L’Action1$ Le Centre culturel francophone Jolliet à SarniaUN JOURNAL QUI NOUS RESSEMBLE; UN JOURNAL QUI NOUS RASSEMBLE!SEMAINE DU 22 AU 28 JANVIER 2014 VOL. 12 NO 2AmrétneatgceonchvievzialelistéBrfoansstabrdonSharon et Daniel Brassard dans la classe-atelier attenante à leur galerie page 3Projets et attentes des organismes Contact ontarois : le face-à-face Un vent de jeunesse souffledu Sud-Ouest pour 2014 page4 a toujours sa place page 5 sur le Parlement page 10
SEMAINE DU 22 AU 28 JANVIER 2014 – L’ACTION 3Art et convivialité font bon ménage chez les BrassardPHILIPPE THIVIERGE À St. Thomas, une petite Amusantes figurines de trolls fabriquées par Sharon Brassard. Amelia. Pour ce collage, Daniel Brassard a utiliséville située à 15 minutes de route Les mythes et légendes sont très présents dans l’œuvre du couple. des matériaux recyclés.au sud de London, se trouveune galerie d’art aux accents idée », estime M. Brassard, qui derniers à parler de fardeau! grand saut. L’heureux couple de font profiter les autres, dont desceltiques dont les œuvres expo- aime entre autres expérimenter Parmi ceux qui rêvent de se St. Thomas a eu le bonheur de artisans en devenir qui rêverontsées interpellent l’imaginaire et les motifs d’entrelacs, typiques vouer entièrement à leur passion pouvoir aller jusqu’au bout de ce sans doute de pouvoir un jourstimulent l’envie de créer. Le Ro- de l’art celte. Même son de cloche pour les arts, bien peu feront le qui l’animait. Aujourd’hui, ils en faire comme eux.mantic Designs Artist Studio, où du côté de son épouse pour quiœuvrent ses propriétaires Sharon la matière à sculpter recèle déjàet Daniel Brassard, permet aux quelques contours qui viennentvisiteurs de jeter un coup d’œil guider sa main. Leur approchecurieux aux peintures et sculp- fait la part belle à l’improvisation,tures en tous genres et même les idées venant d’elle-mêmes.de s’initier à ces deux disciplines. Les Brassard travaillent souvent ensemble, dans le petit atelier Comme beaucoup de gens, à l’arrière de leur galerie, seles Brassard se sont adonnés faisant des suggestions et despendant longtemps à leur passion recommandations. Que ce soitpour l’art en dilettante, dans leur pour des portraits à commissiontemps libre. Pendant 20 ans, ils ou pour donner libre-cours à leuront fréquenté les festivals tou- imagination, l’objectif demeurechant à la culture celtique pour y généralement le même : « Onexposer et vendre leurs créations. aime donner des sentiments auxLeur intérêt pour cette culture gens, des sentiments joyeux etles avait aussi conduits à faire oniriques », confie Daniel Bras-partie d’une troupe de danses sard.traditionnelles et à collectionnerles disques de musique irlandaise Le couple s’est rencontré àet écossaise. Au fil de leurs ren- London et a décidé de faire che-contres, nombreux étaient ceux min commun au cœur du comtéqui leur conseillaient d’ouvrir leur d’Elgin, une région champêtrepropre galerie et Mme Brassard où ils puisent parfois quelqueselle-même suggérait souvent à idées qu’ils sont toujours prêts àson époux de faire connaître ses prendre en note dans un calepinœuvres. qui ne les quitte pas. Ils sont particulièrement heureux de Puis, un jour, l’occasion s’est leur choix quant au bâtiment quiprésentée. Après avoir pris sa loge leur galerie, commode etretraite de l’armée, l’heure était chaleureuse. Attenante à celle-civenue pour Daniel Brassard et se trouve un autre atelier qu’ilsson épouse de se consacrer utilisent comme salle de classe,à temps plein à l’exercice de donnant des cours depuis deuxleurs talents. C’est ainsi qu’il y a ans à des groupes d’une dou-quatre ans, le couple ouvrait cette zaine de personnes. Le succèsgalerie à St. Thomas, une localité de ces formations d’un jour pourqu’ils apprécient beaucoup. artistes en herbe ne se dément pas. Pour ne pas que les partici- Daniel, originaire de pants n’aient à s’agglutiner autourJonquière (Saguenay) au Qué- d’eux lorsqu’ils appuient leursbec, se focalise surtout sur la explications d’une démonstration,peinture et le dessin. Sharon, les Brassard se sont d’ailleursoriginaire de Brockville dans dotés d’une caméra et d’un télé-l’Est ontarien, se consacre prin- viseur qui permet de diffuser surcipalement à la sculpture. L’un écran les menus détails de leuret l’autre sont cependant très technique.polyvalents et font de tout avectout. Utilisant des techniques et Bref, Sharon et Daniel Bras-des matériaux aussi diversifiés sard forment un couple fort oc-que la pâte polymère, l’acrylique, cupé, mais ils seraient bien lesle pastel, l’encre, le textile, laphotographie, le verre, le papieret autres, ils confectionnent desœuvres qui empruntent à l’uni-vers de la science-fiction, de lamythologie européenne, du folk-lore japonais, de la ruralité et dela nature. L’usage de matériauxrecyclés leur permet aussi d’ajou-ter une touche d’originalité àleurs œuvres. Faisant peu d’abs-trait, préférant les thématiqueslégères à celles plus sombres,leur collection est accessible etfamiliale. Par quoi commence le pro-cessus de création? « Ça peutêtre une forme qui va amener une
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