Obnontjoaurrio.caVol. 6 No 3 Mars 2012 2$NtenoudvaenacuetsésÉtudes postsecondaires : et cette édition Un nouveau programme en arts de la scène à l’Université Sainte-Anne page 2 Le nouveau Centre d’excellence des études postsecondaires au Collège Glendon page 4 Dans cette édition sur les études cueillir 3000 étudiants à plein temps. pratique sur le terrain. Une formation en françaispostsecondaires, il est question des Le nouveau bâtiment hébergera des Le Collège Boréal pour sa part au Collège Boréalnouvelles tendances et de l’offre des laboratoires de langue et un nouvelcollèges et universités francophones amphithéâtre à la fine pointe de la ouvrira dès la rentrée 2012 un nouveau page 6au pays. Par exemple, à l’Université technologie. campus au centre-ville de Toronto. Si-Sainte-Anne, un nouveau programme tué au 1, rue Yonge, le campus offriracollégial en arts de la scène verra le jour En juin, l’Université Laurentienne 47 000 pieds carrés dédiés à la for-dès cet automne à Chéticamp au Cap de Sudbury accueillera le 3e Forum mation en français. Parmi les autresBreton pour la population acadienne national de recherche du Consortium nouvelles, Patrimoine canadien renou-et francophone de la Nouvelle-Écosse. national de formation en santé. Cet velle le financement du ProgrammeÀ Toronto, le Collège universitaire événement d’envergure examinera com- d’appui aux droits linguistiques pourGlendon termine la construction du ment l’application des connaissances une période de cinq ans, et une nouvellenouveau Centre d’excellence des étu- générées par la recherche sur la santé École d’architecture sera construite àdes postsecondaires destiné à ac- des communautés francophones en l’Université Laurentienne de Sudbury. situation minoritaire est utilisée en Bonne lecture!
2 bonjour ontario – Mars 2012 L’Université Sainte-Anne annonce un nouveau programme collégial en arts de la scène pour l’automne 2012 à Chéticamp Le recteur de l’Université des arts pour offrir un pro- Tout au long de leurs étu- (Nouvelle-Écosse). Pour plus csap.ednet.ns.ca.Sainte-Anne, Allister Surette, gramme des arts multidis- des, les étudiants auront accès d’information, visitez le site À propos du Conseil desannonce qu’un nouveau pro- ciplinaires à la population aux nombreuses ressources internet www.usainteanne.ca. arts de Chéticampgramme collégial en arts de acadienne et francophone de mises à leur disposition par Le Conseil des arts de Ché-la scène sera offert dans la la province. Ce programme le CSAP et par la communauté À propos du Conseilrégion acadienne de Chéti- répond à un grand besoin de de Chéticamp : un théâtre mo- scolaire acadien provincial ticamp existe depuis novembrecamp, à partir de l’automne notre communauté », estime derne de 357 sièges, un studio 1999. Au cours des années,2012. Kenneth Gaudet, président du d’enregistrement sonore, un Le Conseil scolaire acadien il s’est distingué comme l’un CSAP. centre d’interprétation, une provincial, conseil scolaire pu- des Conseil des arts régionaux Né d’un partenariat entre radio communautaire, des blic en Nouvelle-Écosse, gère les plus actifs en Nouvelle-le Conseil scolaire acadien « Cette formation polyva- ateliers de danse, de confec- 21 écoles de la maternelle à la Écosse. Le Conseil des artsprovincial (CSAP) et le Conseil lente préparera nos étudiants tion de décors, etc. « Cette 12e année partout dans la pro- de Chéticamp est égalementdes arts de Chéticamp, ce pour des emplois dans les coopération souligne les liens vince. Avec quelque 400 ensei- un des seul au Canada à avoirprogramme de 40 semaines domaines du film, de la télévi- étroits qui existent entre le gnants et plus de 4 400 élèves, une entente de cogestion avecse distingue par son aspect sion, des radios, des festivals, CSAP, l’Université Sainte-Anne le CSAP offre aux personnes un Conseil scolaire, soit lemultidisciplinaire : la forma- des compagnies artistiques et la communauté. En faisant d’origine acadienne et franco- Conseil scolaire acadien pro-tion couvrira de nombreux do- professionnelles, des centres venir de nouveaux étudiants phone une éducation de qualité vincial (CSAP). Depuis sesmaines tels que la comédie, la culturels, etc. Les connaissan- et en maximisant l’utilisation en français langue première, débuts, l’organisme a beaucoupdanse, l’écriture, la musique, la ces et les techniques acquises des infrastructures locales, incluant l’enseignement de travaillé pour faire de la ré-régie, la direction artistique, la pourraient également servir le programme va contribuer l’anglais langue première, en gion acadienne de Chéticamp,technique de scène, ou encore de porte d’entrée dans des au développement économi- tenant compte de l’identité et une destination touristique etla fabrication de masques, de universités et grandes écoles que, culturel et communau- de la culture acadiennes en culturelle.décors et de costumes. Sans d’art, afin de poursuivre une taire de la région », a indiqué Nouvelle-Écosse. Voir : http://compter l’expérience de vie spécialisation », a déclaré M. Surette. L’Université Sainte-Annedans une des communau- M. Surette. Paul Gallant, direc-tés les plus dynamiques sur teur artistique du Conseil des À propos de l’Universitéles plans culturel et artis- arts de Chéticamp, s’est quant Sainte-Annetique. à lui dit « enchanté de voir l’Université Sainte-Anne et le L’Université Sainte-Anne « Le CSAP est heureux CSAP s’engager dans ce projet est le seul établissement d’en-de travailler avec l’Univer- unique au Canada ». seignement postsecondairesité Sainte-Anne et le Conseil de langue française en Nou- velle-Écosse. Elle accueilleObnonjotuar rio principalement des étudiants originaires des provinces de Éditeur Rédactrice en chef l’Atlantique mais également deDenis Poirier Christiane Beaupré partout au Canada, ainsi que d’une douzaine d’autres pays. L’Université Sainte-Anne dis- pense des programmes collé- giaux et universitaires à travers ses cinq campus de Halifax, Pe- tit-de-Grat, Pointe-de-l’Église, St-Joseph-du-Moine et TusketProduction, rédaction et administration Nathalie Caron, Richard Caumartin, Sabrina Seghirani et Caroline Verner Tél. : 1 800 525-6752 Fax : 905 790-9127 [email protected] Tirage : 30 000 exemplairesD’envergure provinciale, le journal Bonjour Ontario estpublié par Alto Inc. et vise à rester indépendant de touteaffiliation. Les opinions exprimées dans les articles demeurentla responsabilité du signataire et n’engagent que ce dernier. Ilest interdit d’utiliser les articles et photographies paraissantdans ce journal sans l’autorisation de l’éditeur. Le nouveau programme préparera les étudiants pour des emplois dans le domaine des arts de la scène.
bonjour ontario – Mars 2012 3Formations et métiers, ce que veulent les élèves… Sabrina Seghirani l’on me pose le plus est le salai- plus de demandes d’orientation métiers peu demandés mais re. L’argent est la priorité chez concernant les métiers de la qui offrent des carrières inté- Agnès Levasseur est conseil- les élèves. Ils travaillent avec production musicale. Et là, de- ressantes.lère d’orientation à l’école secon- l’optique de réussir pour avoir puis quelque temps, on me posedaire Saint-Charles-Garnier des métiers bien rémunérés », beaucoup de questions sur les Cependant, Agnès Levas-de Whitby. Elle accompagne explique Agnès Levasseur. métiers liés aux investigations seur considère toujours la partles élèves dans le processus Métier vocation ou véritable policières, à l’expertise crimi- de rêve qui anime un élève.de l’orientation profession- passion, les professions qui nologique influencée par les Elle encourage les jeunes ànelle. Son rôle, armer le mieux font toujours rêver les élèves séries américaines. Dans ces se donner les moyens pourpossible les élèves pour qu’ils sont médecin, enseignant, cas-là, je me dis ok on va quand réussir à mettre sur pied leurréalisent leur projet dans les policier, pompier, infirmière. même penser à un plan B. » projet. « Un métier doit les ren-meilleures conditions tout en « La demande d’orientation est dre heureux car il va occupertenant compte des réalités un choix volontaire de l’élève. Dans ces cas-là, pas tou- une grande partie de leur vie.économiques et du marché de Il vient tout seul dans mon bu- jours facile de leur proposer Quand j’ai un élève qui a unl’emploi. Autrefois appelé orien- reau et me pose des questions des métiers plus en lien avec rêve, je lui dis toujours d’êtreteur, le terme a été modifié dans sur les métiers dont il a d’abord les réalités économiques et les prêt à assumer ses choix et deles années 60 pour celui de entendu parler. Ensuite, en besoins d’une région à l’autre. faire d’abord ce qui lui plaît. Ilconseiller d’orientation, notion discutant avec lui, on regarde Plombier, mécanicien, tech- ne s’agit pas d’être malheureuxqui introduit finement l’idée de ensemble ses motivations et les nicien ou électricien sont des toute sa vie. »l’accompagnement et du conseil autres métiers qui existent. »en corrélation avec les motiva- Agnès Levasseurtions des élèves. élèves ont une vision beaucoup Orienter, c’est montrer la plus large des métiers qui exis- voie, annoncer les meilleurs Agnès Levasseur explique tent et ont à leur disposition chemins, avertir aussi des dan-qu’aujourd’hui, 5 % des élèves un grand nombre d’outils pour gers et des difficultés toujoursseulement arrivent dans son s’informer sur l’orientation pro- en tenant compte du désir debureau avec une idée pré- fessionnelle. La banalisation l’élève. Si les élèves sont d’abordcise de ce qu’ils veulent faire. de la recherche sur Internet influencés par les métiers quiCeux-là généralement ont plus mais aussi, ironiquement, la ont une portée universelle, la té-de chance de réussir leurs crise économique mondiale ont lévision est devenue, en quelqueétudes postsecondaires. Ils rendu les élèves plus exigeants sorte, une nouvelle influence.sont motivés par leur objectif quant à la qualité de leurs De plus en plus, la télévisionprofessionnel et connaissent études et le choix des matières met en lumière la vie de tou-mieux le choix des matières à postsecondaires. Les élèves tes sortes de gens et non plusl’entrée des universités. Quand sont plus conscients des enjeux simplement les élites. Les émis-les élèves savent tôt ce qu’ils que représentent le choix d’une sions populaires sur la cuisineveulent faire, ils envisagent matière ou d’une université ou les concours de chant ou deleurs études différemment que et ils abordent leurs études mannequinat annoncent lesleurs autres camarades encore comme un service dans lequel nouvelles tendances des mé-indécis. ils investissent et attendent en tiers de plus en plus prisés. « Il retour. De ce fait, les conseillers y a beaucoup de demande pour D’une génération à l’autre, d’orientation sont les personnes les métiers de pâtissier ou deil se profilent des élèves qui les mieux placées qui assis- chef cuisinier suite aux succèsn’abordent pas les études de tent à ces bouleversements des émissions culinaires. Si j’aila même manière et qui sont dans la perception des études. toujours des élèves qui veulentplus ou moins au fait des réali- « Aujourd’hui, la question que devenir chanteuse, danseusetés économiques. Aujourd’hui, ou mannequin, j’ai de plus end’une manière générale, lesSeulement 5 % des élèves ont une idée précise de ce qu’ils veulent faire comme métier.
4 bonjour ontario – Mars 2012 Le nouveau Centre d’excellence des études postsecondaires au Collège Glendon Richard Caumartin Cet agrandissement per- et un nouveau programme M. McRoberts, et une pro- spéciaux, ainsi que d’un labo- En 2008, le gouvernement mettra à Glendon d’élargir de doctorat en études franco- grammation en sciences de ratoire entièrement équipé pourde l’Ontario a désigné le Collège son éventail de programmes phones. la santé, créer des partena- les activités d’interprétation. CeGlendon comme Centre d’excel- et de cours et de répondre riats avec d’autres institutions labo servira à la formation deslence pour les études postsecon- ainsi à l’urgent besoin d’une « Nous avions besoin d’aug- pour amener une plus gran- étudiants du futur programmedaires en français et bilingues offre plus grande en matière menter notre capacité d’ac- de diversité à Glendon. Nous d’interprétariat. Finalement,pour le sud de l’Ontario et offert d’éducation postsecondaire en cueillir un plus grand nombre voulons que Glendon devien- l’édifice contient cinq classesà l’institution la somme de 20 français dans le Sud ontarien, de francophones et francophiles ne le Centre par excellence ultramodernes dont les siègesmillions de dollars afin de déve- la seule région de la province pour les cours postsecondaires, des études postsecondaires seront disposés en gradinslopper les possibilités d’études à connaître une augmentation indique la directrice au Bureau dans le centre-sud-ouest de la afin de maximiser la visibilitésupérieures dans la région. De- substantielle de sa population de l’avancement de Glendon, province. » entre les étudiants et l’ensei-puis, un projet de construction francophone. Pour les futurs Marie-Thérèse Chaput. Nous gnant. Côté confort, il y auraa débuté à l’automne 2010 et a enseignants de français, un pourrons dorénavant en ac- Le nouvel édifice a été décrit un nouveau café, une salle depermis d’agrandir les installa- programme unique de bacca- cueillir 3000 à temps plein. par l’architecte qui l’a conçu, Re- réunion et des vitrines pourtions actuelles, à l’avant du cam- lauréat en éducation (B. Éd.) Le nouvel édifice aura de plus née Daoust de la firme Daoust exposer des médailles et despus. Le nouvel édifice, dont la sera offert dès la première grandes salles, donc nous pour- Lestage de Montréal, comme trophées.construction sera achevée d’ici année et ouvrant sur l’ensei- rons recevoir plus d’élèves pour une « boîte à lumière » dansune dizaine de jours, hébergera gnement aux cycles primaire et nos programmes populaires. laquelle on pourra voir la na- Une campagne de finance-des laboratoires de langue à la moyen, moyen et intermédiaire Avant, nous étions forcés de re- ture environnante de Glendon. ment dans le secteur privé per-fine pointe de la technologie, ou intermédiaire et supérieur. fuser des étudiants par manque De plus, la construction du mettra de recueillir 2 millions $des aires ouvertes réservées à Également un programme de d’espace. » Centre d’excellence permet qui s’ajouteront au 20 millions $l’étude et un amphithéâtre de baccalauréat ès arts interna- aujourd’hui à Glendon d’avoir du gouvernement de l’Ontario250 places. tional (i.B.A.) bilingue ou trilin- Il faut se rappeler que le une entrée principale moderne pour pouvoir compléter l’édifice gue, offert dans 18 disciplines Collège Glendon a ouvert ses et élégante. La construction a été d’après le design original. « Tous portes en 1961 et qu’aucun confiée à Pomerleau, une firme ceux et celles qui sont proches investissement majeur n’avait de construction reconnue au de Glendon peuvent contribuer été injecté pour ses program- Québec. Les futurs étudiants au succès de cette campagne mes avant celui-ci. « À l’époque, profiteront d’un accès sans fil en faisant un don spécial nous avions seulement 1000 à Internet partout à l’intérieur, pour parrainer un siège du étudiants dont la majorité ha- d’un auditorium de 250 places nouvel amphithéâtre ultramo- bitait sur le campus, raconte le pour les cours populaires, les derne », conclut Marie-Thérèse principal de Glendon, Kenneth conférences et les événements Chaput. McRoberts. Aujourd’hui, avecVoici ce à quoi ressemblera la façade du nouvel édifice en entrant les nouvelles installations, noussur le site de Glendon. aurons la capacité nécessaire de grandir et d’être profitable. » L’objectif visé est d’attirer les étudiants francophones de Windsor, London, Cambridge, Hamilton, et de partout dans le Sud-Ouest à Toronto pour s’inscrire à des programmes de qualité en français qui leur plai- ront et qui répondront à leurs besoins. « Un de nos projets sera d’établir un programme franco- phone en commerce, confirme Il y aura beaucoup de lumière dans le nouveau bâtiment.Les travaux sont presque terminés au Collège Glendon. Kenneth McRoberts et Marie-Thérèse Chaput
bonjour ontario – Mars 2012 5Le 3e Forum national de recherche du CNSF aura lieu à l’Université Laurentienne Bonjour Ontario communautés. les services et les politiques en dirigeants communautaires liens entre la formation et la Cet événement d’enver- matière de santé. et des administrateurs des recherche. Le Consortium national de soins de santé participerontformation en santé (CNFS) est gure nationale examinera Le forum rassemblera au forum. Les participants pourrontun regroupement pancanadien comment l’application des plus de 200 participants en visiter le campus de la Lau-de 11 établissements d’ensei- connaissances générées par provenance majoritairement Les communications sus- rentienne qui fait l’objet d’unegnement universitaire et col- la recherche sur la santé des du Canada. Quelques confé- citeront la réflexion sur l’ap- croissance sans précédent ceslégial offrant des programmes communautés francophones renciers et invités spéciaux plication des connaissances dernières années avec la créa-de formation en français dans en situation minoritaire est de la France, de la Belgique dans l’une des quatre théma- tion de l’École de médecinediverses disciplines de la san- utilisée dans la pratique et et du Pays de Galles seront tiques suivantes, soit Le por- du Nord de l’Ontario, de deuxté, et de partenaires régionaux sur le terrain. Les participants présents. Des intervenants du trait et les déterminants de nouvelles résidences univer-qui facilitent l’accès à ces pro- examineront les interactions milieu de la recherche, des re- la santé des communautés sitaires, d’une école de pointegrammes de formation. entre les chercheurs et les uti- présentants gouvernementaux francophones en situation dans les sciences de l’éduca- lisateurs des connaissances et d’organismes de recherche, minoritaire, La gouvernance, tion, d’installations sportives Le CNFS compte également dans le processus de recherche des responsables et décideurs la gestion et la prestation des modernes et du Centre Valeun Secrétariat national, situé ainsi que l’utilisation et les ré- des politiques publiques dans services de santé en français, pour la vitalité des lacs, qui està Ottawa, qui joue un rôle de percussions de ces nouvelles le domaine de la santé, des L’impact de la langue et la voué à la recherche environne-leadership, de développement connaissances sur la pratique, praticiens, des éducateurs, des culture sur la santé et Les mentale.et de coordination dans laplanification et la réalisation Prends rendez-vousdes objectifs du Consortium. avec ta francophonie…Cette alliance stratégique ex-ceptionnelle permet ainsi d’ac- Viens - On t’attend!croître la présence et l’apportde professionnels de la santé Savais-tu que chez nous :et de chercheurs francophones,afin d’améliorer les services on retrouve une proportion importante d’étudiants qui sont bilinguesde santé en français dans lescommunautés francophones les jeunes aiment dialoguer en français - dans les couloirs, les espacesen situation minoritaire. pour la détente, les cafétérias, en résidence - c’est comme chez toi! L’Université Laurentienne les services étudiants sont tous disponibles en françaisaccueillera le 3e Forum natio-nal de recherche du CNFS, les tu as le choix d’au-delà de 175 programmes d’études,26, 27 et 28 juin 2012. Il s’agit dont plus de 30 offerts entièrement en françaisd’un important événementpour l’organisme, car il per- tu recevras automatiquement une bourse d’études d’une valeurmet de promouvoir sa mission de 1 000 $ pour tes études en françaisd’améliorer les services de san-té et la recherche au sein des des bourses d’études équivalentes à entre 1 500 $ et 3 500 $ parcommunautés francophones année sont accordées si ta moyenne se situe au-delà de 79 %hors Québec. La 3e éditionse veut donc une excellente plus de 30 000 $ en bourses d’études sont attribuéesoccasion où les chercheurs et annuellement pour des études en santé par le biaispraticiens de divers domaines du Consortium national de formation en santéet à tous les niveaux pourrontexplorer des possibilités de l’Association francophone des étudiantscollaboration et tirer parti de et étudiantes (AEF) s’engage activement pourleurs compétences. En d’autres t’offrir une expérience étudiante enrichissantetermes, cette conférence per-mettra de mettre en commun le journal étudiant L’Orignal déchaînéles connaissances et de pas- est au rendez-vousser de la théorie à la mise enœuvre et à l’action au sein des on retrouve des gens de partout au pays, ainsi que de l’étranger, dont bon nombre de pays francophones (Maroc, France, Tunisie, Tchad, Cameroun, etc.) les opportunités d’emploi « Travail-études » sur le campus sont abondantes Tu es prêt(e)? SUDBURY | ONTARIO Donne-nous de tes nouvelles à [email protected] de la Laurentienne
6 bonjour ontario – Mars 2012Une trentaine de programmes seront offerts en français à Toronto par le Collège BoréalC’est officiel, c’est annoncé, campus du Collège Boréal re- spécialisée (3 ans), Assistant automne un nouvel iPad. Au- Autant dire que les futursle Collège Boréal ouvrira dès la groupera les deux campus pré- pharmaceutique – vente au dé- delà du côté ludique de cet outil, étudiants du Collège Boréal trou-rentrée 2012 un nouveau cam- sentement situés avenue Carlaw tail (1 an) et Administration de des présentations faites par des veront dans leur nouveau campuspus au centre-ville de Toronto. et rue College mais il doublera bureau – adjoint administratif professeurs du Collège Boréal de Toronto un environnementLa nouvelle est d’autant plus aussi la superficie de ses instal- (2 ans). Ces nouveaux program- ont mis en lumière lors d’une particulièrement accueillant, tantréjouissante qu’elle s’inscrit dans lations, totalisant 47 000 pieds mes seront offerts dans le nou- conférence de presse l’utilité de d’un point de vue humain quele cadre du 10e anniversaire que carrés dédiés à la formation en veau campus situé au 1, rue Yon- cette technologie dans des do- d’un point de vue technologique.célèbre cet établissement dans le français. Grâce notamment à ce ge et permettront aux étudiants maines aussi variés que la santé Rappelons enfin que le CollègeCentre-Sud-Ouest. Dix années nouveau campus, près de 30 pro- du Collège Boréal de bénéficier ou l’industrie du spectacle. Même Boréal à l’échelle du Centre-Sud-de succès durant lesquelles le grammes de formation postse- d’installations à la fine pointe de les centres de ressources du Col- Ouest, c’est aussi une équipeCollège Boréal a connu une crois- condaire seront ainsi disponibles la technologie. lège Boréal à travers la province de quelque 200 personnes ausance fulgurante tant au niveau dans le CSO d’ici 2015. Et comme le Collège Bo- s’en trouvent enrichis de plus de service de tous ceux pour quide l’éducation postsecondaire Mais la rentrée 2012 ré- réal ne fait rien à moitié, une 10 000 ouvrages numériques dis- le français est une langue deque de l’éducation permanente, serve déjà son lot de surprises… nouvelle initiative dévoilée le ponibles en ligne sans parler des choix!des services d’employabilité et des Trois nouveaux programmes 7 mars dernier permettra à tous 15 000 à 20 000 abonnements Pour plus de renseignements wwwwwwwwwwww...wcccwaaaw.crrr.arrrcrriiiaeeeierrrrrreeeeeieeeensnnnraesssnaaaetennnn.intttsfeeeao...niiinnntefffooo.infoservices offerts aux immigrants. viendront s’ajouter à l’offre ac- les étudiants de première année de revues et magazines spécia- sur les programmes et serviceswww.carriereensante.infoNon seulement, le nouveau tuelle soit Technique d’éducation inscrits à temps plein dans un lisés consultables grâce à cette du Collège Boréal, composez le www.tfo.org/sosdevoirwswwwwwww.tw.tffo.to.fo.or.rgog/r/sgso/ossoddseevdvoeoviriorssirsprogramme postsecondaire du tablette numérique de dernière 1-800-361-6673, poste 5134 ou Collège Boréal de recevoir cet génération. visitez le www.collegeboreal.ca. www.tfo.org/sosdevoirstttdsruttdsereauterelvduatdsralvavdteraevreuvdveuvolaavierauoxcvdiavuoxcvaiemexiilemuocsailmlxselesiamlesaloeraolriscerincdaoiindaairncdnaaeieunasieetnudnaselxtdseaslxeduseesn?eltseesss?xdsslsee?sssesssasaannnttétééesx?santédseelra vBiiceensvesnouceiaceuht exdez?snous! La maquette du nouveau campus de Boréal à Toronto CONSTRUIRE L’EXCELLENCE : Glendon devient le nouveau Centre d’excellence pour les études 25 225525 25 universitaires en français et bilingues dans le sud de l’Ontario. Les représentants du Collège Boréal lors de l’annonce officielle l’automne dernier8 1 188010080030388737-8-8744-3835453pp5oospsteotes2t23e3828838881 800 387-8435 poste 2388Collège universitaire Glendon, Université York 218, Le Manoir Glendon 2275, ave. Bayview Toronto, ON M4N 3M6 Tél. : 416 487-6801
bonjour ontario – Mars 2012 7 Patrimoine canadien renouvelle son financement au Programme d’appui auxdroits linguistiques de l’Université d’Ottawa Le Programme d’appui aux L’Université d’Ottawa a reçu le mandat de gérer le PADL pour les cinq prochaines années.droits linguistiques (PADL)est très heureux d’annoncer fédéral annonçait la création un appui financier pour des linguistiques constitutionnels. mise de l’éducation publique.que son financement a été du Programme d’appui aux modes alternatifs de résolu- Le PADL fait également la pro- Pour plus d’information, visi-renouvelé par Patrimoine ca- droits linguistiques et, en tion de conflits et des recours motion des droits linguistiques tez le site Web du PADL: www.nadien pour une période de 2009, que le PADL serait géré judiciaires relatifs aux droits constitutionnels par l’entre- padl-lrsp.uottawa.ca.cinq ans totalisant 7,5 millions par l’Université d’Ottawa, sousde dollars. Ce financement l’Institut des langues officielles le 16 mai 2012 été 2012permettra au Programme de et du bilinguisme et la Facultépoursuivre ses activités et de droit. VOUS AVEZ UN FESTIVAL Annoncez-le dans le Cahierde continuer à appuyer les À ANNONCER? du tourisme de l’Ontario demembres des communautés « Le renouvellement du VOUS PRÉSENTEZde langue officielle jusqu’en mandat représente une belle UN SPECTACLE l’édition du mois de mai2017. marque de confiance en l’équi- OU UNE ATTRACTION de Bonjour Ontario distribué pe du PADL et l’Université d’Ot- TOURISTIQUE? à près de 50 000 exemplaires Depuis son ouverture en tawa. Il confirme l’importance2009, le Programme a reçu de ce programme à portée na- dans la province.77 demandes de financement tionale. Les membres des mi-pour des modes alternatifs norités linguistiques partout Obnonjotuar riode résolution de conflit et au Canada continueront ainsides recours judiciaires afin de bénéficier de cette ressourcede régler des conflits liés aux essentielle pour la défense dedroits linguistiques constitu- leur langue et de leur culture »,tionnels. Au cours des pro- a déclaré Richard Clément, di-chaines années, le PADL en- recteur à l’Institut des languestreprendra plusieurs projets officielles et du bilinguisme etde promotion afin d’éduquer doyen associé de la Faculté desla population canadienne de arts.ses droits linguistiques consti-tutionnels, dont les droits L’annonce du renouvel-scolaires, les droits législatifs lement a été faite lors de laet judiciaires, l’égalité lin- réunion de la Table de concer-guistique ainsi que la langue tation nationale du PADL,officielle de communication réunion qui rassemble deset de prestation de services représentants d’organismesgouvernementaux destinés au porte-parole nationaux et pro-public. vinciaux oeuvrant au sein des communautés de langue « Avec l’annonce d’au- officielle au Canada. Cette réu-jourd’hui, nous maintenons nion, organisée annuellement,notre engagement envers la sert à informer ces représen-protection des droits linguis- tants des services du PADLtiques au Canada. Nous som- et des droits linguistiquesmes heureux de réitérer notre constitutionnels. Par ailleurs,confiance en l’Université d’Ot- la réunion est un forum idéaltawa que nous confirmons pour entamer des discussionscomme gestionnaire du pro- concernant les priorités desgramme pour les cinq prochai- communautés de langue of-nes années », a déclaré l’hono- ficielle au Canada relatives àrable James Moore, ministre l’avancement des droits lin-du Patrimoine canadien et des guistiques constitutionnels.langues officielles. « Le PADLest un programme novateur Le Programme d’appuimis en place par notre gouver- aux droits linguistiques offrenement qui répond aux besoinsdes communautés. » « Depuis sa création, leProgramme d’appui aux droitslinguistiques vise à offrir desservices de qualité ainsi qu’unappui aux membres des com-munautés de langue officielleafin d’encourager l’avancementet la clarification des droitslinguistiques constitutionnelsau Canada. Le financementannoncé permettra de concré-tiser nos engagements pourles cinq prochaines années »,a déclaré Geneviève Boudreau,directrice du Programme. En 2008, le gouvernement
8 bonjour ontario – Mars 2012 L’Université Laurentienne prend des orientations audacieuses Tout comme les premiers 40 ans. Laurentian Architecture auront été adaptés. Le directeur- francophones de tout le pays. Ce infirmières et de nombreuxbourgeons du printemps, le re- Laurentienne (LAL) et son équipe fondateur de la LAL, Terrance grade en architecture sera unique autres programmes des discipli-nouveau est visible dans tous les de conception, Levitt Goodman Galvin s’est lancé dans la prépa- en Ontario. En attendant, tous nes de la santé font partie d’unaspects des programmes et ins- de Toronto, préparent et passent ration du programme d’études les intervenants dans la planifi- réseau national qui favorise latallations de l’Université Lauren- en revue une masse de dessins et le recrutement du meilleur cation de la LAL se réjouissent formation en sciences de la santétienne qui prend des orientations en prévision de la rénovation et corps professoral bilingue pos- à l’idée d’accueillir la première en français. La Laurentienne estaudacieuses et de l’expansion en de la construction qui transfor- sible. L’École mettra particuliè- cohorte d’étudiants à l’automne fière de faire partie de ce groupetaille et en vigueur. Parmi les mera une intersection majeure rement l’accent sur l’expérience 2013. important d’établissements ca-plus grands changements figure du centre-ville de Sudbury, celle des étudiants francophones et nadiens qui confèrent des gradesl’établissement de la plus récente des rues Elm et Elgin. La nouvelle autochtones et envisage d’offrir L’École d’architecture sera à des professionnels de la santéécole d’architecture du Canada, la École résidera dans les deux édi- plus tard une maîtrise en archi- certainement un ajout majeur qui pourront offrir en français unpremière à ouvrir depuis plus de fices d’importance historique qui tecture qui attirera des étudiants à la communauté de la Lauren- éventail complet de services mé- tienne, mais ce n’est pas la seule dicaux et de santé à la populationL’école de génie Bharti nouvelle entité qui se dessine à francophone.remporte la victoire aux l’Université. La nouvelle ÉcoleJeux miniers canadiens des mines misera sur l’expertise La Laurentienne grandit à réputée de la Laurentienne dans tous égards. Les inscriptions ont D’excellents résultats en je n’ai jamais vu à ce concours. » perdu ma contenance lorsqu’on a tous les domaines liés aux mines augmenté dans des proportionsconception minière, mécani- Dix équipes universitaires du annoncé que nous avions gagné, et mettra en évidence son excel- record au cours des trois der-que des roches et minéralurgie a-t-il ajouté. C’est l’événement lence en géologie et en sciences nières années et, selon le Planont permis à l’équipe de l’école Canada participent au concours qui établit vraiment quelle école de la terre, en génie minier et stratégique de l’Université dede génie Bharti de l’Université qui consiste en 20 activités met- de génie est la meilleure au Ca- conception minière, en procédés 2012-2017, son effectif étudiantLaurentienne de remporter la tant à l’épreuve de futurs ingé- nada. » et production, et en réhabilita- atteindra les 8300 dans 5 ans.victoire lors des 22e Jeux miniers nieurs miniers. Les participants tion. En outre, l’École des mines La Laurentienne planifie aussicanadiens qui ont eu lieu du 23 doivent réussir des exercices L’École de génie Bharti de se concentrera sur la formation d’élargir son campus de Barrieau 26 février, à Sudbury. L’équipe d’arpentage, de conception de l’Université Laurentienne porte des futurs professionnels des où les inscriptions s’élèvent àde la Laurentienne s’est classée mines et de matériel ainsi que de le nom de l’ingénieur et entrepre- mines, une nouvelle génération 1200 et devraient passer à 2500parmi les trois meilleures pour séparation de minéraux tout en neur Stan Bharti, PDG de Forbes d’ingénieurs possédant de solides d’ici 2017. En travaillant avec les12 des épreuves du concours maîtrisant l’utilisation du mar- Manhattan, qui a fait un don de bases dans les aspects sociaux, partenaires municipaux et com-et a remporté le titre avec une teau perforateur sur béquille, de 10 000 000 $ à l’École l’automne culturels et environnementaux de munautaires à Barrie, la Lau-avance de 27 points. L’équipe de la benne à godet et d’excavateurs. dernier pour appuyer les pro- l’exploitation minière. rentienne espère ouvrir un toutl’École polytechnique à Montréal grammes de génie. « L’équipe de nouveau campus indépendants’est classée deuxième tandis que « Les Jeux de 2012 ont été su- la Laurentienne est solide grâce La Laurentienne est depuis dans cette ville afin de répondrel’Université Laval a terminé en per, a indiqué M. Sean Turcotte, en grande partie à son empla- longtemps un établissement bi- à cette croissance. Ce nouveau3e place. étudiant de 4e année en génie cement à Sudbury, a constaté lingue et triculturel et est fière de campus fait aussi partie du Plan minier et membre de l’équipe de M. Craig Allen, coprésident des perpétuer et d’élargir ce mandat stratégique de la Laurentienne de « La concurrence a été féroce, la Laurentienne. Toutes les équi- Jeux. Pendant le concours, nous avec plusieurs nouvelles initiati- 2012-2017.a dit Ramesh Subramanian, di- pes se sont bien amusées, se sont avons fait un levé de ventilation, ves. Son programme de sciencesrecteur de l’École de génie Bharti applaudies et se sont réjouies les non pas avec un manuel, maisde l’Université Laurentienne. Cet- unes pour les autres. » Il était en allant sous terre. L’accès à deste année, toutes les équipes ont surtout heureux de la victoire de mines en exploitation contribueété bien tenaces et ont fait preuve l’équipe à l’épreuve de huit heures au succès du programme ded’un niveau extraordinaire de de conception minière et effectuée génie. »compétence et de talent comme à l’aide d’un logiciel de conception assistée par ordinateur. « J’ai « Nous sommes très fiers de nos étudiants, a indiqué M.Les membres de l’équipe victorieuse de la Laurentienne Dominic Giroux, recteur et vice- chancelier de l’Université Lau- rentienne, qui ont fait preuve de zèle et de travail d’équipe afin de remporter cette prestigieuse vic- toire pour l’École de génie Bharti. Leur rendement à ces épreuves minières a été exceptionnel et ils ont acquis cet honneur tant pour leur programme que pour leur université. » Les membres de l’équipe vic- torieuse de la Laurentienne sont Dusty Nerpin, Graham Macrae, Scott Ross, Sean Turcotte, Curtis Cameron, Gilles Guerin, James Gagne, Ryan Jakov, Pat Pilon, Ian VanEyk, Ian Berdusco, Jessica Dean, Joshua Dufresne et Mike Stanford.
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