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Obonnjotuar rioVol. 2 No 8 Août 2007 2$ L’environnement, cette édition c’est l’affaire de tous Les Nations Unies l’Ontario Chacun doit faire sa part Richard Caumartin pourraient à court ou moyen termes Ce phénomène entraîne avec lui page L’environnement n’est plus faire une différence, et de conseils la hausse du niveau de la mer,un sujet de second plan auquel pour économiser l’énergie. Ainsi, une grave conséquence de l’ef-personne ne s’attarde réellement, des entreprises ont compris les fet de serre. Selon l’organismecomme c’était le cas il y a à peine valeurs de l’économie de carbu- Greenpeace, les glaces de l’Arcti-quelques années. Aujourd’hui, le rants et l’importance de diminuer que et du Groenland pourraientdossier est brûlant et les citoyens certaines consommations au profit disparaître bien avant la fin dus’inquiètent de l’avenir de la pla- d’un air plus pur. La construction siècle.nète. Le réchauffement climatique, de bâtiments écologiques et dura-la pollution et les gaz à effet de serre bles par exemple est un pas dans En Ontario, plusieurs initiati-ne sont que quelques-unes des rai- la bonne direction. Cependant, ves permettent d’espérer un avenirsons pour lesquelles notre civilisa- le défi des environnementalistes plus sain pour les générations àtion a vécu de nombreux désastres et des gouvernements reste de venir. Le gouvernement provincialnaturels au cours de la dernière trouver un moyen de produire et les municipalités ontariennesdécennie. Le recyclage ne suffit plus d’énergie pour répondre à plantent des arbres, mais il faudraplus. la demande mondiale, et ce, sans faire beaucoup plus pour léguer Cette édition de Bonjour On- polluer. une planète en santé à nos enfants.tario traite des défis de l’environ- L’éducation reste le meilleur outilnement, des gestes quotidiens qui Le réchauffement planétaire pour sensibiliser la population et préoccupe grandement les envi- les futurs décideurs politiques et ronnementalistes du XXIe siècle. industriels.

2 bonjour ONTARIO – Août 2007Si rien ne change, 1 200 milliards de tonnes de CO2 seront produites en 2056 Daniel Richard naturel) apparaît comme iné- charbon. C’est, entre autres, Sur le plan des individus et par les centrales au charbon Sera-t-il un jour trop tard? vitable. Malheureusement, le le plan ontarien. Le solaire des corporations, il faudra et les combustibles synthé-C’est la question sur laquelle charbon – source principale (700 fois plus) et l’éolien réduire la consommation tiques.peu de gens arrivent à s’en- d’émission des gaz à effet de (40 fois plus) pourront être d’électricité de 25 %. Lestendre. Pour certains tels serre – est encore disponible utilisés de manière à réduire automobiles devront porter à Si les gouvernements na-l’astrophysicien Hubert Ree- en grandes quantités et survi- la dépendance au charbon. Au 3,92 L/100km leur consom- tionaux, l’industrie et lesves et l’environnementaliste vra au pétrole. De plus, il est chapitre de l’hydrogène, rien mation de carburant. Finale- citoyens devaient s’y mettreKen Nagano, il reste encore peu dispendieux à exploiter ne laisse présager l’apparition ment, il faudra installer des aujourd’hui, les émissionsun peu de temps. D’autres et à utiliser. d’une technologie fiable avant puits de carbone pour stocker annuelles commenceraientsoutiennent que la Terre et le milieu des années 2010. le dioxyde de carbone produit à diminuer en 2056 et, versses sept milliards de passa- La solution réside ailleurs. la même époque, les effetsgers ont franchi le point de Tout d’abord, dans la mise au Le charbon – source principale d’émission des gaz à effet de serre cumulatifs commenceraientnon-retour et, au sud de la rancart des technologies fon- – est encore disponible en grandes quantités et survivra au pétrole. à se stabiliser. En 2006, lesfrontière, l’administration dées sur ce combustible et, émissions de dioxyde de car-américaine s’est servie de selon les experts, par la mise bone ont totalisé un peu plusces incertitudes pour refuser en œuvre d’un véritable panier de huit milliards de tonnes.de signer Kyoto et prétendre d’épicerie de technologies cer- Si rien ne change, en 2056,que l’humanité avait encore taines existantes, d’autres en 1 200 milliards de tonnesdu temps pour redresser la voie de développement et pour seront produites.situation environnementale et les dernières, encore au stademettre fin au réchauffement du simple banc d’essai. Difficile de dire s’il sera unde la planète. jour trop tard et si oui, quand Chose certaine, il n’y aura La mise en œuvre de cette cela se produira. Cependant,pas de solution simple, évi- stratégie s’étendra sur les à très court terme et sans at-dente et facile à mettre en 50 prochaines années, car tendre que tout le monde s’yplace. S’il est impossible tous s’entendent pour dire mette, économiser l’énergied’en fixer la date, la fin des que ce défi doit être consi- demeure la manière la plushydrocarbures (pétrole, gaz déré comme un marathon simple, la plus rapide et la et non un sprint. Les cen- moins dispendieuse de ralen- trales nucléaires (deux fois tir les émissions de dioxyde plus) remplaceront celles au de carbone.

bonjour ONTARIO – Août 2007 3 En Ontario, environnement peut rimer avec économie Daniel Richard secteur durement touché par et où les pertes d’emplois me- Le gouvernement McGuinty, a lancé un programme Récemment, le Premier le protectionnisme américain nacent un des fondements de ambitieux, soit de planter 50 millions d’arbres d’ici 2020.ministre de l’Ontario, Dalton depuis quelques années et, à l’économie ontarienne. À ter-McGuinty, lançait un pro- terme, tous ces arbres devien- me, ce programme gouverne- les fondations de la route, et le soleil.gramme ambitieux : planter dront un formidable puits de mental devrait permettre des gagnant ainsi une seconde vie De plus, la désaffection50 millions d’arbres d’ici carbone et contribueront à investissements de plus d’un en plus d’optimiser l’investis-2020. Cette initiative est vue réduire les émissions de gaz milliard en recherche et déve- sement de leur transformation des centrales au charbon estcomme la contribution de la à effet de serre dans l’atmos- loppement. Et si les véhicules initiale. toujours à l’ordre du jourprovince à une campagne in- phère. sont plus verts, l’environne- avec comme corollaire laternationale de reboisement ment s’en portera évidemment Tout cet effort se traduit construction d’équipementcoordonnée par l’organisation Le gouvernement provin- mieux. par des économies importan- fondée sur la technologie dudes Nations Unies. cial s’est également engagé tes et celles-ci sont réinvesties nucléaire, beaucoup mieux Il s’agit d’un engagement dans une démarche dont le L’Ontario a également une dans des travaux routiers acceptée aujourd’hui qu’il yimportant puisque quelque but avoué est d’accompagner certaine longueur d’avance de meilleure qualité. L’Onta- a vingt ans. L’Ontario fera-t-il80 millions seront consacrés les grands constructeurs amé- dans le recyclage des maté- rio dispose également d’un la preuve que développementà cette initiative au cours ricains à concevoir, produire riaux industriels tels le béton, secteur pétrochimique im- économique et environne-des 13 prochaines années. et mettre en marché des véhi- le bois, l’acier, l’asphalte, etc. portant et vient de se lancer ment sont les deux facettesLa province veut faire figure cules plus écoénergétiques et résolument dans les sources d’une même médaille? C’estde leader dans ce dossier en acceptables au plan environ- Les usagers des routes d’énergie renouvelables non certainement un dossier àAmérique du Nord. Cepen- nemental. sont familiers avec les usines polluantes telles que le vent suivre.dant, cela se traduit surtout portatives d’où le recouvre-par des emplois en forêt, un Ici, la visée n’est pas tant ment et le matériel de support de protéger la nature comme ressortent sous forme con- de soutenir un secteur manu- cassée. Ils sont directement facturier en perte de vitesse réutilisés pour construireLes Nations Unies saluent le plande plantation d’arbres de l’Ontario Martin Moisan rents terrains privés. Wangari Maathal, insiste sur Il existe plusieurs moyens Pour Dalton McGuinty, il l’importance de ce geste. « Lade réduire les émissions de gaz plantation d’arbres redonneà effet de serre et parmi ceux- importe que l’ensemble de la aux particuliers et aux collec-ci, l’Ontario a annoncé un plan population s’engage dans ce tivités le sentiment d’agir, dede plantation d’arbres. Lors de projet. « Nous nous attaquons jouer un rôle dans la solutionl’annonce de l’initiative de gou- aux changements climatiques au problème du changementvernement ontarien au parc de bien des façons, mais tous climatique, dit-il. Toutefois,provincial de Bronte Creek à les efforts que nous déployons l’acte de planter un arbre vaOakville, le Premier ministre ont ceci en commun : il faut plus loin : il reconnecte l’espritontarien, Dalton McGuinty, que les Ontariens travaillent humain à la beauté et à l’im-était fier de mentionner que avec nous », a-t-il indiqué. portance du monde naturel. »les Nations Unies avaient re-connu ce plan comme l’un des Cet effort du gouverne- Si tous ces arbres étaientplus ambitieux en Amérique ment et de plusieurs de ses plantés les uns à côté desdu Nord. partenaires permettra d’élimi- autres, ils couvriraient une su- Avec cette initiative, il y ner 3,8 millions de tonnes de perficie de 25 000 hectares ré-aura 50 millions d’arbres dioxyde de carbone de notre partis entre des terres privéesplantés dans les différents atmosphère d’ici 2054. Cela et publiques. Le principe deparcs provinciaux, les zones représente l’équivalent de base de cette mesure se fondede conservation et sur diffé- 172 millions de trajets en voi- sur la hausse de la capacité ture entre Barrie et Toronto. d’absorption du carbone par les arbres au fur et à mesure Le lauréat du prix No- qu’ils grandissent. Ainsi, les bel de la paix, le professeur forêts du sud de l’Ontario per- mettront de résister davantage Les parcs provinciaux bénéficieront aux changements climatiques L’initiative ontarienne est vue comme la contribution de lade l’initiative du gouvernement McGuinty. et de conserver la biodiversité, province à une campagne internationale de reboisement le sol, l’eau, etc. coordonnée par l’organisation des Nations Unies. La ministre ontarienne de l’Environnement, Laura Bor- Association den, a utilisé ce projet comme for Canadian prétexte pour souligner l’im- Educational Resources portance de la ceinture de verdure et de son effet sur la purification de l’air. De plus, l’intégration de l’éducation environnementale à tous les niveaux scolaires vient démon- trer le sérieux de la démarche des Libéraux afin de faire de la province un milieu de vie plus écologique.

4 bonjour ONTARIO – Août 2007 Économiser 180 milliards $ US par année grâce aux énergies renouvelables Greenpeace de 10 000 nouvelles centrales pour tous; promouvoir l’égalité durable; mettre en place un objectifs de développement thermiques au gaz ou au char- et l’autonomie des femmes; partenariat mondial pour le humain, tout en garantissant Si nous substituons, d’ici bon, ce qui aurait pour effet de réduire la mortalité infantile; développement. à l’humanité un avenir éner-les 23 prochaines années, aux doubler les coûts du carburant améliorer la santé maternelle; gétique propre et durable. Lesénergies sales et dangereuses et d’accroître les émissions de combattre le VIH/sida, le pa- Selon la [R]évolution éner- choix, tous comme les calculsdu charbon et de l’atome, des CchOo2i de plus de 50 %, ou nous ludisme et d’autres maladies; gétique préconisée, les écono- mathématiques nécessaires,énergies renouvelables pro- sis sons un avenir éner- assurer un environnement mies dégagées seraient suffi- sont faciles à effectuer.pres (comprenant les énergies gétique véritablement sûr et santes pour atteindre les huitsolaires, éoliennes, hydroé-lectriques, géothermiques et durable, en produisant 70 % Climat et énergiela bioénergie), nous pourrons de l’électricité mondiale à partirépargner la somme impres- des ressources naturelles qu’of-sionnante de 180 milliards $ fre notre planète.US annuellement! En choisissant cette voie, Greenpeace non seulement pourrions-nous C’est le montant gigantesque économiser beaucoup d’argent, Les signaux de détresse deque le monde pourrait écono- mais il nous serait aussi pos- la planète : la destruction de lamiser à condition d’opter pour sible de réduire de moitié d’ici forêt boréale, le dépérissementun avenir énergétique durable 2030 les émis sio ns tdeeurCOde2 des forêts, l’amincissement deen mettant l’accent sur les éner- produ ites par le sec la couche de neige et de glacegies renouvelables. Le rapport l’électricité. dans l’hémisphère nord et le Photo : © Greenpeacede l’organisation Greenpeace Que faire avec retrait de la banquise pour neintitulé : [R]évolution énergéti- tout cet argent nommer que ceux-là.que Vers un avenir énergétique Nous avons demandé à La consommation parpropre et durable, prouve qu’il Action Aid quels besoins pour- l’homme de combustiblesserait alors non seulement pos- raient être comblés avec les fossiles tels que le charbon, La consommation par l’homme de combustibles fossilessible de réduire de moitié les 180 milliards $ US économi- le gaz et le pétrole provoque a des répercussions désastreuses sur l’environnementéenmgiesnsdiornésesmpoanrdliealseesctdeeurCdOe2 sés chaque année. On nous des émissions de gaz à effetl’électricité d’ici 2030, mais que ainsi que sur la survie de toutes les espèces.cette stratégie reviendrait dixfois moins cher qu’un scénario a répondu que cette somme de serre (GES) qui ont des Des organismes comme sensibilisent la populationclassique axé sur la combus- équivaut exactement à ce dont répercussions désastreuses l’OMS (Organisation mondiale aux effets très inquiétants dution routinière des carburants on aurait besoin comme aide sur l’environnement ainsi que de la santé) ou le GIEC (Groupe réchauffement climatique surfossiles. supplémentaire afin d’atteindre sur la survie de toutes les es- intergouvernemental d’experts Terre. À ce stade il faut prendre les objectifs de développement pèces. sur l’évolution du climat), conscience de nos responsabi- Nous sommes par consé- du millénaire d’ici la date pré- lités directes ou indirectes etquent confrontés aux choix vue en 2015. agir impérativement avec lessuivants : ou nous investissons Les objectifs du millénaire moyens qui sont accessibles.dans la construction de plus sont les suivants : réduire Le développement d’éner- l’extrême pauvreté et la faim; gies renouvelables telles que assurer l’éducation primaire l’énergie éolienne, l’énergie solaire et celle tirée de la bio-Obonnjtouarrio masse, s’impose comme la solution idéale pour améliorer Photo : © Greenpeace l’état alarmant de la planète. C’est ainsi que le protocole de Kyoto devient une initia- tive incontournable, en pro- posant aux pays industrialisés de réduire les émissions de Le développement d’énergies renouvelables s’impose comme GES de 5,2 % de moins qu’en la solution idéale pour améliorer l’état alarmant de la planète. 1990. Éditeur Rédactrice en chefDenis Poirier Christiane Beaupré Collaborateurs Bon d’abonnement au journal Bonjour Ontario!Richard Caumartin, Martin Moisan Veuillez écrire en caractère d’imprimerie et Daniel Richard Tous les montants sont pour des abonnements au Canada! Infographiste Nom Abonnement individuel Francis Thibault Nom de l’entreprise un an.................40 $ Adresse complète, y compris le code postal deux ans ............70 $ Production, rédaction et administration Téléphone Tél. : 1 800 525-6752 Télécopieur Abonnement corporatif Fax : 905 790-9127 Courriel un an.................60 $ [email protected] deux ans ..........100 $ Tirage : 34 000 copies Note : Les prix indiquésD’envergure provinciale, le journal Bonjour Ontario est publié par Alto comprennent la TPSInc. et vise à rester indépendant de toute affiliation. Les opinions expriméesdans les articles demeurent la responsabilité du signataire et n’engagent quece dernier. Il est interdit d’utiliser les articles et photographies paraissantdans ce journal sans l’autorisation de l’éditeur. JE M’ABONNE Par téléphone : 1 800 525-6752 – Par télécopieur : 905 790-9127

bonjour ONTARIO – Août 2007 5Voxpop Que faites-vous pour économiser l’énergie? Une question toute simple, mais à laquelle plusieurs ont dû réfléchir quelques secondes avant de se composer une réponse. Dans certains cas, la réflexion leur a permis de constater qu’il y avait du travail à faire. Pour d’autres, la réflexion est faite et ils sont dans l’action. Lucien Bolduc, Jerry Massiya, Julie Colangelo, Julia Beltrami, Luc Blanchette, Cambridge Windsor London London Sarnia Au quotidien, j’essaie de re- Chez nous, nous avons fait « Il y a quelque temps, j’ai « Plusieurs petites cho- Depuis quelque temps, tou-cycler tout ce qui est possible. le choix de changer toutes les appris, en lisant un article, que ses : j’utilise les transports tes les ampoules de la maisonDe plus, je porte une attention fenêtres pour contrer les pertes la plupart des appareils électri- en commun par exemple. Je sont des fluorescents de 13particulière à ma consomma- de chaleur en hiver. Nous avons ques continuent de consommer mets en pratique la « diète watts. Également, au moment detion d’énergie en utilisant des également considérablement de l’énergie, même faiblement, des 100 kilomètres ». J’essaie changer les appareils électriquesampoules plus économiques. diminué notre consommation après que l’on ait fini de les de consommer des produits et les électroménagers, nousDe plus, je porte une attention d’eau chaude ce qui a fait bais- utiliser. Depuis, je m’efforce de locaux et frais offerts par des avons choisi ceux qui offrent leparticulière à l’utilisation de ser notre compte d’électricité. toujours débrancher ce dont producteurs de la région. De meilleur rendement énergétique.ma voiture lors de mes diffé- Finalement, je viens travailler je ne me sers pas : séchoir à cette manière, je n’utilise pas C’est particulièrement vrai pourrentes activités. S’il n’est pas à pied quand l’occasion se cheveux, grille pain, etc. » de contenants difficilement le duo laveuse et sécheuse. Cetnécessaire de prendre mon présente puisque je demeure biodégradables. Comme je été nous avons changé toutesvéhicule pour me déplacer, je à quelques minutes à peine du suis végétarienne, je ne contri- les portes et les fenêtres de lale laisse chez moi. Ainsi, je bureau. bue pas aux coûts environne- maison et nous essayons dedépense moins d’essence. mentaux liés à l’élevage et au réduire notre utilisation de l’air transport du bétail. » conditionné. Mélanie Chevrier, Nathalie Bouchard, Michel Desmarais, Dalila Abnessamevd, Paul Lemay, London Waterloo Windsor London Cambridge Depuis quelques temps, « J’utilise beaucoup le jeu Parmi les gestes que je À la maison, nous utilisons « Arrivés au Canada il y a je recycle de plus en plus etdes toiles pour contrôler la fais à chaque jour, je recycle des ampoules fluorescentes qui sept mois, nous n’avons pas j’essaie d’améliore ma consom-température dans la maison. énormément. De plus, j’essaie nous permettent d’économiser encore eu vraiment le temps de mation d’énergie. Par exemple,Au cœur de l’été, elles sont de consommer des produits sur la facture d’électricité et qui penser à économiser l’énergie j’achète des ampoules plustoujours baissées alors qu’en locaux et biologiques. De plus, ont une durée de vie prolongée. ou à recycler. Cependant, nous économiques et je prends soinshiver, au contraire, je remonte à la maison, je n’utilise aucun Nous n’utilisons pas les trans- commençons à trier ce qui peut de bien fermer les lumières. Deles stores de manière à laisser pesticide même si mon gazon ports en commun mais au mo- être recyclé. Nous avons tra- plus, à la maison, nous nousle soleil réchauffer la maison. est un peu jaune et je ne l’ar- ment de l’achat d’une automo- versé notre premier hiver cana- sommes équipés d’électro-Malheureusement, je ne peux rose pas pour diminuer la con- bile, nous avons tenu en compte dien l’an dernier et nous avons ménagers qui utilisent moinspas vraiment utiliser les trans- sommation d’eau. J’utilise des la cote de consommation. Pour bien apprécié le confort des d’électricité et moins d’eau. Ilsports en commun car ils ne se ampoules moins énergivores et ce qui est de l’achat local, la logi- maisons d’ici lors des grands sont meilleurs pour l’environ-rendent pas dans mon quartier. je me prépare à produire mon que des réseaux de distribution froids ou des tempêtes. » nement.Par contre, avec les enfants, on propre compost. fait que des tomates achetées àne manque pas une occasion Leamington doivent passer parde faire du recyclage. » le centre de tri de Toronto avant de revenir sur les tablettes de nos supermarchés locaux. Il y a quelque chose à faire là

6 bonjour ONTARIO – Août 2007 Une alliance stratégique au profit de l’environnementRichard Caumartin les malades lorsqu’ils recevront annoncé le président de ISECO de la même ville se servent mentaires dans les hôpitaux. leurs repas chaque jour, distri- North America, Jean-Pierre maintenant du fameux système Le Canada a fait beaucoup deVitalAire Canada et ISECO bués dans les chariots utilisant Boué. Nous sommes très fiers de chariots. progrès dans la liaison froideNorth America ont annoncé ce système. Les repas chauds de ce partenariat qui améliore (aliments cuits, refroidis eten mars dernier la signature seront plus chauds, et la nour- la qualité de la nourriture dans L’Hôpital Victoria réchauffés), un système trèsd’une alliance stratégique entre riture froide sera froide. les hôpitaux et répond aux de Montréal utilise déjà sécuritaire offrant très peules deux sociétés. Cette union préoccupations auxquelles la technologie Carbofresh. de risque de contamination etentre ces filiales françaises « Au Canada, ce partenariat font face les établissements d’empoisonnement. » sanitaires dans le domaine Comme l’indique M. Boué,permet maintenant l’utilisation évolutif des soins de santé c’est un processus à long terme. L’entreprise voit déjà plusdu dioxyde de carbone comme aujourd’hui. » « Ça prend du temps pour loin dans sa percée et com-frigorigène écologique pour les changer les habitudes des mence à flirter avec les grandessystèmes de distribution de Grâce à cette technologie, gens et des administrateurs chaînes de l’alimentation. « Unrepas dans les hôpitaux, les utilisée en Europe depuis plus dans les hôpitaux, mais on y de nos objectifs est d’entrer surfoyers de soins infirmiers et de cinq ans, les compres- arrive, explique le président le marché des grandes épiceriesautres établissements. seurs servant à refroidir ou de ISECO pour l’Amérique du qui doivent transporter leursIl s’agit ici d’une techno- réchauffer les aliments sont Nord. Les États-Unis sont très aliments de leur centre de dis-logie révolutionnaire appelée maintenant inutiles, de même loin derrière le Canada pour tribution à leurs succursales,utilisant du dioxyde de carbone que les chambres froides ou l’organisation des services ali- confirme Jean-Pierre Boué.recyclé pour produire du froid les camions réfrigérés pour Nous allons bientôt procéderet permettre une autonomie transporter l’équipement d’un à des essais avec la chaînede conservation des aliments endroit à l’autre. Les chariots Longo’s alors que nos cha-pendant 20 heures et ce, sans sont donc plus légers, ce qui riots seront chargés de leursélectricité, sans compresseur ni augmente leur flexibilité. C’est aliments qui, une fois rendusréfrigération. Ce procédé utilise aussi une solution aux pannes dans leurs succursales, pour-daluimCeOn2tssodliudreapnotuler refroidir les d’électricité et autres con- ront conserver la nourriture transport. traintes opérationnelles quo- sans la transférer dans un im-Les économies d’énergie tidiennes. Ces derniers mois, mense congélateur. Cette mé-réalisées permettent aux éta- Le procédé Carbofresh ISECO développe son marché thode sera plus sécuritaire et pouurtirliesferodiduirClOes2 solide aux États-Unis et travaille sur flexible. »blissements de santé de libérer aliments plusieurs projets à Chicago,des capitaux pour mieux les Portland, en Floride, à Houston Si cette initiative prendredistribuer, augmentant ainsi durant le transport. et au New Jersey. Plus près de l’ampleur, ISECO mettra de nous, l’Hôpital général de la main sur un marché trèsla satisfaction des patients. Un permet déjà d’offrir le service de Montréal et l’hôpital Victoria important à l’échelle nord-exemple de cette efficacité se chariots dans tous les hôpitaux américaine.fera sentir concrètement par de Regina, en Saskatchewan, a Les bâtiments durables ou la conception d’édifices verts et économiques! Martin Moisan aspects sont maintenant à l’atmosphère, les matériaux afin de réaliser des progrès des GES. De plus, l’objectif Il existe depuis quelques considérer lors des appels et ressources et la qualité des mesurables dans la réduction est de minimiser les pertur-années une tendance à la d’offres. environnements intérieurs. des GES. Cette diminution de bations sur l’environnementconstruction d’immeubles et Ainsi, des évaluateurs font un la pollution liée à la consom- où est construit l’édifice. Parde bâtiments où l’économie Il peut coûter un peu plus examen indépendant et, en mation d’énergie permettra de exemple, la gestion des eauxd’énergie est au coeur de cher de mettre sur pied un bâ- fonction du nombre de points léguer un héritage durable aux pluviales est évaluée. Celle-cila conception des systèmes timent certifié durable, mais accordés au projet, celui-ci est générations à venir, et elle sera doit favoriser l’écoulementélectriques, de la plomberie cela permet d’économiser à certifié dans l’une des quatre un gage d’économie. naturel. Ainsi, il est de plus enet autres aspects des édifices. court, moyen et long termes. catégories. plus fréquent de voir des toitsLa récupération de l’eau de Lorsqu’un édifice est certifié Au Canada, le potentiel des perméables ou végétaliséspluie, des lumières sensibles LEED, ce dernier répond à Par exemple, il arrive de bâtiments durables est le plus pour réduire la consommationaux mouvements, des sani- certains critères très précis plus en plus souvent de voir important pour la réduction en eau potable.taires secs, bien de nouveaux en lien avec l’aménagement des constructions réutiliser écologique des sites, la gestion l’eau de pluie à l’intérieur des Environ 30 % des Une mesure de cette na- efficace de l’eau, l’énergie et salles de bain et ainsi réduire émissions nationales de gaz ture a des conséquences glo- leur consommation en eau à effet de serre proviennent bales, car il y a moins d’eauxIl peut coûter un peu plus cher de mettre sur pied potable. Ces pratiques de usées rejetées, moins d’éner- un bâtiment certifié durable, mais cela permet construction écologique qui des bâtiments. gie utilisée dans les usines de d’économiser à court, moyen et long termes. grandissent en popularité sont traitement des eaux usées; un l’une des solutions à la réduc- environnement avec moins de tion des gaz à effet de serre perturbations écologiques, (GES). L’accès accru à ce type donc plus naturel; une utili- de bâtiment est un tremplin sation réduite de l’électricité, presque incontournable pour donc moins d’usines à char- atteindre les objectifs de Kyoto bon pour la produire et ainsi ignorés par le Premier minis- de suite. tre Harper. Il est évident que tous les Selon les statistiques du foyers canadiens ne devien- Conseil du bâtiment durable dront pas verts du jour au du Canada, environ 30 % des lendemain, mais la certifi- émissions nationales de GES cation LEED est un atout de proviennent des bâtiments. taille pour réussir à vivre dans Ainsi, il est essentiel d’aug- un bâtiment véritablement menter l’efficacité énergétique écologique.

bonjour ONTARIO – Août 2007 7Chacun peut et doit Tous les gestes comptentfaire sa part pour protéger l’environnement (D.R.) Le fond du débat est Au plan financier, cela Daniel Richard les ampoules traditionnelles un règlement pour forcer àbien connu : si l’on diminue a représenté une économie Le dossier environnemental sous prétexte qu’elles se ven- éteindre le moteur lorsquela consommation de carbu- de deux milliards. Donc, si est lourd et souvent complexe. dront dorénavant moins cher. l’attente en file dépasse troisrants fossiles pour ralentir ou c’est possible pour le monde Tout, semble-t-il, contribue au Isoler correctement la maison, minutes.mettre fin au réchauffement industriel, à l’échelle d’une réchauffement global, à la fonte installer des fenêtres perfor-global, le coût économique multinationale, cela ne devrait des glaciers, aux tempêtes su- mantes et utiliser des thermos- Dans certaines villes, il fautsera énorme. C’est la vision pas représenter un défi insur- bites et violentes, etc. tats programmables permet- éteindre son moteur lorsquedes adeptes du statu quo. Les montable dans le quotidien de Issus d’une civilisation tent une sérieuse diminution l’attente dépasse trois minutes.environnementalistes, pour chacun à la maison, au travail, dans laquelle la science et la de la facture d’énergie annuelle.leur part, concèdent que les en automobile, etc. technologie peuvent tout, les Les réductions peuvent aller Les transports en commun,coûts liés aux biens de con- gens s’enthousiasment pour les jusqu’à 20 % suivant les cas. la bicyclette ou tout simplementsommation augmenteraient Généralement, tout le grandes solutions comme l’éo- la marche contribue à diminuerde très peu. monde admet avoir certaines lien, le solaire, l’hydrogène, etc. Quelques le niveau de pollution et à amé- mauvaises habitudes : laver De ce fait, le réflexe citoyen de suggestions liorer la forme physique. Le Cependant, de plus en l’entrée de cour et les trottoirs responsabilité s’émousse et, à Utiliser l’endos des feuilles covoiturage atteint les mêmesplus d’études tendent à dé- en utilisant le boyau d’arrosa- l’échelle individuelle, familiale imprimées comme papier objectifs en plus d’alléger lamontrer que les deux appro- ge, laisser les lampes allumées ou communautaire l’action, brouillon contribue à sauver circulation automobile.ches sont fautives à la base. même après avoir quitté une ou l’inaction peut s’avérer, par quelques arbres. Qu’il s’agisseEn effet, si tout le monde s’y pièce, laisser fonctionner l’air leur effet cumulatif, porteurs d’y écrire une liste d’épicerie ou Tout ceci est relative -met et s’y prend de la bonne conditionné lorsque les portes de problèmes. le premier jet du procès-verbal ment simple à mettre en œu-manière, les efforts pour pro- sont grandes ouvertes, etc. Ainsi, l’énergie non utilisée d’une réunion, chaque feuille vre et a tendance à se pro-téger le climat vont en fait se Et, chacun a une excellente ne coûte rien, ne pollue pas et de papier devrait être réutilisée pager par la seule force detraduire par des baisses de explication pour justifier de demeure disponible. Ne pas avant d’être recyclée! l’exemple.coûts et non pas des hausses. ne pas changer de comporte- ouvrir le réfrigérateur dix fois, Choisir des électroména-En effet, une utilisation plus ment : « tout le monde le fait », mais plutôt tout y prendre d’un gers certifiés Energy Star estsaine de l’énergie émanant « cela ne prend pas tant d’eau coup évite de relancer le com- très avisé tout comme utiliser ledes combustibles fossiles et et de toute manière je paye presseur trop souvent. Ne pas lave-vaisselle pour diminuer denon renouvelables permettra des taxes pour l’eau », « oui, cuire à haute intensité coûte moitié le volume d’eau néces-des économies directes des mais cela coûte plus cher de moins cher et sert générale- saire pour rendre la vaissellecoûts de production en plus rallumer une lampe que de ment mieux les aliments. propre.de contribuer à améliorer le la laisser fonctionner », etc. L’Ontario s’est donnée cinq Sur la route, respecter lesbilan environnemental. Il s’agit parfois de mauvaise ans pour remplacer les ampou- limites de vitesse contribue à foi, et, d’autres fois de simple les incandescentes par de mini optimiser le rendement du litre La logique derrière l’ar- ignorance. fluorescents, plus efficaces, d’essence. Un dépassementgument est imparable : le plus durables et moins énergi- de 30 % se traduit par unecombustible non utilisé ne Depuis quelques années, vores. Il ne faudrait pas stocker augmentation de 50 % de lacoûte rien, ni en extraction, les gouvernements fédéral, consommation de carburant.en transformation, en trans- provinciaux et municipaux ont Dans certaines villes, il existeport ou en distribution! Et, beaucoup investi pour sensibi-comme il est toujours sage- liser la population au nécessai-ment au fond de la terre, il ne re virage à prendre. Plusieurscontribue en rien à augmen- initiatives sont en cours unter le bilan des gaz à effet de peu partout pour changer lesserre. Par exemple, au cours mentalités et les attitudes. Etdes dix dernières années, à ceux tentés de s’en laver lesDuPont Chemicals a réussi mains en disant que rien neà augmenter sa productivité peut changer, il faut rappelerde 30 % tout en réduisant de la devise du joueur de baseball7 % l’énergie utilisée et de Lou Gherig : « La partie n’est72 % le total des émissions de pas terminée avant le derniergaz à effet de serre. retrait. » Laver l’entrée de cour et les trottoirs en utilisantle boyau d’arrosage n’est pas écologiquement viable.

8 bonjour ONTARIO – Août 2007 Ça bouge en Ontario français! Alfred Le deuxième événement le la région de Durham à la juillet dernier. Lors des fes- Welland Le comité directeur du plus important du genre en salle communautaire de la tivités, plusieurs consuls, le Le Club Social de Wellandprojet de la Maison fami- Amérique du Nord vise en paroisse Assomption-de-No- conseiller municipal du quar- a décidé de diversifier ses ac-liale rurale (MFR) dans l’Est plus à collecter des fonds tre-Dame. Une centaine de tier 18, Adam Giambrone, et tivités en organisant des soi-ontarien, réuni au campus pour le Boys’ & Girls’ Club personnes s’étaient déplacées le ministre de la Sécurité et rées thématiques le premierd’Alfred, a confié la coordi- of London dont l’objectif lors de cette rencontre où la des Services correctionnels, vendredi du mois. Ainsi, cettenation du projet à l’Union des est de rendre accessible des propriété du bâtiment situé Monte Kwinter, étaient pré- initiative se veut un moyencultivateurs franco-ontariens activités éducatives et amu- au 707, rue Simcoe était au sents pour une réception au pour attirer une clientèle plus(UCFO). L’organisme possède santes aux enfants de milieux coeur des discussions. Afin Manoir du Collège Glendon. jeune. La clientèle cible estl’expertise et les ressources défavorisés. de régler le différent qui op- Source : Le Métropolitain la génération âgée entre 20pour voir à l’avancement d’un Source : L’Action pose certains organismes du • Pour une première fois, les et 40 ans. Le nouveau coor-tel projet. secteur, une proposition était Torontois ont vécu de près la donnateur de la salle, ClaudeSource : Agricom Orilia adopté quant à l’embauche magie du Festival Juste pour Proulx, a décidé de faire Le Festival Mariposa d’un médiateur profession- rire lors de sa première édi- preuve de créativité avec ces Long Sault 2007 a reçu le plus grand nel. tion du 26 au 28 juillet der- veillées. Les régates de Long nombre de spectateurs Source : Le Métropolitain niers. Au cours du week-end Source : Le RégionalSault ont obtenu un octroi depuis sa création avec de nombreux amuseurs dede 35 000 $ de la Fondation 5000 visiteurs. Cet événement Sudbury rue ont envahi la métropole WindsorTrillium de l’Ontario. Le est un rassemblement cultu- Le Centre de santé com- dont plusieurs francophones Emily Marcotte a reçcuBureau du tourisme de Cor- rel où des artistes d’un peu munautaire (CSC) de Sud- qui ont surpris et fait rire les une bourse de 1000 $ de lanwall et de la vallée du Saint- partout au Canada viennent bury-Est a embauché sa toute festivaliers chaque soir. Les Caisse populaire de Tecum-Laurent espère augmenter présenter leur musique aux première directrice générale, artistes ont démontré leurs seh. Récipiendaire d’un prixl’achalandage cette année résidents des environs tout en Jacqueline Gauthier. Pré- talents d’improvisateur et spécial de l’Université degrâce à cette subvention. Plus profitant de différents ateliers sidente du festival La Nuit leur capacité à interagir dans Windsor il y a quelques se-de 110 hydroplanes sont at- artistiques. sur l’étang et ayant participé une atmosphère féerique maines pour son engagementtendus lors de l’événement et Source : Le Goût de vivre au démarrage du Salon du pour faire de la première édi- communautaire, la jeune fillele comité organisateur espère livre de Sudbury, la femme tion de la version torontoise prépare sa rentrée à l’Uni-recevoir 10 000 visiteurs d’ici Oshawa entreprend tout un défi : ce- de Juste pour rire un franc versité Western où elle étu-2009. C’était jour de bilan lors luyi de mettre sur pied une succès. diera la médecine avec l’aideSource : de l’assemblée générale an- nouvelle infrastructure en Source : Le Métropolitain d’une bourse de la Caisse deLe Journal de Cornwall nuelle du Conseil des or- santé. Le CSC est prévu avec Tecumseh qui se veut un in- ganismes francophones de trois points de service et pour vestissement dans le futur de London l’instant un seul est fonction- la communauté francophone Pour bien des gens, le nel. La première étape pour de la région.London RibFest est une ex- la nouvelle directrice est de Source : Le Rempartcellente occasion de se re- faire la tournée de la régiontrouver, dans une ambiance pour connaître les besoins dede fête, avec parents et amis. la population. Source : Le Voyageur Timmins • Les Chevaliers de Colomb des six conseils ont organisé une journée de festivités près du parc récréatif Riverside Fun Park à Timmins où la croix de l’organisme a été installée. Une centaine de personnes étaient réunies pour célébrer l’élévation de la croix de 44 pieds de haut en 2000 pour une première fois. Les groupes de la région pré- voient faire de cet événement une activité annuelle. • Le Centre de Services Ca- nada pour jeunes a distribué des certificats de reconnais- sance auprès des participants qui se distingués au sein de leur environnement de tra- vail au cours de l’été. Afin de remercier tous les étudiants et employeurs participants, l’organisme a organisé un barbecue où tous se sont bien amusés. Source : Les Nouvelles Toronto • Les Français de la Ville reine ont souligné l’anniversaire de la République française le 14