ENTRETIEN: MAHORO, un candidat 2.0MUSIC: INGOMA, Une Histoire Rock'n'roll PEOPLE: #buzzBOOK, les stars se déchainent SOCIAL: Comment Réussir son entretien d’embauche +Femme: indépendante et fière de l’être VOYAGE: En route vers Makamba LIFESTYLE: Le Paprika, La leçon Déco de NELSON
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A la rédaction de MADE IN pour réussir son entretien d’em- BURUNDI Magazine, on bauche, Le magazine pour la pre-est d’accord pour dire mière fois donne la part belle à laqu’au Burundi les jeunes n’occu- Politique 2.0 dans un entretien ex-pent pas une place assez impor- clusif avec le Candidat VIRTUELtante dans nos institutions. Cela MAHORO.étant, on a trouvé 10 jeunes à qui On vous embarque en terre incon-ce handicap n’en est pas un. Ces nue avec notre Burundi-Trotterjeunes se couchent chaque soir Davy-Carmel qui met le cap auavec un rêve et se lève chaque sud, plus exac-matin pour le Ces jeunes se couchent tement MA-réaliser. Dans KAMBA dans chaque soir avec un un récit qui fe-cette se-conde édition rêve et se lève chaque rait pâlir de ja-de Made In lousie les plusBurundi Maga- matin pour le réaliser. grands explo-zine on met un rateur. Cotécoup de projecteur sur cette jeu- people compter sur un petit tournesse qui a décidé de faire avan- de notre réseau social préférécer le Burundi chacun dans son buzzBOOK, sur lequel les stars sedomaine et qui pour le coup, déchaînent.donne l’exemple qui devrait in-fluencer toute une nation. En 1971 le Burundi squatte leCette seconde édition du maga- haut des charts britanniques,zine met le monde professionnel à Made In Burundi vous proposel’honneur avec quelques astuces une enquête exclusive, sur un pa-
trimoine culturel cher à notre s’intituler WIKI Story vous con-pays qu’on nous a dépouillé et naitrez le secret du talent de LYN-utilisé à des fins commerciales au DA BROWN, pourquoi KRIS NSA-détriment des principaux protago- BIYUMVA est le Mr Burundi parnistes, les musiciens Burundais. excellence et vous connaitrezNotre nouvelle chroniqueuse Da- aussi le combat de JADOT NKU-cia Munezero est une féministe RUNZIZA, les coulisses des TMAsinvétérée, et pour marquer le et plein d’autres histoires sur noscoup elle a décidée de briser tous 10 Jeunes Influents.les codes de D’aprèsla séduction, Steve Chan-alors Inde- « Notre influence grandit dler un cé-pendent Wo- lèbre coachman or Mate- au moment où un rêve de vie et au-rial Girl? Eh futur se transforme en teur a suc-ben Dacia est cès : « Notreindépendante une action présente ». influence grandit auet fière de moment oùl’être. un rêve futur se transforme enLE PAPRIKA est sur les lèvres de une action présente ». Alors bien-tout le monde, normale ce nou- venue dans notre rêve.veau coin hype qui vient d’ouvrirest un bijou d’ART DECO et quoide mieux qu’une visite guidéeavec le jeune architecte que dis-je l’artiste derrière ce LoungeBar?Dans notre COVER STORY quipour le coup aurait bien pu
DIRECTEUR DE CONTENUArmel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA DIRECTRICE MARKETING Dacia Munezero Consultant Marketing Davy-Carmel INGABIRE EDITRICE Vanessa NIVYABANDI GRAPHIC DESIGNArmel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA Mohamed NDAYISHIMIYE Zes BLAKE REDACTEUR EN CHEFArmel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANA Contributeurs Audry Prévert AJENEZA Arsène IRADUKUNDA Dacia MUNEZERO Davy Carmel INGABIRE Special Thanks to: Alida NIBIGIRA Hugues SAFARI Cynthia MUNWANGARI Diane NININAHAZWE Jadot NKURUNZIZA Karl ‘KRIS’ NSABIYUMVA Landry MUGISHA Lynda BROWN Nella Neth Redemption VOICE Sat-B
PEOPLE Le Meilleur des Stars Sur Les réseaux Sociaux
Chanella et Olga Lorie en tenue traditionnelle IMVUTANO.Souviens-toi l’été dernier
NEWSDes visages l’association et quand on échange souriants, avec les enfants, on remarque dans des voix leurs yeux une certaine excitation gaies, des et une joie à peine retenue par laéclats de rires, une ambiance bon politesse dans leur voix.enfant, tel est l’atmosphère quirègne tous les dimanches après- Autour de 3 à 4 tables, le repas estmidi, à la galerie Town Business, toujours partagé entre tous, en-avenue de la victoire, pendant le fants de la rue et invités assis en- semble. Les membres de l’associa-« Sunday meal ». tion eux-mêmes cotisent pour of- frir ce repas bien équilibré fait duCela fait 6 mois maintenant que 5 riz, des haricots, des pommes deà 10 enfants de la rue sont ras- terre ou bananes ainsi que de lasemblés par l’association Youth viande, le tout arrosé par une limo-Building in Synergy to end Poverty nade.(YBSP en sigle), pour partager en-semble un repas le dimanche. Comme le souligne Leis Bruel Hara- girimana, président de l’association,En y arrivant, on y trouve toujours cette activité fait parti d’un projetune ambiance chaleureuse et un global de l’association appelébon accueil grâce aux membres de
« Feed a child » où les enfants de l’association et certaines célébri- tés burundaises comme Sat-B, T-sont non seulement nourris mais Max, la chanteuse Cynthia Itekaaussi scolarisés et réintégrés dans évoluant en suède, etc., qui vien-leurs familles d’origines. Ainsi, cinq nent quelques fois soutenir cetted’entre eux sont maintenant scolari- noble initiative. L’activité estsés et logés dans une petite maison chaque fois relayée sur les réseauxà Bwiza. sociaux (Facebook et Instagram) avec photos à l’appui, ce qui accroitCe travail est soutenu par les considérablement les personnes qui« parrains et marraines », qui sont s’y intéressent et rejoignent lepour la plupart des jeunes vivant groupe pour ce repas du dimanche.en majorité à l’étranger Crée en 2012, l’association compte(notamment la top model Nella plus de 300 membres et n’a pas fi-Neth vivant en Suède), ayant déci- nit de s’agrandir, tant qu’il y auradé de prendre en charge quelque des jeunes burundais au granduns de ces enfants cœur.Le dimanche après-midi est devenu ©Dacia Munezerodonc un rendez-vous habituel, nonseulement pour les enfants de larue mais aussi pour les membres
ENTRETIENLes réseaux sociaux sont Ainsi depuis quelques mois on en train de devenir un voit une flopée de page, groupe outil incontournable de et autres comptes personnelles communication, ce émerger de nulle part commesuccès s’explique en partie par des champignons; avouons-leleur accessibilité et surtout par le l’authenticité de certaines de cesfait qu’ils permettent en un clic pages est à remettre ende partager son point de vue question, mais il reste que l’idéeavec la planète entière sans est assez originale pour ne pasaucune forme de censure dire avant-gardiste (au BurundiAvec l’approche des élections, je précise).nombreux sont ceux qui utilisentFacebook et Twitter pour 2015 des Elections 2.0partager leurs idées politiques. Si Drapeau du Burundi commeon en croit l’émergence de cover et une colombe commenombreuses compte Facebook et photo de profil, le CANDIDATtwitter, il semblerait que nos élus VIRTUEL MAHORO annonce lapolitiques aient flairé un bon couleur dès le premier clic. Unfleuron pour discuter et faire petit coup d’œil sur sa page nouspasser leur message directement apprend que le candidat Virtuelaux électeurs sans intermédiaire. Mahoro(paix en français), se
considère comme un personnage l’ignorance… »fictif et qu’il est candidat aux Lors de notre entretien leélections de 2015. personnage de MAHORO se révèlePlus on se plonge dans l’historique plus complexe que jamais, l’exempledu personnage, plus on entrevoit des le plus flagrant est quand on luitraits de sa personnalité en lisant son demande qui il est en réalité, sapremier discours je découvre un réponse est étrange, teintéeidéaliste « L’heure a sonné où un d’humour et, presque poétique.vent doux et léger va souffler et faire Voici 6 questions avec le CANDIDATdanser les fleurs qui, à notre insu VIRTUEL MAHOROdisaient timidement dans nosjardins: Le peuple Burundais a droit A PROPOS DE SON IDENTITEau bonheur, il a droit à la justice et à « Fermez vos yeux, imaginez un seull’équité », Mahoro est aussi un instant la paix devenue unerêveur « A côté de chaque tombe, personne physique (continuonsnous y planterons un arbre de vie. », même si je sais que vos yeux sontje découvre aussi un réaliste « Chers toujours ouverts); que dirait-elle auxcompatriotes, l’heure a sonné où nos burundais? C'est cette philosophie qui se cache derrière« Fermez vos yeux, imaginez MAHORO. J'ai créé ce personnage pour appeler lesun seul instant la paix deve- burundais à réfléchir sur lesnue une personne physique vraies questions. Les idées de MAHORO sont dans nosyeux seront fixés sur ce qui nous cœurs, MAHORO existe dans laparaît raisonnable et faisable : Vivre pensée la plus profonde de chaqueensemble et construire ce pays. » et citoyen. Certains veulent savoir quipar-dessus tout MAHORO est est ce MAHORO... Mais à quoi celacertainement un poète qui s’ignore vous aiderait? Juger la bière par saou bien il le fait exprès : « l’heure a bouteille? Derrière MAHORO sesonné où notre conscience, notre cache un simple auteur, un penseurscience et nos connaissances vont se peut- être mais pas plus que ça.libérer de la servitude de MAHORO est une pensée qui gît en
vous et qu'il faut ressortir. Ma personne que l'opposition fait cela qu'il estimporte peu pour le moment. Mais diabolique; le langage non violent nouscomme je n'ai rien à cacher, lorsque apprendra à vivre ensemble. Je croismes lecteurs auront appris à dissocier que je suis plus que cela car un de mesles gens de leurs actions là je me ferai professeur de philosophie m’a dit unconnaître à eux… jour: le «je» est un «jeu» de plusieurs «enjeux».A PROPOS DE SON IDEOLOGIE« Laissez-moi vous montrer par un A PROPOS DU COTE VIRTUEL ETexemple le genre de raisonnement que DE L’ANONYMATje propose aux burundais. Quelque chose me plaît dans ce côtéExemple: Jean est en retarden classe tous les jours. le «je» est un «jeu» deIl est probable que leprofesseur lance toujours des plusieurs «enjeux».mots du genre: Jean estirresponsable, Jean estnégligeant, Jean est impoli; etc. virtuel. En fait je me suis rendu comptePour moi, cela est une communication que lorsque les burundais deviennentviolente. incapables de catégoriser quelqu'unNon, Jean n'est pas tout ça. Jean est soit par son ethnie, soit par son parti;tout simplement en retard tous les ils se rendent compte qu'il a raison etjours. Il ne faut pas utiliser la copule que nous avons tous les mêmes\"est\" pour dire n'importe quoi. L'homme problèmes. Pourquoi sommes-nousest plus que ce que nous pensons qu'il tellement attachés à ces futilités qui neest. L'homme est complexe. peuvent ni assurer notre vie ni notreApprenons à être sobre même dans nos survie?jugements politiques. Nous manquonsle plus souvent de tact. Ce n'est pas A PROPOS DES RESEAUX SOCIAUXparce que le gouvernement fait ceci ET DE LEUR FIABILITEqu'il est directement diabolique. Un système est fiable lorsque laJugeons fait par fait. Ce n'est pas parce probabilité de remplir sa mission sur
une durée donnée correspond à celle pour les jeunes etc. Mais pour moi c'estspécifiée dans le cahier des charges. La cela que je trouve plutôt fascinant.fiabilité est l'étude des défaillances dessystèmes. Quelque chose est fiable si A PROPOS DE SES DISCOURS PLUSelle est crédible, sûre.... Je ne sais pas POETIQUE QUE POLITIQUEalors comment répondre à votre Suis-je poète? Je fais de la poésie dequestion. Pour ce qui concerne temps à autre mais comme je l'ai ditMAHORO, Facebook est très efficace. plus haut j'évite d'utiliser le verbe \"J’ai créé cette page le 5Mars 2014 et on être\" à tort et à travers. J'évite dea déjà plus de 400likes en un peu plus mettre un point là où Dieu met uned’un mois. Les post ont en moyenne virgule. Je ne sais pas comment doit80likes chacun et plus de 6000 Views ressembler un discours politique, jee chacun selon les statistiques de la crois que tout discours ressemble à page. celui qui le prononce.. En ce qui concerne la probabilité à A PROPOS DE SON PROGRAMME remplir sa mission; je crois queN'allez pas aux urnes pour POLITIQUE D'abord je doischercher le CANDIDAT VI- toujours rappeler aux lecteurs que ceci seTUEL MAHORO vous ne le joue dans le monde detrouverez pas. l'imaginaire. N'allez pas aux urnes pour chercher le CANDIDATFACEBOOK est vraiment fiable. Et VITUEL MAHORO vous ne le trouverezcomme MAHORO s'adresse pas. Mais lorsque vous aurez saisi sonprincipalement à la jeunesse c'est message, cela devrait vous aider à faireencore plus fiable vu le nombre de de bons choix.jeunes connectés chaque minute surFACEBOOK. Certains te diront que ©Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANAFacebook et les réseaux sociaux engénéral ne sont pas sérieux; que c'est
Le Saviez-Vous?En 2012, la commercialisation du thé a rapportée 26,3 millions de dollars a l’ OTB
SOCIALI l est normal et habituel bref, souvent quand les hommes d’entendre que pour séduire rencontrent une femme qui paie une fille il faut avoir de l’ar- ses propres factures comme gent, une belle voiture, un une grande sans demanderbon boulot, parce que parait-il« l’aide de personne, ils partent enc’est ce qui les attirent. » courant !!Mais Qu’en est-t-il alors quand c’est Quant au contraire la fille préfèrel’inverse? Quand c’est Mademoiselle les hommes riches et compte surqui a tous ces trucs? ces derniers pour subvenir à tous Regardez autour de vous, combien de filles connaissez-vous, qui ont un bon boulot et qui ont pu s’acheter une belle voiture, parviennent facilement à trouver un partenaire?Beyonce et ses complices des Desti- ses besoins et ben les hommes seny’s Child chantaient : « Shoes on dépêchent pour la taxer de « matémy feet, I bought it/The Car I’m rialiste », mais en y regardant dedriving, I bought/The house I live près certains hommes y trouvent d plaisir car ils retrouvent leur fierté,in, I bought it/I depend on me, se sentent tout puissants, s’en van-cause I own it…”La plupart des Hommes quand ils tent à tout va : « Fata taxi ndariharencontrent une femme intelligente » (Prend un taxi je vais le payer)et indépendante, qui ne va pas leur Regardez autour de vous, combiendemander de l’argent pour le dépla- de filles connaissez-vous, qui ont ucement, le salon de coiffure, les uni- bon boulot et qui ont pu s’achetertés, les habits ou les chaussures, une belle voiture, parviennent faci-
lement à trouver un parte- miner les hommes (Ce qui entre naire? Les hommes le disent eux- nous n’est pas toujours faux), ce mêmes : « Les filles indépendantes n’est pas non plus une généralité ! sont difficiles ! ». Sont-elles vrai- Il existe plusieurs filles, bien édu- ment difficiles ou ce sont les qués qui n’iront pas jusqu’à faire hommes qui ressentent un com- sentir leur supériorité aux hommes. plexe d’infériorité, qui se sentent On pourrait expliquer cette réalité émasculés devant ces independent par le fait que dans notre culture la women? femme doit rester soumise à son Les Hommes s’inquiètent dès que mari. vous leur enlever leur meilleures Mais si en tant qu’homme tu veuxe cartes, là je parle de : l’argent (As garder ta « suprématie » auprès de de pique), voiture(As de cœur), ta femme malgré sa richesse, amé- Maison (Joker),…parce que tout à liores-toi, donnes-toi un objectif à coup ils ne leur restent plus aucune atteindre et travaille pour l’at- main (carte à jouer) pour miser et teindre. Ainsi tu pourras avoir uneé- gagner le gros lot (Désolée pour partenaire qui t’écoutes, te com- l’image) plète intelligemment et te soutientdu Mais c’est là que se trouve tout le financièrement. paradoxe : Si les hommes se plai- Notons également, qu’il y a des- gnent que les femmes sont matéria- femmes qui adorent entretenir leura listes, qu’elles n’en veulent qu’à leur compagnon et que de plus en plus argent, pourquoi s’offusquent-t-ils d’hommes préfèrent ce nouveau schéma! Il suffit donc de bien cher- quand les femmes s’émancipent? cher, on finit toujours par trouver chaussure a son pied comme on dit.un La réponse qu’on retrouve sur © Dacia Munezero toutes les lèvres c’est que les- femmes riches vont chercher à do-
ENQUETE14 Semaines dans le top CHEL BERNHOLC a entre autre tra- 40 anglais en 1971, vaillé avec de grandes stars de la non ce n’est pas un chanson française comme VERO- exploit des Beatles ni NIQUE SANSON, FRANÇOISE HAR-de DAVID BOWIE mais Bel et bien DY, FRANCE GALL ou encore JEAN-un exploit MADE IN BURUNDI. JACQUES GOLDMAN et MICHEL SARDOU (Maintenant ça va mieuxEn 1971, 125 000 exemplaires du j’espère)single BURUNDI BLACK sont écouléssur le seul sol Britannique. BURUN- Donc en 1971, MICHEL BERNHOLCDI BLACK est un titre New Wave aux est en tête des charts britanniquesfortes sonorités tribal avec un piano, avec son single BURUNDI BLACK quiune guitare, une basse et tenez- copie, que dis-je, qui plagie honteu-vous bien, un enregistrement de nos sement nos célèbres tambourscélèbre INGOMA fait office de per- royaux les INGOMA.cussions. Ce titre est signé par uncertain MIKE STEIPHENSON; un Ecoutez BURUNDI BLACK:saut sur sa page Wikipédia nous ap-prend que MIKE est en fait le pseu-do d'un certain MICHEL BERNHOLC un musicien et arrangeur français.Je sais vous n’êtes pas plus avan- cés, nous non plus d’ailleurs, alors une recherche plus appro- fondie nous apprend que MI-
gros un enregistrement de nos célèbres Tambourinaires.Tout commence en 1967 quand C'est ainsi qu'en 1971 MICHELdeux anthropologues CHARLES DU- BERNHOLC, sans doute à la re-VELLES et MICHEL VUYLSTEKE cherche d’inspiration, tombe sur cetsont en voyage au Burundi pour enregistrement de nos chers tam-collecter nos musiques tradition- bourinaires et s'empare de cet EN-nelles dans un but plus que 125 000 disqueslouable de: « Protection d’unpatrimoine culturel immaté- venduesriel ».Un An plus tard l'album MU- SEMBLE OF DRUMS pour en faire laSIQUE DU BURUNDI voit le jour base de son titre BURUNDI BLACK,sous le label OCORA (soit l’ Office la suite vous la connaissez déjà;de Coopération Radiophonique) 125 000 disques vendues,avec 11 titres dont des morceaux BERNHOLC s’approprie tout le cré-d’INANGA, de FLUTE traditionnelle, dit et les royalties qui vont avec sû-d’IKEMBE ou encore d’UMUDURI et rement et ‘‘s'enrichie’’ ainsi sur lepour clore ledit album, un titre inti- dos de nos pauvres percussion-Des groupes de punk tels que nistes qui n'ont sans doute jamais su qu'ilsBOW WOW WOW ou encore squattaient le sommetADAM & THE ANTS font de nos des hit-parade en com- pagnie de légendes depercussions leurs marques de la musique populaire mondiale et ce, pen-fabrique... dant plusieurs se- maines.tuler ENSEMBLE OF DRUMS qui L'histoire de nos chères tambouri-comme son nom l'indique est en naires ne s'arrête pas là puisqu’en
1975, c'est JONI MITCHEL le MUSICcélèbre rockeur canadien quisample cet enregistrement surson single THE JUNGLE LINE, enversant évidemment des droitsd’auteur a BERNHOLCDans les années 80 une vague deNEW TRIBALISM, comme le sur-nomme le NEW YORK TIMES al’époque, envahit l'Angleterre résultatnos célèbres tambourinaires se retrou-vent en featuring (Uncredited ofCourse) sur plusieurs titres dontROCKET de DEF LEPPARD, ZIMBO deECHO & The BUNNY MEN ou encore59 CHRYSTIE STREET des BEASTIEBOYS.Des groupes de punk tels que BOWWOW WOW ou encore ADAM & THEANTS font de nos percussions leursmarques de fabrique, voire C30 C60C90 Go et I WANT CANDY qui ne sontrien d'autre que des versions retravail-lé et alternatif du style des INGOMA.Cet ainsi que sans le savoir de simple Dans les années 80, unetambourinaires MADE IN BURUNDI quinzaine de jeunes tam- ont avec un simple enregistrement bourinaires Burundais se lance le défi de porter plus influencés et lancé un mouvement haut la culture de leurs ancêtres. Pop/Rock sans bouger de leur bled. Quelques années plus tard en 1985, nos jeunes participent au XIIème Festi- © Armel ‘ARTMEL’ Nkunzimana val Mondial de la Jeunesse et des Etu- diants qui se tiennent à Moscou en
Russie. L’année Suivante, ces mêmes RUKINZO, réaffirmant ainsi leur ser-artistes se produisent aux côtés du cé- ment de toujours porter plus haut lalèbre musicien camerounais Manu Di- culture de leurs ancêtres, une culturebango en tant que membres de l’Ami- riche et passionnante.cale des Musiciens du Burundi. En 10 ans d’histoire, le palmarès deDe retour au pays, ils reprennent leurs ces tambourinaires qui ont un jour oséétudes à l’Université du Burundi, mais rêver est vertigineux. De l’Ougandan’oublient pas pour autant leur enga- (1994) au Japon(1995) en passant pargement de toujours à savoir: « porter le Maroc(2001), la Hollande(2002), lahaut la flamme de leur culture ». Ils Libye(2001) ou encore la Tunisie etdécident alors de créer un groupe in- l’Afrique du Sud, ces jeunes rêveursdépendant qui va permettre aux uni- dont le seul rêve était de porter plusversitaires de s’épanouir. haut les couleurs de notre pays ont in- déniablement tenu leur parole. D’aprèsApres l’université, nos tambourinaires Steve Chandler Un célèbre auteur etse regroupent dans une association ap- coach de vie : « Notre influence gran-pelée ABASANGIRAKIYAGO, c’est-à- dit au moment ou un rêve futur sedire \"ceux qui partagent la causerie à transforme en une action présente. »cette époque, le Alors chers lecteurs mettez-vous augroupe est composé travail, rêvez.exclusivementd’étudiants d’univer- © Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANAsité. En 1993 cesjeunes amoureux du © Crédit Photo: Arsène IRADUKUNDAtambour se consti-tuent en club et IWACU MUHIRAadopte le nom de
LIFESTYLE« Le paprika fut une aventure très larité, à savoir l’atmosphère accueillant, re- enrichissante, au niveau artis- laxant et tranquille, agrémenté d'une lu- tique que personnel. » Nous ra- mière tamisée et d'une musique douce. » conte Nelson. C’est un bel après- nous dit-il passionné. « Donc vous voyezmidi et Nelson nous raconte comment il que j'avais un défi de taille à relever, pours’est retrouvé embarqué dans l’aventure : transformer l'ancienne boîte de nuit AOSTA« Un jour un ami m'appelle pour me de- en LOUNGE BAR. L'Aosta étant une boîte demander si je serais intéressé de refaire le nuit la déco n'était pas vraiment terrible (jedesign d'un restaurant en plein centre-ville, ne dis pas que c’est le cas de toutes leset moi comme à mon habitude, je lui ré- boites de nuit), il fallait dépoussiérer un peupond par un grand OUI, je suis toujours at- ce vieil immeuble qui remonte de l'époquetiré par de nouveaux défis. C'est ainsi que coloniale. »plus tard je décroche un rendez-vous avecMarie-Michèle qui est la nouvelle gérante du A propos de l’’élément conducteur du De-\"futur Paprika\". La 1ere fois qu'elle m'a vu signelle fut un peu surprise, surtout par monâge, elle attendait de voir un monsieur d'au « La ligne conductrice fut le nom du restau-moins la quarantaine et elle voit débarquer rant, ’le paprika’’ qui est en fait une épiceun gamin d'à peine la vingtaine. Mais très au goût particulier et à la couleur ocre-vite, lors de la présentation du projet, elle orangée. C’est ce qui explique la dominanceest séduite par les idées et la vision que je de la couleur orange dans le restaurant. Ce-lui propose et c'est ainsi que débute l’aven- pendant Marie-Michèle la propriétaire, elleture.» voulait que le restaurant ait une certaine identité africaine et moderne à la fois, pour« Le paprika est un \" LOUNGE BAR \" » nous ne pas tomber dans le cliché.répond-t-il quand on lui demande de nousexpliquer le concept du projet. « Un lounge C'est après avoir récolté tous ces élémentsbar est un restaurant mais avec une particu- que je suis allez à la recherche des maté-
riaux et divers éléments décoratifs. Après de travail acharné, le Paprika était enfinavoir choisi l'orange, je me suis demandé prés pour la grande ouverture. Et je peuxquelle couleur pourrait mettre en évidence vous dire que c’était un grand soulagementl'orange, c'est ainsi que le noir s’est imposé pour moi en entendant le feedback destout seul, car c'est une couleur polyvalente gens. »qui se marie avec presque tout. Et au fur dutemps les autres couleurs sont venues petit A propos de sa volatilité artistiqueà petit s’ajouter. « Souvent on me demande comment jePersonnellement je m'étais donné le défis, peux faire tout ce que je fais, car certainede faire un changement si radical que per- personnes me connaissent dans la peinture,sonne ne puisse reconnaître l'endroit. Mais d'autre dans la photo, le stylisme et mainte-le manque de magasins spécialisés au Bu- nant dans le design. Mais moi je ne peuxrundi(en matière de meuble design) m'a dire qu'une chose: «je suis tout simplementbeaucoup ralenti mais c'est de là que m'est un artiste. » peu importe la discipline ou lesvenu l'idée de carrément faire mes propres outils. Tant que je peux m'exprimer, que çameubles en recyclant par exemple d'anciens soit avec des pinceaux, un appareil photomeubles pour leur donner une seconde vie ou des tissus.avec une touche de modernité. Ce fut uneaventure artistique et un suspense intenable ©Armel ‘ARTMEL’ NKUNZIMANAcar on ne savait pas vraiment à quoi s’at-tendre au final. Au bout d’un mois et demi
VOYAGEUn récit de Davy-Carmel INGABIREJe vous ramène « back in time », C’est ville très tôt (c’est quand-même quatrele mois de mai, la saison sèche est en heures de trajet pour arriver àavance cette année ! L’air de Bujumbura Makamba), nous traversons un pont enest de plus en plus lourd et des rêves de pleine reconstruction et J.B (notrelongues journées passées au bord du technicien du son) nous dit voici Kulac traversent mon esprit toutes les Mugere (ca me rappelle un texte « Kutrente secondes ! Nous sommes en Mugere ni harya » de l’école primaire)pleine réunion de production d’un quelques mètres avant nous dépassionsprogramme radio mensuel sur lequel je « Kwibagiro» un des abattoirs les plussuis actuellement affecté (je vous connus du pays. Je suis content parceépargne les détails) et lorsque je suis de qu’apparemment mes collèguesnouveau désigné pour être dans l’équipe maitrisent bien la région, et commedétachée qui ira à l’autre bout du pays, j’avais promis un article voyage aun mot (tel un cri implorant) sort de ma ArTmel mon redac’en chef à MIB, jebouche « Makamba », tout le monde se saisis l’occasion et prends mon petitretourne ! Je suis un peu gêné car carnet. Un autre site très connu sesouvent je fais cela, je dis à haute voix trouve sur notre route, la fameuseun truc qui me passe par la tête et je pierre Livingstone-Stanley marquant lecoupe la parole à quelqu’un. point de rencontre entre les deuxHeureusement le coordinateur, après célèbres explorateurs au début dudeux secondes de réflexion, dit « bonne 20eme siècle, là nous sommes enidée Davy ! Nous irons au Sud ! » commune Kabezi « c’était un des sitesNous venons de faire une quinzaine de touristiques les plus visités avant laminutes de route, nous avons quitté la
guerre » me dit mon collègue. Tout près praticable « c’est la montagnese trouve le camp de la marine militaire. Nyaruhongoka qui s’est écroulée àD’un côté, le bleu pur et profond du lac, cause des pluies torrentielles en févrierde l’autre le vert des montagnes, juste dernier » raconte Deo un de mesle fin tronçon de la route et une petite collègues. Juste sur le rebord de la route, une étendue bleue avec deligne de sable relie ces deux reliefs, petites traces vertes « ici le lac est trèsquelle beauté ! Et dire qu’il ya juste profond » ajoute mon collègue. Alorsquelques années cet endroitparadisiaque était le terrain des pires que depuis Bujumbura nous roulions sur une route en bon état, à partir de lapièges de voitures de transport etd’horribles massacres (la guerre c’est localité de Rutunga, les choses changent!moche !). Nous passons devantl’Hôpital de Kabezi construit par Nous entrons en commune BugaramaMédecins Sans Frontières. La Commune (nom également porté par une autreMuhuta voisine de Kabezi bénéficie de commune de la province Muramvya – auvégétations denses on y retrouve aussi Centre – mais aussi qu’on retrouve à lala rivière Kirasa mais aussi le marché de frontière rwando-congolaise près du lacGitaza célèbre pour ses « Burobe/ Kivu – je ne sais pas pourquoi je vousbuswage » - sorte de pate de manioc raconte ca! Revenons à nos moutons).local dont les burundais raffolent – je Ici les vélos roulent très mal ou mêmeremarque plusieurs églises et le moins se garent en plein milieu de la routeque l’on puisse dire c’est que l’église pour discuter avec un ami « parfois, lesméthodiste y prévaut ! Nous arrivons a chauffeurs de Bus de transport usent deun endroit où la route est difficilement bâtons pour les faire bouger de la voie »
rigole Deo. La commune Rumonge arrivons maintenant à Gatete avec unes’entame avec la zone Minago, ici la déviation vers Vyanda et de l’autre côtéroute s’améliore légèrement. C’est une vers les eaux thermales de Bururi. Lazone « industrielle » nous y retrouvons fatigue commence à se sentir dans lala SOGEMI qui produit l’huile de palme voiture nous faisons plusieurs kilomètreslocale et MANDARENA une unité de silencieux quand tout a coup la route setransformation de fruits, parmi les coupe nette ! Un passant nous dit quepoints notables dans cette localité il y a nous devons retourner en arrière etson étrange végétation rouge – contourner la montagne, on s’exécute.Umukenke – et le marché de Minago. Contourner cette fameuse montagne neApres la zone Minago, nous entrons en fut pas chose facile car la route y estzone Kagongo avec les célèbres plages très sablonneuse heureusement ce jourSaga Resha et Blue Bay Resort, au loin la il n’avait pas plu ! Après avoir ànous pouvons apercevoir la petite ile nouveau rejoint la route principale, nouscongolaise du lac Tanganyika« Ubwali », nous passons aussi D’un côté, ledevant le nouveau stademoderne de Rumonge ainsi que bleu pur etla fameuse rivière Dama connuepour son eau toxique, d’ailleurs,une expression kirundi la cite profond du lac,« urakanywa Dama » synonymede « uragapfa » (boire Damasignifie mourir). Puis nous entrons en passons par le centre Karonda, puis laville de Rumonge, un des cinq plus Reserve naturelle de Kigwena oùgrands centres urbains du Burundi ! quelques touristes font la queue àA la sortie de la ville de Rumonge nous l’entrée (ca me donne envie de visiter,passons par la rivière Murembwe qui a mais nous n’avons pas le temps et dedonné nom a une des prisons les plus toutes façons mes collègues sontcraintes se trouvant dans les environs catégoriques jamais ils n’iraient payer« celui qui entre n’en ressort pas » nous pour côtoyer les animaux sauvages –dit J.B d’un air grave. A part ca, sur les tant pis, une autre fois peut-être) aprèsrives de cette même rivière une ca, nous arrivons à Muguruka, un desinsupportable odeur de déchets de principaux fournisseurs de poissons dupalme règne, le chauffeur accélère pour pays, puis traversons le centreéchapper à cette puanteur. Nous
Mugarama avant d’entrer dans la ville Une vue magnifique difficile à décrire !de Nyanza-Lac. Et enfin nous entrons dans le centreC’est une ville très commerciale, dès urbain de Makamba, et le travaill’entrée dans la ville les agences des commence sérieusement !plus grandes banques du pays se Signatures d’autorisation, interviews,disputent la place et pleins d’affiches témoignages, reportages, animationpublicitaires se côtoient (tiens, je avec des jeunes élèves, rencontresm’aperçois quelque part !! la #Class !! intéressantes avec de nombreuxlol) nous continuons un peu sur le auditeurs de notre station radio etmême trajet et arrivons là où il faut autres jeunes artistes locaux et bonneprendre à droite pour visiter la ville et nuit de sommeil plus tard. Il est 10h30,surtout rejoindre la fameuse côte bleue assis sur la plage paradisiaque d’Eastdu Lac ou alors prendre à gauche pour Africa Hotel à Nyanza-Lac, je profite decontinuer sa route vers les montagnes ce moment unique où tout semble léger et bleu!De l’autre le vert des En face de moi, le centre villemontagnes, juste le fin tronçon tanzanien de Kagunga, seulde la route et une petite ligne l’étendue bleue nous séparede sable relie ces deux reliefs « en moins de trente minutescachant la ville de Makamba. Mais de bateau, tu y serais » explique Dariuscomme nous sommes attendus dans le serveur qui verse du thé citronnémoins d’une heure par les responsables dans ma tasse. Le travail est fini, je suisadministratifs de la province, nous loin de la chaleur et du stress de ladécidons de remettre notre visite de la capitale, je peux enfin fermer les yeuxville de Nyanza Lac à demain et de m’allonger et profiter de ce cadrecontinuer notre route. Nous prenons féerique ! « Davy, il est temps d’y allerdonc à gauche et passons par le centre je te rappelle que nous avons unede Muyange et commençons la plus réunion à 14h à Bujumbura ! » criedangereuse montée de Makamba : notre coordinateur qui se dirige déjàRukonwe en commune Mabanda mais vers la voiture ! Oh nooon !arrivés là haut nous assistons à unspectacle qui vaut vraiment le détour !
Cover Storyous vivons un monde Comme tout Burundais qui se res- pecte La question que vous vous merveilleux, un êtes posée en lisant la UNE de notre magazine a sans doute été :Nmonde où Leis Bruel, « Mais qui a choisi ces dix jeunes ? un jeune homme »(#AbarundiTurabazi).comme il y en a plein dans ce pays En fait à la rédaction, on a mis enpeut en quelques mois lancer un place un système de points avecréseaux d’entraide pour soutenir des catégories et dans chaque ca-les enfants de la rue, un tégorie les notes allaient de 0monde où un jeune jour- à 10, après cela estnaliste culturel de 10 venu le moment dedeux ans de car- constituer la listerière a transformé initiale avecle paysage radio- tous lesphonique grâce à jeunes ( parson personnage jeunes il fautde Jojo Paparazzi, Jeunes entendre unun monde où un Influents individu ayant -humoriste fait payer 30ans, ouais jeun bouquin à l’entrée sais que le mondede son show, un monde de certaines per-où Yvette, une créatrice de mode sonnes vient de s’écrouler enhyper douée est entrain de remo- apprenant qu’ils n’étaient plus classés dans la catégorie « Jeunedeler notre garde-robe et de »). Notre jury anonymerendre cool le Made In Burundi.Made In Burundi vous présente (#AbarundiTurabazi) a donc faitune autre image de Notre pays. une liste de « jeune gens » quiAttention vous risquez d’être méritaient de se retrouver danséblouis. notre « classement » (entre guille- mets parce que : non personne10 Jeunes Influents n’est premier ou dixième, c’est
comme à la maternelle C’est ainsi qu’on est arrivé aux#MweseMwabayeAbambere). Au choix de nos 10 Jeunes influents.final, on s’est retrouvé avec une And the WINNERS ARE (Par ordrecinquantaine de jeunes issus de Alphabétique):milieux aussi differents que la mu-sique et l’environnement ou l’hu- Cynthia Munwangari, Davy-manitaire et le journalisme. Carmel INGABIRE, Diane Nini- nahazwe, Jadot Nkurunziza,Après ce premier « tri » (un tri qui karl ‘‘KRIS’’ Nsabiyumva,en fait n’en est pas un), on a com- Landry Mugisha, Lynda Brown,mencé l’attribution des points dans Nella Neth, Redemption Voice,les différentes catégories comme : Sat-BIntérêt national, popularité, ré-seaux sociaux, activités récentes, © Armel ‘ARTMEL’ Nkunzimanadistinctions et longévité.
Nella Neth, le mannequin Lynda Brown, la au grand cœur écran. « j'ai grandit dans le quartier Son vrai nom c’e populaire de Nyakabiga » Kana, elle est nénous confie-t-elle . commune urbaine« La pauvreté, les orphelins, les enfants de la rue province BUJUMBURce n'est pas un mythe pour moi. » continue-t-elle. mois d'octobre 1989.Elle est l« Là où je vis maintenant il n'y a pas d'enfants famille de deux enfants. « mon travail c’estdans la rue...mais j'ai travaillé comme leader dans -elle. « Tout a commencé quand j'étais à l'éun centre de jeunes ici en Suède ce qui m'a je jouais de petits sketchs, après j’ai intégrédonnée l'idée de comparer la façon de vivre d’un théâtrale (Mfise agakiza) de mon église (l’éenfant de suède qui a pratiquement tout mais dont Jésus Christ de jabe) là-bas je faisais du théles parents ne s'occupent pas car ils ont trop de grâce à eux que je suis apparue pour la preboulot .....et celle d’un enfant de la rue de télé (RTNB) dans une série que ma troupeBujumbura qui n'a rien du tout ni parent niamour.....Les deux sont tous des enfants qui ont En 2008, elle fait son premier casting et esbesoin d'aide et de beaucoup d'amour. » immédiatement : « c'était pour un long mé Marin (canadien) dans lequel j’étais figuranLa marraine des YBSP et de l’edition 2013 d’ UnNoel pour les Enfants, est dans ce classement pour En 2010, la carrière de la future reine du Gson implication humanitaire et pour principalement burundais prend son envol apparaissant dale fait qu’elle mette son image au service de trois films et raflant l’année suivante le prixgrandes causes. féminin.« Ma Maman était une femme très gentille et qui « Ce qui me motive, c’est la passion du cinése donnait beaucoup même quand elle n'avait rien toujours aimé jouer, j’avais toujours des scè maison, j’étonnais toute la famille chaque joelle aidait les autres. » Nous confie-t-elle.« Quand j'étais petite, j'étais dans les scout dans talent de ma grand-mère (elle a joué dans\"Lumière nyakabiga\"...et j'ai apris beaucoup là-bas. c’était elle la mère de Gito). »Aider les autres devrait être automatique pour Ma plus grande fierté est le court métragechacun d'entre nous. On n’a pas besoin d'être riche grâce auquel j'ai été primée meilleure actricpour aider. On donne ce qu'on a, une main fois. Concernant le secret de ma réussite, jed'oeuvre, un petit bout de pain,un calin... même ce que je fais et je travaille dur pour arrivers'asseoir et parler à quelqu'un c'est aussi l’aider car je veux, il faut être courageux et ne pas baça réchauffe le coeur. » malgré les obstacles.
a reine du Grand Kris Nsabiyumva, Le Mr Burundi est Lynda Brown Kris Nsabiyumva est née le 25 Juin 1987 à Bujumbura,ée dans la de parents Burundais.« J'ai vécu une grande partie de e de CIBITOKE, mon enfance à Mombasa, Kenya; avant de retourner au RA le 5e jour du pays où j'ai fait l'école secondaire au Lycée SOS, ensuite je la cadette d'une suis reparti pour l'Université en Angleterre (University of t ma vie » nous dit Buckingham), où j'ai fait l'Economie. Nahejeje Décembre 2008 et ça va faire école primaire où 3 ans et demi que je travaille à l'OBR. - Le blogging c'est juste un hobby au é une troupe fait. J'ai commencé ça un peu par hasard en 2011, poussé par l'ennui maiséglise vivante de aussi pour partager avec mes amis et ma famille, mes petites aventures et éâtre et c’est leçons de vie, à la Burundaise. Certaines personnes que je ne connaissais emière fois à la même pas ont trouvé mon blog (Mister Burundi) et ont commencé à me avait réalisée » complimenter et à m'encourager. D'autres m'ont félicité pour mon \"courage\" st prise de parler de ma vie comme je le faisais et j'ai réalisé qu'il y avait des gensétrage de Robert qui voulaient faire la même chose mais qui étaient réticents de s'exprimernte». comme je le faisais ou du moins de commencer des blogs dédiés à leursGrand écran vies. Ngo ni #Kwibaraguza mama! Lol. C'est ainsi que m'est venu l'idée deans pas moins de lancer This Burundian Life, un espace où n'importe qui peut partager sonx du meilleur rôle expérience sans pour autant sentir cette pression de notre société qui exige \"la discrétion\". Le fait que le blog est ouvert à tout le monde et le fait qu'on éma car j'ai peut publier anonymement annule l'effet \"kwibaraguza\" (good luck ènes à faire à la translating that lol) ». our, il y a aussi le GITO L'INGRAT, A propos de sa plus grande fierté l'Avortement « Ma plus grande fierté c'est d'avoir permis aux gens de s'exprimer ce pour la 1ere librement, et même de parler de choses tabous à la limite (amour, sexualité, e dirai que j’aime problèmes de société, craintes face à la vie professionnelle, entre autres)... r au resultat que ce qui permet de faire tomber les murs que nous construisons autour deaisser les bras nous en faisant semblant que tout va bien alors que non. Cela permet aussi de briser les stéréotypes et de créer un climat d'appréciation de l'autre malgré ses différences. Des fois ça permet de s'accepter aussi parce qu'on réalise que les autres vivent les mêmes problèmes que nous ». « Le secret de la réussite ? Faire ce qu'on aime et qu’on sait faire. Quand on fait quelque chose qu'on aime, on n'a besoin que d'encouragements et de reconnaissance pour continuer et les critiques non-constructives ne nous affectent pas. Mais il faut aussi faire ce qu'on a l’aptitude de bien faire, notamment en demandant de l'aide là où on se sent limité. Par exemple moi je fais vérifier mes textes avant de les publier, et j'ai aussi une équipe qui m'aide à gérer le blog et me conseil sur notre \"stratégie\"... je ne crois pas que le blog serait là où il est si j'étais resté à tout gérer seul. Et puis il y'a aussi la foi, mais je crois que ça c'est personnel. Voilà ».
Landry MUGISHA, l’influence Sat –B,tranquilleLandry MUGISHA est un jeune BIZIMANjournaliste, entrepreneur, passionné (Ouais cd’art et de culture. en 1989Quand on demande au créateur HIMBAZd’AKEZA le secret de son succès, il complexnous répond que c’est son sens de la communication et nous ditdu marketing et nous donne une véritable leçon de vie en âgé de 15 ans, Sat-b abandonne tonous disant : « On ne naît pas très grand c’est sûr, mais musique. A l’époque , il est loins don ne reste pas non plus embryonnaire; on se positionne ; plus tard il serait considéré commeon se trouve dans la place ; on cherche des marchés… Il chanteurs de notre pays.est vrai que c’est un peu difficile de démarrer; j’ai démarré « Le travail, l’acharnement et uneil y a 5 ans et ce qui m’a vraiment beaucoup aidé à m’ont permis en 2010 de sortir mol’époque c’était mon contact facile avec les gens et je à cet album Sat-B a remporté 2 tropense qu’avoir des gens qui croient en toi ; qui t’écoutent artiste et meilleure video) et 1 tropet te soutiennent est une chose importante. » « Je fais de la music pour, dans unAKEZA.NET a su en quelques années s’imposer comme un peuple en tant que jeune, je sensdes sites les plus visités du pays sans parler du groupe donner une bonne image de mon pfacebook qui crée la pluie et le bon temps sur les réseaux showbizz c’est de savoir ce que tusociaux. Mais akeza ce n’est pas que le site internet, que tu veux, travailler dur pour l’obAkeza, c’est aussi une société qui évolue dans le domaine à jour sur ce qui est IN ou OUT , cde l’audiovisuel et n’oublions pas que Landry Mugisha est la tendance et il faut entretenir deà ses heures perdues un journaliste/animateur à succès à lesla CCIB Fm+ : « travailler sur plusieurs projets à la fois mm’a permis d’avoir une expérience pratique et un flair pour quatre Cles bonnes affaires. » C’est à C ePour terminer notre petite entrevue Landry nous confesse pque son goût pour la lecture, la documentation et son 1altruisme lui a définitivement ouvert des portes.« Ma Maman était une t parmi ces clients de nombreusefemme très gentille et qui se du pays. donnait beaucoup même Aujourd’hui, Cynthia Munwangar quand elle n'avait rien elle qu’elle a organisé la Bujumbura carrière de mannequin. Elle veut conseille aux parents de voir le maidait les autres. » propos, Cynthia ne tarit pas d’élo Elle respecte beaucoup le fait qu
, Le Satellite Jadot Nkurunziza, Le jeune homme qui vaut 50 Millions deNA Abou Bakar karoum plans d’arbres.c’est son vrai nom) est né9 « j’ai fait l’école primaire Initiateur et Leader de l’Association desZA et le secondaire au Jeunes Amis du Progrès (AJAP) enxe scolaire KANYOSHA » sigle, Jadot NKURUNZIZA, estt-il. En 2004 seulement passionné par la protection l’environnement. Ce leader-né out et se lance dans la affirme que sa passion pour l’environnement a commencé dèsde se douter que 10 ans son jeune âge lorsqu’il voyait son grand-père préserver ete l’un des plus grands protéger l’environnement par le reboisement et le refus catégorique d’abattre les arbres. vision à toute épreuveon premier album » grâce C’est ainsi qu’il y a quelques années Jadot eut l’idée de créer ophées au TMAs (meilleur une association avec pour but la préservation et la protectionphée AKEZA Awards. de l’environnement. Avec près de quatre cent vingt-cinq jeunes en Mairie de Bujumbura, l’AJAP est aussi présente enn certain sens, servir mon province notamment dans les provinces de Ngozi, Gitega, que c’est à moi de Kayanza, Makamba, Cibitoke et Muyinga. Ces jeunes pays. Le secret dans le organisent différentes activités entres autres des activités fais, savoir où tu vas, ce sportives pour occuper les jeunes pendant les vacances afin btenir ,toujours se mettre qu’ils ne s’adonnent pas à la délinquance. Son rêve est de voirconnaître et même créer les jeunes burundais plus impliqués dans cette initiative dee bonnes relations avec développement surtout pour la protection de l’environnement. médias. »Cynthia Munwangari, Madame FashionCynthia Munwangari est une styliste et mannequin burundaise. Elle vient d’une famille deenfants, deux garçons et deux filles. Née le 8 septembre 1990, elle a fait ses étudesprimaires à l’école La Colombière et ses études secondaires à l’école de l’Unité.16 ans, qu’elle débute grâce à l’appui de son père qui lui organise ce défilé pour luitémoigner son soutien. Désormais à la tête d’une marque de vêtement : Cy Mun, comptepersonnalités dont (attention information à prendre avec des pincettes) la première dameri est entrain de marquer de son empreinte le stylisme burundais et la mode surtout depuis Fashion Week en juillet 2014, ce qui ne veut pas dire qu’elle met totalement de côté sat combiner les deux, et la gagnante du Prix Urumuri de la troisième édition des TMAsmannequinat comme un métier, « Il n’y a pas de sot métier » nous a-t-elle confié. A ceoges à propos de son père qui est la 1ère personne à la soutenir dans tout ce qu’elle fait.ue son père soit très compréhensif et soit son ange gardien dans tout ce qu’elle entreprend.
DIANE NININAHAZWE, la passionnée. Diane NININAHAZWE est née le 23 Mars 1989. Elle est la fierté d’une famille chrétienne composée de 5 enfants, elle est la troisième de la fratrie. Depuis son jeune âge, elle a été toujours caractérisée par un dynamisme et un sens du bénévolat et de la communication avec une responsabilité hors pair : Diane Nininahazwe se lance à l’âge de 16 ansdans le journalisme bénévolement au sein de la RADIOI JWI RY’AMAHORO. A cetteépoque, elle écrivait dans le journal de son lycée « Oasis». Ce n’est qu’ à 21 ans queDiane passe avec succès son test d’entrée à la RADIO BONESHA.Dans un premier temps, elle fût recrutée en tant que journaliste productrice, mais lasoif d’être une reporter et présentatrice de journaux la pousse à marier le service desprogrammes et des nouvelles. Plus tard, la passion d’être à plein temps au servicedes nouvelles l’emporte sur celle de la production de magazines et Diane devientfinalement attachée au service de la rédaction en tant« La lecture et les voque présentatrice des journaux.Mais si Diane est aujourd’hui dans le classement des 10 seuls instrumentsjeunes influents du magazine Made In Burundi, c’est nous permettre depour son engagement auprès d’associations autant différences éthniqunationales, régionales qu’ internationales comme PANAFRICAN CLIMATE JUSTICE ALLIANCE, l’Association desjeunes pour l’union Africaine, Association pour la raciales,….pour lapromotion de la fille Burundaise, Association culturelleAbagumyabanga, Association des Guides du Burundi. d’un monde paNon Diane n’est pas dans ce classement parce que c’estune Association-holic, non Diane est dans ce classementparce que le rôle qu'elle joue dans ces association lui a permis de remporter plusieursprix dont : ACCER AWARD(African climate change and environemenatl reportingaward),le prix du premier journaliste à avoir diffuser les informations sur le marchécentrale de Bujumbura lorsqu’il était en train de brûler, le prix du meilleur reportagesur les enfants vivant dans la rue octroyé par le centre de formation des mediasédition 2013. Oui, le nom de DIANE NININAHAZWE est synonyme de VictoireA 25 ans, elle a déjà visité dans plus de dix pays sur 4 continents dans le cadre deson travail. : « La lecture et les voyages sont les seuls instruments qui peuvent nouspermettre de surpasser nos différences éthniques, culturelles, raciales,….pour laconstruction d’un monde paisible. » nous dit-elle. A propos du secret de sa reussiteelle nous repond :« La prière, fixer les objectifs de la vie, Toujours Positiver, ne jamaiscéder à ses ambitions, Rêver toujours grand et viser toujours plus haut, ignorer ceuxqui te disent que tu ne pourras pas, éviter la compagnie de ceux qui n’ont pas devision, et enfin ne jamais prendre aucune décision sans l’implication de Dieu »
REDEMPTION VOICE, les nouveaux princes du gospel burundais Redemption Voice est un groupe Gospel composé de 7 jeunes (ERIC MUGISHA, RAOUL SABUGAGA, HERVE-PATRICK NININAHAZWE, FLORIANE FAVIE INEZA, ELOGE IRAMBONA, ARNAUD-ZACHARIE NZEYIMANA ET HERVE MBUNGABUNGA)il a officiellement commencé en 2010 après trois ans de travail technique et vocal encoulisse à l'église du Bon-Berger. « Nous sommes motivés par la même visiond'évangélisation par la musique et par l'harmonie de nos voix, » nous dit EricMugisha .« Nous sommes sept, six garçons et une fille, notre travail est latransformation de la société par la parole de Dieu à travers nos chants, nos voix etnotre musique. » nous dit-il.oyages sont les « Notre plus grande réalisation c'est principalement less qui peuvent âmes sauvées lors de nos différents concerts à Bujumbura surpasser nos et ailleurs où nous étions invités comme à Gitega et auues, culturelles, Rwanda. Cela nous a énormément touchés. Nous recevons ici et là des témoignages de gens qui étaient au bout du gouffre, certains étaient même prêts à se suicider construction mais par la grâce de Dieu ils ont retrouvé le sens de laaisible. » vie… » Les REDEMPTION VOICE ont sorti un album audio YUGURUYE NTAWUGARA et deux single WARAKOZE etNIKO YAMBWIYE. Bientôt ils dévoileront le DVD de leurs deux concerts qui inclura lavidéo du single WARAKOZE.Les Redemption Voice ont déjà remporté une flopée de prix un peu partout sur leglobe : de Bujumbura au Kenya en passant par l’Angleterre.« Le secret de notre réussite est fait de beaucoup de choses. La prière avant tout,cette pratique reste le ciment de notre fondation. Aussi savoir que la clé qui ouvretoutes les portes est d'aimer ce que tu fais d'abord, nous faisons un travail assidu,avec une très grande détermination malgré les obstacles, persécutions etdécouragements du diable vaincu. Chaque personne doit comprendre qu'elle nepeut pas faire un pas de géant si elle n'est pas déterminée à réellement réaliser cequ'est sa passion. C'est la raison pour laquelle nous sommes où nous en sommesaujourd'hui avec Dieu comme notre mentor formidable ».
En Rome Antique les je me rappelle gladiateurs se même avoir vu un battaient dans les arènes pour leur des artistessurvie, celui qui ne gagnait pas y récompensés verserlaissait sa vie, actuellement auBurundi, pour les gens de l’industrie quelques larmesdu spectacle qui est à sa phase de d’émotions...démarrage, c’est le même combat àune époque différente, avec des ai cru. En 2013, à la sortie de laarmes différentes mais le but reste troisième édition des TMAs nousle même : La SURVIE de ce secteur! avions tellement de critiquesChaque évènement est un combat (positives et négatives) dans lapour que plus rien ne soit comme presse et dans l’opinion généraleavant. que c’est devenu clair. Ceci est plus grand que moi et ces quelquesQuand j’ai débuté les Toptentube potes qui me filaient un coup deMusic Awards en 2011, je ne saurai main généreusement chaque été,expliquer ce qui m’a réellement les Toptentube Music Awards sontpoussé, c’était une sorte de force devenus un besoin/ un rêveintérieure plus puissante que mes NATIONAL ! Ce soir là, dans ma têtedoutes et la conjoncture parce que une phrase se répétait « TMAs doitc’était totalement nouveau! Et grandir ». Seul, je ne pouvais rienpourtant, ca a marché dès la mais avec d’autres rêveurs, ce seraitpremière édition : le public était là surement plus facile ou disonspar centaine, je me rappelle mêmeavoir vu un des artistesrécompensés verser quelqueslarmes d’émotions, et tout à coup j’y
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