIER AU 1ER MARS 2005 ...de chez nous VisagesLes Delage, des gens convaincus et fiers de leur culture! Originaire de France, venu par bateau de Normandie activités francophones. «Ici àÉtienne Delage arrive au Cana- jusqu’à la ville de Québec pour Chatham, il y a beaucoup deda en 1966. «J’avais entendu l’immigration. De là, nous francophones. Des gens quiparler du Canada lors d’une sommes remontés à bord jus- proviennent du nord du Qué-conférence d’un dénommé qu’à Montréal. Sur ce bateau, bec, et plus particulièrementChoquette près de Bordeaux il y avait la troupe de Louis de Rouyn-Noranda. Je suisen France. Il vantait les mé- Mariano, chanteur populaire abonné au Rempart depuisrites du pays alors je me suis des années 60 et 70. Puis j’ai plus de 30 ans et chez nous, dudit j’y vais, moi qui était plutôt pris le train rapide jusqu’à matin au soir, la radio est syn-aventurier à cet âge.» London où un emploi de jardi- tonisée au poste français de nier m’attendait. À cet endroit, Windsor, précise le jardinier. Le conférencier de Bor- personne ne parlait français Nous avons toujours obligé nosdeaux avait mentionné que et mon anglais n’était pas très enfants à parler français à lale pays était bilingue mais la développé. C’est ce qu’on ache- maison. Mon épouse d’ailleursréalité a tôt fait de ramener tait plutôt qui était dans les est l’une des premières à avoirM. Delage sur terre : «J’étais enseigné le français dans les écoles de la région. Elle devait TFO-TV Étienne Delage et son épouse Christiane à l’époque traîner avec elle unfrancoeur qu’il a rencontrée à London magnétophone et faire trois écoles par jour.» deux langues officielles mais avant de décider de finalement pas le reste, à part le Québec ouvrir son propre commerce Il aime beaucoup pratiquer bien sûr.» au nom de Étienne Delage le jardinage. Landscaping en 1971. Étienne Delage avait une Christiane Delage a donné formation en jardinage et a En 1973, les Delage achè- des cours de cuisine française, travaillé au Hollandia Gar- tent leur maison sur la route y compris celui sur les pâtisse- dens à son arrivée à London. 2 à l’entrée de la ville de Cha- ries méditerranéennes à Pain C’est d’ailleurs dans cette ville tham et le petit domaine de- Court avec les Femmes de la qu’il a rencontré son épouse vient alors Chatham Nursery fédération française. «Le fran- Christiane par l’entremise de Garden Centre. Ils y cultivent çais s’est beaucoup amélioré son futur beau-frère qui avait des rosiers, des conifères, des ici. C’est formidable d’avoir un restaurant à la station arbustes à fleurs et M. Delage des amis de Pain Court et de de train CN. Ce même res- devient paysagiste et fait l’en- Grande Pointe qui sont nés ici taurateur est aujourd’hui le tretien de jardins. et qui ont su conserver leur propriétaire des restaurants langue et leur culture, c’est Archie’s. Le couple a eu deux gar- pratiquement un petit miracle çons mais un accident tragi- au fond, exprime Mme Delage. Ils sont restés là-bas trois que de voiture a enlevé la vie Aujourd’hui j’enseigne le fran- ans avant de quitter pour la de l’un d’eux. Le jeune homme çais de conversation à neuf région de Chatham en 1969. n’avait que 18 ans à l’époque. anglophones à Chatham pour Christiane Delage avait pris Leur autre fils est consultant le Collège Boréal.» des cours à Toronto pour pour KPMG en Caroline du enseigner le français langue Sud et son épouse est de la Les Delage sont des dé- seconde et s’était trouvée un région de Chatham. fenseurs ardus de la langue poste dans cette région en française et ont même abonné 1968. M. Delage a travaillé Les Delage sont fiers de leurs employés au Rempart pour Colonial Nursery pen- leur langue et ne manquent une année. Ils insistaient dant deux années et demie pas une occasion de le dé- même pour que chacun d’eux montrer et de participer aux envoie ses enfants dans les écoles françaises. L’extérieur de leur demeure est toujours remplie de fleurs lorsque l’été arrive.
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