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2008 07 07

Published by Altomedia, 2018-04-12 22:20:20

Description: BonjourOntario du lun., juil. 7, 2008

Keywords: BonjourOntario,O

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Obonnjotuar rio Vol. 3 No 7 Juillet 2008 2$AGRICULTURE L’agriculture biologique cette édition fait son apparition dans les fermes A L’Ontario regroupe du Centre-Sud-Ouest le quart des fermes au Canada page 3 Vos aliments reflètent-ils votre engagement envers la planète ? ??? Par la taille des superficies qu’elle seuil de rentabilité. Ce sont aussi Un bon nombre de dirigeants de page 4occupe et les retombées économiques d’immenses industries étrangères l’industrie agricole, de scientifiquesqu’elle génère, l’agriculture constitue qui achètent les terres et les fermes spécialisés dans l’environnement La 86e édition de la plus grandeune vocation bien présente dans le existantes pour augmenter leurs et dans l’agriculture et d’experts foire intérieure du mondedéveloppement économique régional. capacités de production et d’expor- agricoles internationaux pensentLes fermes du Centre-Sud-Ouest tation. qu’une transition à grande échel- page 5sont des entreprises rentables, sou- le vers l’agriculture biologiquevent des fermes familiales transmises Depuis quelques années, l’agri- permettrait non seulement d’aug-d’une génération à l’autre. culture biologique a fait son appa- menter l’approvisionnement ali- rition dans les fermes locales. C’est mentaire mondial mais serait peut- Un phénomène de plus en plus un mode de production qui a pour être même la seule manière d’éradi-répandu est la présence de fermes objectif de rapprocher au maximum quer la famine.où l’agriculture se pratique à temps des conditions naturelles de vie despartiel. Ce sont des exploitants ou animaux et des plantes. C’est une Cette édition de Bonjour Ontarioleur conjoint qui occupent un emploi méthode de plus en plus populaire présente les plus récents dévelop-rémunérateur, ce qui leur permet dans la nouvelle génération de pro- pements agricoles et les nouvellesde développer plus rapidement leur ducteurs agricoles en Ontario et ceux pratiques écologiques dans le Centre-entreprise agricole et d’atteindre le qui se soucient de l’environnement. Sud-Ouest.

2 bonjour ONTARIO  Juillet 2008 Le gouvernement McGuinty récompense cinq fermes régionales pour leurs innovationsLes idées innovatrices que régionaux des Prix du premiermûrissent les agriculteurs ministre pour l’excellence enontariens apportent une con- innovation agroalimentaire :tribution aux économies lo-cales, stimulent le secteur VILLE DE HAMILTON :agroalimentaire et offrent plus J.B. Puddicombede choix au consommateur. & Sons Ltd. - WinonaCes idées ont été célébrées Tout le monde à bord! Lesle 18 juin dernier lors d’une visiteurs qui se rendent à l’ex-cérémonie qui a rendu hom- ploitation de culture fruitièremage aux lauréats locaux des des Puddicombe bénéficientprix régionaux soulignant l’ex- aujourd’hui d’un agrémentcellence en innovation agro- supplémentaire pour leur ex-alimentaire. pédition champêtre puisqueLes Prix du premier minis- les propriétaires les promè-tre pour l’excellence en innova- nent désormais en train.tion agroalimentaire font partie Le train est utilisé pourd’un programme de cinq ans divertir et sensibiliser les éco-doté d’un budget de 2,5 mil- liers et le public sur l’écono-lions de dollars, dont le but est mie agricole et l’importancede récompenser les personnes d’acheter des produits locaux.innovatrices qui contribuent C’est là un plus qui engendreau succès du secteur agroali- un intérêt accru pour la ferme,mentaire de l’Ontario. attirant des visites d’écoles etLe lauréat du Prix du pre- des tournées de dégustationmier ministre (100 000 $) et le de vin. Jeune ou vieux, cha-lauréat du Prix de la ministre cun repart avec le sourire et Linda Crago de Tree and Twig Heirloom Vegetable Farm(50 000 $) ont été annoncés en une meilleure appréciation de et le député provincial de Northumberland-Quinte West, Lou Rinaldiavril, lors du Sommet agroali- l’agriculture ontarienne.mentaire du premier ministre. des normes d’excellence reti- tion verte dans la gestion de table Farm – vend des légu-55 lauréats ont reçu chacun RÉGION DU NIAGARA : rent les feuilles de manière à la vigne. mes anciens organiques auxune récompense de 5 000 $ Featherstone Vineyard and produire des grappes de qualité marchés et aux restaurantspour leurs innovations. Winery - Vineland supérieure pour la vinification. Grape Growers of Ontario locaux et aux intervenants« Je suis heureux de pou- David Johnson, proprié- Les grappes exposées sèchent - Vineland Station agricoles de la région. La pas-voir féliciter nos agriculteurs taire du vignoble Feathersonte plus vite le matin, ce qui réduit La technologie aide à cul- sion de Mme Crago pour lesen leur remettant ce prix, a Vineyard and Winery, a trouvé leur vulnérabilité au mildiou et tiver de meilleurs vignobles plantes uniques, l’horticulturedit Lou Rinaldi, adjoint par- une méthode nouvelle et éco- la nécessité de pulvériser des dans la région de Niagara. Le à l’ancienne et un mode de vielementaire à la ministre de logique pour accomplir une produits chimiques. système de gestion de la vigne sans produits chimiques estl’Agriculture, de l’Alimentation vieille routine. Il « emploie » D’habitude, les viticul- VITIS est une ressource aujourd’hui partagée par deet des Affaires rurales, Leona un petit troupeau d’agneaux teurs enlèveraient les feuilles de gestion de la ferme qui a nombreux consommateurs.Dombrowsky. Leur gros tra- dont le rôle est de manger les à la main ou avec une ma- été créée sous l’impulsion des Parfois, l’innovation consistevail et leurs idées innovatrices feuilles autour de la zone de chine spéciale de coût élevé viticulteurs, une ressource qui à redonner vie à de vieillesaident à renforcer nos collecti- fructification de ses vignes. importée d’Europe. L’utilisa- intègre plusieurs outils, no- traditions.vités rurales. » Voici les lauréats Les viticulteurs qui suivent tion d’agneaux offre une solu- tamment le système d’informa- tion géographique et le système COMTÉ DE WELLINGTON : mondial de localisation. Gilbrea Farm VITIS aide les producteurs & AgriServices - Hillsburgh à adopter les pratiques de viti- La bronchopneumopathie culture correctes pour un en- chronique obstructive chez les droit donné afin de maximiser chevaux peut être causée par la qualité et de déterminer où la poussière, le pollen ou les les variétés de cépages donnent spores fongiques, mais grâce le meilleur rendement. Ce qui à une idée novatrice de Bob avait débuté comme un outil Wilson, les chevaux peuvent agricole Web est devenu un maintenant respirer plus à solide système de suivi des l’aise. récoltes. Le secteur viticole de M. Wilson a conçu et cons- l’Ontario se voit jouer un rôle truit une machine automatisée clé au Canada du fait qu’il est de trempage des bottes de foin, le premier secteur de produits qui aide à réduire ces irritants de base à offrir aux viticulteurs en suspension dans l’air. Cet un outil Web de gestion de la appareil à minuterie – appelé vigne qui peut aussi répondre « Hay-draytor » – qui fonc- aux besoins d’information tionne par commande pneu- des autres participants de la matique permet de tremper et chaîne de valeur. d’essorer deux bottes de foin carrées à la fois. Donc, grâce Tree and Twig à ce procédé, on consomme Heirloom Vegetable Farm moins d’eau, le travail manuel - Wellandport est réduit, et le foin est meilleur Linda Crago fait de la cul- pour les chevaux.De gauche à droite : Bill Upshall, le député provincial de Northumberland-Quinte West, ture à l’ancienne en gardant un œil sur la modernité. Sa ferme – Source : Lou Rinaldi, et Bob Wilson de Gilbrea Farm & AgriServices Tree and Twig Heirloom Vege- Gouvernement de l’Ontario

bonjour ONTARIO  Juillet 2008 3L’Université de Guelph recevra L’Ontario regroupe le quart des300 millions pourle développement agroalimentaire fermes au Canada À la célébration du partenariat entre le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Le 16 mai 2006, le Re- 83,2 % des fermes, les pro- Affaires rurales et l’Université de Guelph. De gauche à droite : le président de l’Université censement de l’agriculture a duits biologiques n’étaient pasde Guelph, Alastair Summerlee, la ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires dénombré 57 211 fermes en certifiés par un organisme de Ontario, une baisse de 4,2 % certification. Les fermes peu- rurales, Leona Dombrowsky, la députée de la circonscription provinciale de Guelph, au cours des cinq dernières vent déclarer plus d’un statut Liz Sandals, et la mairesse de Guelph, Karen Farbridge. années. Cette diminution était biologique. Le groupe prédo- inférieure à celle de 7,1 % à minant de produits biologi- Le gouvernement de l’On- de Guelph se sont entendus de faciliter une spécialisation l’échelon national. ques cultivés en Ontario étaittario et l’Université de Guelph sur les conditions d’un nouvel dans les sciences agricoles, ali- le foin et les grandes cultures.ont renouvelé et amélioré leur accord de 10 ans, qui sera mentaires, environnementales, Le jour du recensement, Au total, 52,2 % des fermespartenariat qui a donné les révisé après 5 ans. Les deux vétérinaires et autres sciences l’Ontario comptait 10 309 fer- biologiques de la province ontœufs Oméga-3. Aux termes institutions collaboreront pour connexes. mes de moins qu’en 1996. déclaré en produire.d’une entente annoncée en offrir des programmes de Une ferme de recensement estavril dernier, l’université rece- recherche, de laboratoire et Le partenariat paiera éga- une exploitation agricole dont Exploitants agricolesvra 300 millions de dollars au d’éducation vétérinaire, notam- lement le salaire de plus de les produits sont destinés à la Parmi les 82 410 exploi-cours des cinq prochaines an- ment en ce qui a trait aux nou- 55 techniciens et membres du vente. tants agricoles de l’Ontarionées pour l’aider à poursuivre velles initiatives pour aborder personnel administratif pour en 2006, 28,6 % étaient desses programmes de recherche les nouveaux débouchés et les les programmes de recherche En 2006, l’Ontario comp- femmes, comparativementet développement agroalimen- nouvelles tendances. sur le campus principal et tait à peu près le quart des à 26,8 % cinq ans plus tôt.taires et ruraux de pointe, ses les trois campus régionaux. 229 373 fermes au Canada, À l’échelon national, 27,8 %services de santé animale et À l’avenir, le programme Le personnel supplémentaire part comparable à celle que des exploitants agricoles end’analyse d’aliments ainsi que de recherche portera sur sept nécessaire pour l’exploitation la province détenait en 2001. 2006 étaient des femmes.ses activités d’éducation vété- thèmes recommandés par des stations de recherche L’Ontario était au premier rang En 2005, environ 43,1 % desrinaire. l’Institut de recherche agri- agricole de l’ensemble de l’On- du pays. En même temps, agriculteurs de la province cole de l’Ontario, un groupe tario continuera aussi à être l’Ontario déclarait 82 410 ex- consacraient plus de 40 heures Cela s’ajoute au finance- de chefs de file de l’industrie appuyé. ploitants agricoles, soit 3,1 % par semaine à leur exploitationment ponctuel de 56 millions agroalimentaire qui conseille de moins qu’en 2001. agricole, pourcentage légère-de dollars annoncé dans le la ministre de l’Agriculture, de Le financement permettra ment inférieur à ce qu’il étaitbudget 2008 de l’Ontario. Ce l’Alimentation et des Affaires de continuer de payer les spé- Fermes biologiques cinq ans plus tôt, soit 44,2 %.partenariat offre également à la rurales, et reflètent bien les cialistes agréés du Laboratoire Selon le recensement, il y À l’échelon national, 46,7province des méthodes amélio- réalités actuelles de ce secteur de santé animale en virolo- avait 3 591 fermes de produc- % des agriculteurs travaillaientrées pour détecter les maladies et de nos collectivités rurales. gie, en microbiologie, en toxi- tion biologique en Ontario, plus de 40 heures par semaineanimales telles que la rage et la Il s’agit des systèmes de pro- cologie et en pathologie et de ce qui représentait 6,3 % de dans leur ferme. Près de latuberculose, ce qui protège des duction agricole, des aliments fournir les tests de diagnostic l’ensemble des fermes de la moitié (49,6 %) de tous lesvies et des gagne-pain. pour la santé, de la viabilité en santé animale. Un labora- province. À l’échelon national, exploitants agricoles avaient environnementale, des usages toire adéquatement financé 6,8 % des fermes déclaraient un emploi ou une entreprise « Le renouvellement de ce industriels pour la bio-écono- et administré soutient les vé- une production biologique. hors ferme en 2005, compara-partenariat est une bonne nou- mie, des politiques agricoles et térinaires et les sociétés d’éle- Pour la première fois, les tivement à 45,5 % en 2000. Àvelle pour notre secteur agro- rurales, du développement et vage, contribue à l’expertise agriculteurs ont pu déclarer le l’échelon national, 48,4 % desalimentaire. Il met l’accent sur de l’amélioration des produits scientifique et diagnostique qui statut des produits biologiques exploitants agricoles avaientla recherche et l’innovation afin et de la capacité d’intervention appuie les décisions d’affaires qu’ils cultivaient. Parmi les un emploi ou une entreprisede mieux protéger notre santé, en cas d’urgence. et aide à l’élaboration des po- 3 591 fermes, 16,5 % produi- hors ferme.notre économie et notre envi- litiques et des programmes saient des produits certifiésronnement », a dit la ministre Le Ministère fournira gouvernementaux pour atté- biologiques, 4,1 % étaient en Source : Statistique Canadade l’Agriculture, de l’Alimen- un financement qui soutient nuer les menaces pour la santé voie d’obtenir la certificationtation et des Affaires rurales l’équivalent de 65 postes de animale. biologique, alors que pourde l’Ontario (MAAARO), Leona professeur dans des collèges etDombrowsky. des départements du campus Source : Autres faits saillants principal de l’université afin Gouvernement de l’Ontario de l’agriculture de l’Ontario Le Ministère et l’Université • L’Ontario avait la plus grande part de la superficie en maïs (maïs à ensilage ou maïs-grain) au Canada, soit 55,2 %. • La superficie en blé d’hiver a augmenté de 88,6 % pour s’établir à plus d’un million d’acres en 2006. L’Ontario se classait première au pays, avec 60,0 % de tout le blé d’hiver au Canada. • La superficie en ginseng a atteint 7 156 acres, soit 59,7 % de plus qu’en 2001. • En 2006, la province avait les plus vastes superficies en fruits au pays pour ce qui est des pêches, des ceri- ses aigres, des poires, des raisins, des prunes et des pommes. • L’Ontario se classait première au chapitre de la su- perficie en légumes, avec 155 594 acres, soit 50,3 % de tous les légumes cultivés au Canada. Il s’agissait d’une faible baisse par rapport à la part de 51,4 % qu’il détenait en 2001.

4 bonjour ONTARIO  Juillet 2008Pratiques écologiques Vos aliments reflètent-ils votre engagement envers la planète ? J.C. Carroll la société Heinz est devenue le L’usine de fabrication Heinz à Leamington plus grand fournisseur mon- (EN) Les Canadiens ont la dial de semences de tomate Heinz estime avoir ainsi piments jalapeños avec de la Garniture auxchance de vivre dans un pays entièrement naturelles. économisé près de 3 millions sauce chili Heinz. oignons douxoù les fruits et légumes de de mètres cubes d’eau dans ses Mettez des oignons tran-qualité abondent. Maintenant Chaque année, plus de six usines de fabrication dans le La meilleure sauce chés dans une feuille de pa-que la belle saison est arrivée, milliards de graines à haut monde au cours des deux der- pour enfants pier d’aluminium et ajoutez-yles marchés regorgent de fruits rendement sont acheminées nières années. Si l’agriculture plusieurs gouttes de sauceet légumes de producteurs lo- aux fermiers. Les plants à haut écologique vous tient à coeur, Utilisez le ketchup Heinz Worcestershire Lea & Perrins.caux dont nous pouvons nous rendement représentent un pourquoi ne pas profiter de riche et épais comme trempette Refermez le papier d’alumi-régaler. avantage environnemental im- l’été pour essayer ces délicieu- pour les haricots verts, le bro- nium et faites cuire en pa- portant, car ils permettent aux ses recettes que vous pourrez coli, les carottes, le maïs et tout pillote sur le gril pour obtenir Avec une telle abondance, fermiers de produire beaucoup servir avec fierté. autre légume que vos enfants une savoureuse garniture àil est intéressant de connaître plus de tomates avec la même hésitent à manger. hamburger.les organismes, les fermes et quantité d’eau et d’engrais, La meilleure trempetteles marques qui privilégient les parfois même moins, qu’avec aux légumes Champignons savoureux Salade relevéepratiques de culture durable. les plants traditionnels. De Faites sauter 500 g de Ajoutez quelques gouttesL’écologie alimentaire porte plus, Heinz contribue à l’éco- Mélangez de la crème sure, de sauce Worcestershire Leahabituellement sur les fruits et agriculture en collaborant avec du fromage à la crème et de la champignons frais tranchés & Perrins à votre salade Césarlégumes ainsi que sur les vian- des fournisseurs partout dans sauce chili Heinz avec vos fines dans du beurre jusqu’à ce préférée ou en remplacementdes. Toutefois, les pratiques le monde pour mettre sur pied herbes et épices préférées. qu’ils aient ramolli. Ajoutez du vinaigre balsamique, ouécoagricoles devraient égale- des initiatives de conservation 4 cuillerées à soupe de sauce servez cette sauce telle quellement s’étendre aux ingrédients de l’eau. Salsa consistante et épicée HP et continuez la cuisson en guise de vinaigrette à faibledes sauces qui rehaussent la Mélangez de la coriandre, jusqu’à ce que le plus gros du teneur en glucides.saveur de ces aliments. « La méthode d’irrigation liquide soit évaporé. Servez sur goutte à goutte que nous utili- du jus de lime frais et des des biftecks grillés. Certaines marques de sons en Amérique du Nord, ensauces sont à coup sûr plus Europe et en Australie procureécologiques que d’autres. Par une humidité constante prèsexemple, Heinz, une entreprise du sol, ce qui nous permetreconnue pour son ketchup, d’utiliser moins d’eau tout enses sauces chili et ses sauces empêchant celle-ci de s’éva-barbecue, affirme que ses pro- porer trop vite, affirme Scottduits sont fabriqués de façon Makey, chef de l’agricultureresponsable. Selon la direction pour Heinz Canada, sise à Lea-de l’entreprise, étant donné mington en Ontario. L’irrigationque les belles grosses tomates goutte à goutte n’est qu’un desrouges mûries sur la vigne sont moyens que nous utilisonsdevenues l’étalon d’or de ses pour préserver cette ressourcecondiments comme le ketchup, naturelle. »ObonnjtouarrioÉditeur Rédactrice en chef Bon d’abonnement au journal Bonjour Ontario!Denis Poirier CollaborateurCshristiane Beaupré Veuillez écrire en caractère d’imprimerie Tous les montants sont pour des abonnements au CanadaCamille Beaulieu, J.C. Carroll, Pascale Castonguay,Richard Caumartin, Martin Moisan,Daniel Richard et Paul-François Sylvestre Nom Abonnement individuel Nom de l’entreprise Infographistes Adresse complète, y compris le code postal un an.................40 $Francis Bolduc et Caroline Verner Téléphone deux ans ............70 $Production, rédaction et administration Abonnement corporatif Tél. : 1 800 525-6752 Fax : 905 790-9127 un an.................60 $ [email protected] deux ans ..........100 $ Tirage : 32 500 copiesD’envergure provinciale, le journal Bonjour Ontario est publié par Alto Télécopieur Note : Les prix indiquésInc. et vise à rester indépendant de toute affiliation. Les opinions exprimées Courriel comprennent la TPSdans les articles demeurent la responsabilité du signataire et n’engagent quece dernier. Il est interdit d’utiliser les articles et photographies paraissant JE M’ABONNEdans ce journal sans l’autorisation de l’éditeur. Par téléphone : 1 800 525-6752 – Par télécopieur : 905 790-9127

bonjour ONTARIO  Juillet 2008 5 La 86e éditionde la plus grande foire intérieure du monde Richard Caumartin variété de sports équestres. De les « poids lourds » témoignent dernières années, quelque 75e anniversaire en 1997 par le nombreuses disciplines seront de la variété des compétitions 350 Holstein de grand cali- déménagement de ses activités Pour sa 86e édition, la Foire encore une fois présentées inscrites. bre, provenant du Canada et au nouveau Centre national deroyale d’hiver de l’agriculture cette année. De prestigieuses des États-Unis, et quelques commerce, situé sur le mêmerevient du 7 au 16 novembre compétitions en saut d’obs- Les expositions de bovins animaux d’autres pays dé- emplacement. C’est un rendez-2008 au Exhibition Place de tacles et en chasse avec l’élite laitiers ont joué un rôle im- tenus en copropriété par- vous annuel à ne pas manquerToronto avec encore plus de canadienne retiendront l’atten- portant dans la promotion et ticipent à l’exposition Hol- au Exhibition Place de Torontodivertissements, de bruits, tion des amateurs. l’amélioration de la race Hol- stein. La Royale a célébré son en novembre prochain.d’odeurs et de saveurs. Une stein mais nulle part ailleurs lafoire où le divertissement ren- Le Championnat canadien force et la beauté des Holsteincontre l’éducation par le biais de saut d’obstacles est un canadiennes n’ont-elles étéde concours et d’expositions. événement très attendu. De dévoilées avec autant de brioC’est le plus grand événement grandes pointures seront au qu’à la Foire royale d’hiver deagricole, horticole, canin et rendez-vous dont les Québé- l’agriculture. Cet événementéquestre intérieur dans le cois Mario Deslauriers et Éric agricole national est devenu lamonde. Plus de 300 000 expo- Lamaze ainsi que, Mac Cone, Mecque des exposants et dessants, compétiteurs, visiteurs Ian Millar, sa fille Amy et son fervents de la Holstein, venusd’une soixantaine de pays s’y fils Jonathon, John Pearce, Jill pour concourir ou simplementretrouvent chaque année au Henselwood, pour en nommer pour assister à la plus grandemois de novembre. quelques-uns. vitrine agricole du Canada. Le Royal Horse Show de Également au program- La Royale a eu lieu tous les2007 a atteint une ampleur me, le Championnat royal de ans depuis 1922, sauf de 1939jusqu’à maintenant inégalée. dressage style libre, le Royal à 1945, pendant la DeuxièmeLes dix jours de compétitions Rodeo, le Indoor Eventing Guerre mondiale. En 1988,offriront près de 800 000 $ Challenge (concours complet), l’exposition des taureaux aen bourses dans une grande des épreuves d’attelage et des été abandonnée pour des rai- démonstrations de force avec sons de sécurité. Depuis les Les chevaux ont fière allure.Les compétitions canines sont très populaires auprès des jeunes.Le rodéo attire des milliers de spectateurs chaque année. La relève s’est mise en évidence en remportant plusieurs prix équestres.

6 bonjour ONTARIO  Juillet 2008 Vignes et cultures intercalaires,paradis des amateurs de vins biologiques La vinification a bien chan- La vinification biologique se rapproche davantage de l’antique pot d’argile que des rangées propres des vignes industrielles.gé depuis ce jour décisif (ily a près de 8000 ans) où le re, de potassium et d’autres Pour le vigneron biologique, de bataille, admettons-le, mais hauteur de fructification depremier leveur de coude a oligo-éléments. Le vigneron cependant, les costumes d’as- les retombées de cette guerre à la vigne à 1,50 m en vue deéprouvé les bienfaits eupho- bio peut répondre à tous ces tronautes et les lances des outrance sont des sols sains et cultiver du ginseng à l’ombrerisants des raisins fermentés. besoins tout en ajoutant une pulvérisateurs sont aussi dé- des écosystèmes équilibrés. des ceps! Diversité et viabilitéÀ l’époque, il s’est agi d’une matière organique de grande testables que les créatures en financière, que peut-on deman-fermentation accidentelle sur- valeur par le biais de cultures question. Par ailleurs, les cultures der de mieux en agriculturevenue sans doute dans un pot de couverture plantées entre intercalaires jouent un rôle biologique?d’argile oublié. De nos jours, les rangs au printemps ou à La culture intercalaire est important sur un plan desce sont rangées après rangées l’automne, qui sont ensuite lé- une solution plus biologique plus préoccupants pour l’agri- Le fait que l’on soit coupéde vignes fertilisées au goutte- gèrement travaillées à la herse et plus douce pour régler les culteur – les finances. En plus de nos sources d’alimentsà-goutte, des bandes parfaites à disques ou retournées au problèmes engendrés par les de la vigne, des rangées de est un des sujets de l’heure.d’herbe verte et d’immenses printemps suivant. ennemis de la vigne. Dans cultures intercalaires peuvent Le vin ne fait pas exception.fûts d’acier. Mais malgré les les climats côtiers, des mû- fournir des sources de revenus « Ça vient d’une bouteille,siècles écoulés, l’objectif n’a Le choix de ces cultures res sauvages cultivées sur le d’appoint en cas de fluctuation non? » Faux. La vigne est unepas changé – nous voulons tous est varié et dépend de l’empla- pourtour du vignoble se sont des cours du raisin, de ma- culture comme les autres.goûter à ce jus, blanc ou rouge, cement. Dans l’aride vallée de avéré un moyen de défense ladies ou pendant la période Fondamentalement, elle a be-synonyme de bien-être. l’Okanagan, les producteurs efficace contre les cicadelles. où les ceps encore jeunes ne soin d’eau et d’éléments nutri- ont fait des expériences avec Les mûres attirent la guêpe produisent pas ou peu. Les tifs. Le producteur de raisins Cependant, avec l’essor la vesce velue et le trèfle jaune parasite qui n’hésite pas à choix sont variés et limités biologiques va plus loin endu mouvement en faveur du (lupuline). En Ontario, on mettre aussi les cicadelles au seulement par la créativité du prenant soin du sol, des in-« tout-bio », de nombreux four- fait appel au radis à graines menu. Dans certains vignobles producteur ou la zone géogra- sectes et de l’ensemble denisseurs de vins fins cherchent oléagineuses, à l’ivraie et à la californiens, on plante ainsi phique. l’écosystème du vignoble. Lesà produire une boisson qui ne luzerne. En Californie, ce sont des rangs entiers de refuges cultures intercalaires jouentsoit pas seulement réconfor- les féveroles à petits grains, les à insectes mixtes, notamment On rencontre aussi bien un rôle essentiel et inestimabletante pour l’esprit mais qui pois cultivés et l’orge que l’on la carotte sauvage et l’alysson des cultures de salades ou dans ces méthodes biologiquessoit aussi bienfaisante pour rencontre le plus souvent. La à calices persistants. de fines herbes vivaces à fort de culture de la vigne. Alors,le sol et l’environnement en liste est longue et efficace. rapport économique que des portons un toast aux génialesgénéral. Le nombre croissant Ces deux plantes attirent plantes fourragères destinées cultures intercalaires. À votrede vins certifiés biologiques Dans toute exploitation les minuscules punaises an- à l’alimentation du bétail. En santé!disponibles dans le commerce agricole, on doit s’occuper des thocorides qui viennent semer Ontario, quelques vignoblesmontre bien que les négociants insectes nuisibles de façon la pagaille dans la vie de la re- tentent la culture de fraises, et Source : Centre d’agricultureen vins sont plus que disposés appropriée, et les vignobles ne doutable cochenille de la vigne. dans la vallée de l’Okanagan, biologique du Canadaà répondre à la demande des font pas exception à la règle. Tout cela rappelle les champs il est question de hausser laconsommateurs. Faut-il rappeler que lavinification biologique se rap-proche davantage de l’antiquepot d’argile que des rangéespropres des vignes industriel-les. Aucun insecticide n’estpermis dans la guerre contreles cicadelles, et aucun engraischimique ne peut circuler dansles réseaux de micro-irrigation.Les producteurs de raisins biodoivent se tourner vers desméthodes plus traditionnellespour régler des sempiternelsproblèmes comme les rava-geurs, les besoins nutritifs desplants de vigne et, disons-lecarrément, des revenus ins-tables. Dans les vignobles biologi-ques comme dans les vignoblesclassiques d’antan, la cul-ture intercalaire s’est avérée lechoix logique pour relever lesdéfis posés par Mère Nature.Et cela apparaît comme unchoix évident, si l’on observeces rangs de 1,50 à 3 mètresde large s’étendant à pertede vue. Trois fois l’infini, çanous fait combien de mètrescarrés? Peu importe le résultat,ça fait beaucoup de surface desol que les vignerons biolo-giques cultivent avec enthou-siasme. Le raisin, comme toutautre végétal, exige certainesquantités d’azote, de phospho-

bonjour ONTARIO  Juillet 2008 7L’agriculture soutenue par la communauté L’agriculture soutenue par des fermes ASC proposent de la saison de croissance. En disponibles dans certaines fer- une épicerie locale. Les mêmesla communauté (ASC) permet s’inscrire pour les motifs sui- général, le panier comprend mes ASC et d’autres ne le sont fruits et légumes biologiquesaux consommateurs de pro- vants : la qualité du produit, le des légumes, mais certaines que pour de brèves périodes. locaux ne sont pas toujoursduits biologiques de renouer soutien apporté à l’exploitation fermes ASC offrent également disponibles à l’épicerie locale,avec leurs origines. Elle of- agricole locale, les préoccupa- des produits laitiers, des œufs, Dans le cadre d’une étude d’où la difficulté d’établir desfre aux consommateurs des tions environnementales, les de la viande et des fruits. sur les fermes ASC menée aux comparaisons et de proposerproduits frais et de qualité et préoccupations concernant la É.-U., les membres se disaient d’autre avantages pour les en-aux producteurs des marchés salubrité des aliments et les Le risque, la variété limitée plus préoccupés par le poten- tentes ASC.fiables. Les consommateurs services rendus à la commu- et le caractère saisonnier des tiel de gaspillage pendant lesétablissent des rapports avec nauté (p. ex. dons d’excédent produits figurent parmi les périodes de surproduction L’agriculture soutenue parles aliments, la terre, les sai- de produits aux banques ali- défis que l’ASC doit relever. Les qu’ils ne l’étaient par le caractè- la communauté est-elle lasons, et la communauté avec mentaires). membres partagent le risque re saisonnier ou le choix limité. nouvelle vague dans le mondeles producteurs et les autres avec l’agriculteur. Lors d’une Les produits de la surpro- du biologique? Beaucoup s’in-membres de la ferme ASC. Les Le concept sous-jacent de bonne année de récolte, la part duction peuvent être vendus quiètent de la distance entreproducteurs établissent des l’ASC veut que les consomma- peut être substantielle. Une aux marchés des agriculteurs les consommateurs et les agri-rapports avec les consomma- teurs investissent littéralement mauvaise année peut causer locaux ou offerts aux banques culteurs, de la longueur de lateurs, et l’argent qu’ils reçoi- dans la production de leurs la perte de certaines cultures alimentaires ou à d’autres or- chaîne d’approvisionnementvent à l’avance leur permet de aliments. Au début de chaque et réduire considérablement le ganismes caritatifs. des aliments, de l’écart entrecultiver des aliments sains. saison, les membres achètent rendement des autres cultures. les contextes rural et urbain. une part. Il peut s’agir d’un Pour toutes les autres années, L’ASC produit-elle des ali- Au cours de la dernière paiement forfaitaire unique ou les aliments sont saisonniers ments à bon prix? Ce n’est pas En général, les membresdécennie, l’ASC a connu une d’un engagement à faire une et les produits se limitent aux l’objectif de l’ASC. Une étude des fermes ASC sont des cita-expansion rapide en Améri- série de paiements réguliers. cultures de la ferme. américaine montre que très dins qui jugent le « soutien deque du Nord, en combinant Cela permet au producteur peu de membres des fermes l’agriculture locale » commeles deux fortes tendances de d’acheter des semences et La disponibilité des fruits ASC (2 %) se préoccupaient étant l’une des principalesl’agriculture contemporaine, d’embaucher de la main-d’œu- et légumes peut s’avérer un de la valeur de leur part. La raisons de leur inscription.soit les aliments biologiques vre sans avoir à débourser le défi pour les consommateurs. plupart des personnes qui Ils empruntent du japonaiset les produits locaux. coût d’emprunt. Souvent, la ferme ASC offre participent à l’ASC estimaient « seikatsus », une approche à ses membres des légumes qu’en insistant sur la produc- à l’agriculture qui offre des Une récente étude menée Certaines fermes ASC en- qu’ils ne connaissent pas. Cer- tion d’aliments à bas prix, les « aliments portant le visage dedans le sud-ouest de l’Onta- couragent les membres à tra- tains légumes peuvent ne pas aliments seraient moins nutri- l’agriculteur ». Cette approcherio indique que plus de 20 % vailler pour s’acquitter de leur être recherchés par tous les tifs ou les méthodes de produc- peut constituer un progrès versdes producteurs biologiques engagement. Les consomma- membres ou leur production tion seraient dommageables à l’établissement de meilleursparticipent au réseau des fer- teurs reçoivent une part de peut surpasser les besoins des l’environnement. rapports et, de ce fait, des so-mes ASC. Aux États-Unis, on la récolte en fonction de leur membres. Et naturellement, lutions améliorées pour notreretrouve des fermes ASC dans investissement. Elle consiste le climat, la température et la Une étude a constaté que système alimentaire.des zones à forte densité de po- habituellement en un panier saison peuvent restreindre la le coût moyen d’un panierpulation sur les deux côtes. de produits biologiques livrés production. Certains légumes biologique de l’ASC représente Source : Centre d’agriculture hebdomadairement durant ne sont tout simplement pas de 50 % à 70 % du coût des biologique du Canada Les membres du réseau fruits et légumes achetés dansAccord sur le commerce intérieur Encore du travail à faire en agroalimentaire avant la signature Pascale Castonguay On signera plus tard Le gouvernement fédéral fournira 60 % du financement de l’ACI dès qu’une mesure Tout comme la signature promis aux agriculteurs. provinciale ou fédérale régis- (Collaboration spéciale de l’entente, la présentation sant l’étiquetage ou la compo-Le Voyageur) — Un meilleur finale du volet agroalimen- a trait aux normes de qualité et culteurs. Celle qui permettrait sition des aliments entraîneencadrement de la gestion des taire de l’Accord sur le com- d’identification des produits. à une province ou à une entre- un coût additionnel ou donnerisques pour les agriculteurs, merce intérieur (ACI) a été prise désirant commercialiser l’impression de restreindrela fixation de paramètres reportée au 31 octobre. D’ici Dans le nouveau projet ses produits dans une autre les occasions de commerceenvironnementaux, la stimu- là, les ministres de l’Agricul- de l’ACI, certaines clauses province de se plaindre auprès est l’une des nouveautés quilation de l’innovation, le déve- ture prévoient poursuivre les semblent contrarier les agri- posent problème. De plus,loppement des marchés et des pourparlers afin de prendre dans une telle situation, il ap-investissements de 1,3 mil- en considération les critiques partiendrait au gouvernementliard $ sur cinq ans sont les qu’ils ont entendues de la part visé, plutôt qu’aux plaignants,conclusions de la rencontre des représentants de l’indus- de démontrer que cette mesurefédérale-provinciale des minis- trie agroalimentaire cana- est légitime.tres de l’Agriculture. dienne. Au cours de cette ren- Même si le volet agroali- Cette rencontre a eu lieu contre, les représentants des mentaire de l’ACI n’est pas en-du 9 au 11 juillet à Québec.Les industries agricoles et alimen- core signé, la nouvelle versionmodalités provinciales pour la taires de différentes provinces de cet accord pourrait être ra-mise en œuvre des orientations en ont profité pour souligner tifié par les premiers ministresde la nouvelle politique agri- certaines imprécisions relevées du pays lors du prochain Con-cole fédérale devront être né- à l’article 9 de l’ACI. En géné- seil de la fédération, qui auragociées avec le gouvernement ral, les agriculteurs craignent lieu à Québec dans quelquesfédéral. Soulignons que le que les imprécisions permet- jours. Dans cette éventualité,gouvernement fédéral fournira tent une certaine interprétation la partie de l’Accord qui traite60 % du financement promis et qu’ainsi un nivellement vers de l’agroalimentaire ne seraitalors que le reste proviendra le bas soit remarqué en ce qui pas considérée définitive pardes provinces. les signataires.

8 bonjour ONTARIO  Juillet 2008 Les innovations nourissent la croissance Un rendez-vousfamilial de l’agriculture au Château des Charmes vieux de 133 ans Camille Beaulieu animaux présents dans l’Agri- Le Château des Charmes dans la région du Niagara plex Rogers. Certaines bêtes Les familles entrent déjà laissent même les visiteurs Le Château des Charmes « Et la conception du bâ- vins de table y ont égalementdans la course aux achats pour caresser leurs petits à qui elles a remporté une longue liste de timent intégrait nos efforts en augmenté. »le retour en classe, et voilà ont donné naissance le matin prix internationaux qui récom- matière de commercialisationqu’un autre événement familial même. pensent l’excellence de ses vins et de tourisme. Ce n’est pas Aujourd’hui âgé de plus ded’envergure s’amorcera bientôt de tables, de ses vins mous- une coïncidence si les régions 70 ans, Paul Bosc continue àà London. L’édition 2008 de la De nombreux spectacles seux et de ses vins de glace. En des grands vins sont à proxi- innover au Château des Char-Western Fair, le rendez-vous équestres et des compétitions 1993, l’établissement viticole mité de grandes villes. Voyez la mes, et délègue les opérationsde l’agriculture dans la région d’habileté canines combleront a même marqué l’histoire de Champagne, près de Paris, ou et la gestion à Paul-André et àdepuis des générations, se dé- les amoureux des animaux. l’industrie en étant le premier Napa et Sonomo, juste au nord sa femme Michèle, directriceroulera du 5 au 14 septembre Les plus aventureux pourront établissement canadien à ga- de San Francisco. Nous étions de la commercialisation deprochains. aussi se faire photographier gner une médaille d’or pour certains de pouvoir réussir l’entreprise. Également tourné en compagnie d’un serpent. un vin de table au prestigieux quelque chose d’analogue ici, vers l’avenir, Paul-André croit La Western Fair est aussi Plusieurs attractions et ma- concours Vinexpo, en France. et nous avions raison. » aux grandes possibilités of-ancienne que le Canada. L’asso- nèges attendent ceux en quête Paul Bosc a également joué fertes par ce qu’il appelle laciation qui l’organise a été for- de sensations fortes. D’autres un rôle déterminant dans le Château des Charmes con- premiumization, c’est-à-diremée en 1867. L’année suivante, se plairont dans les glissades développement des aspects naît bien ses marchés. Une la tendance des consomma-la première foire voit le jour au et les jeux. Certaines activités touristiques de l’industrie vi- étude réalisée l’année dernière teurs à passer des vins de 12 àcentre-ville de London. À cette sont gratuites avec l’admission nicole en Ontario. a permis à l’entreprise de dis- 15 $ à des vins de 25 à 30 $.époque, l’événement ne durait sur le site, dont des courses poser d’une base de donnéesque deux jours. Une centaine de canards et de cochons, une Avec le bâtiment de pierre qui continue de l’éclairer sur sa « Je crois que, si vousd’années plus tard, la foire exposition de pièces artistiques au toit de cuivre de Château clientèle actuelle et potentielle. parvenez à améliorer votres’étire sur dix jours et attire ainsi qu’un canon humain et des Charmes, inauguré en Parmi les nouvelles tendances, produit, le marché vous ré-au-delà de 200 000 visiteurs des chiens plongeurs. Une 1994, il a créé une nouvelle elle constate que les consom- compense de vos efforts, dit-il.annuellement. Depuis quatre foule de spectacles diversifiés norme pour les établissements mateurs sont prêts à dépenser Mon père poursuit ses recher-ans, la Western Fair accueille seront présentés au public viticoles ontariens qui sou- davantage pour des vins de ches en vue de trouver lesles visiteurs dans ses nouveaux tous les jours et les soirs de haitaient pénétrer le marché qualité, ainsi qu’un intérêt in- meilleurs raisins pour notre vi-bâtiments, entre les rues Dun- la foire. du tourisme agricole. ternational croissant pour les gnoble. Nous venons d’acheterdas et Florence. Aujourd’hui, le Château repré- vins de l’Ontario. 136 tonneaux de chêne fran- Apprendre et s’amuser, sente environ 25 % du chiffre çais, à environ 1000 $ pièce. Pour sa 133e année, la c’est une combinaison ga- d’affaires de l’entreprise, y « Notre vin de glace nous Et nous renforçons nos effortsfoire amène son lot de plaisirs gnante pour une activité fa- compris les ventes associées a servi d’ambassadeur sur les de commercialisation. Nouset de sourires. Tous peuvent miliale divertissante! C’est ce aux événements organisés sur marchés étrangers, dit Paul- sommes peut-être les grandstrouver leur compte avec la que propose la Western Fair. le site, comme des mariages, André. Et la qualité de nos anciens des établissementscentaine d’activités proposées. D’ailleurs, plusieurs familles des séminaires ou des acti- autres vins est maintenant viticoles de l’Ontario, mais jeJeunes et moins jeunes s’en- ne manquent pas d’en faire vités de collecte de fonds. « reconnue. L’année dernière, pense que nos plus belles an-tasseront devant les nombreux leur rendez-vous annuel. Nous voulions que les visiteurs nous avons vendu 12 000 bou- nées sont devant nous. » puissent voir les raisins sur teilles en France, dont la moitiéHugh Fletcher, directeur de la Western Fair en 2007. la vigne et le vin en cours de seulement de vins de glace. Source : Ministère des Petites fabrication, dit Paul-André. Nous exportons vers le Japon Entreprises et des Services aux depuis 1992 et nos ventes de consommateurs de l’Ontario


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