RÉPUBLIQUE DU MALI UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOIMINISTÈRE DE L’AGRICULTURE AGENDA 2017 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
SOMMAIRE 3 Le mot du Ministre 5 Le cabinet du Ministre 6 Direction nationale de l’agriculture 9 Direction nationale du génie rural11 Direction des ressources humaines12 Cellule de planification et statistique du secteur développement rural15 Comité national de la recherche agricole19 Centre national de lutte contre le criquet pélerin21 Cellule d’appui à la décentralisation et à la déconcentration de l’agriculture23 Office du Niger28 Compagnie Malienne pour le développement des textiles30 Office dde protection des végétaux35 Office du périmètre irrigué de Baguinda37 Office du développement rural de Selingue41 Office Riz Segou43 Office Riz Mopti45 L’Institut d’économie rurale47 Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali49 Projet de renforcement de la sécurité alimentaire51 Projet de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle54 Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Selingue58 Agence d’aménagement des terres et de fourniture de l’eau d’irrigation60 Projet 1 du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire... MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
LE MOT DU MINISTRE M. DENON KassoumMinistre de l’AgricultureAlors que 2016 a marqué un tournant décisif dans la mise En tant que Premier Responsable du Département deen œuvre du Programme agricole du Président de la Ré- l’Agriculture, cela nous engage à nous mobiliser afinpublique, Chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Boubacar d’œuvrer de façon significative à l’atteinte de l’objec-Keita, le développement d’une agriculture durable, compé- tif du projet de société du Président de la République,titive et respectueuse de l’environnement prend toute sa Chef de l’Etat. Il s’agit donc pour nous de transformersignification. qualitativement notre agriculture afin de le la hisser au rang, toujours souhaité mais non encore atteint, celui deDepuis trois ans, le souci d’atteindre les objectifs de « Grenier de l’Afrique de l’Ouest ». Dans cette perspective,sécurité alimentaire et nutritionnelle mobilise toutes les d’ambitieuses réformes ont été opérées dont certaines sonténergies du département en charge d’une agriculture encours en vue d’enclencher la modernisation avérée debasée entre autres sur : notre secteur agricole et d’en faire un secteur pourvoyeur• Le développement de la maître de l’eau d’irrigation. d’emplois et de revenus conséquents, par l’exportation de• L’accroissement des exploitations agricoles. produits du cru et de produits transformés. En outre ces• La croissance de la productivité et de la production reformes visent à assurer la sécurité alimentaire et nutri- agricoles. tionnelle, la stabilité sociale, l’instauration d’un meilleur• Le développement de la recherche et du conseil agri- cadre de vie des populations à travers la création d’emploiscoles. et l’ouverture de plusieurs opportunités d’affaires favori- sant l’amélioration des revenus des producteurs qui repré-Au regard des efforts consentis et des résultats obtenus par sentent aujourd’hui 80% de la population malienne.les acteurs de la profession agricole, nous pouvons affirmerque l’agriculture malienne a fait du chemin. En effet, cette Ces reformes envisagées doivent par ailleurs aller dans levision incarnée par le Projet de société du Président de la sens de donner des réponses appropriées aux contraintesRépublique, Chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar qui de façon récurrente affectent la performance du secteurKeita constitue pour le Gouvernement du Mali, une haute agricole.priorité déclinée en actions dans la Déclaration de PolitiqueGénérale de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouver- Au nombre de ces contraintes l’on peut principalementnement. retenir :Pour y parvenir, le Président de la République, Chef de • La forte dépendance de l’agriculture aux aléas clima-l’Etat a décidé d’allouer plus de 15% des ressources tiques malgré ses atouts en terre irrigables de 2,2 millionsbudgétaires nationales au secteur agricole, et d’ériger d’hectares sur lesquelles seulement 18% sont exploitées.au rang des priorités absolues toutes initiatives suscep- • La difficulté d’accès des producteurs et productricestibles d’amorcer le décollage véritable de ce secteur. agricoles aux intrants de qualité et de crédits agricoles.C’est ainsi qu’il s’est engagé à fond dans la mise en • Le faible niveau de mécanisation;œuvre du vaste Programme Gouvernemental d’Aména- • Le manque de professionnalisme des acteurs.gement (PGA) qui portera sur l’aménagement 100’000 • Le faible niveau d’industrialisation du secteur.hectares sur la période 2014-2018. • Le déficit d’emploi structuré.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 3
LE MOT DU MINISTREDans la mise en œuvre du projet présidentiel, des actions du département et à s’approprier les grands chantiersfortes ont déjà été posées en vue de résoudre les contraintes ouverts en termes d’aménagement hydro-agricoles, deci-dessus évoquées. Elles portent entre autres sur : mécanisation, de valorisation de la production, de mise en• La création d’une agence d’aménagement des terres et de placedenouvellesgénérationsdeprojetsetprogrammesde l’irrigation (ATI) pour la réalisation de 100’000 hectares de développement agricole. terres aménagées.• Le développement de la filière coton à travers Il me plaît de saisir l’occasion que m’offre cette nouvelle an- l’accroissement de la production (800’000 tonnes à née, pour féliciter et remercier tous les acteurs du secteur l’horizon 2018). agricole, tout le personnel du Ministère de l’Agriculture,• Le développement d’une industrie cotonnière performante les organisations professionnelles du secteur et les parte- afindetransformerprèsde20%delaProductionnationalede naires techniques et financiers qui n’ont de cesse œuvrer coton. pour accompagner notre pays dans ses efforts quotidiens• L’allocation comme évoquée plus haut de 15% du budget pour réussir son développement. de l’Etat pour soutenir le financement du secteur agricole. Au monde paysans, agriculteurs, agricultrices, qui, dans• Le démarrage d’un programme de mécanisation agricole toutes les régions ont contribué à façonner un secteur en portant sur la mise à disposition de 1000 tracteurs aux constance mutation dont nous pouvons être fiers, méritent producteurs pour une phase pilote 2015-2016. toute notre reconnaissance. Les nombreux portraits et témoignages inspirants qui composent notre secteur sus-Nous sommes également porteurs de nouveaux projets citent quelques vocations en cette période où l’attractionnotamment le « Nouveau Village Agricole » (NVA). Face d’une relève dans le secteur agricole constitue l’un de nosà la problématique de l’emploi en milieu rural, le projet de principaux défis.société du Président de la République, Chef de l’Etatprévoit parmi ses actions prioritaires, la mise en œuvre Particularité de cette saison : des pluies excédentaires etd’une politique d’installation des jeunes sur les terres généralisées. Notre pays n’a pas connu de telle situationaménagées assortie d’un programme de construction depuis un bon moment. Les saisons sont exceptionnelle-de l’habitat Rural (PHR) en faveur des jeunes. Cette poli- ment au rendez-vous, particulièrement après les annéestique devra aboutir à la création d’un type nouveaux vil- de sécheresse qui se sont succédé. Les pluies continuent àlages dénommé « Nouveaux Villages Agricoles » (NVA) tomber de manière très régulière, excédentaire et générali-à travers les zones agro-écologiques à fort potentiel amé- sée, remontant ainsi le moral des agriculteurs et accélérantnageable en maitrise totale de l’eau. Il s’agit d’implan- le travail de la terre. Le département de l’Agriculture vientter dans ces zones des nouveaux villages dotés de toutes de dresser, une situation sur l’état d’avancement de la cam-les commodités relatives au cadre de vie de la popula- pagne jugée satisfaisant sur tous les plans.tion (électricité, points d’eau potable, équipements so- Cependant, au regard de l’immensité des enjeux, l’annéecio-sanitaires, d’éducation, de marché, de culte et unité 2017 s’annonce comme une année de challenge, l’occasionindustrielle de transformation des produits agricoles etc.). me paraît bonne d’encourager chaque élément du person- nel à s’installer dans un esprit d’obligation de résultat pourLe succès de ces initiatives, reste fortement dépendant conduire sa mission en faisant le plus possible, place à lades facteurs clés que sont entre autres : performance et à l’excellence.• L’avènement d’une bonne gouvernance de secteur agricole qui fera l’objet d’une attention toute particulière de notre Je vous invite cordialement à découvrir dans cet agenda, partencesens,qu’elleestdéterminantesurlecréditquisera tous nos projets et nos programmes ainsi que la nouvelle accordé à notre agriculture et qu’elle est par ailleurs, impulsion qui animera désormais tous les acteurs qui sont hautement de nature à libérer les initiatives individuelles au cœur du monde agricole. au niveau de tous les étages du dispositif.• l’engagement responsable de tout le personnel du BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2017 département et de sa capacité à instaurer et entretenir une synergie d’action face aux nombreux défis à relever. KASSOUM DENON• la réaffirmation par les producteurs de leur ouverture (CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL) d’esprit et de leur grande disponibilité à porter les actions4 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
LE CABINET DU MINISTRE M. DENON Kassoum Ministre de l’Agriculture M. Abdoulaye Hamadoun M. Fousseny Diarra Secrétaire Général Chef de Cabinet Mme Mariam Senou M. Paul Coulibaly Anne Rejane Kone Doussou Djire M. Issa KondaConseillère Technique Conseiller Technique Conseillère Technique Chargée de Mission Chargé de MissionM. Dramane Sanogo M. Seydou Keita M. Makiyou Coulibaly Colonnel Djibril Traore M. Seydina KeitaConseiller Technique Conseiller Technique Coordinateur National du CILSS Haut Fonctionnaire Chargé de Mission de la Défense M. Mamadou Nadio Mme Fatoumata Bah M. Adama BertheChargé de Programme Chargée de Programme Responsable Cellule de Coopération Internationale MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 5
DIRECTION NATIONALE DE L’AGRICULTURE Rue Mohamed V BP1098 - Tél. 20 22 28 77/ 20 02 34 20 E-mail : [email protected] M. Chiaka FofanaDirecteur NationalMISSION • 1 bureau statistique et suivi-évaluationLa Direction Nationale de l’Agriculture a pour mission d’éla- Quatre divisions :borer les éléments de la politique nationale en matière agri- • La Division Législation et Contrôle Phytosanitaire.cole et d’assurer la coordination et le contrôle de sa mise en • La Division Promotion et Valorisation des Culturesœuvre. et Produits Végétaux. • La Division Conseil et Vulgarisation Agricole.A cet effet, elle est chargée de : • La Division Enseignement Agricole et Animation Rurale.• Concevoir et suivre la mise en œuvre des mesures et actions • Les Divisions sont structurées en sections couvrant destinées à accroître la production et à améliorer la l’ensemble des missions de la DNA. qualité des biens agricoles, alimentaires et non alimentaires. • Le Bureau d’Accueil, d’Information et de Documentation.• Assurer la promotion et la modernisation des filières • Le Bureau Statistique et Suivi-Evaluation. agricoles. • Les Divisions sont structurées en sections couvrant• Concevoir et suivre la mise en œuvre des actions de l’ensemble des missions de la DNA. formation, de conseil, de vulgarisation et de communication • Le Bureau d’Accueil, d’Information et de Documentation. à l’intention des agriculteurs. • Le Bureau Statistique et Suivi-Evaluation.• Elaborer et veiller à l’application de la réglementation relative au contrôle phytosanitaire et au conditionnement RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2015-2016 des produits agricoles.• Elaborer et mettre en œuvre les mesures de valorisation La production céréalière obtenue au cours de la campagne et de promotion des produits de cueillette. agricole 2015/2016 est évaluée, selon les résultats défini-• Contribuer à la conception et à la mise en œuvre de la tifs de l’Enquête Agricole de Conjoncture (EAC), à 8 054 896 politique de formation des ressources humaines dans tonnes, toutes céréales confondues. Comparée aux résul- le secteur agricole. tats de la campagne 2014-2015 évalués à 6 980 733 tonnes,• Participer à l’élaboration et au suivi des normes de on note une hausse de 15,39%. qualité des produits et intrants agricoles. Il se dégage un excédent céréalier de 1'635'000 tonnes• Assurer la collecte, le traitement et la diffusion de dont 48'000 tonnes de riz marchand. données dans le domaine agricole.ORGANISATIONAu niveau nationalLa Direction Nationale de l’Agriculture comprend :En staff :• 1 bureau d’accueil, d’information et de documentation.6 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
DIRECTION NATIONALE DE L’AGRICULTURELa production céréalière est passée de 6'674'427 tonnes L'analyse de denrées alimentairesen 2012 - 2013 à 8'054'896 tonnes 2015-2016, soit untaux d'accroissement annuel de 8%. Elles sont les suivantes :365'305'98 tonnes d'engrais ont été subventionnés pour 100 échantillons de denrées alimentaires analysés parun montant global de 39'058'191'000 FCFA. les laboratoires de la DNA et de la santé. Les résultats ontCette bonne performance est due à l'effort du gouvernement révélé que tous les échantillons sont conformes aux normesde poursuivre la subvention aux intrants agricoles et aux de qualité en vigueur.équipements, occasionnant du coup un engouement sansprécédent chez les producteurs. Aussi, faut-il souligner le Contrôle des engraisprofessionnalisme enclenché dans le système de productionagricole du pays. Au premier passage, le nombre total d’échantillons prélevés est de 127 échantillons répartis comme suit : 39 pour le com-RÉALISATION D'AUTRES ACTIVITÉS plexe coton, 44 pour le complexe céréale et 44 pour l’urée.Domaine du contrôle phytosanitaire Les résultats ont montré que les poids des sacs d’engraisContrôle à l'importation - Il a porté sur : sont conformes aux normes selon lesquelles cette mesure• 130'350 tonnes de céréales. ne doit pas être inférieure à 49,5 kg. Le poids des sacs varie• 16'645 tonnes d’oléagineux. entre 50 à 51 kg pour tous les types d’engrais.• 17'108 tonnes de fruits et légumes.• 26'012 tonnes de coton et dérivée. Sur le plan chimique, les analyses ont montré que :• 6'900 tonnes de produits de cueillette. • 0,59 % des échantillons du complexe coton sont hors• 38'095 tonnes des produits divers. norme. • 23,09 % des échantillons du complexe céréale sont hors norme. • 0 % des échantillons d’urée sont hors norme.Contrôle à l'exportation Domaine de la vulgarisation agricoleLes réalisations sont les suivantes : • A travers le programme WAAPP, la DNA a la disposition• 5'600 tonnes de céréale. des producteurs et productrices 4 488 tonnes de semences• 6'400 tonnes d’oléagineux. certifiées pour l'augmentation de la production et de la• 13'700 tonnes fruits et légumes. productivité agricoles ; 120 repiqueuses manuelles de riz• 17'006 tonnes de coton et dérivées. et 56 semoirs motorisés micro-dose.• 9'550 tonnes de produits de cueillettes. • Aussi, à travers le SAPEP, 12 semoirs motorisés et 12 semoirs mécaniques ont été mis à la disposition des producteurs dans trois régions (Kayes, Koulikoro et Sikasso). • 600 parcelles de démonstrations (convention DNA- PAPAM) sont mises en place dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti, relative au transfert de technologies sur la production du riz, maïs, mil, sorgho et niébé. MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 7
DIRECTION NATIONALE DE L’AGRICULTUREDomaine de la formation agricole Domaine de la promotion des filières :Dans le domaine de la formation diplômante au niveau des Mise en œuvre du projet ''Appui à la structuration des fi-Centres d'Apprentissage Agricole (CAA), on a enregistré 359 lières riz et maïs'' sur financement UEMOA à travers la DNA :diplômés, soit 230 diplômés pour le Certificat d'Aptitude l'an 1 du projet a été consacré à l'organisation de plusieursProfessionnel Agricole (CAPA), 132 diplômés pour le Brevet rencontres qui ont abouti à la tenue d'Assemblée Généralede Technicien d'Agriculture (BTA), 45 diplômés pour le Bre- Constitutive pour mettre en place des organes de contrôlevet de Technicien en Vulgarisation Agricole (BTVA). tels que le Conseil d'Administration et le Conseil de Surveil- lance pour les deux filières. La deuxième année (2016-2017) sera consacrée à la mise en œuvre des activités inscrites dans les PTBA.Dans le domaine de la formation continue/ AU TITRE DES PERSPECTIVESqualifiante Dans le cadre des perspectives, on note les principaux• 31 jeunes ruraux sont recrutés au niveau des Centres éléments ci-après :d'Animation Rurale (CAR). • La poursuite de la mise en œuvre du plan de campagne agricole 2016 - 2017.Domaine de la planification et du suivi • L’élaboration et la mise en œuvre du plan de campagne agricole 2017 - 2018.Les activités suivantes ont été réalisées : • La mise en place d’un Système National de Conseil Agricole.• L'élaboration et la mise en œuvre du plan de campagne • Le renforcement des activités de contrôle de qualité. agricole 2016-2017Μ. • L’organisation de la semaine nationale de vulgarisation• Organisation d'une rencontre de concertation sur le bilan agricole au Mali.de la campagne agricole 2015-2016. • La définition des éléments de politique portant sur la• Organisation de deux rencontres de concertation sur promotion des filières agricoles. le projet de plan de campagne agricole 2016-2017.• Production de 16 bulletins décadaires d'information sur l'évolution de la campagne agricole 2015-2016.8 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
DIRECTION NATIONALE DU GÉNIE RURAL Rue Mohamed V BP 1098 Tél. : 20 22 11 34Créée suivant la loi N° 013 – AN du 11 février 2005 et en A ce titre ses domaines de compétences sont lesfonction des dispositions des Décrets N° 09 187/P-RM et suivants :N°09- 203/P-RM du 4 mai 2009, se rapportant respective- • Aménagement Hydro-agricole.ment à l’organisation et les modalités de fonctionnement de • Mécanisation agricole.la DNGR et la création des directions régionales et services • Aménagement du foncier Rural.subrégionaux ; la Direction Nationale du Génie Rural est • Formation, Information des agents et autres acteurs.actuellement structurée par une direction centrale, neuf (9)directions régionales et de 29 services subrégionaux dans Suivant ses domaines de compétences, elle assure entre29 cercles sur les 49 que compte le Mali. autres assure les activités suivantes : • L’évaluation des potentiels des ressources aménageables etAu niveau central, elle comprend : l’élaboration de schémas et plans directeurs d’aménagement• Deux (02) Bureaux en staff : du territoire y afférents ainsi que l’appui aux collectivités > Bureau Accueil, Information et Documentation. territoriales. > Bureau Statique et Suivi-Evaluation. • L’élaboration de méthodologies et systèmes de gestion rationnelle durable des équipements agricoles.• Quatre (04) Divisions : • La participation à l’élaboration et au suivi de la mise en > Division des Aménagements Hydro Agricoles. œuvre de la politique du foncier rural. > Division de la Mécanisation Agricole. • L’étude et le suivi de la mise en œuvre des projets et pro- > Division Aménagement d u Foncier Rural. grammes d’investissement dans les domaines des aménage- > Division Formation. ments des ressources agricoles et de l’équipement rural. • La supervision, la coordination et le contrôle des interve-MISSION DE LA DNGR nants dans le domaine des aménagements et équipements hydro-agricoles.LaDNGRapourmissionl’élaborationdesélémentsdepolitiqueenmatièred'aménagementhydroagricole,d'équipementetdu La DNGR assure également la coordination du Programmefoncier rural ainsi que le suivi et la coordination de la mise N°3 (Budget – Programme) du Ministère de l’Agriculture àen œuvre desdites politiques. savoir « Aménagement et Equipement rural »MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 9
DIRECTION NATIONALE DU GÉNIE RURALPour la réalisation de sa mission, la DNGR s’appuie aussi sur En appui à ces programmes, la DNGR a aussi initié avec leses services régionaux (9) et subrégionaux (32) qui ont des concours de la Coopération Allemande à travers le Pro-missions spécifiques se rapportant à celles assignées à la gramme d’Appui au Sous Secteur de l’Irrigation de Proximitéstructure centrale. (PASSIP) et la coopération canadienne, le Programme Na- tional d’Irrigation de Proximité (PNIP) qui vise l’aménage-PROJETS ET PROGRAMMES DE LA DNGR ment 126 000 ha dont 25 200 ha de périmètres à réhabiliter à l’horizon 2020.Au cours de la dernière décennie, la DNGR a eu à conduireun certain nombre de programmes quinquennaux d’aména- La DNGR assure également la tutelle des projets etgements traduisant les déclarations de politique générale programmes comme :des différents gouvernements qui se sont succédé durant la • le Programme de Développement de l’Irrigation danspériode de 1999 à 2018. le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI- BS). • Le Programme de Développement Intégré de Saounè (PDAIS).Ces programmes gouvernementaux d’aménagements ont • La componsante 2 du Programme d’Appui à la Croissanceporté successivement sur 30’000 ha entre 1999 et 2003, et la Promotion de l’Emploi stimulées par le secteur Privé50’000 ha entre 2003 et 2007 et 103’000 ha entre 2007 et (PACEPEP).2012. • Le Projet d’Appui à la Stratégie Nationale de Développe- ment de l’Irrigation (PASNDI).Le programme gouvernement d’aménagement en coursporte sur 100’000 ha pour la période 2014- 2018. Au 30 juin2016, le niveau d’exécution de ce programme a été estiméà 52 246 ha aménagés et réceptionnés, soit 52,20% de sesobjectifs globaux.Ce résultat est constitué de 21 299 ha d’aménagement enmaîtrise totale de l’eau dont 5 619 ha d’aménagement deproximité comprenant 466 ha de périmètres maraîchers,et 30 947 ha d’aménagement en maîtrise partielle de dont25’225 ha d’aménagement de proximité.10 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES Darsalam, Route de Koulouba Tél. : 20 22 62 92 / 20 23 33 34 / 20 23 01 57 Ousmane GuindoDirecteur des Ressources HumainesCRÉATION LES RÉALISATONSCréée par l’ordonnance N°009/P-RM du 04 mars 2009. Le recrutementMISSION De 2013 à 2016 la DRH a participé au recrutement de neuf cent quarante trois (943) agents fonctionnaires au titre des campagnesLa DRH a pour mission d’élaborer au niveau du département agricoles et du recrutement général des fonctionnaires.ou du groupe de départements ministériels, les élémentsde la politique nationale dans le domaine de la gestion et du La formationdéveloppement des Ressources Humaines. La DRH a contribué à la formation des agents fonctionnairesA cet effet, elle est chargée de : et stagiaires fonctionnaires sur les thèmes suivant :• Concevoir et mettre en œuvre les plans et programmes de déve- • Informatique (WORD,EXCEL, POWER POINT, ACCESS).loppement des Ressources Humaines. • Gestion Informatique des archives ; Fondamentaux• D’appliquer la législation régissant les Ressources Humaines. de la GRH.• D’assurer la gestion des cadres organiques des services du • La Gestion Axée sur les Résultats.département ou des groupes de départements ministériels. • Droits et Devoirs des fonctionnaires et les informations relatives au stage probatoire.FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION • Suivi - Evaluation des projets. • Conduite et entretien des véhicules.L’organisation et les modalités de fonctionnement des Directions • Audit et gestion de contrôle.des Ressources Humaines sont fixées par le Décret N°09-136/ • Perfectionnement en Rédaction Administrative.P-RM du 27 mars 2009. La Direction des Ressources Humaines • PRED.est dirigée par un Directeur, assisté par un Adjoint. • Secrétaire assistant de direction et les nouvelles technologie de l’information et de la communication.Elle Comprend : • Formation sur la fonction standardiste et des agents d’accueil et d’orientation.En staff Dans le cadre des activités d’information, de sensibilisation et deLe Centre de Documentation et d’Informatiques. formation la DRH a réalisé une série de missions de sensibilisa- tion et de collecte d’information auprès des services régionaux duTrois (3) Divisions : Ministère du Développement Rural pour leur permettre• La Division Gestion des Carrières. d’appliquer une gestion efficaces des Ressources Humaines et• La Division Rémunération et Système d’Information. d’optimiser l’utilisation de celle-ci dans les services du• La Division Formation, Emplois et Compétences. Développement Rural.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 11
CELLULE DE PLANIFICATION ET DE STATISTIQUE DU SECTEUR DÉVELOPPEMENT RURALM. Mamadou D. Coulibaly Directeur GénéralORGANISATION DE LA CPS/SDR et de Communication en staff et quatre unités : • Unité Planification et Analyse (UPA).Missions de la CPS • Unité Programmation et Suivi Evaluation (UPSE). • Unité Statistique (US).La Cellule de Planification et de Statistique du Secteur du • Unité Informatique (UI).Développement Rural (CPS/SDR) est un service rattaché Le Directeur de la CPS/SDR est nommé par décret pris enau Ministère en charge de l’Agriculture. Elle est créée par la Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre Chargé deLoi N° 07-020 du 27 février 2007. Elle assure, en rapport l’Agriculture. Il dirige, programme, coordonne et contrôle lesavec les autres services techniques concernés, la mission activités de la structure.de planification et d’information statistique du Secteur Le Directeur de la CPS est secondé par un Directeur AdjointDéveloppement Rural. nommé par arrêté du Ministre Chargé de l’Agriculture.La CPS/SDR est chargée de : Fonctionnement• Coordonner la préparation des plans, programmes Le Centre de Documentation et de Communication estet projets ainsi que l’analyse des politiques et stratégies chargé de :sectorielles. • Collecter, traiter et diffuser la documentation et l’informa-• Suivre et évaluer les plans, programmes et projets de tion relative au développement du secteur.développement sectoriels et veiller à leur cohérence intra • Élaborer et mettre en œuvre une stratégie de communi-sectorielle et spatiale. cation sur les performances et les contraintes majeures au• Élaborer les prévisions et suivre l’environnement et la développement du secteur.conjoncture. • Créer et animer le réseau documentaire du secteur.• Suivre les dossiers relatifs au financement et à la coopé-ration technique.• Coordonner en rapport avec les services chargés desressources humaines, le programme de formation enmatière de planification et de statistique.• Coordonner la production d’informations statistiques etla réalisation d’études de base ainsi que la diffusion de leursrésultats.• Mettre en place et gérer la base de données du secteur.Structures de la CPSLe Décret N° 07-166/P-RM du 28 mai 2007 fixe l’organisa-tion et les modalités de fonctionnement des CPS. La CPS/SDR comprend une Direction, un Centre de Documentation12 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
CELLULE DE PLANIFICATION ET DE STATISTIQUE DU SECTEUR DÉVELOPPEMENT RURALL’Unité Planification et Analyse est chargée de : • Collecter, centraliser et traiter les données statistiques• Élaborer, sur une base participative, une vision à long provenant des services centraux sectoriels.terme du développement du secteur. • Contribuer à la définition des normes et outils statistiques• Coordonner et animer les travaux d’élaboration des du secteur.stratégies sectorielles. • Élaborer un annuaire statistique du secteur.• Assurer le suivi et l’évaluation de la réalisation desorientations stratégiques et des actions de développement L’Unité Informatique est chargée de :à long terme du secteur.• Définir les principaux indicateurs sectoriels. • Gérer la base de données et veiller à la compatibilité des• Participer au suivi des réformes macro-économiques et applications informatiques du secteur.veiller à leur prise en charge dans les politiques sectorielles. • Suivre le réseau informatique du secteur.• Participer au suivi de l’environnement et de la conjoncture au niveau du secteur.• Représenter le secteur au sein des organes consultatifsde planification et de statistique au niveau national.L’Unité Programmation et Suivi-Évaluation est chargée de :• Appuyer l’identification, la préparation, le suivi et l’évalua-tion des projets/programmes du secteur. LES GRANDS CHANTIERS POUR 2017• Participer à la préparation technique et administrativedes négociations des accords et conventions de financement • Elaboration et suivi du plan de campagne 2017/2018 dudes projets et programmes du secteur. secteur Agricole Consolidé et harmonisé.• Participer à l’étude et au traitement des requêtes relatives • La déclinaison du PNISA en plans quinquennaux natio-au financement de projets et programmes du secteur. naux et régionaux.• Élaborer, en rapport avec les services centraux sectoriels • Démarrage des activités de mise en œuvre des planset de planification, les programmes et budgets d’investisse- quinquennaux du PNISA 2016-2020 et 2021-2025.ments publics. • Elaboration du Programme de Développement de l’Agri-• Élaborer un rapport annuel d’exécution des projets culture Malienne intelligente et Nourrissante pilier deet programmes du secteur. l’Emergence (AMINE).L’Unité Statistique est chargée de :• Identifier et formuler les besoins en informations statis-tiques et études de base du secteur.• Coordonner et réaliser les études de base sectorielles.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 13
CELLULE DE PLANIFICATION ET DE STATISTIQUE DU SECTEUR DÉVELOPPEMENT RURAL • Actualisation des Cadres des Dépenses en Moyens Termes (CDMT) 2018-2020 du MDR et du CSA. • Organisation de la septième Revue Sectorielle Conjointe Etat, Profession Agricole, Partenaires Techniques et Finan- ciers, 1ère décadre du mois de mars 2017. • Réalisation de l’étude de la revue des dépenses publiques du secteur agricole. • Réalisation de la phase principale du Recensement Général Agricole (RGA), le dénombrement au niveau des exploitations agricole et d’élevage. • Coordination du Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM). • Suivi de l’impression et de la ventilation des Répertoires 2014 et 2015. • Organisation et Réalisation de la 17ème Revue des Projets et Programmes du SDR. • Elaboration et impression du Répertoire 2016 des Projets et Programmes du SDR. • Suivi des Projets et Programmes : Comités de Pilotage, supervision, missions d’appui, mise en œuvre des Conven- tions signées. • Evaluation de quelques projets selon le MENOR. • Réalisation des Arbitrages Techniques pour leurs inscrip- tions au Budget d’Etat 2018 et au PTI 2018 à 2020. • Appui à l’identification et la formulation de nouveaux Projets et Programmes. • Suivi des Coopérations bilatérales en cours et en formu- lation. • Représentation du Secteur dans les Organisations Régionales et Sous-Régionales (CABRI, CEDEAO, UEMOA…).14 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
COMITÉ NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRICOLE M. Aly KouribaSecrétaire ExécutifMISSIONS DU CNRA Exécutif du Comité National de Recherche Agricole. • Appuie les mesures de consolidation des mécanismes deCrée en 1960 au sein de l’Institut d’Economie Rurale (IER), financement pour un financement durable de la recherchecomme organe de concertation chargé de la planification et agricole.de l’évaluation de la recherche agricole, le CNRA a connu une • Contribue à la promotion et au renforcement des relationsévolution de son statut à la suite des réformes successives institutionnelles et de coopération entre les institutions dequi ont marqué la vie de la recherche agricole. recherche agricole, sur le plan national et international. • Formule des recommandations et donne son avis surAinsi par Décret n° 93/384/P-PR du 14 octobre 1993, le toute question relative agricole portée à sa connaissance.CNRA a été transformé en organisme autonome chargé de • Conseille les ministres en charge du développement ruralcoordonner et de superviser les activités du Système Natio- sur toutes questions relatives à la recherche agricole.nal de Recherche Agricole (SNRA). Par la suite, le décret N°01-243/P-RM du 07 juin 2001 luiPlus spécifiquement, il est chargé d’assister les ministres confie le pilotage du volet « appui au système national deen charge du développement rural dans la conception, le recherche agricole » du PASAOP avec une réelle capacité decontrôle de la mise en œuvre et le suivi de la politique natio- financement des opérations de recherche agricole au Mali.nale en matière de recherche agricole. Son statut actuel a été consacré par le décret N° 10-702/P-A ce titre, il : RM du 31 décembre 2010 qui dote le CNRA de commis-• Veille à une bonne traduction de la politique nationale en sions de travail permettant de non seulement de prendrematière de développement rural en termes de priorités de en compte les préoccupations des utilisateurs mais surtoutrecherche pour les institutions chargées de la recherche de garantir la qualité des recherche en restant ouvert à laagricole au Mali. sous-région et au reste du monde.• Apprécie la pertinence et la qualité scientifique des pro-grammes et des résultats de la recherche agricole. Ces commissions sont les suivantes :• Veille à une bonne exploitation de l’ensemble des res- • Commission scientifique.sources humaines, matérielles et financières du Système Na- • Commission financière.tional de la Recherche Agricole (SNRA). • Commission nationale des utilisateurs des résultats de la• Apporte un appui à la définition d’une politique nationale recherche agricole.en matière de recherche agricole et donne son avis sur lastratégie pour sa mise en œuvre. LE COMITÉ NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRICOLE• Se prononce sur les projets de recherche et leurs budgets. • Donne son avis sur les résultats des travaux de recherche Agence d’exécution du Programme de Productivité Agricoleagricole, sur les résultats des évaluations externes des pro- en Afrique de l’Ouest (PPAAO) le CNRA est l’agence d’exécutiongrammes, et sur les audits des institutions et des organismes centrale du Programme de Productivité Agricole en Afriquede recherche agricole. de l’Ouest (PPAAO).• Approuve le rapport annuel d’activités techniques et fi-nancières et le budget programme annuel du Secrétariat Le PPAAO est un programme élaboré en vue de rendre l’agri-MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 15
COMITÉ NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRICOLEculture plus productive et pérenne mais également appor- Génération de technologiester un appui à l’intégration régionale. Il vise à contribuer àl’atteinte des objectifs du PPDAA du NEPAD à travers une En 2015 deux nouvelles technologies (sarcleuse pour lescroissance importante du PNB agricole mais également à plateaux et les zones irriguées) ont été envoyées dans tousl’atteinte des Objectifs du Millénaire. Cette vision s’établit les pays du PPAAO (13 pays de l’Afrique de l’Ouest) portant àpar une collaboration souvent absente constatée entre cher- 11 technologies développées au cours de la deuxième phase.cheurs, services d'appui conseils et universitaires, afin deleur permettre de travailler en partenariat avec les produc- Deux types de sarcleuses pour riz irrigué et riz pluvial ontteurs agricoles, le secteur privé et la société civile. Ceci en été mis au point, la pré-diffusion des technologies déjà géné-vue de mieux répondre aux besoins et aux opportunités d’in- rées ou adaptées se poursuit travers les plateformes d’inno-novation dans le secteur. L’approche adoptée pour le PPAAO vation et le SRI.repose d'une part, sur l'intégration et l'harmonisation despolitiques agricoles nationales et d'autre part, sur l'établis- Certaines de ces technologies dont les variétés de riz, lessement de liens étroits entre la recherche, la vulgarisation, sarcleuses, les KIT d’étuvage, les repiqueuses manuelles deles producteurs et les opérateurs privés. riz et le semoir philippin connaissent un fort engouement auprès des producteurs qui apprécient la contribution deObjectifs du programme ces technologies à l’accroissement de la productivité. En- viron Quatre Cent (400) semoirs poly rangs type philippin,Objectif de développement : intensifier la production, la dif- 200 semoirs motorisés, 220 repiqueuses manuelles de riz,fusion et l'adoption de technologies améliorées dans des fi- 400 sarcleuses manuelles de riz, ont été diffusés dans leslières prioritaires des produits agricoles des pays. grands bassins rizicoles (office du Niger, ARPASO, Sélingué et bas-fonds de Sikasso).Axes d’intervention (3 axes) :• Coopération régionale dans le domaine agricole. Renforcement des capacités techniques et institutionnelles• Intensification de la Dissémination des technologies et la des structures de recherche et de diffusion. formation basée sur les filières prioritaires.• Développement des mécanismes de collaboration et les Appui à l’exécution de Programmes de recherche prio-synergies avec d’autres projets et programmes intervenants ritaire le long des chaînes de valeur ciblées. Le CNS a exécuté 8 projets commissionnés en 2014-2015.Bénéficiaires Douze (12) projets de recherche de développement et 17 projets de recherche stratégique et appliquée, ont démar-Producteurs, les agro-industriels et tous les autres ac- rés en fin d’année. Il en est de même pour 16 projets CRR-teurs des chaînes de valeur sélectionnées, les princi- VA (Conseils Régionaux de la Recherche et de Vulgarisationpaux participants à la production et la diffusion de tech- Agricole).nologie, ainsi que des chercheurs, les vulgarisateurspublics et privés, les organismes consultatifs, les insti- Appui au renforcement des capacités des ressourcestuts de recherche, les universités, les ONG et organismes humainesgouvernementaux, impliqués dans la gestion des chaînes devaleur. Le Projet a financé la formation en master et en PhD de 147 étudiants dans divers domaines : agroéconomie, vulgari-Résultats attendus du PPAAO sation agricole, machinisme et hydraulique agricole, com-• (i) L’augmentation de 30 % de la productivité. munication, environnement, biotechnologie, pastoralisme,• (ii) L'adoption de variétés améliorées par au moins 70 % amélioration génétique. Financement à la demande dudes bénéficiaires du projet, avec des retombées claires pour développement et de l’adoption des Technologiesles pays participants. Mise en œuvre du Fonds compétitifQuelques réalisations du CNRA dans le cadre de la mise en 75 projets de recherche-diffusion de nouvelles technologies,œuvre du PPAAO. issus des résultats des travaux d’évaluation des Conseils16 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
COMITÉ NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRICOLERégionaux de la Recherche et de Vulgarisation Agricole • 3 botteleuses.(CRRVA) ont été financés. • 3 trayeuses automatiques. • et 64 silos d’ensilage.Diffusion à large échelle de technologies SRI (Système de Riziculture Intensif)Le programme a supporté la diffusion de 25 technologiesportant sur des variétés à haut rendement de riz, maïs, Au cours de la campagne agricole 2015-2016, 6259 produc-sorgho, mil, tomate d’hivernage et le semoir de riz philippin. teurs dont 1912 femmes, ont pratiqué le SRI sur une super-Les superficies couvertes par les technologies diffusées sont ficie totale de 580 ha.évaluées à 25 670 ha. Transformation du fonioProduction et diffusion de semences améliorées 30 femmes ont été formées à la transformation améliorée duLe PPAAO a appuyé le service semencier dans la produc- fonio, 12 locaux de décorticage de fonio ont été construits,tion de 5000 tonnes de semences certifiées de céréales riz, 12 kits de décorticage et 30 kits de transformation du foniomaïs, mil, sorgho et 180 tonnes de semence de base et dans d’une valeur de 203 028 000 FCFA, ont été remis à des trans-la distribution de 1103 tonnes de semences aux producteurs formatrices de fonio.à travers la Direction Nationale de l’Agriculture. Etuvage amélioré du rizAu cours de la campagne agricole 2015-2016, 33'021producteurs dont 6865 femmes (soit 26,25%) ont bénéficié Dans le but d’améliorer la pratique au Mali, le PPAAO a orga-de semences certifiées. nisé des formations pour les acteurs et procédé à la distribu- tion de kits améliorés d’étuvage.Au cours de la campagne 2016-2017, le CNRA a réalisé enpartenariat avec la direction nationale de l’agriculture : C’est ainsi que :• La diffusion de Cinq cent (500) tonnes de riz pluvial • 25 productrices de riz étuvé ont bénéficié de la formationprovenant de Guinée. des formateurs en technique améliorée d’étuvage.• La distribution de 4300 tonnes de semences certifiées de • 11 artisans ont été formés à la confection de kits amélio-céréales et légumineuses alimentaires. rés d’étuvage.• La distribution de 40, 06 tonnes de semences de • 45 kits d’étuvage ont été distribués.cultures fourragères à 1699 producteurs dont 159 femmespour emblaver 1'908, 93 ha. Diffusion du vaccin Avivac I2 Dans le but de protéger la volaille malienne, le WAAPP a ap-Ce programme est venu renforcer la diffusion des 1400 puyé le laboratoire Central Vétérinaire dans le lancement detonnes de semences de céréales et de légumineuses récupé- 90 000 doses du nouveau vaccin (Avivac I2) contre la mala-rées à l’issue de la campagne 2015-2016 au cours de laquelle die de New Castle. Un large programme de diffusion portant1800 tonnes de semences certifiées ont été diffusées. sur 2 millions de doses est en cours.Equipement agricole Encadrement – Conseil Paysan 24'785 producteurs et productrices ont bénéficié de l’ac-Le programme a appuyé les producteurs par la mise à dispo- compagnement des services d’encadrement à travers dessition de 575 sarcleuses manuelles pour faciliter le sarclage Champs Ecoles, Parcelles de Démonstration, et des sessionsdu riz en condition de SRI. de formation.1047 producteurs dont 368 femmes ont été appuyés en Opération E-voucheréquipements post-récolte : L’opération E-voucher est une innovation technologique• 15 Hache-paille motorisées. consistant à distribuer les subventions d’intrants et• 128 bâches. d’équipements agricoles (engrais, semences et de plants,• 7 pH-mètres. petits ruminants et volaille, motopompes,, etc.) à traversMINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 17
COMITÉ NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRICOLE une plateforme électronique (reliant une base de données des bénéficiaires et des fournisseurs) via les téléphones portables). Il s’agit de distribuer directement des bons électroniques aux bénéficiaires recensés dans une base de données. Cette opération qui a été testée avec succès dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao est en phase de test dans les régions de Sikasso et de Ségou.18 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
CENTRE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE CRIQUET PELERINM. Fakaba DiakiteDirecteur nationalRappel historique Surveillance des sites de concentration et de ponte des femelles du Criquet pèlerinL’invasion acridienne de 2004 a sans nul doute été l’unedes plus grandes calamités ayant compromis la politique de opérations de surveillance et de lutte contre le criquetsécurité alimentaire du Mali, pour laquelle d’énormes res- pèlerin.sources humaines, matérielles et financières ont été mobili- • Élaborer et exécuter des plans de formations nécessairessées. Ayant tiré les leçons de cette crise (impréparation des à la mise en œuvre efficace desdites opérations, en collabo-structures techniques chargées de la gestion du fléau), le ration avec les partenaires intervenant dans la lutte contregouvernement du Mali a créé en 2006, le Centre National de le criquet pèlerin.Lutte contre le Criquet Pèlerin (CNLCP) par la loi N° 06-065 • Élaborer et mettre en œuvre avec les pays voisins desdu 29 décembre. programmes conjoints de prospection et de lutte contre le criquet pèlerin.Organisation • Élaborer et exécuter un plan d’action environnemental en rapport avec les services compétents, afin d’atténuerLe CNLCP comprend : les impacts de la lutte contre le criquet pèlerin sur l’homme• Une direction à Bamako. et son environnement.• Une base spécialisée d’intervention à Gao. • Mener des études, recherches et expérimentations en• Un point d’appui à Kidal, Aguel Hoc et Yélimané. acridologie en collaboration avec les institutions spécialisées et les experts nationaux et internationaux.Missions • Collecter, analyser, traiter, diffuser et échanger les infor- mations concernant la situation du criquet pèlerin au niveauLe Centre National de Lutte Contre le Criquet Pèlerin national, régional et international.(CNLCP) est un service rattaché au Secrétariat Général du • Assurer les liaisons avec les autorités locales et lesMinistère en charge de l’Agriculture. organisations internationales impliquées dans la lutteIl a pour mission de surveiller et de lutter contre le criquet contre le criquet pèlerin.pèlerin sur toute l’étendue du territoire national.Ainsi, il est spécifiquement chargé de :• Élaborer, actualiser régulièrement et mettre en œuvre des plans d’action prévisionnels de prospection et de luttecontre le criquet pèlerin.• Constituer et préserver des moyens et des produits d’in-tervention en vue de la mise en œuvre des plans d’actionprévisionnels de prospection et de lutte contre le criquetpèlerin.• Concevoir, exécuter, coordonner, suivre et évaluer lesMINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 19
CENTRE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE CRIQUET PELERINLa lutte préventive est sa stratégie d’intervention.Elle permet de contrôler l’insecte dans son habitat tradi-tionnel, de réduire l’utilisation des pesticides chimiques, lescoûts d’intervention et une meilleure protection de l’envi-ronnement.Le Criquet pèlerin étant un ravageur transfrontalier, leCNLCP travaille en étroite collaboration avec la FAO, laCommission de Lutte contre le Criquet Pèlerin dans laRégion Occidentale (CLCPRO). Eviter les pertes de récolte liées au Criquet pèlerinCalibrage de débit d’un appareil de traitement Dispositif opérationnel suffisamment expérimenté avant une intervention20 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
CELLULE D’APPUI À LA DÉCENTRALISATION ET À LA DÉCONCENTRATION DE L’AGRICULTURE M. Ladji Dembele Chef de la CADACRÉATION L’Arrêté N° 09-3540 / MA-SG du 25 novembre 2009 fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement de laLa Cellule d’Appui à la Décentralisation et à la Déconcentra- Cellule.tion de l’Agriculture a été créée par Décret N°09-437/PM- La CADA travaille avec les structures centrales dans leRM du 04 septembre 2009. Sa création est une réponse à dessein d’impulser la réforme et d’opérationnaliser les plansl’Instruction N°08-0003/PM-RM du 21 novembre 2008 du de transfert.Premier ministre relative à la mise en œuvre des transferts Elle prépare également les outils dont a besoin le ministèrede compétences et de ressources de l’Etat aux Collectivités de l’Agriculture pour mener à bien le changement attendu,territoriales. travaille surtout à leur appropriation par les différents services.MISSIONS Le programme d’activités et les résultats de la Cellule sont suivis et validés par le département de l’Agriculture. LesLa Cellule d’Appui à la Décentralisation et à la Déconcen- organes chargés de la coordination et du suivi techniquetration de l’Agriculture a pour mission de promouvoir la du processus de décentralisation et de déconcentration,politique de décentralisation et déconcentration du secteur dont elle constitue le point focal au sein du département,agricole. interviennent également dans la validation de ses résultats.A ce titre, elle est chargée de : ACTIVITÉS• Coordonner et suivre le processus de transfert des Depuis sa création, la CADA a entrepris une série decompétences et des ressources de l’Etat aux Collectivités rencontres et d’ateliers sur le processus de transfert deterritoriales en matière agricole. compétences et des ressources de l’Etat aux Collectivités• Proposer au Ministre en charge de l’Agriculture toutes territoriales.mesures tendant à assurer le transfert des ressources liéesà l’exercice des compétences transférées aux Collectivitésterritoriales en matière agricole.• Concevoir et diffuser les outils d’accompagnement desCollectivités dans l’exercice de leurs compétences en ma-tière agricole.• Contribuer à la préparation et au suivi des accords decoopération avec les Partenaires Techniques et Financiers.• Promouvoir la décentralisation par des activités d’infor-mation et de communication adaptées aux différents publics.• Appuyer les services du ministère dans la planificationde leurs activités liées à la décentralisation et à la déconcen-tration.• Produire un rapport périodique sur l’Etat d’avancementdu transfert des compétences et des ressources de l’Etat auxCollectivités territoriales en matière agricole.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 21
CELLULE D’APPUI À LA DÉCENTRALISATION ET À LA DÉCONCENTRATION DE L’AGRICULTURE Au nombre de ceux-ci, on peut retenir : • Les rencontres avec les structures du département no- tamment la DNA, la DNGR, l’OPV et le SP/LOA dans le but de mener la réflexion sur les compétences transférables. • L’établissement de relations avec les deux autres CADD du secteur du Développement rural (Elevage/Pêche et Environ- nement) pour partager les activités communes relevant de leurs sous-secteurs respectifs. • L’atelier national pour l’information, la sensibilisation et la formation de tous les acteurs concernés par le processus de décentralisation et de déconcentration, organisé en juin 2011 par les trois CADD du secteur du Développement rural. • L’atelier d’identification des options de transfert organisé en juillet 2011 à Baguinéda. • L’atelier de validation des options de transfert par les services centraux organisés en février 2012 à Ségou. Ces différentes rencontres et d’ateliers ont abouti à : • La signature du Décret N°2016-0273 P-RM du 29 avril 2016 fixant le détail des compétences transférées de l’Etat aux Collectivités territoriales en matière d’agriculture, d’aménagement et d’équipements ruraux et de protection des végétaux. • La validation du Plan triennal de transfert de compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales le 27 mai 2016. La mise en œuvre de ce plan de transfert, qui est en cours, à commencer par l’identification et le recensement des in- frastructures et équipements des régions de Sikasso et Koulikoro en vue de leur dévolution aux Collectivités terri- toriales. PERSPECTIVES Les perspectives sont : • La poursuite des missions d’identification et de recensement des infrastructures et équipements pour leur dévolution aux Collectivités territoriales. • L’évaluation du budget afférent au détail des compétences transférées. • L’organisation d’ateliers d’identification des ressources liées aux compétences transférées aux Collectivités territo- riales dans le but d’élaborer le plan de transfert budgétaire.22 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE DU NIGER BP 106 - SEGOU - MALITél. : (223) 21 320 292 - FAX : (223) 21 320 143M. Mamdou B'Bare Coulibaly Président Directeur GénéralL’Office du Niger (ON) est une entreprise parapublique ma- Zone Office du Niger (SEDIZON).lienne qui gère l’un des plus étendus et des plus anciens De nos jours, l’ON a pour principales missions : la gestion depérimètres irrigués de l’Afrique de l’Ouest. La zone d’inter- l’eau, la maintenance des aménagements hydro-agricoles, lavention de l’ON est la partie occidentale du delta central du maîtrise d’ouvrage déléguée pour la réalisation des études,fleuve Niger. A partir du barrage de MARKALA, situé sur le la gérance des terres, le conseil rural et l’assistance tech-fleuve Niger, environ 100’000 ha sont irrigués par gravité en nique aux exploitants des terres agricoles.maîtrise totale de l’eau. Les activités de l’ON sont planifiées dans le cadre de ContratsDans les années 1920, l’identification de ce site a conduit plans triennaux qui définissent les engagements et les per-l’ingénieur français Emile BELIME à concevoir un vaste pro- formances de l’Etat, l’Office du Niger et les Exploitants agri- coles. Le dernier contrat, 2008-2012, est le premier qui a étéjet d’aménagement hydro-agricole avec la remise en eau des défini pour une période de cinq ans.anciens défluents du fleuve Niger qui nécessitait la construc- Les périmètres irrigués de l’ON ont aujourd’hui pour prin-tion d’un barrage sur le fleuve et le creusement d’un canal cipale vocation la production de riz durant la saison desadducteur et deux canaux principaux. pluies, mais sont exploités aussi pour les productions deC’est pour la réalisation de ce vaste programme que fut créé saison sèche froide (cultures maraîchères), de saison sèchel’ON qui devait devenir le fournisseur de coton des indus- chaude (culture de riz), appelée contre-saison, de canne à sucre pour la production sucrière de la société SUKALASA.tries textiles de la France coloniale et le grenier à riz de En termes de fonctionnement, le siège social de l’ON, basé àl’Afrique de l’Ouest. Ségou, constitue son entité économique et juridique.L’ON a été géré par l’administration coloniale jusqu’en 1960, L’organigramme fait ressortir plusieurs directions spé- cialisées dont les activités sont Coordonnées par laannée d’accession du Mali à l’indépendance, où sa gestion Direction Générale. Ces directions sont les suivantes :est effectuée par l’Etat malien qui y introduit la culture de lacanne à sucre et le riz en remplacement du coton qui a étéabandonné en 1970.Entreprise très dirigiste à l’origine, l’ON a imposé aux pay-sans des normes très strictes en matière foncière, d’équi-pement, de techniques culturales,... Il s’occupait de toutesles activités liées à la riziculture (gestion des terres, appro-visionnement en intrants, commercialisation des produc-tions,…).Une série de réformes, dont la grande restructuration de1994, ont considérablement recentré les activités de l’ONpour une plus grande libéralisation de l’économie et untransfert de responsabilités de l’Etat vers les acteurs privés.Aujourd’hui, le nouvel ON, issu de cette restructuration, estun Etablissement Public à caractère Industriel et Commer-cial (EPIC), placé sous la tutelle du Secrétariat d’Etat auprèsdu Premier Ministre chargé du Développement Intégré de laMINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 23
OFFICE DU NIGER• Direction de l'Aménagement et de la Gestion du Foncier. Les cinq modes de tenure des terres définis dans ce décret• Direction Gestion de l'Eau et Maintenance du Réseau sont : le contrat annuel d’exploitation, le permis d’exploita-Hydraulique. tion agricole (PEA); le bail emphytéotique, le bail ordinaire• Direction Appui au Monde Rural. et le bail d’habitation. Tous ces modes de tenure créent au• Direction de la Planification et des Statistiques. profit des exploitants agricoles des droits de jouissance per-• Direction administrative et financière. manents sur les terres. Ces droits sont transmissibles au conjoint, à un descendant ou à un collatéral reconnu selonChaque direction est placée sous la responsabilité d’un les us et coutumes ayant participé à l’exploitation desditesdirecteur et regroupe en son sein un certain nombre de terres.services gérés par des chefs de service.Les services sont composés de Divisions. En échange des droits d’exploitation et de jouissance des terres, les paysans s’engagent à payer l’intégralité de la redevance eau aux dates ci-après : • Pour la campagne de saison riz : au plus tard le 31 mars. • Pour la campagne de contre saison riz : au plus tard le 30 septembre. • Pour la campagne de maraîchage : au plus tard le 30 septembre. • Pour la campagne fruitière : au plus tard le 30 avril. L’Office du Niger regroupe également en son sein sept zones de production qui sont : Niono, Macina, Kolongo, N’Débougou, M’Bewani, Molodo et Kouroumari. Chaque zone est dirigée par un directeur de zone assisté des chefs des divisions suivantes : • Gestion Eau et Maintenance • Appui au Monde • Planification et Statistiques • Administrative et Financière LES MISSIONS Dans le cadre de la mise en valeur et du développement du Delta Central du fleuve Niger : • La gestion des eaux, • La maintenance des aménagements. Dans le cadre du contrat de concession de service public. • La maîtrise d’ouvrage déléguée pour les études et le contrôle des travaux. • L’entretien des infrastructures primaires. • La gérance des terres. • Le conseil rural et l’assistance aux exploitants des terres aménagées en approvisionnement, en intrants et matériel agricole.24 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE POUR LA MISE EN VALEUR DU SYSTEME FAGUIBINE Tél. : (+223) 20 29 08 87/44 39 25 65e-mail : [email protected] - Site web : www.omvf.gouv.mlM. Abacar A MaigaDirecteur GénéralPRÉSENTATION DE L’OMVF Le système Faguibine se trouve au Nord du Delta intérieur du fleuve Niger dans la zone lacustre qui se situe entre le lacL’Office pour la Mise en Valeur du système Faguibine (OMVF) Débo et le lac Faguibine. Il est constitué de cinq (5) cuvettes,est la manifestation concrète de la volonté politique du de plaines d’inondation et d’axes hydrauliques alimentés enGouvernement du Mali de mettre en valeur les immenses eau par le fleuve Niger.potentialités du système Faguibine en vue d’assurer un Le système Faguibine se compose de deux zones bien dis-développement social et une croissance économique du- tinctes qui sont :rables à la zone. Les plaines d’inondations du Kessou-Killy traversées par deux chenaux naturels le Kondi (long de 64 Km) et le Tassa-En effet l’OMVF a été créé par la loi n°06- 011/AN-RMdu 27 kane (long de 104 Km).janvier 2006 en tant qu’Établissement Public à caractèreAdministratif (EPA). Il est doté de la personnalité morale La zone lacustre est constituée de cinq lacs interconnectéset de l’autonomie financière. Le Décret n°61/ P- RM du 17 d’une superficie totale de 86.000 ha repartis entre :février 2006 fixe son organisation et ses modalités de • Les lacs Télé et Takara (13.000 ha).fonctionnement. • Les lacs Gouber et Kamango (20.000 ha). • Le lac Faguibine, le plus grand (53.000 ha).La zone d’intervention de l’OMVF est située entre les longi-tudes 3°11 et 4°27 et les latitudes 16°07 et 16°55, dans la Ré- Les missions de l’OMVF telles que définies par la loi dugion de Tombouctou. Elle couvre trois (3) cercles (Goundam, 06-011/AN-RM du 27 janvier 2006 consistent à amé-Diré et Tombouctou), vingt (20) communes et deux cent nager, développer et protéger le système Faguibine àseize (216) villages et fractions nomades. Soit une popula- travers :tion totale estimée à 174 258 habitants en 2009. • La réalisation des travaux et la maintenance des chenaux d’alimentation et des ouvrages hydrauliques du système Faguibine. • Le développement des cultures vivrières et industrielles et des productions animales. • La réalisation de toutes actions devant permettre l’accroissement de la production et de la productivité agricoles et des revenus des paysans de la zone. • La fourniture d’appui-conseil aux producteurs. • L’émergence d’organisations paysannes crédibles. • La promotion de l’intégration de l’Agriculture et de l’élevage. • La protection de l’environnement.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 25
OFFICE POUR LA MISE EN VALEUR DU SYSTEME FAGUIBINEEn terme de potentialités agro-sylvo-pastorale, le système • Superficie moyenne annuelle cultivé de 30’000 ha; • Assainissement des lacs par le ramassage, le traitementFaguibine se caractérise par : l’incinération et de l’enfouissement de plus de 3229 carcasses• Des ressources en terres exploitables estimées à plus de d’animaux. • Grandes actions en direction des pécheurs.300’000 hectares de terres fertiles aptes à l’agriculture; • Renforcement des capacités des producteurs.• Des zones de pâturages de saison sèche (Bourgou) esti- • Réalisation d’activités de communications.mées en moyenne à 85’000 ha.• Des ressources halieutiques permettant la pêche de plu-sieurs centaines de tonnes de poissons par an.• Des ressources sylvicoles constituées essentiellement dequelques peuplements d’Acacias.• Une faune sauvage, jadis abondante, réduite à quelquesantilopes, chacals, hyènes, lièvres, outardes, oiseaux d’eau,etc. Travaux de construction et acquisition d’engins En vue de renforcer les capacités de l’OMVF des engins de ter- rassement ont été acquis et des Bâtiments ont été construits sur le fonds du PARF administrés au niveau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).L’OMVF a bénéficié en 2011, de l’appui financier du Royaume Travaux de constructionde la Norvège à travers le Projet d’Appui à la Restauration du • Deux (2) magasins de stockage de 500 tonnes chacun.système Faguibine (PARF) et en 2013, des Projets de Relè- • Un (1) atelier d’entretien et de maintenance des enginsvement en complémentarité du PARF financés par le Japon et véhicules.et la France. • Une maison de gardiennage. • Un bloc de trois latrines.Réalisations• Travaux de surcreusement et de curage des chenauxd’alimentation (plus de 750 000 m3 de 2006 à nos jours).• Travaux de plantations de protection des berges etde fixation des dunes (plus de 150 ha);Appui aux produc-teurs (semences, petits équipements, etc.).26 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE POUR LA MISE EN VALEUR DU SYSTEME FAGUIBINEAcquisition d’engins de terrassement d’objectifs à atteindre, de stratégies d’interventions, de mo- dalités d’exécution et de mécanisme de suivi-évaluation.• Une pelle mécanique. La nouvelle mouture du document a été soumise aux par-• Une chargeuse sur pneus. ties prenantes pour la validation les 11 et 12 février 2016 au• Un camion porte char de 40 tonnes. grand hôtel de Bamako. L’atelier a adopté la proposition de• Un camion-citerne de 20 000 litres. changement de dénomination du document en « Programme• Un camion benne. Cadre de Restauration et de Développement du système• Une remorque-benne. Faguibine (PCRDSF). Le cout estimatif du programme s’élève 44 202 770 000 FCFA soit 74 517 051,872 $US.Acquisition de véhicules, d’engins roulants et de matérielstopographiques et divers équipements Productions agricolesDans le cadre du PARF et des Projets de Relèvement, Toutes spéculations confondues, la production a augmentél’OMVF a été doté de : de 30%. De même, 2500 femmes et 3000 jeunes ont• Deux (02) véhicules V8. bénéficié des activités génératrices de revenus (maraîchage,• Neuf (09) motos YAMAHA DT125. riziculture, HIMO) qui leur ont permis d’améliorer leurs• Deux (02) couveuses. revenus et leurs conditions socio-économiques. La popu-• Deux (02) broyeuses d’aliments volaille. lation a bénéficié de l’eau potable (Forage et adduction de• Un (01 groupe électrogène de 10KVA. la ville de Goundam).• Un GPS system leica.• Un niveau i level+trépied+deux (02) mire. Distribution des aides d’urgence• Trois GPS de main (portable). Sur financement du Royaume de la Norvège en faveur desRéalisation de l’étude de faisabilité du Schéma Directeur populations déplacées de la zone d’intervention un appuid’Aménagement du système Faguibi : de 5 tonnes de riz et 3 tonnes de sucre a été apporté à• L’étude de faisabilité du Schéma Directeur d’Aménage- travers le Gouvernorat de Tombouctou en juin 2015.ment du Système Faguibine est faite et validé les 21,22 et 23 Par ailleurs les éleveurs ont bénéficié d’une distribution demai 2015. 80 tonnes d’aliments bétails en 2013, 300 tonnes en 2016.• Le Programme Cadre de Restauration et de développe- Appui aux maraichers et aux autres producteurs de la zone :ment du Système Faguibine est monté et validé les 11 et 12 Des centaines de kits de maraichage ont été distribués auxfévrier 2016. maraichers et aux autres producteurs de la zone.Alignement du PRODOC et naissance du Programme FormationsCadre de Restauration et de Développement du systèmeFaguibine (PCRDSF) : Dans le cadre du renforcement des capacités du personnel,Suite à la restitution des résultats de l’étude de faisabilité du les formations suivantes ont été effectuées :Schéma Directeur d’Aménagement du système Faguibine du • Formations des conducteurs d’engins lourds.21 au 23 mai 2015, le document du Projet « Restauration • Formation en passation de marchés publics.du système Faguibine » a été actualisé et aligné sur les ré- • Formation en Comptabilité Matière.sultats de cette étude en termes d’activités à mettre en œuvre, Une Table Ronde Sectorielle des bailleurs de Fonds est en cours de préparation autour du PCRDSF pour la mobilisation des ressources financières nécessaires à sa mise en œuvre.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 27
COMPAGNIE MALIENNE POUR LEDÉVELOPPEMENT DES TEXTILES M. Baba BerthePrésident Directeur GénéralSTATUT ET MISSIONS ZONE D'INTERVENTIONCréée en 1974, la Compagnie Malienne pour le Dévelop- La CMDT intervient dans les terroirs situés au sud du fleuvepement des Textiles est une société anonyme d'économie Niger (le Cercle de Dïoila dans la Région de Koulikoro, lesmixte, chargée de gérer la filière de production coton- Cercles de Barouéli, de Bla et de San dans la Régionnière du Mali. de Ségou et l'intégralité de la Région de Sikasso) et à l'ouest dans le Cercle de Kita dans la Région de Kayes, surElle assure plusieurs missions : une superficie de 134’518 km2 regroupant 6345 villages• Le conseil agricole en direction des producteurs de coton. et hameaux, abritant une population d’environ 3’400’000• La collecte, la commercialisation, l'égrenage du coton habitants, soit 28% de la population nationale.graine. La zone regroupe les climats soudano-sahéliens, soudanais• La vente de la fibre de coton à l'exportation et aux indus- et guinéens. La saison des cultures correspond à la périodetries textiles maliennes. pluvieuse de mi-mai à début octobre.• La vente de la graine de coton. La production est assurée par des petites exploitationsORGANISATION familiales au nombre de 175’000 exploitations (OP), culti- vant en moyenne 10 ha dont 3 ha sont réservés au cotonLa CMDT est gérée par un Conseil d'Administration composé (le 1/3), le reste est occupé par les céréales (maïs, mil,de 09 membres, dont 08 pour l’Etat du Mali, et 01 pour sorgho et riz pluvial) et les légumineuses (arachides, niébé).GEOCOTON.Elle est dirigée par un Président Directeur Général, appuyé Sur l’ensemble des exploitations agricoles, 86% possèdentpar 6 Directions Centrales et 05 Filiales (Sud .sa, Nord du matériel de culture attelée.Est .sa, Centre .sa et Ouest .sa et une Officine de classe-ment du coton dénommée l’OCC, qui est basée à Koutiala). Les excédents monétaires nés de l'activité cotonnière ontLa société emploie 1108 agents permanents et environ permis la constitution d'un troupeau de bovins d’environ2500 travailleurs saisonniers pendant la campagne d'égre- 2.200.000 têtes appartenant aux producteurs.nage et de commercialisation. Le secteur coton au Mali : La culture du coton au Mali est pluviale, avec une produc- tion d’environ 400.000 tonnes de coton graine par an. L’en- cadrement de la production est assuré par deux structures : la CMDT pour les 95% de la production et l’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) pour 5%. 83% des exploita- tions possèdent au moins un équipement complet d’attelage. Le système de production est basé sur le coton pour 1/3 des superficies, les céréales et autres cultures pour le reste.28 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
COMPAGNIE MALIENNE POUR LEDÉVELOPPEMENT DES TEXTILESLa zone cotonnière produit les 40% des céréales sèches opportunités, car un marché pour ce type de produit sedu pays. La production de coton est en grande partie (99%) développe assez rapidement dans les pays riches et le Malidestinée à l’exportation. Le secteur coton dispose de : dispose de véritables atouts avec son agriculture familiale.• 17 usines d’égrenage de coton d’une capacité de 575.000tonnes. L’importance du coton dans l’économie du Mali• Un parc de 150 véhicules et engins de manutention.• 3 unités industrielles de transformation de la fibre de En année normale de production, le coton constitue le mo-coton : COMATEX, BATEXCI et FITINA. teur de l’économie malienne, confirmé par les données• Plusieurs unités industrielles (HUICOMA, FAMAB etc...), statistiques suivantes :assurent la transformation de la graine de coton en huile, • Le coton est produit par 3,3 millions de personnes quisavon et aliment bétail. vivent directement de son revenu. • Il fournit 45 à 124 milliards de francs CFA de revenusL'importance du coton au Mali : bruts au monde rural, représente 160 à 200 milliards de• Le coton est considéré au Mali comme un poumon de F CFA par an de recettes d’exportation (soit 30 à 45 %)l’économie du pays. du total suivant les années.• Il procure aux producteurs des revenus pour la satisfac- • Il produit 5 à 10 milliards F CFA de taxes pour l’Etattion de leurs besoins monétaires et la sécurité alimentaire à (uniquement la CMDT).travers la production de céréales. • Il offre 1108 emplois permanents et 2500 temporaires• Il soutient les activités des industries textiles et de tri- directs au niveau de la société cotonnière.turation de la graine, des banques, des transporteurs, desfournisseurs de pièces détachées, d'intrants, de carburant etautres.Les opportunités offertes au secteur coton :Le secteur coton pourrait profiter des opportunités quiexistent aujourd’hui et pour lesquelles le Mali dispose deréels avantages.Parmi ces opportunités, Il faut mentionner : 29• La création de segments de marché pour le coton biolo-gique, car les systèmes de production au Mali sont de faiblesconsommateurs en intrants chimiques. Les recherchespour la lutte biologique y sont avancées et les producteursont déjà des pratiques adaptées (utilisation de la fumureorganique, désherbage manuel, etc.).• Les expériences actuelles en matière de commerce équi-table dans le domaine du coton peuvent constituer de réelles MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE DE PROTECTION DES VÉGÉTAUX BP E 281- Quartier du Fleuve Square Patrice Lumumba - BAMAKOTél. : (00223) 20 22 24 04 / (00223) 20 22 80 24 - Fax. : (00223) 20 22 48 12M. Lassana Sylvestre Diarra Directeur GénéralINTRODUCTION vue de protéger les cultures, les récoltes et la flore.L’Office de Protection des Végétaux constitue un outil de Cette disposition consiste en :performance pour le monde rural et de lutte contre la pau- • L'acquisition de produits phytosanitaires homologués etvreté. Ses missions se réfèrent sur les ambitions du CSLP II, d’équipements appropriés de lutte.qui sont la réduction de la pauvreté grâce à l’accélération • La supervision des opérations de lutte aériennes etde la croissance de l’économie nationale en lui imprimant terrestres.un taux de croissance annuel de 7%, et l’amélioration du • La fourniture de l’appui conseil et de l’appui techniquebien-être des populations. aux producteurs. • L’exécution des suivis d’impact des traitements.STATUT ET MISSIONS Procéder à la désinsectisation ou à la désinfectionL’Office de Protection des Végétaux est un Etablissement des envois des végétaux et produits végétaux fai-Public à caractère Administratif, doté de la personnalité sant l’objet d’échanges internationaux.morale et de l’autonomie financière.Il a pour mission d’assurer la mise en œuvre de la politique Il s’agit à ce niveau de :nationale en matière de protection des végétaux. • Mettre en place une unité fonctionnelle de désinfection et de désinsectisation.A cet effet, il est chargé notamment de : • Assurer l’appui conseil aux producteurs dans le cadreCoordonner les opérations de surveillance des végétaux du suivi des banques de céréales et à la désinfection deset des cultures en vue notamment de signaler l’existence, emballages.l’apparition et la propagation des ennemis des végétauxet des produits végétaux. Développer, mettre en œuvre et vulgariser les méthodes alternatives de lutte dans le domaine de la protectionCette disposition consiste en : des végétaux, en relation avec les services et organismes• La mise en place d’un réseau performant de surveillance compétents en la matière ;des ravageurs et d’alerte précoce.• L’organisation, la planification et la mise en œuvre des Il s’agit à ce niveau de :activités de prospections. • Inventorier les méthodes de lutte traditionnelles.• La collecte et l’analyse des données et la diffusion de • Réaliser des études avec la recherche.l’information. • Diffuser les méthodes de lutte alternatives existantes testées par la recherche.Prendre les mesures et coordonner les opérations de luttecontre les ennemis des végétaux et produits végétaux en30 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE DE PROTECTION DES VÉGÉTAUXCollecter, analyser et diffuser les informations et la docu- RÉALISATIONSmentation technique et scientifique nécessaires en ma-tière de protection des végétaux. En 2016, l’OPV a réalisé entre autres avec l’appui de ses partenaires :Il s’agit à ce niveau de : • La construction et/ou réhabilitation des bureaux et postes• Créer une banque de données (constitution d’un fonds de contrôle phytosanitaire dans les localités de Bamako, Kayes,documentaire, création d’une bibliothèque). Mopti, San, Gao, Niafunké et Zégoua.• Assurer l’activité médiatique (diffuser des bulletins d’in- • La réalisation d’un parking auto à la Direction Générale.formation et d’avertissement, réaliser des émissions TV – Ra-dio, réaliser des sketches, réaliser des affiches et posters...). Dans le cadre des réalisations techniques, l’OPV a :• Produire des rapports techniques. • Prospecté 9347 ha dans le cadre de la surveillance contre les nuisibles des cultures, des récoltes et des pâturages.Veiller à la formation du personnel d’encadrement • Traité 2488 ha contre les nuisibles contre les nuisibles desrural et des paysans en matière de protection des cultures, des récoltes et des pâturage.végétaux. • Formé 175 Brigades et recyclé 217 autres dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao.Il s’agit à ce niveau :D’assurer la formation continue du personnel technique PERSPECTIVES CAMPAGNE 2016-2017d’appui conseil (OPV, DRA, ONG) ainsi que la formation et lerecyclage des producteurs. Pour le suivi de la campagne phytosanitaire 2016-2017, des prospections de terrain seront effectuées se poursuivrontORGANISATION dans toutes les zones de production agricole. La lutte se fera en fonction des résultats des dites prospections.L’Office de Protection des Végétaux est organisé comme Les prospections et les luttes seront orientées vers les princi-suite : paux nuisibles qui sont : les oiseaux granivores, les rongeurs, les• Une Direction Général à Bamako. sautereaux, les insectes floricoles, les chenilles, les pucerons, les• 08 (huit) Services Régionaux de Protection des Végétaux mouches des fruits, les nuisibles des denrées stockées, les mala-(SRPV). dies et les adventices. Les prévisions de prospection et de traite-• 25 Pools de surveillance et de protection des végétaux ment sont respectivement estimées à 53'177 ha et 10'325 haau niveau cercles et groupes de cercles. pour toutes cultures et tous nuisibles confondus.Les démembrements au niveau régions et cercles consti- Pour mieux informer et sensibiliser les producteurs sur l’évolu-tuent les niveaux opérationnels de la surveillance et de la tion des nuisibles et sur leur gestion, des messages d’avertisse-lutte de proximité. ments agricoles et des bulletins hytosanitaires, seront élaborésl’OPV s’appuient sur les Collectivités, les OP, les structures et diffusés à travers les radios de proximité.d’encadrement des DRA, les ODR, les ONG et les Projets etprogrammes intervenant dans le domaine du développe- La mise en œuvre de ces activités minimisera les pertes duesment rural, et sur les Brigades Phytosanitaires Villageoises aux nuisibles des cultures, des récoltes et des pâturages etqui sont des organes villageois, formés et équipés pour effec- contribuera à l’atteinte de la sécurité alimentaire. Pour dimi-tuer la surveillance des cultures et des récoltes et assurer les nuer la prédation des oiseaux granivores sur les récoltes toutinterventions (lutte de proximité). en assurant la préservation de l’environnement et la qualité des produits agricoles, des dispositions adéquates seront prises par la sensibilisation des producteurs sur l’application des mé- thodes alternatives de lutte par le gardiennage des champs, le dénichage etc. contre ces nuisibles de même que les battues contre les rongeurs, les larves d’acridiens, le ramassage, la capture et le brûlage des coléoptères floricoles .MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 31
OFFICE DE LA HAUTE VALLÉE DU NIGER BP. 178 Badalabougou Est – Avenue OUA - Bamako – MaliTél. / Fax (223) 20 23 03 80 - e-mail: [email protected]. Mamadou KaneDirecteur GénéralAPERCU SUR L’OFFICE DE LA HAUTE VALLÉE DU NIGER La zone d’intervention de l’OHVN couvre administrative-L’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) est un Etablisse- ment les cercles de Kati, Kangaba et Koulikoro pour une su-ment Public à Caractère Administratif créé par l’Ordonnance perficie de 26'000 km2 dont 75% de terres arables et uneN°91-048/PCTSP du 21 août 1991 dont le siège se trouve à population estimée à 1'457'390 habitants dont 1'136'764Bamako. habitants vivant en milieu rural. Elle compte 54 communes totalisant 796 villages, 707 hameaux et 48 980 exploitationsL’OHVN a pour mission de :• Promouvoir le développement des cultures vivrières et SDR de Dangassa Cotonculturre à l'OHVNindustrielles dans sa zone d’intervention.• Mener toutes actions devant permettre l’accroissement agricoles.des productions, de la productivité agricoles et du revenudes producteurs de la zone. Le climat est du type tropical chaud et sec avec une alter-• Contribuer à la lutte contre la pauvreté. nance de deux saisons dans l’année : une saison pluvieuse et une saison sèche.A ce titre, l’OHVN, identifie, propose et exécute tous lesprogrammes et projets concourant à la promotion des pro- Cependant, le phénomène de changement climatique aductions agricoles et animales pour améliorer les revenus entraîné beaucoup de perturbations en zone OHVN.des producteurs, conforter la sécurité alimentaire et lutter Les principaux cours d’eau sont le fleuve Niger et son affluentcontre la pauvreté. le Sankarani. Des mares et marigots temporaires existent dans toute la zone. La végétation est celle de la savane et seAinsi, il assure : subdivise en strates arbustives, herbacées et arborées.• La vulgarisation agricole.• La promotion et l’organisation du monde rural (SociétésCoopératives et Groupements) à travers entre autres l’alpha-bétisation fonctionnelle.• La formation et le renforcement des capacités des produc-teurs.• La promotion et l’intégration de l’agriculture et de l’élevage.• La protection de l’environnement.• Le désenclavement.• Le développement des filières agricoles.32 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE DE LA HAUTE VALLÉE DU NIGER Champ de test de démonstration à Dialakoroba Dans le but d’améliorer la productivité des cultures, d’im- portantes quantités d’intrants ont été mises en place, no-RÉALISATIONS MAJEURES DE LA CAMPAGNE 2016 / 2017 tamment : 1'160,08 tonnes de semences de coton, 4'623 tonnes d’engrais complexe coton, 1'852,05 tonnes d’engraisProductions agricoles complexe céréale, 3'249,05 tonnes d’urée, 123 tonnes de phosphate naturel granulé.Le niveau de réalisation des emblavures des cultures prin- La production attendue est de 428'759 tonnes de céréalescipales est satisfaisant. Les superficies sont en hausse par pour un besoin de 243'267 tonnes, 24'500 tonnes de co-rapport à la campagne précédente au niveau de toutes les ton graine et 5'088 tonnes de sésame dont 1'387,7 tonnesspéculations et les progressions vont de19,6 % pour le fonio de sésame biologique.à 146 % pour le niébé.Pour les cultures du système coton les réalisations sont de : Equipement rural Les producteurs de la zone OHVN ont acquis au cours de l’année cinquante-quatre (54) nouveaux tracteurs. Cela a permis d’améliorer le taux d’équipements qui était de 57% à 63%. Gestion des ressources naturelles• Coton : 26 898 ha sur une prévision de 25 000 ha soit Dans le cadre du maintien du potentiel de production des108% contre 18'490 ha en 2015/2016. sols et de la protection de l’environnement, des réalisations• Maïs : 62'924 ha sur 68'730 ha soit 92% contre 44'664 ha importantes ont été faites pour la restauration des sols,en 2015/2016. la conservation des eaux et des sols.• Mil : 39'028 ha sur 42 040 ha soit 93% contre 32'502 ha Pour ce faire, des mesures mécaniques et biologiques onten 2015/2016. été prises : confection de diguettes, barrières en cailloux,• Sorgho : 86 677 ha sur 92 500 ha soit 94% contre 69'083 lignes en cailloux (13 000 m), bandes enherbées (500 m),ha en 2015/2016. cultures associées (12 500 ha), cultures en rotation (45 300 ha), cultures fourragères (2 300 ha), pare feu (3 000 ha),Les superficies en riz ont significativement évolué de 7'667 parcellement (1 500 ha) et mise en défens (1 500 ha).ha à 14'772 ha (soit une progression de 92,7%).Les superficies en sésame sont estimées à 12'720 ha dont Infrastructures rurales6'938 ha de sésame biologique. Dans le cadre de l’entretien courant des pistes rurales, 125 km sur 715 km ont été réalisés à cette date. Les travaux d’en- tretien se poursuivent ainsi que la construction de deux (2) ponts dalot à Banambani (Ouéléssébougou) et Bassabougou (Faladiè) dans le cercle de Kati. En ce qui concerne la mise en œuvre des activités des projets Renforcement de la Sécurité Alimentaire au Mali par le Développement des Cultures Irriguées (PRE- SA-DCI) et Renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans la région de Koulikoro (PRESAN-KL),MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 33
OFFICE DE LA HAUTE VALLÉE DU NIGERles études ont été finalisées pour : Productions animales• L’aménagement de 355 ha dans le périmètre de Farabana.• L'aménagement de 1'256 ha de périmètres irrigués à Dans le domaine des productions animales, l’encadrement a porté sur un effectif de 445 758 bovins, 316 847 ovins,Figuiratomo, Balanzan, Faragoué (cercle de Kangaba), 706 824 caprins, 1 400 équins, 37 000 asins, 11 600 porcinsKoursalé (cercle de Kati) et à Séguéla (cercle de Koulikoro). et 2 340 000 volailles. Un accent particulier a été mis surEmploi des jeunes ruraux le suivi sanitaire et l’alimentation des bœufs de labour ainsi que l’embouche ovine et l’aviculture.Dans ce cadre :• Six cent quinze (615) emplois ont été créés dans les fi- Productions halieutiques et aquacoleslières coton, sésame biologique, riz, maïs.• Vingt-deux (22) pépiniéristes dans la production de Dans le domaine de la pêche et de la pisciculture, les activi-plants d’espèces fruitières et maraîchères. tés ont porté sur l’encadrement de 10 promoteurs d’étangs• Deux cent cinquante (250) jeunes ruraux ont servi dans piscicoles et le suivi de 34 plans d’eau pouvant être empois-des travaux à haute intensité de main d’œuvre (surcreu- sonnés.sement de mares, construction de ponts et réhabilitationde pistes rurales).Promotion de la femmeLes activités de promotion de la femme ont porté sur :• L’appui à 79 groupements pour un effectif de 5'203membres.• L’encadrement et le suivi de groupements de femmespour la production de beurre de karité, notamment àSirakorola et Ouéléssébougou.• L’appui aux groupements féminins qui pratiquent le ma-raîchage comme principale source de revenus.34 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE DU PÉRIMÈTRE IRRIGUÉ DE BAGUINDA Tél. : 20 22 71 92 - Fax : 20 23 29 56 e-mail : [email protected] M. N'Diogou Diallo Directeur GénéralPRÉSENTATION DE L’OPIB Zone d’intervention : L’OPIB est entièrement situé dans laL’Office du Périmètre Irrigue de Baguiné- commune rurale de Baguinéda Camp. Lada est un ancien polder de l’Office du Ni- superficie de la zone est de 19'708 ha ré-ger situé à 30km de Bamako. L’OPIB est partis entre deux zones :la dernière phase d’une longue série demutation institutionnelle de 1926 à nos Une zone irrigable de 4'500 ha dontjours. 2'700 ha aménagés en maîtrise totaleDepuis janvier 1998 il est devenu un éta- Moissonneuse batteuse de l’eau et 379 ha aménagés en maîtriseblissement public à caractère administra- partielle. Cette zone est dominée par untif (EPA) avec une autonomie de gestion. canal principal de 44 km allant de Missabougou (barrage de Sotuba) à Tanima.Missions de l’OPIB Une zone exondée de 15’208 ha essentiellement occupéeL’Office du périmètre Irrigué de Baguinéda a pour mission de par les cultures sèches, les plantations, les pâturages et lesréaliser le développement Intégré de sa zone d’intervention. habitations.A cet effet, il est chargé de : La zone d’intervention de l’OPIB est divisée en quatre1. Promouvoir le développement des principales cultures (4) secteurs d’encadrement qui sont :vivrières de base et des cultures maraîchères. • Secteur I : 532,4 ha • Secteur II : 635 ha2. Mener toute action pouvant permettre l’amélioration de • Secteur III : 643,81 hala productivité et de la production agricole et des revenus • Secteur IV : 819,69 hades paysans. L’OPIB compte 22 villages pour une population de 38'0773. Réaliser le regroupement des producteurs en structures habitants dont 48,83% de femmes. Les exploitants agricolesautogérées et leur formation aux techniques de production, sont au nombre de 2'993 dont 81 femmes.de transformation, de conservation et de commercialisationdes produits agricoles. Les actions entreprises par l’OPIB pour améliorer les conditions d’existence des populations de la zone ont4. Assurer la gestion des infrastructures hydro-agricole. porté sur : • Promotion de la riziculture et des productions céréalières. MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 35
OFFICE DU PÉRIMÈTRE IRRIGUÉ DE BAGUINDA RÉSULTAT DE LA CAMPAGNE 2015-2016OBJECTIF CAMPAGNE 2016-2017DIVERSIFICATION ET PROMOTION DES FILIÈRES AGRICOLESRENFORCEMENT DES CAPACITÉS LANCEMENT DE LA CAMPAGNE 2016-2017MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE DU DEVELOPPEMENT RURAL DE SELINGUE BP 03 – Tél. : 20 22 54 03 / 21 65 02 57 Fax : 20 22 83 08 / 21 65 05 57 M. Dramane DiourteDirecteur Général AdjointATTRIBUTIONS ET ORGANISATION DE L’ODRS La Direction GénéraleCrée par la loi N° 96-042/AN-RM du 7 Août 1996 et organi- Elle est dirigée par un Directeur Général qui coordonne etsé par le Décret N° 96-221/P-RM du 21 Août 1996, l’Office contrôle l’ensemble des activités de l’ODRS.de Développement Rural de Selingué est un EtablissementPublic à caractère Administratif( EPA), doté de la personna- Les Départementslité morale et de l’autonomie financière. La mission essen-tiellement assignée à l’ODRS est de contribuer dans sa zone • Le Département Appui à la Promotion et à la Valorisationd’intervention à l’atteinte de la sécurité alimentaire du Mali, des Productions Animales et Halieutiques (D.A.P.V.P.A.H).notamment par la réalisation d’aménagements hydro-agri- • Le Département Aménagement, Infrastructures et Equi-cole, le développement intégré des productions animales, pements Ruraux (D.A.I.E.R).végétales et halieutiques et la préservation de l’environne- • Le Département Gestion des Ressources Naturelles etment. Suivi Environnemental (D.G.R.N.S.E). • Le Département Administration, Ressources Humaines etLe Conseil d’Administration Communication. • Le Département Appui à la Promotion et à la ValorisationPrésidé par le Ministre en charge de l’Agriculture et composé des Productions Végétales (D.A.P.V).de huit membres, le Conseil d’Administration examine et • Le Département Gestion des Finances et du Matérielarrête le budget de l’ODRS, approuve les programmes d’ac- (DGFM).tivités de l’Office et détermine annuellement les objectifsà atteindre par l’ODRS. Les structures en staff • Le Bureau Conseiller Technique chargé de l’Environne- ment, de la Biodiversité et du Développement Durable. • La Cellule Prospective, Programmation, Suivi et Evaluation. • La Cellule Contrôle de Gestion Interne (C.C.G.I). • Le Secrétariat Particulier. • L’Antenne de l’ODRS à Bamako. • Les Zones de Développement Rural. L’ODRS englobe les trois Zones de développement suivantes : • La Zone de Sélingué. • La Zone de Maninkoura. • La Zone de Yanfolila.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 37
OFFICE DU DEVELOPPEMENT RURAL DE SELINGUELe Comité de Gestion Les périmètres irrigués de l’ODRS sont exploités par 57 vil- lages et hameaux avec une population estimée à 41 614 ha-• Le Directeur Général. bitants. Cet important vivier d’agriculteurs, d’éleveurs et de• Le Directeur Général Adjoint. pêcheurs constitue assurément un facteur clé de succès es-• Les Chefs de départements et de cellules. sentiel pour l’ODRS.• Les représentants du personnel. A l’échelle de l’ensemble de la Zone de l’ODRS, la superficie totale aménagée s’élève actuellement à 2’344 ha De ce quiLes comités paritaires précède, il ressort donc qu’une grande partie des riches plaines de la Zone de l’ODRS demeure encore inexploitée.• Le Comité Paritaire de Gestion des Terres et Fondsd’Entretien du Périmètre Aval de Sélingué. Toutefois, la forte volonté politique affichée par les autorités• Le Comité Paritaire de Gestion du Fonds d’Equipement nationales et régionales, tout comme les projets et pro-des Organisations Paysannes. grammes en cours ou à venir tels que le PRESA-DCI et le PDI-BS permettront sans nul doute d’insuffler une nouvelleLes Services rattachés dynamique dans le processus de concrétisation du fort po- tentiel agricole de la zone de l’ODRS.• L’Unité Locale du Projet de Développement de l’Irrigation Ainsi, dans le cadre du PRESA-DCI, il est prévu de réhabiliterdans le bassin du Bani et à Sélingué. le périmètre de Sélingué Aval, d’aménager la zone d’exten-• L’Unité Locale du Projet de Renforcement de la Sécurité sion dudit périmètre à hauteur de 80 ha et la plaine deAlimentaire par le Développement des Cultures Irriguées Kotouba sur 126 ha (sur une superficie totale de 400 ha).(PRESA-DCI). A ce jour, l’aménagement des plaines étudiées (une super- ficie globale de 7470 ha) constitue un sujet de préoccupa-LE POTENTIEL HYDRO-AGRICOLE DE LA ZONE DE tion essentielle pour la Direction Générale de l’ODRS. Grâce àL’ODRS l’accompagnement des autorités nationales et régionales, le Top Management de l’Office entend solliciter les PartenairesGlobalement, le potentiel hydro-agricole aménageable iden- Techniques et Financiers en vue de réaliser cette oeuvre detifié de la zone de l’ODRS s’élève à 55 000 ha, sur une super- transformation majeure de sa Zone d’intervention.ficie totale de 440.000 hectares.L’ensemble Sankarani-Ouassoulou Balé constitue le réseauhydrographique de la zone de l’ODRS et joue un rôle majeurdans la vie des populations.Le relief est une pénéplaine constituée d’une alternance deplateaux et de petites vallées. Pour ce qui concerne le climatde la zone ODRS, il est de nature intertropicale, de type sou-danien au Nord et soudano-guinéen au Sud suivant la ligneSikasso-Siguiri. La moyenne des pluies se situe entre 1000et 1200 mm par an. Ainsi donc, la présence dans la zone del’ODRS des deux affluents précités du Niger, tout commel’existence d’une pluviométrie normale, du lac de retenuedu barrage de Sélingué d’une capacité de 2 milliards dem3, d’une multitude de mares et d’étangs offrent toutes lesconditions climatologiques et hydrologiques propices au dé-veloppement des activités agricoles dans ladite zone.Par ailleurs, en dehors des conditions naturelles susmen-tionnées et qui sont favorables au développement des ac-tivités agricoles, la zone de l’ODRS compte une populationessentiellement composée d’agriculteurs et de pêcheursdont l’installation dans ladite zone remonte à 1981.38 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE DU DEVELOPPEMENT RURAL DE SELINGUELES RESSOURCES HUMAINES • La transmission au postulant par la Direction Générale de l’ODRS d’une lettre d’accord de principe pour le montage deActuellement, l’ODRS compte 115 agents dotés d’une exper- son projet (réalisation de l’étude de faisabilité du projet).tise avérée et dont le profil est taillé de façon à aider l’Office • La signature avec le postulant de la convention d’exploi-à accomplir le plus efficacement possible ses missions. tation.Il comprend des spécialistes de la recherche agricole, de lafinance et de la comptabilité, de la gestion administrative et L’investissement agro-industrield’autres domaines tels que l’environnement et le développe- Dans ce cas, la même procédure est requise pour l’obtentionment durable, la mécanique. de l’accord de principe. Toutefois l’analyse du projet requiert l’implantation des dé- partements ministériels concernés LES RÉSULTATS OBTENUSLA RELATION INVESTISSEUR Activités de production végétale Sur la période de référence, la production globale de céréalesLes opportunités d’investissement Dans la zone ODRS,les opportunités d’investissement identifiées tournent est passée de 49’625,10 tonnes en 2012 à 46 924, 3 tonnesautour des activités suivantes : en 2013, avant de connaître une progression significative de• La riziculture (riz en maitrise total, riz submersion libre, 5,01% en 2014 en atteignant 49 277,1 tonnes.riz Nerica, riz bas-fonds). Pour ce qui concerne la production de riz, elle a suivi la• La production de céréales sèches (mais, sorgho, mil).• Le maraichage. même tendance évolutive que la production globale de• L’arboriculture (la mangue, la goyave, la banane etl’orange). céréales avec une quantité produite de 18 815,7 tonnes en• La pêche et l’aquaculture (la pisculture).• L’élevage (embouche bovine, l’aviculture). 2012, 18 393,8 tonnes en 2013 et 21 278,6 tonnes en 2014• La foresterie. (soit une progression de 15,68%). La production de céréales• Les services (la vente de matériels agricoles, la commer- sèches a quant à elle enregistré, du fait des poches de séche-cialisation des intrants, l’entretien des infrastructures et le resse, une diminution continuelle avec une quantité produitecrédit agricole).• L’agro-industrie. de 30 809,4 tonnes en 2012, 28 530, 5 tonnes en 2013 et 27 998,6 tonnes en 2014.COMMENT INVESTIR DANS LA ZONE ODRS ? Enfin, au niveau des légumineuses, l’ODRS a enregistré une performance remarquable avec une production qui est pas-L’investissement dans l’agropastoral sé de 4786,9 tonnes en 2013 à 5422,9 tonnes en 2014, soitIl s’effectue par le biais des étapes suivantes : une augmentation de 13,28%.• La saisie de l’ODRS par le promoteur sur simple demande,• l’indication par la Direction Générale de l’ODRS du jour deprise de contact du promoteur avec les équipes techniquesen vue de clarifier l’idée de projet et d’identifier un siteconvenable.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 39
OFFICE DU DEVELOPPEMENT RURAL DE SELINGUEActivités de productions halieutiques l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué) a obtenu le permis environnemental pour le seuil Kourouba.La collecte des données statistiques de production et decommercialisation, à partir des débarcadères de Carrière et Dans le domaine du suivi et du traitement des gîtes poten-de Faraba, a permis d’enregistrer une production annuelle tiels de prolifération de simulies au niveau des périmètresde 2 079,81 tonnes en 2 012 contre 1 706,20 tonnes en 2013 de Sélingué et de Maninkoura, des traitements ont été effec-(soit une baisse de 17, 97% ) et 2 071,61 tonnes en 2014 ( tués a l’issue des contrôles menés et au regard des taux d’in-soit une augmentation de 21, 41%). festation constatés.Activités d’aménagements hydro-agricoles, équi- Activités de développement communautaire, de pro-pements et infrastructures motion féminine et d’appui à l’insertion des jeunesL’entretien courant des infrastructures, les activités ont es- Les activités majeures menées directement par l’ODRS ousentiellement été focalisées sur le désherbage manuel de 2 sous sa houlette ont porté sur:830 ha, le désherbage chimique (herbicide) de 13 435 ha, • L’appui à la création, à la structuration et à la dynamisa-Par ailleurs, il a été procédé au curage de 3 484 ml du collec- tion des organisations de producteurs et des associations enteur principal du périmètre de Sélingué. général L’élaboration d’un plan d’action genre. • L’exploitation de 70 ha de maraichage avec une produc-En matière d’aménagement, les activités menées ont surtout tion de 967 tonnes de produits maraichers.concerné la formulation du Projet de Renforcement de laSécurité Alimentaire par le Développement des Cultures Irri- Activités de renforcement des capacités desguées « PRESA-DCI ». Il a été réalisé un ouvrage de décharge coopérativesdu drain collecteur principal du périmètre aval de Sélinguévers le Sankarani et l’achèvement de l’étude du seuil de • La formation, le renforcement des capacités des produc-Kourouba fut menée à son terme. teurs, des organisations de producteurs, des femmes leaders desdites organisations et des observateurs de pluviométrieActivités de gestion des ressources naturelles et de dans des domaines aussi variés que la maitrise des itiné-suivi environnemental raires techniques, la gestion de l’eau, le management des or- ganisations, l’observation de la pluviométrie, la préservationEn matière de production de plants, la nouvelle pépinière de l’environnement et l’alphabétisation.de l’ODRS d’une superficie de 0,25 ha a été installée, permet- • La mise à disposition de 200 foyers métalliques de typetant ainsi la production en pots de 10 000 plants d’Eucalyp- NAFACAMA à 27 groupements féminins de 10 villages en vuetus au cours de l’année 2012. de réduire la coupe du bois.Pour ce qui concerne la production de plants par les produc-teurs privés, 35 200 plants toutes espèces confondues ontété produits. L’essentiel de cette production a été focalisé surles essences fruitières, en l’occurrence le manguier et l’ana-carde.Dans le cadre du reboisement, au titre de l’année 2014, 28,02ha ont été réalisés dont 13,72 ha en agrumes, 8,42 ha en Eu-calyptus et 5,62 ha en manguiers. A cette réalisation s’ajoutela plantation de 1800 ml de haie vive pour la protection del’environnement.En matière de suivi environnemental, le prélèvement etl’analyse des échantillons d’eaux des étangs, du lac de rete-nue, du Sankarani et des forages ont été effectués réguliè-rement. Par ailleurs le PDI-bs (Projet de Développement de40 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE RIZ SEGOU B.P 94 Ségou – MaliTél. : 21 32 03 26 – 21 32 04 57 e-mail : [email protected] M. Salif Sangare Directeur GénéralMISSIONS QUELQUES RÉALISATIONS • La promotion de la filière riz à travers les actions visant ledéveloppement de sa zone intégrée. Réalisations en production végétale en 2015/2016• la gestion optimale des ressources naturelles.• La création de l’emploi. Production totale, toutes céréales confondues de :• Le transfert du savoir faire. • 154’503,99 T dont 7130, 7 T de riz paddy contre• La contribution à l’atteinte de la sécurité alimentaire. 51 007 T en 2014/2015.PRINCIPALES ACTIVITÉS • 48 050 T de mil contre 41 410 T en 2014/2015; • 24 463 T de sorgho contre 24 772 T en 2014/2015; • 8 628 T de maïs contre 8 308 T en 2014/2015. Ouvrage n°1 de Tamani Une parcelle de riz de submersion contrôlée• Les aménagements hydro agricoles Travaux d’entretien courant en 2016/2017• La valorisation des aménagements hydro agricoles • 11’550 mètres linéaires (ml) de canaux curés.• L’appui-conseils auprès des producteurs • 11’845 mètres linéaires (ml) de digues consolidées.• La réalisation des équipements socio éducatifs • 33 Ouvrages hydrauliques entretenus.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 41
OFFICE RIZ SEGOURéalisations d’emblavures 2016/2017 en céréales • La formation/recyclage et équipement de 200 pépinié-• Riz : 31’526,5 ha sur une prévision de 32’071 ha soit 98,30 ristes;% (1414,5 ha réalisés en maîtrise totale de l’eau). • L’équipement de 75 planteurs en charrettes, fûts et ânes. • Mil : 43’324 ha sur une prévision de 43’310 ha soit100,03%. La formation de 648 participants (471 producteurs et 177• Sorgho : 21 313 ha sur une prévision de 21’300 ha soit agents) sur différents thèmes de vulgarisation ;100,06 %.• Maïs : 3’534 ha sur une prévision de 3’570 ha soit 98,99 %. • La formation de 203 animateurs dont 68 femmes et recy-• Fonio : 2’871 ha sur une prévision de 3’000 ha soit 95,70 %. clage de 400 animateurs ruraux .Quelques réalisations dans le cadre du PADER-TKT • Le placement de 5 600 kg de semence de sésame et 12’135 kg de semence de pomme de terre.• Recalibrage du canal principal de Dioro sur 21 km • La formation et l’équipement de 144 apiculteurs.• Aménagement de 1271 ha en maîtrise totale de l’eau • La réhabilitation et/ou l’équipement de 05 CSCOM. • La formation/recyclage et équipement de 200 pépinié-• La réalisation de vingt un (21) forages positifs équipés de ristes.Pompe à Motricité Humaine (PMH). • L’équipement de 75 planteurs en charrettes, fûts et ânes.• L’installation d’une mini chaine de conditionnement de la • La récupération de 61 ha de terres dégradées à Soké.semence de riz.• La Construction et équipement de 10 cases de conserva- • La mise à disposition de 94,75 millions pour les AGR aution d’échalote dans 10 villages. profit de 32 groupements féminins avec 1025 femmes béné-• La formation de 648 participants (471 producteurs et ficiaires (800 pour l’élevage de petits ruminants et 225 pour177 agents) sur différents thèmes de vulgarisation. le petit commerce).• La formation de 203 animateurs dont 68 femmes et recy- • La fabrication de 900 foyers métalliques dont 590 placés. clage de 400 animateurs ruraux.• Le placement de 5 600 kg de semence de sésame et 12135 kg de semence de pomme de terre.• La formation et l’équipement de 144 apiculteurs.Récalibrage du canal principal Aménagement de 1271 ha en de Dioro sur 21 km maîtrise totale de l’eau 42 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
OFFICE RIZ MOPTIBP 16 - Tél. : 21 42 00 55 - Fax : 21 42 01 89 e-mail : [email protected]. Lassine Dembele Directeur GénéralCADRE INSTITUTIONNEL programmes concourant à la promotion de la filière riz à tra- vers des actions visant le développement rural intégré de saL’Office Riz Mopti est un Etablissement Public à caractère zone d’intervention.Administratif (EPA) créé par l’ordonnance n° 91-050/P-CTSPdu 21 août 1991 et organisé par décret N° 08-767/P-RM Les zones d’intervention de l’ORM : La zone d’interventiondu 26 décembre 2008. Son siège est à Sévaré. Il remplace de l’ORM couvre les cercles de Mopti, Djenné, Ténenkoul’Opération Riz Mopti créée par le décret n° 034/ PG-RM du et Youwarou. Elle est arrosée par le fleuve Niger (zone de25 mars 1972. Mopti Nord), son affluent le Baní (zones de Mopti Sud et Sofara), son défluent le Diaka (zone du Diaka / Ténenkou).Les organes de gestion de l’ORM Concernant la démographie, le nombre total des communesLes organes de gestion de l’ORM sont : et villages encadrés par l’ORM est respectivement de 27• Le conseil d’administration (C.A.). communes et 190 villages. Sa population est estimée à• La direction générale. 409 041 habitants regroupés en 75’228 ménages (au 30• Le comité de gestion. avril 2009) et 11’120 exploitations agricoles (recensement 2005). Les femmes et la population active représentent res-La Direction Générale: est l’organe d’exécution des décisions pectivement 51% et 71% de la population totale (suivantdu Conseil d’Administration. recensement RGPH du 30 avril 2009).Elle comprend : La Collaboration avec les organisations de produc-• Un Directeur Général. teurs• Un Directe ur Général Adjoint.• Quatre Divisions techniques. Pour favoriser l’auto promotion des producteurs en général• Cinq services rattachés. et spécifiquement pour assurer une bonne gestion des in- frastructures hydro agricoles dans sa zone d’interventionLe Comité de gestion: est un organe consultatif chargé d’as- l’ORM a organisé les producteurs en différents types d’orga-sister le Directeur Général dans ses tâches de gestion. Il est nisations de producteurs parmi lesquels nous pouvons citer :composé : du Directeur général, du Directeur Général Adjoint,des chefs de service et des représentants du personnel.En application des dispositions particulières de l’Ordon-nance n°91- 050/P-CTSP du 21 août 2001, un ContratPlan Etat/ ORM/ Producteurs lie ces trois entités. L’appli-cation du Contrat Plan a nécessité la mise en place suivantArrêté n°10-1246/MEF-SG du 11 mai 2010 d’un Comité deSuivi composé de dix (10) membres.Les objectifs assignés à l’ORM : L’Office Riz Mopti a pourmission de proposer et d’exécuter tous les projets etMINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 43
OFFICE RIZ MOPTILe Comité de gestion de casier rizicole la diffusion des messages de la Direction Générale à l’endroit des producteurs de même qu’elle fait remonter les besoinsLe Comité de Gestion de Casier est l’émanation de l’Assem- des producteurs à la Direction.blée générale des délégués de toutes les Associations Vil- Coordination des Groupements des Exploitants des PPIV.lageoises qui composent le Casier. Ce Comité est renouvelé Elle est l’homologue de la Coordination des Producteurs destous les trois ans par l’Assemblée Générale. Il sert d’interlo- Casiers auprès des PPIV. Elle joue le même rôle que cettecuteur entre l’encadrement et les producteurs et participe dernière auprès des PPIV. Elle n’est cependant pas concer-à la gestion des infrastructures hydro agricoles par l’inter- née par le Fonds de soutien et la ristourne sur la redevance.médiaire des délégués chargés du réseau au nombre de La Collaboration avec les partenaires au développement.deux qui ont pour rôle, le suivi de la mise en eau des casiers, L’ORM a développé dans sa zone des partenariats multi-la surveillance du réseau, l’identification des problèmes formes très féconds avec les services techniques régionaux,perturbant la mise en eau, le recensement des besoins les ONG et autres partenaires au développement intervenantd’entretien de digues, des ouvrages et autres. dans sa zone dont AGAKAN et CARE MALI.Comité de gestion de groupement des exploitants Difficultés actuelles et perspectivesde PPIV L’ORM est confronté à un certain nombre de difficultésConstruit sur le modèle du Comité de gestion du casier à par- qui sont entre autres :tir de l’assemblée générale des producteurs du PPIV, il vise • Les aléas climatiques (pluies et crues aléatoires).une plus grande responsabilisation des producteurs pour la • L’insécurité foncière liée au phénomène d’urbanisation.gestion du PPIV. • La dégradation des infrastructures et des réseaux hydrau- liques.Comité paritaire de zone • L’insuffisance et le vieillissement du personnel d’encadre- ment.Le Comité Paritaire est représenté au niveau de la Zone. • Le faible niveau d’organisation des producteurs.Il est composé de deux (2) délégués de chaque Comité degestion de Casier, des Chefs de Casier et du Chef de Zone. Au regard de ces difficultés, la vision de la direction deLes Comités paritaires ont pour responsabilité d’analyser les l’ORM est de :différents problèmes de l’ensemble des Casiers de la Zone, • Transformer progressivement en maitrise totale de l’eau,de les classer, par ordre de priorités et de les transmettre à les casiers rizicoles à submersion contrôlée.la Direction de l’ORM. • Délimiter, matérialiser et immatriculer les domaines agri- coles de l’ORM notamment les casiers rizicoles adjacents à laLa Coordination des producteurs des casiers rizicoles ville de Mopti et de Sévaré en proie à des occupations anar- chiques.Elle est l’émanation des Comités de Gestion des Casiers à tra- • Entreprendre les activités de réhabilitation des infrastruc-vers leurs délégués au cours d’une Assemblée Générale. Elle tures et équipements hydro-agricoles.est l’interlocutrice entre la Direction Générale de l’ORM et les • Organiser et former les producteurs.Producteurs. • Dynamiser et responsabiliser les OPA existantes.Elle participe à la répartition du Fonds de soutien aux vic-times de sinistre et à la ristourne sur le montant collecté àtemps de la redevance eau. Elle joue un rôle important dans44 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
L’INSTITUT D’ÉCONOMIE RURALE La recherche agricole au service du développement rural M. Bourelma Dembele Directeur GénéralL’Institut d’Economie Rurale (IER) est une institution ma- Pour mener à bien ces missions, l’institut a établi un parte- nariat solide avec les organisations nationales et interna-jeure de recherche au Mali, contribuant largement à la mise tionales telles que celles des utilisateurs des résultats de recherche, les universités, les ONG, les centres de recherche,en œuvre de la politique nationale de recherche agricole. Il a les services agricoles, les agro-industries et le secteur privé.été créé en 1960. De cette date à nos jours, il a subi plusieurstransformations dont la dernière en 2001, lui a conféré le L’IER restructuré, outre son organisation décentralisée,statut d’Etablissement Public à caractère Scientifique s’appuie également sur un cycle de programmation des pro-et Technologique (EPST). jets et activités de recherche qui implique les chercheurs, les vulgarisateurs et les producteurs/transformateurs et surLa décentralisation de l’IER marquée par la création de six un système consolidé de gestion financière.(6) Centres Régionaux de Recherche Agronomique –CRRAavec leurs stations et sous-stations a permis à l’institut de Les programmes de recherchecouvrir l’ensemble des zones agro-écologiques du Mali enmatière de structures de recherche et de le rapprocher de Le portefeuille scientifique de l’IER compte 17 programmesses partenaires du secteur du développement rural. de recherche dans six (6) domaines : cultures pluviales (mil, sorgho, maïs, coton, arachide, niébé), cultures irriguées (rizCette capacité d’intervention est renforcée par la culture irrigué, riz de bas-fonds, fruits et légumes), productions animales (bovins, petits ruminants, volaille), ressourcesde partenariat que l’IER entretient avec les institutions de forestières, ressources halieutiques, système de production et gestion des ressources naturelles, économie des filièresrecherche des pays d’Europe, les universités américaines et machinisme agricole. A ces programmes se rattachent(USA) les universités d’Asie et d’Amérique du Sud ainsi que quatre (4) laboratoires centraux (Laboratoire de technolo-d’autres systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) gies alimentaires, Laboratoire sol- eau- plante, Laboratoirede la sous-région. de nutrition animale, laboratoire de biotechnologie) et une Unité de ressources génétiques (URG).Présentation générale de l’InstitutL’IER, érigé en 2001 en Etablissement Public à caractère Quelques resultats saillants obtenus en 2014-2015Scientifique et Technologique (EPST), est doté de la person-nalité morale et de l’autonomie financière et administrative. Blé : identification de quatre variétés de bonne qualité bou- langère et à haut potentiel de rendement : Goumaira-3 (5 t/Les missions assignées à l’IER ha), Norman (7 t/ha), Reyna 28 (4 t/ha) et Attila-7 (6 t/ha), Système de Riziculture Intensive (SRI) en Afrique de l’Ouest :L’IER, a pour missions de contribuer à la productivité agri- Les résultats obtenus montrent une forte progression descole par des recherches mieux adaptées aux besoins du superficies, et du nombre de riziculteu rs pratiquant le SRI.monde rural, de préserver les ressources naturelles, d’ac- Les rendements sont, en général, supérieurs à ceux de la pra-croître la sécurité alimentaire et le revenu des agriculteurs tique conventionnelle, de 50 à plus de 100 %. Les analyses so-et d’assurer un développement rural durable faisant du cio-économiques ont montré également la rentabilité du SRI.secteur du développement rural, le moteur de la croissanceéconomique du pays. MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 45
L’INSTITUT D’ÉCONOMIE RURALESélection et Amélioration variétale du coton : Trois nouvelles Programme Bovin : Le test de deux variétés de « sorgho àvariétés : NTA L88, NTA MS338 et NTA B178, toutes de très double usage, Segifa » et « Tiandougou », dans l’alimenta-bonne productivité (1700 à 2 000 kg ha-1coton graine en tion des animaux a permis d’obtenir les résultats suivants :milieu paysan), rustiques avec, en plus, de forts rendements - la quantité de tiges à la récolte, a été de 1070 kg par ha pourde fibre à l’égrenage (43,9 à 44,8 %) et une technologie de « Segifa », et 1370 kg pour la variété « Tiandougou ».fibre équilibrée ont été proposées à la vulgarisation dans les - la production de lait a été rehaussée de 1,8 kg de lait parzones d’intervention de la CMDT et deà l’OHVN. jour et par vache avec le fourrage de « Segifa » et 1,9 kg avec celui de « Tiandougou ». Ce qui correspond, à une augmen-Correction de l’acidité des sols : Le contrôle de pH en début tation de production de lait de 31 % et de 37 % par rapportde campagne a montré que les sols de la zone cotonnière aux vaches non complémentées,sont acides d’une manière générale, avec des pH souvent in- - il a été constaté aussi une réduction de l’intervalle entreférieurs à 5,5. mise-bas et saillie fécondante par rapport aux vaches té-L’apport de la dose de 500 kg de dolomie ha-1 a permis une moins.amélioration du rendement de 25,76 % par rapport à celuidu témoin. Cette amélioration est beaucoup plus importante Technologie alimentairedans certaines régions comme Koutiala (43,17 %), Kita(29,93 %) et Fana (26,77 %). Conception de machine pour la production des vermicelles de riz-niébé.Niébé : Deux variétés précoces résistantes au Striga gesne- Les tests de fonctionnement de la machine à vermicelles ontrioides et à la sécheresse, la CZ06-3-1, et la CZ06-2-17, ont mis en évidence que l’équipement est fonctionnel et satisfai-été identifiées pour la zone 600 - 900 mm. Le cycle, du semis sant. Les Vermicelles à base de riz et niébé (50 % riz -50 %à la maturité, est compris entre 65 et 70 jours et les rende- de niébé) produits ont été facilement séchés à l’ombre. Desments moyens en station sont de 1,5 t/ha pour la CZ06-3-1, améliorations sont en cours en vue de faciliter le malaxageet de 2 t/ha pour la variété CZ06-2-17. mécanique des farines riz-niébé en vue de permettre de pro-Deux variétés mixtes performantes résistantes au Striga duire des vermicelles dans des conditions semi-industriellesgesnerioides et à la sécheresse ont été également sélection- et de réduire la pénibilité du travail.nées ; la CZ06-4-16 et la CZ06-1-12, de cycle compris entre70 et 75 jours avec des rendements moyens de 2 t/ha en sta-tion. Maïs : De nouveaux hybrides de maïs jaune performants ontété sélectionnés et sont en cours d’inscription au cataloguenational ; Sotubaka/CLO2450 avec un rendement de 11,676tonnes par hectare, sotubaka/TZ1148312A17960 avec unrendement de 8,747 tonnes par hectare et Sotubaka/ CLR-CY034 avec un rendement de 7,917 tonnes par hectare.Riz de bas-fond : sélection de variétés de riz adaptées auxconditions de riziculture pluviale, les variétés DKA-P17, NE-RICA 4 et DKA-P16 ont produit, en milieu paysan, des rende-ments moyens qui se situent entre 2,6 à 2,8 t/ha.Parcelle avec de la chaux 55 JAL Parcelle sans chaux 55 JAL46 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
ASSEMBLÉE PERMANENTE DES CHAMBRES D’AGRICULTURE DU MALISquare Patrice Lumumba Porte 15 - BP 3299 Bamako/Mali Tél. : 20 21 87 25 - Fax : 20 21 87 37 e-mail : [email protected]. Bakari TogolaPrésident APCAMCréé en 1988 et restructuré en 1993 par la loi N°93-044 du Cette mission porte aussi bien sur les activités statutaires que18 juillet 1993, les Chambres d’Agriculture du Mali sont des sur la représentation à l’intérieur et l’extérieur du pays à tra-établissements publics à caractère professionnel doté de la vers les organes d’orientation et de gestion des institutionspersonnalité juridique et de l’autonomie financière. Le Ré- aux niveaux national (l’APCAM est membre de 75 conseilsseau comprend neuf Chambres Régionales d’Agriculture d’administration et comités de pilotage), sous-régional (l’AP-(CRA) et une Assemblée Permanente des Chambres d’Agri- CAM est membre du Réseau des Chambres d’Agriculture deculture du Mali (APCAM). l’Afrique de l’Ouest (RECAO), continental (l’APCAM est Pré-Les Chambres d’Agriculture constituent auprès des Pouvoirs sident d’Honneur de l’Association des Producteurs de CotonPublics les organes consultatifs et professionnels représen- Africains (APROCA) et international (l’APCAM est membretants les intérêts du monde rural (l’agriculture, l’élevage, la de la Conférence Permanente des Chambres Consulaire Afri-pêche et l’exploitation forestière). A ce titre, les Chambres caines et Francophones (CPCCAF).d’Agriculture confirment de plus en plus leur vocation à êtreà l’écoute du monde rural dans toute sa diversité et sa com- INTERVENIRplexité et sont le porte-parole de l’ensemble de ses compo-santes auprès des pouvoirs publics et des autres catégories La mission d’intervention correspond à la nécessité d’unesocio- professionnelles structuration du monde rural pour disposer non seulement d’une plus grande capacité de participation et de négocia-Les Missions tion mais aussi d’un pouvoir économique dans le cadre d’une économie de marché et d’une insertion progressive du sec-Les Chambres d’Agriculture du Mali ont deux missions es- teur Agricole dans l’économie générale du Pays. Cela passesentielles : une mission de représentation et une mission par la structuration, la promotion et la modernisation ded’intervention. l’agriculture, la formation, maitrise d’ouvrage déléguée desL’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali projets et programmes et l’information-communication.exerce une mission de coordination des actions à caractèrenational émanant des Chambres Régionales d’Agriculture. Principales activités réalisées en 2016REPRÉSENTER Organisation de la Bourse Nationale aux Céréales de Ségou : La 10ème édition de la bourse nationale aux céréales s’est tenueLa mission de représentation leur permet d’être un corps in- les 22 et 23 février 2016 au Centre Gabriel CISSE de Ségou.termédiaire et une interface entre les Pouvoirs Publics et les Elle a regroupé plus de 200 participants composés essentiel-ruraux. Elle répond aux besoins de ceux-ci de faire connaître lement de producteurs, d’opérateurs économiques, de trans-et faire valoir leurs points de vue dans les prises de décision formateurs et d’agro-industriels.qui les concernent.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 47
ASSEMBLÉE PERMANENTE DES CHAMBRES D’AGRICULTURE DU MALIOrganisation de la participation du Mali au Salon del’Agriculture de Paris (SIA).Pour la 11ème fois consécutive, une forte délégation de laProfession Agricole du Mali a participé à la 53ème édition duSalon International de l’Agriculture de Paris (SIA), tenue du27 février au 06 mars 2016 au Parc des Expositions, Portede Versailles de Paris en France. Coupure du ruban symboliqueVue du présidium à l’ouverture Une vue des différents stands de la bourseOrganisation du Salon International de l’Agriculture de Salle vue de face à la cérémonie d’ouvertureBamako (SIAGRI) :La 6ème édition du Salon International de l’Agriculture deBamako (SIAGRI) s’est tenue du 24 mars au 03 avril 2016au Parc des Expositions de Bamako.Organisation de la Journée du Paysan : La 12ème éditionde la Journée du Paysan s’est tenue à Baguinéda, le 28 mai2016 sous la présidence effective de Son Excellence IbrahimBoubacar PrésidiumAffluence au niveau du stand Visite du Ministre de l’Agricultu- du Mali re de la Guinée ConakryEITA, Président de la République, Chef de l’Etat. Elle a été Lancement de la campagne Agricole 2016/2017précédée des Rencontres Préparatoires les 26 et 27 mai 2016au Centre de Formation Pratique Forestier de Tabakoro.48 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Par le Développement des Cultures Irriguées (PRESA-DCI) M. Seydou B ToureCoordinateur NationalPRÉSENTATION DU PROJET • La plaine de Kotouba en zone ODRS, située en rive gauche du fleuve Sankarani et à 150 km de Bamako.Projet de Renforcement de la Sécurité Alimentaire par le • Le périmètre de Molodo et les drains de KIO et deDéveloppement des Cultures Irriguées (PRESA-DCI), identi- BounouBoua, situés dans cercle de Niono, région de Ségou.fié en mars 2013, est un des outils de mise en œuvre du plan Les villages du site de Molodo sont les suivants :pour la relance durable du Mali (PRED). Le coût du projet • Commune de Marico : Villages de : Adama Camp, Bouil-est de 39,301 MUC soit (29,64 Milliards de FCFA est financé lagui-Wèrè, Camp Dian, Fabacoura, Hamadi-Wèrè, Inatabanepar le FAD, le Gouvernement et les bénéficiaires. Il touchera Chérif, Niantiéla, Niébébougou, Panneau Camp, Sibiri-Wèrè,directement environ 5.700 exploitations. Thiadiole, Tientienbougou, Tilemedese, Yorosso. • Commune de Sokolo : Chocoun, N’Datèkoumana, Tessy,Le projet est fondé sur la mise en valeur de 4926 ha de pé- TientienbougouBozo.rimètres irrigués et la création d’emplois et de richesses àtravers la mécanisation et le développement de petites et OBJECTIFS DU PROJET moyennes entreprises (PME) structurées en GIE, dotés desets d’équipements de démonstration et accompagnées par Objectif Sectorieldes prestataires spécialisés.Le projet d’une durée de six (6) ans est structuré autour des contribuer à l’accroissement de la sécurité alimentaire et à latrois (3) composantes principales : réduction de la pauvreté.développement des infrastructures de production ;développement des chaines de valeur ; Objectif Spécifiqueet gestion du projet. Augmenter durablement la production agricole et le revenuLOCALISATION DU PROJET des producteurs.Le Projet intervient dans les régions de Koulikoro, Description du Projet Sikasso et Ségou. Les activités du PRESA-DCI serontréalisées sur les différents sites qui sont : Le projet sera exécuté à travers les composantes sui-• Le périmètre irrigué de Farabana en zone OHVN, situé vantes :à 25 km de Bamako sur l’axe bitumé Bamako-Kangaba. • Composante A : Développement des infrastructures de• Le périmètre de Sélingué aval et de son extension en productionzone ODRS, situés à 135 km de Bamako, dans le village de • Composante B : Développement des chaines de valeurKangaré, chef-lieu de la commune de Baya, dans le cercle de • Composante C : Coordination et gestion du projetYanfolila, région de Sikasso.MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE 49
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRELa coordination du projet est relayée au sein des trois Les travaux de réhabilitation des deux drains collecteursoffices (ON, ODRS et OHVN) par une équipe d’exécution du de Molodo ( le drain de KIO sur 39 km et le Drain Bounouprojet composée de personnel en exercice pour les postes Boua sur 16 km ont été attribué au groupement d’entreprisede coordonnateur local, d’un ingénieur du génie rural, d’un BEKAMI-Sarl/CHINAZONGHAO LTD pour un montant totalingénieur agronome, d’un spécialiste en OP et genre, d’un de 3 363 054 326 FCFA. Le contrat a été signé le 13 janvierélectromécanicien et d’un comptable. 2016 pour un délai d’exécution de 18 mois.Principales réalisations du projet Les principales réalisations du PRESA/DCI ont porté surles aspects suivants :3.1 Composante A : Développement des infrastructuresde productionLe développement des infrastructures de production com-porte la réhabilitation de 4750 ha et l’aménagement de 176ha. Les travaux de réhabilitation portent sur le périmètre deFarabana en zone Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN)sur 274 ha avec un réseau d’irrigation de 19 km, un réseaude drainage de 8,5 Km et une station de pompage. L’entre-prise OTER-SA est l’adjudicataire du marché pour les travauxde réhabilitation pour un montant total de 1’345 581 000FCFA.En zone Office du Développement Rural de Sélingué(ODRS), Les activités ont été essentiellement consacréesaux études techniques détaillées des sites afin de permettrela réalisation des infrastructures suivantes :• Le périmètre aval de Sélingué sur 1050 ha avec un réseaud’irrigation de 23 km, un réseau de drainage de 25 km, laréfection de la digue de protection sur 14 km, du réseau depiste sur 59 km et une station d’exhaure.• la réalisation d’un nouveau périmètre à Kotouba de 126 ha• L’extension de 50 ha du périmètre de Sélingué.En zone Office du Niger, Le DAOI se rapportant à la réhabi-litation des 3426 ha de Molodo a été approuvé en Conseilde Ministre le 15 Décembre 2015. L’entreprise CGC-MALIa été l’adjudicataire du marché pour un montant total de7 995 870 988 FCFA. Le contrat a été signé le 16 juin 2016.Les travaux de réhabilitation ont porté sur 1229 ha en 2016.50 MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE
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