YAOURÉ « Visages, du Sacré »
Galerie Éric Hertault Exposition Yaouré juin 2019
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Deux masques yohouré à l’aube du siècle dernier L’art yohouré mérite mieux qu’un second rôle. Lui offrir une scène parisienne pour lui tout seul est une initiative qu’on est donc fondé à saluer, seul Genève et le musée Barbier-Mueller lui avaient assuré à ce jour une telle pro- motion. Lors de la superbe exposition sur les arts de la Côte d’Ivoire au Grand Palais en 1989 - qui reste gravée dans les mémoires - les Yohouré ne jouaient qu’en vedette améri- caine des Gouro, pour celle du musée du quai Branly-Jacques Chirac de 2015, ils ne figu- raient pas non plus en haut de l’affiche et ne faisaient pas partie des centres de style (au nombre de six) consacrés aux « maîtres de la sculpture de Côte d’Ivoire ». Quelques lignes en introduction du catalogue mentionnent toutefois l’existence de Kouakoudili, du village yohouré de Koubi, le premier des artistes dont, grâce à Hans Himmelheber, on connaît avec certitude l’identité, le visage, l’œuvre1, l’époque et le village où il exerçait. Ill. 1 Masques sculptés par Kouakoudili (photo d’ Hans Himmelheber en 19332) Ill. 2 Masque Joseph Mueller (celui de droite est la propriété du musée Barbier-Mueller) (sans doute du même sculpteur) Marquer de l’ignorance vis-à-vis de ce petit peuple de quarante mille âmes, établi entre le fleuve Bandama et son affluent, la Marahoué, coincé entre deux voisins aussi prestigieux qu’envahissants, ne date pas d’hier. En 1906, le gouverneur François Clozel reconnaît qu’« on manque de renseignements politiques sur cette fraction qui est assez mélangée aux Gouros.3 » En 1914, c’est aux Baoulé que les assimile le Dr Neveux, pourtant résident en charge du service d’assistance médicale dans la région et féru d’ethnographie, quand il évoque les « fétiches d’un clan baoulé yaouré » dans un village proche de Yamoussoukro4. Seul Joseph Eysseric, le premier à remonter le fleuve Bandama en 1897, distingue de façon claire ce groupe dont il dit le plus grand bien : Le Bandama forme une frontière assez nette entre les Gouros et les indigènes Baoulés ; cependant, ces derniers ont passé le Bandama Blanc et des croisements assez nombreux se sont produits d’une race à l’autre. Entre les deux branches du fleuve, les peuples Yo-Ourés forment comme des intermédiaires entre les Baoulés et les Gouros 5» Sur le plan artistique, les Yohouré eurent pourtant leur heure de gloire dans la deuxième moitié du XXe siècle quand on les considérait comme un centre de styles à part entière, producteur de masques aux caractéristiques bien reconnaissables. Situés au carrefour ethnique signalé par Eysseric, ils étaient considérés comme les « passeurs » des traditions masquées venues de l’ouest à son puissant voisin baoulé fort de ses millions d’êtres. 3
Bohumil Holas, ancien conservateur du musée d’Abidjan, auteur prolifique et incontournable guide dans le dédale des attributions ethniques de la culture matérielle ivoirienne, les tenant en haute estime, louait l’esthétique de leurs masques et en avait précisé les spécificités : L’intérêt artistique que présente pour nous cette population démographiquement inexistante, réside essentiellement dans ses masques qui, sans atteindre l’effet dramatique des pièces analogues de la grande forêt, s’imposent par leur finesse et par le parfait équilibre de leurs traits. Ces longs visages émaciés, d’un regard désintéressé qui paraît comme éteint ou absorbé dans une contemplation mystique, aux lèvres pincées, au menton étroit qui se prolonge dans un attribut évoquant la barge postiche des pharaons, la ligne en zigzag qui leur sert d’auréole, se situent certainement au sommet des arts les plus purs de la Côte d’Ivoire… Les attributs ornementaux des masques yaouré reflètent une symbolique très élaborée, une pensée mystique complexe6. En matière de louanges, tout est dit ; pour ce qui concerne les spécificités, on peut y ajouter le front trilobé et, bien qu’elle ne présente pas un caractère d’exclusivité, l’adjonction de fragments de cuivre, triangles ou clous, supposés se substituer à l’or pour symboliser la richesse et l’opulence que le précieux métal avait, de tout temps, apporté à cette petite population. Eysseric, déjà, évoque cette ressource qui donne aux Yo-Ourés leur prospérité : « l’or d’ alluvion… sur la rive droite du Bandama Blanc, Kami paraît être le centre principal de cette industrie7 ». Tous les observateurs par la suite, à l’instar du futur gouverneur Gaston Joseph, en 1913, confirment l’importance de cette manne, en particulier autour d’Angovia où « les puits atteignent des profondeurs de 15 à 20 mètres8 ». Il note que le Bandama Blanc est aurifère sur une quarantaine de kilomètres, autour de Kouakou-Gnanou, village où la tradition place la première découverte du précieux métal. Quant aux « attributs ornementaux », particulièrement les décorations sommitales d’une grande diversité, on ne saurait que pasticher l’énumération poétique de B. Holas ? … Une paire de cornes de buffle, d’antilope, une paire d’oreilles et une petite trompe d’éléphant, etc. Très souvent, une ou plusieurs figurines d’oiseaux divers (tels le héron garde-bœuf, le petit calao, le tantale et même la tourterelle) ou un singe mangabey surmontent le masque, et une autre fois c’est le croissant de lune, le disque solaire ou des rayons multiples faisant l’impression trompeuse d’un peigne9. On sait en revanche peu de chose sur l’usage et l’aspect de ces masques avant l’entre-deux-guerres sinon que, selon Eysseric, les danses « se pratiquent ordinairement la nuit… les femmes ne peuvent sortir de leur case, car si elles assistaient à cette cérémonie fétiche, «elles mourraient»10 ». La tradition s’est maintenue, car, contrairement aux mascarades Gbagba des voisins baoulé, festivités visibles de tous, les cérémonies yohouré ont une toute autre portée comme le suggère Floriane Morin, parlant d’un masque « facial du groupe je », rehaussé d’un oiseau, appartenant à l’ancienne collection Josef Mueller : Ce masque est baptisé lomane ou « oiseau » et appartient à l’ensemble je qui comprend, en principe, sept masques auxquels succèdent ceux de l’ensemble lo lors des funérailles. En effet les masques yaure sont liés aux associations d’hommes organisant les funérailles pour honorer le pouvoir spirituel du défunt11. Entrés très tôt en occident, icônes de l’art yohouré, les deux masques « à l’oiseau qui picore » de Paul Guillaume, l’un au Musée du quai Branly (ill. 4.1), l’autre à la fondation Barnes (ill.3.1) sont désormais considérés par cette dernière institution comme baoulé, de la sous-ethnie akwé, contrairement au musée du quai Branly, plus conservateur, qui continue à attribuer le sien aux Yohouré. L’indiscutable élément faisant pencher la balance en faveur des supporteurs baoulé serait le philtrum, nettement dessiné sous le nez du deuxième de ces masques-portraits, marque déposée d’Owie Kimou, du village akwé baoulé de Kami, proche de Yamoussoukro. Deux autres œuvres possèdent cette caractéristique et proviennent manifestement du même atelier que celle de Barnes, l’une, à « deux oiseaux picoreurs » ayant appartenu à Charles Ratton (Ill. 3.3), l’autre coiffée d’un peigne (3.2)12. Leur patine et leur usure, toutefois, prêchent pour un âge plus avancé que celui du masque d’Owie Kimou qui verrait, de ce fait, vaciller sa position d’unique « maitre au philtrum » ! Le thème de « l’oiseau picoreur » était, quant à lui, manifestement partagé par des sculpteurs au style très différent, qu’il soit yaouré ou baoulé (Ill. 4.2)13. Ce débat se nourrit bien de l’air du temps : Le désir frénétique d’associer une œuvre à une région de plus en plus précise a trouvé son paroxysme avec la mode du moment consistant à identifier un Maitre par sa « main » et, comble de la prouesse, l’affubler d’un patronyme emprunté à la localité où il était censé exercer. 4
Ces téméraires supputations se heurtent à la réalité du terrain, aux cohabitations, aux influences réciproques et aux échanges de toutes natures renforcés par la pratique courante de l’exogamie : ainsi les belles yohouré étaient-elles très recherchées par les ethnies voisines malgré « la cour longue et fastidieuse14» indispensable pour les séduire, selon l’ethnologue Ariane Deluz-Chiva. Une photo édifiante prise en 1911 par Henri de Bazelaire de Ruppière montre un « tam-tam de fête » où se produisent deux danseurs, l’un arborant un masque rond guli généralement attribué aux Baoulé, l’autre un masque orné de cornes d’antilope qui doit tout aux Gouro. Ill. 3 Autre « Maitre au philtrum » (1. Fondation barnes, 2. Ex.collection normande avant 1914, 3. Ex.Charles Ratton) Ill. 4 Masques « oiseau(x) picoreur(s) » sans philtrum. (1.MQB, ex.Paul Guillaume. 2. Royal Scottish Museum, ex.H. Himmeheber) Cette « course au clocher » est d’autant plus vaine que les œuvres, en général majeures, qu’on tente ainsi de rendre à leurs pères putatifs furent conçues à des époques où ceux qui les rapportaient s ‘embarrassaient peu de préciser le contexte de leurs acquisitions. Le cas des Yohouré est, de ce point de vue, exemplaire puisque, comme on l’a mentionné précédemment, la région est restée longtemps ignorée et, à fortiori, sa culture matérielle. Eysseric évoque « plusieurs sculptures en terre glaise représentant avec beaucoup de caractère des singes cynocéphales15 », peut-être à comparer aux Gbèkré baoulé dont la patine sacrificielle peut se confondre avec de l’argile. Le Docteur Neveux, quant à lui, montre l’image d’un « masque de bœuf.16» 5
Souvent peu précis et dépourvus d’informations complémentaires, les lieux où furent collectées les œuvres contribuent peu à cette quête identitaire, les dates, en revanche, sont pleines d’enseignements quant au style en cours à une époque donnée et permettent d’observer son évolution au cours des décennies. Ainsi, deux des masques présentés ici (Pl. 1 et PL 2) méritent qu’on s’y arrête. On peut en effet suivre le parcours du personnage qui les découvrit sur le terrain au début du XXe siècle. Le lieutenant Henri de Bazelaire de Ruppière, destiné à la carrière militaire suivant une tradition familiale établie de longue date, fut affecté en Côte d’Ivoire en mai 1910, dès sa sortie de Saint-Cyr. !\"#$% !&'% Ill. 5 Carte du Haut-Bandama et de ses groupes ethniques en 1911, à l’époque du Lieutenant Bazelaire de Ruppières. (A noter que le lac artificiel de Kossou, à la hauteur de Benou, n’existait pas) En janvier et février 1911, il opère chez les Yaouré, aux côtés du lieutenant Henri Labouret dans la 10eme compagnie du 1er régiment de tirailleurs sénégalais, avant qu’un « tir ami » ne mette fin à la carrière de ce dernier dans l’infanterie de marine. Durant les 8 mois passés ensemble, on peut imaginer le jeune Bazelaire, le soir au bivouac, s’initier aux merveilles de l’art des « fétiches » grâce à son ainé, le futur célèbre africaniste, déjà grand exégète de la culture matérielle du centre de la Côte d’Ivoire. De Tikekro à Kaviessou et au Gué de Gouabo sur le Bandama où Bazelaire stationna, les deux hommes découvrent « les belles cultures de cette région divisée en une partie montagneuse et une partie de plaines », frontière entre savanes et forêts. Le paysage a beaucoup changé depuis ; le lac artificiel de Kossou, de la taille du Léman, a englouti un certain nombre de villages à la fin des années 1970 pour créer un barrage sur le Bandama. 6
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Ill. 6 Masque yaouré de Kouakoudili 7. Masque de H. de Bazelaire (1911) 8. Masque Josef Mueller Les deux masques yohouré religieusement conservés par la famille après la mort du jeune officier pendant la Grande Guerre, diffèrent par leur style et leur ancienneté. Il faut comprendre qu’à une époque où Paul Guillaume n’avait pas encore inondé les revues coloniales de ses réclames précisant ses désidérata, « principalement les pièces très grandes et anciennes », les collectes se faisant sans beaucoup de discernement, les sculptures se ramassaient, au hasard des rencontres, dans l’état où elles étaient, parfois belles et d’un âge vénérable, parfois fraîchement sculptées. En outre, le vraisemblable mentor du lieutenant Bazelaire, Henri Labouret, déjà prêt pour sa future carrière d’ethnologue, s’intéressait plus à la diversité et aux fonctions des objets de la culture matérielle qu’ à leur vétusté et à leur esthétique, comme en témoignent ses collectes des années 1930. Lorsque on a la chance insigne de disposer d’informations avérées sur un sculpteur africain disparu de longue date et son œuvre, la tentation est forte de se livrer au jeu des attributions. En l’occurrence, le thème que traite la décoration sommitale d’un des masques de Bazelaire, également exploité par Kuakudili, est suffisamment inusité pour qu’on puisse se hasarder à un rapprochement. Les dates coïncideraient : si ce n’est une œuvre de jeunesse, ce pourrait être celle du maître auprès de qui le sculpteur yohouré fit son apprentissage en alternance dans les années 1910, comme il le confia à Hans Himmelheber en 1933. Le lieu concorde également, Bazelaire a sans doute traversé le village de Koubi, situé entre Bénou et Bouaflé, aux environs de Tanou où la compagnie du capitaine Raymond à laquelle il appartenait avait séjourné. Pour ce qui concerne l’aspect des masques, d’un point de vue stylistique et thématique, on y relève un certain nombre d’analogies saisissantes : la position des volatiles courbés comme pour piocher une graine sur le sinciput du personnage représenté, la conformation de leur corps et leur tête pointue si particulière sont les premiers marqueurs d’une éventuelle parenté de ces sculptures. Pour ce qui est du visage humain sous-jacent, le même fard de paupières maquillant les yeux en croissants de lune constitue un second indice. À contrario, leurs bouches n’ont rien de semblable, mais Kouakoudili expliquait17 qu’il dotait chaque masque de lèvres différentes pour donner à ses portraits une expression conforme à l’état d’esprit de son modèle, comme on peut en juger sur la photo de l’illustration n° 1. Le masque de Bazelaire joue ainsi l’étonné ou le désinvolte, il siffle, alors que celui de Kouakoudili est satisfait, il sourit. 8
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Si les tressages nouant les coiffures trilobées des personnages sont très comparables, en revanche l’ovale de leur visage diffère ainsi que les triangles en ribambelle soulignant leur contour, creux pour le masque de Bazelaire et pleins pour ceux de Kouakoudili. Enfin, les portraits-masques ne rempliraient pas intégralement leur fonction sans qu’y figure la part de monde animal indissociable de l’humanité yohouré mais, comme on peut le constater sur l’illustration n°1, la forme des cornes et des oreilles ne sont pas non plus des éléments permettant d’y discerner la « main d’un maitre » : compte tenu de la grande diversité des protagonistes engagés dans les mascarades, chaque artiste propose une riche gamme de cornes, droites et lisses pour le guib harnaché, en guidon de vélo pour le bélier djallonké, alors qu’une ramure légèrement coudée et striée évoque le cob de Fassa… Bref, l’exercice d’attribution est complexe et nous nous garderons bien de trancher ! Hans Himmelheber rencontra un autre sculpteur yohouré du nom de Kouakoubili dans le village de Kami (à ne pas confondre avec la localité akwé du même nom). Peut-être les riches archives d’Hans Himmelheber - qui font actuellement l’objet d’un projet de recherche - permettent-elles d’associer cet artiste à son œuvre dont la qualité fut reconnue lors de la foire-exposition d’Abidjan en 1934. Il y reçut en effet un prix en tant que représentant du « Cercle des Gouro » dans la catégorie sculpteur, confirmant ainsi le tournant commercial qu’avait déjà pris les créateurs de statues et masques traditionnels à cette époque. De tels témoignages, s’ils existaient, répondraient peut-être à quelques interrogations : en confrontant les œuvres de deux sculpteurs actifs à la même époque, on pourrait déterminer si leur style et les thèmes qu’ils privilégiaient leur étaient propres ou adhéraient à un courant artistique commun à l’ensemble yohouré ; Kouakoubili, par ailleurs, villageois de Kami qu’Eysseric identifiait déjà comme un centre aurifère important à la fin du XIXe siècle, enjolivait-il ses sculptures en les parant de cuivre, donnant un poids supplémentaire à la thèse selon laquelle ce métal aurait été un substitut à l’or, symbole d’une éternelle richesse ? Bertrand Goy Yaouré ou Baoulé18 ? 10
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Notes 1 Sur la photo d’Himmelheber de l’illustration 1, le masque de droite « aux deux oiseaux » fait désormais partie des collections du musée Barbier-Mueller, inv 1007.8, celui de l’illustration n° 2 fit partie de la vente African art from the collection of the late Joseph Mueller, Londres, Christies, 13 juin 1978, N° 88. Le rédacteur indique que « ce masque est clairement l’œuvre de Kuakudili du village de Kubi… Alors que ce masque ne porte aucune indication à ce sujet, c’était de manière évidente un des objets donnés à Herr Müller en échange de son support financier à l’expédition Atutu » 2 Hans Himmelheber, Negerkunstler, Stuttgart, Strecker & Schröder, ill. 28 3 F. J Clozel, , Paris, Augustin Challamel, 1906, p. 279 4 Dr. Neveux, « Fétiches de la Côte d’Ivoire », L’Ethnographie, Société d’Ethnographie de Paris, 15/06/1923, p. 145 5 Joseph Eysseric, « Rapport sur une mission scientifique à la Côte d’Ivoire », Nouvelles archives des missions scientifiques et littéraires, Paris, Ernest Leroux, 1899, p. 227 6 Bohumil Holas, Civilisations et arts de l’Ouest africain, Paris, PUF, 1976 7 Joseph Eysseric, « Rapport sur une mission scientifique à la Côte d’Ivoire », op. cit, p. 202 8 Gaston Joseph, « Exploitatopn indigène de l’or en Côte d’Ivoire », Bulletins et mémoires de la société d’anthroplogie de Paris, Paris, 1913, p. 374 9 Bohumil Holas, Industries et cultures en Côte d’Ivoire, Abidjan, Centre des Sciences humaines, 1965 10 Joseph Eysseric, « Rapport sur une mission scientifique à la Côte d’Ivoire », op. cit, p. 249 11 Notice concernant ce masque yaouré namanlé (INV.1007-60) 12 N° 27, Sotheby’s N.Y, 7 mai 2016 13 Ce masque illustré dans l’ouvrage Negekunstler d’Hans Himmelheber en 1935 est attribué aux Atutu, identifiés par lui comme une composante des Baulé, vivant autour de Toumodi et Tiebissou 14 Ariane Deluz-Chiva, « villages et lignages chez les Gouro de Côte d’Ivoire », Cahiers d’études africaines, 1965, vol 5, n° 19, p. 432 15 Joseph Eysseric, « Rapport sur une mission scientifique à la Côte d’Ivoire », op. cit, p. 250 16 Dr Neveux, « Fétiches de la Côte d’Ivoire », PL. II 17 Hans Himmelheber, Negerkunstler, op. cit, p. 63 18 Céramique de Roger Capron, Vallauris, 1950. Avec l’aimable autorisation de Vincent Le Goff Tous droits réservés 13
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : MASQUE Bois, colorants minéraux et ancienne patine d’usage 29 cm Provenance : - collection privée, Allemagne - Karl Ferdinand Shaedler N° d’inventaire 4100. - Collection particulière, Paris Publication : - Encyclopédie of African Art and Culture - Édition Panterra, Munich, p. 620 16
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : MASQUE Bois, colorants minéraux et végétaux Importante patine d’usage 43 cm Provenance : - Collection privée, France - Laurent Dodier, Avranches - Collection particulière, Paris 20
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : MASQUE Bois et fine patine de portage 32 cm Provenance : - Franco Monti, Italie - Johaquin Pecci, Bruxelles - Collection privée, Paris 24
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : CUILLÈRE Ancienne patine d’usage 20,5 cm Provenance : Collection privée, Bruxelles Collection privée, Paris 28
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : MASQUE Bois et patine d’usage 33 cm Provenance : - Collection René et Mercedes Lavigne, Etat Unis - Christie’s Londres 1988 - Collection William A Mc Carty-Cooper, Los Angeles - Christie’s New York 1991 - Collection privée Paris 32
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : MASQUE Bois et patine de portage 29 cm Provenance : - Maurice Nicaud, France - Collection privée, Paris 36
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : MASQUE Bois, anciens colorants, patine d’usage et ancienne étiquette de collection 24 cm Provenance : - Collection privée, Paris 40
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : MASQUE YAOURÉ Bois, restes de colorants, et ancienne patine d’usage 43 cm Provenance : - Collecté sur le terrain en 1911 par Henry Bazelaire de Rupierre - Transmis par descendance - Olivier Castellano, Paris - Collection privée Paris 44
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Matière : CÔTE D’IVOIRE Hauteur : POULIE YAOURÉ Bois et épaisse patine d’usage 24 cm Provenance : - Olivier Lecorneur, Paris - Collection privée, Paris 48
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