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Published by FasQI, 2017-01-30 17:41:42

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tites constructions en bois,suspenduesau-dessus A Cette momie d undu vide. Les atteindre demande encore de périlleux efforts. Mais la récompense est au bout dignitaire chachapoyachaque niche abritedesdizaines de momies, ac a été déposée par sescroupies et drapées dans des linceuls. Parfaite proches, accroupie, les doigts liés par desment conseivées entre ciel et terre, elles cordelettes, dans sa demeure étemelle 2002 > JUILLET > SCIENCE & VIE 149

r ->• semblentveiller, enveloppées dansle silence truireau burin une fois leur ouvrage terminé... AProtégées de de cesétonnantes sépultures quidatentau moins j\insi, leurs morts ne seraient jamais dérangés. l'humidité, con du \1IP\" siècle,époqueà laquelleapparaissait le servées par ie peuple chachapoya ; vers la même période,en Ce prodiged'art funéraire n'est pasle seul ex froid qui règne Occident, lesFrancs inhumaient Charlemagne ploitdu méconnu peuple chachapoya. N'est-il en aititude, les dans la chapelle d'i\ix... pasl'un de ceuxqui résista le plusfarouchement auxIncas lorsque ceux-ci étendirent leurempire momies ont tra INSTALLÉS ENTRE CIEL ETTERRE, LES sur les territoires du Pérou et de l'Equateur, au versé ies siècies XIV' et au XV' siècles? Lorsqu'en 1535, les intactes. Dans MORTS VEILLENT SUR TOUTE LA VALLÉE conquistadores espagnols explorent l'empire déchu à la recherche d'or, ilssont particulière son \"nid d'aigie\", Ces extraordinaires monuments funéraires, ap ment impressionnés par ce \"peuple desnuages\" ce guerrier pelés \"chullpas\", ont été édifiés dans des condi (\"chachapoyas\") qui vit dans des forêts monta repose entouré tionsincroyables. Leursbâtisseurs devaientache gneusesrecouvertes d'épaisbrouillards. Le chro minerle matériel nécessaire depuis le sommetdes niqueur PedroCieza de Léon vamême jusqu'à de ses armes. falaises jusqu'à desnichescreusées dansle rocher, s'émerveiller de la beauté de cesmystérieux In tout en s'efforçant de conserver leur équilibre à diens Leursfemmes sontlesplus belles que j'ai >Les archéolo l'aplomb du gouffre. Parfois, ils empruntaient pu voir, leurpeau esttrès claire, et elles sont —>• d'étroites corniches, qu'ilsprenaientsoinde dé gues ont emporté plusieurs momies dans la vallée pour les préserver des pillards qui écument les sites précoiombiens. 150 SCIENCE & VIE > JUILLET > 2002

r:' ' V#' i - il 1 r#\";#^Wi>A l'ouest de la rivière Utcubamba, les momies chacha-poyas sont enfermées dansdes sarcophages décorés. AOutre des momies, la tombe de \"Los PIchudos\" contenait des Idoles en bols. 2002 > JUILLET > SCIENCE & VIE 151

EXPLORATIONS > vêtues, comme leursmaris, de magnifiques rocheuse, elle était protégée par de gigan tesques murailles atteignant parendroitsvêtements de laine Leur destin sera néan jusqu'à 17m de haut! Un parfumde mystère n'en continuemoinscruel. Déportéspar les Incasqui ten pasmoins d'entourerlesChachapoyastent de briser leur résistance, décimés parles et, chaque année, des chercheurs etmaladies transmises par les Espagnols, les desa\'enturiers de tout poilpartentà lafiers Chachapor^as dépérissent. Au XVII? recherche de leurs vestiges. La plusiècle,ilsne sontplusque quelquesmilliers partdu temps, lesdifficultés d'accès barde suR'ivants, dont les descendants habitent rent la route aux téméraires. 11 n'emla régionqui porte leur nom. pêche : \"Lesarchéologues tombentsou ventsurdessépultures déjàvisitées, pilléesUNE AUBAINE POUR LES PILLARDS par des mercenaires à la solde de richesJusqu'à un passérécent, les Chacha- m collectionneurs de Paris, NewYork oupoyas n'étaient connus qu'à travers Londres. Lesautorités péruviennes pules récits des conquistadores etquelques découvertes isolées. \"Leur nissent letafic devestiges, maisfaute deterritoire a longtemps rendu tes difficile moyens, elles peinentà protéger cepatoute exploration scientifique rigou trimoine\", poursuit Danielle Lavalreuse \",explique DanielleLavallée. lée. Heureusement, depuis quelques années, plusieurs expéditionsdirectrice de recherche au CNRS conduites par des équipes de cher cheurs passionnés ont entreprisde mettre àet spécialistedes régionsandines. 'abri ce qu'il reste de la culture du \"peupleDepuis les recherches du Fran des nuages\". Tout s'est accéléré en 1997,çais Henry Reichlen, dans lesannées 60, on sait toutefois que m lorsque Peter Lerche, historien et archéoles Chachapo\'as se singularisentpar leur mode de sépulture.En pla logueallemand qui s'estinstallédéfinitiveçant les corps de leurs membres im- - ment dans la région, lance une expéditionportantsdansdesnichesà flanc de ta- vers le lac des Condors, perché à 5000 mlaises, ils lesprotégeaient de l'humidite d'altitude :c'estlà que desfermiers de la valqui régnait dans les forêts alentour. lée proche ont signalé la présence de moLes momies naturelles se sont ainsi mies. La mission va se révéler une véritableconservées dans de bonnes condi aventure. D'abord, les chercheurs doivent aftions. De leurs croyances, on connaît >: fronter,à cheval,l'inextricableforêttropicale.leur adorationpour le soleil, le culte voue Quatre joursdurant, ilsa\ ancent pénible-aux ancêtres, à certaines divinités comme le < Plusieurs enfants et bébés momifiés ont été retrou vés dans les sépultures, toujours en position foetale.serpent ou le jaguar. Leur principale citéKuelap, est connue : établie sur une crêteQUAND LES MOMIES FONT REVIVRE LE PASSE En 1998, plusieurs dizaines de Guillén, Une fois leur linceul de soumis En parallèle, les objets lame et de coton retiré, les mo découverts dans les tombes ont'' momies et 2000 objets retrou fait l'objet d'études approfon dies. Ilapparaît que plusieurs povés dans des tombes autour du mies sont soumises à des ana teries possédaient à la fols des caractéristiques chachapoyas,lac des Condors sont chargés à lyses ostéornetrlque et paléopa marquées par une grande sim plicité, et incas, nettement plus dos de mulet, afin d'être préser- thologique. Ils'agit de détermi raffinées. Selon les archéologues,1, vés des pilleurs. Les trésors sont certaines tombes ont même été ner, outre les mensurations réutilisées par les Incas, ce qui expliquerait la présence d'objetsentreposés dans un laboratoire précises des corps, quelles ma attribués a leur culture.de fortune dans la ville de Lelme- ladies affectaient les Chachabamba pour y être étudies par poyas.Des radiographies des'•i l'archeologue péruvienne Sonia squelettes ont ainsi montre que< Découverte au-dessus du lac des 12 % des individus souffraient d'artiirite, un mal dû à l'humiditéCondors, cette momie est exposéeau petit musée de Leimebamba. extrême à laquelle Ils étaient152 SCIENCE & VIE > JUILLET > 2002

or» >r^ I> Lorsqu'ils pré iraient les COI !S(iéitintsi^ momificatipjiipflnde

EXPLORATIONS >—>• ment. Lorsqu'ils arrivent enfinen vuedulac, ils constatent que les sépultures sontsuspendues à l'imposante falaise, hautede200 m, qui surplombe l'eau. Il faudraune périlleusedescente en rappel depuis la crête pour atteindre les petitesconstructions. Aussitôt, les archéologues réalisent l'importance de la découverte : invioléesdepuis des siècles,lessépultures renfermentde nombreuxcorps,enveloppés de tissus de coton et de laine,accroupispour l'éternité.\"Au total,sixsépultures ont été mises au jour dans cettezone, renfermant en tout 220 momies, j.explique PeterLerche.Quant auxobjets,ilssecomptent par milliers. Mais nous savons quecettezone recèle encore de nombreuxvestiges qui restentà découvrir. \"PROTÉGER LES SÉPULTURES...OU LES MOMIES ?Autour des momies, des centaines depoteries, d'armeset d'objetsusuels ontété soigneusement disposés. Les archéologues aperçoiventaussides animaux momifiés, vraisemblablement deschats. \"Toutes les civilisations qui ontpratiqué la momification, même naturelle,pensaientqu'il devaitexister uneforme d'au-delà, explique DanielleLavallée. Lesprochesdesdéfuntsveillaientà cequ'ils ne manquentde rien lors de leurvoyage dans l'autre monde.C'est pourquoi on retrouve à leurscôtésdesanimauxde compagnie, maisaussidesharicotset dumaïs dans descéramiques richementdécorées. \"Depuis l'expéditionde 1997,une partie de cestrésors archéologiques a ététransportée dans lavallée afin d'\' être protégée (voir encadré). Maisl'opération a étécritiquée parlesarchéologues péruviens, qui pensentque lesmomiessontplusensécuritédansleurs\"chullpas\"que dansun muséede lavallée. Lesautorités, elles,prévoientde sauver ce qui peut l'être en protégeant quelquessites du lac desCondorspar de simples grilles...Cela suffira-t-il à dissuaderles pillards, dont laconvoitise està la mesure desprixpratiqués sur lemarché noir de l'art précolombien? Rien n'estmoinssûr... Anéantis parlesIncas, achevés parlesEspagnols, les Chachapoyas sont aujourd'huimenacés jusque dans leurs tombes par des collectionneurs et des marchands. 8154 SCIENCE & VIE > JUILLET > 2002

3^^ LES TEMOIGNAGESNESTIMABLES DTous ces vestiges provien POUR L'ETERNITEnent de sépultures cha-chapoyas. Outre les hu mmains, ce peuple momifiait des animaux, commece félin, vraisemblablement un ocelot. A gauche,cette idole de bois a étédécouverte dans une tombe au-dessus du lac desCondors. Elle représentesans doute le visage d'unedes personnes momifiéesretrouvées à proximité.Les récipients (ci-dessous)ont été sculptés dans dubambou et décorés. Certains contenaient des aliments destinés à nourrirle défunt dans l'au-delà.Quant aux céramiques (ci-contre), certaines comportent des caractéristiquesincas et chachapoyas (àdroite), d'autres sont typiquement incas (à gauche).

EXPLORATIONS sault • Mont SisteronL venteux - • Plateau d'AlbionVAUCLUX Le fer de lance terrestre de la for ce nucléaire fran çaise a troqué ses missiles pour des laboratoires civils qui exploitent l'iso lement de ce lieu creusé dans la ro che, à plus de 500 mètres sous la mon tagne. A l'abri de tout bruit parasite et du rayonnement cosmique, s'élabo rent des expé riences de sismo logie ou de détec tion de particules intergalactiques. Plongée au cœur du Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel- Pays d'Apt. -'étonnante métamorphose ou sanctuaire de la défense en Par Pedro Limaaboratoire unique au mondePhotos Pascal Goetgheiuck

0 potie tslindee; I Septembre 1996 : le président de la République annonce of- ficiellenient la fin de la force nucléaire terrestre de la brance, scellant du même coup le sort des dix-buit missiles balistiquesf installés sur le plateau d'Albion, au cœur du Luberon. Mis ens service un quart de siècle auparavant à l'initiative du général de Gaulle, en pleine guerre froide, ce liant lieu stratégiqueS français voit alors son histoire s'achever. Et pourtant... —>•

EXPLORATIONS > ç«^ » Creusé à même le roc, le poste de commandede tir de Rustrel devait résister aux attaques nucléaires ennemies. Le second PCX situé à quelques dizaines de kiiomètres, a été abandonné. - Au-dessus du site, sur ie sommet de ia mon \tagne, cette coupole, appelée radôme, abriteun sismographe. Les chercheurs peuvent ainsi i • .cmesurer ia propagation des ondes depuis iaprofondeur vers ia surface. ^î ' Les parois de la pièce cyiindrique contenant la i:.-ïv-'capsule qui hébergeait ies ofTtciers de tir (à droite)sont biindées. Ce revêtement d'acier la protégeaitdu rayonnement éiectromagmétique consécutif àune éventuelle explosion nucléaire. Car si le plateau d'Albion paraît à premiè re vue désert, ce n'est t|u'illusiou : occupant l'un de deux postes de commande de tir en foui à quelque 500 mètres sous la monta gne, des scientifiques civils se livrent au jourd'hui à des expériences qu'ils ne pour raient conduire nulle part ailleurs. Pour comprendre cette étonnante méta morphose, il faut se rendre sur place, fran chir un gigantesque portail blindé et s'en foncer dans une galerie longue de qiielque l 700 mètres, à bord d'un véhicule électri que Fenvviekencore peint aux couleurs de l'armée, il est conduit par l'un des trois mi-158 SCIENCE & VIE > JUILLET > 2002

caxomblnalson du blindage de ^ la capsule, de la gL coque en béton EP ' atèrmgeéeqtudielsapro- H 500 m de roche saturée d'eau qui ^ la sépare de la H surface fournis sent une des meilleures pro tections au monde contre te magnétisme et les parasites jéleêtromagné- ^''TEîques au-delà de 10 Hz. Des bota i d'Avignon ont punistesde la facul té des sciences étudier l'effet de t. développementl'absence de ma gnétisme sur le . des poivrons ' dans la capsule:i'É •/ j'litaircs détachés par l'armée de l'air pour la de l'endroit. \"Ce site unique au monde estmaintenance du site. La galerie fait plu idéal pour mener des expériences qui nésieurs coudes, prévus à l'origine pour ab cessitent une absence quasi totale de bruitsorber le souffle d'une éventuelle explo de fond\", explique Georges Wàvsand, eber- ebeur au Croupe de physique des solidession nucléaire. Au fond du tunnel s'ou des universités Paris 7-Deuis-Diderotvrent des salles éclairées ])ar l'écran bleuté et Paris 6-Pierre-et-Marie-Curie.des ordinateurs sur lescpiels les scienti-ficpies télésurseillent leurs expériences. DÉBARRASSÉ DES BRUITS DU MONDEKlles ont cours dans les locaux les plusprofonds, clos par d'impressionnantes C'est sur l'initiative de ce pbs sieien que leportes blindées. L'espace confiné, l'am poste de commande de tir de Rnstrel a étébiance glacée évoquent l'intérieur d'un converti, à partir de 1997, en Laboratoiresous-marin. Cest cet isolement qui a justc- souterrain à bas bruit (LSBB) maintenant rattaché à l'université d'Avignon. Et le —vmeut décidé de la nouvelle affectation 2002 > JUILLET > SCIENCE & VIE 159

II EXPLORATIONS L'expérience \"Simple\" est la plus I'. Importante Installée au LSBB. Elle a pour ?K_ puyde détecter des asfro-particules diffé rente^ des rayons cosmiques, baptisées WIMPS, jamais mises en évidence. Dans une petite salle blln- née, les physiciens Installent le détecteur uans la cuve d'eau qui le protège des neu trons parasites Issus ne la roche. Pour met- Are les WIIVIPS en évi dence, les chercheurs ont mis au point des détecteurs fonction nant grâce à des gout telettes de fréon en surchauffe. SI la particule recherchée peurte une gouttelet te, celle-ci passe bru talement à l'état ga- eeux en émettant un son sec. Ce claque ment est aussitôt dé tecté par les micro phones qui couron nent les capteurs. —>• clicrcliciir de iiréciscr : \"7'oufe.s les Grâce à l'absence sources de bruits d'origine siswique, acous de signaux parasites tique, mécanique et électromagnétique, liées frar exemple aux activités industrielles qui caractérise le ou au passage d'automobiles, sont ici mini LSBB, ce sismographe misées. La couverture rocheuse offre égale de haute précision ment une protection efficace contre le rayon nement cosmique.\" Le jjliis speetaciilairc est en mesure d'en des locaux est la ca|jsule blindée longue de 28 uièfres où se loge une eabiue suspendue registrer finement les par de gigantesques ressorts. Ciette |tièce ondes sismiques. abritait le ])oste de tir de la force de dis suasion. Son blindage destiné à arrêter le des pro]îriétés élcetrouiagnétiques des mi- ra\ouneiuent électroinaguéticpie engendré par une exi^losion nneléaire, la met à Labri erotubnles cpii constituent le \"scpielette\" de des |)erturbations extérieures. nos cellules et celle des structures pro \"UN PETIT MONDE À LA JULES VERNE\" fondes de la Terre. Des traxaux cpi'il aurait Les installations du LSBH intéressent une été difficile, xoirc impossible, de mener qnin/.aiue d'écpiipes de scientifiques. Ph\- siciens, géologues et biologistes v condui ailleurs a\ee une telle précision. Sans la \o- sent des ex])éricnees en l'absence cprasi to tale de signaux |jarasites suseejitibles de lonté de l'armée de l'air de sainegarder ce perturber les mesures. Au menu : diffé rents programmes allant de la détection site, sans la jaersévéranee d'une poignée de la matière cachée de LUnix ers à l'étude de seientificpies d'en faire un laboratoire de ]jointe, ec lieu d'exception aurait été irré- médiablenieut perdu. Dès lors que Télee- trieité aurait été coupée, il aurait été ra])i- demeiit inondé jjar les eaux d'infiltration... T.t \" tout ce fretit monde à la Jules Sérne ', comme le décrit lui-même Georges Wav- sand, n'aurait pas perduré. I 160 SCIENCE & VIE > JUILLET > 2002

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