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دروس مادة اللغة الفرنسية للفصل الاول سنة ثالثة ثانوي

Published by DZteacher, 2015-06-17 04:21:04

Description: دروس مادة اللغة الفرنسية للفصل الاول سنة ثالثة ثانوي

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Séance 4 :Lexique 1- Vocabulaire de l’argumentation 2- vocabulaire de l’accord et de l’opposition.Objectifs de la leçon : - repérer le vocabulaire de l’argumentation ; - en saisir le sens et l’usage, - le réutiliser correctement ; - enrichir son vocabulaire sur l’accord et l’opposition ; - exprimer l’accord et l’opposition.Durée de la leçon : 1 heure.Documents à consulter : dictionnaire Plan de la leçon :1- Vocabulaire de l’argumentation2- Vocabulaire de l’accord et de l’opposition.

Déroulement de la leçon :1- Vocabulaire de l’argumentationExercice 1 :Retrouve la définition de chaque type d’argument. Types d’arguments DéfinitionL’appui sur les valeurs Une idée, les caractéristiques d’une personne ou d’uneL’argument d’autorité chose sont affirmées comme incontestables.Le recours aux faits L’explication d’un fait précis, un témoignage, un cas particulier servent d’arguments.L’assertion C’est la référence à un ouvrage célèbre, un auteur un spécialiste reconnu ou à des données chiffrées. C’est l’appel à des valeurs, au beau ou au bien dans la société : le Vrai, la Justice, la Solidarité, l’Honnêteté, etc.Exercice 2 :Voici une série de définitions. Essaie de retrouver le terme correspondant àchacune d’entre elles.a- « Ouvrage qui traite d’un sujet ou d’un problème de société. Il exprime un point de vue personnel, renouvelle la façon d’aborder une question de littérature, d’histoire ou d’art ».b- « Phrase longue, composée de plusieurs, dont l’ensemble respecte l’équilibre de contenu et de construction ».c- « Raisonnement par lequel on tire une conséquence d’une ou deux propositions ».d- « Tout proposition que, dans le discours ordinaire, on met en avant pour la défendre, si elle est attaquée ».e- « L’art de bien dire ou de bien parler de manière à persuader ».

Exercice 3 :Relis attentivement le texte de Marivaux : \"La seconde surprise de l’amour\",1727. Relève les termes appartenant au vocabulaire de l’argumentation.Exercice 4 :Repère dans \"Le loup et l’agneau\" les différents types d’arguments : - le recours aux faits ; - l’assertion ; - l’appui sur des valeurs ; - l’argument d’autorité.2- Vocabulaire de l’accord et de l’oppositionExercice 1 :Classe les mots suivants selon qu’ils expriment l’accord oul’opposition :rival – malentendu – adhérer – connivence – contrecarrer –différend – hostile – ennemi – intransigeant – brouiller – solidaire –querelle.Exercice 2 :Complète les phrases suivantes à l’aide des mots de l’exercice 1. Attention àl’orthographe (accord) :1- L’assistance a ………… au projet présenté sur l’aide aux associations.2- Ils échangent des sourires de ………… .3- Une fracture de sa jambe ………… ses projets de randonnées en montagne.4- A la suite d’un ………… qui l’a opposé à ses associés, il a quitté l’entreprise.5- Il a tenu des propos ………… , c’est pourquoi la discussion n’a pas été plus loin.

6- Tous les élèves de la classe se montrent ………… de leur camarade accusé injustement.Exercice 3 :Complète avec : différend – brouiller – malentendu (2 fois) –hostiles (3 fois) – intransigeant – querelle – ennemi.x Pas de propos ………… ! Vous n’allez pas vous ………… avec votre meilleur ami pour un ………… fondé sur un ………… .x Le loup tient des propos ………… afin de provoquer l’agneau et lui chercher ………… . L’agneau tente d’expliquer à son ………… qu’il s’agit d’un ………… mais son………… demeure ………… .

Séance 5 : Lecture d’élargissementTEXTQuestions

TEXTLis attentivement le texte et réponds aux questions : Les devoirs du médecin et du citoyen. S’entretenant avec le docteur Bissei, le narrateur (désigné ici par Moi)juge que c’est « « une très mauvaise action » que de soigner et guérir un maladequi est coupable de méfaits.Le docteur Bissei : Une mauvaise action ! Et la raison, s’il vous plaît ?Moi : C’est qu’il y a tant de méchants dans ce monde, qu’il n’y faut pas retenirceux à qui il prend envie d’en sortir.Le docteur Bissei : Mon affaire est de le guérir, et non de le juger ; je le guérirai,parce que c’est mon métier ; ensuite le magistrat le fera pendre parce que c’est lesien.Moi : Docteur, mais il y a une fonction commune à tout bon citoyen, à vous, àmoi, c’est de travailler de toute notre force à l’avantage de la république ; et ilme semble que ce n’en est pas un pour elle que le salut d’un malfaiteur, dontincessamment les lois la délivreront.Le docteur Bissei : Et à qui appartient-il de le déclarer malfaiteur ? Est-ce àmoi ?Moi : Non, c’est à ses actions.Le docteur Bissei : Et à qui appartient-il de connaître de ses actions ? Est-ce àmoi ?Moi : Non ; mais permettez, docteur, que je change un peu la thèse, en supposantun malade dont les crimes soient de notoriété publique. On vous appelle ; vousaccourez, vous ouvrez les rideaux, et vous reconnaissez Cartouche ou Nivet1.Guérirez-vous Cartouche ou Nivet ? Le docteur Bissei, après un moment d’incertitude, répondit ferme qu’il leguérirait ; qu’il oublierait le nom du malade, pour ne s’occuper que du caractèrede la maladie ; que c’était la seule chose dont il lui fût permis de connaître ; ques’il faisait un pas au-delà, bientôt il ne saurait plus où s’arrêter ; que ce seraitabandonner la vie des hommes à la merci de l’ignorance, des passions, dupréjugé, si l’ordonnance devait être précédée de l’examen de la vie et des mœursdu malade. « Ce que vous me dites de Nivet, un janséniste me le dira d’un1 Cartouche et Nivet : célèbres malfaiteurs du XVIIIe siècle, exécutés pour leurcrimes.

moliniste2, un catholique d’un protestant. Si vous m’écartez du lit de Cartouche,un fanatique m’écartera du lit d’un athée. C’est bien assez que d’avoir à doser leremède, sans avoir encore à doser la méchanceté qui permettrait ou non del’administrer… - Mais, docteur, lui répondis-je, si après votre belle cure, le premier essai quele scélérat fera de sa convalescence, c’est d’assassiner votre ami, que direz-vous ? Mettez la main sur la conscience ; ne vous repentirez-vous point del’avoir guéri ? Ne vous écrierez-vous point avec amertume : Pourquoi l’ai-jesecouru ! Que ne le laissai-je mourir ! N’y a-t-il pas là de quoi empoisonner lereste de votre vie ?Le docteur Bissei : Assurément, je serai consumé de douleur ; mais je n’auraipoint de remords.Moi : Et quels remords pourriez-vous avoir, je ne dis point d’avoir tué, car il nes’agit pas de cela ; mais d’avoir laissé périr un chien enragé ? Docteur, écoutez-moi. Je suis plus intrépide que vous ; je ne me laisse point brider par de vainsraisonnements. Je suis médecin. Je regarde mon malade ; en le regardant, jereconnais un scélérat, et voici le discours que je lui tiens : « Malheureux,dépêche-toi de mourir ; c’est tout ce qu’il y aurait à faire pour dissiper ce pointde côté qui t’oppresse, mais je n’ai garde de l’ordonner ; je ne hais pas assez mesconcitoyens pour te renvoyer de nouveau au milieu d’eux, et me préparer à moi-même une douleur éternelle par les nouveaux forfaits que tu commettrais. Je neserai point ton complice. On punirait celui qui te recèle3 dans sa maison, et jecroirais innocent celui qui t’aurait sauvé ! Cela ne se peut. Si j’ai un regret, c’estqu’en te livrant à la mort, je t’arrache au dernier supplice. Je ne m’occuperaipoint de rendre à la vie celui dont il m’est enjoint4 par l’équité naturelle, le biende la société, le salut de mes semblables, d’être le dénonciateur. Meurs, et qu’ilne soit pas dit que par mon art et mes soins il existe un monstre de plus. » Denis DIDEROT, Entretient d’un père avec ses enfants, 1771.2 Janséniste, moliniste : partisans de doctrines radicalement opposées, ets’écartant de la religion catholique communément pratiquée aux XVIIe et XVIIIesiècles.3 Receler : cacher.4 Enjoindre : ordonner.

DiderotQuestions :1- Quels sont les interlocuteurs du dialogue rapporté dans ce texte ?2- Qui est désigné par \"Moi\" ?3- Qui est Bissei ?4- Quel est le thème de leur discussion ? - Est-il bien ou non de soigner et guérir un malade qui est coupable de méfaits ? - Est-il obligatoire de soigner et guérir un malade qui est coupable de méfaits ? - Un malade qui est coupable de méfaits a-t-il besoin d’un médecin pour le soigner et le guérir ? Choisis la bonne réponse.5- Quelle est la thèse défendue par \"Moi\" ?6- Quelle est la thèse défendue par Bissei ?7- Lequel des deux personnages se base, pour défendre sa thèse, sur la morale publique et lequel se base sur la morale professionnelle ?

Séance 6 : Activités d’écriture. Produire, construire une argumentationObjectifs de la séance : - organiser des informations pour construire un texte argumentatif en repérant thèse, arguments et exemples ; - articuler une argumentation ; - exprimer son accord ou son opposition par rapport à une décision ; - développer des arguments ; - produire des arguments.Durée de la séance : 1 heure.Documents à consulter : livre de grammaire, dictionnaire. Plan de la séance - Activité 1 - Activité 2 - Activité 3 - Activité 4

Déroulement de la séance :Activité 1 :Lis attentivement les informations ci-dessous. Elles sont données en vrac.1- Repère la thèse, les arguments et les exemples.2- Rédige un paragraphe qui présente la thèse et les arguments assortis de leurs exemples respectifs.3- N’oublie pas d’introduire les arguments et les exemples à l’aide d’articulateurs.a- De nombreux fumeurs sont atteints d’un cancer.b- Le tabac est une drogue qui entrave la liberté individuelle.c- Il faut cesser de fumer.d- Le tabac représente une dépense importante.e- Le tabac est nocif pour la santé.f- Une personne qui fume un paquet de cigarettes par jour dépense au moins 2500 dinars par mois.Activité 2 :« Il est interdit de fumer dans les lieux publics. »Construis trois phrases pour exprimer ton opposition et trois phrases pourexprimer ton accord avec cette décision en utilisant les verbes qui conviennent.Activité 3 :Voici des arguments contre la publicité : - elle nous envahit ; - elle nous pousse à acheter ; - elle nous trompe.Développe chacun de ces arguments.

Pour t’aider : - Elle nous envahit où ? quand ? comment ? - Elle nous pousse à acheter quoi ? - Qui influence-t-elle surtout ? - Elle nous trompe comment ?Activité 4 :Les guerres sont détestables parce qu’elles sont inutiles.Leur nombre montre qu’elles n’ont jamais permis d’apporter unesolution définitive aux conflits.Trouve encore deux ou trois arguments pour développer ce texte.

AnnexeTexte de l’enregistrement de la séance n° 2 : Le malade imaginaire. Argan est persuadé qu’il estmalade et qu’il doit être en permanenceentouré de médecins au point qu’il destinesa fille, Angélique, à un fils de médecin,Thomas Diaforus. Dans la scène 3 del’acte III, son frère Béralde vient ledissuader de donner sa fille à un pédant. Ils’engage entre les deux hommes unediscussion sur l’utilité de la médecine. MolièreARGAN – Mais raisonnons un peu, mon frère. Vous ne croyez donc point à lamédecine ?BERALDE – Non, mon frère, et je ne vois pas que, pour son salut, il soitnécessaire d’y croire.ARGAN – Quoi ? Vous ne tenez pas véritable une chose établie pour tout lemonde, et que tous les siècles ont révérée ?BERALDE – Bien loin de la tenir véritable, je la trouve, entre nous, une des plusgrandes folies qui soit parmi les hommes ; et à regarder les choses en philosophe,je ne vois point de plus plaisante momerie, je ne vois rien de plus ridicule qu’unhomme qui se veut mêler d’en guérir un autre.ARGAN – Pourquoi ne voulez-vous pas, mon frère, qu’un homme en puisseguérir un autre ?

BERALDE – Pour la raison, mon frère, que les ressorts de notre machine sontdes mystères, jusques ici, où les hommes ne voient goutte, et que la nature nous amis au-devant des yeux des voiles trop épais pour y connaître quelque chose.ARGAN – Les médecins ne savent donc rien, à votre compte ?BERALDE – Si fait, mon frère. Ils savent la plupart de fort belles humanités,savent parler en beau latin, savent nommer en grec toutes les maladies, lesdéfinir et les diviser ; mais, pour ce qui est de les guérir, c’est ce qu’ils ne saventpoint du tout.ARGAN – Mais toujours faut-il demeurer d’accord que, sur cette manière, lesmédecins en savent plus que les autres.BERALDE – Ils savent, mon frère, ce que je vous ai dit, qui ne guérit pas degrand chose ; et toute l’excellence de leur art consiste en un pompeux galimatias,en spécieux babil, qui vous donne des mots pour des raisons, et des promessespour des effets.ARGAN – Mais enfin, mon frère, il y a des gens aussi sages et aussi habiles quevous ; et nous voyons que, dans la maladie, tout le monde a recours auxmédecins.BERALDE – C’est une marque de la faiblesse humaine, et non pas de la véritéde leur art. Molière, Le Malade imaginaire, 1673.

CORRIGES1- Compréhension de l’écrit2- Compréhension orale3- Syntaxe4- Lexique5- Lecture d’élargissement6- Activités d’écriture

1- Compréhension de l’écrit :1- Deux animaux : le loup et l’agneau.2- Ils discutent.3- Les deux-points, le retour à la ligne, le tiret …4- Jean de La Fontaine.5- Donner une leçon de morale.6- Une fable.7- La morale.8- Le récit pour illustrer la morale.9- Le loup affirme que l’agneau mérite d’être puni parce qu’il a enfreint les règles de la bienséance.10- L’agneau affirme qu’il est innocent car il n’a pas commis de fautes.11-Arguments de l’agneau Contre-arguments du loup - vers 10 à 17 : l’agneau affirme qu’il - vers 8 à 19 : le loup rétorque à ne pouvait troubler l’eau du loup car il l’agneau qu’il troublait son eau quand se trouvait situé en aval de celui-ci : même (assertion) ; il ajoute que l’agneau recours aux faits. l’a calomnié l’année précédente ( - vers 20 à 21 : l’agneau répond au assertion). loup qu’il n’a pas un an et qu’il ne - vers 22 : le loup renvoie la pouvait donc le calomnier un an responsabilité de l’injure au frère de auparavant : l’agneau et, implicitement, à l’agneau lui- recours aux faits. même (appui sur les valeurs) vers 23 : l’agneau affirme qu’il n’a pas - vers 22à 25 : le loup élargit la responsabilité à la communauté dans de frère : recours aux faits. Ÿ l’agneau laquelle vit l’agneau (appui sur les est à court d’arguments. valeurs) ; il en appelle à un témoignage (\"on me l’a dit\") qui justifierait sa vengeance (argument d’autorité) Ÿ le loup mange l’agneau.12- Il a échoué car, comme l’affirme la morale, \"la raison du plus fort est toujours la meilleure\".

13- Non, le loup est de mauvaise foi.14- Rapport de force.2- Compréhension orale :1- ARGAN et BERALDE. Ils sont frères.2- La médecine.3- La médecine est une farce, une mascarade.4- Qu’ils ont étudié le grec et le latin.5- Un langage incompréhensible.6- Les mécanismes de notre organisme.7- BERALDE.8- ARGAN y croit. BERALDE n’y croit pas.3- Syntaxe :Exercice 1 :L’opposition. Non, ils n’ont pas tous la même valeur.Exercice 2 : on peut avoir par exemple :1- L’agneau est innocent alors que le loup est coupable.2- L’agneau est naïf alors que le loup est rusé.3- L’agneau se défend, par contre le loup provoque.4- L’agneau est sincère, en revanche le loup est de mauvaise foi.Exercice 3 :1- L’agneau était innocent, pourtant il a été dévoré.2- Tu n’as pas envie de sortir, tu vas quand même venir avec nous.Exercice 4 : (à titre d’exemples)a. Bien qu’il soit interdit de fumer dans les lieux publics, beaucoup ne respectent pas la loi.b. On a beau interdire de fumer dans les lieux publics, beaucoup ne respectent pas la loi.c. En dépit de la loi interdisant de fumer dans les lieux publics, beaucoup continuent le faire.

4- Lexique :Retrouve pour chaque type d’argument sa définition. Types d’arguments Définition L’assertion Une idée, les caractéristiques d’une personne ou d’une chose Le recours aux faits sont affirmées comme incontestables.L’argument d’autoritéL’appui sur les valeurs L’explication d’un fait précis, un témoignage, un cas particulier servent d’arguments. C’est la référence à un ouvrage célèbre, un auteur un spécialiste reconnu ou à des données chiffrées. C’est l’appel à des valeur, au beau ou au bien dans la société : le Vrai, la Justice, la Solidarité, l’Honnêteté, etc.Exercice2 :a.Ÿ essai ; b. Ÿ période ; c. Ÿ argument ; d. Ÿ thèse ; e. Ÿ rhétorique.Exercice3 :Période, rhétorique, thèse, essai, argument.Exercice 4 : Voir corrigé compréhension de l’écrit en caractères gras.5- Lecture d’élargissement :1- « Moi »et « BISSEI »,2- « Moi » désigne le narrateur.3- « Bissei » est un médecin.4- Est-ce bien de soigner et guérir un malade qui est coupable de méfaits ?5- C’est une mauvaise action de soigner et guérir un malade qui est coupable de méfaits.6- Un médecin a le devoir de guérir le malade, fût-il criminel, et non pas de le juger.7- « Moi » se base sur la morale publique car il agit comme un simple citoyen. Bissei se base sur la morale professionnelle parce qu’il est médecin.

6- Activités d’écriture :Activité 1 :Ordre : c – e – a – d – f – b.Il faut cesser de fumer parce que le tabac est nocif pour la santé. De nombreuxfumeurs sont atteints d’un cancer.De plus, le tabac représente une dépense importante. En effet, une personne quifume un paquet de cigarettes par jour dépense au moins 2500 dinars par mois.Enfin, le tabac est une drogue qui entrave la liberté individuelle.Activités 2, 3, 4 :Réponses libres.

Séquence 3 : PRODUIRE DES DIALOGUES ARGUMENTATIFSSéance 1 : compréhension de l’écrit Le racisme expliqué par un père à son enfant, (Tahar Ben Jelloun)Séance 2 : compréhension orale Le chat, le loup et le chien (Maxime Lévy)Séance 3 : syntaxe La cause et la conséquenceSéance 4 : lexique Les verbes d’opinion et d’influenceSéance 5 : Lecture d’élargissement La controverse de Valladolid (Jean-Claude Carrère)Séance 6 : activités d’écriture Produire un dialogue argumentatif.Annexe :Grille d’auto-évaluation :Corrigés :

Séance 1 : Compréhension de l’écrit Le racisme expliqué par un père à son enfant (Tahar Ben Jelloun)Objectifs de la séance : - repérer le thème du dialogue ; - reconnaître et identifier la visée argumentative de ce dialogue ; - saisir comment s’opère l’alternance dans la prise de parole ; - saisir comment l’auteur adapte l’expression de ses idées à la personnalité de son interlocuteur.Durée de la séance : 1 heure.Documents à consulter : dictionnaire Plan de la séance : - lecture - questions de compréhension et d’analyse - Retiens

Déroulement de la séance :lecture Le racisme expliqué par un père à son enfant Dans Le racisme expliqué à ma fille, le romancierTahar Ben Jelloun présente au lecteur, sous forme d’undialogue, les explications qu’il a données à sa petite fille pourlui faire comprendre le racisme. Il y utilise des mots simples,mais également un mode de raisonnement adapté à soninterlocutrice. - C’est quoi un étranger ? - Le mot «étranger » vient du mot «étrange », qui signifie du dehors,extérieur. Il désigne celui qui n’est pas de la famille, qui n’appartient pas au clanou à la tribu. C’est quelqu’un qui vient d’un autre pays, qu’il soit proche oulointain, parfois d’une autre ville ou d’un autre village. Cela a donné le mot«xénophobie », qui signifie hostile aux étrangers, à ce qui vient de l’étranger.Aujourd’hui, le mot «étrange » désigne quelque chose d’extraordinaire, de trèsdifférent de ce qu’on a l’habitude de voir. Il a comme synonyme le mot«bizarre ». - Quand je vais chez ma copine, en Normandie, je suis une étrangère ? - Pour les habitants du coin, oui, sans doute, puisque tu viens d’ailleurs,de Paris, et que tu es marocaine. Tu te souviens quand nous sommes allés auSénégal ? Eh bien, nous étions des étrangers pour les Sénégalais. - Mais les Sénégalais n’avaient pas peur de moi, ni moi d’eux ! - Oui, parce que ta maman et moi t’avions expliqué que tu ne devais pasavoir peur des étrangers, qu’ils soient riches ou pauvres, grands ou petits, blancsou noirs. N’oublie pas ! On est toujours l’étranger de quelqu’un, c’est-à-dire

qu’on est toujours perçu comme quelqu’un d’étranger par celui qui n’est pas denotre culture. Tahar Ben Jelloun, Le racisme expliqué à ma fille, Ed. du Seuil, 1998.Questions :1- Sous quelle forme se présente ce texte ? A quoi le vois-tu ?2- Qui parle dans ce texte ? A qui parle-t-il ? De quoi parle-t-il ?3- Quelle est la thèse défendue par l’auteur ?4- A quel moment du raisonnement se situe l’idée défendue par l’auteur ? Pourquoi ?5- L’auteur donne des exemples à sa fille. Relève-les.6- Que peut-on dire de ces exemples par rapport à la fille ?7- Par rapport au raisonnement, quel rôle jouent-ils ?8- Pourquoi l’auteur procède-t-il de cette manière ?9- La thèse est affirmée après plusieurs exemples. Montre que cette logique est adaptée à la situation d'énonciation proposée par le texte.Retiens : x Dans une argumentation, les exemples facilitent la compréhension des idées en les rapportant à la réalité. Lorsqu’une idée générale est déduite de l’exemple proposé, cet exemple a une fonction démonstrative. C’est le cas dans le texte de Tahar Ben Jelloun. L’exemple sert d’argument, il justifie la thèse de manière simple et compréhensible par tous. x Lorsque l’exemple éclaire une idée générale par un cas particulier, il a une fonction illustrative puisqu’il prolonge un argument en l’éclairant.

Séance 2 : Compréhension orale. Le chat, le loup et le chien (Maxime Lévy)Objectifs de la séance : - développer le sens de l’écoute ; - repérer les interlocuteurs ; - saisir le thème du texte ;saisir la visée argumentative du texte.Durée de la séance : 1 heure.Documents à consulter : dictionnaire. Plan de la séance - écoute de l’enregistrement - questions de compréhension

Déroulement de la séance :écoute de l’enregistrementEcoute attentivement l’enregistrement.Lis les questions.Réécoute l’enregistrement et réponds aux questions.Questions1- Cette fable fait parler les animaux à la manière de quel autre auteur ?2- Quelle est la particularité de chacun de ces animaux ?3- Lequel des trois animaux juge les deux autres ?4- On appelle « valeur » une idée ou un sentiment auquel on croit profondément. Relève la valeur défendue par chacun des trois animaux.5- Quel est l’animal le plus docile des trois ? Quel est le plus sauvage ? Quel est le plus habile ?6- a- D’après le texte, le chien aime-t-il : - la liberté ? - l’esclavage ? - la sécurité ? b- A quel prix l’obtient-il ?7- Le chat est un animal domestique mais : - il garde ses distances vis-à-vis des hommes ; - il est complètement asservi à l’homme ; - il ne supporte pas l’indépendance. Choisis la bonne réponse.8- Le chat dit qu’il faut \"vivre avec l’homme en bonne intelligence\". Cela veut dire : a- vivre en bons termes avec l’homme ; b- avoir de l’intelligence pour vivre avec l’homme ; c- se méfier de l’intelligence de l’homme. Choisis la bonne réponse.9- Le thème de la fable est : - La liberté de l’homme se définit par rapport au loup ; - La liberté du chien se définit par rapport à l’homme ;

- La liberté du chat se définit par rapport à l’homme ; - La liberté du chat, du loup et du chien se définit par rapport à l’homme qui est le maître. - La liberté de l’homme se définit par rapport au chien. Choisis la bonne réponse.10- Ce texte est argumentatif. Vrai ou faux ?

Séance 3 : Syntaxe La cause et la conséquenceObjectifs de la leçon : - consolider les notions de cause et de conséquence ; - utiliser ces rapports dans le cadre de l’argumentationDurée de la leçon : 1 heureDocuments à consulter : livre de grammaire Plan de la leçon - rappel - exercices

Déroulement de la leçon :rappelRappel des principaux articulateurs logiques exprimant la cause et laconséquence :I. Exprimant la cause :- Une préposition suivie d’un nom de personne ou de chose (à cause de– grâce à) ou d’un nom de chose uniquement (en raison de – par suitede – pour cause de – compte tenu de – faute de – par manque de –sous prétexte de, pour une cause faussement invoquée, etc. ;- Une conjonction de coordination ou un adverbe reliant deuxénoncés (en effet – car) ;- Une conjonction de subordination (parce que – étant donné que – vuque – du fait que – comme – puisque, etc). Attention !1- Parce que et puisque n’ont pas la même valeur :- parce que introduit la cause de ce qui est dit dans la propositionprincipale ; c’est une cause non connue de l’interlocuteur ;- puisque, au contraire, introduit une cause que l’on suppose connue del’interlocuteur ; et donc ce qu’on lui apprend, c’est la conséquence qui enrésulte. C’est en quelque sorte une « justification ».-2- Comme peut avoir une valeur temporelle ou causale. Il se placetoujours en tête de phrase.II. Exprimant la conséquence :- Une conjonction ou un adverbe : donc – d’où – ainsi – ainsi donc –alors – de là – par conséquent – en conséquence – c’est pourquoi,etc.- Une conjonction de subordination : si bien que – de telle manière que– de telle façon que – de telle sorte que – tellement que, etc.

exercicesExercice1 : - Pour les habitants du coin tu es une étrangère, puisque tu viens d’ailleurs. - Les sénégalais n’avaient pas peur de la petite fille parce que ses parents lui avaient expliqué qu’elle ne devait pas avoir peur des étrangers.1- Quel rapport logique est exprimé dans ces deux phrases ?2- Par quels articulateurs est-il introduit ? Ont-ils la même valeur ?Exercice 2 :A- Relie chaque cause à sa conséquence. Causes 1- Succès de l’exposition 2- Chance au jeu 3- Tempête. 4- Froid 5- Plage polluée Conséquences : a- Un jeune chômeur gagne une voiture. b- Rentrez vos plantes délicates. c- Baignade interdite. d- Un million de visiteurs.B- Exprime maintenant ces informations par des phrases complètes. Utilise :« parce que, à cause de, grâce à, si ...que, c’est pour cela que… ».Ex : L’exposition a eu beaucoup de succès puisqu’il y a eu un million devisiteurs.Exercice 3 :Relie les deux phrases de manière à faire apparaître la cause et la conséquence enutilisant :a- Comme + cause + conséquence.b- Cause + si bien que + conséquence.c- Conséquence + en raison de + cause.1- Le personnel navigant d’Air Algérie a déposé un préavis de grève pour dimanche prochain.2- Des perturbations sont à craindre ce jour-là.

Séance 4 : Lexique Les verbes d’opinion et d’influenceObjectifs de la séance : - reconnaître et se familiariser avec les verbes d’opinion et d’influence ; - utiliser ces verbes pour exprimer sa pensée, son jugement.Durée de la séance : 1 heure.Documents à consulter : dictionnaire. Plan de la séance : - introduction des verbes d’opinions dans des propos - exercices d’application.

Déroulement de la séance :introduction des verbes d’opinions dans des proposA- Lis attentivement ces phrases et réponds aux questions.a- La tolérance, c’est l’acceptation de la différence.b- La tolérance, c’est le respect d’autrui.c- La tolérance, c’est refuser tout préjugé.1- A quelle forme sont ces phrases ?2- L’émetteur de ces phrases se montre-t-il ? (Est-ce qu’il s’implique ?)3- Introduis à présent des verbes qui impliqueraient l’auteur. Que pense-t-il de la tolérance ?B- Lis maintenant ces phrases :a- Je pense que la tolérance c’est d’abord l’acceptation de la différence.b- Je suis convaincu que la tolérance passe par le respect de l’autre.c- Je suis persuadé que la tolérance c’est refuser tout préjugé.Que font apparaître les verbes soulignés ?C- Lis la phrase qui suit : La tolérance commande que, dans la diversité des races, on s’efforce de serespecter les uns les autres…1- A quoi font appel les verbes soulignés ? Quel est le but, non exprimé, recherché par l’auteur ?2- Observe maintenant la suite de la phrase :….de telle sorte que chacun puisse vivre libre et heureux dans la fraternité avec son prochain quel qu’il soit.Les mots et expressions soulignés s’adressent-ils à : - la raison ? - la sensibilité ? - la volonté ?Choisis la bonne réponse.Retiens :Quand on argumente, on peut chercher à toucher : - la raison : on emploie des verbes comme : penser, croire, estimer, juger… ; - la volonté : on emploie des verbes comme : persuader,

convaincre, influencer, inciter… ; - la sensibilité : on emploie des verbes comme : impressionner, émouvoir, craindre, redouter…Applications :Voici une série d’opinions exprimées par des lectrices d’un magazineféminin au sujet de l’influence de la télévision sur les jeunes.Construis des phrases avec les verbes étudiés(raison, volonté, sensibilité).I- Raison (justification)1- Les émissions enfantines sont agréables.2- Il est normal que les parents contrôlent intelligemment la télévision.3- La télévision ne remplacera jamais la lecture.II- La volonté (influence)1- Surveillons nos enfants.2- Si seulement mon opinion pouvait être majoritaire.3- Oui, les parents doivent fermer le récepteur de télévision.III- Sensibilité (émotion)1- La télévision dégrade les relations familiales.2- La télévision est un encouragement pour les jeunes.3- Les enfants deviennent passifs.

Séance 5 :Lecture d’élargissementLecture d’élargissementQuestions

Lecture d’élargissementLis attentivement le texte puis réponds aux questions. Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une âme ? Au XVIIème siècle, le souverain d’Espagne convoque une assemblée pour trancher le débat. Deux hommes exposent leur point de vue en présence du cardinal envoyé par le pape, Bartholomé de Las Casas, et du chanoine de Sépulvéda.- Eminence, les habitants du Nouveau Monde sont des esclaves par nature, entout point conformes à la description d’Aristote.- Cette affirmation demande des preuves, dit doucement le prélat.Sépulvéda n’en disconvient pas. D’ailleurs, sachant cette question inévitable, il apréparé tout un dossier. Il en saisit le premier feuillet.- D’abord, dit-il, les premiers qui ont été découverts se sont montrés incapablesde toute initiative, de toute invention. En revanche, on les voyait habiles à copierles gestes et les attitudes des Espagnols, leurs supérieurs. Pour faire quelquechose, il leur suffisait de regarder un autre l’accomplir. Cette tendance à copier,qui s’accompagne d’ailleurs d’une réelle ingéniosité dans l’imitation, est lecaractère même de l’âme esclave. Âme d’artisan, âme manuelle pour ainsi dire.- Mais on nous chante une vielle chanson ! s’écrie Las Casas. De tout temps, lesenvahisseurs, pour se justifier de leur mainmise, ont déclaré les peuples conquis

indolents, dépourvus, mais très capables d’imiter ! César racontait la mêmechose des Gaulois qu’il asservissait ! Ils montraient, disaient-il, une étonnantehabileté pour copier les techniques romaines ! Nous ne pouvons pas retenir icicet argument !Jean-Claude Carrière, La controverse de Valladolid, Ed. Actes Sud, 1999.Questions :1- Quel est le thème de ce dialogue ? Quel est le passage du texte qui te permet de l’affirmer ?2- Quelle thèse est défendue par Sépulvéda ?3- Las Casas partage-t-il le point de vue de Sépulvéda ?4- Quelle est la thèse défendue par Las Casas ?5- Quels sont les arguments apportés par Sépulvéda ? Comment appelle-t-on ce type d’argument ?6- Quels sont les contre-arguments de Las Casas ? Comment appelle-t-on ce type d’arguments ?

Séance 6 : Activités d’écriture. Produire un dialogue argumentatifObjectifs de la séance : - expliciter un raisonnement en introduisant des articulateurs ; - transformer un texte en dialogue argumentatif ; - compléter un dialogue argumentatif en introduisant les questions qui permettent de le faire avancer. - reconstituer un dialogue déstructuré ; - Adapter ses arguments à son interlocuteur ; - produire un dialogue argumentatif.Durée de la séance : 2 heuresDocuments à consulter : dictionnaire, livre de grammaire, livre deconjugaison, leçons précédentes. Plan de la séance - Activité 1 - Activité 2 - Activité 3 - Activité 4 - Activité 5 - Activité 6

Déroulement de la séance :Activité 1 :Dans l’extrait qui suit, les rapports logiques sont implicites.Introduis les trois articulateurs logiques qui permettent de les expliciter.Le droit de fumer ne donne pas celui d’enfumer son entourage.La fumée constitue une gêne pour les non-fumeurs, spécialement dans les lieuxpublics et collectifs : transports en commun, salles d’attente et de réunion,bureaux, ateliers, amphithéâtres, cafés…Parmi les non-fumeurs, une personne sur quatre est allergique à la fumée et s’entrouve incommodée de façon parfois grave.Le tabagisme des uns porte atteinte à la liberté des autres.(Extrait d’un dépliant sur la lutte contre le tabagismediffusé par le Comité français d’éducation pour la santé.)Activité 2 :Relis attentivement le texte de l’activité 1.1- Transforme-le en dialogue. Pour cela, voici une série de questions données envrac. Place chacune d’elles à l’endroit qui convient.a- Tu as des preuves pour affirmer que la fumée gêne les non-fumeurs ?b- Et que faut-il donc conclure ?c- Peux-tu m’expliquer pourquoi tu dis cela ?Recopie le dialogue obtenu en respectant les règles.Activité 3 :Voici les répliques d’un dialogue qui s’est déroulé entre un jeune homme et sacopine dans un restaurant.Seules la première et la dernière réplique sont placées correctement. Les autressont mélangées. Rétablis le bon ordre pour découvrir le sujet de leurconversation et ce qu’ils se sont dit.

- Tiens, voilà une table libre. En plus elle est dans un coin tranquille. Qu’enpenses-tu ?1- Je ne fume pas en temps normal, mais avec le stress des examens…Tucomprends ?2- Et alors tu ne risques rien.3- Bon d’accord, nous allons trouver une autre place dans un autre endroit plus sain rien que pour te faire plaisir.4- Oui, mais je vais respirer la fumée des autres.5- Certes, le coin est tranquille, mais juste à côté, il y a des fumeurs.6- Tu n’es pas obligée de fumer si tu n’aimes pas…7- Tu es un sportif, donc en principe tu ne dois pas fumer.8- Non, je ne comprends pas. De plus, il faut que tu saches que je n’aime pas du tout la cigarette.9- Cela ne me gêne pas parce que j’aimerais justement fumer une cigarette.10- Je ne risque rien en ne fumant pas et en restant dans un environnement sain. En revanche, si je respire la fumée des autres, même si je ne fume pas, cela va nuire à ma santé. Tu as entendu parler du tabagisme passif ?- Merci, mais reconnais qu’entre préserver sa santé ou la laisser partir en fumée,le choix est vite fait !Activité 4 :On doit respecter les personnes âgées.Fais parler un adulte qui justifie auprès d’un enfant cette affirmation au moyend’arguments et d’exemples.Activité 5 :Trouve des arguments justifiant l’affirmation suivante :1- Il faut protéger les espaces verts en ville.

Activité 6 :Production d’un dialogue :Sujet :Un arbre se dresse au milieu de la cité où tu habites. Les voisins veulent lecouper parce qu’ils pensent qu’il est inutile. Toi, tu penses au contraire,qu’il faut absolument le préserver. Tu vas tenter de les convaincred’adhérer à ton point de vue. Tu engages une discussion avec l’un desdélégués de ta cité. Reproduis ce dialogue par écrit.Pour t’aider :- Trouve des arguments contre l’arbre que tes voisins pourraient fournir.- Trouve des arguments en faveur de l’arbre (ses bienfaits) et explicite-les aumoyen d’exemples.- Varie au maximum les types d’arguments que tu vas fournir.- Classe tes arguments.- Fais parler tes personnages.- Respecte les règles du dialogue.- Fais une phrase pour formuler clairement la thèse de chacun de tesinterlocuteurs.- Introduis les arguments au moyen d’articulateurs.- Explicite tes arguments avec des exemples.- Si possible, trouve une ou des citations de personnalité(s) pour appuyer tonidée.- A la fin de ton dialogue, les deux interlocuteurs doivent arriver à la mêmeconclusion : la nécessité de préserver et de protéger cet arbre.Rédige ton dialogue en faisant attention à la correction de la langue.Reporte-toi à la grille d’auto- évaluation et corrige éventuellement.Recopie au propre ton texte corrigé.

AnnexeTexte de l’enregistrement de la séance 3:Le chat, le loup et le chien Le loup hurlait : vive la liberté ! Elle est mon plus bel apanage. Et le chien répondait : j’accepte l’esclavage Pour prix de ma sécurité. Le chat les écoutait, caché dans le feuillage. Il leur dit à mi-voix : « Noble loup, pauvre chien, Vos façons de juger sont lourdes, Vous ne comprenez rien à rien, En un mot, vous êtes deux gourdes. Songez que moi, le chat, j’ai trouvé le moyen De garder mon indépendance Et de vivre avec l’homme en bonne intelligence. Il me sert mes repas, il m’apporte mon lait. Si j’autorise une caresse, Je reste indifférent, lointain. Pas de bassesse. Je suis un chat, non un valet. » C’est merveilleux, pensa le loup. En somme, Le serviteur du chat, c’est l’homme. Maxime Lévy, Fables, Firmin-Didot, 1953.

Grille d’auto-évaluation :Vérifie que tu as bien fait ce qui est demandé. Corrige éventuellement. Oui Non Opérations - J’ai mis deux interlocuteurs en présence. - Je les ai nommés et brièvement présentés. - J’ai formulé le problème de manière précise et défini l’objectif de ladiscussion. - J’ai formulé les thèses et j’ai pris soin d’annoncer chaque argument, dele développer et de l’illustrer. - J’ai veillé à la progression de la réflexion dans chaque intervention. - J’ai veillé à ce que mon dialogue reste centré sur le thème de ladiscussion. - J’ai varié mes types d’arguments. - J’ai veillé à ce que les arguments soient adaptés aux interlocuteurs. - J’ai bien indiqué le changement d’interlocuteur par des signes(ponctuation et mise en page) pour renforcer la lisibilité de mon dialogue. - J’ai veillé à l’enchaînement des réparties. - Les phrases de mon dialogue sont rédigées dans la langue de laconversation courante. - J’ai employé les temps du discours. - J’ai introduit des substituts lexicaux et syntaxiques pour assurer laprogression. - J’ai correctement appliqué les règles de la concordance des temps. - J’ai corrigé les fautes d’orthographe. - J’ai utilisé les pronoms personnels en tenant compte du statut deslocuteurs. - J’ai utilisé des articulateurs logiques. - J’ai utilisé des verbes d’opinion. - J’ai vérifié la cohérence du dialogue.

CORRIGES1. Compréhension de l’écrit2. Compréhension orale :3. Syntaxe4. Lexique5. Lecture d’élargissement6. Activités d’écriture

1. Compréhension de l’écrit :1- Dialogue. Alternance de prises de paroles, tirets, retour à la ligne pour le changement d’interlocuteur…2- Un père à sa fille. Du racisme.3- « On est toujours l’étranger de quelqu’un ». On est vu comme quelqu’un d’étrange par celui qui n’est pas de notre pays, de notre culture.4- A la fin du texte, parce qu’elle se présente comme la déduction du raisonnement qui précède.5- Exemple illustrant le mot «étrange », exemple des vacances en Normandie, exemple de vacance au Sénégal.6- Ils sont proches du destinataire (la fille).7- Ils illustrent chacune des étapes du raisonnement, suivent sa progression en prenant le statut d’arguments.8- L’auteur s’adresse à une petite fille qui ne peut se satisfaire de réponses abstraites, qui a besoin du caractère concret des exemples pour comprendre ce qu’on lui explique.9- La logique adoptée par l’auteur est adaptée à la situation d’énonciation proposée par le texte : le glissement de l’exemple à la thèse se fait de manière progressive, à partir de cas particuliers, expliqués à l’enfant ou vécus par elle. La thèse défendue n’apparaît qu’à a fin du texte, en conclusion du raisonnement.2. Compréhension orale :1- Jean de La Fontaine.2- Le chat et le chien sont des animaux apprivoisés, domestiques, de compagnie. Le loup est un animal sauvage.3- C’est le chat.4- Le loup : la liberté ; le chien : la sécurité ; le chat : l’indépendance.5- Le plus docile, c’est le chien. Le plus sauvage, c’est le loup. Le plus habile, c’est le chat.

Le chien aime la sécurité. Il l’obtient au prix de sa liberté, il est réduit àl’esclavage.6- Le chat est un animal domestique mais il garde ses distances vis-à-vis de l’homme.7- Vivre en bons termes avec l’homme.8- La liberté du chat, du loup et du chien se définit par rapport à l’homme qui est le maître.9- Vrai.3. Syntaxe :Exercice 1 :Rapport de cause. « Puisque » et «parce que ». Non, ils n’ont pas la mêmevaleur.Exercice 2 :On peut construire des phrases comme :a- Un jeune chômeur a gagné une voiture grâce à sa chance au jeu.b- Il fait si froid qu’il faut rentrer vos plantes délicates. Il fait froid, c’est pour cela u’il faut rentrer vos plantes délicates.c- La baignade est interdite parce que la plage est polluée.d- L’exposition a eu tellement de succès qu’il y a eu un million de visiteurs.Exercice 3 :a- Comme le personnel navigant d’Air Algérie a déposé un préavis de grève pour dimanche prochain, des perturbations sont à craindre ce jour-là.b- Le personnel navigant d’Air Algérie a déposé un préavis de grève pour dimanche prochain, si bien que des perturbations sont à craindre ce jour-là.c- Des perturbations sont à craindre dimanche prochain en raison du préavis de grève déposé par le personnel navigant d’Air Algérie.

4. Lexique :A- 1- Forme déclarative. 2-L’émetteur de ces phrases ne se montre pas, ne s’implique pas. 3- J’affirme que la tolérance …………….. Je pense………………. J’estime ……………… Je crois ……………….B- Ces verbes font apparaître clairement l’opinion de l’auteur. Ce sont des verbes d’opinion.C-1- Ils font appel à la volonté. Le but non exprimé recherché par l’auteur, c’est de convaincre, d’influencer l’interlocuteur. Plus clairement : l’auteur veut forcer l’interlocuteur à accepter son point de vue. Il veut l’inciter à adhérer à son opinion.2- Ils s’adressent à la volonté.Applications :I- Raison :1- Elle pense que les émissions enfantines sont agréables.2- Elle trouve normal que les parents contrôlent intelligemment la télévision.3- Elle est convaincue que la télévision ne remplacera jamais la lecture.II- Volonté :1- Elle pousse les parents à surveiller leurs enfants.2- Elle amène le lecteur à avoir la même opinion que la sienne.3- Elle incite les parents à fermer le récepteur de télévision.III- Sensibilité :1- Elle craint que la télévision ne dégrade les relations familiales.2- Elle redoute que la télévision n’encourage la violence.3- Elle s’inquiète de la passivité des enfants face à la télévision.

5. Lecture d’élargissement :1- Les Indiens d’Amérique. Les Indiens d’Amérique ont-ils une âme ?2- Thèse défendue par Sépulvéda : les indiens d’Amérique sont «des esclaves par nature » ; ils possèdent une âme inférieure : il est donc naturel de les réduire en esclavage.3- Non.4- Thèse défendue par Las Casas : les Indiens d’Amérique sont des hommes à part entière, ils possèdent une âme de même valeur que celle des Espagnols.5- Les Indiens d’Amérique sont «incapable de toute initiative, de toute invention » mais sont tout juste «habiles à copier les gestes et les attitudes des Espagnols, leurs supérieurs ; ils ne peuvent se développer que par imitation de leurs modèles. On appelle ce type d’argument une assertion.6- « De tout temps, les envahisseurs ont déclaré les peuples conquis indolents, dépourvus, mais très capables d’imiter ! César racontait la même chose des Gaulois. Il s’agit d’un argument par le recours aux faits.6. Activités d’écriture :Activité 1 :Le droit de fumer ne donne pas celui d’enfumer son entourage parce que lafumée constitue une gêne pour les non-fumeurs, spécialement dans les lieuxpublics et collectifs : transports en commun, salles d’attente et de réunions,bureaux, ateliers, amphithéâtres, cafés…Parmi les non-fumeurs, une personne sur quatre est allergique à la fumée et s’entrouve incommodée de façon parfois grave.Donc le tabagisme des uns porte atteinte à la liberté des autres.Activité 2 :- Le droit de fumer ne donne pas celui d’enfumer son entourage- Peux-tu m’expliquer pourquoi tu affirmes cela ?- Parce que la fumée constitue une gêne pour les non-fumeurs,spécialement dans les lieux publics et collectifs : transports en commun, sallesd’attente et de réunions, bureaux, ateliers, amphithéâtres, cafés…- Tu as des preuves pour affirmer que la fumée gêne les non-fumeurs ?

- Oui, parmi les non-fumeurs, une personne sur quatre est allergique à la fuméeet s’en trouve incommodée de façon parfois grave.- Et que faut-il donc en conclure ?- Que le tabagisme des uns porte atteinte à la liberté des autres.Activité 3 :Le bon ordre est : 5 – 9 – 7 –1 – 8 – 6 – 4 – 2 –10 – 3.Dialogue complet reconstitué :- Tiens, voilà une table libre. De plus, elle est dans un coin tranquille. Qu’en penses-tu ?- Certes le coin est tranquille, mais juste à côté, il y a des fumeurs.- Cela ne me gêne pas parce que j’aimerais justement fumer une cigarette.- Tu es un sportif, donc en principe tu ne dois pas fumer.- Je ne fume pas en temps normal, mais avec le stress des examens…Tu comprends ?- Non, je ne comprends pas. De plus, il faut que tu saches que je n’aime pas du tout la cigarette.- Tu n’es pas obligée de fumer si tu n’aimes pas…- Oui, mais je vais respirer la fumée des autres.- Et alors ? Tu ne risques rien.- Je ne risque rien en ne fumant pas et en restant dans un environnement sain. En revanche, si je respire la fumée des autres, même si je ne fume pas, cela va nuire à ma santé. Tu as entendu parler du tabagisme passif ?- Bon d’accord, nous allons trouver une autre place dans un autre endroit plus sain rien que pour te faire plaisir...- Merci, mais reconnais qu’entre préserver sa santé ou la laisser partir en fumée, le choix est vite fait !Activités 4, 5, 6 :Productions libres.

Séquence 1 : DECOUVRIR LE GENRE FANTASTIQUESéance 1 : compréhension de l’écrit Qui sait ? ,Guy de Maupassant – 1ère partieSéance 2 : compréhension orale L’Enfant, Jules VallèsSéance 3 : syntaxe La modalisation : la certitude et l’incertitudeSéance 4 : lexique Les genres narratifsSéance 5 : Lecture d’élargissement Le veston ensorcelé, Dino Buzzati – 1ère partieSéance 6 : activités d’écriture - Donner son point de vue. - Rédiger un fait divers. - Rédiger un récit fantastique..Annexe :Corrigés :

Séance 1 : compréhension de l’écrit Qui sait ? ,Guy de Maupassant – 1ère partieObjectifs de la séance : - repérer l’introduction / la situation initiale / l’élément perturbateur. - distinguer temps de la narration et temps de l’histoire. - distinguer faits réels et phénomènes surnaturels. - découvrir les procédés d’écriture propres au récitfantastique.Durée de la séance : deux heuresDocuments à consulter : - Projet 2 de la 2ème A.S (la nouvelle d’anticipation). - Dictionnaire. Plan de la séance :Qui sait ? (1ère partie)QuestionsRetiens

Déroulement de la séance :Qui sait ? (1ère partie) Mon Dieu ! Mon Dieu! Je vais donc écrire ce qui m'est arrivé ! Maisle pourrai-je? L'oserai-je ? Cela est si bizarre, si inexplicable, siincompréhensible, si fou !Si je n'étais sûr de ce que j'ai vu, sûr qu'il n'y a eu, dans mes raisonnements,aucune défaillance, aucune erreur dans mes constatations, pas de lacune dans lasuite inflexible de mes observations, je me croirais un simple halluciné, le jouetd'une étrange vision. Après tout, qui sait ? Je suis aujourd'hui dans une maison de santé ; mais j'y suis entrévolontairement, par prudence, par peur! Un seul être connaît mon histoire. Lemédecin d'ici. Je vais l'écrire. Je ne sais trop pourquoi. Pour m'en débarrasser, carje la sens en moi comme un intolérable cauchemar. La voici. J'ai toujours été un solitaire, un rêveur, une sorte de philosophe isolé,bienveillant, content de peu, sans aigreur contre les hommes et sans rancunecontre le ciel. J'ai vécu seul, sans cesse, par suite d'une sorte de gêne qu'insinueen moi la présence des autres. Comment expliquer cela ? Je ne le pourrais. Je nerefuse pas de voir le monde, de causer, de dîner avec des amis, mais lorsque je lessens depuis longtemps près de moi, même les plus familiers, ils me lassent, mefatiguent, m'énervent, et j'éprouve une envie grandissante, harcelante, de les voirpartir ou de m'en aller, d'être seul. Cette envie est plus qu'un besoin, c'est une nécessité irrésistible. Et si laprésence des gens avec qui je me trouve continuait, si je devais, non pas écouter,mais entendre longtemps encore leurs conversations, il m'arriverait, sans aucundoute, un accident. Lequel ? Ah ! Qui sait ? Peut-être une simple syncope ? Oui !Probablement J’aime tant être seul que je ne puis même pas supporter levoisinage d’autres êtres dormant sous mon toit ; je ne puis habiter Paris parce quej’y agonise indéfiniment. Je meurs moralement, et suis aussi supplicié dans moncorps et dans mes nerfs par cette immense foule qui grouille, qui vit autour demoi, même quand elle dort. Ah ! Le sommeil des autres m’est plus pénible encore que leur parole.Et je ne peux jamais me reposer, quand je sais, quand je sens, derrière un mur,des existences interrompues par ces régulières éclipses de la raison. Pourquoi suis-je ainsi ? Qui sait ? La cause en est peut-être fort simple: je me fatigue très vite de tout ce qui ne se passe pas en moi. Et il y a beaucoupde gens dans mon cas.

Nous sommes deux races sur la terre. Ceux qui ont besoin des autres,que les autres distraient, occupent, reposent, et que la solitude harasse, épuise,anéantit, comme l’ascension d’un terrible glacier ou la traversée du désert, etceux que les autres, au contraire, ennuient, gênent, courbaturent, tandis quel’isolement les calme, les baigne de repos dans l’indépendance et la fantaisie deleur pensée. En somme, il y a là un normal phénomène psychique. Les uns sontdoués pour vivre en dehors, les autres pour vivre en dedans. Moi, j’ai l’attentionextérieure courte et vite épuisée, et, dès qu’elle arrive à ses limites, j’en éprouve,dans tout mon corps et dans toute mon intelligence, un intolérable malaise. Il en est résulté que je m'attache, que je m'étais attaché beaucoupaux objets inanimés qui prennent, pour moi, une importance d'êtres, et que mamaison est devenue, était devenue, un monde où je vivais d'une vie solitaire etactive, au milieu de choses, de meubles, de bibelots familiers, sympathiques àmes yeux comme des visages. Je l'en avais emplie peu à peu, je l'en avais parée,et je me sentais, dedans, content, satisfait, bienheureux comme entre les brasd'une femme aimable dont la caresse accoutumée est devenue un calme et douxbesoin. J'avais fait construire cette maison dans un beau jardin qui l'isolaitdes routes, et à la porte d'une ville où je pouvais trouver, à l'occasion, lesressources de société dont je sentais, par moments, le désir. Tous mesdomestiques couchaient dans un bâtiment éloigné, au fond du potager,qu'entourait un grand mur. L'enveloppement obscur des nuits, dans le silence dema demeure perdue, cachée, noyée sous les feuilles des grands arbres, m'était sireposant et si bon que j'hésitais chaque soir, pendant plusieurs heures, à memettre au lit pour le savourer plus longtemps. Ce jour-là, on avait joué Sigurd au théâtre de la ville. C'était lapremière fois que j'entendais ce beau drame musical et féerique, et j'y avais prisun vif plaisir. Je revenais à pied, d'un pas allègre, la tête pleine de phrasessonores, et le regard hanté par de jolies visions. Il faisait noir, noir, mais noir aupoint que je distinguais à peine la grande route, et que je faillis, plusieurs fois,culbuter dans le fossé. De l'octroi chez moi, il y a un kilomètre environ, peut-êtreun peu plus, soit vingt minutes de marche lente. Il était une heure du matin, uneheure ou une heure et demie ; le ciel s'éclaircit un peu devant moi et le croissantparut, le triste croissant du dernier quartier de la lune. Le croissant du premierquartier, celui qui se lève à quatre ou cinq heures du soir, est clair, gai, frottéd'argent, mais celui qui se lève après minuit est rougeâtre, morne, inquiétant. J'aperçus au loin la masse sombre de mon jardin, et je ne sais d'où mevint une sorte de malaise à l'idée d'entrer là-dedans. Je ralentis le pas. Il faisait


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