Important Announcement
PubHTML5 Scheduled Server Maintenance on (GMT) Sunday, June 26th, 2:00 am - 8:00 am.
PubHTML5 site will be inoperative during the times indicated!

Home Explore Magazine Integr'Action 4

Magazine Integr'Action 4

Published by LARRY AGENCY EDITION, 2016-06-18 10:19:45

Description: Magazine Integr'Action 4

Search

Read the Text Version

1 erAnniversaireMHN25 ANSGANTALIMEDARDUN HOMMEDE DÉFI CARLA BEAUVAIS Coordonnatrice du mois de l’histoire des noirs 1 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

2

SOMMAIRE 05........................................................................Pôeme Maya Angelou 07...................................................Mot du président Michael Farkas 08..................................................................Interview Carla Beauvais 10.......................Les lauréats du mois de l’histoires des noirs 2016 20.......................................................................AFRO NETWORK 5@7 24........................................... Chronique Finance Thibola Kapanga 26.................................................................Interview Médard Gantali 28...............................................................................Culture & Médias 30.................................................................................................Contact3 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

4

POURTANT JE M’ÉLEVE..Vous pouvez me rabaisser pour l’histoire En laissant derrière moi des nuits de terreur et deAvec vos mensonges amers et tordus, peurVous pouvez me traîner dans la boue Je m’élèveMais comme la poussière, je m’élève pourtant, Vers une aube merveilleusement claireMon insolence vous met-elle en colère? Je m’élèvePourquoi vous drapez-vous de tristesse Emportant les présents que mes ancêtres m’ont don-De me voir marcher comme si j’avais des puits nés,De pétrole pompant dans ma salle à manger? Je suis le rêve et l’espérance de l’esclave.Comme de simples lunes et de simples soleils, Je m’élèveAvec la certitude des marées Je m’élèveComme de simples espoirs jaillissants, Je m’élèveJe m’élève pourtant.Voulez-vous me voir brisée? Maya AngelouLa tête et les yeux baissés?Les épaules tombantes comme des larmes. FÉV. - MARS - AVRIL 2016Affaiblie par mes pleurs émouvants.Es-ce mon dédain qui vous blesse?Ne prenez-vous pas affreusement malDe me voir rire comme si j’avais des minesd’or creusant dans mon potager?Vous pouvez m’abattre de vos paroles,Me découper avec vos yeux,Me tuer de toute votre haine,Mais comme l’air, je m’élève pourtant.Ma sensualité vous met-elle en colère?Cela vous surprend-il vraimentDe me voir danser comme si j’avais desDiamants, à la jointure de mes cuisses?Hors des cabanes honteuses de l’histoireJe m’élèveSurgissant d’un passé enraciné de douleurJe m’élèveJe suis un océan noir, bondissant et large,Jaillissant et gonflant je tiens dans la marée.5

6

LÈVE-TOI ET BRILLE !TOUS DEBOUT POUR UN AVENIR RADIEUX !Cette 25e édition, nous la dédions aux fondateurs de la Nous soulignons aussi la Journée Nelson Mandela, leTable ronde du Mois de l’histoire des Noirs et aux orga- 11 février, proclamée par le gouvernement du Québec.nismes qui lui ont permis de voir le jour. Grâce au combat pour la dignité de milliersNous leur sommes reconnaissants, car sans eux, je ne d’hommes et de femmes, incarnés par Fred Christie enserais pas en train de vous écrire ce mot à titre de pré- 1938, ou à celui des braves soldats noirs trop souventsident. Je ne saurais vous dire combien ils ont oeuvré oubliés de la Première Guerre mondiale, il estpour le Québec. Ces fiers et dignes bâtisseurs n’ont ja- possible de mesurer toute la grandeur de ces gens ré-mais fléchi orsque des obstacles se dressaient devant silients et audacieux qui ont osé se lever pour ceux eteux. Au contraire, ils ont redoublé d’efforts pour per- celles qui allaient leur succéder. En cette 25e édition,mettre aux membres des communautés noires de s’in- ce sont sur ces fondations qu’il faut continuer de bâ-tégrer comme citoyens canadiens, québécois et montré- tir des ponts pour répondre aux enjeux qui nousalais. Ce ne fut pas sans luttes que leur savoir-faire et touchent comme la santé, l’environnement, l’économie,leurs actions ont été reconnus pour l’enrichissement de les sciences, l’histoire et l’éducation. Nous revisiteronsla société canadienne. Les organismes nés du travail de ce qui a été fait et ce qui reste à accomplir. Une sérieces bâtisseurs sont encore aujourd’hui tout aussi per- de rencontres consultatives sur la durabilité de notretinents. Ces organismes pionniers, qui ont vu le jour parcours sera mise en oeuvre en 2016 pour aboutir àdans les années 70-80, sont le résultat positif découlant un forum de reconnaissance historique sur les enjeuxde l’injustice impliquant les étudiants noirs à l’Univer- majeurs où nous serons amenés à trouver ensemble dessité Concordia en 1969. Ce mouvement a permis d’in- solutions alors que nous nous dirigeons vers le 375e an-tensifier la lutte contre la discrimination et pour l’égalité niversaire de notre ville.des droits. De concert avec le talent de chacun et la passion deNous saluons également les 40 ans de la Commission tous, levons-nous ensembledes droits de la personne et de la jeunesse qui a travaillé pour un avenir radieux !avec ces organismes pour cerner et dénoncer la discrimination faite envers les Noirs. Nous félicitonsla Ville de Montréal pour son initiative de nous incluredans le paysage montréalais sous l’administration dumaire Jean Doré. Solides et durables, ces organismesde la première heure se hissent en protecteurs de notrehéritage, en ambassadeurs de notre culture, en narra-teurs de notre passage et offrent des solutions fondéessur leur expérience et leur vision positive. Michael P. Farkas Président7 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

A la rencontre deCarla BEAUVAIS Coordonnatrice du mois de l’histoire des noirs LKL Fondatrice de Groupe Style Communications, entreprise spécialisée en relations médias et organisation évènementielle pour le domaine culturel. Elle cumule plusieurs années d’expérience dans le domaine de l’événementiel et des communications. INMAG : Pouvez-vous nous parler de vous ? Carla : J’ai étudié à l’UQAM et travaillée comme journaliste à Radio Canada durant 3 ans. Après les 3 ans; j’ai dé- cidé de travailler à mon compte afin d’être libre de mes choix en étant entrepreneur. J’ai fonde ma compagnie de communication Groupe Stlye Communication en 2005, GS Communications avait comme mandate de faire la promotion des artistes dans le domaine de tout ce qui était urbain et Hip Pop. A l’époque en 2005, il n’y avait pas de compagnie qui était spécialisée pour ce milieu artistique. Étant rechercheuse a Radio Canada, je recevais beaucoup d’informations de diffèrents groupes Hip Pop qui n’avaient pas beaucoup de structures de représentation., j’ai trouvé ça dommage. J’ai vu qu’il y avait un besoin de ce côté-là. J’ai fondé ma compagnie en 2005 et graduellement on est passé a une compagnie spécialisée en music urbaine en devenant plus une de communication au niveau artiste culturel par la suite, on a fait le festival du film black, journée de la culture etc…On s’est beaucoup élargie et aujourd’hui on ne fait pas que des presses mais nous avons d’autres services qui se sont rajoutés au fil des ans, comme les médias sociaux avec des communications stratégiques. 8

9 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

10

INMAG : Pouvez-vous nous parler des défis de la L’autre défi qui est très important c’est de pouvoir lais- ser une trace dans le souci de pourvoir léguer quelqueTable Ronde? chose à la société qui va un impact et qui va perdurer malgré les peu de ressources que nous disposons carCarla : La table ronde c’est un organisme qui existe de- nous n’avons pas les moyens humains et financiers depuis 25 ans, c’est sure qu’elle a eu a évoluer à travers le pouvoir travailler l’année longue.temps et à travers les années. Mon mandat, mon rôleet mes défis au quotidien quand j’ai commencé à faire Et je pense qu’avec ce qu’on fait nous avons pu changerde la coordination il y a sept ans l’un de mes défis était les perceptions et c’est déjà une victoire en soiau niveau de la perception dans la communauté mon-tréalaise car la table ronde est un organisme qui était INMAG : Pouvez-vous nous parler des défis de larecentré sur lui-même. Et mon plus grand défi étaitde le mettre à un niveau plus mainstream pas dans le Table Ronde?but de le diluer mais plus dans le souci qu’on en parle Quels sont les objectifs de la table ronde pour le 25een plus grande envergure dans la société québécoise, anniversaire ?qu’on puisse prendre conscience de son importance et Je pense que c’est une question qu’il faudrait poser auxque ça ne reste pas une activité communautaire que ça membres du conseil d’administration car ce sont euxdevienne une festivité et une tradition dans la société qui les définissent et moi j’applique les objectifs.montréalaise et québécoise. Je pense pour les vingt cinquièmes anniversaires, l’unC’était ça le gros défi au début car lorsqu’on a commen- des objectifs était de faire un travail d’archivage. Je pensecé il y a sept ans avec un organisme qui était quasi mort également que l’un des objectifs c’est de rassembleren effet, il y avait beaucoup de questionnements sur la car il y a différentes communautés noires à Montréal,pertinence de maintenir une telle activité au niveau de je pense qu’il y a un réel souci de créer un sentimentpaliers gouvernementaux et municipal et provincial et que la table appartient à toutes ces communautés. Lail était même question qu’on arrête de subventionner le table n’appartient pas à la communauté Francophone,mois de l’histoire des noirs. Haïtienne, Africaine, Anglophone et non plus à la com-On a eu à faire un gros travail de restructuration et de munauté Caribéenne. Nous sommes tous ensemble etchanger les perceptions et je pense qu’après sept ans on Je pense que nous avons réussi à le faire plus que lespeut dire que nous avons réussi ce pari car on a com- années précédentes à travers différentes actions commemencé sans archives c’est comme si le mois n’existait pas. le comité 375 ans de la ville de Montréal mais égalementNous avons travaillé très durs pour réactiver le mois et par la nomination et des personnes que nous avons ho-retrouver les archives du mois. norées, nous avons été cherchés un peu partout. On in-Ça c’était aussi un défi dont nous sommes contents des tègre plus et on fait participer plus les organismes auxrésultats car aujourd’hui on peut voir les archives de activités du mois.dernières années sur le site internet. Cette année des vingt cinquièmes c’est vraiment une mise en commun et de créer ce sentiment de commu- nauté qui doit être très fort.11 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

12

13 Le Conseil des personnes âgées de la communauté noire de Montréal Le Conseil des personnes âgées de la commu- nauté noire de Montréal a été fondé avec le mandat d’améliorer la qualité de vie des per- sonnes âgées noires sur le territoire du grand Montréal. Il a été créé en 1987 par un groupe de citoyens très inquiets des problèmes et des besoins des personnes âgées noires bénéficiant des services offerts par les grands établisse- ments de santé et de services sociaux. Sa mis- sion : améliorer la qualité de vie des personnes âgées noires UNIA-ACL Le 1er août 1914, l’honorable Marcus Mosiah Garvey a fondé la Universal Negro Improve- ment Association and African Communities League (UNIA-ACL). Sa devise était “One God! One Aim! One Destiny!” (Un dieu ! Un objectif ! Un destin !). Cette association cherchait à uni- fier « tous les peuples de descendance africaine du monde en une seule grande entité pour créer un pays et établir un gouvernement qui serait le leur ». Cette association avait pour objectifs de « promouvoir la fierté de la race et l’amour », « de soulager les plus démunis et de leur venir en aide », « de donner un nouvel essor à la race », « de fonder des universités, des collèges et des écoles secondaires pour parfaire l’éducation et la culture des garçons et des filles de couleur noire » et de « d’établir un réseau de relations industrielles et commerciales mondial ». FÉV. - MARS - AVRIL 2016

L’Association des festivités cultu- relles des Caraïbes (CCFA) L’Association des festivités culturelles des Ca- raïbes (CCFA) est un organisme à but non lu- cratif qui a pour mission d’organiser le défilé annuel de la « Carifiesta » ainsi que les acti- vités entourant cet événement. Le défilé de la Carifiesta est une illustration artistique, haute en couleur, qui représente les différentes îles des Caraïbes. Ses objectifs sont d’initier le grand public à l’une des multiples facettes de la culture antillaise et de promouvoir le « vivre ensemble » entre les diverses communautés qui la composent. Les Productions Nuits d’Afrique Les Productions Nuits d’Afrique est un or- ganisme sans but lucratif, créé le 6 novembre 1987 par le président fondateur Lamine Touré, (nommé chevalier de l’Ordre national du Qué- bec en 2013) et Suzanne Rousseau, cofonda- trice et directrice générale. Sa mission : la dif- fusion, le développement et la mise en valeur des musiques du monde, tant sur le plan local et national qu’à l’échelle de la planète. En plus de présenter le Festival International Nuits d’Afrique et de promouvoir la diffusion de concerts pendant toute l’année, les Produc- tions Nuits d’Afrique ont aussi créé plusieurs autres événements dont le Festival de Musique du Maghreb (24e édition) et les Syli d’Or de la Musique du Monde (10e édition), uniques dis- tinctions musicales destinées aux artistes de musiques du monde résidant au Canada14

15 Vues d’Afrique Vues d’Afrique a pour mandat de promouvoir la compréhension interculturelle en favorisant les relations et en faisant mieux connaître la culture et les arts, principalement médiatiques, de tout le continent africain ainsi que de ses grandes diasporas caribéennes et de l’Océan Indien. Le Festival international de cinéma Vues d’Afrique dépeint d’une part les réalités du continent telles que perçues par les cinéastes africains eux mêmes et met d’autre part en parallèle une sélection de films internationaux sur ces thèmes, y compris une section Regards d’ici consacrée aux oeuvres des réalisateurs québécois et canadiens. La pre- mière édition a été présentée en 1985 à la Ciné- mathèque québécoise. Elle répondait indiscuta- blement à un besoin puisque l’intérêt du public a été considérable. Au fil des ans, Vues d’Afrique a bâti un important réseau de contacts profession- nels et s’est vu confier le secrétariat général du « Conseil des Festivals ». La Maison d’Haïti Créée en 1972, La Maison d’Haïti est un orga- nisme communautaire consacré à l’éducation et à l’intégration des individus et des familles immi- grantes à Montréal. Véritable référence tant pour la communauté haïtienne que pour la société québécoise, l’organisme fonde son approche sur l’accompagnement des gens à qui il vient en aide afin de les faire gagner en autonomie. FÉV. - MARS - AVRIL 2016

Coloured Women’s Club of Montreal Le Coloured Women’s Club of Montreal a été fondé en 1902 par sept Américaines dont les maris étaient employés à la construction du chemin de fer. En se regroupant ainsi, ces femmes ont suivi les traces de leurs soeurs américaines en s’inspirant de la National Asso- ciation of Colored Women’s Clubs (NACWC), une association fondée à Washington le 21 juillet 1896 par Harriet Tubman, Ida B. Wells, et Mary Church Terrell, entre autres. Le CWC a été l’organisation la plus importante formée à l’époque du mouvement des femmes noires. Leur mission : aider et assister les Noirs de Montréal et promouvoir l’éducation. Association des enseignants et enseignantes haïtiens du Québec L’AEEHQ (Association des enseignants et ensei- gnantes haïtiens du Québec) est un organisme à but non lucratif qui regroupe plus de 200 en- seignants haïtiens. Son objectif est d’aider les membres de la communauté en général et plus particulièrement ceux de la communauté haï- tienne (dont les élèves et les enseignants) à s’épa- nouir en éliminant progressivement les difficultés éprouvées dans leurs milieux respectifs, au travail ou à l’école.16

17 Quebec Board of Black Educators Fondé en 1968, le Quebec Board of Black Educators est un organisme dont la mission est d’offrir un accès à l’édu- cation égal pour les Noirs, peu importe leur niveau sco- laire. La mission du Quebec Board of Black Educators est de faire la promotion du développement des services éducatifs pour les jeunes Noirs ainsi que pour d’autres jeunes âgés de 5 à 25 ans qui habitent la région métropo- litaine. Black Theatre Workshop Le compagnie Black Theatre Workshop est la plus vieille troupe de théâtre noire au Canada. Sa mission est d’encourager et de faire la promotion d’un théâtre incarnant à la fois l’identité noire et canadienne qui serait enraciné dans une littéra- ture qui reflète la créativité des auteurs et des ar- tistes noirs canadiens de même que l’esprit de col- laboration entre ces derniers et les autres artistes. La compagnie Black Theatre Workshop produit et fait la promotion d’un théâtre noir qui éduque, divertit et réjouit son public. La compagnie s’ef- force de créer une plus grande compréhension de la dimension interculturelle de notre pays par sa présence et la valeur intrinsèque de son travail. FÉV. - MARS - AVRIL 2016

L’Association jamaïcaine de Montréal L’Association jamaïcaine de Montréal a été fondée en novembre 1962, peu après que la Jamaïque ait obtenu son indépendance, au mois d’août de la même année. Au fil des ans, grâce à une reconnaissance de plus en plus importante, l’Association est devenue l’organisation officielle représentant les Jamaïcains de Montréal aux trois paliers de gouvernement : fédéral, provincial et municipal. La mission de l’Association consiste à améliorer la qualité de vie de la communauté jamaïcaine par l’organisation d’activités touchant aux dimensions économiques, éducatives, culturelles et sociales. La Ligue des Noirs du Québec La Ligue des Noirs du Québec est un organisme fondé sur le modèle de la Ligue nationale des Noirs du Canada en 1969. Elle est au service de toutes les communautés culturelles et des per- sonnes qui défendent individuellement leurs droits pour obtenir une justice impartiale. Ses activités ne se limitent pas seulement à la province du Québec, elles interviennent également sur l’en- semble des provinces et territoires du Canada. La Ligue oeuvre pour rehausser la conscience morale et améliorer de ce fait la société, la politique ainsi que la situation financière des Noirs du Canada. Par ses interventions constantes auprès de ceux à qui on n’offre pas de tribune pour exprimer leur point de vue, des opprimés, des moins favorisés, des laissés-pourcompte, des mar- ginaux et des victimes d’injustices, elle monte au créneau pour dénoncer les injustices et les discriminations du système. Grâce à ses démarches efficaces, la Ligue est un porte-parole, une puis- sante organisation qui offre de l’assistance administrative à ceux qui en ont besoin.18

19 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

20

21 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

22

23 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

CHRONIQUE FINANCETSHIBOLA KAPANGARéprésente en sécurité financiere514 282 32431866 665 0500 Ext. 2343L’assurance vie universelle’art de concilier besoin de protection et épargne à miser. Dans ce type de véhicule, la protection en cas de dé-Ll’abri de l’impôt cès n’est habituellement pas le but premier. Le princi- pal avantage de ce placement est que l’argent que vous yL’assurance vie universelle, c’est comme les céréales Mini investissez fructifie à l’abri de l’impôt, comme dans unWheats avec son côté givré et son côté nutritif : elle a REER. Les sommes investies ne sont toutefois pas dé-deux personnalités! À la fois produit d’assurance vie et ductibles de vos revenus.véhicule d’épargne, cet heureux mélange a de quoi cau- Il comporte également un avantage fiscal important auser quelques mots de tête au néophyte en matière de moment du décès, puisque tout l’argent accumulé à l’abriproduits financiers. Je vous offre donc l’occasion d’en ap- de l’impôt est traité comme un capital décès et n’est doncprendre un peu plus. pas imposable pour la succession. Cet argent s’ajoute auPar la nature même du produit, l’assurance vie univer- montant de protection de base et le total est versé libreselle s’adresse aux personnes qui veulent non seulement d’impôt.combler leur besoin de protection du patrimoine mais Certaines personnes investissent des sommes considé-aussi accumuler un capital à l’abri de l’impôt. Deux élé- rables dans une police d’assurance vie universelle. Cin-ments essentiels à la sécurité financière. On peut même quante mille dollars, cent mille et parfois plus. La limiteopter pour l’assurance vie universelle sans avoir vrai- est fixée par les lois fiscales et elle est liée au montant dement besoin de protection en cas de décès; simplement capital décès (la protection en cas de décès) que vouscomme abri fiscal. souscrivez. Il n’est cependant pas nécessaire d’avoir au-Il est généralement admis, dans le milieu de la plani- tant d’argent à investir pour le faire dans un tel produit.fication financière personnelle, que ce type d’abri fiscal Il peut s’agir d’un montant forfaitaire unique, ou encoreest avantageux pour les personnes qui répondent à trois d’épargne périodique. C’est un produit des plus flexibles.critères : Notons finalement que tous les produits d’assurance vien’ont plus (ou peu) de dettes; universelle n’ont pas nécessairement les mêmes carac-ont maximisé leur REER, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de téristiques. Voilà pourquoi, avant de prendre une déci-droits de cotisation inutilisés; sion, je vous propose de profiter de mes services gratuitsont une capacité d’épargne. à titre de conseiller en sécurité financière pour vous ex-Ajoutons qu’il est aussi nécessaire d’avoir du temps de- pliquer les nuances importantes qu’il existe d’un produitvant soi, disons un minimum de dix ans. Sans ces condi- à l’autre et vous aider à déterminer celui qui est le plus approprié à votre situation personnelle.24tions, il vaut mieux considérer un autre moyen d’écono-

25 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

De Brazzaville au Canada en passant par l’Ex-UnionSoviétique Médard Gantali est un homme de Foi.INMAG: Qui est M. Médard Gantali, pouvez-vous J’ai aussi exercé comme entraineur des arts martiaux, j’étais membre de la fédération de Tae Kwon Do (WTF)nous parler de votre parcours? de la ville de Saint-Petersbourg et la région de Lenin- grad. Ce titre a permis mon intégration normale dansMédard Gantali : Né au Congo-Brazzaville, j’ai fait mes la société russe et la communication avec les parentsétudes primaires et secondaires dans ce pays avant d’al- d’élèves, facilitant ainsi le métier d’enseignant.ler poursuivre mes études universitaires en Ex-UnionSoviétique après mon baccalauréat en Gestion et Comp- INMAG: En tant qu’immigrant de la première géné-tabilité au lycée technique de Brazzaville. ration, comment voyez l’intégration des immigrantsAprès une maitrise en Finances et un Ph.D. en rela- au Canada?tions économiques internationales de l’ Université desFinances et Économie de Saint-Petersbourg , j’ y suis M G. : Cette question me permet de dire que je suisresté des années pendant lesquelles j’ ai travaillé pour aussi diplômé de l’Université d’ Ottawa avec un Bacca-des entreprises russes intéressées par le marché africain lauréat en Éducation. J’aurais aimé dire que l’intégrationdont KLG- Électromécaniques , spécialisée dans la fa- de tout immigrant au Canada est un long processus quibrication et l’ exportation des équipements miniers et pour plusieurs d’ entre nous requiert plus d’efforts et depétroliers . En qualité de manager chargé des relations détermination que nos prévisions pré-migratoires .Lesextérieures, j’ai eu l’occasion d’étudier le marché afri- conseils pour une meilleure intégration nous sont four-cain et certaines contraintes qui s’imposent aux opera- nies avant et après notre arrivée mais le plus importantteurs étrangers sur le continent. est acquérir sur place : l’adaptation.26

INMAG: Vous êtes professeur à ECM, avez-vous INMAG : Une grande majorité des immigrants dé-connu de problèmes pour vos équivalences acadé- chantent une fois au Canada, quels sont les conseilsmiques? que vous donnerez aux nouveaux arrivants?M G. : Après deux ans chercher ce qui pouvait vite M G. : Certes, quelques raisons font que bon nombreconvenir et correspondre mes expériences antérieures, de nos collègues découvrent des réalités inattendues enj’avais trouvé qu’aller à l’Université pour un autre di- quelque sorte et chacun selon sa détermination peutplôme canadien cette fois -ci résoudrait, significative- ou ne pas aller jusqu’au bout.ment ce problème lié aux équivalences de diplômes et Mon conseil; est de leur dire que rien n’a été facile pourdans mon cas c’était facile prendre la décision, vu que ceux qui n’ont pas vu leurs expériences et équivalencesje n’étais pas en famille comme pour la plus part de mes académiques satisfaites .Immigrer c’est la premièrecollègues immigrants. étape et s’intégrer de manière satisfaisante c’est la deu- xième et surtout la plus importante.INMAG : En dehors de l’ECM, avez-vous d’autres im- Il est très important de ne pas se sous-estimer, de tou-plications dans la communauté? jours savoir qu’au départ on n’a pas les mêmes chances mais on est appelé à fournir deux à trois fois plus d’ef-M G. : Oui, je suis membre de l’association pour l’in- forts que les autres.tégration des anciens étudiants de l’Ex-Urss et de laRussie, une association qui comme l’appellation le dit a INMAG : Si on doit retenir trois choses de vous,pour rôle d’aider ceux qui nous rejoignent au Canada quelles seront-elles?à surmonter certaines difficultés auxquelles on fait faceà notre arrivée. M G : S’il faut retenir trois choses, je crois que la pre- mière chose à retenir serait:INMAG : Une grande majorité des immigrants dé- 1. Relativiser ses attentes (accepter que la situationchantent une fois au Canada, quels sont les conseils puisse s’avérer plus difficile qu’on s’y attendait).que vous donnerez aux nouveaux arrivants? 2. Ne jamais céder au pessimisme (le Canada est un pays plein d’opportunités et ceux qui persévèrent y ar- rivent). 3. Ne pas hésiter de chercher la perfection de soi .27 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

CULTURE ET MÉDIASSUGGESTIONS DE LECTURE28

29 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

CONTACT ÉDITEUR Lawrence Kitoko L. DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nathan Bolundu DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Anne Emmanuelle Fohony COORDONNATRICE DE LA RÉDACTION Judith milolo SECRETAIRE DE LA RÉDACTION Ashanti Kitoko RÉDACTION Diarra Mané Lawrence Kitoko Madwa Nika Cadet Samuel Ervé Mandeng Sophie Mangado Tshibola Kapanga MARKETING ET VENTES Larry Agency GRAPHISME ET ILLUSTRATION Larry AgencyMagazine Intégr’Action ADMINISTRATEUR WEB Larry Agency4890, Arthur, DDO H9G 2M8, DISTRIBUTIONQc, Canada Larry AgencyTél. : +1 514-546-5643 CREDITS PHOTOSFax : +1 514-664-1485 photo Kevin Calixte, Zoomimages, [email protected] ISSN : 2368-940430www.integractionmag.com

31 FÉV. - MARS - AVRIL 2016

32


Like this book? You can publish your book online for free in a few minutes!
Create your own flipbook