Les Amérindiens
SOMMAIRE Introduction .................................................................................................................................... P Histoire des Amérindiens ...............................................................................................................P Les traditions et les rituels.............................................................................................................P 1. Les danses ......................................................................................................................... P 2. L’art des masques.............................................................................................................P 3. La médecine .................................................................................................................... P 4. Les cérémonies............................................................................................................... P Patrimoine culturel matériel ......................................................................................................... P 1. Patrimoine bâti .................................................................................................................. P 2. Patrimoine culturel mobilier.............................................................................................. P La Langue et la Religion .............................................................................................................. P
INTRODUCTION Les Indiens d'Amérique sont à la croisée des sentiers. Dépossédés par l'histoire, ils relèvent la tête après presque quatre siècles de domination politique, d'ostracisme et de tentatives d'assimilation plus ou moins systématiques des pouvoirs politiques blancs. Depuis trois décennies, on assiste en effet, chez les dix nations amérindiennes du Québec, à un effort unanime de prise en main par les communautés de leur destinée. Dans le même temps, les Amérindiens connaissent une augmentation de population qui en fait les champions de la natalité parmi tous les groupes de concitoyens. Cependant, on peut dire du patrimoine amérindien qu’il est essentiellement immatériel. L’histoire des amérindiens Le terme Amérindiens désigne les premiers occupants du continent américain avant l'arrivée des Européens. On dit aussi les Indiens d'Amérique ou tout simplement Indiens, mais ce dernier terme est à éviter hors contexte, car les Indiens sont aussi les habitants de l'Inde. De plus, le terme Indien, lorsqu'il désigne les peuples natifs d'Amérique porte une connotation raciste et incorrecte, ce qui est aussi le cas du terme Amérindien, car ces peuples n'ont aucun lien avec l'Inde, donc le terme les désignant n'a aucune raison de l'être lui aussi. On lui préférera le terme indigène d'Amérique, ou l'anglicisme américain natif. On ne peut pas parler des amérindiens sans faire un peu d’histoire avant l’arrivée des européens. La colonisation européenne a été un événement central et dramatique pour tous les peuples amérindiens. Souvent réduits en servitude ou en esclavage, chassés de leurs territoires, victimes d'épidémies apportées par les colons, ces peuples furent aussi confrontés à la disparition de leur organisation sociale et de leur mode de vie propre, et à la transformation par les colons des paysages, de l'occupation des sols, de l'architecture urbaine ou rurale autochtone. Leurs effectifs diminuent à partir du XVe siècle, et de nombreux peuples disparaissent avec leurs langues et leurs cultures. Depuis les années 1960, ces peuples revendiquent leur identité (politique, culturelle, linguistique…), et interviennent de plus en plus souvent pour défendre l'environnement des petits territoires qui leur ont été laissés au terme de la conquête. Ils deviennent même peu à peu le symbole privilégié de regroupements écologiques. La présence humaine dans cette partie du monde remonte au Paléolithique. En 1492, ces peuples occupent la totalité des Amériques : Amérique du Nord, Amérique centrale, Amérique du Sud, ainsi que les Caraïbes. Selon les estimations, le nombre d’âmes est radiant en Amérique du Nord devrait probablement se situer autour des millions mais les chiffres varient selon les sources. Toute cette population était répartie en plusieurs milliers de tribus qu’on peut regrouper en aire culturelle qui se différencie par la langue, les coutumes et modes de l’arrivée des européennes à partir du XVIème siècle va évidemment chambouler toute la société amérindienne les apportent avec eux les maladies qui vont largement décimer les populations et vont se montrer opportuniste. Il s’allie avec certaines tribus pouvant représenter des intérêts ou commence avec le commerce de fourrures s’est
notamment bien développé ou en combat d’autres afin d’accaparer plus de terre. L’introduction du cheval change aussi profondément la société amérindienne Mythologie d’oiseau-Tonnerre, L'esprit du ciel Nous explorons le mythe de l'oiseau légendaire issus de la mythologie Amérindienne. Je veux bien parler ici de l'oiseau tonnerre l'oiseau tonnerre est une créature sacrée dans plusieurs cultures amérindiennes notamment sur les courts des territoires du nord-ouest du canada où plusieurs tribus algonquiennes tels que les aux jioi le vénéraient. Mais en général, c'est une créature qui fait partie de plusieurs tribus indigènes en Amérique du Nord et c'est pour cette raison que nous pouvons également retrouver le mythe de l'oiseau tonnerre ici et là inclus dans plusieurs tribus se situant sur la côte est et au sud-ouest des États-Unis. En général, l'oiseau tonnerre est une créature mythique qui occupe une place très importante au sein des traditions amérindiennes, il est représenté sculptés au-dessus des totems en bois comme une énorme oiseaux multicolores parfois avec des cornes était dans une série qui dépassait de son puissant bec les légendes le décrivent comme un oiseau titanesque dont l'envergure de ses ailes étaient comparables à 2 canaux allongés. Allant du bout d'une aile à l’autre, on disait également qu'il habitait les sommets des plus hautes montagnes et qu'il ramenait avec lui la pluie et le tonnerre partout où il allait dépendamment de la tribu et de l'endroit il peut y avoir une version très différente concernant l'apparence de l'oiseau tonnerre. Parfois, il est décrit comme un aigle gigantesque aux yeux perçants et au plumage rouge alors que d'autres versions du mythe s'apparentent beaucoup plus un énorme condor qui si un essieu à la recherche du point les origines de cette créature sont incertaines mais plusieurs théories tentées d'expliquer l'idée derrière l'apparition du mythe dans les traditions amérindiennes la théorie la plus plausible à ce si l'oiseau mythique au condor des Andes l'un des rapaces et plus grand sur terre. Les légendes au sujet de l'oiseau tonnerre raconte qu'à chaque fois qu'ils battaient des ailes il ramenait les nuages avec lui et au passage il crée des orages effroyable on dit également qu’ à chaque fois que la créature massive cligner des yeux des éclairs jaïns et du coin de ses yeux et s'abattait sur terre dans les traditions algonquienne l'oiseau tonnerre est dans un état de guerre constant avec plusieurs animaux aquatiques comme les serpents à cornes ou bien encore les baleines la baleine est un autre animal prédominant dans plusieurs mythes amérindiens et par conséquent inclus dans plusieurs mythes et légendes les a mis en particulier qui raconte la bataille épique entre une baleine géante et l'oiseau tonnerre l'histoire raconte qu'un jour une énorme baleine plus grand de plus voraces que toutes les autres mangent et celle de son espèce et privait si les chasseurs de la nourriture dont il avait tant besoin pour survivre inquiet pour le peuple qui manquait de nourriture en raison de la taille de la baleine l'oiseau tonnerre décida de quitter son domaine là- haut dans les cieux et de s'abattre sur la baleine ou s'en suit une bataille acharnée finalement après une confrontation qui change à l'aspect de l'environnement tout autour d'eux l'oiseau légendaire agrippé à la baleine dans ces énormes serré et s'en va là très haut dans le ciel avant de finalement la relâcher l'impact de la créature solo créer ainsi un bruit sourd qui rappelle beaucoup celui du tonnerre depuis ce temps la baleine dresse dans son domaine aquatique et l'oiseau tonnerre continue de sillonner les cieux il existe plusieurs histoires similaires dans les traditions
amérindiennes ou l'oiseau tonnerre est représentée comme une créature bienveillante et protectrice chez au tibet par exemple la légende raconte que l'oiseau tonnerre a été Créée par na la bourse aux l'esprit farceur dans le but de combattre les esprits aquatique et est également là pour punir les humains qui ne respectaient pas les règles morales de la société où il vivait servant ainsi de mentors ou bien de guide spirituel au shaman aujourd'hui on peut encore retrouvé des traces de la présence de l'oiseau tonnerre dans la mythologie amérindienne principalement dans l'art et la musique alors voilà ceci conclut la vidéo. Les rituels et les traditions La plupart des Amérindiens ne considéraient pas leur spiritualité, leurs cérémonies et leurs rituels comme une « religion », comme le font les juifs, les chrétiens et les musulmans. Au contraire, leurs croyances et leurs pratiques font partie intégrante de leur être même. Ils ont également adopté des cérémonies et des rituels qui ont fourni le pouvoir de vaincre les difficultés de la vie, ainsi que des événements importants, tels que la puberté, le mariage et la mort. Au fil des ans, leurs traditions et leurs cérémonies rituels ont changé avec le changement des besoins des tribus. Les danses Les danses ont toujours été importantes dans la vie des Amérindiens en tant qu'amusement commun et un devoir sacré. De nombreuses danses jouaient un rôle vital dans les rituels religieux et autres cérémonies; tandis que d'autres étaient tenues pour garantir le succès des chasses, récoltes, remerciements et autres célébrations. Généralement, les danses avaient lieu dans une grande structure ou dans un champ ouvert autour d'un feu. Les mouvements des participants illustraient le but de la danse - exprimant la prière, la victoire, les remerciements, la mythologie, etc. De nombreuses tribus ne dansaient qu'au son d'un tambour et de leur propre voix ; tandis que d'autres incorporaient des cloches. Certaines danses comprenaient des solos, tandis que d'autres comprenaient des chansons avec un chef et un chœur. Les participants pourraient inclure toute la tribu, ou seraient spécifiques aux hommes, aux femmes ou aux familles. « La danse des herbes » L'une des danses les plus anciennes et les plus utilisées de la culture amérindienne, c'était le travail des danseurs d'herbe d'aplatir le gazon dans l'arène avant d'autres célébrations importantes. L'objectif de la danse est d'honorer et de respecter les ancêtres et d'acquérir une force spirituelle de leur mère la terre.
L’art des masques Il existe des traditions de masques cérémoniels au sein de nombreuses tribus. Les Hopi et d'autres Indiens Pueblo sculptent et peignent des masques kachina en bois pour leurs danses traditionnelles, les Iroquois créent des masques sacrés \"faux visages\" à partir de bois et d'enveloppes de maïs, les Inuit et les Aléoutes sculptent de petits masques appelés masques à doigts que les danseurs portent sur leurs mains, les Navajo et Apache fabriquent des masques en cuir pour la danse, et les Cherokee fabriquent des masques en calebasse pour raconter des histoires. La médecine des amérindiens Les traditions de guérison des Amérindiens remontent à des milliers d'années, car les nombreuses tribus indigènes d'Amérique du Nord ont appris qu'en mélangeant des herbes, des racines et d'autres plantes naturelles, elles pouvaient guérir divers problèmes médicaux. Mais, les remèdes n'étaient pas la seule partie du processus de guérison des Amérindiens. Pendant des milliers d'années, les pierres précieuses et semi-précieuses ont été utilisées pour la guérison mentale, physique et spirituelle. Utilisés comme technique supplémentaire avec des pratiques médicales plus traditionnelles, les cristaux et autres pierres ont été utilisés pour protéger contre les maladies, fournir l'équilibre mental et la stabilité, et à des utilisations spirituelles. Aussi, ils comptaient sur la roue de médecine, parfois connue sous le nom de « Sacred Hoop », qui a été utilisée par des générations de diverses tribus amérindiennes pour la santé et la guérison. Il incarne les Quatre Directions, ainsi que le Père Ciel, la Terre Mère et l'Arbre Spirituel, qui symbolisent tous les dimensions de la santé et les cycles de la vie.
● Les cérémonies de la mort Les Amérindiens célébraient la mort, sachant que c'était la fin de la vie sur Terre, mais croyant que c'était le début de la vie dans le monde des esprits. La plupart des tribus croyaient également que le voyage pouvait être long, de sorte que des rituels de l'au-delà étaient pratiqués pour s'assurer que les esprits ne continueraient pas à errer sur la terre. Diverses tribus ont honoré les morts de plusieurs manières, en leur donnant de la nourriture, des herbes et des cadeaux pour assurer un voyage en toute sécurité vers l'au-delà. Les Indiens Hopi croient que l'âme se déplace au ciel vers l'ouest et que ceux qui ont vécu une vie juste et honnête voyageront avec facilité sans torture. Cependant, ceux qui ne l'ont pas fait, rencontreront de la souffrance au cours de leur voyage. La plupart des Amérindiens pensent qu'un être vivant a deux âmes. L'une d'elles est considérée comme étant \"libre\", sans attache, et peut quitter le corps d'un être vivant à tout moment (dans son sommeil ou au cours d'une maladie). Cette âme passait dans l'au-delà au décès du défunt. L'autre âme est attachée à la cheville du corps. Par conséquent, cette dernière subissait le même sort que le défunt. Cette âme le poursuivait tout au long de son voyage vers le monde des esprits. Bien que certaines traditions aient été perdues au cours des années, nombreuses autres ont survécu malgré leur interdiction, et diverses tribus continuent de suivre de nombreuses traditions spirituelles jusqu’à nos jours-là. Certains Amérindiens étaient des chrétiens depuis des générations et leurs pratiques associent aujourd'hui leurs coutumes traditionnelles à des éléments chrétiens. D'autres tribus, en particulier dans le sud-ouest, ont conservé leurs traditions aborigènes.
Patrimoine culturel matériel: Le patrimoine culturel matériel des amérindiens s’exprime au travers de bâtiments qui témoignent encore aujourd’hui des techniques de construction traditionnelles (patrimoine bâti) et d’objets témoins de l’histoire passée mais aussi objets encore utilisés pour les cérémonies, la décoration ou la vie quotidienne (patrimoine mobilier). Patrimoine bâti Des ouvrages caractéristiques du patrimoine bâti des principales communautés du sud de la Guyane peuvent être observés sur chaque commune. Dans les villages amérindiens du Haut Maroni et du Haut Oyapock, plusieurs modèles de carbets traditionnels existent. De forme, d’architecture et de modes d’assemblages différents, ces carbets ont tous en commun l’utilisation de bois ronds pour les poteaux et la charpente et de perches, lianes et feuilles de palmier pour la couverture. Sur la commune de Papaïchton, plusieurs quartiers (Boniville, Loka, ancien Assissi) rassemblent des cases traditionnelles aluku, en plus ou moins bon état de conservation. Le modèle architectural est généralement caractérisé par des maisons de petite taille, établies sur un sol surélevé, avec une toiture à double pente forte, en forme de V inversé. Certaines maisons sont ornées avec des Kopo en bois (sculpture sur la façade des maisons). Des variantes architecturales existent : maisons sur pilotis, maisons à étage Ces maisons étaient traditionnellement construites avec des bois sciés pour l’ossature, les murs, cloisons et plancher et des bois ronds, lianes et feuilles de palmier pour la couverture. Aujourd’hui, la tôle a remplacé les feuilles et par commodité, les bois sciés ont parfois remplacé les bois ronds pour les chevrons.
Enfin, des bâtisses d’architecture créoles peuvent être observées à Maripa-Soula et Saül. Les maisons créoles, en bois, sont généralement conçues sur un niveau sur pilotis bas avec une toiture à deux pentes et coyaux et une galerie couverte à l’avant de la maison. La couverture est en tôle ou en bardeaux de Wapa. Des cloisons et mûrs en gaulettes (bois fendu) sont aussi remarquables sur les maisons créoles de Saül. Enfin, dans cette même commune se trouve le premier édifice classé de la Guyane. Il s’agit de l’église paroissiale Saint-Antoine de Padoue, construite entièrement en bois et affichant en façade deux tours symétriques. Patrimoine culturel mobilier: Comme autant de témoins de l’histoire passée ou de la culture et des pratiques encore vivantes, plusieurs objets sont observables dans chaque village.
A Saül, les batées, le matériel d’extraction, les bouteilles en verre retrouvés en forêt, témoignent du passé aurifère du bourg. Les Wayana et les Aluku présentent des éléments de décoration emblématiques de leur patrimoine mobilier. Le maluwana ou ciel de case orne le haut du dôme du tukusipan (carbet communautaire) chez les Wayana. Ce disque de bois est découpé dans les contreforts du fromager ou dans l’Acajou et orné de créatures des temps anciens réalisées à partir de pigments naturels. Chez les aluku, le tembe, décor fait de formes entrelacées, peintes et/ou sculptées, se retrouve sur différents objets : ornement des façades des habitations (Kopo), décoration des bancs en bois ou des pagaies, proues des pirogues. Les motifs permettent de délivrer des messages. Dans le domaine vestimentaire, le panghi, pagnes brodés avec différents types de motifs colorés est aussi emblématique du patrimoine aluku. Ces pagnes sont portés dans la vie quotidienne et pour les cérémonies. Les différentes communautés amérindiennes conservent aussi des éléments vestimentaires ou d’ornement pour les cérémonies : coiffes, kamisa tissées en coton, masques tamok... Les coiffes en plumes des Wayana-Apalaï par exemple sont réutilisées d’un maraké à un autre et conservées dans des olok ene, coffres tressés en fibres de palmier. La perlerie, avec la fabrication de bijoux, constitue aussi un patrimoine important, dont les formes et les couleurs évoluent rapidement au gré des modes vestimentaires et des différentes influences. Enfin, une large gamme d’objets d’usage quotidien encore aujourd’hui vient enrichir le patrimoine culturel mobilier. La vannerie, tressée à partir d’Arouman ou de feuilles de palmiers, se décline sous de multiples formes et objets chez les communautés amérindiennes, aluku et créoles : paniers, hottes de portage, boîtes de rangement, couleuvres pour presser le manioc, tamis etc. Les éléments d’usage quotidien, pour la transformation du manioc notamment, restent très présents chez les trois communautés amérindiennes du territoire. Par contre, les éléments moins usités aujourd’hui chez les amérindiens (boîtes de rangement par exemple) ou la vannerie en général chez les aluku et les créoles se font de plus en plus rares. Les objets en bois sculptés d’usage quotidien se retrouvent chez les amérindiens et les aluku : pagaies, bancs, batées pour le riz, tambours, mortiers et pilons, cuillères, pirogues de transport… Ces dernières tendent à disparaître côté Oyapock, remplacées par les coques en alu. Les objets tissés en coton naturel pour le portage des bébés ou les hamacs se retrouvent aujourd’hui exclusivement chez les amérindiens. Certains objets, même s’ils ne sont plus utilisés aujourd’hui par les communautés, se maintiennent grâce à la vente à des personnes extérieures. La poterie des Wayana et des Wayampi en est un exemple.
Langue et Religion La langue parlée par les Amérindiens Les langues amérindiennes, également appelées langue autochtone des Amériques, étaient les langues des premiers peuples du continent américain (y compris les îles du plateau continental), se développant depuis le début de l'établissement humain jusqu'à l'arrivée des Européens, des Africains et des Asiatiques. Les peuples autochtones de l'Alaska et du Groenland à la Terre de Feu les utilisent. L'étude de ces langues s'appelle l'américanisme, et les linguistes se spécialisent dans l'américanisme. Le continent américain abrite des centaines de langues indigènes (800, selon Francisco Lizcano), qui sont regroupées en grandes familles linguistiques d'échelle très variable, comme: - Les langues argiques (dont l'argan kun), l'uto aztèque (dont le nahuatl). En Amérique du Nord, - Les langues mayas (dont le quiché), l'oto-mango (dont le mixtèque de Coatzospan). En Amérique centrale et au Mexique, - l'aravacan (dont le wayuu), le tupi (dont le guarani), Quechua (y compris le quechua de Cuscan). En Amérique du Sud, ainsi que des langues isolées. La classification de Voegelin et Voegelin (1965) était la dernière représentation universellement acceptée des relations linguistiques dans les Amériques. Les langues dites amérindiennes font partie des langues autochtones des Amériques, ce qui comprend également les Inuit-Yupik- Unangaks. Plusieurs de ces langues sont menacées d'extinction, et beaucoup d'autres sont déjà éteintes. La culture et l'identité de dizaines de milliers d'années ont été complètement perdues en conséquence. Selon les habitants, la disparition de leur langue était associée à la perte de territoire et les empêchait d'atteindre un développement culturel suffisant. Aujourd'hui, des efforts sont faits pour protéger ces langues, qui ont un statut officiel dans les pays ou les régions où elles sont pratiquées, et leur présence croissante dans les systèmes de production et d'enseignement de l'écrit. La Religion La religion amérindienne du Québec, plus communément connue au Canada sous le nom de spiritualité autochtone, cosmologie autochtone ou spiritualité amérindienne, a des points communs mais une diversité. La spiritualité autochtone au Canada est la spiritualité des peuples autochtones qui vivaient dans ce qui est aujourd'hui le Canada avant l'arrivée des Européens au XVIe siècle, et qui existe toujours dans certaines régions et certains peuples. Les peuples autochtones du Canada comprennent les Amérindiens, les Inuits et les Métis.
Aujourd'hui, la plupart des Canadiens autochtones professent le christianisme, comme le catholicisme ou le protestantisme, mais beaucoup maintiennent des pratiques et des croyances religieuses traditionnelles. La question de l'intégration des esprits autochtones dans l'action gouvernementale a fait l'objet de débats et de controverses. A la fin du 20e siècle, en raison d'une certaine « standardisation de la pratique rituelle », le terme « spiritualité indigène » a remplacé le terme « spiritualité traditionnelle » utilisé et controversé parmi les groupes apparentés. CONCLUSION Aujourd’hui, il y a environ 2,9 millions d'Amérindiens aux États-Unis, ce qui est probablement plus qu'il n'y en avait à l'époque de l’arrivée des européens. Ils représentent 562 tribus reconnues par le gouvernement fédéral, les plus connues étant les Navajo, les Apache, les Cherokee, les Cheyenne et les Sioux. Près de la moitié des Amérindiens vivent dans les grandes villes et les zones rurales, tandis que l'autre moitié vit dans des réserves fédérales. La plupart des tribus ont leurs propres lois tribales et ne sont pas soumises aux lois des États. Actuellement, les 562 tribus possèdent le droit de former leur propre gouvernement, d'appliquer les lois, de taxer, d'établir des conditions d'adhésion et d'exclure des personnes des territoires tribaux. Cela nous donne l’impressions de la non-homogénéité entre les amérindiens et la société « américaines » et que peut-être, ils préfèrent l’isolement.
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