Obnontjoaurrio.ca cÉadirtiroinèresVol. 3 No 10 Octobre 2009 2$Carrières et professions cette édition L’université McMaster : à l’écoute de la diversité francophone de la région, du Canada et du monde page 2 Glendon est le Centre d’excellence pour les études en français dans le Sud de l’Ontario Le choix d’un collège ou d’une sciences humaines, informatique services en français et fort des nom- page 5université est une étape importante et tourisme. breuses consultations menées dansdans la vie d’un ou d’une étudiante, le cadre de son « Projet de société », Un titre professionnel pouret qui aura un impact majeur sur Au Collège universitaire Glen- il soumettra 10 recommandations les enseignantes et enseignantsleur vie. Dans cette édition de Car- don, le programme de baccalauréat destinées à pallier aux faiblesses de l’Ontariorières et professions, il sera question en éducation pour les enseignants constatées dans le projet de loi re-des programmes offerts par les de français, unique à Glendon, est lativement aux droits linguistiques page 6institutions postsecondaires fran- déjà solidement implanté. Il vise à des francophones de l’Ontario.cophones en Ontario. Entre autres, former des enseignants en fran-les programmes d’études exclusifs çais, français intensif et immersion Le métier d’enseignant, les pro-en français de La Cité collégiale française aux niveaux préscolaire fessions de la santé, le curriculumdans des secteurs de travail en et primaire (de la maternelle à la vitae idéal et les majeures en hautedemande tels que l’administration, 6e année). Le Collège Boréal traite spécialisation sont d’autres sujetsart et design, communications et de la création de l’Ordre des métiers tous très intéressants qui sontmédias, environnement, foresterie, de l’Ontario, pour lequel à titre de traités dans cette édition destinéehôtellerie, sciences de la santé, fournisseur officiel de services en aux finissants francophones de la français reconnu par la Loi sur les province.
2 bonjour ONTARIO – Octobre 2009 Les majeures en haute spécialisation peuvent ouvrir des carrières François Cavaillès pratique, l’élève peut vraiment différents volets permettent santé et bien-être viennent de fin du secondaire. Sur leur comprendre ce qui se passe aux élèves de poursuivre sur passer une journée d’observa- diplôme, il y a un sceau d’une Les majeures en haute spé- dans ce secteur et faire un la voie qu’ils ont choisie à un tion active à l’hôpital régional couleur différente. Ça leurcialisation (MHS) constituent choix d’orientation éclairé, niveau d’enseignement supé- de Windsor en s’intéressant donne plus d’opportunitésl’une des grandes nouveautés personnalisé selon ses inté- rieur ou au travail. chacun à un métier particulier. parce que l’industrie et l’écoleau secondaire. Elles ont no- rêts et selon ses besoins. « Cet encadrement spécialisé voient qu’ils ont eu un plustamment le pouvoir d’ouvrir Dans les MHS, il y a des permet à l’élève de se concen- grand enseignement. Et lesdes carrières parce qu’elles Dans les écoles de langue certifications additionnelles trer sur un domaine », apprécie syndicats adorent parce qu’ilssont composées de cours don- française, le nombre de MHS reconnues, par exemple sur Holly Dougal, responsable des n’ont pas besoin de payer denés par des professionnels et est passé, depuis leur appari- la santé et le bien-être, qui deux MHS de l’Essor. formation à ces jeunes. »parce que, mentionnées dans tion il y a quatre ans, de 7 à sont offertes au niveau com-un c.v., elles constituent une 127. Aujourd’hui 2100 élèves y munautaire, poursuit Mme L’école secondaire Saint- Pour les deux MHS devaleur ajoutée susceptible de sont inscrits, en rapport avec Lamarche Schmalz. Ça per- François-Xavier, à Sarnia, Saint-François-Xavier, quifaire la différence. 16 secteurs professionnels. met aussi d’explorer des idées propose deux MHS, l’une en comptent environ 25 élèves « J’ose croire que ça va gran- de carrière. Dans le cas de arts et culture, l’autre en fa- inscrits, M. Phillips est ap- « Ces programmes pré- dir, confie Mme Charrette. la santé, on oublie tous les brication. « En arts et culture, puyé par deux enseignantsparent les élèves à leurs pro- Nous aimerions que chaque emplois de techniciens qu’elle on se spécialise en musique de musique et un enseignantchains pas, que ce soit à école ait un programme. No- implique dans des domaines populaire puisqu’on essaie de technologie qui donnentl’université, au collège, en tre but est en fait de favoriser voisins. » En résumé, selon la de pousser à la construction certains cours. Tout le resteapprentissage ou sur le mar- pour chaque école la mise en surintendante du CSDCSO, identitaire en écoutant cette est pour lui. « C’est beaucoupché du travail, signale Irène œuvre d’un programme de la les MHS sont des compléments musique, explique le respon- de travail pour moi! », affirmeCharrette, agente d’éducation MHS. » Cette année, 62 écoles d’études au secondaire en lien sable Mark Phillips. Les étu- celui qui a déjà donné huitpour la Province et respon- de langue française offrent au avec l’acquisition de compé- diants écrivent des chansons cours différents en cinq anssable de la MHS pour les moins une MHS. tences spécialisées et avec en français. En fabrication, on dans cette petite école. Poly-12 conseils scolaires de lan- l’exploration de carrières. se concentre sur la robotique valent et énergique, M. Phillipsgue française. Chaque MHS « Les majeures en haute et sur la soudure. On participe est fier d’avoir vu, l’an dernier,regroupe des cours spécifiques spécialisation indiquent dif- « Les MHS permettent aux à la compétition internationale les deux premiers diplôméspour que les élèves obtiennent férents itinéraires pour déve- élèves de terminer avec un First Robotic Competition. En des MHS en fabrication deune certification reconnue lopper des compétences addi- meilleur bagage de connais- quatre ans, on est déjà allé l’école Saint-François-Xavier.par le secteur et pour qu’ils tionnelles, assure la surinten- sances et d’expériences parce deux fois en finale, à Atlanta. Il reconnaît que l’obtentionaient différentes occasions de dante du Conseil scolaire de qu’il y a d’autres composantes de la MHS peut prendre plusvivre des activités en milieu district du Centre-Sud-Ouest que les cours, par exemple de En ce qui concerne la de deux ans. « Les élèvesde travail, par exemple à l’ob- (CSDCSO), Jennifer Lamar- l’apprentissage et des stages soudure, poursuit M. Phillips, ont beaucoup de prérequis àservation en pose de travail che Schmalz. Par exemple, en milieu de travail », ajoute nos jeunes reçoivent à travers remplir, dit-il. C’est clair quependant une demi-journée ou à l’école secondaire Gabriel- la coordonnatrice des MHS le cours un certificat de sou- c’est difficile de tout avoir enune journée. Elle comprend Dumont de London, la MHS en au Conseil scolaire de district deur de l’organisme fédéral deux ans. Mais si on en parleaussi deux crédits en éduca- santé et bien-être peut orienter des écoles catholiques du Sud- qui teste, visuellement et par entre parents, élève sérieux,tion coopérative. » vers des études universitaires Ouest, Gina Michaud. radiographie, les soudures. orienteur et enseignants, ça de médecine mais aussi vers Ce test est reconnu par l’in- va, c’est moins lourd. Il suffit Selon Mme Charrette, une formation collégiale de À l’école l’Essor de Tecum- dustrie. Les jeunes peuvent de planifier. »par ce programme axé sur la technicien de laboratoire. Ses seh, la quinzaine d’élèves travailler en soudure dès la inscrits à la nouvelle MHS enLe département de français de l’université McMaster : à l’écoute de la diversité francophone de la région, du Canada et du monde Que vous ayez fait le attentifs à leurs besoins. avec bourse et assistanat qui attraits ? Nos étudiants peu- succès dans toute la régionfrançais à l’école secondai- Qu’offrons-nous ? Une permettent de vivre. Nous vent passer leur 3e année ou et offre de beaux prix (enre jusqu’au grade 9 ou 12, envisageons la création d’un simplement un été à étudier argent) aux gagnants.que vous sortiez d’une école concentration spéciale sur le programme de doctorat et en France ou au Québec, etd’immersion, que vous soyez thème « Francophonie et Di- dans un futur proche, celle en recevoir les crédits. Ils ont Laissons le dernier motfrancophone, ou que vous versité », sans perdre de vue d’un institut du français la possibilité d’enseigner la à Melissa, qui vient de ter-n’ayez jamais fait de français, la littérature et la culture de pratique. conversation en anglais (avec miner sa maîtrise, et qui aqu’importe? Ne restez pas France. Nos cours variés sont salaire) à l’université de Paris obtenu un emploi de lectricesur des regrets, car quel que à la pointe du savoir et des Que deviennent nos étu- ou dans une école secondaire en France : « Les classessoit votre cas, nous avons les technologies d’apprentissage, diants ? Hommes ou femmes, de France. Ils pratiquent leur sont petites et facilitent ap-cours et les professeurs qui et couvrent tous les siècles nous les retrouvons : profes- français avec des assistants prentissage et découvertes.répondront à vos besoins. depuis le Moyen Âge jusqu’à seurs de français, avocates, de France qui viennent tous Les professeurs nous don-Le français est un atout nos jours. Nous offrons des employés de ministères, gens les ans pour donner des cours nent tout leur temps et leurpartout. cours en français à tous les d’affaires, journalistes, admi- de conversation. énergie, et surtout tout leur niveaux, sur la littérature et nistratrices, professionnelles savoir. Le programme est Qui sommes-nous ? Nous cultures françaises et celles en relations humaines ou en Notre dynamique club de exigeant, et nous oblige àsommes une équipe dynami- de la francophonie; sur la sciences de la santé, traduc- français organise des activités travailler fort, mais c’est trèsque de 17 professeurs, dont linguistique, la traduction, teurs, publicistes, directrices culturelles et sociales réguliè- gratifiant au bout du compte.deux nouveaux professeurs les médias, la poésie, le théâ- de compagnies, doyenne, etc. res, dont un club de devoirs. Les sujets que nous avonsde littératures et cultures tre, la science fiction; sur Sachez que le revenu moyen Nous sommes en relation avec pu étudier sont très variés.franco-canadiennes, et fran- la littérature et les arts, les des francophones est supé- les écoles, les médias et les or- Enfin, l’atmosphère intimeco-africaines et caribéennes. sciences, l’écologie, l’histoire, rieur à celui de la population ganismes francophones de la et conviviale du départementDe réputation nationale et in- la philosophie, le cinéma, les générale, selon le Profil statis- région pour ceux qui désirent m’a permis de me faire deternationale, nos professeurs femmes, la censure, l’exil, faire du bénévolat, et organi- merveilleux amis. C’est unesont aussi connus pour être l’érotisme, etc. Nous offrons tique pour les francophones en sons un concours annuel de expérience que je n’oublieraiproches de leurs étudiants et un programme de maîtrise, français qui connaît un grand jamais. » Ontario. Quels sont nos autres
bonjour ONTARIO – Octobre 2009 3La Laurentienne, naturellement! L’université Laurentienne, Département d’études françaises Il est important et utile d’être bilingue:c’est un choix judicieux pour Togo Salmon Hall 532toi parce qu’elle : McMaster University Savez vous que...• t’offre plus de 35 program- 1280, rue Main ouestmes en français, dont certains Hamilton, Ontario, L8S 4M2 ...Vous parlez ou apprenez une langue qui estsont uniques au Canada, tel Tél. : 905-525-9140, poste 24470 utilisée par plus de 200 millions de personnes, queque le programme de forma- Courriel : [email protected] 32 États ont le français comme langue officielle, ettion à l’enseignement à temps que 55 font partie de l’organisation internationalepartiel par Internet (B. Ed. de la francophonie? Le français se parle dansalternatif ); beaucoup d’accents et exprime beaucoup de• augmente tes possibilités cultures.d’étudier en français grâceà des partenariats avec des (une moyenne de 33 étudiants après 6 mois, 97% après 2 ��������������������������collèges francophones en pro- en première année); ans); �������������������������������motion de l’activité physique et • a des professeurs enthou- • est un campus dans un �������������������������������de la santé, hygiène dentaire, siasmés qui font des recher- cadre naturel, avec 750 acres ����������������massothérapie, soins para- ches reconnues sur la scène entourés de cinq lacs, avecmédicaux, soins infirmiers nationale et internationale; à une plage supervisée et 45 ��������������������������������������������������������������������auxiliaires, service social, titre d’exemples, l’un d’eux est km de pistes de ski et de ran-commerce, science économi- le coprésident du groupe d’ex- donnée; le reverdissement de Obonnjotuar rioque et science politique; perts du premier ministre de la région, entamé par les pro- Éditeur Rédactrice en chef• t’appuie financièrement; la l’Ontario sur le changement fesseurs de la Laurentienne a Denis Poirier Christiane BeaupréLaurentienne se classe qua- climatique; un expert en cri- été souligné par l’ONU;trième au Canada en ce qui minalistique est consultant • facilite ta vie sociale avec Collaborateursconcerne ses investissements dans un cas de meurtre en des résidences neuves, un François Cavaillès, Richard Caumartin,dans les bourses d’aide et Floride; un troisième cher- service de santé, un service Christine Marc, Soofian Mosafeer et Caroline Vernerd’études au premier cycle; cheur travaille avec l’Agence d’accompagnement en soirée,• t’offre, à l’occasion de son spatiale canadienne et la plus de 50 clubs sociaux, un Production, rédaction et administration50e anniversaire, des bourses NASA; pub, et des installations ré- Tél. : 1 800 525-6752de déplacement et d’accès aux • t’offre l'occasion d'améliorer créatives de première qualité, Fax : 905 790-9127étudiants admissibles inscrits ta maîtrise des deux langues intérieures et extérieures, [email protected]à des programmes de quatre officielles et tes connaissan- qui accueilleront les Jeux deans. ces des perspectives autoch- l’Ontario à l’hiver 2010 et les Tirage : 30 000 exemplaires tones, car la Laurentienne est Jeux de la francophonie cana- Les bourses d’accès aide- la seule université bilingue et dienne en 2011;ront les étudiants de l’ex- triculturelle du Canada; • est située au cœur de latérieur de Sudbury à payer • t’offre de faire partie d’une Ville du Grand Sudbury, oùune partie des frais de rési- population étudiante inter- tu peux vivre en français etdence et de déplacement. Les nationale et multiculturelle magasiner à ton goût à quel-bourses fourniront 5 000 $ dépassant les 9 000 étu- ques minutes du campus ensur quatre ans : 500 $ en 1re diants; transport en commun grâceannée, 1 000 $ en 2e année, • te fournit une expérience au laisser-passer d’autobus1 500 $ en 3e année, et 2 000 $ d’apprentissage de qualité et (U-Pass), accordé automati-en 4e année. Pour plus de ren- personnalisée; si tu éprouves quement;seignements, visite explore. de la difficulté à t’adapter à la • est, chaque année, l’univer-laurentienne.ca vie universitaire ou avec tes sité de premier choix des étu- études, le Bureau de transi- diants du nord-est de la pro- Le programme de retour tion à la vie universitaire est vince; en fait, ils préfèrent lachez soi en autobus aidera là pour t’aider à réussir et à Laurentienne aux universitésles étudiants de l’extérieur de atteindre tes buts; et collèges universitaires deSudbury à retourner dans • augmente tes chances de te Nipissing, d’Algoma, de Hearstleur ville d’origine pendant trouver un emploi : de nom- et d’Ottawa combinés;leurs études : quatre fois par breux programmes unissent • compte plus de 40 000 an-année (Action de grâce, congés la théorie, la recherche et la ciens et espère bien t’accueillird’automne et du printemps, pratique, souvent en parte- dans cette famille grandis-fin de semaine qui précède nariats; année après année, sante.les examens finaux); quatre nos diplômés affichent undestinations avec points de excellent taux d’emploi après La Laurentienne, c’estdébarquement prédéterminés l’obtention du diplôme (95 % bien plus qu’une université,à Timmins, Ottawa, Toronto c’est ta communauté!et Sault-Ste-Marie; offert à unprix modique;• a le rapport professeur-étu-diants le plus bas en Ontario Photos: courtoisie de l’université Laurentienne D’envergure provinciale, le journal Bonjour Ontario edset tpouubteliéafpfialriaAtioltno. ILnecs. oetpivniisoenàs reexsptreirmiénedsépdeannds alnest articles demeurent la responsabilité du signataire et anr’etincgleasgeetntphqouteogcreapdheirensiepra.raIlisseasnt tindtaenrsdictedjo’uutrinliasel rsalness l’autorisation de l’éditeur.
4 bonjour ONTARIO – Octobre 2009 LcaedCreodllèeglea Bcroéraétaiolndédpeols’Oe sredsrreedcoesmmméatinedrsadtieonl’Os dnatnarsiloe Faisant suite à un im- droits linguistiques des fran- la part de notre gouverne- justice entendra aujourd’hui collèges d’arts appliqués et deportant travail de réflexion cophones de l’Ontario. ment. Nous souhaitons ainsi à 15 h le président du Collège technologie que compte la pro-portant sur l’avenir de la que le Comité permanent de Boréal afin de statuer sur la vince, et son taux de satisfac-francophonie en Ontario, Ces recommandations la justice entende nos argu- légitimité des recommanda- tion des diplômés figure, pourle Collège Boréal dépose le s’avèrent d’autant plus fon- ments et qu’il réitère l’en- tions proposées. la 6e fois en 10 ans, également24 septembre 2009 auprès dées que ce projet ne mention- gagement du gouvernement À propos du Collège Boréal : en première place tel qu’endu Comité permanent de la ne nulle part la Loi sur les ser- de l’Ontario envers tous les témoignent les indicateursjustice un mémoire destiné vices en français et n’évoque francophones de l’Ontario ». Créé en 1995, le Collège de rendement publiés chaqueà lier la création de l’Ordre que brièvement l’éventualité Boréal est l’établissement de année par le ministère de lades métiers de l’Ontario à la d’une représentation franco- À ce titre, rappelons formation et d’enseignement Formation et des Collèges etlégislation provinciale actuel- phone au sein des organes de qu’un examen des différen- postsecondaire de langue Universités. Le Collège Boréallement en vigueur sur l’usage décision qu’il décrit, nuisant tes lois portant sur les pro- française qui œuvre au déve- est aussi le premier représen-du français. de fait à la représentativité et fessions autoréglementées loppement et à l’épanouisse- tant du secteur de l’éducation à l’inclusion de tous les Fran- d’enseignants et de profes- ment des communautés du officiellement désigné par le Rappelons que le projet de co-Ontariens dans ce nouvel sionnels démontre l’engage- Nord et du Centre-Sud-Ouest gouvernement de l’Ontario enloi 183 a pour but de définir le appareil de gouvernance. ment récurrent et concret de l’Ontario. Son taux d’obten- vertu de la Loi sur les servicesmandat et les responsabilités du gouvernement de l’Onta- tion de diplôme est, depuis 7d’une nouvelle corporation Le président du Collège rio auprès des populations ans, le plus élevé parmi les 24 en français.de métiers essentielle au Boréal, Denis Hubert, voit en d’expression française. Qu’ildéveloppement économique ce projet de loi une occasion s’agisse de la Loi de 1991 surde la province. Dès lors, à unique de poursuivre lestitre de fournisseur officiel de efforts du gouvernement de les professions de la santé ré-services en français reconnu l’Ontario dans le but de veiller glementées, de la Loi de 1996par la Loi sur les services en au respect de l’identité desfrançais et fort des nombreu- populations francophones de sur l’Ordre des enseignantesses consultations menées la province : « Le Collège Bo-dans le cadre de son « Projet réal a mis à jour des données et des enseignants de l’Onta-de société », le Collège Boréal préoccupantes sur la langue rio ou de la Loi de 2006 sursoumet 10 recommandations d’enseignement, la languedestinées à pallier aux fai- de travail et leur lien avec la l’intégration du système deblesses constatées dans ce pérennité de l’identité franco- santé local, toutes prennentprojet de loi relativement aux ontarienne nécessitant, dès acte de dispositions variées lors, une vigilance accrue de destinées au respect des po- pulations francophones de la province. Le Comité permanent de la Tu veux étudier en français? L’Université Laurentienne offre toute une gamme de programmes d’études de langue française. FACULTÉ DES ÉCOLES FACULTÉS DES SCIENCES PROFESSIONNELLES SOCIALES ET DES HUMANITÉS Arts d’expression (BFA) Éducation (B.Ed.) Arts – Humanités (B.A.) Éducation physique et santé (B.E.P.S.) Communication publique Sages-femmes, Formation des (B.S.S.F.) Éducation Sciences infirmières (B.S.I.) Études en éthique Service social (B.S.S.) Études françaises Folklore et ethnologie FACULTÉ DE GESTION Langues et littératures modernes Commerce (B.Com.) (Italien/Espagnol) Mathématiques FACULTÉ DES SCIENCES ET Orthophonie (B.Sc.S.) DU GÉNIE Philosophie Biochimie (B.Sc.) Sciences religieuses Biologie (B.Sc.) Chimie (B.Sc.) Arts – Sciences sociales (B.A.) Mathématiques (B.Sc.) Administration publique Physique biomédicale (B.Sc.) Droit et justice Psychologie (B.Sc.) Études de la santé Sciences libérales (B.Sc.) Géographie Histoire Psychologie Science économique Science politique Sociologie explore.laurentienne.ca
bonjour ONTARIO – Octobre 2009 5GlendoennefsrtalneçCaiesndtarends’leexscuedllednecle’Oponutarrlieos études Une fébrilité intense ani- tiendront la croissance rapide recherchés. doute que Glendon fournit de premier rang en français, me ces jours-ci le campus que connaît l’effectif étudiant Une autre nouveauté de aux étudiants les compéten- en anglais et en plusieurs Glendon de l’Université York, à Glendon depuis quelques ces linguistiques nécessaires autres langues. Sous la direc- le seul collège universitaire années. Glendon, le baccalauréat ès pour un marché du travail tion d’Alexander Himelfarb, bilingue d’arts libéraux au arts international (B.A.i), de plus en plus internatio- ancien greffier du Conseil Canada. Début 2008, Glen- Mais la grande nouvelle, prend rapidement de l’enver- nal. Les diplômés bilingues privé et ancien ambassa- don recevait d’excellentes c’est la création des nou- gure depuis le début 2008 : en arts libéraux — lettres, deur du Canada en Italie, la nouvelles du gouvernement veaux programmes offerts presque tous les départements sciences humaines et sciences nouvelle École bilingue des ontarien, qui s’engageait à par le Centre d’excellence, du campus offrent désormais sociales — sont prisés par la affaires publiques et inter- investir 20 millions de dollars qui sont conçus expressé- cette option, le choix par fonction publique, les entre- nationales de Glendon attire dans les infrastructures du ment afin d’offrir un meilleur excellence des étudiants qui prises privées, les organisa- sur le campus les meilleurs campus. Ces fonds étaient accès à l’enseignement su- ont une maîtrise supérieure tions non gouvernementales étudiants et les chercheurs destinés à la création d’un périeur en français aux plus du français. Et Glendon, bien et intergouvernementales les plus remarquables. Centre d’excellence pour l’en- de 20 000 apprenants fran- sûr, est l’endroit idéal pour au Canada et à l’étranger. seignement postsecondaire cophones inscrits à des pro- poursuivre ces nouveaux Avec une taille moyenne des Le Centre pour l’étude des francophone et bilingue dans grammes postsecondaires, programmes de baccalauréat, classes de 20 personnes, défis mondiaux, qui ouvrira le sud-ouest de l’Ontario, et ainsi qu’aux autres personnes puisqu’ici les étudiants peu- les étudiants profitent d’une bientôt ses portes, sera pour beaucoup de chemin a été qui envisagent de poursui- vent étudier et vivre dans un attention individuelle de la les étudiants comme pour les parcouru depuis cette an- vre leurs études dans cette milieu entièrement bilingue. part des professeurs et du professeurs un lieu de recher- nonce. langue. personnel, et ils se disent très che et de rencontres universi- De nos jours, au moment satisfaits de leur expérience à taires extrêmement stimulant. La première phase du Le programme de bac- de choisir leur programme Glendon. Et avec une centaine de pays projet, qui consiste à rénover calauréat en éducation pour d’études, les étudiants ont représentés sur le campus, et à agrandir les installations les enseignants de français, déjà l’œil sur le marché du Glendon est un établisse- Glendon est un miroir exact du actuelles de Glendon, est déjà unique à Glendon, est déjà travail. Ils cherchent à ac- ment plein de vie, et ses nom- multiculturalisme canadien… bien entamée : la construc- solidement implanté. Il vise quérir des compétences qui breux nouveaux programmes et un endroit génial pour faire tion de la nouvelle aile du à former des enseignants en leur permettront de réaliser offrent au final une éducation ses études. pavillon York est prévue pour français, français intensif et leur potentiel. Il ne fait aucun le printemps 2010. L’espace immersion française aux ni- veaux préscolaire et primairene dentairesupplémentaire et les amélio- (de la maternelle à la 6e an- rations technologiques sou- née) – des professionnels très EAO est le nouveau titre professionnel des enseignantes et enseignants de l’Ontario eJensusiseunige nante agréée de l’Ontario Seuls des pédagogues qualifiés et agréés qui sont membres de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario peuvent se prévaloir du titre professionnel EAO – enseignante agréée de l’Ontario ou enseignant agréé de l’Ontario. Le sigle signifie que le membre appartient à la profession enseignante, une profession réglementée en Ontario, et suit les normes d’exercice et de déontologie élaborées pour les pédagogues de la province.www.borealc.on.ca Caroline Cantin, EAO 416.289.5130 Pour en savoir plus, consultez www.eao.ca MC 1301-818 1301-818_ann_Bonjour_ontar_Oct2009 4.106”L x 7,14”H
6 bonjour ONTARIO – Octobre 2009 Un titre professionnel pour les enseignantes et enseignants de l’OntarioGabrielle Barkany Les enseignantes et en- Photos: courtoisie de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontarioseignants de l’Ontario peu-vent désormais se prévaloir Le titre professionnel EAO accordera davantage de crédibilité à la profession enseignante.d’un titre professionnel – unepremière au Canada pour les Joe Labao, EAO, ensei- et d’Écosse ont un titre depuis tants des médias. Jean-Luc Bernardpédagogues. gnant de Toronto, croit que le le début de la décennie. Les enseignants ne dis- titre professionnel accordera que. Le statut d’un enseignant Le conseil de l’Ordre des davantage de crédibilité à Parmi les 32 organismes posent pas du titre à vie, et ne devrait pas être moindreenseignantes et des ensei- la profession enseignante. Il de réglementation profession- ce dernier ne s’applique pas que ça. Tout professionnelgnants de l’Ontario a octroyé espère que le titre inspirera nelle que l’Ordre a consultés, à tous les pédagogues. Par qui envoie une note officielleà tous ses membres en règle davantage le public envers la 28 octroient déjà un titre. exemple, la loi n’oblige pas à un client ou partenaire ap-le titre EAO, soit « ensei- profession enseignante. D’ailleurs, vous en connais- ceux qui travaillent dans les pose son sigle à côté de songnante agréée de l’Ontario » sez déjà plusieurs, comme CA écoles privées ou indépendan- nom. En enseignement, onou « enseignant agréé de l’On- « Les parents seront peut- pour comptables agréés et ing. tes à être membres de l’Ordre devrait faire la même chosetario ». En anglais, le titre est être plus prêts à accepter pour ingénieurs. (bien que nombre d’entre eux et ne pas se sentir gênés »,OCT, soit Ontario Certified notre opinion quand nous choisissent de l’être). Ceux recommande-t-il.Teacher. enseignons à des élèves ayant Seuls les membres de l’Or- qui sont membres de l’Ordre des difficultés d’apprentis- dre agréés et qualifiés peuvent par choix et qui sont en règle En plus d’être membre de « Les membres de la majo- sage. » se prévaloir du titre, pourvu pourront utiliser le titre, mais l’Ordre des enseignantes etrité des professions réglemen- qu’ils soient en règle. Confor- ceux qui ne sont pas membres des enseignants de l’Ontario,tées en Ontario, dont les in- Le nouveau titre mettra en mément à la Loi sur l’éduca- en règle ne pourront pas. Gabrielle Barkany est aussifirmières et infirmiers, les in- évidence les qualifications qui tion, le terme « enseignant » agente de communicationsgénieures et ingénieurs, ainsi distinguent les enseignants désigne un membre de l’Ordre Les membres de l’Ordre bilingue à l’Ordre.que les comptables disposent des autres intervenants du des enseignantes et des ensei- qui démissionnent, prennentd’un titre professionnel, a dé- monde de l’éducation, dont le gnants de l’Ontario. leur retraite, ne paient pasclaré la présidente du conseil personnel des services d’aide leur cotisation ou dont lade l’Ordre, Liz Papadopoulos, aux élèves, les aides-ensei- L’Ordre apposera le sigle carte de compétence est sus-EAO. C’est maintenant au gnants et les éducateurs de EAO sur les cartes de com- pendue ou révoquée par suitetour des enseignantes et en- la petite enfance. pétence et certificats d’ins- de mesures disciplinairesseignants de l’Ontario d’avoir cription de ses membres. Il n’ont pas le droit d’utiliser leleur propre titre. » « Il existe une différence apparaîtra également dans le titre. L’Ordre appliquera des entre un enseignant, un aide- tableau public dans la section mesures disciplinaires et « Il est temps que nous enseignant ou un éducateur Trouver un membre du site de intentera des poursuites ju-ayons un titre professionnel. de la petite enfance. Le fait l’Ordre à www.eao.ca, et dans diciaires contre les personnesIl nous inspirera la fierté que d’apposer EAO à la fin de notre les diverses publications de qui usurpent le titre.nous sommes en droit de res- nom l’indique », explique Fran- l’Ordre.sentir à l’égard de notre pro- cis Chalifour, EAO, pédagogue « Je pense que ce titrefession. Nous avons consenti de Toronto. On encourage les ensei- amènera un changement deà de grands efforts pour arri- gnantes et enseignants à culture, et ça fait longtempsver où nous sommes, et nous L’Ontario est la première apposer le sigle sur leurs qu’on l’attend », déclare Jean-jouons un rôle important dans province canadienne à ac- cartes professionnelles, dans Luc Bernard, EAO, directeurla vie des jeunes. Le fait d’être corder un titre professionnel leurs notes manuscrites aux de l’éducation de la région dereconnus en tant que profes- aux enseignants, et le British parents, la correspondance Toronto.sionnels renforcera l’estime de électronique et imprimée, lessoi des jeunes enseignants », Columbia College of Teachers articles et les présentations, « Quand on pense à unlance Caroline Cantin, EAO, pourrait bientôt suivre son et de le mentionner quand ils médecin, on pense à un cer-enseignante d’une école élé- exemple. Les pédagogues discutent avec des représen- tain statut social et économi-mentaire d’Aurora. d’Angleterre, du Pays de Galles Elle espère que l’Ordre enfera la promotion auprès dupublic puisque « les pédago-gues doivent être appréciésà leur juste valeur », et quel’enseignement « n’est pas uneprofession moins utile que lesautres ». Le titre professionnel estun outil qui permet aux en-seignants et aux leaders desconseils scolaires de montreraux parents et au public qu’ilspossèdent des connaissanceset compétences spécialisées,et qu’ils appartiennent à unecommunauté professionnelledont le travail est guidé etinfluencé par des normesd’exercice et de déontologie. Le titre témoigne égale-ment le respect, la confiance,l’empathie et l’intégrité quedémontrent le personnel en-seignant et l’administrationscolaire envers les élèves, lesparents et leurs pairs.
bonjour ONTARIO – Octobre 2009 7La Cité collégiale… La forme domine la fonctionmeiLlleeucroelslèpgreadtieqsues! En ce qui concerne le « La plupart des em- expérience professionnelle curriculum vitae idéal, les em- ployeurs préfèrent le curricu- par des stages, des emplois à ployeurs privilégient toujours lum vitae chronologique, qui temps partiel ou des affecta- la démarche « descendante », résume le parcours profes- tions temporaires obtenuesSaviez-vous que… comme le confirme un son- sionnel du chercheur d’em- grâce à une société jouissant dage récent. Six gestionnaires ploi dans un format clair et d’une bonne réputation dansFondée en 1989 et située dans la capitale nationale à recruteurs sur 10 interrogés compréhensible, a déclaré le domaine de la dotation enOttawa, La Cité collégiale est le premier et le plus impor- dans le cadre de ce sondage Kathryn Bolt, présidente d’Ac- personnel.tant collège d’arts appliqués et de technologie de langue ont dit préférer le curriculum countemps au Canada. Les • N’oubliez pas d’inclurefrançaise en Ontario. La Cité collégiale est au service de vitae chronologique, qui pré- professionnels en transition les activités de bénévolat per-la formation des francophones depuis plus de 20 ans. sente les antécédents profes- de carrière ou dont le par- tinentes à la rubrique « Ex-Saviez-vous que… sionnels les plus récents en cours d’emploi présente des périence professionnelle » deLa Cité collégiale offre plus de 40 programmes d’étu- premier, à celui structuré par lacunes prolongées peuvent votre curriculum vitae.des exclusifs en français dans des secteurs de travail en fonctions et par compétences opter pour un curriculum vitae • Apparence de surqua-demande tels que : Administration, Art et Design, Commu- professionnelles. fonctionnel. Cependant, ils lification — Présentez unnications et Médias, Environnement, Foresterie, Hôtellerie, L e sondage a été pré- doivent se rappeler que la plu- résumé de vos forces et deSciences de la santé, Sciences humaines, Informatique et paré par Accountemps, le part des employeurs préfèrent vos compétences pertinentesTourisme. premier et le plus grand ser- encore qu’on leur présente nos au début de votre curriculumSaviez-vous que… vice mondial de dotation de antécédents professionnels en vitae, en plus d’une liste chro-Étudier à La Cité collégiale c’est le meilleur des deux personnel temporaire pour format chronologique et qu’on nologique de vos expériencesmondes! Les entreprises, les institutions et la fonction professionnels spécialisés en aborde directement les diffi- de travail. Insistez sur votrepublique ont un grand besoin d’une main d’œuvre bilingue. comptabilité, en finance et en cultés qui ont ponctué notre apport au succès global deC’est pourquoi plusieurs de nos programmes enseignent la tenue de livre. Il a été réalisé carrière. » vos employeurs dans vos fonc-terminologie dans les deux langues officielles. au téléphone par un cabinet Accountemps offre ses tions antérieures, chiffres àSaviez-vous que… de recherche indépendant conseils pour éviter ces obs- l’appui, et précisez commentLa pratique et les mises en application sont à la base de auprès de 100 cadres supé- tacles courants à la rédaction cette expér ience pour ra itnos formations adaptées aux réalités du marché du travail rieurs du Canada. du curriculum vitae : répondre aux besoins d’und’aujourd’hui. En effet, nos programmes exclusifs incluent On a posé la question sui- • L acunes en mat ière employeur éventuel.des exercices pratiques dans nos laboratoires équipés à la vante aux cadres supérieurs : d’emploi — Dans votre lettre • Désir d’un changementfine pointe de la technologie en plus d’avoir la possibilité de « Préférez-vous recevoir un de présentation, fournissez de carrière — Soulignez lesfaire un stage en milieu de travail dans la région d’origine curriculum vitae rédigé de ma- une brève explication à vos réalisations et les compé-de l’étudiant. nière chronologique, qui est lacunes en matière d’emploi. tences qui s’adapteraient leSaviez-vous que… structuré par dates d’emploi, Dans l’environnement écono- mieux au nouveau secteurLes étudiants de La Cité collégiale sont parmi les ou un curriculum vitae rédigé mique actuel, les gestionnai- d’activités. Assurez-vous laplus satisfaits en Ontario? Les résultats du récent son- selon les fonctions, qui est res recruteurs comprennent collaboration de votre réseaudage provincial sur la « Satisfaction des étudiants » structuré par compétences? » qu’une personne puisse être d’amis, d’anciens collègues etdes 24 collèges publics de l’Ontario démontrent que, pour Voici leurs réponses : chro- au chômage sans que cela soit de mentors, qui pourront re-une quatrième année consécutive, La Cité collégiale est nologique (61 %); fonction- sa faute. commander votre candidatu-deuxième en matière de la satisfaction des étudiants et nel (18 %); aucune préféren- • Antécédents profession- re aux nouveaux postes qu’onaffiche une note de 90% au niveau de l’employabilité de ce (20 %); je l’ignore (1 %).nos diplômés. Saviez-vous que… La Fondation de La Cité collégiale offre plus de���1 000 000 $ en bourses dont un minimum de 10 boursessont destinées aux étudiants provenant de la région du������ ��������Centre Sud-Ouest? Ces bourses d’entrées ont été crééespour appuyer financièrement les étudiants qui choisissentun programme d’étude à La Cité collégiale et qui démon-trent un besoin financier.������������� �������Saviez-vous que… La Cité collégiale a plusieurs ententes d’arrimage��������avec dans 11 universités canadiennes? Ces ententes per- nels limités — Appuyez votre offrira dans ce domaine.mettent à nos étudiants de poursuivre des études univer-sitaires après l’obtention de leur diplôme collégial. Grâce ÉDITION LES PLAISIRS DEà ces ententes, ils bénéficieront d’une reconnaissance de L’HIVER DE BONJOUR ONTARIOleurs crédits collégiaux vers l’obtention d’un baccalauréatuniversitaire. �������� ���� �� ���� ������� ��� ����� ����� 2009 Pour en savoir plus, visitez notre site web au www.la- ���������� ����� ��������� ������������ �������� �������� ��������� ���� ��������citecollegiale.com, venez nous rencontrer ou communiquer ������������������������������������������avec nous au bureau d’affaires à Toronto. ���������������������� Winy Bernard, coordonnatrice - 416 964-9694 / 1-800- ����������������������267-2483 poste 4080 Courriel : [email protected] ����������������������� �������������������������� ������������������������������������������ ����������������������� ������������� ������������ ��� ����������� ����� ����� �������������������������������������� ��������������������������� Un prix unique pour que votre annonce paraisse dans les journaux suivants : Chaque exemplaire de ce journal ����������������� ������� que vous recyclez contribue à une meilleure utilisation de nos ������������ ������������������������������������ ressources. ��������� ����������������������� SVP recyclez ce journal après ���������� � ������������������ l’avoir lu ! �������������������������������� ������������������������ ����������������������� �����������������������
8 bonjour ONTARIO – Octobre 2009 Le programme de journalisme de La Cité collégiale Marc Bastarache diants. une plus longue période. Le livre uournalisme, en, La Cité collégiale (un col- La plupart de nos étu-lège communautaire onta- milieux, minoritaires sous diants, 70 %, viennent durien) et l’Université d’Ottawa la direction de Michel Beau- Québec. 20 % de l’Ontarioont mis sur pied en 1998 un cha mp et Thierr y Wat ine, et du Nouveau Brunswick etprogramme de journalisme (2006) Presse de l’Université 10 % de l’étranger.de quatre ans et un semes- Laval, Québec, est une source Nos finissants se trouventtre (deux ans et un semestre inépuisable pour les profes- des emplois à la Société Ra-à l’Université et deux ans seurs et étudiants qui veulent dio-Canada qui a des bureauxà LCC). Les étudiants peu- comprendre le « problème » de partout au pays, dans les quo-vent choisir de commencer la pratique journalistique en tidiens en milieu minoritaire,où ils veulent mais il serait milieux minoritaires. x e, o roit d’Ottawa et L’l caEpréférable de commencer à Au Canada (anglais et die, ` ouvelle, au Nouveau-l’Université, partie théorique, francophone) il n’existe plus Brunswick, dans les hebdosqu’au collège pour la partie de « formation-maison » dis- francophones du Québec et dupratique. pensé par un média. Les en- Canada francophone et dans treprises de presse vont bien les stations de radio commu- Au bout des quatre ans, modeler un nouvel arrivant nautaires et privées du pays.les étudiants obtiennent un à la culture institutionnelle, Il y a toujours de la place pourbaccalauréat ès arts, en jour- mais ils s’attendent à ce que un bon journaliste!nalisme. Notre mandat est de le futur journaliste connaisse Nous devons revenir sou-former de futurs journalistes bien les rouages du métier à vent sur le principe que leet communicateurs en Ontario son arrivée. journalisme se pratique ded’abord, mais aussi pour tout Les étudiants en journalisme électronique ont visité Au bout de leur deuxième la même façon en milieu xle pays. Les étudiants qui vien- les studios de Radio-Canada à Ottawa le 15 octobre dernier. année d’étude à La Cité collé- minoritaires qu’en milieuxnent étudier en Ontario même giale, les étudiants feront un majoritaires. Ce sont les at-s’ils ne sont pas originaires mettent en valeur l’histoire d’opinion » des communautés stage d’un mois dans l’entre- tentes de la communauté quide cette province connaîtront des communautés francopho- francophones du rôle des jour- prise de presse de leur choix. diffèrent.bien la réalité de la minorité nes et acadiennes du pays. nalistes. Des représentants Il arrive souvent que qu’unfrancophone au pays. de ces communautés et des Dans le cours d’Introduc- représentants des entreprises étudiant conserve un travail Marc Bastarache est coor- Par exemple, nos cours de tion au journalisme, le profes- de presse francophone seront durant la période estivale et donnateur du programme deJournalisme et Sociétés 1 et 11 seur fera part aux étudiants invités à rencontrer les étu- même, à l’occasion, qu’il soit journalisme à La Cité collé-(histoire et sciences politiques) des attentes des « leaders embauché par le média pour giale. La Cité collégiale… pour mieux revenir chez moi ! La Cité collégiale offre des programmes d’études en santé en français, me permettant de vivre ma passion ici même à Toronto. La Cité collégiale… ma passion en santé et dans plus de 40 autres programmes exclusifs en français. Patricia Lusamba Mwenze Finissante de l’École secondaire Étienne-Brûlé, Toronto Communiquez avec Winy Bernard dès maintenant ! 416 964-9694 | 1 800 267-2483, poste 4080 [email protected] | www.lacitecollegiale.comCOR-09-104
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