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Ger 18 4e

Published by vgu08417, 2020-05-23 10:58:31

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Questions isolées 21 D en cas d'arrêt d'une ventilation invasive décidée QI 192 325 dans le cadre d'une procédure collégiale Particularités des douleurs chez le sujet âgé (une ou Entraînement E en réponse à une demande d'euthanasie plusieurs propositions exactes) : A des plaintes douloureuses peuvent être symptômes QI 189 d'une dépression Vous prenez en charge un patient de 95  ans dans le B la douleur quelle qu'en soit la cause chez le sujet cadre d'un accident vasculaire cérébral ischémique mas- sif compliqué d'un état comateux. Après discussion collé- âgé peut provoquer un déclin fonctionnel giale, vous décidez d'une prise en charge symptomatique C la douleur du syndrome coronarien aigu se pré- exclusive. Vous n'instaurez pas d'alimentation ni d'hydra- tation. La famille du patient s'inquiète qu'il puisse « souf- sente généralement de la même manière que chez frir de la faim ou de la soif ». Que lui répondez-vous ? le sujet jeune A la perception de la soif est plus importante chez le D la douleur est une cause possible de syndrome confusionnel sujet âgé E l'échelle Doloplus est un outil d'autoévaluation de B la sensibilité des osmorécepteurs et barorécepteurs la douleur qui peut être intéressant chez le sujet âgé diminue avec l'âge C une hydratation en situation de fin de vie peut QI 193 majorer un encombrement bronchique Vous accueillez une patiente de 92  ans dans votre D il est important d'expliquer à la famille que l'ar- service, douloureuse sur une fracture du bassin. Son EVA est à 5/10 sans aucun traitement antalgique. Que rêt de l'alimentation et de l'hydratation n'est pas faites-vous ? synonyme d'arrêt des soins A vous proposez d'emblée un antalgique de palier 3 E l'hydratation même sous-cutanée est toujours B un traitement par tramadol (antalgique de palier 2) contre-indiquée en situation de fin de vie peut abaisser le seuil épileptogène QI 190 C le tramadol est un traitement qui peut favoriser Vous recevez un patient de 88  ans présentant une l'apparition d'un syndrome confusionnel démence mixte évoluée avec un dernier MMS il y a D si vous choisissez en première intention du trama- 2  ans à 8/30. Il est adressé depuis son EHPAD pour pneumopathie. Vous suspectez des troubles de la dol, il est préférable de débuter par une forme à déglutition. À propos des troubles de la déglutition, libération prolongée quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? E la posologie maximum de paracétamol recomman- A une toux lors de la déglutition peut être évocatrice dée chez le sujet âgé est de 3 g/j de fausse route QI 194 B une toux nocturne peut être évocatrice de fausse Les douleurs d'un patient sont insuffisamment route contrôlées par du tramadol à posologie maximum de C vous pouvez réaliser un test de déglutition en com- 300 mg/24 h. Vous réalisez un relais par un antalgique de palier 3. Quelle(s) proposition(s) parmi les suivantes mençant par une texture mixée est (sont) exacte(s) dans ce contexte ? D l'eau pétillante est plus à risque de fausse route A l'équivalent de 400 mg de tramadol par 24 h est que l'eau plate de l'ordre de 30 mg deux fois par jour de morphine E pour réaliser un test de déglutition, il est néces- d'action lente per os (type Skenan®) B l'équivalent morphinique de 400 mg de tramadol saire de mettre en place une sonde d'aspiration en par 24 h est de l'ordre de 40 mg par 24 h de mor- chambre phine sous-cutanée C chez un patient naïf de morphine, la titration ini- QI 191 tiale chez le sujet âgé se fait sur les mêmes bases posologiques de morphine que chez le sujet jeune En situation de fin de vie (une ou plusieurs proposi- D la sensibilité du sujet âgé à la morphine est plus tions exactes) : faible que chez le sujet jeune A l'hydratation artificielle n'apporte aucun confort E l'élimination des dérivés morphiniques se fait prin- B les soins de bouche n'apportent aucun confort cipalement par voie hépatique C un traitement par halopéridol (neuroleptique) peut QI 195 être proposé dans le cadre de nausées ou vomisse- ments réfractaires Vous accueillez dans votre service une patiente de D un traitement par halopéridol (neuroleptique) 92  ans sous traitement anticoagulant par antivita- peut être proposé dans le cadre d'hallucinations mine  K pour une fibrillation atriale avec dans les pénibles E le positionnement en décubitus strict est recom- mandé en situation de fin de vie

Questions isolées ­antécédents plusieurs accidents vasculaires isché- QI 198 miques cérébraux. Cette patiente est hospitalisée à répétition pour anémie aiguë sur anémie chronique Une patiente de 80  ans est hospitalisée dans votre en contexte de suspicion de cancer colique (masse unité pour découverte d'un diabète de type 2. Vous sigmoïdienne suspecte en scanner abdominal). Après avez décidé de l'instauration d'un traitement par discussion collégiale et en accord avec la patiente, il metformine (biguanide) et insuline. Elle présente une n'a pas été décidé d'explorations complémentaires ni démence à corps de Lewy (MMSE = 18/30). Elle n'a de prise en charge spécifique. Ce jour son taux d'hé- pas d'antécédent notable et ne prend pas de traite- moglobine sur une biologie de contrôle systématique ment au long cours. Elle vit à son domicile avec une est de 6 g/dl avec une très bonne tolérance clinique. aide ménagère trois fois par semaine. ADL =  6/6 ; Quelle(s) proposition(s) retenez-vous dans le cadre de IADL =  0/4. Un retour à domicile est programmé et la prise en charge de cette patiente ? vous souhaitez optimiser la prise en charge. A le seuil transfusionnel retenu dans l'anémie chro- Les glycémies capillaires réalisées dans le service oscillent entre 0,95 g/l et 1,80 g/l. Son albumine plas- nique chez le sujet âgé est de 8 g/dl matique est à 31 g/l. B dans le cas de cette patiente, l'objectif transfusion- Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer- nant les examens et la prise en charge de cette patiente ? nel doit systématiquement rester à 8 g/dl A la mise en place d'une IDE à domicile quotidien- C en situation de fin de vie, la transfusion systéma- nement n'est pas nécessaire si la patiente suit un tique de culots globulaires en cas d'anémie per- programme d'éducation thérapeutique mettait une amélioration du confort des patients B au vu de ses glycémies capillaires il n'y a pas de D il peut être discuté dans ce contexte de suspendre risque d'hypoglycémie à domicile le traitement anticoagulant C son état nutritionnel contre-indique un traitement E il peut être proposé dans ce contexte de relayer le par insuline traitement anticoagulant par un traitement antiagré- D pour limiter le risque d'hypoglycémie on préférera gant plaquettaire à moindre risque hémorragique des insulines d'action rapide QI 196 E la surveillance de la fonction rénale est nécessaire chez cette patiente Vous avez dans votre service un patient de 86 ans en 326 situation de fin de vie en raison d'un cancer bron- QI 199 chique en échappement thérapeutique. Le patient et sa famille vous demandent s'il est possible d'organiser Vous accueillez un patient de 84 ans pour chute à domi- un retour à domicile. cile. Il présente une douleur de l'épaule gauche pour Concernant le retour à domicile, quelle(s) laquelle vous demandez l'examen suivant (fig. 10). proposition(s) est (sont) exacte(s) ? A sous réserve de disponibilité de lit, il est toujours préférable que les situations de fin de vie soient hospitalisées dans un service de soins palliatifs B de manière générale, il ne faut pas conseiller de réaliser une fin de vie au domicile C une des motivations des médecins pour ne pas conseiller un retour à domicile dans le cadre d'une fin de vie est le risque d'asphyxie aiguë D l'hospitalisation à domicile est un moyen de sécu- riser le retour à domicile d'un patient en situation de fin de vie E il est indispensable d'inclure le médecin trai- tant dans la discussion du retour à domicile d'un patient en fin de vie QI 197 Fig. 10. Vous souhaitez évaluer le rapport bénéfice/risque d'un traitement anticoagulant chez une patiente de 91 ans qui présente une fibrillation auriculaire. Quel(s) outil(s) peu(ven)t guider votre décision ? A score CHA2DS2-VASC B clairance de la créatinine C score AF-ELDER D calcémie E score HAS-BLED

Questions isolées 21 Tableau 1. Son traitement actuel comporte  : ramipril 2,5  mg/j 327 (inhibiteur de l'enzyme de conversion), bisoprolol Molécule Demi-vie (mesurée 1,25 mg/j (bêtabloquant), atorvastatine 10 mg/j (sta- chez l'adulte) tine), paracétamol (antalgique de palier  1), ésomé- prazole 40  mg/j (inhibiteur de la pompe à protons), Demi-vie courte metformine 1 000  mg/j (biguanide), aspirine (antia- grégant plaquettaire) 75  mg/j, clopidogrel 75  mg/j Zolpidem 2 h 30 (antiagrégant plaquettaire). L'examen clinique est sans particularité, pression arté- Zopiclone 5 h rielle : 128/72 mmHg, fréquence cardiaque : 80 bpm, saturation : 98 %, température : 37 °C, HGT : 1,18 g/l. Témazépam 5 à 8 h Le poids est stable et l'appétit correct. Que proposez-vous ? Loprazolam 8 h A prescription d'un antidépresseur en test thérapeu- Lormétazépam 10 h tique type ISRS sur une courte durée B dosage de la natrémie Estazolam 17 h C réalisation de l'échelle Geriatric Depression Scale Clotiazépam 4 h (GDS) D majoration du bisoprolol Oxazépam 8 h E arrêt immédiat de l'atorvastatine Loprazépam 10 à 20 h QI 201 Alprazolam 10 à 20 h Parmi les médicaments suivants, lequel (lesquels) est (sont) susceptible(s) de provoquer une hyponatrémie Demi-vie longue (≥ 20 heures) chez une personne âgée ? A diurétiques thiazidiques Nitrazépam 16 à 48 h B inhibiteurs de la recapture de la sérotonine C benzodiazépines Bromazépam 20 h D inhibiteurs de la pompe à protons E insuline Clobazam 20 h QI 202 Diazépam 32 à 47 h Concernant les règles de prescription des médi- Loflazépate d'éthyle 77 h caments antalgiques de palier  3 chez un sujet âgé, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Prazépam 30 à 150 h A prescription limitée à 14 jours maximum B nécessité d'inscrire le numéro de Sécurité sociale Nordazépam 30 à 150 h C prescription en toutes lettres D préciser le taux de créatinine et le poids Clorazépate dipotassique 30 à 150 h E ordonnance non sécurisée possible en cas de renou- Entraînement Source : Ameli « Benzodiazépines ». vellement de traitement par le même médecin Il prend comme traitement de fond : ramipril 5 mg/j QI 203 (inhibiteur de l'enzyme de conversion), oxazépam Concernant la monographie d'un médicament dans une base documentaire pharmaceutique, quelle(s) est 10  mg × 3/j (benzodiazépine), simvastatine 20  mg/j (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? (statine), paracétamol 1 g × 2/j. A on peut y trouver la demi-vie de la molécule La pression artérielle est à 125/87 mmHg, la fréquence B les adaptations posologiques en cas d'insuffisance cardiaque à 87  bpm, la saturation à 99  % en air rénale sont précisées C pour chaque médicament il existe trois monogra- ambiant, la température à 37,4 °C, l'EVAdouleur à 8/10. Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) pouvez-vous phies (enfant, adulte, personne âgée) D la monographie d'un médicament n'est pas dispo- proposer ? A arrêt de l'oxazépam et remplacement par du pra- nible si le médicament ne peut être dispensé en pharmacie de ville zépam pour éviter le sevrage brutal E pour un médicament donné la monographie B mise en place d'une orthèse d'immobilisation d'épaule renseigne les différentes formes galéniques C antalgie par tramadol (antalgique de palier  2) à disponibles forte dose sous une forme de libération prolongée D titration progressive en chlorhydrate de morphine E antalgie par paracétamol QI 200 Vous recevez un patient de 85 ans pour asthénie et un ralentissement psychomoteur évoluant depuis 3  semaines. Il présente une hypertension artérielle ancienne équilibrée, une gonarthrose traitée par palier  1 et un diabète de type  2 (dernière HbA1c  : 7,2 %). Le patient a été stenté il y a 1 mois au niveau coronaire pour un angor instable.

Questions isolées QI 204 QI 206 Vous souhaitez instaurer un anticoagulant par voie Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) orale chez un patient de 87  ans qui présente une concernant la vaccination chez le sujet âgé ? fibrillation auriculaire. Il est suivi pour une maladie A la vaccination antigrippale saisonnière est obliga- d'Alzheimer (MMSE = 21/30). Sa fonction rénale est toire chez les patients atteints de bronchopneumo- estimée à 50 ml/min. Son albumine est à 32 g/l. pathie chronique obstructive Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) B la vaccination dTP (diphtérie-tétanos-poliomyélite) concernant la prise en charge de ce patient ? est maintenue après 65 ans avec une injection tous A une participation à un groupe d'éducation théra- les 10 ans peutique est obligatoire chez ce patient pour qu'il C les vaccinations sont contre-indiquées en cas de gère son traitement seul dénutrition sévère B les anticoagulants sont déconseillés en cas de D le vaccin antigrippal saisonnier est gratuit pour les dénutrition sévère personnes de plus de 65 ans C en cas de traitement par antivitamine K on visera E la vaccination antizostérienne se répète tous les un INR cible entre 2 et 3 5 ans pour les patients institutionnalisés D au vu du terrain on peut proposer un traitement par anticoagulant oral direct en première intention E en cas de chutes répétées, on discutera un traite- QI 207 ment antiplaquettaire en première intention Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les règles de prescription chez un sujet âgé QI 205 en post-infarctus du myocarde avec albumine à 32 g/l ? A inhibiteur de l'enzyme de conversion à fortes doses Un patient de 85 ans vient vous consulter pour chutes d'emblée pour limiter le risque de récidive répétées à domicile. L'examen clinique est sans par- B choix des fibrates plutôt que statines pour éviter ticularité, pas de fièvre. Vous le suivez pour une les effets secondaires hépatiques hypertension artérielle, une hypertrophie bénigne C en cas de fibrillation auriculaire associée, contre- de prostate, une coxarthrose et une hypothyroïdie. indication à une association antiagrégant plaquet- 328 Son traitement actuel comporte : L-thyroxine 75 μg/j, taire + anticoagulant si insuffisance rénale amlodipine 10 mg/j (inhibiteur calcique), alfuzosine LP D bêtabloquant à faibles doses d'augmentation 10 mg/j (alpha-bloquant), ramipril 2,5 mg/j (inhibiteur progressive de l'enzyme de conversion), paracétamol/tramadol E régime hypolipémiant strict 325/37,5 mg 2 cp/j, uradipil 30 mg/j (alpha-bloquant central). QI 208 Vous réalisez les mesures suivantes (tableau 2). Tableau 2. Tension Pouls Un patient de 85 ans vous consulte pour troubles du artérielle sommeil avec insomnie. Quelle(s) est (sont) la (les) Couché 125/62 mmHg 60 bpm proposition(s) exacte(s) concernant ses troubles du Debout 0 min 100/53 mmHg 70 bpm sommeil et leur traitement ? Debout 1 min 102/50 mmHg 85 bpm A vous utilisez une benzodiazépine à demi-vie longue Debout 3 min 113/57 mmHg 75 bpm pour couvrir tout le nycthémère TQSuHeulsle=(s 4) ,1es(2t – 3,5 mU/l). K+ = 4,3 mmol/l (3,5 – 4,5). B la prescription d'une benzodiazépine est limitée à (sont) la(les) proposition(s) exacte(s) 24 semaines concernant les explorations et le traitement de ce C l'utilisation d'un composé Z type zolpidem n'en- patient ? traîne pas de sevrage à l'arrêt du traitement D vous proposez une phytothérapie A le patient présente une hypotension orthostatique E vous évaluez le patient via la Geriatric Depression d'allure neurogène Scale B vous doublez la dose de L-thyroxine QI 209 C vous arrêtez préférentiellement le traitement par Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l'utilisation des compléments nutrition- urapidil nels oraux chez un sujet âgé ? A ce sont des produits utilisés dans la dénutrition D vous proposez au patient des chaussettes de protéino-énergétique du sujet âgé contention B ils sont contre-indiqués en cas d'insuffisance rénale C leur utilisation se substitue à l'alimentation habi- E une densitométrie osseuse est indiquée chez ce tuelle du patient patient

Questions isolées 21 D ils sont indiqués chez les patients ayant un score C zolpidem (hypnotique) 329 MNA > 17 D ciprofloxacine (quinolone) E atorvastatine (inhibiteur de l'HMG-CoA réductase) Entraînement E ils sont recommandés en première intention chez les patients ayant une albumine < 30 g/l QI 214 QI 210 Parmi les propositions suivantes concernant les médi- caments à effets anticholinergiques, citez celle(s) qui Concernant l'arrêt d'un traitement antidépres- est (sont) exacte(s). seur chez un sujet âgé, quelle(s) est (sont) la (les) A ils peuvent provoquer une rétention aiguë d'urine proposition(s) exacte(s) ? B ils sont contre-indiqués en cas de glaucome chro- A l'arrêt se fera de façon progressive avec décrois- nique à angle ouvert sance des doses C ils peuvent provoquer une constipation B en cas de symptomatologie anxieuse pendant l'ar- D ils ne doivent pas être utilisés en cas de syndrome rêt, on pourra proposer des neuroleptiques à visée démentiel anxiolytique E ils peuvent être utilisés en cas d'incontinence uri- C une psychothérapie de soutien n'est pas nécessaire si le traitement est ancien naire par urgenturie D une surveillance de la natrémie est préconisée E l'évaluation par l'échelle Geriatric Depression Scale QI 215 peut être intéressante pour suivre l'état thymique Parmi les propositions suivantes concernant les syn- QI 211 dromes parkinsoniens iatrogènes, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s). Parmi les propositions suivantes concernant la pres- A ils peuvent être liés à la prise d'antiémétiques cription médicamenteuse chez les personnes âgées, B ils régressent une semaine après l'arrêt du médica- citez celle(s) qui est (sont) exacte(s). A overuse correspond à l'utilisation d'un médicament ment pourvoyeur C ils sont asymétriques dont le bénéfice n'est pas prouvé pour le patient D ils peuvent être liés à la prise de neuroleptiques B underuse correspond à la non-utilisation de traite- E ils peuvent être responsables de syndrome ment potentiellement approprié pour le patient démentiel C misuse correspond à l'utilisation de médicament QI 216 sans indication chez le patient D underuse correspond à l'utilisation d'un médica- Parmi les propositions suivantes concernant les insuf- fisances rénales aiguës iatrogènes, citez celle(s) qui est ment inapproprié pour le patient (sont) exacte(s). E misuse correspond à l'utilisation d'un médicament A les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont inapproprié pour le patient responsables d'une vasoconstriction de l'artériole efférente glomérulaire QI 212 B les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) sont responsables d'une vasodilatation de l'artériole Parmi les complications suivantes, citez celle(s) qui efférente glomérulaire peu(ven)t être liée(s) à la prise d'anti-inflammatoires C l'association AINS et IEC est contre-indiquée non stéroïdiens (AINS). D les AINS peuvent provoquer une insuffisance rénale A insuffisance cardiaque aiguë aiguë par néphrite interstitielle immunoallergique B hémorragie digestive E une insuffisance rénale aiguë sous IEC doit faire C syndrome néphrotique rechercher une sténose de l'artère rénale D cytolyse hépatique E hyperkaliémie QI 213 QI 217 Madame G., 83 ans, est adressée aux urgences pour un Parmi les médicaments suivants, lequel (lesquelles) syndrome confusionnel. Elle présente pour principaux est (sont) fréquemment pourvoyeur(s) de syndrome antécédents une hypertension artérielle, une dyslipidémie de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique et a récemment présenté une infection urinaire basse. (SIADH) ? Parmi ses médicaments, citez celui (ceux) qui est (sont) A oméprazole (inhibiteur de la pompe à protons) directement pourvoyeur(s) de syndrome confusionnel. B paroxétine (inhibiteur de recapture de la sérotonine) A amlodipine (inhibiteur calcique) C carbamazépine (antiépileptique) B candésartan (antagoniste des récepteurs de D allopurinol (antigoutteux) E lercanidipine (inhibiteur calcique) l'angiotensine II)

Questions isolées QI 218 A aspirine (antiagrégant plaquettaire) B lamotrigine (antiépileptique) Madame L., 81 ans, est admise en réanimation pour C rosuvastatine (inhibiteur de l'HMG-CoA réductase) un choc hémorragique associé à des rectorragies. D hydroxyzine (antihistaminique) Elle est traitée par warfarine (antivitamine  K) pour E ramipril (inhibiteur de l'enzyme de conversion de une fibrillation atriale. Le bilan biologique d'entrée retrouve un INR à 4,7. l'angiotensine) Parmi les propositions suivantes, citez l'(les) attitude(s) thérapeutique(s) appropriée(s). QI 222 A arrêt de la warfarine Parmi les propositions suivantes concernant la poly- B vitamine K 2 mg per os médication, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s). C vitamine K 5 mg IV A elle est souvent la conséquence de la polypatholo- D vitamine K 10 mg IV gie chez le sujet âgé E administration de concentré de complexe B elle est source d'inobservance thérapeutique prothrombinique (PPSB) C la polymédication est souvent injustifiée chez les QI 219 personnes âgées polypathologiques La pharmacovigilance est l'organisme dont les rôles D elle est source d'interactions médicamenteuses sont de (plusieurs propositions exactes) : E elle nécessite de hiérarchiser les pathologies à prendre en charge pour un même patient A recueillir les déclarations d'effets indésirables liés aux médicaments réalisées par les professionnels QI 223 de santé B analyser l'ensemble des déclarations pour amélio- Parmi les propositions suivantes, citez le(s) facteur(s) favorisant la iatrogénie médicamenteuse. rer la gestion des risques liés au médicament C établir des restrictions d'utilisation ou des contre- A dénutrition indications sur les médicaments potentiellement B polymédication C index thérapeutique large dangereux D troubles sensoriels 330 D communiquer aux professionnels de santé les E infection effets indésirables nouveaux liés au médicament E superviser les études de tolérance lors du dévelop- pement d'un nouveau médicament QI 224 QI 220 Parmi ces propositions suivantes, citez le(s) facteur(s) favorisant l'inobservance médicamenteuse. Parmi ces propositions concernant, citez celle(s) qui A polymédication est (sont) exacte(s) concernant la thérapeutique du B personne âgée sujet âgé. C troubles cognitifs A l'aléa thérapeutique correspond à un événement D connaissance de la maladie par le patient E coût élevé du médicament indésirable évitable lié à la prise d'un médicament ou d'une procédure QI 225 B l'aléa thérapeutique correspond à un événement indésirable non maîtrisable lié à la prise d'un médi- Monsieur A., 87 ans, est hospitalisé pour une altéra- cament ou d'une procédure tion de l'état général. Un diagnostic de maladie de C en cas de faute médicale détachable du service, Horton est fait. Vous vous apprêtez à instaurer une l'indemnisation du patient est réalisée par l'assu- corticothérapie. Parmi les propositions suivantes, rance de l'établissement de santé citez celle(s) qui est (sont) exacte(s) concernant la D en cas d'aléa thérapeutique, l'indemnisation du corticothérapie. patient est réalisée par l'Office national d'indem- A la prescription d'inhibiteurs de la pompe à protons nisation des accidents médicaux (ONIAM) E l'ONIAM peut indemniser les victimes d'infections est systématiquement associée à la corticothérapie nosocomiales B la prescription de biphosphonates est systémati- QI 221 quement associée à la corticothérapie C la supplémentation en calcium et en vitamine D est Madame P., 83 ans, est hospitalisée pour un état de mal épileptique. Elle présente une épilepsie connue sur systématiquement associée à la corticothérapie une séquelle d'accident vasculaire cérébral. Parmi les D une corticothérapie prolongée est un facteur de traitements suivants, lequel (lesquelles) provoque(nt) un abaissement du seuil épileptogène ? risque de chute chez la personne âgée E une corticothérapie prolongée est un facteur de risque de dépression chez la personne âgée

Questions isolées 21 QI 226 QI 4 331 Parmi les propositions suivantes concernant les effets Réponse : C, E Entraînement indésirables des antibiotiques, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s). QI 5 A le cotrimoxazole est pourvoyeur d'élévation de la Réponse : A, B, E créatininémie B les pénicillines sont pourvoyeuses de crises QI 6 convulsives Réponse : D C les macrolides sont inducteurs enzymatiques D la rifampicine est inductrice enzymatique QI 7 E les fluoroquinolones sont pourvoyeuses de Réponse : B, E confusion QI 8 QI 227 Réponse : B, D Parmi les propositions suivantes concernant les antia- rythmiques, citez celle(s) qui est (sont) exacte(s). QI 9 A la digoxine est contre-indiquée en cas de bloc Réponse : A, B, D, E atrioventriculaire de 1er degré B la digoxine a une toxicité digestive QI 10 C la digoxine peut provoquer une hyperkaliémie D l'hypothyroïdie sous amiodarone nécessite une Réponse : C interruption du traitement QI 11 E l'hyperthyroïdie sous amiodarone nécessite une Réponse : A, B interruption du traitement QI 12 QI 228 Réponse : A, D Parmi les propositions suivantes concernant les effets indésirables des neuroleptiques, citez celle(s) qui est QI 13 (sont) exacte(s). A la prescription de neuroleptiques s'accompagne Réponse : C, D souvent d'une perte de poids B les neuroleptiques sont inducteurs enzymatiques C la fièvre sous neuroleptiques doit faire rechercher un syndrome malin D une numération-formule sanguine doit être réali- sée en urgence en cas de fièvre sous clozapine E les neuroleptiques ont des effets anticholiner- giques Réponses QI 14 Réponse : A, C, D, E QI 1 QI 15 Réponse : B, C Réponse : D QI 2 QI 16 Réponse : A, C, D Réponse : A, C On ne doit faire un dosage de la testostérone que QI 3 lorsqu'il existe des symptômes sexuels. Les symp- tômes dépressifs cardinaux (tristesse de l'humeur et Réponse : D, E anhédonie) ne sont pas présents. Il n'y a pas suffi- samment d'arguments cliniques pour attribuer les troubles du sommeil à un hypogonadisme.

Questions isolées QI 17 QI 24 Réponse : D Réponse : B, C, D, E Le type d'incontinence urinaire le plus fréquent chez Les injections de toxine botulinique dans le détrusor les personnes âgées est l'incontinence urinaire mixte. ne font pas partie du traitement de première ligne. L'incontinence urinaire sur urgenturie et l'incontinence urinaire d'effort sont fréquentes mais rarement de façon QI 25 isolée. L'incontinence urinaire sur urgenturie est un syno- nyme d'incontinence urinaire par hyperactivité vésicale. Réponse : B, D, E Il n'y a pas de traitement médicamenteux recom- QI 18 mandé dans l'incontinence urinaire d'effort. La sti- mulation du nerf tibial postérieur n'est pas recom- Réponse : B, C, E mandée dans l'incontinence urinaire d'effort. Le Le pons, situé dans le tronc cérébral, est une région traitement chirurgical peut tout à fait être proposé activatrice de la miction, tout comme le centre para- et sera modulé en fonction des données cliniques et sympathique sacré responsable de la libération d'acé- paracliniques (mobilité urétrale, rétention urinaire, tylcholine via le nerf pelvien. fonction cognitive, comorbidités). QI 19 QI 26 Réponse : B, C, D Réponse : A, B, C, D Le vieillissement entraîne une augmentation des Tous les moyens de drainage peuvent être utilisés. contractions non inhibées du détrusor lors de la Les alpha-bloquants ne sont pas un traitement de phase de continence et une diminution des capacités la rétention aiguë d'urine mais peuvent être utilisés contractiles lors de la miction. Les pressions urétrales pour faciliter la reprise mictionnelle à l'ablation de diminuent uniquement chez la femme. la sonde vésicale. Leur intérêt n'a été démontré que chez l'homme. 332 QI 20 Réponse : A, B, C, E QI 27 Il ne faut pas dépister et traiter une infection urinaire asymptomatique étant donné la prévalence élevée Réponse : C, D, E des bactériuries asymptomatiques. Une restriction de La pose d'une sonde vésicale n'est pas un traitement diurèse ne peut pas être responsable d'une inconti- de l'incontinence urinaire sauf en cas de rétention uri- naire significative. La pose d'une protection n'est pas nence urinaire contrairement à un excès de diurèse. une proposition à envisager en première intention, QI 21 sauf souhait particulier des patients. Réponse : A, B, C QI 28 Les bêtabloquants et les ARA II ne sont pas impliqués dans la genèse d'une incontinence urinaire. Réponse : B, C, D, E Pour les autres : les diurétiques sont à l'origine d'une Les anticholinergiques sont à proscrire en cas de augmentation de la diurèse, les IEC peuvent entraîner troubles cognitifs. Les IEC peuvent être à l'origine une toux responsable d'une incontinence urinaire et d'une toux. Un autre traitement peut être proposé les antagonistes alpha-adrénergiques peuvent entraî- ce d'autant qu'il n'y a pas d'indication à proposer un ner une baisse du tonus sphinctérien et une inconti- IEC plutôt qu'une autre classe thérapeutique chez nence urinaire d'effort. cette patiente. Les autres traitements font partie du traitement de première ligne en cas d'incontinence QI 22 urinaire. Réponse : D, E QI 29 Les trois premières réponses sont des mécanismes impliqués dans une incontinence urinaire sur Réponse : B, C, D, E urgenturie. Les IEC ne donnent pas de rétention urinaire. L'environnement et l'hospitalisation peuvent être à QI 23 l'origine d'une dépendance iatrogène avec notam- ment sur le plan urinaire des difficultés à accéder Réponse : B, C, D, E aux toilettes. La constipation est une des principales Le bilan urodynamique ne fait pas partie de la causes de rétention urinaire chez le sujet âgé. démarche diagnostique en première intention.

Questions isolées 21 QI 30 QI 38 333 Réponse : B, C, D, E Réponse : A, B, E Entraînement L'incontinence urinaire n'est pas un facteur de risque L'électrophorèse des protéines urinaires et l'immu- de démence mais y est associée. nofixation des protéines sériques se discutent en seconde intention. En revanche, l'électrophorèse des QI 31 protéines sériques est faite en première intention à la recherche d'un myélome. Réponse : B, E La contention est bien sûr à proscrire chez tout QI 39 patient âgé a fortiori confus. La présence d'une sonde vésicale à J15 postopératoire est tout à fait Réponse : A, D discutable  : pour éviter les lésions traumatiques le La supplémentation vitaminocalcique est primor- mieux est de retirer la sonde et de proposer des diale et au cœur du traitement de l'ostéoporose. Il hétérosondages dans un premier temps puis des est recommandé un apport de calcium d'au moins mictions programmées. L'introduction d'alpha-blo- 1  g par jour et de vitamine  D d'au moins 800  UI quants pose problème dans le contexte de dysauto- par jour. Une supplémentation vitaminique  D et nomie. Le cathéter sus-pubien nécessite une coagu- calcique a montré son efficacité pour prévenir les lation normale et ne peut donc être proposé chez ce fractures ostéoporotiques en cas de prescription patient sous anticoagulants. isolée chez les personnes âgées en institution, le plus souvent déficientes ou carencées, de par son QI 32 effet sur les chutes. Chez les sujets vivant à domi- cile ostéoporotiques à risque de fracture, la norma- Réponse : B, C, E lisation du statut vitaminique D et calcique doit être C'est la constipation qui est à l'origine d'une réten- associée à un traitement anti-ostéoporotique pour tion et pas l'inverse. La rétention urinaire peut don- réduire les fractures. ner un syndrome confusionnel, connu sous le nom de syndrome cystocérébral. QI 40 QI 33 Réponse : B, C Il faut leur associer une supplémentation calcique. Réponse : A, B, D, E Ils sont contre-indiqués en cas d'hypocalcémie. Perte osseuse rapide par augmentation de l'activité Ils sont contre-indiqués en cas de clairance de la des ostéoclastes. créatinine < 30 ml/min et < 30 ml/min pour l'acide zolédronique. QI 34 QI 41 Réponse : A, C, E Réponse : A, D, E IMC < 19 kg/m2. Ménopause précoce (avant 40 ans). Les biphosphonates ne sont pas à risque de throm- bose veineuse profonde, contrairement au raloxi- QI 35 fène et au THS. Le syndrome pseudo-grippal peut survenir en cas de prise de biphosphonates intra- Réponse : B, D veineux. L'ostéonécrose de la mâchoire est rare L'ostéoporose est définie par l'OMS par un T-score et nécessite une collaboration régulière avec les < −2,5. La mesure doit se faire au niveau du col fémo- dentistes. ral ou du rachis. QI 42 QI 36 Réponse : A, B Réponse : B, C, D, E Il s'agit du THS qui améliore les troubles climaté- Le Z-score correspond à la DMO par rapport à des riques de la ménopause, le raloxifène pouvant les sujets de même âge et de même sexe. aggraver. Le raloxifène ne joue aucun rôle au niveau utérin. Le raloxifène est sans effet sur les fractures QI 37 périphériques. Réponse : A, B, C, D QI 43 Au moins trois côtes. Réponse : A, B, C, E

Questions isolées QI 44 QI 53 Réponse : A, C, D, E Réponse : C Le traitement par tériparatide est de maximum 24 mois et est remboursé pendant 18 mois. QI 54 QI 45 Réponse : C Réponse : A, D QI 55 Le tériparatide est recommandé en présence d'au moins deux fractures vertébrales. La supplémentation Réponse : A, E vitaminocalcique est contre-indiquée en cas d'hyper- calcémie. L'objectif concernant le taux sérique de QI 56 vitamine D est ≥ 30 ng/ml. Réponse : E QI 46 QI 57 Réponse : B, C, D Il faudra continuer le traitement en cas de surve- Réponse : B, E nue de nouvelles fractures, sévères en particulier, ou d'apparition de nouveaux facteurs de risque ou de QI 58 maintien de la DMO ≤ −2,5. En cas de traitement par acide zolédronique, il est recommandé de traiter Réponse : D 2 à 3 ans puis de contrôler la densité osseuse et éva- • A, B, C : douleur neuropathique. luer si de nouveaux facteurs de risque de fracture • E : douleur inflammatoire. sont apparus. 334 QI 47 QI 59 Réponse : A, B, C, E Réponse : A, C Il y a une indication à débuter un traitement anti- • B, D, E : échelles d'autoévaluation. ostéoporotique en cas de prise de corticoïdes à une posologie ≥ 7,5  mg/j d'équivalent prednisone pen- QI 60 dant plus de 6 mois. Réponse : A • B  : échelle pour patient intubé et ventilé en QI 48 réanimation. • C, D, E : échelles d'autoévaluation. Réponse : A, B QI 49 QI 61 Réponse : D, E Réponse : A, C, D, E QI 50 QI 62 Réponse : C Réponse : D, E QI 51 QI 63 Réponse : A, B, D Réponse : B, E QI 52 QI 64 Réponse : A, D Réponse : A, B, C, D • B : préférentiellement les femmes. • C : 3 compartiments. QI 65 • E : 1 compartiment. Réponse : B, C, D

QI 66 Questions isolées 21 Réponse : A, B QI 80 335 QI 67 Réponse : A Entraînement Réponse : D QI 81 QI 68 Réponse : A, C, D Réponse : E QI 82 QI 69 Réponse : C, E • D : durée + intensité de l'activité physique. Réponse : A, B, C QI 83 QI 70 Réponse : A, B, E Réponse : A, B, E • A : réserves en protéines = masse maigre. QI 71 QI 84 Réponse : B, C, D Réponse : B, E • A : 2,5 l/j dont environ 50 % dans l'alimentation. QI 72 QI 85 Réponse : A, B, C Réponse : A, C, D, E QI 73 QI 86 Réponse : A, E Réponse : B, C, D, E QI 74 • A : augmentation de 10 %. Réponse : A, D QI 87 QI 75 Réponse : A, B, C, E Réponse : A, C, D, E QI 88 QI 76 Réponse : D, E Réponse : A, B, C, D, E QI 89 QI 77 Réponse : A, B Réponse : A, D, E QI 90 QI 78 Réponse : C, D, E Réponse : A, B QI 91 QI 79 Réponse : B, C, D • A : 2 fois/j. Réponse : B, C QI 92 Réponse : D, E

Questions isolées QI 93 QI 105 Réponse : A, D Réponse : E Le test d'hypotension orthostatique a une mauvaise QI 94 sensibilité, il faut répéter les tests en cas de sympto- matologie évocatrice. La mesure du pouls est impor- Réponse : C, D, E tante pour hiérarchiser le raisonnement concernant l'étiologie de l'hypotension orthostatique. En cas QI 95 d'inefficacité de prise en charge peuvent être discu- tés des traitements médicamenteux, par midodrine Réponse : A, C, E ou fludrocortisone, en prenant soin de respecter les contre-indications. QI 96 QI 106 Réponse : A, B, D, E Réponse : B, C, E QI 97 QI 107 Réponse : A, C, E Réponse : B, D, E L'ataxie proprioceptive peut avoir une origine péri- phérique ou centrale. QI 98 Réponse : A, B, C, E QI 108 • D  : fausse, car il s'agit du vieillissement Réponse : A, D pathologique. Le diagnostic repose sur l'imagerie cérébrale idéale- ment l'IRM cérébrale  : une dilatation tétraventricu- 336 QI 99 laire, une atrophie corticale comparativement modé- rée, des plages d'hyposignal T2 autour des ventricules, Réponse : A, D traduction de la résorption transépendymaire du LCS. Une embolie pulmonaire peut surtout être un facteur NB. Facteurs favorisants : antécédents de pathologie précipitant. méningée, traumatisme crânien. Le traitement consiste en une dérivation ventriculo- QI 100 péritonéale qui entraîne une amélioration incons- tante des troubles. En cas de troubles cognitifs, un Réponse : B, C, E syndrome démentiel sous-corticofrontal apparaît au La maladie d'Alzheimer est un facteur de vulnérabilité. premier plan. Évolution lentement progressive. QI 101 QI 109 Réponse : B, D, E Réponse : A, C, D Timed up and go test > 20 s. QI 110 QI 102 Réponse : A, B, C, D, E Réponse : B, D, E QI 103 QI 111 Réponse : A, B, C, D, E Réponse : B, E On peut rajouter  : apport calcique suffisant 800-1 200  mg/j, aménagement de l'environnement, QI 112 kinésithérapie, prescription d'une aide technique à la marche adaptée au besoin. Réponse : A, B, C, D, E QI 104 QI 113 Réponse : B, C, D, E Réponse : A, B, D

Questions isolées 21 QI 114 QI 128 337 Réponse : A, D Réponse : B, C, E Entraînement QI 115 QI 129 Réponse : A, E Réponse : B, D, E QI 116 QI 130 Réponse : A, B, D, E Réponse : B, E QI 117 QI 131 Réponse : A, D Réponse : A, B, D, E QI 118 QI 132 Réponse : B, C, E Réponse : A, C QI 119 QI 133 Réponse : A, B, C, D, E Réponse : B, E QI 120 QI 134 Réponse : B, D Réponse : A, B, C, D, E QI 121 QI 135 Réponse : A, B, C, D, E Réponse : B, C, E QI 122 QI 136 Réponse : A, C, D, E Réponse : A, D QI 123 QI 137 Réponse : D, E Réponse : A, B, C, D, E QI 124 QI 138 Réponse : A, C, D Réponse : E QI 125 QI 139 Réponse : C Réponse : E QI 126 QI 140 Réponse A, D, E Réponse : B, C, E QI 127 QI 141 Réponse : A, C, D, E Réponse : B, D

Questions isolées QI 155 QI 142 Réponse : B, D Réponse : A, B, D QI 156 QI 143 Réponse : A, B, D, E Réponse : B, C QI 157 QI 144 Réponse : A, B, C, D, E Réponse : B, C, D, E QI 158 QI 145 Réponse : A, C, D En EHPAD, le médecin coordonnateur peut proposer Réponse : A, B, E au résident ou à son représentant légal, de signer une annexe au contrat de séjour visant à restreindre sa QI 146 liberté d'aller et venir, à l'issue d'une réunion pluripro- fessionnelle avec l'équipe. Réponse : C, D QI 159 QI 147 Réponse : A, B, C, D Réponse : B, C QI 160 QI 148 Réponse : A, B, E 338 Réponse : A, B, C, E QI 161 QI 149 Réponse : A, D Réponse : C, E QI 162 QI 150 Réponse : D Réponse : D • A = GIR 5. QI 163 • B = GIR 4. • C = GIR 1. Réponse : B • E = GIR 3. QI 164 QI 151 Réponse : D Réponse : A, C, E QI 165 QI 152 Réponse : C, E Réponse : A, B, C QI 166 QI 153 Réponse : A, C Réponse : A, C QI 167 QI 154 Réponse : A, B Réponse : A, E

Questions isolées 21 QI 168 QI 176 339 Réponse : A, D Réponse : B, C QI 169 QI 177 Réponse : A, B Réponse : B, C, D, E QI 170 QI 178 Réponse : B, C, D, E Réponse : E QI 171 QI 179 Réponse : A, C, D, E Réponse : E QI 172 QI 180 Réponse : A, B, C, D Réponse : E • C  : Crook  J, Rideout  E, Browne  G. The preva- QI 181 lence of pain complaints in a general population. Pain 1984 ; 18(3) : 299–314. Réponse : D • D : Landi F, Onder G, Cesari M, Gambassi G, Steel K, Russo A, Lattanzio F, Bernabei R. Pain manage- QI 182 ment in frail community elderly. Arch Intern Med 2001 ; 161(22) : 2721–4. Réponse : A, B, C, D, E • E : entre 50 et 80 % des patients en institution ont des douleurs. QI 173 QI 183 Entraînement Réponse : B, E Réponse : A, B, C, D, E • A : impact du vieillissement sur les structures neu- QI 184 ronales : retard dans l'intégration périphérique et centrale de la douleur et altération des systèmes de Réponse : A, B, C, E régulation tels que les contrôles inhibiteurs descen- dants conduisant à l'absence de symptomatologie QI 185 douloureuse. Exemples de pathologies pouvant survenir sans symptomatologie douloureuse chez Réponse : A, C, E le sujet âgé : infarctus du myocarde, embolie pul- monaire, anévrisme aortique fissuré, appendicite, QI 186 péritonite, cholécystite, pyélonéphrite, diverticu- lite, cancer, hernie étranglée, occlusion du grêle. Réponse : B, D • B : conséquences spécifiques de la douleur non sou- lagée : anorexie et dénutrition ; troubles du sommeil QI 187 et dépression ; perte d'autonomie à l'origine d'immo- bilisation et de ses complications ; syndrome de glis- Réponse : A, D, E sement, perte d'intérêt pour la vie et désir de mourir. • C : une douleur peut engendrer une perte d'auto- nomie, une confusion aiguë… QI 174 QI 188 Réponse : A, D, E Réponse : A, C, D QI 175 QI 189 Réponse : A, B, C, D, E Réponse : B, C, D

Questions isolées QI 190 QI 199 Réponse : A, B, C, E Réponse : B, D, E Ce patient présente une fracture de l'extrémité supé- QI 191 rieure de l'humérus pour laquelle une immobilisation par orthèse est indiquée. À but antalgique on privilé- Réponse : A, C, D gie d'abord les traitements de palier 1 puis passage au palier 2 ou 3 selon la douleur (surveillance par échelle) QI 192 avec le principe d'une introduction douce et progres- sive. Les paliers  2, type tramadol, sont souvent mal Réponse : A, B, D tolérés et l'on utilise fréquemment un palier  1 avec un palier  3 (que l'on titrera selon la douleur). Pour QI 193 l'utilisation des benzodiazépines, on utilisera plutôt des formes à demi-vie courte pour éviter le sevrage Réponse : B, C, E et limiter la iatrogénie (confusion, chutes, etc.) que peuvent donner les molécules à demi-vie longue. QI 194 QI 200 Réponse : B Réponse : B, C Le patient présente un ralentissement depuis son syndrome coronarien. Il peut s'agir d'un syndrome QI 195 dépressif mais il faut l'objectiver avant d'instaurer un traitement antidépresseur (réalisation de l'échelle Réponse : D GDS en dépistage). Ce ralentissement faisant suite à son syndrome coronarien, il faut envisager une origine QI 196 iatrogène. Il reçoit des IPP à risque d'hyponatrémie. Le pouls étant correct, on doit augmenter le biso- 340 Réponse : C, D, E prolol jusqu'à la dose maximale tolérée. Cependant, l'asthénie est un effet secondaire fréquent des bêta- QI 197 bloqueurs et l'imputabilité doit être mieux évaluée. Réponse : A, B, E L'atorvastatine ne donne pas de ralentissement psy- L'introduction d'un traitement anticoagulant néces- chomoteur. Enfin, même 3  semaines après un évé- site d'évaluer son rapport bénéfice/risque par le calcul nement aigu, un syndrome confusionnel sur le mode apathique doit être discuté. des risques hémorragiques (score HAS-BLED) et isché- mique (CHA2DS2-VASC). Le calcul de la clairance de QI 201 la créatinine permet d'adapter la posologie du trai- tement notamment pour les anticoagulants oraux Réponse : A, B, D directs. La calcémie ne joue pas de rôle dans la déci- Les diurétiques thiazidiques sont à risque d'hypona- sion d'un traitement. Le score AF-ELDER n'existe pas. trémie. Chez un sujet âgé ne pas oublier la iatrogénie des ISRS et des IPP. QI 198 QI 202 Réponse : E Réponse : C Cette patiente a un trouble cognitif ainsi qu'un traite- Les médicaments de palier 3 nécessitent une ordon- ment par insuline. Même si l'éducation thérapeutique nance sécurisée à chaque prescription (introduction permet à de nombreux patients de gérer leur diabète, ou renouvellement). Le numéro de Sécurité sociale, on peut supposer que ses troubles cognitifs ne lui la créatinine et le poids sont intéressants mais non permettent pas de bien retenir les conseils et que la obligatoires. L'ordonnance doit être rédigée en toutes mise en place d'une IDE est préférable (score IADL à 0 lettres. La prescription est limitée à 28  jours pour la témoignant d'un trouble des fonctions instrumentales plupart des produits. et donc de la prise médicamenteuse). Sa dénutrition ne contre-indique pas l'insulinothérapie mais elle est QI 203 plus à risque d'hypoglycémie (HGT très variables). L'insuline lente entraîne moins d'hypoglycémies Réponse : A, B, E que l'insuline rapide notamment chez une patiente La monographie d'un médicament (type base Vidal) démente et dénutrie qui risque de manger de façon est la fiche propre d'une molécule. On y trouve les aléatoire parfois. La surveillance de la fonction rénale est nécessaire lors d'un traitement par metformine.

Questions isolées 21 formes galéniques (comprimé, sirop, etc.), la phar- jeune  : IEC, bêtabloquant, statine (en 1re  intention). 341 macodynamie (demi-vie), la posologie (sujet normo- Traitements à instaurer à de petites doses avec une ou insuffisant rénal). Un médicament commercialisé augmentation progressive. Pas de régime strict chez a une fiche monographique. Dans chaque fiche, il y le sujet âgé compte tenu du risque de dénutrition. Si a des paragraphes pour les populations particulières insuffisance rénale, on peut utiliser un antiagrégant (enfant, sujet âgé, etc.) mais pas de fiche spécifique plaquettaire et un anticoagulant sous couvert d'une séparée. surveillance de la fonction rénale. QI 204 QI 208 Entraînement Réponse : C, D Réponse : D, E Ce patient a une fibrillation atriale (FA) dans un Les troubles du sommeil sont très fréquents chez le contexte de maladie d'Alzheimer. On peut recom- sujet âgé en raison de la modification physiologique mander la participation à un groupe d'éducation thé- du sommeil. Il ne faut pas négliger l'existence d'un rapeutique mais il existe un risque de non-assimilation syndrome dépressif sous-jacent. Si un traitement est des connaissances compte tenu du trouble cognitif. indiqué on choisira d'abord de la phytothérapie. Si Les anticoagulants ne sont pas déconseillés en cas de une action pharmacologique s'impose on choisira plu- dénutrition sévère, leur surveillance devra juste être tôt des benzodiazépines (demi-vie courte pour limiter plus régulière. Si on utilise les AVK l'objectif est entre le risque de iatrogénie) ou des composés Z mais qui 2 et 3. Chez un patient avec une maladie d'Alzheimer ont tous deux un risque de syndrome de sevrage. Leur on peut craindre une mauvaise observance et les anti- prescription est limitée à 12 semaines. coagulants oraux directs (AOD) sont intéressants dans ce cas. L'aspirine n'est plus indiquée pour la préven- QI 209 tion cardioembolique dans la FA. Réponse : A, E QI 205 Les compléments nutritionnels sont des produits dié- tétiques enrichis (notamment en protéines) utilisés Réponse : C, D, E chez le sujet dénutri sévèrement (MNA < 17, albumine Ce patient présente une hypotension orthostatique < 30 g/l). Ils arrivent en complément de l'alimentation non neurogène (augmentation du pouls). Il a deux habituelle et ne doivent pas se substituer aux repas. traitements alpha-bloquants dont un central avec une L'insuffisance rénale n'est pas une contre-indication. tension artérielle de base normale. On arrêtera l'ura- pidil qui est une classe thérapeutique à haut risque QI 210 d'HTO. On laissera le traitement pour la prostate pour limiter les symptômes urinaires. L'HTO se traite par la Réponse : A, E mlégisèereemn epnlatcéeledv'uéneejucsotniftiaennttiounnevepinoesusisbel.eLaauTgSmHeusnetast- La décroissance d'un traitement antidépresseur doit tion de dose mais jamais en doublant la dose (aug- se faire progressivement (jamais d'arrêt brutal). Cette mentation très progressive). Chez un patient ayant décroissance peut s'accompagner de symptômes des chutes répétées une ostéodensitométrie est indi- anxieux pour lesquels on peut proposer (si nécessaire) quée pour évaluer le risque ostéoporotique. de faibles doses de benzodiazépines (pas de neuro- leptiques). La psychothérapie de soutien est indiquée QI 206 chez tous les patients quelle que soit l'ancienneté du traitement. La natrémie se surveillera à l'instauration Réponse : B, D d'un traitement (notamment en cas d'ISRS). L'échelle Après 65  ans le dTp est indiqué tous les 10  ans. Le GDS est un bon moyen de dépister la rechute dépres- vaccin antigrippal est gratuit après 65 ans et recom- sive au cours de l'arrêt. mandé chez les patients BPCO (non obligatoire). La dénutrition sévère ne contre-indique pas les vaccins QI 211 sauf en cas d'immunodépression associée (surtout pour les vaccins vivants atténués). La vaccination Réponse : B, E contre le zona consiste en une injection unique entre 65 et 74 ans. QI 212 QI 207 Réponse : A, B, C, D, E Réponse : D QI 213 Chez un sujet âgé, les recommandations dans l'infarc- tus du myocarde sont les mêmes que chez le sujet Réponse : C, D

Questions isolées QI 222 QI 214 Réponse : B, C, E Réponse : A, C, D, E QI 223 QI 215 Réponse : A, B, D, E Réponse : A, D QI 224 QI 216 Réponse : A, C, E Réponse : B, C, D, E QI 225 QI 217 Réponse : C, D, E Réponse : A, B, C QI 226 QI 218 Réponse : A, B, D, E Réponse : A, D, E QI 227 QI 219 Réponse : B, C, E Réponse : A, B, C, D QI 228 QI 220 Réponse : C, D, E Réponse : B, D, E 342 QI 221 Réponse : D

Exercices bonus hors format ECN

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22 22 Questions à réponse ouverte courte 345 Questions QROC 9 Que demandez-vous sur l'ordonnance de kinésithéra- pie post-chute ? QROC 1 QROC 10 Entraînement Citer les sites de fractures ostéoporotiques sévères. Décrire les différents temps de l'examen clinique d'une personne ayant des troubles de l'équilibre statique et QROC 2 de la marche. Quelles sont les indications d'une ostéodensitométrie QROC 11 osseuse remboursée par l'assurance maladie ? Quels sont les cinq critères diagnostiques généraux QROC 3 d'un trouble cognitif majeur (DSM-5) ou démence (DSM-IV) ? Dans quelles indications est-il recommandé de réaliser une imagerie vertébrale ? QROC 12 QROC 4 Quels sont les différents types de lésions parenchyma- teuses répertoriées dans les troubles cognitifs d'ori- Quels sont les facteurs contribuant à l'apparition gine vasculaire ? d'une ostéoporose ? QROC 5 QROC 13 Quels sont les facteurs de risque de fracture Citer cinq éléments du plan de soins et d'aides à éta- ostéoporotique ? blir chez le patient atteint de troubles neurocognitifs majeurs ? QROC 6 QROC 14 Décrire les grandes étapes de la prise en charge diag­ Quelle est la prise en charge non médicamenteuse de nostique/thérapeutique du patient chuteur. la démence ? QROC 7 QROC 15 Citer les complications spécifiques de la station au sol Quels sont les éléments de suivi d'une maladie prolongée. d'Alzheimer ? QROC 8 QROC 16 Citer les principaux signes cliniques d'un syndrome Citez cinq facteurs prédisposants de confusion men- post-chute. tale dans la population âgée selon la HAS. Gériatrie © 2018, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

Questions à réponse ouverte courte QROC 17 QROC 28 Citez cinq facteurs déclenchants de confusion men- Quelles sont les spécificités de la prévention throm- tale dans la population âgée selon la HAS. boembolique chez la personne âgée. QROC 18 QROC 29 Quels examens paracliniques et biologiques faites- Définissez les quatre stades des escarres. vous systématiquement en première intention face à une confusion ? QROC 30 QROC 19 Quels sont les cinq items évalués dans le score de Norton ? Donnez les quatre indications d'imagerie cérébrale dans le cadre de la confusion. QROC 20 QROC 31 Vous suivez en hospitalisation un patient de 78  ans Citez cinq classes médicamenteuses pourvoyeuses de suivi pour un trouble neurodégénératif mixte modéré (MMS =  18/30). Il est hospitalisé pour une nouvelle syndrome confusionnel. chute avec fracture du bassin pour lequel un traite- QROC 21 ment fonctionnel uniquement est proposé. On note un franc déclin fonctionnel avec un ADL actuel à Citer au moins trois étiologies fréquentes de la perte 2/6 (nécessité d'une aide pour la toilette, l'habillage, d'indépendance fonctionnelle chez la personne âgée. apparition d'une incontinence partielle, impossibi- lité de marcher). Il a entendu parler à la télévision QROC 22 de la loi Claeys-Léonetti de 2016 et vous demande puisqu'il présente une pathologie cognitive incurable 346 Citer au moins trois causes de perte d'indépendance s'il peut bénéficier d'une sédation profonde. Que lui fonctionnelle iatrogène/liée à l'hospitalisation, chez répondez-vous ? une personne âgée. QROC 23 QROC 32 Citer au moins trois conséquences de la perte d'indé- Quelles sont les recommandations habituelles pour pendance fonctionnelle chez la personne âgée. l'annonce d'une pathologie grave à un patient et à son entourage ? QROC 24 QROC 33 Citer au moins trois moyens d'évaluer la perte d'indé- Pouvez-vous décrire les différents mécanismes psy- pendance fonctionnelle d'une personne âgée. choadaptatifs d'un patient âgé devant une pathologie en phase terminale. QROC 25 QROC 34 Citer au moins trois interventions médicosociales pou- vant contribuer au maintien à son domicile d'une per- Vous recevez un patient des urgences pour une situa- sonne atteinte d'une maladie d'Alzheimer à un stade tion de fin de vie. C'est un homme de 93 ans qui pré- sévère. sente une démence évoluée compliquée d'une dénu- trition protéino-énergétique sévère avec multiples QROC 26 escarres. Il est adressé pour déficit hémicorporel et troubles de vigilance qui révèlent un accident vascu- Expliquer en quelques lignes la physiopathologie des laire cérébral hémorragique étendu. Il n'est pas retenu escarres. de prise en charge neurochirurgicale. Par ailleurs, il est suspecté une pneumopathie d'inhalation devant un QROC 27 franc encombrement avec oxygéno-réquérance. Vous décidez de manière collégiale d'une prise en charge En quoi les capacités en endurance antérieures à une centrée uniquement sur le confort. Il est transféré hospitalisation et un alitement peuvent déterminer le dans votre service avec une perfusion intraveineuse risque de déclin fonctionnel d'un patient âgé ? fonctionnelle qui ne semble pas douloureuse et une

Questions à réponse ouverte courte 22 sonde nasogastrique pour hydratation et nutrition luée non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroï- 347 entérale devant des troubles de la déglutition majeurs die primitive, ostéogenèse imparfaite. avec impossibilité de toute prise orale. Quelles vont En plus chez la femme ménopausée : Entraînement être les grandes lignes de votre prise en charge ? • antécédent de fracture de l'extrémité supérieure du fémur sans traumatisme majeur chez un parent QROC 35 du 1er degré ; • IMC < 19 kg/cm2 ; Vous recevez dans votre service une patiente pour • ménopause avant 40 ans. une pneumopathie communautaire. Celle-ci est suivie pour une démence évoluée avec troubles du compor- QROC 3 tement à type de déambulation et d'opposition régu- lière aux soins. Au vu d'un terrain extrêmement fragile En cas de rachialgie, ou si au moins un des critères en raison d'une polypathologie, d'une démence évo- suivants est présent : luée avec troubles du comportement perturbateurs • perte de taille ≥ 4 cm (mesure de la taille comparée et d'une dépendance, il avait été décidé de manière collégiale et en accord avec la famille de la patiente à la taille rapportée à l'âge de 20 ans) ; de ne pas proposer de prise en charge invasive en cas • perte de taille prospective ≥ 2 cm (mesure répétée d'épisode médical aigu. La prise en charge médicale se fait donc uniquement en service de médecine sans de la taille au cours du suivi). recours aux soins intensifs ni à la réanimation. Aux Ceci est d'autant plus le cas qu'il existe un antécé- urgences, elle bénéficie d'un sondage vésical pour dent de fracture vertébrale, une maladie chronique globe vésical en contexte de fécalome et une antibio- et certains traitements (corticothérapie, inhibiteurs de thérapie intraveineuse par amoxicilline-acide clavula- l'aromatase). nique (Augmentin®) est débutée. À l'entrée dans votre service, vous êtes appelé car la patiente se lève de son QROC 4 lit, a arraché la sonde vésicale et la perfusion et refuse de rester alitée ou au fauteuil. Les constantes hémody- Vieillissement, carence en œstrogènes, immobilisa- namiques sont correctes avec en particulier une satu- tion prolongée, maladie de Cushing, hypogonadisme, ration à 92 % en air ambiant, vous retrouvez un foyer acromégalie, insuffisance antéhypophysaire, hyper- de pneumopathie de base droite sans aucun signe de thyroïdie, hyperparathyroïdie primaire, corticothéra- détresse respiratoire. Quelles vont être les grandes pie prolongée, autres médicaments (héparine, ana- lignes de votre prise en charge dans ce contexte ? logue LH-RH, phénobarbital, phénytoïne, inhibiteurs de la pompe à protons, inhibiteurs de l'aromatase, lithium…), rhumatisme inflammatoire chronique, intolérance au lactose, insuffisance rénale chronique. Réponses QROC 5 QROC 1 Sexe féminin, antécédent familial d'ostéoporose, ori- gine caucasienne ou asiatique, maigreur (IMC < 19), Extrémité supérieure du fémur, bassin, extrémité dis- faible apport calcique, dénutrition, alcoolisme, taba- tale du fémur, extrémité proximale du tibia, vertèbre, gisme, faible activité physique, ménopause précoce extrémité proximale de l'humérus. ou ovariectomie, nulliparité, diurétique hypercalciu- riant, carence vitaminique C et D. QROC 2 QROC 6 En population générale : • découverte d'une fracture vertébrale sans contexte Sont attendus : bilan étiologique de la chute, consé- quences de la chute, prévention des chutes/récidives. traumatique ou tumoral évident ; Plus en détail et façon non exhaustive : • antécédent personnel de fracture périphérique • étiologie de la chute  : malaise ? Trouble de la sans traumatisme majeur (sauf fractures du crâne, marche ? Facteurs de risque, faire au moins ECG/ des orteils, des doigts, du rachis cervical) ; HTO/vérification des médicaments. Discuter Holter • corticothérapie prolongée (au moins 7,5  mg/j si notion de malaise ; d'équivalent prednisone pendant au moins 3 mois • conséquence de la chute : traumatologique, station consécutifs) ; au sol prolongée, fonctionnelle/psychologique ; • antécédent de pathologie ou de traitement induc- • prévention des récidives : revoir l'ordonnance, cor- teur d'ostéoporose (hypogonadisme y compris riger facteurs de vulnérabilité/précipitants modi- chirurgical et médicamenteux), hyperthyroïdie évo- fiables, carence en vitamine  D, chaussures adap- tées, activités physiques, apports vitaminocalciques.

Questions à réponse ouverte courte QROC 7 – altération des capacités à acquérir/rappeler des informations nouvelles ; Rhabdomyolyse, déshydratation, insuffisance rénale, hyperkaliémie, pneumopathie d'inhalation, hypother- – altération du jugement, de la capacité à mener mie, escarres, thrombose veineuse profonde, consé- des tâches complexes ; quences psychologiques. – altérations des capacités visuospatiales ; QROC 8 – troubles du langage ; – modification de la personnalité et du comporte- ment. Rétropulsion, anxiété, phobie de la verticalisation, QROC 12 trouble de la marche (petits pas glissés, appui talon- nier sans déroulement du pas au sol avec possible Infarctus cérébraux multiples, infarctus stratégiques élargissement du polygone de sustentation. Retard à (localisés au niveau du thalamus ou du gyrus angu- l'initiation de la marche ou freezing), troubles neu- laire), infarctus multilacunaire, leuco-encéphalopathie rologiques avec hypertonie oppositionnelle, altération diffuse, hémorragies étendues : intracérébrale, sous- des réactions d'adaptation posturale et parachute. arachnoïdienne, microhémorragies diffuses, hypoper- fusion (sclérose hippocampique, corticale laminaire). QROC 9 QROC 13 Plurihebdomadaire, à domicile, rééducation à la ALD 15, traitements médicamenteux et non médica- marche, renforcement musculaire/musculation des menteux, prise en charge des comorbidités et facteurs membres inférieurs, travail de l'équilibre, travail des de risque, surveillance nutritionnelle, prise en charge transferts, travail du relever de sol. sociale, information sur les structures de répit/asso- ciations de malades, accompagnement des familles. QROC 10 Liste non exhaustive  : analyse de la marche, appré- QROC 14 348 cier l'origine du trouble, examen neurologique com- • Conseils sur le mode de vie : maintien d'une acti- plet, examen orthopédique, examen cardiovasculaire, vité physique, stimulation de la poursuite des acti- vision, épreuves fonctionnelles adaptées, cognitif… vités de loisir en recherchant la notion de plaisir, • Analyse de la marche, apprécier l'origine du maintien d'une vie sociale riche. trouble : douloureuse, ataxie, spastique, parétique, • Prise en charge sanitaire  : passage infirmier au Parkinson, apraxique, claudication. domicile pour la délivrance des traitements et le • Examen neurologique complet avec Romberg  : syn- suivi, prise en charge orthophonique, prise en drome pyramidal, syndrome extrapyramidal, syndrome charge par un ergothérapeute ou un psychomotri- cérébelleux, syndrome neurogène périphérique. cien, accompagnement psychologique. • Examen orthopédique : raideur, douleur, déforma- tion, pied. • Prise en charge médicosociale : aides au domicile • Examen cardiovasculaire. (auxiliaires de vie, portage des repas), accueil de • Vision. jour, intervention d'un gestionnaire de cas. • Épreuves fonctionnelles adaptées  : Timed up and go test, appui monopodal, Stop walking when • Accompagnement de l'entourage (aidant familial talking. principal)  : éducation thérapeutique, information • Cognitif. par le CLIC sur les aides disponibles, associations de famille, prise en charge de répit. QROC 11 QROC 15 • Troubles cognitifs et/ou comportementaux qui Score cognitif, degré d'indépendance fonctionnelle, interfèrent avec les activités de la vie quotidienne/ humeur, sommeil, comportement, poids, état nutri- la profession. tionnel, détection/suivi des comorbidités. • Déclin par rapport au niveau antérieur de QROC 16 fonctionnement. Âge > 80  ans, troubles neurocognitifs, dépression, • Troubles non expliqués par un syndrome confu- antécédent de confusion, immobilisation, contention sionnel ou une maladie psychiatrique. physique, déficit sensoriel (visuel et/ou auditif), comor- bidités multiples/polypathologie, polymédication. • Présence d'une histoire clinique fiable et d'une évaluation cognitive objective. • Au moins deux signes parmi :

Questions à réponse ouverte courte 22 QROC 17 nie, dénutrition) ; pathologie cérébrovasculaire (AVC) ; 349 pathologie neurologique (Parkinson, syndromes par- Médicaments (anticholinergiques, opiacés, benzodia- kinsoniens) ; pathologie ostéoarticulaire (arthrose Entraînement zépines…), infections, pathologies cardiovasculaires invalidante, rhumatisme inflammatoire, ostéopo- aiguës (ex. : infarctus du myocarde, décompensation rose fracturaire…) ; déficit neurosensoriel (DMLA, d'une insuffisance cardiaque, passage en fibrillation cataracte…). atriale rapide, bradycardie…), pathologies neurolo- giques aiguës (ex. : AVC, épilepsie, hématome sous- QROC 22 dural…), pathologies métaboliques et endocriniennes (déshydratation, dysnatrémies, hypoglycémie…), Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au moins pathologies psychiatriques (ex. : dépression, deuil…), celles en gras)  : syndrome d'immobilisation ; syn- causes toxiques (intoxications ou sevrages  : alcool, drome confusionnel aigu ; dénutrition ; chutes ; incon- benzodiazépines, monoxyde de carbone…), chirurgie tinence de novo ; risque médicamenteux/iatrogénie. récente, causes générales (hyperthermie, rétention aiguë d'urine, fécalome, douleur, contention…). QROC 23 QROC 18 Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au moins celles en gras) : isolement affectif/modification NFS, plaquettes, CRP, ionogramme sanguin avec urée du regard personnel/familial ; médicalisation du domi- et créatinine, ainsi que le calcul du DFG, protides cile (interventions multiples d'aides) ; institutionnali- totaux, calcémie, glycémie capillaire (veineuse accep- sation ; social : coûts financiers pour la famille ; vul- tée aussi), ECG. nérabilité/risque de maltraitance ; épuisement des La bandelette urinaire est d'interprétation difficile en aidants naturels. l'absence de symptômes associés évocateurs d'une infection urinaire (fièvre, pollakiurie, douleurs lom- QROC 24 baires ou pelviennes, incontinence récente) et ne peut être recommandée en première intention sur une Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au confusion strictement isolée. Elle expose à traiter inu- moins celles en gras)  : échelle des ADL de Katz ; tilement une colonisation urinaire. échelle des IADL de Lawton ; grille AGGIR ; outil HOPITTAL ; index de Barthel ; DAD-6. QROC 19 QROC 25 Signes de focalisation, suspicion d'hémorragie ménin- gée, traumatisme même minime, chez tout patient, Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au qu'il soit sous traitement antithrombotique ou non, si moins celles en gras)  : mise en place de l'allo- le bilan de première intention est négatif. cation personnalisée pour l'autonomie (APA) ; suivi par le dispositif MAIA (méthode d'action QROC 20 pour l'intégration des services d'aide et de soins dans le champ de l'autonomie) ; mise en place d'une Opiacés et dérivés (tramadol, codéine, morphine), équipe spécialisée Alzheimer (ESA) ; accueil de jour/ benzodiazépines (introduction ou sevrage), antidé- plateforme de répit ; congé de proche aidant/de presseurs, antiparkinsoniens, antiépileptiques, antibio- solidarité familiale (à partir du GIR 3) ; mise en place tiques (fluoroquinolones et bêtalactamines de large d'une protection juridique. spectre surtout), anti-inflammatoires stéroïdiens (= cor- ticostéroïdes), inhibiteurs de la pompe à protons, digi- QROC 26 taliques (exemple du surdosage en digoxine). Et tous les médicaments avec action anticholinergique  : Lésion cutanée d'origine ischémique. La pression neuroleptiques (dont cachés comme le métoclopra- s'exerce sur les tissus mous selon des forces d'appui mide), antihistaminiques H1, certains bronchodilata- perpendiculaires aux plans cutanés, mais aussi des teurs, antispasmodiques vésicaux, certains antidépres- forces de cisaillement obliques et de friction. seurs (imipraminiques), certains antiparkinsoniens. Pression élevée et soutenue → diminution du débit capillaire, ischémie → thrombose capillaire et occlu- QROC 21 sion lymphatique → augmentation de la perméa- bilité capillaire → extravasation de liquide dans le Attendu (3 réponses parmi les suivantes, dont au secteur interstitiel → œdème → mort cellulaire et moins celle en gras) : syndrome démentiel (maladie tissulaire. d'Alzheimer ++, autres démences) ; fragilité (sarcopé-

Questions à réponse ouverte courte QROC 27 ont pu lui être proposés sans permettre d'obtenir le soulagement escompté. Une capacité aérobie minimale est nécessaire pour • Les situations pratiques dans lesquelles elle peut être proposée sont chez un patient présentant une réaliser les activités de base de la vie. Au fil des pathologie grave et incurable s'il présente : – des symptômes physiques réfractaires vécus années, la capacité maximale à consommer de l'oxy- comme insupportables par le patient ; gène (VO2max) diminue en moyenne de 5 à 10 % par – une situation aiguë à risque vital immédiat  : décennie. Une personne âgée non sédentaire, avec hémorragie cataclysmique, détresse respiratoire des capacités élevées en endurance aura une réserve asphyxique,… • Dans le cas de l'interruption d'un traitement de de VpOlu2smloanxgptleums éplsevaéue-dqeusisluusi permettra de se mainte- maintien artificiel de la vie : nir du seuil de capacité de – nous ne sommes pas dans le cadre de la loi, le signifier au patient ; marche en endurance. La réserve en VO2max a ainsi – écouter, comprendre et analyser la demande  : déterminé le retentissement d'un déconditionnement à l'occasion d'un alitement. L'activité physique en endurance est un moyen de prévenir le déclin fonc- tionnel des personnes âgées. faire un état des lieux pluriprofessionnel, par- QROC 28 tage d'information, entretiens avec le patient et les proches, équipe d'appui si besoin ; Contexte médical aigu  : même prise en charge que – identifier les symptômes  : dépression, symp- pour la population non gériatrique : tômes d'inconfort, contexte socio-économique, • traitement médicamenteux : héparine de bas poids projet thérapeutique,… moléculaire à dose préventive si le débit de filtra- – évaluation psychologique recommandée ; tion glomérulaire est supérieur à 30 ml/min. Sinon, – avec son accord, informer les proches ou l'inci- héparine non fractionnée ; ter à le faire ; • traitement non médicamenteux : mobilisation pré- – lui expliquer la loi et lui proposer de rédiger ses coce des patients, installation au fauteuil, marche, directives anticipées, de désigner une personne compression élastique veineuse. de confiance et qu'il l'informe de ses souhaits Contexte d'alitement prolongé : discussion au cas par en matière de fin de vie (en anticipé). 350 cas. Possibilité d'arrêt du traitement préventif médica- menteux à trois mois. Reprise de ce traitement en cas d'événement prothrombotique (fracture, infection…). QROC 32 La compression veineuse élastique n'est actuellement • S'assurer des bonnes capacités de compréhension pas préconisée de manière systématique chez les et de jugement (trouble cognitif évolué). patients alités au long cours. • Prendre en compte et s'adapter aux caractéris- tiques de chaque patient  : caractère, histoire de QROC 29 vie, représentation de la maladie,… • Proposer un rendez-vous au patient en présence • Le stade  1, rougeur ne blanchissant pas sous la de son entourage. pression. • Prévoir les conditions matérielles pour un bon • Le stade  2, désépidermisation  : abrasion superfi- entretien  : lieu calme, confidentialité, temps suf- cielle ou phlyctène. fisant pour l'annonce et les différentes interroga- tions au décours,… • Le stade 3, ulcération profonde qui n'atteint pas le • Délivrance progressive du message. Pas de néces- muscle. sité de donner toutes les informations dès le pre- mier entretien. Empathie. • Le stade 4, perte de la totalité des couches tissu- • Proposition d'un projet thérapeutique adapté à la laires avec exposition de l'os ou des tendons. situation médicale du patient et à ses désirs. QROC 30 • Prévoir une prochaine consultation afin de répondre aux éventuels questionnements apparus État général, état mental, activité autonome, mobi- dans l'intervalle. lité, incontinence. • Faire du lien avec les professionnels de ville (méde- QROC 31 cin traitant). • Définition de la sédation profonde : la sédation est • Selon interrogations et besoins du patient, évo- la recherche, par des moyens médicamenteux d'une quer les soins palliatifs et donner les informations sur les droits en matière de fin de vie. diminution de la vigilance pouvant aller jusqu'à la perte de conscience. Son but est de diminuer ou de QROC 33 faire disparaître la perception d'une situation vécue comme insupportable par le patient, alors que tous Le but de ces mécanismes de défense est la sauve- les moyens disponibles et adaptés à cette situation garde psychique (éviter l'effondrement du sujet face

Questions à réponse ouverte courte 22 à l'angoisse de mort), c'est déroutant mais nécessite • Vigilance aux symptômes d'inconfort. 351 écoute et respect. • Pansements de propreté, correctement prémédiqués. • Période de crise psychologique intense quel que • Soins de bouche. Entraînement • Si douleur ou dyspnée, introduction de morphine soit l'âge. • L'évolution psychologique dans le cadre d'une par voie intraveineuse ou sous-cutanée selon la voie d'abord. pathologie en phase terminale se fait par étapes • Si anxiété, introduction de midazolam par voie intra- qui ne sont pas systématiquement toutes rencon- veineuse ou sous-cutanée selon la voie d'abord. trées et dont l'ordre peut varier. • Si encombrement bronchique  : limitation des • L'évolution diffère d'un patient à l'autre du fait de apports hydriques, positionnements adaptés, personnalités différentes, d'histoires de vie diffé- introduction de scopolamine. rentes, de mécanismes de défense différents,… • Mise en place d'une réévaluation régulière des • Réactions ambivalentes des patients fréquentes à symptômes d'inconfort par toute l'équipe médi- respecter. cale et paramédicale. • Schématiquement, cinq étapes (E. Kübler-Ross)  : • Proposer l'accompagnement des proches. refus, dénégation, déni ; colère, agressivité ; culpa- • Solliciter l'équipe d'appui, si besoin. bilité et marchandage ; tristesse et dépression ; acceptation, lâcher-prise. QROC 35 QROC 34 • Pas de nouvelle pose systématique de la sonde vésicale. Traitement d'une constipation qui peut • Entretien avec la famille pour : favoriser la rétention d'urine. Vérification des thé- – recueil de leur vécu/compréhension de la gra- rapeutiques qui peuvent favoriser la rétention. vité de la situation ; Surveillance clinique simple avec surveillance régu- – recueil de leurs attentes, et des souhaits du lière des BladderScan®. patient en matière de fin de vie (modalités, lieu…) ; • Pas de nouvelle pose systématique de la voie vei- – explication des problématiques médicales et du neuse périphérique. Au vu de l'absence de signes projet thérapeutique : soins de confort exclusifs, de gravité, possibilité du relais de l'antibiothérapie grande vigilance aux symptômes d'inconfort par Augmentin® par voie orale. (dont la douleur éventuelle). • Aucune contention physique, pas de barrières, • Pas d'introduction d'antibiothérapie, pas d'assis- avec lit au plus bas pour faciliter la déambula- tance nutritionnelle. tion. Entretien de la marche encadrée (famille, soignants…). • Si voie veineuse bien tolérée, à conserver. Si perte de la voie veineuse, pas de repose systématique et • Recherche systématique de toute épine irritative passage en voie sous-cutanée. pouvant majorer les troubles du comportement dans ce contexte aigu. Hétéroévaluation de la dou- • Ablation de la sonde nasogastrique, après explica- leur et test thérapeutique si doute. tion et bonne compréhension de la famille quant à l'absence de bénéfice en termes de confort de la • Si agitation anxiogène pour la patiente ou avec sonde en elle-même ainsi que de l'hydratation et mise en danger, possibilité d'introduction d'une de la nutrition. benzodiazépine de demi-vie courte.

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Index 1 + 2 + 3, 70 Antidépresseurs tricycliques, 239 353 Antiépileptiques, 171 A Antihistaminiques, 239 Anti-inflammatoires Absorptiométrie biphotonique à rayonsX (DXA), 103 non stéroïdiens, 239 Antioxydants, 13 Accident Antiplaquettaires, 240 –– hémorragique, 244 Antipsychotiques, 169 –– vasculaire cérébral, 22, 150, 159 –– antiproductifs, 165 Acétylcholine, 146 Anti-VEGF, 88 Acharnement thérapeutique, 220 Anxiété, 169 Acidocétosique, 150 APA, 182 Actes de la vie quotidienne (AVQ), 177 Apathie, 147, 158, 163 Activité(s) Apoptose, 10 –– de vie quotidienne, 177 Appareil buccodentaire, 12 –– instrumentales de la vie quotidienne, 178 Appareillage –– physique, 7, 13, 99 –– audioprothétique, 83 –– sexuelle, 19 –– auditif, 85 Activities of Daily Living (ADL), 70, 177 Appétit, 95 Affections de longue durée (ALD), 181 Apports nutritionnels, 206 Âgisme, 6 Approche Agitation, 152 –– globale, 69 –– psychomotrice, 147 –– pluridisciplinaire, 77 –– sévère, 153 Appui unipodal, 70 Agression, 7 Artérite temporale, 88 Aidants, 176 Arthropathie microcristalline, 62, 65 Aide(s) Arthroscanner, 57 –– à domicile, 180 Arthrose, 52 –– ménagère, 174, 181 –– digitale, 51 –– professionnelles au domicile, 141 Aspirine, 247 Albuminémie, 103 Astasie-abasie, 134 Alcool, 149 Atteinte radiologique, 54 ALD30, 181 Attention, 10, 146 Aléa thérapeutique, 257 Attitude vicieuse, 54 Algoplus, 214 Audiogramme tonal, 82 Alitement, 195 Audiométrie, 83 –– prolongé, 42 Audition, 12 Allocation personnalisée Autoévaluation, 213 Autonomie, 5, 173–190 d'autonomie (APA), 6, 112, 174, 180, 182 –– gérontologie groupes iso-ressources, 180 Allodynie, 91 Auxiliaires de vie, 174, 181, 183 Allongement du QT, 168, 171 Altération de la fonction rénale, 243 B Alzheimer, 72 Aménorrhée, 20 Bénéfice/risque, 152, 254 Andropause, 12, 23 Benzodiazépines, 149, 152, 166 Anémie, 124, 259 Besoins Angiopathie amyloïde, 131 –– hydriques, 97 Anhédonie, 161 –– nutritionnels, 95 Annonce du diagnostic, 138 Biais, 3 Anosmie, 89 Bilan médicamenteux, 254 Antalgiques, 58 Biphosphonates, 46 Antiarthrosiques, 64 BladderScan®, 32 –– à action lente, 58 Boiterie, 54 Antiarythmiques de classe I, 239 –– d'esquive, 53 Anticholinergiques, 33, 146, 149, 171, 239, 246 Anticoagulants, 240

Index Bouchon, 4 Confusion, 127–144, 176, 193, 216 Bouchons de cérumen, 84 –– hyperactive, 147 Boucle baroréflexe, 12 –– hypoactive, 147 Bouffées Confusion Assessment Method (CAM), 70, 147 –– de chaleur, 20 Confusionnel fébrile, 149 –– vasomotrices, 21 Conseils nutritionnels, 108 Braden, 70 Consentement, 238 Conséquences C –– économiques, 6 –– sociales, 6 Calcium, 47 Constipation, 207, 216 –– -vitamine D, 45 Contention, 153 Cancer, 9 –– veineuse, 124 –– du sein, 22 Coordination, 115, 184 Capacité(s) Corticothérapie, 43 –– de réserve, 7, 71 Coxarthrose, 51 –– ventilatoire, 12 –– destructrice rapide, 58 Carence œstrogénique, 19 Coxométrie, 55 Cascade, 252 CREX, 256 –– gériatrique, 76 Critères Catalogue mictionnel, 32 –– d'imputabilité, 257 Cataracte, 12, 86 –– de Fried, 7, 78 Cécité(s) Cruralgie, 57 –– corticale, 88 CTX sérique, 48 –– vasculaires, 88 Cumulative Illness Rating Scale-Geriatric Cellules souches, 10 Centenaires, 8 (CIRS-G), 74 Centre Curatelle, 142, 217 –– d'accueil de jour, 141 –– aménagée, 219 354 –– de pharmacovigilance, 257 –– renforcée, 219 Charge anticholinergique –– simple, 218 CYP2C19, 247 importante, 247 CYP2D6, 247 Charlson, 75 Cytochrome P450, 248 Chondrocalcinose, 63 Cytokines Chondrolyse rapide, 58 –– inflammatoires, 10 Chronicité, 159 –– pro-inflammatoires, 146 Chutes, 13, 28, 151, 176 –– à répétition, 120 D CKD-EPI, 243 Clairance de la créatinine, 47, 70, 243 Dangerosité, 151 Climatère, 18 Débit de filtration glomérulaire, 12, 243 Clopidogrel, 247 Décision Clozapine, 165 –– médicale partagée, 237 Cockcroft, 243 –– thérapeutique personnalisée, 233–250 Collagène, 11 Décubitus, 191–208 Comité Déficience visuelle, 86, 89 –– de liaison alimentation Déficients visuels, 86 et nutrition (CLAN), 112 Dégénérescence –– de retour d'expérience, 256 –– corticobasale, 132 Communication –– frontotemporale, 127, 133 –– non verbale, 225 –– maculaire liée à l'âge, 87 –– verbale, 225 –– neurofibrillaire, 129 Compléments nutritionnels oraux, 109 Démarche qualité, 256 Compliance myocardique, 11 Démence à corps de Lewy, 122, 153, 169 Complications, 151 Dénosumab, 46 Comportements douloureux, 212 Densité minérale osseuse (DMO), 12, 42–43 Composantes de la douleur, 210 Dénutrition, 58, 95, 100, 151, 160, 176, 193 Composition corporelle, 103 Dépendance, 115, 173–190 Compression veineuse élastique, 198 –– iatrogène, 27, 175, 252 Concentrations plasmatiques, 240 –– liée à l'hospitalisation, 175 Conciliation médicamenteuse, 254 Dépenses énergétiques, 96

Dépistage de la fragilité, 79  Index 355 Dépôts calciques périarticulaires, 65 Dépression, 157 Équipe –– délirante, 162 –– mobile gériatrique, 176 –– hostile, 162 –– spécialisée Alzheimer (ESA), 141 –– masquée, 162 Erreur médicamenteuse, 251–258 –– mélancolique, 162 Escarres, 105, 151, 193, 198 Désadaptation cardiovasculaire, 197 Espérance de vie, 3 Déshydratation, 105, 151, 246 –– à la naissance, 5 Détrusor, 29 Établissement Deuil, 158 –– d'hébergement pour personnes DHEA, 14 DIAPPERS, 29 âgées dépendantes (EHPAD), 6 Difficultés financières, 176 État Directives anticipées, 220 –– de mal infraclinique, 150 DMO, 43 –– délirant, 158 Doloplus, 214 –– dépressif majeur, 162 Domicile, 182 Éthique, 209–222 Dosage de la vitamine D, 45 Études Douleur(s), 207 –– longitudinales, 8 –– aiguë, 209–222 –– transversales, 8 –– chronique, 209–222 Évaluation –– neuropathiques, 91, 217 –– de la douleur, 212 –– nociceptives, 216 –– gériatrique standardisée, 70, 180 Drainage vésical, 33 Événement DSM-5, 127 –– indésirable Dysautonomie, 132 –– – grave, 257 Dysfonction mitochondriale, 9 –– – receveur, 261 Dysgueusies, 89 –– intercurrent, 7 Expertise gériatrique, 176 E F ECG, 122 Échelle(s) Facteurs –– d'évaluation, 213 –– de risque, 122, 200 –– de Braden, 201 –– environnementaux, 8 –– de dépression, 163 –– génétiques, 8 –– de Norton, 201 –– précipitants, 71, 149 –– des activités instrumentales –– – comportementaux, 122 –– – extrinsèques, 122 de la vie quotidienne, 179 –– – intrinsèques, 122 –– numérique, 213 –– prédisposants, 148 –– verbale simple, 213 Fausses routes, 151 –– visuelle analogique, 213 Fécalome, 193, 196 ECPA, 215 Fémoropatellaire, 59 Éducation, 237 Fémorotibiale, 59 –– thérapeutique, 254 Fibres, 97 Effets indésirables, 239 –– musculaires, 12 –– médicamenteux (EIM), 176, 251 Fin de vie, 112 EIM Five times sit-to-stand test, 118 –– définition, 252 Flessum, 54 Électroencéphalogramme, 151 Fluctuation, 147 Embolie pulmonaire, 193, 197 Fludrocortisone, 124 Empowerment, 256 Fonction(s) Encéphalopathie, 150 –– « exécutives », 129 –– alcoolo-carentielle, 135 –– « visuelle », 81–94 –– au lithium, 136 Forme –– au valproate, 136 –– atrophique, 88 –– vasculaire, 127, 130 –– exsudative, 88 Épigénétique, 9 Fracture(s) Épuisement, 176 –– de l'extrémité supérieure du fémur, 38 Équilibre statique, 115 –– ostéoporotique, 38, 43 –– sévères, 39 –– vertébrales, 38

Index Fragiles, 7 Hypodermoclyse, 111 Fragilité, 7, 78 Hypogonadisme, 23 Frottis cervicovaginaux, 20 Hypogueusie, 89 Hyponatrémie, 168 G Hyposmie, 90 Hypotension orthostatique, 12, 75, 123, Gastrostomie percutanée endoscopique, 230 171, 193, 197 Générations, 6 Gènes, 7 Hypothyroïdie, 136 Génomique, 9 Hypovolémie, 124 Géodes, 60 I Geriatric Depression Scale (GDS), 70 Gériatrie, 4 IADL, 142, 178 Gérontologie, 4 Iatrogénie, 73, 124, 149 Géronto-technologies, 6 –– médicamenteuse, 251 Geste invasif programmé, 240 IGF1, 10 Gestion du risque iatrogène, 256 IL-6, 13 Gestionnaire de cas, 141 Immobilisation, 42 GH, 14 Immobilité, 191–208 Glaucome, 86 Immunodépression, 104 Glucides, 97 Immunosénescence, 10 Glycoprotéine P (Pgp), 244 Impédancemétrie, 103 Gonarthrose, 51 Imputabilité Goût, 89 –– extrinsèque, 255 Goutte, 65 –– intrinsèque, 255 Graphoéléments triphasiques, 135 Incontinence Gravité, 119 –– fécale, 28 Grille AGGIR, 174 –– urinaire, 27–36 GRIO, 44 –– – d'effort, 27 356 Groupes iso-ressources –– urinaire de novo, 176 Indépendance fonctionnelle, 69 (GIR), 174, 180, 188 Index thérapeutique, 234 Guide PAPA, 239 H Indication de transfusion, 260 Indice(s) Habilitation familiale, 217 –– algofonctionnels, 64 Hallucinations, 132, 154, 216 –– de masse corporelle, 103 Halopéridol, 170 Inducteurs, 248 Handicap, 28, 58, 69 Infection, 193 –– visuel, 89 –– urinaire, 28 Hayflick, 10 Infiltrations Hématome –– corticoïdes, 60 –– du psoas, 245 –– cortisoniques, 65 –– sous-dural, 134 Inflamm-aging, 10 Hétéroévaluation, 213 Information médicale, 237 Hiérarchisation, 73 Inhibiteur sélectif de la recapture Hospitalisation, 115 de la sérotonine (ISRS), 164 HTA systolique, 11 Inhibiteurs, 248 Hydratation artificielle, 230 –– de la cholinestérase, 140 Hydrocéphalie chronique, 134 –– de la pompe à protons, 247 Hygiène buccodentaire, 106 –– du cytochrome P450-3A4, 244 Hyperactives, 147 Institution(s), 182 Hyperactivité vésicale, 32 –– gériatriques, 6 Hypercapnie, 150 Institutionnalisation, 115, 153 Hypercatabolisme, 101, 195 Instrumental ADL (IADL), 70, 178 Hyperkaliémie, 246 Insuffisance rénale Hyperosomolaire, 150 –– aiguë, 246 Hyperparathyroïdie, 42 –– sévère, 46 Hyperthyroïdie, 42 Interactions médicamenteuses, 244 Hypertrophie ventriculaire gauche, 10 Intervention chirurgicale, 240 Hypoactives, 146 Intoxication au monoxyde Hypochlorhydrie, 12 de carbone, 136

Inutilité, 161  Index 357 IRM, 57 –– encéphalique, 129 Ménopause, 12 Isolement social, 160 Mesures ISRSNA, 168 –– de protection, 182 –– – juridique, 142 J –– médicamenteuses, 152 –– non médicamenteuses, 151 Juge des tutelles, 218 –– non pharmacologiques, 153 Mésusages, 252 K Métabolique, 150 Microbleeds, 132 Katz, 177 Microcristaux, 65 Kellgren et Lawrence (classification de), 56 Micronutriments, 97 Kinésithérapie, 60 Microsaignements, 131 Kübler-Ross, 226 Miction(s), 27–36 –– par regorgement, 35 L –– programmées, 33 Midodrine, 124 Lawton, 178 Mini Mental State Examination (MMSE), 70 Lequesne, 53 Mini Nutritional Assessment (MNA), 70, 104 Libido, 23 Misuse, 252 Limitation thérapeutique, 209 Mitochondries, 9 Lipides, 97 MMSE, 142 Liquide synovial, 65 Mobilisation précoce, 154 Listes de Beers, 239 Modèle(s) Lithium, 171 –– d'étude du vieillissement, 7 Longévité, 5 –– polypathologique, 8 Monoxyde de carbone, 149 M Mortalité, 5 Moyen fessier, 57 Maintien à domicile, 184 Mutagenèse, 10 Maintien de l'indépendance, 78 Myélopathie cervicarthrosique, 92 Maladie(s) Myoclonies, 135 –– à corps de Lewy, 127, 131 –– d'Alzheimer, 127 N –– de Creutzfeldt-Jakob, 135 –– de Parkinson, 131, 169 Nausées, 216 –– neurodégénératives, 9–10 Nerfs périphériques temps de conduction des -, 12 Maltraitance, 176 Neuroleptiques, 153 Mammographie, 20 Neurolupus, 137 Mandat de protection future, 142, 217 Neuropathies périphériques, 92 Mandataire judiciaire, 219 Neuro-Psychiatric Inventory (NPI), 130 Maniaque, 169 Neurosensoriel, 81–94 Manœuvre de Zohlen, 60 Neurosyphilis, 137 Marche, 115 Nodosités de Bouchard, 63 Masse Nodules d'Heberden, 63 –– grasse, 12, 95, 194 Norton, 70 –– maigre, 12, 194 NPI, 142 –– musculaire, 95, 100, 194 Nursing, 202 Matelas et surmatelas, 205 Nutrition, 7 Matrice extracellulaire, 11 –– artificielle, 110, 230 MDRD, 243 –– entérale, 110 Mécanisme adaptatif –– parentérale, 111 –– phases, 226 Mécanismes O –– cellulaires, 7–8 –– moléculaires, 8 Obésité, 99 Médicaments Objectifs –– à effet anticholinergique, 136 –– protéino-énergétiques, 107 –– antiagrégants, 121 –– thérapeutiques, 240 –– anticoagulants, 121 –– transfusionnels, 260 Mémoire épisodique, 129 Observance, 236 Obstination déraisonnable, 209, 220

Index Odorat, 89 Polypathologie, 8, 72, 76, 243 Œstrogènes, 21 Ponction lombaire, 149, 151 Olanzapine, 153, 165 Portage de repas à domicile, 181, 183 Omission de prescription, 252 Postcharge, 11 Opioïdes Posture, 115 –– faibles, 216 Pouvoir économique, 6 –– forts, 216 Presbyacousie, 10, 82 Opposition, 161 Presbytie, 10 Ordonnance type de kinésithérapie, 125 Prescription Orthèses, 60, 65 –– inadaptée, 252 Ostéoblastes, 38 –– médicamenteuse, 239 Ostéoclastes, 38 –– – règles, 254 Ostéodensitométrie, 20, 43 –– potentiellement inappropriée, 243 Ostéonécrose de la mâchoire, 47 Préservation neurosensorielle, 153 Ostéopénie, 12 Prévention, 3, 153, 207 Ostéophytose, 60 –– de la perte d'autonomie, 177 Ostéoporose, 10, 19 –– des chutes, 48 –– cortisonique, 49 –– primaire, 254 Overuse, 252 –– secondaire, 255 Prise en charge P –– nutritionnelle, 107 –– orthophonique, 141 Palliatifs, 223–232 Privation œstrogénique, 17 Paracétamol, 216 Procédure collégiale pluridisciplinaire, 228 Paralysie supranucléaire progressive, 132 Procureur de la République, 218 Paraphasie, 147 Produits de glycation Parcours non enzymatique (AGE), 9 –– hospitalier, 59 Projet personnalisé de santé (PPS), 173 –– Paerpa, 173 Pronostic, 153 358 Paresthésies, 91 Prophylaxie, 197 Particularités sémiologiques, 76 Propriétés antagonistes, 244 Passage d'une infirmière au domicile, 141 Proprioceptives, 116 Pathologies en cascade, 72 Prostate, 12 Peau, 12 Prostration, 161 Personne de confiance, 220, 238 Protéine(s), 7, 97 Perte –– kinase TOR, 9 –– d'appétit, 12 –– tau, 129 –– d'autonomie, 160 Protéostasie, 9 –– musculaire, 13 Prothèse totale de hanche, 58 –– pondérale, 100 Psychotropes, 157–172 Perturbation cognitive, 147 Pessimisme, 161 Q Pharmacocinétique, 234 Pharmacodynamie, 234 Qualité de vie, 78 Pharmacogénomique, 234 Questionnaire DN4, 215 Pharmacologie, 234 Questionnaires algofonctionnels, 53 Phases R –– palliatives, 209 –– terminales, 209 Radicaux libres, 8–9 Phénobarbital, 239 Raisonnement gériatrique, 4, 70 Phénytoïne, 239 Ralentissement idéomoteur, 161 Pincement de l'interligne, 60 Réaction d'équilibration, 116 Plaie, 193 Réadmission, 153 Plainte(s) Recapture du calcium, 11 –– mnésiques, 161 Rechute, 159 –– somatique, 162 Réduction néphronique, 10, 243 Plan de soins, 139 Rééducation, 58 Plaques amyloïdes, 129 Réflexe iatrogénique, 253 Plasticité neuronale, 10 Refus Poids, 102 –– de soins, 151 Polymédication, 76, 242 –– de traitement, 228

Régimes, 13  Index 359 –– restrictifs, 101 Relaxation myocardique, 10 Sommeil, 12 Repères spatiotemporels, 153 –– paradoxal, 154 Repli, 147 Sondage vésical, 28 Représentation sociale Souffrance morale, 212 Souhait de mourir, 228 des personnes âgées, 6 SPCD, 171 Résistances périphériques, 11 SPECT (TEMP) au Dat-Scan®, 133 Respect du sommeil, 154 Stades, 201 Responsabilité Start slow, go slow, 216 –– juridique, 257 Station unipodale, 117 –– pour faute, 258 Statut nutritionnel, 95 –– sans faute, 258 Stimulation du nerf tibial postérieur, 33 Restriction calorique, 13 Stop walking while talking test, 118 Rétention STOPP/START, 239, 255 –– aiguë d'urine, 27–36 Stress, 7 –– urinaire, 216 –– oxydant, 9 Rétinopathie diabétique, 88 Surcoûts de santé, 160 Rétropulsion, 193 Surdosage en AVK, 245 Revue de morbimortalité, 256 Surmortalité, 153, 160 Rhabdomyolyse, 193 Surprescription, 252 Rhizarthrose, 63 Symptômes Rigidité artérielle, 10 –– comportementaux et psychologiques Rispéridone, 153, 165, 169 Risque(s) de la démence (SCPD), 169 –– anesthésique, 59 –– de la presbyacousie, 82 –– chirurgical, 59 –– psychocomportementaux, 169 –– hémorragique, 244 Syndrome –– iatrogène, 242, 251–258 –– aphaso-apraxo-agnosique, 129 –– liés aux médicaments, 251–258 –– confusionnel, 145 –– suicidaire, 157 –– d'immobilisation, 28, 176, 192 –– transfusionnels, 259 –– d'Ogilvie, 196 RUD pour Risque-Urgence-Danger, 160 –– de désadaptation psychomotrice, 193 Rupture, 147 –– de Korsakoff, 136 –– de régression psychomoteur, 193 S –– de renutrition inappropriée, 110 –– de sevrage, 169 Sarcopénie, 10, 58, 106, 194 –– dysexécutif, 134 Sauvegarde de justice, 142, 217 –– génito-urinaire, 19 Scanner cérébral, 150 –– gériatrique, 7 Sclérose combinée de la moelle, 92 –– malin, 171 Score MNA, 103 –– parkinsonien, 131, 154, 168 Sécheresse –– post-chute, 115 –– cutanée, 12 –– rotulien, 60 –– vaginale, 19 –– sérotoninergique, 168 Sédation, 209 –– sous-corticofrontal, 134 Sédentarité, 42 Système Sénescence cellulaire, 10 –– antigravitaire, 116 Sensibilité –– d'équilibre et d'adaptation posturale, 116 –– proprioceptive, 12, 91 –– immunitaire, 13 Services d'aide à domicile, 181 –– nerveux autonome, 12 Seuil Systole auriculaire, 11 –– de détection, 211 –– de tolérance, 211 T –– transfusionnel, 260 Sevrage, 165 TACO, 261 –– alcoolique, 169 TDM cérébrale, 151 Signe de Romberg, 91 Téléassistance, 181, 183 Sismothérapie, 165 Télomérase, 9 Soif, 12 Télomères, 9 Somatisations, 161 Tériparatide, 47 Testostérone, 12 THM, 22

Index Thrombose veineuse, 193 –– psychiques, 157–172 –– profonde, 197 –– psychocomportementaux, 158 Thymorégulateurs, 166, 171 –– psychotiques, 165 Tiapride, 169–170 –– vésicosphinctériens, 134 Timed up and go test, 70, 118 T-score, 44 Tolérance, 260 Tutelle, 142, 217 Tonus postural, 116 U Toucher rectal, 32 Toxique, 149 Underuse, 252 Traitement, 7 Unités périopératoires gériatriques, 59 –– androgénique substitutif, 24 Urgenturie, 27 –– antidépresseur, 164 –– anti-ostéoporotique, 39 V 360 –– hormonal de la ménopause (THM), 21 Variables discriminantes, 185 TRALI, 261 Vélocité de l'onde de pouls, 11 Tramadol, 247 Veuvage, 158 Transfusion sanguine, 259–264 Vieillissement, 10 Transit intestinal, 12 –– «normal», 70 Transthyrétine (ou préalbumine), 104 –– biologie, 4 Traumatisme, 43 –– cardiaque, 8 –– crânien, 150 –– étude, 4 Trendelenburg, 54 –– réussi, 3, 7, 14 Triade clinique de Hakim et Adams, 134 Vigilance, 216 Tristesse, 161 Viscosupplémentation, 58 Troubles Vision, 12 –– bipolaires, 171 Vitamine –– buccodentaires, 101 –– B1, 136 –– cognitifs, 127 –– D, 13, 48, 98 –– de l'audition, 81 VVoOm2 missaexm, 1en9t4s, 216 –– de la conduction, 120 Vulnérabilité, 4, 7 –– de la déglutition, 101, 230 –– délirants, 169 –– du comportement perturbateurs, 140 W –– du rythme cardiaque, 120 –– du sommeil, 161, 169 Wernicke, 147 –– – paradoxal, 132 Z –– neurocognitifs, 128 –– – majeurs, 127–144 Z-score, 43 Elsevier Masson S.A.S, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux Cedex Dépôt Légal : novembre 2018 Composition : SPI Global, Pondichéry (Inde) Imprimé en Pologne par Dimograf


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