Nom : LondresPrénom : AlbertAnnée de naissance : 1884Année de décès :1932Nationalité : françaiseFonction : reporterEnquête réalisée : sur le bagne de CayenneDistinction commémorative : Prix Albert Londres3. GrammaireActivité 1 : ona) « comme » signale la comparaison. - Nice, couchée au bord de l’eau : le comparé (ce qui est comparé)- Un fil blanc entre la mer et la montagne : le comparant (ce à quoicompare) - S’étendait : lien de ressemblance.b)- Deux tours : comparé. - Dressées dans le ciel : lien de ressemblance. - Comme : mot de comparaison. - Les deux cornes d’un casque antique : comparant.c) - Une brume immobile : comparé. - Enlaçait la petite ville : lien de ressemblance. - Dans cette phrase, le mot de comparaison est absent. - Le comparant n’est pas exprimé. - Cette phrase exprime une métaphore.Activité 2 : Les verbes « s’avançait » et « grimpait » accompagnent habituellement desnoms de personne. Ce procédé est « la personnification ».Activité 3 : Voyage a) malin comme un singe. Découvertes b) gai comme un pinson. c) bête comme une oie. d) bavarde comme une pie. e) vaniteux comme un pain.Activité 3 :Réponse libre.4. Lexiquea- Les champs lexicauxTourismeImages
Clichés RencontresReprésentations fabriquées ImprévuCodes préétablis Contrées nouvelles Gens différentsb- Voyage : point de vue subjectif. Vision valorisante - Tourisme : point de vue objectif. Vision dévalorisante.d- Définitions : dans les définitions, on utilise des mots neutres, le point de vueest objectif.5. Lecture d’élargissement1. Le narrateur : on, nous2. Le point de vue de la description : subjectif, mélioratif3. Décor extrêmement beau ; tout était admirablement vert4. L’impression générale : la dernière phrase du texte.5. Le lieu décrit : le Japon (« on eût dit que ce Japon s’ouvritdevant nous pour nous laisser pénétrer dans son cœur »)6. Les verbes de mouvement : nous entrions ; à mesure qu’ons’enfonçait dans le couloir vert.7. Ce qu’il voit : baie longue / tout est admirablement vert / voilesblanches … stores / vert intense / blancheur neigeuse / couloir vert.Ce qu’il entend : musique de cigales / incessante vibration de cristal/ bruissement innombrable.Ce qu’il sent : parfum de fleurs.8. Le but de cette description est de nous permettre d’imaginer, devivre le voyage. Cette description littéraire nous communique lesimpressions du narrateur9. Les deux textes décrivent les mêmes éléments. Mais dans ledeuxième texte, la description est plus détaillée et la caractérisationplus riche.Les temps employés : le présent dans le 1er texte parce que c’est un« journal » (l’auteur note ses impressions jour après jour)Dans le 2ème texte, le narrateur emploie l’imparfait parce qu’il faitun récit de voyage.6. Expression Ecrite Réponse libre.
GRILLE D’AUTO EVALUATIONTu as écrit un récit de voyage. Tu vas maintenant vérifier si tu asrespecté les consignes pour réaliser une bonne production en t’aidant dutableau ci-dessous ; note dans la colonne qui convient ce que tu as fait etce que tu n’as pas fait. Complète ton travail par ce que tu n’auras pasfaitCritères Oui NonContenu- J’ai précisé les circonstances du voyage.- J’ai indiqué l’itinéraire suivi.- J’ai décrit les lieux visités ou traversés.- J’ai rapporté les événements vécus.- J’ai intégré dans mon texte : - des passages narratifs ; - des paroles rapportées ; - un commentaire personnel.- La visée de mon texte est claire : j’ai produit un texteinformatif. Langue- En fonction de cette visée, j’ai choisi : - des qualifiants (objectifs et subjectifs) ; - des comparaisons ; - des métaphores.- J’ai utilisé des indicateurs de temps pour situer les différentesétapes du voyage.- J’ai utilisé des indicateurs de lieux pour situer les endroitsvisités.-J’ai employé des comparaisons.- J’ai employé des subordonnées relatives.- J’ai vérifié la ponctuation.- J’ai vérifié l’orthographe des mots.- J’ai soigné la mise en page.
SEQUENCE 4: PRESENTER LESPERSONNAG LES SITUER DANS LE DECOR Plan de la SEQUENCE 4 Séance 1 : Compréhension de l’écrit Séance 2 : Compréhension orale Séance 3 : Syntaxe Séance 4 : Lexique Séance n°5 : Activités d’écriture Séance 6 : Lecture d’élargissement CORRIGES.
Séance n° 1 : Compréhension de l’écritSupport : Rencontre (épisode 1)Objectifs de la séance :- Comprendre une nouvelle d’anticipé- Repérer lesindices du « surnaturel » (ou fantastique)- Identifier les caractéristiques despersonnagesPlan de la séance- Lecture du début de la nouvelle- Etude du texteDurée de la séance : une heureSéance n° 2 : Compréhension de l'oraleObjectifs de la séance :- Dégager le thème de la nouvelle- Identifier lespersonnages- Repérer les dimensions spatio-temporellesPlan de la séance :- Ecoute du document (deux fois)- Réponse aux questionsSéance n° 3 : syntaxeTitre de la leçon : L’antéposition et la postposition de l’adjectifqualificatif.Objectif de la séance :- Distinguer les traits sémantiques liés àl’antéposition et à la postposition des adjectifs qualificatifsPlan de la séance :-Observation Conclusions -Exercices d’applicationDurée de la séance : une heureSéance n° 4 : LexiqueTitre de la leçon :Le champ lexical de la science Objectif de laséance :Dégager le lexique relatif aux technologies du futur en vue de sa réutilisation Plan de la séance :ExercicesDurée de la séance : une heureSéance n° 5 : Activités d’écritureObjectif de la séance : Préparer la rédaction du début de la nouvelle : présenter les personnages et les situer dans le décorDurée de la séance : une heureSéance n° 6 : lecture d'élargissementCORRIGES.
Séance n° 1 : Compréhension de l’écritDéroulement de la séance :Rappel :Reporte-toi à l’envoi n° 1 de la 1ère A.S, projet n° 2 intitulé : « Ecrire unenouvelle », séquence n°2 (« Les caractéristiques de la nouvelle »).On parle denouvelle d’anticipation lorsque le récit évoque des faits qui se dérouleront dansun futur lointain.Voici le début d’une nouvelle. Lis le texte puis réponds aux questions.RENCONTRE Ma rencontre avec la créature est soudaine et, après tout, sansbut. Je marche à travers le sombre couloir d'acier, m'attendant à une mortdésormais inéluctable, mais heureusement rapide. J'arrive près d'elle, jel'observe. Elle aussi. Mon impression d'elle me paraît floue : Elle est,évidemment, supérieure en tous points à mon organisme. Mais se rend-ellecompte de ce qu'elle va faire ? Étant le dernier représentant de mon espèce, ellepourrait, au moins, y mettre les formes. En signe de respect. Elle va avoirl'immense honneur de détruire un ensemble de civilisations, d'esprits, de pensées.De tout ce qui a pu être produit avant moi, par quelqu'un d'autre désormaisoublié. C'est la suite d'un long processus et, finalement, ma mort n'est qu'uneformalité : tout est inévitable.Je ne sais que répondre à ma propre question. Ellene fait rien, semble s'intéresser à moi, peut-être un réflexe de curiosité. Enréalité, je me sens supérieur. Si elle ne comprend pas ce qui se passe, ici, en cemoment, alors ce serait pour moi une victoire. Une victoire brève, oui, mais madernière victoire, et donc celle de l'humanité. Je ris. Elle grogne, elles'impatiente. (…) R. ViolatQuestions :1°) Qui a rencontré qui ?2°) Quels pronoms personnels désignent chacun des deux personnages ?
3°) Où s’est déroulée la rencontre ?4°) Cette rencontre était-elle prévue ? Relève la phrase du texte qui justifie taréponse.5°) Quelle réaction est provoquée par l’endroit dans lequel s’est faite larencontre ?6°) L’histoire est-elle racontée par l’auteur ou un narrateur ?7°) Qu’a-t-il de particulier ?8°) Par quelle expression le narrateur se désigne-t-il pour se distinguer dupersonnage rencontré ?9°) Le narrateur a dit : « Je ne sais que répondre à ma propre question » : dequelle question s’agit-il ?10°) Qu’est-ce que cette rencontre annonce au narrateur ?11°) D’après le narrateur, qu’est-ce que sa mort entraînerait ?12°) Quelle réaction le narrateur a-t-il devant le personnage rencontré ? Recopieles deux réponses justes parmi toutes celles qui suivent : - il avait peur ; - il était sûr de mourir ; - il était indifférent ; - il l’examine ; - il l’abandonne et s’en va ; - il le méprise ; Relève les expressions du texte qui justifient chacune de tes réponses.13°) Pourquoi le narrateur dit-il : « Je ris » ?14°) « Elle grogne, elle s’impatiente ». D’après toi, que va-t-il se passer ? Queva-t-elle faire ?15°) Qu’est-ce que : - l’anticipation ? - la science-fiction ? - le fantastique ? - le surnaturel ?.
Séance n° 2 : Compréhension de l’oralANNEXETranscription du texte de la séance de compréhension orale23 mars 3982Il y a un bug dans le système. Des hordes de robots aux apparences variées seprécipitent sans savoir où ils vont, guidés par une intelligence artificielledéfaillante. Des nuances argentées et chromées s’en vont à grande vitesse dansdes réseaux complexes faits de métal et de diodes clignotantes.Les robots piaillent en binaire des expressions désordonnées tout en cheminantdans le labyrinthe brillant, certains s’entrechoquent dans un froissement de tôleet un cliquetis d’articulations mécaniques frétillantes. Tout va très vite, contrôleperdu, crash, alerte, trop vite, mouvements incohérents, alerte, bug, alerte.Collisions en série, évitements de justesse, fuites d’huiles et roues qui glissent,robots idiots aux lumières aléatoires qui circulent, entité d’aciers mobilesvoguant sans âme dans le complexe aux clignotements verts et rouges.Il y a un bug dans le système, perte du contrôle de système de gestionintelligente. Des robots sans but errent tristement lumières éteintes. Ils pleurentdes larmes de mercure dans l’immensité métallique, tristesse d’androïdes sansâme, émotions artificielles dans le système qui se répandent dans la populationélectronique.Bug alerte incohérence indéfinie, les robots immobiles contemplent le complexede leurs yeux éteints, peu à peu le clignotement vert et rouge ralentit, les diodesrestent sombres et le complexe est peu à peu englouti dans l’obscurité. Robotsemportés par les androïdes-poubelles au milieu des autres inertes, débris derobots balayés par le vent qui souffle en silence dans le complexe plongé dansune nuit d’où ressort de faibles luminescences vertes et rouges.Erreur système, les étoiles ne brillent plus pour les robots. Alerte, il y a unsystème intelligence désactivé, fonctionnalités inaccessibles, cerveau artificieldéficient, organe de gestion inaccessible. Données incorrectes, système paralysé,erreur inconnue, cerveau endommagé. Système intelligent dysfonctionnel.Alerte. Alerte. Alerte. Alerte. Récitsd’anticipation (Source : Internet) Questions :1°) Quel sont les personnages decette histoire ?2°) Quelle est l’expression, parmi celles qui suivent, qui a été utilisée pour enparler : a- des groupuscules de robots ?b- un cortège de robots ?c- des hordes de robots ?3°) Qu’est-il arrivé à ces personnages ?4°) Quand ?5°) Qui est responsable de cette situation ?6°) Est-on arrivé à corriger la situation ? A-t-on trouvé une solution ?7°) Pourquoi les expressions suivantes ont-elles été employées pour lespersonnages ?
- émotions artificielles - contemplent les yeux éteints - la population électronique - androïdes8°) Quels indices montrent que les évènements décrits relèvent de l’anticipation?
Séance n° 3 : SyntaxeDéroulement de la séance :Observe : Lis la phrase suivante extraite du document n° 1 (compréhensionécrite) :« Une victoire brève, oui, mais ma dernière victoire »-Relève les deux adjectifsqualificatifs. -Sont-ils placés de la même manière par rapport au nom ?Retiens :L’adjectif qualificatif sert à déterminer le nom auquel il se rapporte etavec lequel il s’accorde en genre et en nombre.« Déterminer » veut dire ajouter un trait de caractérisation spécifiqueau nom. Autrement dit, la signification de « brève » (de courte durée)s’ajoute au nom « victoire » (triomphe ; le triomphe est de courte durée).Son rôle est d’enrichir la signification du nom. Cela veut dire que lasignification de l’adjectif doit être compatible avec celle du nom.L’adjectif qualificatif qui détermine le nom est :- soit antéposé au nom, c’est-à-dire placé avant ;- soit postposé au nom, c’est-à-dire placé après.L’adjectif qualificatif est antéposé lorsque le nom qu’il détermine est déjàdéfini par un adjectif possessif (adjectif possessif + adjectif qualificatif+ nom = ma dernière victoire). « ma dernière victoire »1ère détermination + 2ème détermination + nomExercice 1 :Les adjectifs qualificatifs soulignés sont postposés au nom. Essaie de lesdéplacer ? Que remarques-tu ? a- des robots immobiles b- des lumières scintillantesRetiens :Lorsqu’un nom pluriel est déterminé par l’article « des », l’antéposition del’adjectif qualificatif entraîne la transformation de « des » en « de » :Ex : des lumières scintillantes / de scintillantes lumières.Lorsque l’adjectif qualificatif commence par une voyelle, l’antéposition del’adjectif qualificatif appelle à remplacer « des » par « d’ » :Ex : des robots immobiles / d’immobiles robotsExercice 2 :Réécris les exemples suivants en mettant l’adjectif qualificatif en antéposition a- Des créatures impressionnantes
b- Des contrats multiples c- Des immeubles immenses d- Des particules insignifiantesExercice 3 :Observe les phrases suivantes extraites du document 2 (compréhension orale) : - des nuances argentées - des expressions désordonnées - des clignotements verts et rougesL’adjectif qualificatif est postposé au nom. Peux-tu le mettre en antéposition ?Pourquoi ?Retiens :Lorsque la caractérisation (ou la détermination) d’un nom se fait aumoyen d’un adjectif qualificatif exprimant un caractère spécifique(lexique technique ou scientifique, adjectifs exprimant des couleurs oudes formes…), cet adjectif est obligatoirement postposé au nom.Exercice 4 :Observe les exemples suivants : a- un grand homme / un homme grand b- un certain avantage / un avantage certain c- un bon médecin / un médecin bonLes adjectifs qualificatifs ont-ils le même sens quand ils sont antéposés oupostposés ?Retiens :Le même adjectif peut avoir deux sens différents selon qu’il est antéposéou postposé.
Séance n° 4:LexiqueDéroulement de la séance :Exercice 1 :Retourne au document de la séance n° 2 donné en annexe. Relève trois substitutslexicaux désignant les robotsExercice 2 :Le mot « bug » peut aussi s’écrire « bogue ».A quel domaine technique appartient-il ?Cherche la définition du mot dans le dictionnaire et écris-la.Exercice 3 : Relève tous les mots techniques du texte.
Séance n° 5 : Activités d’écritureExercice :Lis le début de la nouvelle qui suit et dégage les élémentscaractéristiques : - Le personnage (les informations essentielles le concernant),- Le décor dans lequel il va évoluer- Les éléments relevant de l’anticipation :thème, temps, objets futuristes- La position du narrateur.Mémoire du Vert(Nouvelle inspirée de la musique Memories of green, bande originale du filmBlade Runner, composée par Vangelis)\"Avec l'implant rire.INC, riez comme vous le voulez \", disait le slogan en lettresjaunes sur l'écran géant du gratte-ciel.Il pleuvait. Dans la nuit, on entendait les sirènes de police mourir au loin. Le cielregorgeait d'une telle noirceur que toutes les lumières palpitantes de la villeréunies semblaient incapables de l'éclairer. Même le jour, San Francisco restaitsombre et étouffante : l'atmosphère polluée semblait absorber la moindre parcellede lumière. Le bruit continu de ses artères achevait de les asphyxier.Brady Trumb regardait les gouttes tomber sur le verre noirci du velux de sonappartement. Le salon servait aussi de cuisine et de chambre. Il vivait dans cetteunique pièce de 17 m², avec toilettes et douche sur le palier, comme tant d'autresgens ; et le velux noirci par la pollution constituait son unique fenêtre. BradyTrumb regardait les gouttes tomber, les unes après les autres. Leur clapotis luiservait de musique : son interface audio étant en rade depuis plusieurs semaines,il n'avait plus accès aux programmes du cyber-réseau.A cette pensée, son regard s'égara vers la photo froissée qu'il tenait entre sesdoigts. C'était la photo d'un paysage qui avait existé : des arbres, et au sol cetteespèce de moquette verte dont il avait oublié le nom. Une photo qu'il avaithéritée de son grand-père. Ses couleurs étaient un peu passées, pourtant lepaysage restait d'un vert qu'aucuneimage de synthèse ne parvenait à reproduire.Cette photo était tout l'héritage de Brady. Son grand-père était mort aujourd'hui.C'était un des derniers à vivre sans prothèse, implant ou amélioration génétique.Il avait toujours refusé les biotechnologies ; peut-être est-ce pour cela qu'il avaitvécu si vieux, après tout... On prétendait que les biotechnologies augmentaientl'espérance de vie, mais qu'en était-il réellement ? Brady, avec ses trente sept ans,se sentait usé. Ses implants génétiques le rongeaient de tumeurs chroniques. Ildépensait une fortune en métaboles régénérants.Soudain, il se mit à rire. Un rire artificiel, comme un hoquet, un rire de démon àressort. \"Avec rire.INC, disait la publicité, voyez la vie du bon côté !\". Il s'étaitfait implanter ce rire électronique par un bio esthéticien comportementalistequand sa petite amie lui avait reproché de ne pas être assez drôle. Naïvement, ilavait cru que ce rire factice l'aiderait à la garder, mais elle était partie quandmême. C'est son métier qu'elle n'avait pu supporter : docker dans les chantiers de
l'aérostat… Lui non plus n'aimait pas ça, mais il ne savait pas faire grand-chose,c’est tout ce qu’il avait trouvé.Brady pressa avec son pouce juste en dessous de la pomme d'Adam. Le rire secabra, la mécanique fit entendre une vibration stridente et finalement se tut. Lesystème s'était quelque peu déréglé avec le temps... \"rire.INC vous donnel'assurance d'une remise à jour permanente pour rester à la pointe de la mode :plus de 7 millions de rires sont disponibles par simple téléchargement !\" Enrevanche, ils ne remettaient pas à jour leurs appareils...Préparation du travail :Tu vas écrire une nouvelle :-choisis des personnages -choisis le lieu où vont sedérouler les événements-choisis l’époque (dans le futur) où ils vont se dérouler ;-choisis un thème.Commence à rédiger ta nouvelle.
Séance n° 6 : lecture d'élargissement. LA PILEDans le monde où va nous transporter ce récit, une de ces dimensions parallèlesque nous dévoilent les superproductions internationales, les piles sontessentielles à la survie humaine.Suite à l’établissement d’un système de plus en plus concentré versl’amassement d’argent, découle tout un tas de pollution, dont l’émission d’un gazhautement nocif à l’organe produisant le faible courant électrique nécessaire aufonctionnement du cœur. On finit par s’apercevoir que c’était ce gaz quiprovoquait tant de morts, et jugeant qu’il était plus économique de mettre sur lemarché des piles spéciales pour remplacer l’organe plutôt que de couperl’émission du gaz, ces fameux substituts furent mis en circulation.Pour plus de rentabilité, les piles seront vendues à un prix exorbitant. L’Etattiendra les rênes pour manœuvrer le peuple à sa guise. Un groupe de militantsaccusera l’Etat d’homicide puisqu’il refusera l’envoi de cargaisons auxpersonnes pauvres. Il finira par fournir des piles aux peuplades sans le sou, ennombre bien sûr insuffisant pour ne pas perdre de bénéfice.Plusieurs guerres civiles éclateront dans les plus grands bidonvilles, chacunluttant pour avoir sa pile. La Capitale (centre de toutes les décisions) enverral’armée, l’affaire sera réglée en quelques coups de feu.Lui, Sid, ne se préoccupera pas vraiment de la politique, de la Capitale, del’Etat ; ce qu’il voudra, c’est une pile neuve. La sienne va s’arrêter dans troisjours. Depuis sa naissance, c’est la quatrième fois qu’il doit rechercher unenouvelle pile. Il frappera à la porte de son meilleur ami Kyud. Mais ce derniern’a pas de problèmes pour s’en procurer une : vols, marchandage, meurtres. Ilne pourra tout de même pas lui offrir sa propre pile. Il ne voudra pas mourir… onne veut pas la quitter, cette chienne de vie !!!Dans le bidonville du quartier sud, des voix s’élèveront : « On va mourir ! »Sid pensera au suicide mais vu le faible nombre de jours que lui indique lecompteur de sa pile, il se dira : « Il vaut mieux attendre que le cœur mefinisse ».Aujourd’hui, dernier jour de vie au compteur, Sid quitte le vieil établi qui lui aservi de squat, il a eu envie de sortir, autant profiter une dernière fois du soleil. Ils’engouffre dans les ruelles du quartier sud, il tombe nez à nez avec des corpsgisant à terre, à demi décomposés. Le quartier semble désert, la rue où il marcheaurait, en temps normal, été peuplée de bruyantes carrioles vendant des légumes.Mais ce matin, la rue est vide, hormis lui-même… et un gros rat que Sid aperçoitassez vite. Il saisit une pierre et se met à courir à la poursuite du rongeur quand ilentend des coups de feu accompagnés de cris. C’est alors qu’il voit Zonedévalant la pente de frigos, poêles, vieux tuyaux et autres débris rouillés. Il sortson révolver de sa poche et le vise. Les vapeurs commencent à prendre Zone, savision ne se limite bientôt plus qu’à des lumières troubles et ondulantes. Sid
s’avance vers le cadavre avec la ferme intention de le fouiller et de le dépouillerde sa pile. Il commence tout juste à inspecter la poche droite de la veste, quandune vive douleur le jette sur le côté. C’est le cœur. Une sorte de déflagrationimmense. Sid met sa main contre sa poitrine, sentant son cœur battre la chamade.Saisi d’un horrible doute, il défait fébrilement sa chemise pour finalementapercevoir son compteur.C’était le dimanche 2 octobre 2086, il faisait assez beau pour une journée aussimouvementée.Tandis que Sid apercevait le zéro qui se dessinait sur son compteur, le quartierouest se soulevait contre la Capitale… Récits d’anticipation (Source : Internet)Avant de répondre aux questions, commence par chercher dans ledictionnaire le sens des mots qui peuvent te gêner dans la compréhensionglobale de ce récit.Questions :1°) A quoi sert la pile dont on parle dans l’histoire ? 2°) Qui est le personnage principal de ce récit ? 3°) Que lui arrive-t-il ? 4°) Le narrateur participe-t-il en tant aux événements de ce récit ? Relève les éléments qui justifient ta réponse. 5°) Le narrateur dit : « Dans le monde où va nous transporter ce récit ». Où est-on transporté ? A quelle époque ? A partir de quel paragraphe ? 6°) Quel est le temps des verbes employé à partir de ce paragraphe ? Pourquoi ce changement ? 7°) « L’Etat tiendra les rênes pour manœuvrer le peuple à sa guise ». A quoi est comparé l’Etat dans cette phrase ? Et le peuple ? 8°) Quelle attitude adopte l’Etat face aux populations pauvres ? Quelle conséquence cette attitude va-t-elle entraîner ? 9°) Pourquoi le quartier sud est-il vide ? 10°) « Aujourd’hui, dernier jour de vie au compteur ». Que représente le mot souligné. Quel moment précis indique-t-il ? 11°) Quelle attitude adopte le narrateur vis-à-vis de l’histoire racontée ? 12°) Quelle vision donne-t-il à lire au lecteur ? 13°) Pourquoi le narrateur utilise-t-il l’imparfait à la fin de l’histoire ? 14°) Quel est le point de vue adopté par le narrateur qui raconte cette histoire ? a- le point de vue omniscient, de celui qui sait tout ; b- le point de vue d’un personnage qui vit l’histoire ; c- le point de vue externe d’un témoin qui ne sait que ce qu’il voit. Relève des expressions ou des phrases qui justifient ta réponse. (Pour répondre à cette question, tu peux te reporter à la page 109 du 1er envoi de 1ère A.S.)
CORRIGES1. COMPREHENSION DE L’ECRIT1) Le narrateur a rencontré la créature.2) Je / elle.3) Un couloir d’acier.4) Non : « Ma rencontre avec la créature est soudaine ».5) Réaction de peur.6) Un narrateur.7) Le narrateur est un personnage du récit.8) «Etant le dernier représentant de mon espèce ».9) « Se rend-elle compte de ce qu’elle va faire ? ».10) Elle annonce sa mort.11) Elle entraînerait la disparition de l’humanité.12) Il était sûr de mourir : « M’attendant à une mort désormais inéluctable ». Il l’examine : « Je l’observe ».13) Il dit : « Je ris » parce qu’il se sent supérieur du fait que c’est un être humain.14) Elle va peut-être le tuer, le détruire.15) anticipation : actions se passant dans un monde futur science-fiction : genre littéraire basé sur l’évolution de l’humanité et les conséquences (pas toujours positives) de ses progrès scientifiques fantastique : genre littéraire basé sur l’intervention de l’irrationnel (éléments que la raison ne peut expliquer ou justifier, souvent contraires à ce que nous considérons comme normal) dans la vie de l’individu ou de la société surnaturel : qui n’est pas conforme aux lois de lanature2. COMPREHENSION DE L’ORAL1) Des robots.2) Des hordes de robots.3) Erreur de système : « un bug dans le système ».4) 23 mars 3982.5) Une erreur inconnue.6) Non.7) Les robots sont comparés à des personnes mais qui ne sont pas humaines.8) La date : 23 mars 3982. Le mot « androïdes ».3. GRAMMAIREObservation :- brève : postposé au nom- dernière : antéposé au nomExercice 1 : a- d’incohérents mouvements
b- d’aléatoires lumières On remarque que l’article « des » a changé ;Exercice 2 : - d’impressionnantes créatures - de multiples contrats - d’immenses immeubles - d’insignifiantes particulesExercice 3 : Non, On ne peut pas déplacer les adjectifs. Le 1er et le 3ème exemples désignent une couleur. Le 2ème exemple faitpartie du lexique spécifique désignant « le rangement, l’ordre ».Exercice 4 : Les adjectifs n’ont pas le même sens : - un grand homme : un homme célèbre, un homme - un homme grand : un homme haut de taille - un certain avantage : un avantage indéterminé - un avantage certain : un avantage sûr - un bon médecin : un médecin compétent - un médecin bon : un médecin qui a de la bonté4. LEXIQUEExercice 1 :- Les substituts lexicaux : entité d’aciers – androïdes – population électronique.Exercice 2 :- Le domaine de l’informatique- Bug ou bogue : défaut de conception ou de réalisation d’un programmeinformatique se manifestant par des anomalies de fonctionnement.Exercice 3 :- Mots techniques : bug, diodes, binaire, articulations mécaniques, aléatoires,clignotements, androïdes, électronique, luminescences, désactivé, cerveauartificiel, dysfonctionnel…5. ACTIVITES D’ECRITUREExercice :- Le héros de la nouvelle : Brady TRUMP, docker dans un chantier de l’aérostat.- Il vit dans un studio à San Francisco. C’est la nuit.- Thème : augmenter l’espérance de vie grâce à des implants génétiques.- Lexique : prothèse, implant, amélioration génétique, biotechnologies,métaboles régénérants, rire artificiel, rire électronique, rires disponibles partéléchargement, interface audio, cyber-réseau, bio-esthéticiencomportementaliste.- Position du narrateur omniscient.6. LECTURE D’ELARGISSEMENT
1) A la survie de l’homme.2) Sid.3) Sa pile s’épuise, il a besoin d’une pile neuve.4) Non, il raconte une histoire dans laquelle il n’est pas impliquéJustification : il rapporte les faits à la troisième personne, comme le ferait unsimple témoin..5) On est transporté dans le bidonville du quartier Sud d’une ville inconnue, àune époque déterminée qui se situe dans un futur lointain (2086). A partir du 2èmeparagraphe.6) Le futur simple de l’indicatif, parce que le narrateur anticipe les évènements.7) A un cavalier ou un conducteur. A un animal (monture ou cheval de trait).8) Il fournira des piles en nombre insuffisant. Des guerres civiles éclateront.9) Les habitants sont morts à la suite des guerres civiles et par manque de piles.10) Il indique le dernier jour de Sid.11) Une attitude pessimiste.12) Une vision morbide, il parle en effet de mort, de suicide, de guerres.13) Pour donner l’impression que les faits évoqués se sont déjà produits..14) Le point de vue du narrateur omniscient, qui sait même ce qui va arriver auxpersonnages : « Plusieurs guerres civiles éclateront… ».
SEQUENCE 5: FAIRE AVANCER L’HISTOIRE Plan de la SEQUENCE 5 Séance 1 : Compréhension de l’écritSéance 2 : Compréhension oraleSéance 3 : SyntaxeSéance 4 : LexiqueSéance 5 : Lecture d’élargissementSéance 6 : activités d’écritureCORRIGES.
Séance n° 1 : Compréhension de l’écritSupport : Rencontre (2ème épisode)Objectifs de la séance :- Découvrir la suite de l’histoire- Dégager les élémentsqui font avancer l’histoirePlan de la séance :- Lecture de la suite de la nouvelle- Etude du texteDurée de la séance : une heureSéance n° 2 : Compréhension oraleSupport : Jeunes et anciens en compétition(Jean-Michel TRUONG)Objectifs de la séance :- Dégager le thème de la nouvelle- Relever les indicesde l’anticipation- Identifier les dimensions spatio-temporellesPlan de la séance :- Ecoute du document (deux fois)- Réponse aux questionsSéance n° 3 :Syntaxe Titre de la séance : La négationObjectif de la séance : Connaître et utiliser les différents outils pour exprimerla négation avec le trait sémantique spécifique à chaque outil.Plan de laséance : Observation Conclusions ExercéDurée de la séance : une heureSéance n° 4 : Lexique Titre de la leçon : Les mots composés (1) : formationObjectifs de la séance :Observer les différents procédés de formation des motscomposés Reconnaître ces procédés dans des exemplesPlan de la séance :Observation d’exemples-ConclusionsExercicesd’application.Durée de la séance : une heure.Séance 5: : Activités d’écritureTitre de la leçon : Agencer les actions pour faire avancer l’histoireObjectif de la séance : Comparaison de nouvelles pour opposer :l’aspect statique de l’histoire ;le déroulement chronologique du récit.Plan de la séance :- Exercices- ConclusionsSéance n° 6 : Expression écriteCorrigés.
Séance n° 1 : Compréhension de l’écritDéroulement de la séance :(…) Je ris de plus belle. Je me demande ce qui sepasserait si on inversait les rôles : elle, en tant que dernière créature hostile, etmoi, glorieux représentant du genre humain, n'ayant plus qu'un geste pour enfinir avec tout cela. Par la suite, il y aurait eu des écrits sur mon acte, des films.Des débats seraient organisés. Devais-je tuer le dernier spécimen d'une espècedésormais disparue ? On se serait mis en colère, disant qu'après tout, c'était lafin ; tant qu'à faire, autant ne rien faire, et ne pas tuer ce spécimen aurait été lajuste chose au final. Ce qui avait été fait aurait été fait, et il n'y aurait plus rien àredire. C'est une notion dont se moquaient pas mal ces créatures.Elle m'observe, encore. Elle ne semble pas s'interroger, en réalité, sur l'actequ'elle va accomplir, mais plutôt sur la façon dont elle va l'accomplir. Est-elleseule ou est-ce que sa petite famille attend, patiemment ou non, dans unquelconque endroit ? Peut être aussi n'a-t-elle jamais vu un être humain. Celasemblerait logique ; plus nous étions massacrés, plus vite ces créatures sereproduisaient, continuant à coloniser peu à peu l'ensemble de l'Univers, pourleur survie. J'aime à espérer qu'une race dominera un jour celle qui a exterminé lamienne. Ce serait un long cycle de violence, de haine vouée à la survie de la racedes prédateurs, continuant encore et toujours sans jamais s'arrêter.Malheureusement, cet espoir, je ne pourrais jamais le voir se réaliser. Je devraismourir, sans gloire et sans autre attente qu'une mort rapide. (…)Questions :1°) Le premier épisode de cette nouvelle s’était terminé ainsi : « Ellegrogne, elle s’impatiente ». En lisant le début de cet épisode, est-on rapidementinformé de ce que la Créature a fait ?Quel pronom personnel va justifier votre réponse ? 2°) Que nous présente alorsle narrateur dès l’ouverture de ce deuxième épisode ? Quel mot le justifie ?3°) Relève l’expression du texte qui indique un changement envisagé.4°) A quoi servent les deux points de la deuxième phrase du premierparagraphe ? 5°) A quel mode sont conjugués les verbes suivants, pris dans lepremier paragraphe ? - il y aurait eu ; - des débats seraient organisés ; - on se serait mis en colère ; - ce spécimen aurait été ; - …aurait été fait ; - il n’y aurait plus ;Pourquoi le narrateur a-t-il employé ce mode ?6°) Le narrateur parle d’un « acte qu’elle va accomplir » : de quel acte s’agit-il ?7°) Relève la phrase qui justifie la raison pour laquelle la Créature observelongtemps le narrateur et met du temps pour passer à l’acte.8°) Le narrateur nourrit un espoir. Lequel ?9°) L’histoire est-elle terminée ? Justifie-le.
Séance n° 2 : Compréhension oraleANNEXETranscription du texte de la séance de compréhension oraleJEUNES ET ANCIENS EN COMPETITIONEn 2025, la planète achève sa transition démographique. Le phénomène de chutede la fécondité et d’allongement de la durée de vie, déjà responsable duvieillissement des pays industrialisés, frappe à présent l’ensemble des pays envoie de développement.Partout dans le monde, des légions de vieillards pèsent de plus en plus lourd surle destin des plus jeunes. En Chine, quatre cents millions de vieux sansressources font concurrence à leur propre progéniture sur le marché de l’emploi,acceptant pour survivre n’importe quel job à n’importe quel prix. Du fait du coûtdérisoire de cette main d’œuvre, la Chine finit d’attirer sur son territoire lesdernières entreprises occidentales ayant jusqu’à ce jour résisté aux charmes de ladélocalisation. Elle est devenue la manufacture de la planète, une manufactureentièrement peuplée de vieux. Incapables de gagner leur vie chez eux, les jeunesChinois n’ont d’autre issue que d’émigrer, et c’est par millions qu’ils débarquenten Europe, où ils entrent à leur tour en compétition pour les rares emplois peuqualifiés subsistant avec les jeunes autochtones, eux-mêmes écrasés par leurspropres parents : poids conjugué de leurs retraites, du déficit creusé par leursdépenses de santé dans le budget de la sécurité sociale et du service de la detterésultant de leurs excès passés. Jean-Michel TRUONG Edition Epok, 2003, p.17 JEUNES ET ANCIENS EN COMPETITIONQuestions :1°) De quel phénomène parle-t-on dans ce document ?2°) Quand se déroule-t-il ?3°) Un conflit est né à partir de cette date. Lequel ?4°) Ce conflit touche-t-il une région en particulier ou la terre entière ?5°) Quel est le pays le plus touché par ce conflit ?6°) Dans le document, le narrateur parle de concurrence entre qui et qui ? Dansquel domaine ?7°) Quelles conséquences vont résulter de ce conflit ?8°) Le narrateur utilise le présent de l’indicatif, pourquoi ?
Séance n° 3 : SyntaxeDéroulement de la séance :Observe les exemples suivants : a- Je n’ai pas pu échapper au matraquage médiatique. b- Cet espoir, je ne pourrais jamais le voir se réaliser. c- Il ne restera rien de vos agitations. d- Ces jeunes Chinois n’ont d’autre issue que d’émigrer. A l’aide de quels éléments est exprimée la négation dans chacune de ces phrases ?Retiens :La négation s’emploie pour infirmer une donnée. Elle est en généralexprimée par deux éléments discontinus, c’est-à-dire séparés l’un del’autre : « ne…pas », « ne …jamais », « ne…rien », liés au verbe.Lorsque le verbe est conjugué, il se place entre les deux éléments de lanégation. C’est le deuxième élément (pas, jamais, rien) qui porte le poidssémantique de la négation ; c’est la raison pour laquelle le premierélément « ne » est quelquefois omis à l’oral.Ne…jamais est une négation exprimant le temps.Ne…rien est une négation exprimant un ensemble vide, l’absenced’éléments.Ne…que est une négation exprimant la restriction.Exercice 1 :Observe les exemples suivants et compare-les à ceux de l’exercice 1, queremarques-tu à propos des deux éléments de la négation ? : a- Ne pas tuer ce spécimen aurait été la juste chose. b- Ne jamais songer à ces créatures. c- Autant ne rien faire.Retiens :Lorsque les deux éléments de la négation sont employés avec un verbeconjugué à l’infinitif, ils sont placés tous les deux avant le verbe. Avec unverbe conjugué à l’infinitif, on ne sépare jamais les deux éléments de lanégation.Lorsque le verbe est conjugué, il se place entre les deux éléments de lanégation.Exercice 2 :Réécris les phrases suivantes en ajoutant la négation :
a- Il avait un geste à faire (ne…que).b- Peut-être a-t-elle vu un être humain ? (ne… jamais).c- Réaliser qu’il va mourir (ne…pas).d- Demain vous serez là pour assister au spectacle (ne…plus).e- S’interroger sur les conséquences de ces transformations (ne…jamais).f- Tout autour de moi est panique et agitation (ne… que).g- Réussir cette tâche serait une conséquence plausible (ne… pas).
Séance n° 4 :LexiqueDéroulement de la séance : Observe les phrases suivantes :-La machine à laver est en panne.-Donne-moi l’ouvre-boîte.-Il faut mettre un timbre-poste sur la lettre avant de l’expédier.-Il y a un rouge-gorge qui chante dehors.- Mets ta veste sur le portemanteau.-Où as-tu mis la canne à pêche ?-Cette couleur jaune citron est jolie.Les mots soulignés qu’ont-ils de commun ?Peux-tu distinguer les différents procédés qui ont été utilisés pour les former ?Retiens :Un mot composé est généralement formé de deux éléments qui peuventêtre soit séparés par un trait d’union, soit reliés par une préposition, soitsimplement juxtaposés.Ex : timbre-poste – canne à pêche – jaune citron.Les deux éléments peuvent aussi être accolés, comme s’ils n’enconstituaient qu’un seul.Ex : portemanteau.Un mot composé peut être formé de :- deux noms : timbre-poste ;- un verbe et un nom : ouvre-boîte ;- un adjectif et un nom : rouge-gorge ;- un nom et un infinitif : machine à laver.Exercice 1 :Classe ces noms composés dans le tableau : fer à souder – monte-charge –portefeuille – crème à raser – essuie-glace – pèse-personnes – moteur à essence –boîte aux lettres – porte-fenêtre – grand-père – réveille-matin – petit-fils – bleuciel – procès-verbal – photo-montage – vert émeraude. Mots composés constitués dedeux noms un nom et un verbe un nom et un adjectifExercice 2 :Emploie quelques-uns de ces mots dans des phrases.
Séance n° 5 : Activités d’écritureDéroulement de la séance :Exercices d’entraînement :Exercice 1 : Les informations recueillies ci-dessous dans les deux épisodes de lanouvelle « Rencontre » montrent-elles que l’histoire avance au moyen d’actionset d’évènements ou, au contraire, qu’elle se concentre sur la confrontation desdeux personnages ? - Je marche à travers le sombre couloir d’acier. - J’arrive près d’elle, je l’observe. - Elle ne fait rien. - Je ris. Elle grogne, elle s’impatiente. - Elle m’observe encore. Quels éléments permettent de répondre à cette question ? :Retiens :- Le narrateur peut faire dérouler une série d’évènements qui sesuccèdent et qui s’inscrivent dans le temps où se déroule l’histoire. Lelecteur découvre alors que l’histoire avance au moyen d’actions, àchaque fois renouvelées.- Le narrateur peut figer les évènements en centrant toute l’histoire sur unmoment de la vie du personnage. Ce procédé est alors appelé « arrêtsur image » ; il s’agit d’un évènement unique qui est analysé et étudié endétail.Exercice 2 :Relis la nouvelle « La pile » (Séquence n°1, séance 5 : lecture d’élargissement).S’agit-il d’un récit où les évènements sont figés et centrés sur le personnage ?Quels éléments peuvent justifier ta réponse ?Exercice 3 : Tu as déjà lu le début de cette nouvelle. En voici la suite. Etudie ledéroulement des événements Mémoire du Vert (suite) Il dut respirerprofondément pour compenser la légère asphyxie due à son hilarité forcée. Il serendait bien compte que ses implants n'étaient pas les seuls à pâtir du temps. Luiaussi se détraquait. Il avait du mal à respirer, les fièvres et les migrainesconstituaient son lot quotidien. Le soir, en rentrant du travail, il ne savait guèreque s'affaler dans son lit, trop épuisé pour désirer quoi que ce soit. Sa vue avaitdiminué, quant à son ouïe, c'était inutile d'en parler ; tous les trois mois, il devait
faire relever la sensibilité de son implant auditif. A force de charcuter sestympans, il ne distinguait plus les sons les plus sourds, seulement les aigus et lesrythmes. C'est pour cette raison qu'il aimait tant le martèlement des gouttes d'eau.Non, vraiment, ça ne pouvait plus continuer. De nouveau, le regard de Brady seporta sur la vieille photo. Ce n'est pas parce qu'il refusait les implants que songrand-père avait vécu si vieux. Même les implants sont supportables quandseulement l'esprit respire. Son secret, à l'ancien, ce n'était rien d'autre que samémoire, une force nourrie au contact de ce que la civilisation avait détruit : lanature. Ce sont ses souvenirs qui le maintenaient en vie, les paysages de sonenfance, qu'il avait conservés en plus beau, en plus intense, au fond de lui. Sonsecret, c'était le Vert.C'est le Vert qui faisait vivre les gens. Parce que le Vert est divin, et qu'on nepeut vivre indéfiniment sans divin. On peut en être privé, longtemps, on peutlutter si l'on est assez fort ; mais un jour ou l'autre, ce manque prend le dessus.L'esprit se perd, le corps se détraque. La machine s'enraye. Panne de divin, pannede Vert.Aujourd'hui, le Vert avait disparu du monde. L'homme l'avait détruit, d'abordlentement, puis de plus en plus vite. Avec une telle frénésie qu'il ne pouvait avoiragi autrement que par jalousie ; ou par désespoir. Même l'orgueil ne pouvaitexpliquer cela. Il avait fallu si peu de temps pour brûler les plus grandes forêts dumonde, pour exterminer les autres espèces animales. La multiplication dessupports électroniques n'avait pu empêcher l'homme de consommer des quantitésastronomiques de bois, de papier, de matière organique. L'air même était devenumortel. L'homme avait dû peu à peu renoncer à sortir à l'air libre sans masque ougel dermique.Les villes s'étaient agrandies, partout les cultures intensives avaient remplacé lavégétation sauvage, envahissant chaque parcelle de terre pour nourrir cettehumanité qui ne pensait qu'à se multiplier sans réfléchir aux conséquences.Quand la démesure avait dévoré l'essence vitale de la terre, sucé jusqu'à samoelle, ne repoussaient que mousses, ronces et herbes sèches. Alors, les culturesbactériologiques venaient recouvrir cette végétation de sursis, remplissant lesimmensités verdoyantes par ces plantations gélatineuses et blanchâtres de bulbeschaotiques et bourgeonnants.Si bien qu'un jour, il n'était resté que du gris et du blanc. Après des milliardsd'années d'effort organique et de hasards célestes, le règne minéral avait reprisson dû.Brady pensa alors aux nouvelles cultures hydroponiques de l'Atlantique et duPacifique : le dernier espoir résidait dans les océans. La civilisation avait
poursuivi si loin le pillage des ressources naturelles qu'elle était arrivée à boutdes continents. A présent, c'est les mers qu'elle exploitait. On tirait dessubstances des profondeurs, tandis qu'en surface disait-on, grâce aux eauxfiltrées, on avait construit une myriade d'oasis artificielles, flottantes, oùs'épanouissait une végétation aussi luxuriante qu'à l'aube de l'humanité.Dès le jour où il avait appris l'existence de ces ersatz d'Eldorado, Brady n'avaitplus eu qu'un seul rêve : se rendre là-bas, pour stopper sa dégénérescenceinexorable, se débarrasser de ses implants et vivre comme autrefois. Il garderaitles séquelles de cette existence avariée, certes ; mais au moins pourrait-il profiterde ses derniers jours.Seulement, ce n'était pas si simple de se rendre dans ces paradis océaniques... Lenombre de places devenait de plus en plus rare à mesure que les annéespassaient, le coût du billet était exorbitant, très largement supérieur à ce queBrady pouvait espérer gagner en toute une vie. Seuls les plus riches pouvaient serendre là-bas.L'aube sembla peu à peu se décanter dans le ciel aux nuages micellaires. La pluies'arrêta momentanément de tomber, coupant ses rêveries. Jetant un œil surl'horloge intégrée aux murs semi-rigides, Brady s'aperçut qu'il était déjà l'heurede son service. Il avait à peine fermé l'œil de la nuit. Ses implants musculairessoumis aux rudes travaux des docks le faisaient souffrir, son esprit surmené nepouvait atteindre le sommeil. Il avait calculé, soupesé, réfléchi, mesuré... D'uncôté de la balance, le legs de son ancêtre et le besoin de changer le cours deschoses, de l'autre les risques inhérents à cette tentative.Même s'il réussissait, pourrait-il se faire accepter sur les îlots hydroponiques ? Etencore, pour cela, il fallait réussir, condition rien moins qu'improbable. Chaquejour, on attrapait des milliers de clandestins. La plupart ne savaient même pas oùse rendait l'aérostat qu'ils avaient pris. Très peu parvenaient seulement à bord, etsur ces chanceux, la proportion était encore plus faible de ceux qui seraient envie à la fin du trajet. Sans connaissance parfaite de ces gigantesques machinesvolantes, on risquait la mort dans les chambres des réacteurs, les cellulespressurisées, et tant d'autres endroits…Brady, lui, travaillait dans les chantiers aérostatiques depuis presque vingt ans. Ilconnaissait toutes les destinations des engins volants ; il connaissait leurfonctionnement, et les astuces des clandestins. Plusieurs fois, il en avait vuréussir leur coup. Peu à peu, il était devenu passeur, il avait appris les combines,les erreurs à éviter. D'abord, il avait fait passer les autres sans penser à lui. Cetteidée ne lui était venue que récemment, s'insinuant avec lenteur dans son esprit ; ilavait tenté de la chasser, mais elle n'avait plus voulu s'en déloger. Jamais.
Voilà trois ans qu'il préparait son coup. A force de passages clandestins, il avaitaccumulé assez d'argent pour acheter le mécano, et c'était la seule personne qu'ilaurait besoin de corrompre. Pour le reste, il se débrouillerait. Il connaissait leshoraires et les précautions d'usage… Depuis un an, il passait la plupart de sesnuits à préparer son évasion du lendemain, pour chaque fois la reporter dans unréflexe de dernière minute. Chaque fois, au moment crucial, il avait reculé.Mais aujourd'hui c'était décidé, il ne reculerait pas…Comme tous les jours, il prit l'Understat pour rejoindre son lieu de travail.Comme tous les jours, il passa les contrôles. Il n'avait emmené aucune arme, rienqui puisse paraître suspect, juste de l'argent, en vieux billets, ce qui ne pouvaitpas être détecté.Les premières heures, il les passa à travailler en s'efforçant de ne penser à rien.Le vol qu'il prévoyait de prendre était régulier. Il partait en milieu d'après-midi,peu de temps avant la fin de son service, pour rejoindre New See City, la célèbreville au cœur de l'Atlantique, née de la réunion d'atolls européens et américains.Ce jour-là, la fin de son service arriva avec une terrible lenteur. A nouveau, ledilemme se présentait. Il avait peu de temps pour prendre sa décision, tout sepassait à la fermeture des portes. Hésiter, c'était reculer, il ne fallait pas hésiter.Mais c'était plus fort que lui... Au moment où la sonnerie avertit de la fermeturedes portes, il resta immobile, incapable de se décider. « Demain, se disait-il.Demain… ».C'est à ce moment que le rire électronique s'était déclenché, comme unemoquerie devant sa propre lâcheté. Brady voulut l'arrêter, mais il semblait s'êtredéfinitivement déréglé. Alors, la solution à tous ces maux se présenta unedernière fois à lui. Voulait-il que cela s'arrête ? Tenter le voyage mettrait unterme à tout cela, d'une manière ou d'une autre.Les portes se refermaient. Soudain, Brady fit un pas en avant, un seul petit pas, etbrusquement il se retrouva à l'intérieur du hangar.C'était fait. Il avait eu le courage, ou la folie, de tenter le diable. Un choix detoute façon définitif : pénétrer dans le hangar après la fermeture l'envoyait toutdroit au Corporate Tribunal. Il ne pouvait plus revenir en arrière.Il avança donc. Comme la patrouille passait, il l'évita et suivit l'allée 411, cellequ'il n'avait encore jamais indiquée à ceux qu'il faisait passer, pour préservertoutes ses chances. L'heure du décollage approchait. Les ouvriers quittaient leslieux, surveillés par les machines de guet. A présent, il fallait persuader lemécano. C'était le vieux Frey. Lorsque Brady avança, le personnage le reconnutaussitôt.- Toi, dit-il, palissant. Qu'est-ce que... ?Brady tendit l'argent, le vieux Frey le saisit avec fébrilité. Ils se regardèrent une
fraction de seconde qui leur parut une éternité. Finalement, le vieil hommebredouilla sur un ton d'espoir :- Moi aussi, un jour… j'irai.Brady acquiesça sans un mot. Le mécano partit avec le magot, il put pénétrerdans la carlingue de l'aérostat.Entre les machines, il se mit alors à chercher la planque dont il avait si souventparlé : l'endroit miraculeux, le seul où l'on pouvait espérer éviter d'être grillé vif,de manquer d'oxygène, un endroit réservé au personnel de bord, dont lepersonnel n'existait plus pour raison de restructuration économique.Cette planque idéale, il avait peu de temps pour la dénicher. Mais là où elle étaitcensée attendre, il ne la trouva pas. Il ne l'avait jamais vue, il en avait seulemententendu parler. Où était-elle ? Il vérifia encore, et encore, en vain ! Il n'y avaitrien !Son cœur se mit à battre plus fort. Une pensée abominable lui traversal'esprit. Peut-être qu'il n'y avait pas de planque secrète… peut-être qu'il n'y enavait jamais eu… C'était une légende, une de ces légendes de dockers, qui rêventd'un aller sans retour. Un rêve de fou, où l'espoir remplace toute logique, un rêveirrationnel et pourtant collectivement accepté, une superstition qui devient réalitéparce que les gens veulent croire. La vérité, c'est que sa planque n'existait pas.Brady se mit à paniquer. Il était pris au piège, les réacteurs commençaient àchauffer. Leur grondement se répandait déjà dans les tuyaux. Bientôt la chaleurdeviendrait insupportable. Brady préférait ne pas penser à cela, il cherchait, sansespoir de réussir, mais cherchait malgré tout. Tous ces clandestins qu'il avait faitpasser… tous étaient morts, pas un n'avait vu les îles hydroponiques. Et d'iciquelques secondes, il subirait le même sort que ces pauvres gens.La chaleur apparut soudain, en même temps qu'un sifflement puissant, qu'iln'avait jamais entendu : on ne l'entendait pas du dehors. C'était comme le chantdes enfers, en quelques secondes la température gagna trente degrés. Brady étaitdans un four géant, il ne lui restait plus que quelques instants à vivre.Puis brusquement il repéra cette poignée encastrée dans un recoin de paroiblindée. Il se précipita et ouvrit une lourde porte ignifugée. A l'intérieur setrouvait une cabine avec un lit suspendu. Il eut à peine le temps de refermerderrière lui, la chaleur dépassait quatre vingt degrés. Quelques secondes plustard, elle en atteignait deux cents, puis cinq cents... Le bruit des machinesdevenait si assourdissant que Brady dut mettre son implant auditif hors service.Exercice de production :Choisis maintenant les événements que le narrateur varelater dans ta nouvelle.Tu peux les rapporter soit au présent, pour rendre l’actionplus présente, soit au passé, pour présenter ces événements comme étant déjàréalisés et donner ainsi plus de crédibilité au récit.
Séance n° 6 : Lecture d’élargissement LA MISSION (1ère partie) - Bienvenue à Berlin. Mon nom de code est Sisco... Je suppose qu'il nevous dit rien de particulier. Rassurez-vous, c'est parfaitement normal. Commevous l'avez peut-être compris, votre nom de code est Yves Robertson. Noussommes soulagés de constater votre présence ici. Cela signifie que la premièrepartie de votre mission a été réalisée avec succès. Yves ouvrait de grands yeux ronds, submergés par l'inquiétude. - Je sais, tout cela doit vous paraître brutal … et pourtant, il ne peut enêtre autrement. Votre amnésie n'est pas un accident. Vous vous êtes portévolontaire pour cette mission capitale. Tout ce que nous pouvons vous expliquer,c'est que l'ennemi nous surpasse en tous points ; si nous le laissons agir, il finirapar nous anéantir totalement. Leur plus grande arme est la télépathogénèse,autrement connue sous le terme générique de télépathie. Et c'est cette arme quinous a contraints à vous opérer. Ils peuvent lire dans l'esprit de tout homme,même à distance, et particulièrement les vibrations hostiles qu'émettent lesrebelles comme nous. Mais il existe une échappatoire. Lorsqu'un esprit est frappépar l'amnésie, ils ne parviennent pas à détecter très rapidement sa présence. C'estnotre seule chance. Nous allons donc vous transporter en 2127. A la tombée de lanuit, vous emporterez la mallette à l'adresse indiquée sur la carte de visite quevous trouverez dans votre portefeuille. Vous trouverez un plan détaillant la façonde s'y rendre au fond de la mallette. Dans l'établissement en question, au premierétage, il y a une salle de jeu. Vous dépenserez votre argent ; cela leur permettrade vous repérer. Alors ils vous contacteront. Vous suivrez leurs consignes et leurtransmettrez la mallette. De la réussite de votre tâche, maintes choses dépendent,dont notre avenir à tous. Oubliez vos doutes, soyez aussi bref que possible, etpuis revenez à votre hôtel. Nous vous rapatrierons ensuite. Surtout, ne traînez pasen chemin, et efforcez-vous de réfléchir le moins possible lorsque vous êtes dansla rue... Libérez votre esprit, faites le vide, c'est la meilleure technique.Questions :1°) Quels personnages sont en présence dans ce récit ?2°) Que représentent leurs noms ? A quoi servent-ils ?3°) « La première partie de votre mission a été réalisée avec succès ». De quellemission s’agit-il ?4°) « Ils peuvent lire dans l’esprit de tout homme » : que désigne « ils » ?5°) Quelle arme possèdent- « ils » ?6°) Quelle autre mission l’un des deux personnages est-il chargé de faire ?7°) Quelle est la phrase qui indique qu’il y a eu un changement dans la vie dupersonnage ?8°) Y a-t-il « arrêt sur image » ou bien l’histoire se déroule-t-elle selon unesuccession d’évènements ?
CORRIGES1. COMPREHENSION DE L’ECRIT1) Non. « Je »2) Il nous fait part de ses réflexions (« Je me demande ».)3) « Si on inversait les rôles ».4) Les deux points servent à expliquer en quoi consiste ce changement.5) Les verbes sont au conditionnel. Parce qu’il s’agit d’hypothèses, desuppositions.6) Elle va détruire le narrateur, l’anéantir.7) La phrase est : « elle semble… s’interroger sur la façon dont elle val’accomplir ».8) L’espoir qu’un jour une autre race exterminera celle de la Créature.9) On ne sait pas encore ce que la Créature va faire. La phrase « Je devrais mourir » indique ce à quoi s’attend le narrateur et quela suite de l’histoire devrait confirmer ou infirmer..2. COMPREHENSION DE L’ORAL1) Le phénomène de la chute de la fécondité et de l’allongement de la durée devie.2) En 2025.3) Un conflit de générations entre les jeunes et les vieux.4) Le phénomène s’étend jusqu’aux pays en voie de développement.5) La Chine6) Concurrence entre les vieux et les jeunes sur le marché de l’emploi.7) Les jeunes vont émigrer en Europe.8) Le narrateur présente la scène comme si elle se déroulait maintenant devantles yeux du lecteur ; procédé cinématographique appelé « arrêt sur image ».2. GRAMMAIREObservationa- ne... pasb- ne… jamaisc- ne…riend- ne… queExercice 1Dans les trois exemples, les deux éléments de la négation sont juxtaposés, c’est-à-dire placés l’un à côté de l’autre ; ils précèdent le verbe à l’infinitif.
Exercice 2 :a- Il n’avait qu’un geste à faire.b- Peut-être n’a-t-elle jamais vu un être humain ?c- Ne pas réaliser qu’il va mourir.d- Demain, vous ne serez plus là pour assister au spectacle.e- Ne jamais s’interroger sur les conséquences de ces transformations.f- Tout autour de moi n’est que panique et agitation.g- Ne pas réussir cette tâche serait une conséquence plausible.4. LEXIQUEObserve : - Les mots soulignés sont des mots composés. - Il y a trois procédés de composition utilisés : o nom + nom ; o verbe + nom (ou nom + verbe) ; o adjectif + nom.Exercice 1 :Mots composés constitués dedeux noms un nom et un verbe Un nom et un adjectifmoteur à essence fer à souder grand-père petit-filsboîte aux lettres monte-charge bleu ciel procès-verbalporte-fenêtre portefeuille vert émeraudephoto-montage crème à raser essuie-glace pèse-personnes réveille-matinExercice 2 :Réponse libre5. ACTIVITES D’ECRITUREExercice 1Il n’y a pas d’actions, l’histoire se concentre sur la confrontation des deuxpersonnages. Les expressions : je l’observe, elle ne fait rien, elle grogne, ellem’observe encore. Ce sont des verbes qui n’expriment pas des actions. Il y aaussi l’opposition des pronoms je et elle qui montrent que la scène est centrée surles deux personnages.
Exercice 2Toute l’histoire est centrée autour des trois derniers jours de la vie du personnageprincipal « Sid ». Cependant, dès que l’on s’approche de la fin du personnage, lesévènements se précipitent, les actions se succèdent (présent de l’indicatif : ilsaisit, il sort, se met à courir, s’avance, il commence, jette, met…).Exercice 3Les péripéties de l’histoire : - Les difficultés de Brady dues à l’âge et aux implants ; - Le souvenir merveilleux de la nature d’autrefois ; - La désolation du paysage après la disparition du vert ; - Le désir d’aller dans les oasis où subsistait encore la verdure ; - Les risques de l’aventure ; - Les préparatifs déjà réalisés ; - L’hésitation : remettre au lendemain ; - La décision irréversible de partir.6. LECTURE D’ELARGISSEMENT1) Personnages : Sisco et Yves Robertson.2) Des noms de code qui leur permettront d’accomplir leur mission.3) Yves Robertson a été opéré pour devenir amnésique, c’est-à-dire qu’on lui aôté la mémoire.4) « Ils » = l’ennemi.5) Ils disposent de la télépathie.6) Il doit remettre une mallette.7) « Yves ouvrait de grands yeux ronds, submergés par l’inquiétude ».8) « Arrêt sur image ».
SEQUENCE 6 : REDIGER LA FIN DE LANOUVELLE. Plan de la SEQUENCE 6 Séance 1 : compréhension de l’écrit. Séance 2: compréhension de l'orale. Séance 3 : syntaxe. Séance 4 : lexique. Séance 5 : Activités d’écriture. Séance 6 : Lecture d’élargissement. CORRIGES.
Séance 1 : Compréhension de l’écritSupport : Rencontre (3ème épisode et fin)Objectifs de la séance :- Découvrir le dénouement de l’histoire- Dégager les caractéristiques de la fin de la nouvellePlan de la séance :- Lecture du texte- Etude du texteSéance 2 : Compréhension de l'oraleSupport : My last dayObjectif de la séance :- Etudier le dénouement de l’histoirePlan de la séance :- Ecoute du document (deux fois)- Réponse aux questionsSéance3: : SyntaxeTitre de la leçon :- Les temps utilisés pour écrire la fin d’une nouvelle.Objectifde la séance :- Montrer comment les temps utilisés modifient la perception dela fin d’une histoire.Plan de la séance : Exercices Durée de la séance : uneheure.Séance4: Lexique Titre de la leçon :-Les mots composés (2) : lelexique technique.Objectif de la séance :- Retrouver le sens d’un mot composéà partir des éléments dont il est formé- Former des mots composés techniquesPlan de la séance :- Observations- Exercices.Durée de la séance : une heureSéance5: Activités d’écriture.Objectif de la séance :-Rédiger la fin de l’histoireMettre au point la nouvelle.Durée de la séance : une heureSéance n° 6 : Lecture d’élargissement.Corriges
Séance n° 1 : Compréhension de l’écrit(…) Elle s’avance, lentement, grogne un peu. Elle continue de m’observer,enfin, je crois. Je ferme les yeux, puis les rouvre. Cela n’a plus aucuneimportance. Elle me soulève et, avec ses pattes, elle m’ouvre le ventre.Elle me laisse tomber à terre, regarde un peu à l’intérieur de moi. Cela ne sembleguère l’intéresser, la vue de ces ridicules bouts de chair, d’organes « vitaux »,d’os, devait être purement banale à ses yeux. Elle bouge un peu ma cagethoracique, puis se désintéresse totalement de moi, se relève et s’en va versl’entrée par où je suis arrivé.Questions :1°) Que désigne le pronom « elle » ?2°) Pourquoi le narrateur dit-il : « Cela n’a plus aucune importance » ?3°) Comment est présenté le dénouement de l’histoire ? Y a-t-il une séried’actions ou bien une scène figée ? Justifie ta réponse à l’aide d’éléments dutexte.4°) Comment se termine l’histoire ?5°) Relève les verbes qui montrent que cette « rencontre est, après tout, sansbut », comme l’avait dit le narrateur au début de la nouvelle.6°) Relis le début de cette nouvelle (séquence 1). Y avait-il des indices quiannonçaient cette fin ?
Séance n° 2 :Compréhension oraleANNEXE Transcription du texte de la séance de compréhension orale.My last day, le 24/11/2004. par NounourzCeci est le dernier jour de ma vie. Je n'ai pas pu échapper au matraquagemédiatique qui annonce la fin du monde pour demain matin : l'énormeprotubérance solaire qui se dirige vers notre planète entrera en collision aveccelle-ci aux alentours de huit heures et demie.Tout autour de moi, ce n'est que panique et agitation fébrile.C'est la fin du monde, et ce monde s'agite comme jamais il ne le fit. On dirait uncadavre agité par une multitude de vers.Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres ; aujourd'hui est le dernier jourde l'humanité. Demain, vous ne serez plus là pour vous en souvenir ; demain toutaura été effacé d'un grand coup de gomme cosmique.Agitez-vous, grouillez-vous, faites vibrer cette Terre comme un cadavre infestéde vermine ; vous êtes pathétiques, pitoyables ; vous êtes la preuve que cetteplanète eût mieux fait de se passer de votre présence.(…)Je n'ai jamais vu autant de monde au centre commercial. Bonjour, braves gens !Papa Noël vous a apporté une surprise dans sa hotte. C'est la fin du monde, unjour avant la date prévue. Vous passiez votre temps à être pressés, à la queue dusupermarché, au feu rouge, dans le métro. Mais vous serez bientôt tranquilles,pour toujours … En effet, d’après mes calculs, l’impact prévu pour demain va seproduire dans les minutes qui suivent. L’explication est très simple : les savantsont basé leur calculs sur une vitesse constante alors qu’il fallait tenir compte del’accélération progressive de cette vitesse. D’ailleurs, nous n’allons pas tarder àêtre fixés.Comme je m’y attendais, une terrible explosion se produit. J’ignore s’il y a dessurvivants. Les flammes gagnent progressivement tous les quartiers de la ville.Je décide de regagner mon appartement pour profiter des derniers instants qui merestent à vivre. Je suis assez content d’avoir anticipé sur le moment de lacatastrophe. La radio – par quel miracle fonctionne-t-elle encore ? – diffuse« Road to Hell » de Chris Réa. Je vais me préparer un thé et je prendrai unebonne douche, ce sera là les derniers plaisirs terrestres. Il est seize heures ;bientôt, il ne restera plus rien, tout sera fini.Questions : Choisis le bonne réponse : 1°) La fin du monde est annoncée - pour aujourd’hui ; - pour demain ; - dans un mois.
2°) La planète Terre va être détruite par : - un tremblement de terre ; - une explosion atomique ; - une collision avec une protubérance solaire.3°) Les gens sont-ils - calmes ? - agités ? - indifférents ?4°) L’explosion se produit : - à la date indiquée ; - avant cette date ; - après cette date.5°) La ville est-elle détruite - entièrement ? - en partie seulement ?6°) Le narrateur - est mort pendant l’explosion ; - y a survécu.
Séance n° 3 : SyntaxeDéroulement de la séance :Exercice 1 : A quels temps sont écrites les fins des nouvelles présentées dans lesdeux séances précédentes (séances 1 et 2 de la séquence 3). Dans quel but ?Exercice 2 : a- Réécris la fin de la nouvelle intitulée « La pile » au présent del’indicatif : « C’était le dimanche 2 octobre 2086, il faisait assez beau pour unejournée aussi mouvementée. Tandis que Sid apercevait le zéro qui se dessinaitsur son compteur, le quartier ouest se soulevait contre La Capitale. »b- En te plaçant dans une perspective d’anticipation, à quel temps réécrirais-tucet extrait ? Fais-le.c- Quelle différence y a-t-il entre les deux textes écrits avecdes temps différents ?Exercice 3 : Réécris la fin de la nouvelle « Rencontre » au futur simple. Y a-t-ilune différence au niveau de la vision du narrateur ?Retiens :La fin d’une nouvelle d’anticipation est écrite au présent de l’indicatiflorsque les évènements et les actions se précipitent, annonçant la fin del’histoire. Le présent accélère le rythme et active le dénouement.Lorsque la fin est écrite au futur simple de l’indicatif, la vitesse deprogression du récit se trouve réduite et la mise en scène desévènements est retardée.
Séance n° 4 : LexiqueDéroulement de la séance :Dans le domaine scientifique, on utilise beaucoup de mots composés.Observe le mot suivant : un cyber-réseau.Il est composé de « cyber » et de « réseau » :- cyber : préfixe désignant ce qui a trait à l’utilisation du réseau Internet(Internet : abréviation de l’anglo-américain International network = réseauinternational).- réseau Informatique) : Ensemble d’ordinateurs ou de terminaux interconnectéspar des télécommunications permanentes.- cyber-réseau : c’est une interconnexion d’ordinateurs pratiquant des échangesde données. Exercice 1Sur le même modèle, donne une définition des mots composés suivants (utilisele dictionnaire) :- un bio-esthéticien- un chef-pilote- un bâteau-pilote- une bio-industrieExercice 2. Les éléments des mots composés suivants ont été séparés : le premierse trouve dans la colonne A, le deuxième est dans la colonne B.Retrouve les mots composés mais attention : les mots de la colonne B sontdonnés dans le désordre. Sers-toi du dictionnaire.AB- un car- - mouche- un avion- - radio- un camion- - ferry- un ballon- - restaurant- un portrait- - comptable- un oiseau- - citerne- un hôtel - robot- un auto- - cargo- un chef- - sondeExercice 3: Le mot composé peut servir à déterminer un nom. Donne ladéfinition de chacune des expressions suivantes :- un gilet pare-balles ;- un dialogue parents-enfants ;- une assurance capital-décès.
Séance n° 5 : Activités d’écritureDéroulement de la séance :Exercice d’entraînement :Lis à la fin de l’histoire de Brady TRUMP puispropose un autre dénouement..Mémoire du Vert (fin)Alors, ce fut le silence, un silence religieux. Au travers du hublot, San Franciscos'éloignait. L'aérostat accélérait, survolant le paysage uniformément urbain de celieu qui s'était appelé les États-Unis. Brady se souvenait du jour où l'Est avaitrencontré l'Ouest, faisant de leur nation une seule, unique et titanesquemégalopole.Mais qu'importe. Tout son corps était parcouru par l'essence de la victoire : tantpis pour les autres, lui, il avait réussi à s'en sortir !Le paysage défilait et défilait, inlassablement. La mégalopole s'étendait à pertede vue. Brady attendait la mer avec impatience. Il rêvait de voir les étenduesbleues, les oasis verdoyantes. A la vitesse où ils allaient, n'auraient-ils pas déjàdû survoler l'océan ? Ils étaient si proches, il l'imaginait si précisément, qu'ilpouvait presque apercevoirson mirage à l'horizon.Pourtant, le paysage urbain ne s'effaçait pas. La ville continuait… Ce bitume etces constructions titanesques, ces nuages de pollution, ces routes enchevêtrées,ces champs de cultures bactériologiques grisâtres. Où donc se trouvait l'océan ?La ville s'était-elle déjà étendue si loinsur les mers ?A ce moment, une forme déchiquetée apparut au loin. Subitement, un frissonvertigineux traversa Brady Trumb. Tandis que le béton continuait sous ses pieds,la réalité cruelle s'ouvrit à son esprit : il arrivait trop tard. Cette silhouette qui serapprochait, ce n'était rien d'autre que la tour Eiffel. L'océan avait disparu, etavec lui ses derniersatolls de verdure !A cette pensée, il se contracta dans un spasme de détresse. Son rire électroniquese déclencha. Il se mit à rire de ce rire à ressort devant le spectacle absurde del'humanité, à rire devant ce paysage inexorablement urbain, impersonnel,identique et uniforme dans toutes les directions. Il se mit à rire, à rire, et à rire…jusqu'à suffoquer. Il eut beau presser et presser sur sa pomme d'Adam, rien n'yfit. Il riait toujours, sans pouvoir s'arrêter. Tant et si bien que le rire se poursuivitencore longtemps après l'asphyxie de Brady Trumb. Et tandis que son corpstressautait sous les derniers spasmes de l'implant rire.INC, tout ce qui lui resta,c'est ce rictus grotesque accroché aux lèvres.Exercice de production :1.Choisis un dénouement pour ta nouvelle.2Complètemaintenant la nouvelle.
Séance n° 6 :Lecture d’élargissement Le chaînon manquant- Excellent ! Jubila Manéthon en dégageant la malle des gravats qui larecouvraient. Il était rare, autant dire exceptionnel, de trouver des objets dans unaussi bon état de conservation. La malle en fer était toute cabossée mais à peinerouillée aux angles. Avec un peu de chance, son contenu serait lui aussi dans untrès bon état. Et avec plus de chance encore, il correspondrait à ce que lechercheur espérait trouver ! Après ce qui s'était passé sur la planète, ce genre dedécouverte relevait quasi du miracle. Manéthon hésita. Il brûlait d'impatienced'ouvrir la malle, mais il valait mieux effectuer cette délicate opération aulaboratoire. Une décontamination s'imposait, de toute façon. Puis ce genred'ouverture était toujours risqué. Un brusque changement d'atmosphère, detempérature, ou même une exposition directe à la lumière du jour, pouvaientprovoquer une altération irrémédiable des objets qui, depuis des siècles, étaientconfinés dans cet espace hermétique. Puis il valait mieux savoir à quoi s'en tenir,grâce notamment à une radiographie, avant de forcer n'importe quel contenant.Au laboratoire, Manethon disposait d'instruments permettant de remédier à tousces problèmes. Sans préjuger de ce qui se trouvait à l'intérieur, c'étaitincontestablement la plus belle trouvaille. Le monde jadis civilisé n'était plusqu'un vaste amas de décombres ! Les plus orgueilleuses constructions del'ancienne civilisation s'étaient effondrées sous l'effet des bombes à contraction.Des cités immenses s'étaient littéralement comprimées sur elles-mêmes. Lesmégalopoles de jadis n'étaient plus que d'imposants monceaux de gravats, mêlantdans un inextricable puzzle le béton, le verre et l'acier. Il ne restait pratiquementrien des civilisations qui avaient vu l'homme conquérir l'espace, mettre au pointla cybernétique et percer les secrets du génome. Manéthon reposa sa précieusetrouvaille. Il télécommanda l'ouverture du cargo-pag et un robotmanutentionnaire transporta la malle dans la soute. Manéthon regagna ensuitel'appareil et lança un ordre vocal au pilote automatique. L'engin s'éleva bientôtdans un silence total avant de filer, tel un trait d'argent, en direction de l'ouest.Jamais, sauf peut-être dans ses rêves les plus fous, Manéthon n'aurait espérémettre un jour la main sur une telle pièce. Le chaînon manquant au sein del'évolution de l'espèce humaine, entre le monde d'avant et celui d'aujourd'hui ! Lacharnière primordiale, le premier jalon digne de ce nom sur la voie de l'èrenouvelle ! À cette vue, l'archéologue n'avait pu retenir des larmes de joie.La restauration avait pris plusieurs semaines. Il avait fallu remplacer tout lecâblage d'origine. Les membres étaient en bon état mais d'une grande fragilité.Un vernis spécial avait dû être appliqué afin de protéger la matière et éviterl'altération des couleurs. Le nez, qui pour une raison inconnue étaitparticulièrement long, avait reçu un renfort totalement invisible. Le chaînon
CORRIGES 1. COMPREHENSION DE L’ECRIT 1) La Créature 2) Il sait qu’il va mourir. 3) Le dénouement est marquée par une série d’actions : elle s’avance, elle me soulève, elle m’ouvre le ventre, elle me laisse tomber à terre, regarde un peu, se relève et s’en va. 4) Elle se termine par la mort du narrateur. 5) Elle se désintéresse totalement, se relève et s’en va. 6) « …m’attendant à une mort désormais inéluctable. Elle est évidemment supérieure en tous points à mon organisme. Elle va avoir l’immense honneur de détruire… ma mort n’est qu’une formalité : tout est inévitable. » 2. COMPREHENSION ORALE 1. La fin du monde est annoncée pour demain. 2. La planète Terre va être détruite par une collision avec une protubérance solaire. 3. Les sont agités et inquiets. 4. L’explosion se produit avant la date prévue. 5. La ville est détruite en partie mais le feu qui continue à s’étendre va tout brûler. 6. Le narrateur n’est pas mort pendant l’explosion ; il va goûter aux derniers plaisirs terrestres avant la fin du monde. 3. SYNTAXE Exercice 1 Au présent de l’indicatif. Pour mener le récit au dénouement. Exercice 2 a- « C’est le dimanche 2 octobre 2086, il fait assez beau pour une journée aussi mouvementée. Tandis que Sid aperçoit le zéro qui se dessine sur son compteur, le quartier ouest se soulève contre La Capitale. » b- « Ce sera le dimanche 2 octobre 2086, il fera assez beau pour une journée aussi mouvementée. Tandis que Sid apercevra le zéro qui se dessinera sur son compteur, le quartier ouest se soulèvera contre La Capitale. » c- Au présent de l’indicatif, le dénouement est présenté comme une réalité. Au futur simple, le dénouement reste dans le domaine de la probabilité. Exercice 3 Vision projetée dans le futur : Elle s’avancera, lentement, grognera un peu. Elle continuera de m’observer, enfin, je crois. Je fermerai les yeux, puis les rouvrirai. Cela n’aura plus aucune
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