Corse du 4- 11 septembre 2011Carnet de Vacances
CORSE 4- 10 sept.2011‘’A viaghju longu, passu misurattu.’’ (Qui veut voyager loin, ménage sa monture)proverbe CorseDépart le 4 sept matin direction ToulonBonjour à tous, il est un fait que raconté ces voyages sont toujours un plaisir pour moi etque par la même occasion je refais le voyage à nouveau dans ma tête. Alors ce dimanche 4 septembre on prendra la route au départ de Puisseguin avec nos amis, Jeannot et Sue, vers l’ile de beauté La Corse. Un trajet de 701 km nous attend pour rejoindre le port de Toulon ou nous embarquerons sur le Ferry. L’embarquement ce fera au petit matin du lundi 5 septembre ce qui implique une nuit dans un Hôtel B&BAprès notre installation dans le motel, on ira prendrel’air et diné sur le port de Sanary- sur-Mer stationbalnéaire de Provence, située dans le Var à 13 km deToulon. Nous ne tarderons pas trop car la journée futfatigante pour notre chauffeur Jeannot et surtout quela nuit sera courte puisque levé 5h30’ matin pour rejoindre le port de Toulon. Le trajet sur le ferry ce passera sans incident malgré l’appréhension de Viviane au sujet du mal de mer (hé non ! elle n’a pas été verte, ni dérangée de quelques manières que ce soit) 5 septembre Haute Corse Saint Florent – Bastia 1 er. Point de chute La première impression de l’ile est superbe et à lafois époustouflant, car on ne s’imagine pas ces montagnes surune ile comme cela. Débarquement express et en route pournotre première étape. Page 1
CORSE 4- 10 sept.2011 \"Le Saint-Tropez corse\" existe ! Venez à Saint Florent, vous jugerez de vous-même, petite ville jonchée de bateaux de plaisance et restaurants, terrasses et autres boutiques. Sitôt installée à l’Auberge Le Montana de Saint Florent on reprendra laroute pour Bastia - Ville de Corse, chef-lieu du départementde la Haute-Corse.Un peu d’histoireSitué sur la côte Nord-est de l'île, à l'entrée orientale de la presqu'île du cap Corse, et à 150 kilomètresau Nord-est d'Ajaccio, la ville de Bastia est agréablement située, bâtie en amphithéâtre, au milieu dejardins d'oliviers, d'orangers, de citronniers. Elle est dominée par des collines d'où la vue s'étend sur les îles de la Toscane, les îles de Capraia, d'Elbe, de la Gorgone, de Monte-Cristo, sur la côte de Gênes et, par un temps favorable, jusqu'aux monts de la Romagne. De la pleine mer, surtout en venant du cap Corse, ces collines, couvertes de constructions et de monuments, ont le plus bel aspect. La ville est divisée en trois parties : Terra-Vecchia, Terra- Nova, la Citadelle. Son port, formé par une petite anse d'environ 250 m de profondeur et de 110 à 140 m de largeur, est protégé d'un côté par la pointe de la Citadelle et par une jetée, et de l'autre par un môle de 450 m.Bastia, compte une place qui figure parmi les plus grandes de France, lecroiriez-vous ? 300 mètres de long pour 90 mètres de large, voilà lesdimensions qui encadrent la place la plus animée de la ville, on y verrale monument aux morts, mais surtout, une splendide statue de Napoléonen empereur romain, en hommage à Napoléon III. Un Le kiosque àMusique construit à la fin du XIXe siècle nous révèle que la cité estégalement artistique. Un passage par la Boutique art-Déco du « capCorse » ou l’on découvre des spécialités de vins corses, des liqueurs, dumiel corse, des gâteaux, de la farine de châtaigne, de la poterie dupays? Un peu cher, certes, mais excellents souvenirs...on y dégoutera Page 2
CORSE 4- 10 sept.2011 quelques liqueurs, dont le « cap corse » qui rappelle le « Martini » Une balade vers la citadelle de Bastia est vite devenue un quartier à part entière, Terra-Nova, où les maisons se sont entassées formant un dédale de ruelles étroites et tortueuses, où il fait bon se perdre comme les touristes que nous sommes…. Maisons lézardées, balcons en fer forgé, linge qui sèche aux fenêtres... on se croirait en Italie. Mais le temps nous manque pour voir tout ce qui pourrait être vu ! Cela sera mon premier constat et non le dernier de la semaine sur la base du planning élaboré avant le voyage. On se dirige vers l’ancien petit port trèssympa ou nous prendrons la première mesure de la gastronomie Corse sur une terrasse d’un des restaurants qui borde celui-ci. Un passage rapide à l’aller comme au retour dans Patrimonio Ce village pittoresque située à la racine sud du Cap Corse, possède quelques charmes remarquables. Tout d'abord, c'est un site exceptionnel à flanc de montagne, des versants ensoleillés couverts de vignobles. Mais c'est avant tout la \"capitale des vins Corses\" et c'est donc grâce à son célèbre vignoble que Patrimonio doit son renom bien au-delà de l'île. Un peu d’histoireUne Appellation d'Origine Contrôlée: Les vins de Patrimonio furent les premiers à obtenir la célèbre accréditation en 1968. Le plus intéressant est certainement le blanc qui s'accorde avec tous les poissons et fruits de mer ramenés au port de Centuri par les pêcheurs locaux et servis de ce pittoresque village jusqu'à Saint-Florent. Les propriétés viticoles sont plutôt petites (20 hectares) ce qui leur confère un charme tout particulier et surtout participent grandement à l'élaboration artisanale des vins de rouge, blanc et rosés du fait d'une production limitée. Les cépages utilisés sont authentiquement corses, et ne pâtissent pas de l'adjonction de produits chimiques du fait de méthodes d'encépagement et de vinification ancestrales. L’hôtel ne me laissera pas souvenir impérissable et me donnera déjà un avant gout de la mentalité Corse (pas très souriant, excessif, méfiant, susceptible) La Corse est magnifique mais la mentalité Corse est franchement bizarre !!!... Rarement vu un contraste pareil entre des paysages aussi beaux et une population aussi fermée sur elle-même. Le sport favori du matin remettretout dans le coffre, sans que celui-ci ne paraisse encombrée demanière désordonnée. Page 3
CORSE 4- 10 sept.2011 6 septembre Haute Corse Saint Florent –la Balagne - Calvi – 2 éme point de chute Ce jour sera un circuit voiture dans la Balagne qui nous emmènede Saint Florent a travers le désert des Agriates vers Hôtel « Les Arbousiers» à CALVI. Ce trajet nous fera prendre conscience de la difficulté de roulésur les routes étroites et sinueuses que sont les départementales Corse. Ici je mettrai en avant par plusieurs photos cette journée. Un peu d’histoire La Balagne est une région fertile et vallonnée entre la Côte et la région montagneuse et est aussi appelée “le Jardin de Corse”. Sur la colline poussent des olives, des oranges, des clémentines et du raisin, mais aussi des châtaignes ne manquent pas. Les produits apportaient à Balagne jadis une grande richesse. Eparpillé dans le paysage, de nombreux petits villages trônent sur le sommet de la colline. En arrière-plan, le paysage de montagnes grandiose s'élèvejusqu'à des hauteurs de plus de 2000 mètres. Belgodère Ce village signifie « beau plaisir », sans doute en rapport avec sa situation géographique au dessus de la vallée de Prato qui lui donne un très beau panorama et renforce le bonheur de se promener dans le village. Le village possède son église, l'Eglise Saint-Thomas fondée en 1269 par Andrea Malaspina. Petit village Corse de Balagne, accroché sur son piton rocheux, Speloncato est très joliment situé et il vaut la peine de flâner à travers les ruelles. A vraiment conseiller est un détour par la Bocca di a Battaglia, un col haut de 1101 m, par laquelle on apprécie une magnifique vue lointaine. On parcourt les presque 600mètres de hauteur en seulement 6.5 km. En chemin déjà on a unevue superbe de Speloncato. De retour à Speloncato, on atteint par la D663 de nouveau la D71. Vers Nesso aussi mène de nouveau un détour. De Feliceto, on continue par Muro et Avapessa vers Cateri. Page 4
CORSE 4- 10 sept.2011 Nous prendrons notre repas dans une auberge sympathique « chez Léon » (je ne l’ai pas inventé, mais non pas des moules !) à flanc de montagne et vu le monde qui y avait, nous étions quasi sûre de bien manger et ce fut le cas. Ici, les routes mènent dans toutes les directions possibles. Pour rester sur la Balagne orientale, on part direction Ile-Rousse et on tourne à moins d´un kilomètre près à droite sur la D413 vers Sant´Antonio. La route finit sur un grand parking (payant) pas con les Corses ! Soit on emprunte les ruelles par nos propres moyens ou on peut choisir l’âne de montagne ! Le choix sera vite fait. Sant´Antonio se trouve comme une aire d´aigle tout en haut sur une colline à plus de 450 m de hauteur. Un charme certain, du haut de son piton de granit, d'où il domine toute la pleine, sur paysage pittoresque de la Balagne, dans un panorama exceptionnel, à 360°. L'origine du village remonte au IXe siècle, et les restaurations entreprises pour le préserver n'ont nullement fait disparaître l'enchaînement qui nous frappe en arrivant sur les lieux. Ruelles, minuscules passages couverts et maisons se fondent avec le roc, et offrent une sympathiquepromenade dans un Sant ‘Antonino qui n'a pas finit de m’étonner. A son sommet, où trônait autrefois la forteresse des Savelli, quelques ruines du donjon restent visibles.Une promenade à travers ces étroites ruelles nous fera du bien à la fin dece tour en voitures à travers la Balagne orientale Page 5
CORSE 4- 10 sept.2011 La fin de l’après midi annonce pour nous la mise en route vers Calvi pour s’installé à l’hôtel. Là quelque difficultés pour trouvez car semble t’il le GPS nous envoie vers la campagne et non vers la ville (deux routes portent le même nom ! vous avez dit bizarre) et ensuite notre réservation semble introuvable ! Heureusement j’avais avec moi la preuve et la confirmation de la réservation. Notre installation se confirme et nous voilà en quête d’un restaurant pour diné et pour cela nous parcourrons l'artère de Calvi est d'une part la promenade au port, où un café et un restaurant s´accolent les uns aux autres. D´autre part, on se faufilera par la Rue Clémenceau, qui est interdite aux voitures, et où on trouve de nombreuses boutiques, magasins de spécialités et d'autres restaurants. Ici aussi surprise, derrière une petite place, qui est rempli par de nombreuses tables des deux restaurants avoisinant, l'église Marie Sainte Majeure du 18ème siècle s´élève. En continuant la rue on arrive sur la place Christophe Colomb. On a une très belle vue –surtout au coucher du soleil - sur la forteresse de Calvi. Onprendra l’apéro sur le port, en regardant déambulé lesnombreux touristes qui s’enquièrent tout comme nous ‘ quevas t’on mangé’ ? Car le constat est le même partout onretrouve singulièrement toujours les mêmes plats (pizza,broccio, sangliers et autres recettes de veau) Ici « BonAmis » on sera accueilli d’une manière plus souriante, qui durepas plus loin ne nous aura pas déçu, loin s’en faut ! Retourvers en fin de soirée à l’hôtel et on profitera d’une bonne nuit après cette longue journée. 7 septembre -3éme. Point de chute HOTEL LE PORTO à PORTO Notre trajet de Calvi vers Porto : nous donne deux possibilités, d´aller de Calvi vers Galéria ou encore directement sur Porto. Notre choix sera le chemin de la côte riche en courbes. Page 6
CORSE 4- 10 sept.2011 Les deux routes se rencontrent avant le pont sur la rivière de Fango. On fait un petit détour vers Galéria, juste le temps d’une photo à la japonaise, ensuite on part en direction dePorto. On s’arrêtera en cour de route dans le petit village de Partinello, un de ces villages exceptionnels dans la région de Porto qui nous raviront de leur charme unique. Ici on rencontre des animaux en liberté sur la route, ce qui nous arrivera à plusieurs reprises dans le courant de la semaine. Que ce soit les villages de granit rouge du bord de mer, ou les villages montagnardsaux pierres grises. Le chemin est beau et on a toujours debelles vues en bas à la mer. A partir du Col de la Croix, onvoit en bas du Golfe de Porto, le plus golfe de la Corse.L’installation à l’hôtel se fera début d’après midi, car cette dernièresera consacrée à l’excursion du site des Calanques de Scandola en bateau. Alors ici difficile de vous racontez avec exactitude ce voyage en bateau. Mais imaginez une mer folle de 5 beauforts non prévu au départ de l’excursion et vous aurez compris. Essayez de restez cloué a votre siège quand le bateau fait des bonds de + 1 mètres ! Vous aurez l’image de la sensation que cela nous à procuré. Un peu d’histoire Scandola est la perle de la Corse. Créée en 1975, cette réserve naturelle protège 900 hectares terrestres et 1000 hectares marins. Son origine volcanique, le travail de l´eau et du vent offrent des paysages à couper le souffle, entre falaises abruptes, délires rocheux rouges et criques totalement vierges. Le littoral est quasiment impossible à rejoindre à pied. Jugez plutôt : à peine 3 km à l´intérieur des terres, les montagnes atteignent déjà 1000 m d´altitude. Page 7
CORSE 4- 10 sept.2011Les massifs rocheux qui la composent sont d'origine volcanique, ce qui à première vue n'apparaît pascomme une caractéristique inédite dans le paysage corse. En revanche, les couleurs écarlates et ocre qu'elle affiche lui confèrent une beauté incommensurable. De plus, l'érosion, due à l'eau et au vent, a travaillé la roche de telle sorte qu'elle présente des formes à couper le souffle. Le site est d'ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. NB : Sur terre sont interdit ledébarquement et la randonnée. En mers sont interdits ; lapèche, la chasse sous marine, la plongée, le ramassage devégétaux et animaux marins, le rejet de détritus ainsi que le mouillage entre le couché du soleilet lever dans les zones autorisées.Si la réserve se laisse difficilement approcher par laterre, elle s'offre parfaitement à nos yeux depuis lamer. En trois heures et quelques, on pourra admirer laréserve sous toutes ses coutures, parfois même de trèsprès, lorsque l'embarcation s'approchera à moins d'unmètre du rivage, au pied d'une grotte profonde oud'un canyon mystérieux. Aussi, on aura l'occasiond'observer à quel point la mer turquoise contrasteavec les falaises de granit rouge qui s'y jettent. Un arrêt dans la baie de Giralota avant le retour dans une mer déchainée sera bénéfique pour se rafraichir et autres vidanges ! Petit village de pêcheur, Girolata doit sa notoriété à sa quasi-inaccessibilité. Pour y accéder ; soit le bateau.. ou bien il faut se rendre en voiture jusqu’au col de la Croix. De là, un sentier de muletier rejoint le village : il faut alors compter 3 bonnes heures de marche. Dominant le village, le fortin, érigé au XVIème sièclepar les génois afin de se protéger des assauts barbares, fait face à la mer. Au moment de nous rafraichir avant le repas du soir on assistera sur la mer à un beau couché de soleil. Un repas très convivial dans l’hôtel nous comblera les papilles dégustatrices et on profitera de l’occasion pour conversé avec un guide local (+/- car Italien de souche), qui accompagnai un car de touristes Italien, qui nous tuyautera sur la suite de notre programme. Page 8
CORSE 4- 10 sept.20118 sept. 4éme. Point de chute Burgo près de FozzanoU FRACINTU à FOZZANO Ici aussi j’aurais revu le\"COCHON EN LIBERTE SUR LA ROUTE\" trajet initial à la baisse en coupant au cours le trajet de la montagne vu le temps que cela prends sur ces routes étroites et sinueuse (je ne le dirais pas assez) Un arrêt à Cargèse, pittoresque portde pêche et de plaisance. Son histoire fût marquée parl'installation d'une colonie grecque au XVIIème siècle.De ces influences, le village garde deux témoignages religieux complémentaires avec deux églises qui se font face, l'une au rite Latin, l'autre au rite Byzantin. Dans la mesure où cela manque de prêtres (comme un peu partout) Le curé de la paroisse dit la messe dans les deux églises, dans les deux rites différents. On prendra la route de montagnes vers le village de Zonza. Un arrêt pour se nourrir (j’ai dit se nourrir.. pas mangé !) dans une gargote d’un village de montagne dont je me rappelle même plus le nom, où à nouveau on constatera la mentalité de la Corse profonde.Zonza ou l’on ne fera que passez, manque de temps à nouveau, celui ci est situé au carrefour de l’Alta Rocca, sa situation fait que l’on peut apercevoir un panorama exceptionnel avec une vue plongeante sur la vallée, sur les Aiguilles de Bavella et sur l’Alcudina (dernier sommet à 2000 m. d’altitude du Sud Corse). Passage par : Ce très joli village est le berceau des plus vieilles familles Corses. Il est situé à une vingtaine de km de Sartène, entremer et montagne, dominant la vallée du Rizzanèse et bénéficie d'unclimat agréable et par de fait un grand lieu touristiques pour nousdirigé vers le Pianu (plateau) di Livia, situé au cœur de l'Alta Rocca,près de Levie, deux sites sont remarquables Cucuruzzu et Page 9
CORSE 4- 10 sept.2011Capula, séparés d'une centaine de mètres.A Cucuruzzu on peut admirer la Torra (tour à deux étages) et le Casteddu (forteresse en grosse pierre). Viviane et moi, guidée par le commentaire et la musique diffusé par un baladeur remis à l’entrée, on y déambulera dans ce site pendant 2 heures de promenade qui nous conduit sur les traces des hommes de l’Age du Bronze qui jadis construisirent l’habitat fortifié du Casteddu(Château). Plus loin sur notre parcours se dressent les vestiges du Casteddu de Capula. Au cœur de la féodalité Capula on trouve des abris sous roche préhistoriques, une véritable forteresse médiévale en petit pavés murés a la chaux, ainsi qu'une statue-menhir une représentation presque humaine avec de face une longue épée qui est sculptée, il nous restitue une partie de l’histoire médiévale de l’Alta Rocca et nous permet d’approcher les diverses cultures qui se sont implantées dans un même espace. De même que un taureau en liberté ! On a gentiment fait un léger détour pour éviter de le déranger Nous rejoindrons après cela nos amis Jeannot et Suzanne, qui ne se sentant pas d’attaque pour cette randonnée. Ils auront pris un rafraichissement à l’ombre d’une terrasse pas loin de là, en nous attendant. Page 10
CORSE 4- 10 sept.2011Propiano : Port très (trop) animé, situé dans le fond du golfe de Valinco, bien situé et très touristique,nous fera fuir aussitôt arrivée par le monde et le brouhaha qu’il y avait. Nous prendrons la direction directe de notre hôtel au lieu dit « U Borgu » pour la suite de notre séjour. La surprise à notre arrivée, cela ressemblait plus à un gite de montagne, vu la présence de nombreux randonneur de montagne et de motards de trial, que l’hôtel présenté sur leurs sites. Le repas n’ayant pas été réservé on nous conseillas gentiment à la Corse de retourner sur Propiano ! Ce que nous n’avions pas l’intention vu la remarque plus haut, heureusement nous avions vu sur la route une auberge qui après un rapide check à l’entrée nous fera passé une bonne soirée, par le repas original en terrasse ombragée. Ce repas fut pour moi une découverte de plats un peu plus originaux que ceux auxquels j’avais été habitué ces derniers jours (notamment un plat de boudin noir « ventru » et les fameux « camelloni au Brocciu » , célèbre fromage de chèvres corse) conseillé parle garçon de manière agréable ( il ne devait pas être Corse !)Si vous êtes dans le coin n’hésitez pas Auberge San Ghjuvani, route de Baracci 20110 Propiano 5éme. Point de Chute. 9sept On restera au même hôtel « U Francitu » (pour notre malheur) Après un déjeuner des plus simples style continental que l’on ne voit plus dans les hôtelsdu moins très peu (un croissant, une quiche de pain (dur de la vieille), un peu de confitures, miel, ducafé réchauffé pour la troisième fois ! No comments.On se met en route vers la pointe sud de la Corse en passantrapidement par Sartène est une ancienne ville fortifiéeProsper Mérimée disait d'elle \"c'est la plus Corse des villes Corses\".Située pour les uns un peu loin de la mer, elle est pour les autres unhavre de paix. Je n’aurais malheureusement pas l’occasion de levérifié, puisque l’on ne s’y arrête pas ! Une bonne nationale N196 nous emmènera donc rapidement vers Bonifacio Ici le parking nous ouvrira grande la porte près du port d’embarquement des ferries. On ne manquera pas de d’emprunter en partie le Page 11
CORSE 4- 10 sept.2011chemin de ronde de la citadelle, avec son escalier médiéval qui descend et monte le long de l’ancienport génois, avec un point de vue imprenable sur la Sardaigne. Un petit passage obligé par l’officedu tourisme pour se procurer le plan de visite. Ce plan nous emmène vers les petites rues et l’église Saint- Dominique identifié comme style gothique en corse ! Celle-ci est remarquable par la grande richesse intérieure, on y conserve les chasses en bois sculpté de style baroque de sainte MarieMadeleine et de saint Barthélémy. On y trouve également la présence de dalles funéraires desimples bonifaciens qui y sont enterrés avant la création du cimetière marin de 1823. Un des sites des plus pittoresques de la Corse se trouve à Bonifacio « L’escalier du Roy d’Aragon » taillé de main d’hommes dans la falaise, l’insolite escalier est doté de 187 marches très hautes et irrégulières et surplombe la mer de 65 mètres.Passage obligé en cas d'escale àBonifacio. La descente des escaliersn'est pas facile et la remontée encoremoins, mais l'architecture et lepaysage que l'on peut admirer envalent bien le détour. (Une légenderaconte qu’il aurait été creusé en unenuit). Une escapade dans les ruellesde la haute ville est autant de plaisirsà savourer. Le déjeuner sera pris envitesse dans un des nombreuxrestaurant de touristes que compte laville. Page 12
CORSE 4- 10 sept.2011Un peu d’histoire Du haut de ses falaises, Bonifacio, la plus méridionale des villes de Corse conte mille ans d'histoire. Une cité à part, tant par son passé que par sa géographie qui défie les lois de l'imagination. Installée sur un promontoire naturel, la vieille ville fait face à la Sardaigne toute proche, de ses hautes falaises calcaires, elle surplombe les \"Bouches de Bonifacio\", voies de navigation internationale Cité millénaire et gouvernail de la Corse, Bonifacio tire son nom d’un marquis de Toscane, Boniface, du temps de la tutelle génoise qui lui a légué une langue originale plus proche duligure que du corse. Bonifacio n’a jamais rien fait comme les autres cités. Elle a résisté aux envahisseursturcs et aragonais, bien protégée par sa citadelle imprenable, les sièges qu’elle a subis, aussi longs soient-ils, ne l’ont jamais fait capituler. C’est dans ce contexte que s’est forgée l’âme bonifacienne. Aujourd’huitoute entière vouée au tourisme, la ville a su exploiter sans la renier sa seule vraie richesse naturelle : sabeauté exceptionnelle. On apprend également que le « Bastion » est fermé et non visitable pour cause de préparation du feu d’artifice qui aura lieu au soir, ce qui précipite notre envie de plage et de baignade. On sortira de la ville vers l’est en direction de Porto Vecchio, pour s’arrêter à la plage de Tamaris. On pourra enfin deprendre la mesure de la température de l’eau de laméditerranée. Cela me procure un bien fou par cette journéeà nouveau très chaude, malgré la présence de cailloux sur laplage et non de sable fin. L'accès à son port, possède l'originalité de s'ouvrir entre deux falaises, qui protège un bon nombre de yacht et autres embarcations de toutes catégories. Le passage est ceint, de part et d’autre, par de majestueuses falaises de calcaire qui assurent un abri parfait aux navires qui viennent y faire relâche par gros temps. La fin d’après midi est proche et il est l’heure de rentrer à la bergerie (c’est le cas de le dire). Ici pour notre malheur on avait Page 13
CORSE 4- 10 sept.2011donnez notre accord pour le repas du soir ! Pris en toute convivialité en début de soirée avec uncouple de la région de Paris qui sera de loin le moins bon repas pris durant la semaine. Ce couplenous racontera ces déboires depuis la dernière semaine à cause de l’organisme qui leur à concoctéune semaine de randonnée, même que par ce fait ils rentreront en discussion avec le propriétaire(Corse !) qui ne voulait pas admettre que cette organisme était de qualité moyenne , vu les problèmesqu’ils avaient eu. Malgré le type de chambre spartiate la nuit fut douce et reposante, mais oui celafatigue les vacances ! Je ne vous le fait pas dire. 6éme jour. 10 septembre - Ajaccio Après le petit déjeuner en route pour la dernière partie de notre périple Corse qui s’achèvera à Ajaccio. On décide de s’arrêter en cour de route au site préhistorique de Filitosa. Découvert un peu par hasard par en 1946 en défrichant le terrainUn peu d’histoire A l’intérieur des terres au nord de Porto Pollo, le site préhistorique de Filitosa. Site classé par l'Unesco, il est l'un des plus importants de la Corse. En raison de sa concentration de statues-menhirs, c'est incontestablement l'un des sites majeurs de la Préhistoire Corse. Filitosa offre un incomparable ensemble de monuments mégalithiques, véritables sculptures aux formes le plus souvent anthropomorphes (humaines), qui sont les témoins des grandes civilisations qui régnèrent dans l'île avant notre ère et qui évoquent des rites religieux encore mystérieux. Bien des interrogations subsistent sur la signification àdonner à ces menhirs et statues-menhirs. Les premiers monolithes du Néolithique sont-ils des symbolesphalliques élevés par les paysans, dans l'espoir qu'ils fertilisent la terre ? Ou sont-ils les monumentsfunéraires représentants les chefs guerriers Shardanes, peuple ombrageux confondu sur le temple deMedinet-Abou en Egypte ?Les tailleurs de pierre, les sculpteurs mégalithiques ont fait de ce lieu le plus grand centre de l'art statuairede Corse et l'un des plus importants de méditerranée. Filitosa renferme la moitié de toutes les statues-menhirs armées recensées en Corse et près du tiers des statues corses. Page 14
CORSE 4- 10 sept.2011Les chemins balisés nous emmèneront de statue en statue, au son d'une douce musique et de chantspolyphoniques corses. Arrivé à la butte, on pourra découvrir des abris rocheux d'origine et en comprendre l'origine grâce aux bornes audio qui diffusent des explications en 5 langues au choix. La visite se poursuit en plongeant vers la superbe plaine qui sert encore de pâturage à des bovins. Là, on comprend mieux le choix de ces hommes préhistoriques. La terre semble fertile, une rivière passe au milieu de la plaine boisée… Enfin, Jeannot appréciera la présence d'un olivier millénaire entouré de statues. On terminera cette visite par le petit musée, qui reprend différents objet retrouvé sur le site. Un paradis diriez-vous ! Je ne sais pas trop ! Vu que l’on y trouve des traces d’armes et de moyen de défense contre des ennemis inconnu. Nombreux sont les historiens et archéologues qui tentent d'expliquer la signification de ces statues-menhir. Plusieurs hypothèses sont émises, aucune n'étant vérifiable, le mystère demeure encore aujourd'hui. La route vers Ajaccio sera entrecoupée par le déjeuner pris dans une petite auberge sympathique dont le repas sera copieux et de surcroit bon marché pour une fois. Un arrêt dans une grande surface pour faire quelques achats de vin Corse, vu que ceux-ci ne s’exporte pas (ou très peu). Je me contenterai de 3 vins qui auront retenu mon attention durant les repas (AOC Patrimonio blanc et l’AOC Sartène blanc et rouge) Page 15
Ajaccio CORSE 4- 10 sept.2011 Dans l'admirable cirque de montagnes qui l'entoure, Ajaccio l'élégante nous accueillent en plein soleil de fin de journée, les visiteurs que nous sommes. A travers les ruelles de sa vieille ville, on retrouve la maison natale de Napoléon Bonaparte, situé rue Saint-Charles. Simple et vaste demeure, la maison natale de Napoléon abrite un musée consacré à la famille Bonaparte en Corse. La façade à trois étages est ornée des armes des Bonaparte et porte une plaque de marbre rappelant la naissance du futur Empereur. En face, un petit jardin ombragé sert d'écrin àun buste en bronze du Roi de Rome. On parcoure ces différentes salle etchambres agrémentées de plusieurs objets qui nous rappellent laprésence de la famille Bonaparte. On prendra le dernier repas Corse dans le quartier de la vieille ville dans un restaurant qui se dit le plus vieux d’Ajaccio ? Avant d’embarqué sur le navire qui nous ramène a Toulon durant la nuit Et tout à une fin : ferry à 22 hrs ce trajet plus long que l’aller sera pour ma part difficile, car pas moyen de dormir d’une manière reposante par Page 16
CORSE 4- 10 sept.2011le bruit des machines, le passage incessants des passagers qui comme moi ne savait pas dormir. Jedévorerai quasi un roman de 500 pages sans soucis. La nuit sera donc courte et finalisé par un petitdéjeuner pris a bord du bateau à 6 heures du matin.Parenthèse Si je dois conclure ce carnet au sujet de la Corse, j’aimerais le faire d’une manière personnelle qui n’engage que moi. Les corses veulent bien profiter de la manne touristique, mais aiment à faire sentir qu’ils sont ici chez eux. Les panneaux routiers criblés de balles et le slogan du FLNC comme IFF (IFF, en corse « I Francesi Fora » c'est-à-dire « les français dehors »), que l’on retrouve partout sont parlant. L'histoire de cette région qui se veutindépendantiste « la corse » sera toujours en un éternelcombat, combien de fois envahi et soi disant colonisé ladevise est réelle TOUJOURS CONQUISE JAMAIS SOUMISE.Bien sûre, chaque région (pays) a sa propre mentalité. Etde ce cas il ne faut pas généralisée, regardez ce qui sepasse en Belgique – Nord et Sud… mais bon ceci dit.. Jen’ai toujours pas entendu que les flamands ont fait sautez la maison d’un francophonequi voulait s’installé en Flandre et vice – versa. En Corse… oui !Cela arrivera peut être si on continue à se chamaillé comme cela. Je ferme laparenthèse ici.Je dirais content d’avoir vu et parcouru cette région en partie (petite partie, je leconviens.. le temps à manqué) J’aurais 30 ans une forme physique de randonneurs confirméstyle routard, ou adoré bronzé sur les plages toute la journée ou encore je serais SDF (SansDifficultés Financières) location de bateau et hôtels 5 * cela ne serait pas un problème, jecertifierai que j’y retourne. Mais cela n’est pas le cas, bien que l’on ne puisse pas direjamais ! Car il restait bon nombres de choses à découvrir. Faut-il y aller ? me dirais vous..OUI… au moins une fois ! Car celle-ci porte bien son nom Ile de Beauté. Et 11 septembre retour sur Puisseguin St Emilion On profitera de notre passage près de Carcassonne pour visité la ville médiévale et prendre un déjeuner typique qu’est la Cassoulet de la région de Castelnaudary. Page 17
CORSE 4- 10 sept.2011 Un peu d’histoire A Carcassonne s’est joué en grande partie le destin du Languedoc ; là aussi, et pour la première fois loin de l’Île-de-France, s’est affirmée la puissance des rois capétiens. Garante de la paix entre la France et l’Aragon, la Cité a parfaitement rempli son rôle dissuasif de place forte imprenable. La double enceinte de remparts, le château comtal, la basilique Saint-Nazaire, les rues de la bastide Saint-Louis retracent une histoire qui s’inscrit pleinement dans celle, plus large, de la formation du territoire national. La beauté fonctionnelle des ouvrages militaires, l’architecture et le décor de Saint-Nazaire -les uns et les autres restaurés par Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle - valent à la Cité de Carcassonne de compteraujourd’hui au nombre des chefs-d’œuvre du patrimoine mondialUn peu de shopping en finale et on reprendra la route pour le dernier tronçon.L’arrivée à Château Guillotin, Puisseguin , sera à 18 heures, notre chauffeur Jeannot nousaura ramené sans problème au bout des1727 km, dont en finale que 325 km sur l’ile de beauté que l’on aura parcouru en 8 jours.On y assistera à un beau couché de soleil sur lesvignes avoisinantes, pendant le repas confectionnépar les bons soins de SuzanneEt retour sur Zaventem 12 septembreNous quitterons nos amis en début d’après midi les laissant à leurs tâches car il fall ait aiderle fils à gérer le domaine « Château Guillotin », car la préparation des vendanges prévuele weekend qui suivra allait de bon train. Mise en bouteilles du vin 2009 et préparation du chai pour le nouveau vin était au programme. Viviane et moi décidons en dernière minute de remonté en 2 jours et pour ce faire un arrêt programmé du matin même à l’hôtel St Hubert à Cour Cheverny, dans la Loire. Ce trajet de quelques 400 km se feradans la grisaille, mais le repas gastronomique du soir et une bonne nuit nous remis ànouveau d’aplomb. Le petit déjeuner buffet étant pris, on stoppera au Parc & Château de Beauregard situé non loin de là. On parcourt celui-ci (40 hectares) suivant un projet du paysagiste Gilles Clément agrémenté de portraits représentant 12 chambres végétales. Dont le mot d’ordre sera prière de marcher sur les pelouses. Le château sera le Page 18
CORSE 4- 10 sept.2011 clou de la visite puisque ce dernier contient une galerie de 327 portraits d’illustres personnages. Notre promenade se prolongera ensuite vers une petite chapelle ounous aurons le plaisir de voir un faon s’enfuir vers la forêt.Ensuite quelques courses alimentaires pour se confectionné unpiquenique pour le déjeuner de 13 heures. Notre arrivée prévue à +/-19 heures par mon GPS à Sint Stevens Woluwe sera exacte.Viviane & Pierre, 21 septembre 2011« Les plus beaux voyages sont ceux qui nous emmènent endehors de nous-mêmes, dans d’autres cultures, d’autrestraditions, d’autres façons d’aimer. » Page 19
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