Carnet de voyages de la baie de Somme 2009

CARNET DE VOYAGES BAIE DE SOMME JUIN 2009« Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. »Bonjour mes amis, c’est par un matin brumeux et nuageux que nous primes la route en ce vendredi 19juin. Un weekend de détente et qui s’annonce ma foi de bonne augure vu la météo annoncé sur lesdifférents sites consultées.Destination Baie de Somme région Picardie, avec comme première étape« Les Jardin de Valloires », ceux-ci s’étendent sur 8 ha. Conçus par lepaysagiste Gilles Clément, à partir de la plus grande collection d’arbustesde France. Trois styles de jardins s'y côtoient : - le jardin à la française pour cadrer avec l'architecture de l'Abbaye - le jardin à l'anglaise appelé « jardin des îles » consacré aux collections (partie haute). - le jardin de marais, plus sauvage (partie basse). Ce qui nous frappe d’emblée c’est la qualité, sa maturité et une conception particulière. Cloitre végétal, les jardins de couleurs ainsi que la roseraie nous apportent une sérénité, un lieu vraiment esthétique propice au repos intérieur auxquels Viviane et moi aspirons dans un tel endroit. Un jardin vivant qui recèle des merveilles en toutes saisons !S’ensuit une visite de l’abbaye Cistercienne du XVIIIème siècle. On y découvre sous l’égide d’un jeune guide stagiaire pas très fort de son affaire, le cloitre classique, sa salle capitulaire voutée salons aux décors boisées et sculptées par l’Autrichien Pfaff. Une église avec sculpture de marbres, une immense grille travaillé d’or et de blason recto – verso et insolite au plafond des anges en papier mâchés. En 1922 y fut fondé un préventorium pour enfants à l'instigation de Thérèse Papillon, une jeune infirmière. Aujourd'hui l'abbaye est propriété de l'association fondée en 1922. Une partie est consacrée au séjour d'enfants en difficulté, l'autre est réservée à l'hébergement des visiteurs.

Nous reprenons la route pleins les sens ,de couleurs et d’odeurs de ce quenous avons visité, vers notre seconde étape « Fort Mahon Plage ». Situéentre baie de Somme et baie d'Authie, la plage immense s'allonge dans lecadre d'une nature exceptionnelle et préservée qui nous offre une détenteassurée sur un sable d'une incomparable finesse. De falaises … en dunes …La Côte Picarde, qui s’étend de l’embouchure de la Bresle au sud à la Baied’Authie au nord est une belle leçon de géographie vivante.Ce littoral déroule sur ses 60 kilomètres de côtes des paysages variés et exceptionnels. Le temps d’un pique nique sur une aire de repos, et nous prenons un départ d’une promenade à pied balisée, le sentier de la dune d’Authié, cette petite randonnée de 1 heures et quelques nous fait découvrir une mosaïque de milieux habités par de nombreuses espèces. Différents panneaux sur notre balade nous fait part des espèces animales (que nous ne verront àaucun moment !), différentes pannes ces zones aquatiques alimentésauparavant par la mer lors des grandes marées et à notre époque par l’eaude pluie (sec en été), apportent à ce relief dunaire une biodiversité richeen espèces animales et végétale.Afin de profité de notre soirée, nous nous dirigeons vers notre hôtel ‘ Le Cap d’Hornu’ directement pournous installé et reconnaître la petite ville de Saint Valery Sur Somme, petite cité médiévale près de notrelieu de séjour.Un check in rapide nous fait connaître notre chambre pour les deux jours à venir et une visite desinstallations, pour constaté que la piscine n’est pas encore ouverte etquelques jurons plus tard, nous prenons la voiture pour nous rendre àValery S/Somme. En prenant le temps d’un détour sur la baie pour voir lamarée montante. Un parking près de la vieille ville et nous suivons une promenade «des anglais» le long du quai et quel ne fut pas notre surprise de voir un phoque dans le chenal de la Somme. Spectacle d’autant curieux que rare, car semble t’il d’habitude il ne s’aventure pas aussi loin et seul !Un café pris en terrasse au bord de la place principale et voici l’heurede nous rafraichir avant le diner prévu à 19h30’. Un diner du terroirsans plus nous amène à l’heure d’un repos bien mérité après unejournée bien remplie par le voyage, ainsi que par les escapades decelle-ci. Le samedi 20 juin un déjeuner buffet nous en mets plein la vue par son abondance de pain, de viennoiseries et autres charcuteries. Les fruits de saison et yaourt ne manque pas à l’appel. Nous prenons la direction de « La Maison de l’oiseau » musée ornithologique aux 250 espèces empaillées et mis en scène dans leur contexte naturel, afin que le visiteur puisse comprendre, voir et entendre la

baie de Somme, telle en est la devise. Là bas sur place par chance une randonnée s’organise avec un guide nature dans la baie au départ du phare du Hourdel, auxquelles nous nous joignons Viviane et moi. Nous découvrons l’autre visage de 3000 hectares de sable et d'eau à l'infini… Cette promenade autour du Hourdel dans la partie de terrain appelée \"Les Mollières\", s'accompagne d'une initiation à l'approche d'un environnement particulièrement riche tant sur le plan flore (plantes salées amies ou ennemies de la Baie) que faune (oiseaux et invertébrés marins). Sans oublier les activités humaines qui s'yrattachent : usine à galets, moutons de pré salé, cueillette de salicornes et chasse à la hutte... Nous intéressons quelque temps aux zones végétalisées autour de l'estuaire, et progressons ensuite vers un autre domaine, celui des silences habités par les cris des limicoles et des anatidés. Miroirs humides et bâches peu profondes… Sous nos pieds, le sédiment respire et s'agite. Ajoutons à cela un léger développement des aspects historiques et artistiques à l'occasion des découvertes et desobservations... Tout cela n'empêche pas les fous rires et les glissades dans la bonnehumeur... Promenade \"anti-spleen sur un parcours de deux heures qui présente un reliefplein de surprises... nous revenons la tête pleine d'images, de données....Et les poumons pleins d'oxygène !Et déjà c’est l’heure de nous sustentée de quelques denrées de notre frigo-box. Pain, fromages et tomates fraiches seront notre déjeuner ce midi. Non ! Nous ne sommes pas à Knokke le Zoute mais bien au bord de la Baie de Somme. Un petit vent frais marin nous taquine pendant notre contemplation de cette réserve naturelle, nous forcent à gardé une petite laine. La nature se met en route et nous pouvons suivre la lente montée de la petite marée dans la baie, Un café et une glace comme dessert plus loin, voilà qu’à nouveau nousenfonçons sur la plage de galets, pour une promenade digestive dans unespace que l'on pourrait surnommer le désert vivant…Plus loin, au détour du chenal, notre regard s'enfonce jusqu'au pied demer et cherchons en vain la rencontre les masses tranquilles des phoques. Ces phoques qui font partie du patrimoine naturel de la baie réclament attention et respect ! Car nous sommes dans la réserve naturelle de la Baie de Somme. L'association, signataire d'une Charte d'Environnement, nous engage à adopter sur le terrain, grand ou petit, un code de bonne conduite envers le vivant. Nous revenons par la route blanche, celle-ci porte bien son nompuisque formé par les galets concassés et de la craie, afin de rejoindre notre voiture au phare du Hourdel. Un passage par l’hôtel sur la route du « Musée de Picarvie » pour nous rafraichir et réservé notre repas du soir. Nous y laissons sur le parking de l’hôtel la voiture, et nous nous dirigeons à pied le long de la baie en marée basse vers Saint Valery S/Somme.

A deux pas de la cité médiévale le musée est un concentre de mémoire locale.Son fondateur, Paul Longuein, a rassemblé pendant trente ans plus de6 000 outils, témoins incomparables des activités agricoles, artisanales,ouvrières et domestiques des Picards du siècle dernier. Nous entrons dans cevillage rural fidèlement reconstitué et découvrons une quarantaine de métiersd’antan. Le serrurier retaillant ses limes, le vannier pelant l’osier, le forgeronmanœuvrant son immense soufflet, les paysannes teillant le lin, le charronassemblant une roue. Nous somme entrez un moment dans le passé de la vie des Picards du siècledernier. Une montée vers le calvaire des marins (43 m. altitude), nous offre le spectacle des moutons ‘pré-salé’ en pâture dans la baie. Ce mouton gouté dans un ‘’Navarin d’Agneau’’ hier au soir lors de notre diner. Le mélange d'eau douce et d'eau salée offre aux moutons de pré-salé une nourriture constituée d'une flore maritime exceptionnelle. Environ 2000 agneaux sont élevés en bord de mer et pâturent 1200 hectares de Mollières de mars à novembre. La flore maritime ainsi que les longs déplacements des agneaux influent favorablement sur la qualité de la viande. Après un léger rafraichissement (un verre de cidre du pays) au bord de la terrasse d’un café sympa et nous voilà en route via la cité médiévale ; passage obligé la porte de Nevers la Chapelle St Pierre ainsi que la tour Guillaume, celle ci vit le passage de Jeanne D’arc en route pour Reims pour y être brulé. Nos pas nous conduiront vers notre lieu de séjour, où une bonne douche nous attend avant de prendre la direction du repas du soir. Via la rue de l’abbaye, au passage nous pourront admirés quelques vestiges de vieux remparts, ainsi que la chapelle des Marins. Sur la route on pourra voir quelques chevaux typiques ‘’les Hensons’’ en pâturages sur les versant de la baie.Le diner sur lequel je ne vais pas m’étendre, car celui reste un mauvais souvenir, non pas temps à laqualité rien à redire, mais à l’heure du passage à table à près de 22h00 au lieu des 20h30’ prévu, dû àl’influence de l’hôtel en cette période.Ce qui me fait penser que les logis de France sont bien plus conviviaux que l’usine à lits telle que cethôtel. Dimanche 21 juin – c’est l’été – enfin presque, le soleil aura toujours été au rendez-vous si ce n’es que le vent de la mer se faisait ressentir a chaque instant. Un bon petit déjeuner pour nous mettre en train pour ce dernier jour de notre week-end, un passage par le marché dominical et nousvoilà en route pour le « Parc de Marquenterre »

Sur un site de 200 hectares de dunes et de marais, plusieurs parcours sont aménagés totalisant 7 km desentiers. Des animateurs \"nature\" effectuant le suivi scientifique sont là pour aider à découvrir lesrichesses de la faune et de la flore. Nous contemplons les oiseaux migrateurs qui ont fait de ce havre de tranquillité une escale privilégiée. De chemins dissimulés en poste d’observation, à travers marais saumâtres ou d’eau douce et roselières, nous ajustons nos jumelles pour guettez les allers et venues des oiseaux sans les déranger. Tout au long de parcours balisés, nous nous laissons conquérir par la magie des lieux et l’enthousiasme des guides nature, scientifiques chevronnés, dont l’expérience, la pédagogie et la passion communicative vous donnent une envie irrésistible d’en savoir plus. Observer, écouter, patienter, respecter, apprendre… autant de maîtres mots pour décrypter une nature très particulière.En fin de parcours, nous prenons le temps de déjeuner au Bistrot duMarquenterre……………Terrine d’agneau et moules (bouchot) à la manière Picarde (cidre et morceau de pommes), tarte aux pommes et pain d’épices ...seront au menu. L’endroit idéal pour se détendre et se rafraichir après ce parcours de 3 heures parmi la nature et les oiseaux. Une petite sieste et un peu de lecture à l’ombre des pinèdes s’imposaient avant dereprendre le chemin de la maison.Et c’est au environ des 19 heures que nous mettons les pieds à terre.. façon de parler.Ainsi s’achève ce carnet de week-end du 19 juin -21 juin 2009 en Baie de Somme, Picardie.Avec une promesse que l’on c’est faites d’y retourné car pas tout vu, agréable et en plus pas loin.Viviane & Pierre 21 juin 2009,« Comme tout ce qui compte dans la vie, un beau voyage est une œuvre d’art »