Obnontjoaurrio.caVol. 7 No 6 Novembre-Décembre 2013 2$Bfdr’aâuntnicreolcpeohsmofonmnedueanntaisouantnésté cette édition Des services de santé peu accessibles page 2 Les priorités régionales page 5 En 2010, le ministère de la Santé Depuis, l’Entité 1 de planification de santé local, et planifier et inté- Déterminants de la santéa sélectionné des entités de planifica- des services de santé en français grer des services de santé dans leurtion des services de santé en français Érié-St. Clair/Sud-Ouest et l’Entité 2 région.qui devaient travailler conjointement de planification pour les services deavec le réseau local d’intégration des santé en français Waterloo-Welling- Depuis le début de 2011, lesservices de santé (RLISS). Dans le ton-Hamilton-Niagara-Haldimand- intervenants des deux Entités ontsud et le sud-ouest de la province, Brant ont œuvré sur leur territoire défriché leur territoire et accumulé dedeux entités ont été créées pour respectif pour trouver les services nombreuses données qui permettentconseiller les RLISS sur les méthodes de santé mis à la disposition de leur déjà aux RLISS de mieux comprendred’engagement de la collectivité franco- collectivité francophone. Il fallait iden- les besoins des francophones de cesphone dans leur région, les besoins tifier et les fournisseurs de services régions, et d’établir les fondationset priorités de la collectivité franco- de santé en français, les stratégies d’une communauté francophone enphone en matière de santé, y compris visant à améliorer l’accès, l’accessi- santé. Dans cette édition de Bonjourles besoins et priorités de différents bilité et l’intégration des services de Ontario, les Entités 1 et 2 présententgroupes au sein de leur collectivité. santé en français au sein du réseau un bilan du travail accompli jusqu’à maintenant. Bonne lecture! page 8
2 bonjour ONTARIO – Novembre/Décembre 2013 www.entite1.caAu service de la santé des Franco-Ontariens du Sud-Ouest Message du président Chers amis de la commu- sur le terrain à faire avancer effet rapidement réalisé qu’il des francophones et également nauté francophone, la cause de l’accessibilité importait de créer des syner- sur l’utilisation des services Il me fait plaisir de pou- et de la prestation de ser- gies avec d’autres intervenants de santé dans les RLISS Érié voir, avec la contribution des vices de santé de qualité en en santé, notamment du côté St. Clair et Sud-Ouest. Sans le membres de l’équipe, vous en- français. Jacques Kenny (direc- des anglophones et cela ap- support et l’aide active d’une mul- tretenir à propos de l’Entité teur général) et Yvan Poulin paraît clairement dans notre titude d’intervenants, la collecte de planification des services (agent de planification) travaillent plan stratégique déposé avec de données aurait été beaucoup de santé en français Érié St.Clair/ au bureau de Windsor ainsi que notre dernier rapport annuel plus ardue. La connivence entre Sud-Ouest. Lancée il y a mainte- Jean-Marc Boisvenue, également d’activités. l’Entité et le milieu a permis de nant trois ans, l’Entité numéro agent de planification, basé au produire un rapport qui s’appuie 1 a comme mandat de conseil- bureau de London. L’Entité est devenue, rapi- sur des données probantes, et ler les Réseaux locaux d’inté- dement, un partenaire incon- qui jette les bases des actions gration des services de santé Il va sans dire que les tournable sur les territoires à venir. (RLISS) sur son territoire, sur membres de cette petite équipe qu’elle dessert et cela est dû, en les actions à prendre afin que la ont dû rapidement créer des liens bonne partie, au travail consa- Il reste beaucoup à faire population francophone reçoive avec les RLISS du territoire et, cré à travailler de concert avec dans les prochaines années et des services de santé en fran- notamment, créer un lien avec les différentes communautés c’est avec entrain que nous envi- çais de qualité. Pour y arriver, les coordonnatrices des services franco-ontariennes de la région. sageons les prochaines étapes l’Entité, qui en est à sa troi- de santé en français de chacun L’exemple le plus évident de cette qui vont mener à une meilleure sième année d’existence, s’est des RLISS soit Marthe Du- approche est sans contredit le offre et une prestation augmentée dotée d’une équipe composée mont du RLISS Érié St.Clair et vaste sondage mené à l’automne de services de santé de qualité d’un conseil d’administration Suzy Doucet-Simard du RLISS 2012 pour faire le point sur l’état en français dans notre grandeNil Parent, président que j’ai le plaisir et l’honneur Sud-Ouest. Nous avons en des lieux en regard de la santé région.de l’Entité de planification des de diriger et de trois perma-services de santé en français Des services de santéÉrié St. Clair/Sud-Ouest nents qui travaillent activement en français peu accessiblesOntariobonjour Le sondage visait, entre cier pour être servis en français. ou l’autre maladie de ce type Éditeur Rédactrice en chef autres, à tracer le portrait de Le sondage a démontré claire- (hypertension, arthrite, diabète,Denis Poirier Christiane Beaupré l’accessibilité des soins de santé ment qu’il y a pénurie de pro- troubles cardiaques ou pulmo- en français dans la région. De ce fessionnels de la santé capables naires, etc.). Les troubles deProduction, rédaction et administration côté, le verdict est sans appel : d’échanger en français avec leurs santé mentale et le cancer sont Richard Caumartin les francophones du Sud-Ouest patients. généralement identifiés après et Caroline Verner sont en grande majorité insa- la cinquantaine chez les franco- tisfaits de la disponibilité des Interrogés à savoir quels phones. Tél. : 1 800 525-6752 services en français et, au regard seraient les services qu’ils uti- Fax : 905 790-9127 des résultats, il est évident qu’il liseraient, outre ceux de pre- Les suites [email protected] y a place à amélioration à cet mière nécessité, s’ils étaient du rapport Tirage : 20 000 exemplaires égard. disponibles en français, les participants au sondage ont Toutes ces données sont colligées etD’envergure provinciale, le journal Bonjour Ontario est publié En effet, moins de 10 % identifié les classes de nutrition analysées dans le rapport final depar Alto Inc. et vise à rester indépendant de toute affiliation. des répondants ont pu recevoir et d’exercice ou de taï-chi et de l’opération sondage. Intitulé SantéLes opinions exprimées dans les articles demeurent la des indications ou des explica- yoga. Cependant, on veut que le des francophones et utilisation desresponsabilité du signataire et n’engagent que ce dernier. Il tions en français lors de leur système de santé ait répondu aux services de santé dans les Réseauxest interdit d’utiliser les articles et photographies paraissant visite chez le médecin. Un quart besoins de services primaires locaux d’intégration des services dedans ce journal sans l’autorisation de l’éditeur. de toutes les personnes ayant tels que la présence de méde- santé d’Érié St.Clair et du Sud-Ouest, répondu au sondage ont déjà cins, d’infirmières ou d’autres le document va servir à établir les demandé explicitement que les professionnels capables de les priorités d’action dans les prochaines services de santé leur soient accompagner et échanger en années. De plus, au regard des ré- fournis en français. Le résultat français. ponsesdonnées,ilestdéjàacquisqu’il le plus troublant est que la per- entraînera de nouvelles études, plus ception de la non-disponibilité Finalement, si l’on parle spécifiques, pour obtenir des résultats des services en français empêche de maladies chroniques, c’est plus précis sur certains sujets. Le rap- 36 % des gens d’exiger de tels dans le groupe des 65 ans et port est disponible sur le site Web de services. De plus, en situation de plus que l’on retrouve le plus de l’Entité au www.entite1.ca. maladie ou blessure, plusieurs répondants susceptibles d’avoir utilisent l’anglais parce que peu recours au système de santé. désireux de commencer à négo- En effet, plus du tiers d’entre eux ont indiqué vivre avec l’une
bonjour ONTARIO – Novembre/Décembre 2013 3www.entite1.ca Services de santé en français:un vaste chantier, des défis stimulants Message du directeur général Chers amis et partenaires, Jacques Kenny, d’administrer un sondage dans et une participation dans diffé- la situation actuelle et établir un Le constat n’est pas nou- directeur général de l’Entité 1 l’ensemble de nos communau- rents projets. Par exemple, du plan d’action incluant la commu-veau : l’accessibilité aux services à la mise en place de l’équipe tés. Les résultats de l’étude sont côté du RLISS Érié St. Clair, le nauté francophone.de santé en français est un do- et de certains outils dont des clairs : les Franco-Ontariens projet d’infirmière francophonemaine d’intervention prioritaire réseautages avec des interve- ont des attentes et des besoins basée à Pain Court est accueilli Au RLISS Sud-Ouest, on apour les communautés franco- nants ciblés. La deuxième année spécifiques lorsqu’il est question de manière très positive dans participé à plusieurs sessionsphones des RLISS Érié St. Clair a été l’occasion de développer et de soins de santé. Par exemple, la communauté et reçoit l’appui pour l’établissement de la Ligneet Centre Sud-Ouest. Il y a eu à pouvoir discuter en français avec total de l’Entité. Nous saluons Santé www.lignesantesud-ouest.cela plusieurs raisons d’ordre le médecin ou le professionnel cette réalisation et souhaitons ca et à l’élaboration d’un projethistorique, démographique, poli- qui dispense les soins; avoir de qu’elle sera étendue à d’autres de télé-psychiatrie qui se fera detique et économique. La création l’information en français sur la régions du territoire. concert avec Addiction Servicesdes RLISS a offert une possibi- prise de médicaments de ma- Thames Valley. Ceci assureralité pour les Franco-Ontariens nière à éviter les erreurs qui se Dans le dossier des mala- la disponibilité de consultationsde réclamer de tels services et traduisent par un retour dans le dies chroniques, l’Entité a parti- en français par téléphone, peules Entités de planification des système de santé, etc. Certaines cipé avec le RLISS Érié St. Clair importe où le patient est localiséservices de santé en français avenues doivent également être à plusieurs groupes de discus- sur le territoire ou par vidéoont été mises sur pied avec cet développées en priorité. Il y en sions. Notre agent dans la région conférence là où le système estobjectif en tête. Nous pouvons a trois : les soins aux aînés, la de London a aussi favorisé la disponible pour les personnesdorénavant parler d’égal à égal santé mentale et les maladies participation de la communauté aux prises avec des problèmesavec nos vis-à-vis anglophones et chroniques. La lecture des résul- en suivant lui-même les sessions de santé mentale. Plusieursleur faire la démonstration que, tats du sondage nous indique de formation de gestion des pas ont été faits mais, il restenon seulement ces services en de plus qu’une deuxième ronde maladies chroniques. du chemin à parcourir et defrançais nous reviennent de droit de consultation sera nécessaire nombreux défis à relever. Avecmais, qu’en plus, cela permet afin de préciser les besoins en La santé mentale constitue l’appui du conseil d’administra-une gouvernance plus efficace de hébergement et en services. une des trois priorités de l’Entité tion et la collaboration active del’administration des services de et des RLISS. Au RLISS Érié la communauté sur notre terri-santé dans la province. Dans la pratique, le réseau- St. Clair, l’Entité a participé à toire, l’équipe de l’Entité entend La première année d’exis- tage développé entre les RLISS plusieurs groupes de discus- bien mettre tout en œuvre pourtence de l’Entité a été consacrée et l’Entité a également permis sions et a eu deux rencontres réaliser tous les objectifs qu’elle un appui de tous les instants avec le consultant embauché s’est donnés. par le RLISS pour déterminer Les Franco-Ontariens de la région, leur santé et les services en françaisUne vaste consultation, une participation exemplaire et des résultats révélateurs Pour en arriver à identi- longtemps, souligne Jacques Fait intéressant à noter, plus de alimentaires. soi, est une bonne nouvelle. Sifier à la fois les grands traits Kenny, directeur général de la moitié des répondants disent S’il est relativement difficile les rencontres se font générale-de l’état de santé des fran- l’Entité. Les résultats nous ont s’alimenter en fruits selon les ment au bureau du médecin oucophones des régions Érié permis de mieux cerner les dif- principes du Guide canadien. de pouvoir recevoir des ser- en clinique, par contre, quandSt. Clair et Centre Sud-Ouest, férents besoins de notre popula- De plus, près de la moitié des vices en français, par contre, il s’agit des soins à domicile,et les besoins prioritaires en tion francophone, les habitudes répondants se sont mis à l’acti- les francophones du territoire seulement 3 % des personnesregard des services de santé en de vie, la perception de leur vité physique alors qu’un sur desservis par l’Entité ont, en interrogées ont signalé y avoirfrançais dans ces territoires, état de santé tout en mettant en cinq a modifié ses habitudes grande majorité accès à un eu recours généralement pourl’Entité de planification des lumière leurs attentes vis-à-vis médecin de famille ce qui, en des soins infirmiers. L’enquêteservices de santé en français l’accessibilité des services de a aussi établi clairement quea lancé, à l’automne 2012, santé en français. » les aidants naturels, ces per-une vaste opération sondage sonnes proches qui prennentà laquelle la communauté a D’une manière générale, soin de personnes maladesfort bien répondu. Pas moins les répondants au sondage se ou âgées à la maison, ne sontde 1200 personnes ont ré- disent en bonne santé physique pas nombreux dans la région.pondu à ce questionnaire qui et mentale, surtout s’ils sont Cependant, nous savons queétait accessible en ligne ou en plus jeunes. Sans surprise, le leur nombre et leur contribu-version papier. « Cette vaste nombre de répondants qui ont tion sont appelés à augmenterenquête était réclamée par indiqué avoir une santé pas- en raison du phénomène deplusieurs intervenants depuis sable ou mauvaise augmente vieillissement de la population. de façon significative avec l’âge.
4 bonjour ONTARIO – Novembre/Décembre 2013 www.entite1.ca Au service de la santédes Franco-Ontariens du Sud-OuestUn plan stratégique réaliste, applicable et fondé sur la concertation C’est bien connu : mieux axes: les relations avec les « Nous avons développé de la région, premièrement, Jacques Kenny et Yvan Poulinvaut avoir une bonne idée de RLISS, la connaissance de la une stratégie proactive pour pour leur faire connaître l’En-la destination ou de l’objec- communauté que nous desser- inciter les gens à participer au tité et, deuxièmement, pour secteur de la santé et des ser-tif avant de partir. C’est vrai vons, le réseautage et celui du sondage. Nous sommes allés les sensibiliser à l’importance vices sociaux. C’est pourquoilorsque l’on prépare un voyage, développement organisationnel, visiter les communautés et les de participer activement à la le plan stratégique insiste surun projet de rénovation ou, axe qui permettra directement organisations francophones cueillette de données. Ce n’est l’importance de favoriser lacomme c’est le cas de l’Entité l’accomplissement de la mis- pas tous les jours que l’on a création de réseaux non seu-de planification des services de sion de l’Entité. Comme l’Entité une telle opportunité et, nous lement dans la communautésanté en français Érié St. Clair/ est financée par le RLISS, elle tenions à avoir un échantil- francophone mais, égale-Sud-Ouest, une démarche dont est redevable pour acheminer lonnage et des réponses très ment, avec les fournisseursl’objectif est d’améliorer l’acces- des avis et des recomman- représentatifs. » de services de santé de lasibilité aux soins de santé de dations vers cette instance communauté majoritaire. « Ilqualité en français. L’Entité décisionnelle. Encore une fois, Pendant plusieurs mois serait illusoire de penser ques’est donc dotée d’un plan stra- l’Entité a choisi de ne pas tenter donc, les rencontres avec les nous aurons un jour prochaintégique quinquennal dans ce de tout faire en même temps. organismes, les paroisses, les un système de fournisseursbut. « Les avis que nous transmet- conseils scolaires et même de services de santé travail- tons une fois par année par le les participants à certaines lant uniquement en français. « Nous ne voulions surtout biais d’un rapport conseil aux activités communautaires se Cependant, nous savonspas éparpiller nos efforts dans RLISS Érié St. Clair et Sud- sont multipliées. « Maintenant, que plusieurs fournisseurstoutes les directions pour se Ouest sont axés sur notre mis- l’Entité fait sa place dans la anglophones sont intéressésretrouver, en bout de ligne, sion. À partir de ce que nous communauté et dans l’esprit à cheminer vers une offre deavec au mieux des résultats observons sur le terrain, nous des gens que nous avons ren- services de santé à tout lenon satisfaisants et, au pire, suggérons lors de rencontres contrés. Nous sommes mainte- moins bilingue. La chose à faireune situation qui n’aurait pas régulières des avenues de tra- nant perçus comme un acteur est donc de leur laisser savoirchangé pour le mieux », in- vail et nous accompagnons ces important pour promouvoir que nous sommes heureuxdique Jacques Kenny, directeur suggestions de recommanda- des services de qualité en fran- d’en discuter avec eux, et degénéral de l’organisme. C’est tions concrètes pour faciliter çais. » les accompagner dans le pro-pourquoi nous avons travaillé leur mise en œuvre. » L’Entité cessus. Au final, tout le mondeà élaborer avec la complicité est avant tout une courroie de Pour les responsables de y gagne, surtout les gens quidu conseil d’administration transmission entre la commu- l’Entité, tant au niveau du requièrent des services de santéun plan stratégique qui couvre nauté et les instances décision- conseil d’administration qu’à puisqu’ils peuvent recevoir desla période 2012-2016 et qui nelles et, en ce sens, l’exemple celui de l’équipe, le succès réponses rapidement ou, à toutest très spécifique sur le plan du sondage mené en 2012 est passe par la concertation avec le moins, être dirigées vers desopérationnel. éloquent. des partenaires œuvrant éga- fournisseurs capables de les lement, mais pas nécessaire- servir en français », conclut Nous avons identifié quatre ment exclusivement, dans le Jacques Kenny.Jean-Marc Boisvenue
bonjour ONTARIO – Novembre/Décembre 2013 5www.entite1.ca Les priorités santé régionales : les soins aux aînés, la santé mentale et les maladies chroniques Ce n’est pas d’hier que pris le devant de la scène. Si des ressources toujours plusles études de populations elle a déjà été mal connue et, importantes pour assurer leurpointent dans la même direc- surtout, l’objet de puissants bien-être. Si un certain nombretion. Comme partout ailleurs, tabous, de nos jours, elle fait de personnes vieillissantesla population des régions Érié partie intégrante de la liste des francophones continuent deSt. Clair et Sud-Ouest est défis de santé, mineurs ou plus demeurer dans leurs maisons,vieillissante, bien que moins sérieux, avec lesquels les four- par contre, il existe une pres-aigu dans le Sud-Ouest, le nisseurs de services de santé sion croissante en regard dephénomène n’épargne pas les doivent dorénavant composer. maisons d’hébergement pourFranco-Ontariens et Franco- cette clientèle. C’est pourquoiOntariennes d’ici. De même, Avec le vieillissement de l’équipe de l’Entité s’est enga-depuis quelques années, la la population, et c’est particu- gée, en collaboration avec leproblématique de la santé lièrement vrai dans le cas des RLISS Érié St. Clair, dans unmentale a de plus en plus communautés francophones processus d’échanges en vue vient la nécessité de consacrer d’établir une unité francophone dans une résidence de soins de longue durée à Windsor ou tout autres à la Table régionale de depuis longtemps reconnu autre genre de résidences qui l’initiative de leadership en pour le niveau inquiétant de saurait être adapté aux besoins matière de soutien aux élèves, maladies chroniques dont sont des francophones. De plus, et en siégeant à deux tables affectés ses résidents. On parle l’Entité participe au projet spécialisées, une à Windsor ici d’hypertension, de diabète, Chez soi avant tout de concert et l’autre à London, qui visent d’affectation cardiaque ou avec le Comité directeur de la à établir une collaboration pulmonaire, d’arthrite, entre Table géographique Windsor- de tous les instants entre autres. « Dans tous les cas, Essex qui vise à ramener les les différents intervenants il s’agit de problématiques de patients dans leur résidence en santé mentale. L’Entité a fond lorsque l’on parle des ser- et les y traiter dès leur sortie aussi contribué au rapport vices en santé dans la région. de l’hôpital. Butler sur la santé mentale Nous aimerions certainement dans la région du RLISS Érié penser que nos francophones Dans la même veine, l’En- St. Clair, rapport qui permet ne sont pas touchés par tout tité continue d’appuyer le pro- d’établir le plan d’action du cela mais, nous savons que ce gramme Wraparound du Lon- RLISS. n’est pas le cas », commente don Intercommunity Health Jacques Kenny, directeur géné- Centre (LIHC). Il s’agit d’un Le Sud-Ouest ontarien est ral de l’Entité, et c’est pourquoi programme destiné aux immi- l’organisme s’est également grants et aux francophones engagé avec le LIHC et appuie âgés de 55 ans et plus qui les démarches de ce groupe éprouvent des soucis de santé. dans la présentation d’ateliers Pour les personnes éligibles, le portant sur l’autogestion des programme permet d’identifier maladies chroniques. Au cours les fournisseurs de santé et de l’automne 2012, une série les groupes d’appui informels de six ateliers a d’ailleurs été dans la communauté qui présentée. Devant les besoins peuvent venir en aide et leur identifiés, une troisième per- permettre de maintenir une sonne a également dû être for- indépendance chez eux. mée. Son rôle sera de former des entraîneurs-accompagna- Les problèmes de santé teurs dans ce domaine. mentale peuvent affecter tout le monde, peu importe l’âge, le Dans tous les cas, l’Entité sexe, le niveau d’éducation ou s’assure que soit prise en l’occupation professionnelle. compte la réalité francophone Cela peut aller de l’adoles- de la région de manière à assu- cent qui doit composer avec rer la meilleure disponibilité son développement ou une possible de services de santé situation de taxage jusqu’à en français et de qualité. la personne âgée atteinte de la maladie d’A lzheimer en passant par celui ou celle qui fait face à de l’épuisement pro- fessionnel. Dans ce domaine également, l’Entité s’est posi- tionnée en participant entre
6 bonjour ONTARIO – Novembre/Décembre 2013 www.entite1.ca Le Centre de santé communautaireChatham-Kent accueille officiellement son infirmière praticienne francophone Vous entendrez « Bonjour! » a reçu des fonds du RLISS et un des membres du club l’a muniqué les résultats à Renée, en français identifié, le CSCCKbeaucoup plus souvent au pour établir un bureau satel- félicitée d’avoir accepté le poste. qui s’emploie avec zèle à ré- tient à souhaiter officiellementCentre de santé communau- lite au sein du carrefour Meil- « Je crois que le bureau satellite pondre aux besoins exprimés la « bienvenue » à Renée en plustaire de Chatham-Kent (CSCCK) leur Départ de Pain Court. du CSCCK à Pain Court apporte en mettant en œuvre les pro- de dire « merci » au RLISS demaintenant que Renée Moison La prestation des services et de nombreuses possibilités de grammes du CSCCK dans la continuer à reconnaître ques’est jointe au personnel en la mise en place du bureau partenariats qui permettront communauté. Figure parmi les tout le monde compte. Lestant qu’infirmière praticienne satellite sont rendues possibles d’offrir des services de soins programmes axés sur les aînés personnes qui veulent devenirbilingue. Cette embauche résulte grâce à un partenariat avec communautaires de haute qua- qui ont été lancés dans la com- clients du CSCCK peuvent obte-de l’investissement qu’a annoncé la municipalité de Chatham- lité adaptés à la culture de la munauté depuis le 25 novembre nir un formulaire de demandele Réseau local d’intégration des Kent. population francophone vivant dernier la Clinique mobile de à l’emplacement de Chathamservices de santé (RLISS) d’Érié en milieu rural. C’est tout un prévention des chutes. Des ate- du CSCCK situé au 150, rueSt. Clair il y a un peu moins Renée fait de grands progrès honneur pour moi de contribuer liers de promotion de la santé et Richmond.d’un an. L’investissement de pour ce qui est de préparer le à cette nouvelle dimension de la d’éducation, des services de ges-84 000 $ sur une base annuelle bureau satellite pour les clients; prestation des services de soins tion des maladies chroniques et L’Entité de planification desa pour but de réduire les obs- sa présence se fait de plus en de santé par les CSC », explique des cliniques de vérification de services de santé en français esttacles à la communication pour plus sentir dans la commu- Mme Moison. la tension artérielle s’ajouteront heureuse de saluer et de sup-les aînés francophones ainsi nauté. En septembre, Renée a aux programmes et services porter entièrement l’initiative duque d’offrir plus de services de participé à un souper organisé Avant d’engager Renée, le offerts dans la communauté. Centre de santé communautairesoins primaires à Pain Court par Le Club de l’Amitié de Pain CSCCK a réalisé un sondage de Chatham-Kent de promou-et dans les environs. En plus Court. On l’a invitée à se présen- dans la région de Pain Court L’inauguration de l’emplace- voir des services de santé end’avoir engagé une infirmière ter et à donner des renseigne- pour en savoir plus sur les ment de Pain Court aura lieu au français pour nos aînés et cecipraticienne bilingue, le CSCCK ments sur les services qu’elle besoins des aînés en matière printemps 2014. En tant qu’or- grâce à l’appui du RLISS Érié offrira. Elle a été très bien reçue de soins de santé. On a com- ganisme fournisseur de services St. Clair. L’offre active :visible, accessible, audible et évidente On définit l’offre active santé en français des RLISS Érié Les fournisseurs de service sible et évidente et que l’accueil Une offre de services encomme étant « l’ensemble des St.Clair et Sud-Ouest. Plusieurs de santé ont maintenant un outil et les services aux francophones français est active quand ellemesures prise pour faire en outils inclus dans la Trousse leur permettant de mettre en soient automatiques, comme un est fournie de façon proactive.sorte que les services en langue permettront aux fournisseurs place l’offre active des services de réflexe, sans délai. Les services Autrement dit, ce n’est pas aufrançaise soient facilement dis- de services de santé d’afficher santé en français, ce qui devrait en français doivent ainsi être patient de demander de recevoirponibles, accessibles et connus et la disponibilité de ressources permettre aux clients franco- disponibles tout au long du par- un service de santé en français.que la qualité de ces services soit francophones et, aux clients, de phones de se sentir en confiance cours du patient depuis l’admis-comparable à celle des services savoir que cette offre est dispo- et de demander à être reçus et sion et dans tout le continuum (Office des Affaires franco-offerts en anglais », (RIFSSSO, nible. Il peut s’agir d’affiches, servis en français à un moment de soins. phones, 2008, citation de Bahi2012). de bracelets, de bandes de tis- où ils en ont besoin, malgré le et Michaud, 2011) sus à porter autour du cou, de fait que ces outils soient dispo- C’est dans cette optique que porte-clé extensibles, de maca- nibles dans la trousse, commela Trousse d’outils sur les ser- rons, etc. Dans tous les cas, le l’indiquent Bouchard et sesvices en français dans le secteur message est clair : « Je parle collaborateurs (2011) il faut quede la santé a été créée par les français ». l’offre soit visible, audible, acces-coordonnatrices des services de« L’offre active de services de santé en français représente une mesure d’équité :pour qu’à l’égalité de statut corresponde l’égalité de traitement. »On entend par offre active de services en langue française :1. la prestation d’un service de qualité dans la langue officielle choisie par la clientèle;2. la prestation d’un tel service de façon qu’il soit manifeste, facilement disponible et accessible à la clientèle;3. la prestation d’un service comparable dans les deux langues officielles pour toute communication orale, écrite ou électronique se rapportant au service en question.(Secrétariat aux affaires francophones du Manitoba, 1999, cité par Forgues, Bahi et Michaud, 2011)
bonjour ONTARIO – Novembre/Décembre 2013 7 L’Entité2 de planification des services de santé en français des régions deHamilton Niagara Haldimand Brant (HNHB) et Waterloo Wellington (WW) L’Entité2 a comme mission L’équipe de l’Entité2 de la communauté d’expres- démographique « Profil démo- à déposer une recommandationd’offrir des stratégies et des sion française. L’offre active est graphique des communautés au RLISS de HNHB.recommandations pour amé- Guelph). importante dans la planification francophones des régions deliorer l’accès aux services de L’Entité2 relève d’un conseil d’une approche globale des pres- Waterloo Wellington Hamilton Sur le plan de la recherche,santé en français de qualité tations de services à une com- Niagara Haldimand Brant l’Entité2 a octroyé des fonds àet leur intégration au système d’administration qui compte munauté en milieu minoritaire. (WWHNHB) ». Suivant ce profil, Anne Marise Lavoie et Sylvie La-de santé local. Elle a comme des membres représentatifs des (CNFS 2012). il était important de dresser le rocque, chercheures de l’école enmandat d’être à l’écoute de ses diverses communautés sur le portrait des francophones des Sciences infirmières de l’Univer-communautés et conseiller les territoire. Les membres sont Gé- Pour un fournisseur de deux régions. Deux rapports sité Laurentienne pour menerRéseaux locaux d’intégration rald Lachapelle, président (Wel- services, l’offre active est l’en- ont été produits pour décrire les un projet de recherche qui traitedes services de santé (RLISS) land), Marcel Castonguay (St. semble de mesures prises afin expériences des gens de notre de « L’impact de la langue uti-de HNHB et WW, sur toutes les Catharines), Claudette McRae de s’assurer que les services en communauté vivant en situation lisée dans les centres d’héber-questions qui touchent la santé (Cambridge), Francine Legault français sont clairement annon- minoritaire qui n’ont pas accès gement de Niagara/Hamiltonde la population francophone. (St. Catharines), Paul-Benoît La- cés, visibles, disponibles à tout à une gamme de services de sur les personnes âgées franco- tour (Guelph), François Mallette moment, facilement accessibles, santé en français (Portrait of the phones ». L’objectif du projet est Elle appuie donc les RLISS (Kitchener), et Malika Attou (St. et d’une qualité équivalente French-speaking Population in d’approfondir les connaissancesen proposant des stratégies de Catharines). Monsieur Lacha- aux services offerts en anglais. Waterloo Wellington LHIN Area; au sujet de l’impact de la langueplanification efficaces basées pelle réitère que « l’Entité2 tra- (Source: Office des Affaires fran- Portrait of the French-speaking sur le vécu des personnes aînéessur la recherche. Elle appuie vaille pour accroître l’accès aux cophones de l’Ontario) Population in Hamilton Niagara dans les établissements de soinsles fournisseurs des services de services de santé en français Haldimand Brant LHIN Area – de longue durée. Les résultatssoins intéressés à obtenir leur de qualité, ce qui est important L’Entité2 compte de nom- Initial Report – Health Status). préliminaires du projet serontdésignation en vertu de la Loi pour notre mieux-être et notre breux partenaires. Sur le plan Par la suite, l’Entité a « dressé la dévoilés à la fin mars 2014.sur les services en français. Ces épanouissement ». local, elle collabore avec des table » pour les fournisseurs des Une autre activité importanteactivités aident à améliorer l’ac- regroupements de personnes services de santé en menant une de l’Entité2 fut l’élaboration d’uncessibilité et l’intégration dans Selon l’Organisation mon- aînées. Elle a établi plusieurs grande enquête dans les deux « Inventaire des professionnelsle système local, la planification diale de la santé (2005), les liens avec de multiples organi- régions auprès de la population de la santé qui offrent deset l’intégration des services de déterminants sociaux de la sations sociales et culturelles d’expression française. services en français » sur sonsanté dans la région. santé sont les circonstances dans les deux régions. À l’échelle territoire. dans lesquelles les individus régionale, elle collabore avec des En 2010, une plainte fut Les 14 RLISS en Ontario naissent, grandissent, vivent, organismes tels que le Centre de déposée auprès du Commissa- L’Entité2 a également menésont responsables de voir à travaillent et vieillissent ainsi santé communautaire, le Réseau riat aux services en français de une vaste enquête parmi la po-l’intégration du système de que les systèmes mis en place franco-santé du Sud de l’Ontario l’Ontario. La plainte portait sur pulation d’expression françaisesanté local et à l’engagement de pour faire face à la maladie. et les conseils scolaires. Aux ni- le manque d’accès aux soins dans les deux régions. Il s’agis-la collectivité. Ils doivent tenir Ces déterminants sont l’une des veaux provincial et national, elle de longue durée en français à sait du « Sondage sur la santécompte des recommandations principales causes des inégalités travaille de près avec un regrou- Hamilton. L’Entité2 collabore des francophones et l’utilisationdes Entités dans leur planifica- en santé, c’est-à-dire des écarts pement des Entités et diverses avec les personnes aînées de des services de santé ». Pour cetion. Comme le souligne Carole injustes et importants qui a institutions académiques. La Hamilton, les professionnels de sondage, l’Entité2 s’est inspiréeLamoureux, directrice générale un impact sur la santé de la Société santé en français et l’Al- la santé et les intervenants clés d’un sondage semblable effectuéde l’Entité2, « les RLISS sont les personne. liance des Réseaux de l’Ontario pour trouver une solution. Dans par l’Entité 1 de la région d’Ériépremiers responsables pour figurent parmi les partenaires le cadre de ce projet, une étude St. Clair/Sud-Ouest. Ce fut unl’offre des services en français. L’offre active des services nationaux. des besoins approfondie a été ef- excellent exemple de collabora-Dans les régions désignées, ils de santé de qualité en français fectuée qui comprenait un scan tion entre les Entités. L’Entité2sont tenus de respecter leurs comprend nécessairement des Dans le cadre de sa pla- environnemental. Dans le cadre est fière d’avoir réussi à retenirobligations en vertu de la Loi sur services dans la langue du nification stratégique, pour de cet exercice, des modèles ont 1022 questionnaires qui ont étéles services en français ». patient. D’après le Consor- 2013-2014 l’Entité2 a atteint été explorés et l’Entité2 s’apprête analysés, et un taux de partici- tium national de formation en ses objectifs. Dans un premier pation au sondage de 98 %. À L’Entité2 est membre d’un santé (CNSF), elle préconise temps, elle a développé un profil Gérald Lachapelle la suite du sondage, un rapportregroupement des six Entités une approche proactive qui sur les résultats a été déposéen Ontario qui ont été créées tient compte de l’état de santé intitulé : « Enquête participa-en 2010. Quatre Entités se tive-communautaire sur l’étatretrouvent dans le Centre-Sud- de santé des Francophones desOuest de la province. L’Entité2 régions de Hamilton Niagaraet l’Entité 1 (région d’Érié St. Haldimand Brant (HNHB) etClair/Sud-Ouest) collaborent de Waterloo Wellington (WW) ».près à des projets en commun. Le rapport des résultats a étéL’Entité2 participe également à diffusé largement parmi nosdiverses tables interagences et partenaires et la communauté.groupes de concertation dans Comme l’a bien dit le présidentles deux régions. de l’Assemblée de la francopho- nie de l’Ontario, Denis Vaillan- Le territoire de l’Entité2 court, les francophones sontcomprend deux grandes ré- peut-être minoritaires mais lagions : Hamilton Niagara Haldi- francophonie est égalitaire enmand Brant (qui compte entre importance, en innovation etautres les villes de Brantford, en contributions à la sociétéBurlington, Hamilton, Niagara, ontarienne. De plus, elle estSt. Catharines, Niagara Falls, supérieure en motivation et enPort Colborne et Grimsby) et persévérance.Waterloo Wellington (qui compteentre autres les villes de Kit- (suite à la page suivante)chener, Waterloo, Cambridge et
8 bonjour ONTARIO – Novembre/Décembre 2013 L’Entité2 de planification des services de santé en français Voici quelques faits saillantsdes régions de Hamilton Niagara Haldimand Brant (HNHB) découlant du sondage : et Waterloo Wellington (WW) SOINS PRIMAIRES (ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE) (suite de la p. 7) En 2014, rer une participation active ments sur l’Entité2, consul- • 94 % des participants de la région de HNHB ont déclaré avoir unl’Entité2 entreprendra diverses et encourage les personnes tez w w w.entitesante2.ca ou médecin de famille, mais seulement 31 % d’entre eux parlent françaisactivités communautaires d’expression française sur communiquez avec Jocelyne avec leur médecin. Notons que la présence de deux fournisseurs detelles que les dîners-cause- leur territoire de contribuer Blais-Breton au 905 734-1579/ services de soins primaires dans la région, soit le Foyer Richelieu et lerie qui auront lieu en jan- au dialogue pour assurer 1 855 734-1579 (jblaisbreton@ Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara, ont un impact.vier à Cambridge, Hamilton des services en français de entitesante2.ca) ou Sika Eliev • Dans la région de WW, 95 % des participants ont un médecin deet Welland. Elle compte sur qualité. au 519 653-1470, poste 392 famille. Seulement 6,3 % communiquent avec leur médecin enla communauté pour assu- ([email protected]). français. Pour plus de renseigne- Le médecin est la pierre angulaire d’un continuum des soins de qua- lité. Les francophones qui n’ont pas accès à un médecin, et d’autant plus à un médecin qui s’exprime dans leur langue, sont plus à risque. PRÉVALENCE DES MALADIES PRIMAIRES CHEZ LES ADULTES (18 ANS ET PLUS) • Dans la région de HNHB, les maladies des os et des articulations sont récurrentes (35,2 %), suivi des maladies respiratoires (18,4 %). L’ampleur du diabète est bien évident (17,9 %). • Dans la région de WW, les maladies du cœur sont considé- rables (40,1 %) suivi des maladies des os et des articulations (19 %). PERCEPTION DE L’ÉTAT DE SANTÉ MENTALE CHEZ LES ADULTES DE 18 ANS ET PLUS • Les hommes (40,8 %) et les femmes (44,7 %) pensent que leur santé mentale est « passable » dans la région de HNHB. • Les hommes (44 %) et les femmes (47 %) pensent que leur santé mentale est « passable » dans la région de WW. Un nombre significatif de personnes souffrent de maladies mentales (troubles d’anxiété, troubles de l’humeur, démence, troubles de l’alimentation). La recherche démontre l’importance de la qualité de communication entre le professionnel de la santé et le patient. Lorsque le patient est dans un état de crise, la langue devient un facteur crucial pour un diagnostic et un plan de traitement efficace. SANTÉ DES PERSONNES AÎNÉES DE 65 ANS ET PLUS (PERCEPTION DE L’ÉTAT DE LEUR SANTÉ) • Plus de 45 % des 207 répondants âgés de 65 ans et plus de la région de HNHB ont déclaré que leur état de santé en général était « passable ». • Parmi les 51 répondants de 65 ans et plus de la région de WW, 49 % déclarent que leur santé en général était « passable ». Notre sondage démontre que les aînés se disent en bonne santé malgré qu’ils souffrent de maladies chroniques et qu’ils prennent régulièrement un médicament sur ordonnance. Il est important de souligner que le niveau d’analphabétisme est plus élevé chez les aînés que chez les autres groupes d’âge. De plus, les aînés de 75 ans et plus sont à risque de souffrir de troubles cognitifs. Les recherches démontrent qu’en vieillissant on devient moins compétent dans notre deuxième langue. Si on souffre de problèmes cognitifs, le problème s’accentue. NIVEAU DE SATISFACTION AVEC LES SERVICES DE SANTÉ EN FRANÇAIS • Plus de 56,5 % des participants de la région de HNHB jugent l’accès aux services de santé en français comme étant « passable ». Il faut tenir compte qu’il y a deux prestataires de services « désignés » à Welland. • Pour la région de WW, une région non désignée en vertu de la Loi sur les services en français, 95 % des participants pensent que l’accès aux services de santé en français est « passable » ou « non existant ».
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