La ZLECAF, une nouvelle opportunité à saisir pour promouvoir le commerce inter- africain ORAN- L’ambassadeur du Cameroun en Algérie, Njimoluh Komidor a affirmé, mercredi à Oran, que \"la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est une nouvelle opportunité à saisir pour promouvoir le commerce inter-africain\". Dans son allocution à l’occasion de l’ouverture du Salon africain des affaires (1er SADA) mercredi à Oran, M. Komidor a valorisé l’avènement de la ZLECAF, soulignant qu’un nombre d’actions devrait se faire pour garantir la \"faisabilité\" de cette Zone de libre-échange. \"Il incombe aux pays africains de renforcer la coordination entre eux, de mettre sur pied des projets en commun dans tous les domaines, d’harmoniser les politiques publiques et les législations pour rendre faisable la ZLECAF\", a-t-il déclaré. Au sujet du 1er SADA, le diplomate camerounais a souligné qu'il constitue \"une nouvelle occasion offerte par l'Algérie, à l'effet de mener une profonde réflexion sur les capacités africaines de construire un véritable marché commun\".
L’Afrique est composée de deux pôles, le premier essentiellement dans le Nord, avec une industrialisation en phase de développement et des infrastructures qui se modernisent, et le second dans la partie Subsaharienne, avec un grand potentiel de production de matières premières de différentes natures, selon le diplomate camerounais, qui estime que \"les deux pôles devraient s’unir et conjuguer leur potentiel pour faire de l’Afrique une force\". \"L’Afrique devrait se donner les moyens d’un développement industriel approprié, qui ne tient pas compte de consignes venues d’ailleurs\", a-t-il déclaré dans ce sens, faisant remarquer que les énergies fossiles des pays africains, devant constituer un moteur d’industrialisation, \"profitent à d'autres pays\". \"Nos énergies fossiles devraient nous servir pour multiplier les bases industrielles nécessaires à la production de produits finis à valeur ajoutée\", a suggéré l’ambassadeur du Cameroun en Algérie. Le SADA se tient au Centre des conventions d’Oran (CCO) du 9 au 11 mars, avec la participation de 17 pays africains et 50 opérateurs économiques algériens. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est entrée en vigueur en mai 2019, dans l'objectif de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, basé sur la libre-circulation des activités et des investissements. Il s'agit d'une zone géographique continentale dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l'Union Africaine (UA). Elle vise à stimuler le commerce intra-africain en offrant un Accord commercial global et mutuellement bénéfique entre les Etats membres, couvrant le commerce des biens et des services, les investissements, les droits de propriété intellectuelle et la politique en matière de concurrence.
La zone supprimera progressivement les droits de douane et fera baisser les barrières non tarifaires. Elle aidera à améliorer les infrastructures de qualité déplorable et les postes frontaliers inefficaces. Elle facilitera aussi la circulation des marchandises, des ressources humaines ainsi que des fonds au sein de la région, et stimulera la croissance commerciale en reliant les économies fragmentées du continent dans un marché intégré de plus d'un milliard de clients potentiels. Elle accélérera également le processus d'urbanisation à mesure que davantage d'investissements seront attirés par le continent, à l'affût des grands profits économiques offerts par ce marché intégré. La ZLECAf est l'un des projets phares de l'Agenda 2063 de l'UA qui constitue un cadre commun pour une croissance inclusive et un développement durable pour l'Afrique à réaliser au cours des cinquante prochaines années. Pour rappel, l'accord portant création de la ZLECAf avait été signé par 44 pays africains lors de son lancement en mars 2018 à Kigali, la capitale du Rwanda. La décision d'établir la ZLECAf avait été adoptée en 2012 lors de la 18ème session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etats et de gouvernement de l'UA. Les négociations autour de cet espace commercial avait commencé en 2015 au sein de l'UA. 09/03/2022 Source : https://www.aps.dz/economie/136837-la-zlecaf-une-nouvelle-opportunite-a- saisir-pour-promouvoir-le-commerce-inter-africain
Echanges commerciaux entre les pays africains : le manque de communication et le réseau de transport abordés ORAN - Le manque de communication et de réseau de transport sont une contrainte à la promotion des échanges commerciaux entre les pays africains, ont considéré les participants à une table ronde organisée à l’occasion du Salon africain des affaires (SADA) ouvert mercredi à Oran. Pour Mohamed Berkat, un opérateur économique algérien en agroalimentaire, dont les produits sont commercialisés en Ile Maurice, à Madagascar et aux
Comores, le manque de communication et de transport demeurent les contraintes essentielles auxquelles font face les producteurs africains. Il a considéré, à ce propos, qu’il existe en Algérie \"des produits de très bonne qualité répondant aux normes internationales et proposés à des prix très compétitifs, toutefois, ces produits ne se vendent pas en dehors du pays, soit par manque de connaissance soit pour des problèmes liés aux réseaux de transport et d’acheminement vers l’Afrique\". \"Pour nous africains, nous devrions trouver le moyen de communiquer davantage, de se faire connaître sur les marchés continentaux afin d’intensifier les échanges commerciaux entre nos pays qui, malheureusement, sont en deçà des espérances et des attentes de nos populations\", a-t-il ajouté. De son côté, Sissoko Mahamadou, vice-président de l’Association \"Renaissance-Nahda africaine\" regroupant des étudiants de pays africains en Algérie, a souligné le rôle que pourrait jouer les étudiants africains comme ambassadeurs de leurs pays respectifs. \"Face à cette méconnaissance entre africains, les étudiants peuvent constituer un véritable réseau de promotion des produits africains en Algérie et vice-versa. Il faut les impliquer dans ce processus, car ils sont d’excellents facilitateurs en la matière\". De son côté, Marour Djouma, fondateur d’une start-up \"African Buisines Valley\" au Mozambique, a fait savoir que son entreprise œuvre pour \"la conception d’une plateforme qui va permettre aux entreprises africaines de pouvoir un climat propice pour le développement des affaires en Afrique\". De son côté, le sous-directeur de la réglementation à l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), Walid Belaâbidi, a passé en revue les missions de cet organe qui s’articulent autour de la promotion du produit algérien à travers l’accompagnement et le conseil prodigué aux opérateurs algériens, mais aussi l’analyse des marchés extérieurs.
Le Salon africain des affaires se poursuivra jusqu’à vendredi au Centre des conventions Mohamed Benahmed d’Oran, avec la participation de 17 pays africains et 50 opérateurs économiques algériens. 09/03/2022 Source : https://www.aps.dz/economie/136839-echanges-commerciaux-entre-les-pays-africains- le-manque-de-communication-et-le-reseau-de-transport-abordes
Oran: des rencontres bilatérales pour discuter de la promotion des échanges commerciaux et du partenariat ORAN - Des rencontres bilatérales entre hommes d’affaires algériens et africains participant au Salon africain des affaires, ont commencé, jeudi au Centre des conventions d’Oran \"Mohamed Benahmed\", pour discuter des moyens de promouvoir les échanges commerciaux et le partenariat. Les hommes d’affaires algériens et leurs homologues de seize pays africains, ainsi que les ambassadeurs de ces pays accrédités en Algérie, aborderont les
opportunités d’échanges commerciaux bilatérales et les possibilités d’exportation des produits algériens vers l’Afrique, pour répondre aux besoins du marché de cette dernière. Les possibilités de partenariat dans les différents secteurs d’activités feront également l’objet des discussions, selon les participants aux rencontres. Le Salon africain des affaires, organisé par la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) sous le patronage du ministère du commerce et de la promotion des exportations, qui s’étale sur trois jours, a été ouvert, mercredi soir, en présence des ambassadeurs des pays africains accrédités en Algérie, rappelle-t-on. Des produits de différents secteurs, dont ceux de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de l’environnement, de l’agriculture, de l’industrie alimentaire, de la construction et les travaux publics, de l’hydraulique, de l’industrie du cuir, du textile, entre autres, sont exposés au salon, qui connait la participation de 45 entreprises économiques algériennes. En plus de l’Algérie, plusieurs pays africains prennent part à ce salon, notamment la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, l’Egypte, le Niger, le Mali, le Sénégal, le Nigéria, le Burkina Faso, l’Ethiopie, la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Angola, le Zimbabwe, la Guinée, la Tanzanie et le Cameroun, rappelle-t-on. 10/03/2022 Source : https://www.aps.dz/economie/136858-oran-des-rencontres-bilaterales-pour- discuter-de-la-promotion-des-echanges-commerciaux-et-du-partenariat
L’entreprise nationale des sels exporte vers le Niger ORAN - L’entreprise nationale des sels (Enasel) a entamé, récemment, l’exportation de 9.600 tonnes de sel destiné à la tannerie, vers le Niger, a-t-on appris jeudi du PDG de cette entreprise, Nabil Meghlaoui. \"Quelque 2.000 tonnes de sel ont déjà été acheminées par route vers le Niger à partir de Tamanrasset. La quantité restante sera expédiée, au fur et à mesure, dans les prochaines semaines\", a fait savoir le responsable dans une déclaration à l'APS, en marge du Salon africain des affaires (SADA 2022), ouvert mercredi, au Centre des conventions \"Mohamed Benahmed\" d’Oran. Cette entreprise nationale a déjà exporté ses produits vers des pays européens, notamment du sel pour déneiger. Elle prospecte actuellement de nouvelles opportunités vers des pays africains. \"Nous espérons pénétrer le marché africain dans le contexte actuel de plus en plus favorable et prometteur\", a souligné Nabil Meghlaoui, ajoutant que
la finalisation de la route transsaharienne et l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange continental africain (Zlecaf), sont des facteurs \"susceptibles de booster les échanges interafricains\" et \"encourager\" le partenariat entre ses pays. Par ailleurs, le PDG de l’Enasel a estimé que les nouveaux produits lancés par l’entreprise comme le sel pharmaceutique et les pastilles pour le traitement des eaux notamment, sont en mesure de réduire la facture des importations, ces deux produits provenaient, jusque-là, de l’étranger. Pour sa part, le directeur commercial de l’entreprise Enasel, Nouri Tayeb, a indiqué que l’importation de sel pharmaceutique et des pastilles pour le traitement des eaux coûte aux caisses de l’Etat pas moins de 3 millions d’euros annuellement. \"Leur production locale va permettre de réduire ces dépenses de manière significative\", a-t-il précisé. Une nouvelle raffinerie spécialisée dans la production de sels de haute qualité, avec une capacité annuelle de 80.000 tonnes, a été inaugurée en janvier 2021 à Biskra. Elle dispose d’unités spécialisées dans la production du sel pharmaceutique et des pastilles de traitement de l’eau, a-t-on rappelé de même source. 10/03/2022 Source : https://www.aps.dz/economie/136864-l-entreprise-nationale-des-sels-exporte- vers-le-niger
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