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Swiss Medical Network - Press Review 20.11.2020

Published by Swiss Medical Network - Digital Marketing, 2020-11-20 19:39:02

Description: Swiss Medical Network - Press Review 20.11.2020

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PRESS REVIEW, 20.11.2020 ETAT DE FRIBOURG Domaine hospitalier : le public et le privé collaborent pour assurer la prise en charge hospitalière des Fribour- geoises et Fribourgeois, 29.10.2020 24 HEURES Les hôpitaux romands s’approchent de la saturation, 03.11.2020 CANTON DU VALAIS Renforcement des capacités hospitalières, 03.11.2020 RHNE – RÉSEAU HOSPITALIER NEUCHÂTELOIS Le RHNe et SMN formalisent leur collaboration pour faire face au COVID-19, 03.11.2020 ARC INFO Cliniques Privées à la rescousse, 04.11.2020 ARC INFO Les soins intensifs de retour à La Chaux-de-Fonds, 06.11.2020 ARC INFO L'Hôpital du Jura bernois se prépare, 07.11.2020 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE Face au COVID-19, l'entier du réseau de soins genevois est mobilisé, 09.11.2020 HEIDI.NEWS Pourquoi ne faites-vous pas un article sur les cliniques vides en pleine crise Covid ? 11.11.2020 ARC INFO Jura bernois : un nouveau centre de dépistage rapide du Covid-19 à Tavannes, 11.11.2020 ARC INFO Covid-19 : « Des patients romands doivent encore être transférés en Suisse alémanique » 16.11.2020 ARC INFO Au cœur des hôpitaux neuchâtelois, 17.11.2020 www.swissmedical.net

Direction de la santé et des affaires sociales DSAS Direktion für Gesundheit und Soziales GSD Route des Cliniques 17, 1701 Fribourg T +41 26 305 29 04, F +41 26 305 29 09 www.fr.ch/dsas Aux médias accrédités auprès de la Chancellerie d’Etat Fribourg, le 29 octobre 2020 Communiqué de presse _ Domaine hospitalier : le public et le privé collaborent pour assurer la prise en charge hospitalière des Fribourgeoises et Fribourgeois Le Conseil d’Etat a donné son accord à des mesures permettant de préserver la capacité sanitaire dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 proposées par la Task Force sanitaire. La collaboration entre HFR, Hôpital Daler et la Clinique Générale Ste-Anne permettra de libérer des lits et des forces de travail pour la prise en charge des personnes atteintes de COVID-19. A Fribourg comme ailleurs en Suisse, l'évolution de la situation sanitaire est préoccupante. Le nombre d'hospitalisations liées au COVID-19 a atteint un niveau critique qui exige la prise de mesures pour préserver la capacité sanitaire dans le canton. En effet, depuis le début du mois d’octobre, les hospitalisations augmentent de manière conséquente, avec pour corolaire une hausse du nombre de personnes prises en charge via les soins intensifs à l’HFR. A la demande de la DSAS et de la Task Force sanitaire, le Conseil d’Etat a ainsi réactivé une cellule de coordination hospitalière, qui a pour mission de coordonner la planification des opérations dans le canton de Fribourg entre les différentes institutions et d’assurer au canton des capacités hospitalières suffisantes pour prendre en charge les patients et patientes atteints du COVID-19, ainsi que pour d'autres examens et traitements urgents. Les interventions non-urgentes ou dont le report n'entraînerait pas d'effets dommageables durables pour la santé du patient ou de la patiente sont suspendues. Une exception est possible lorsque les capacités hospitalières sont suffisantes pour prendre en charge les patients et patientes atteints du coronavirus, ainsi que pour d'autres examens et traitements urgents et que la planification des opérations établie par la cellule de coordination hospitalière est appliquée. Adaptation des interventions chirurgicales dans le canton Afin de répondre à l’augmentation massive de patients COVID-19, et sous l’égide de la Direction de la santé et des affaires sociales et de la Task Force sanitaire, une collaboration a été mise en place entre l’hôpital fribourgeois HFR, l’Hôpital Daler et la Clinique Générale Ste-Anne. A partir du mardi 3 novembre 2020, une partie de l’activité chirurgicale non lourde, c’est-à-dire ne nécessitant pas de soins intensifs de l’HFR, sera effectuée dans les deux cliniques privées, par les médecins de l’HFR mais avec le personnel opératoire des cliniques. Cette mesure permet de libérer

Direction de la santé et des affaires sociales DSAS Page 2 de 3 du personnel spécialisé de l’HFR, notamment en anesthésie, afin de renforcer les équipes des soins intensifs – fortement sollicitées face à l’augmentation massive des cas de coronavirus. Dans le cadre de cette collaboration, chaque clinique privée met à disposition de l’HFR une salle d’opération, à raison de 5 jours par semaine. Ainsi, les opérations de chirurgie orthopédique de l’HFR seront effectuées à la Clinique Générale Ste-Anne, et les opérations de chirurgie générale et viscérale seront quant à elles réalisées au sein de l’Hôpital Daler. Les patients concernés seront informés par leur médecin. Les opérations lourdes restent à l’HFR. Tout comme les interventions en ophtalmologie, en gynécologie et en ORL. Les cliniques privées conservent également – grâce à leurs capacités opératoires restantes - leur activité chirurgicale, dont les interventions urgentes réalisées déjà à ce jour par leurs propres médecins opérateurs. Cette collaboration permet d’assurer la prise en charge des patients COVID-19 tout en maintenant une capacité opératoire dans le canton. Selon la situation, le Conseil d’Etat a la possibilité de faire réquisitionner les capacités en infrastructure, en personnel et en matériel de l'Hôpital Daler et de la Clinique Générale Ste-Anne. Le Conseil d’Etat remercie les cliniques privées pour leur disponibilité à la recherche de solutions pour le bien des Fribourgeoises et des Fribourgeois. Informations sanitaires

Direction de la santé et des affaires sociales DSAS Page 3 de 3 Hospitalisations 12.10.20 14.10.20 16.10.20 20.10.20 22.10.20 26.10.20 28.10.20 29.10.20 Nombre de patients hospitalisés COVID 56 80 101 120 12 17 23 38 5 10 11 16 Dont soins intensifs 3 7 9 10 1335 dont ventilés 1334 Contacts — HFR, Marc Devaud, directeur général, T +41 26 306 01 02 Hôpital Daler, David Queloz, directeur, T +41 79 769 93 42 Clinique Générale Ste-Anne, Diane Cotting, directrice, T +41 79 542 36 06 Communication — DSAS, Claudia Lauper, Secrétaire générale, resp.communication, T +41 26 305 29 02, M +41 79 347 51 38

Date: 03.11.2020 Online-Ausgabe Genre de média: Internet Lire en ligne Ordre: 1077596 Référence: 78825540 Type de média: Presse journ./hebd. N° de thème: 531.051 Coupure Page: 1/2 24 heures UUpM: 744'000 1003 Lausanne Page Visits: 7'680'296 021/ 349 44 44 www.24heures.ch Les hôpitaux romands s’approchent de la saturation Les cantons du Valais et de Neuchâtel font appel aux cliniques pour renforcer leur dispositif de prise en charge des patients Covid. Publié aujourd’hui à 16h44 Le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) et le groupe privé Swiss Medical Network (SMN) ont décidé d’unir leurs forces pour étendre le dispositif de prise en charge des patients Covid. Les hôpitaux neuchâtelois pourraient être les premiers en Suisse à être saturés. «Une montée en puissance de la collaboration est prévue en cas de besoin», ont indiqué mardi les deux entités dans un communiqué commun. Outre l’Hôpital de la Providence à Neuchâtel, SMN possède dans le canton la Clinique Montbrillant à La Chaux-de-Fonds. A la suite de la décision du Conseil d’Etat de réquisitionner l’Hôpital de la Providence et la Clinique Montbrillant pour faire face à l’épidémie de Covid la semaine dernière, le RHNe et SMN sont entrés dans une phase de formalisation du dispositif. Depuis lundi, La Providence accueille une extension du dispositif en lits dédié à la prise en charge de patients Covid légers. Les médecins du RHNe sont chargés du suivi médical sur place. Hôpitaux neuchâtelois les plus touchés Dès la fin de la semaine, La Providence pourra également accueillir des patients non Covid nécessitant une intervention traumatologique, en plus de ses patients électifs. Les patients du RHNe seront opérés à La Providence par les chirurgiens du RHNe après leur tri par les urgences. «Ces lits participeront de l’assouplissement du dispositif en lits pour les patients non-Covid qui nécessitent une prise en charge aiguë», peut-on lire dans le communiqué. Top Anesthesie, société regroupant les médecins anesthésistes et les infirmiers anesthésistes de La Providence, viendra graduellement renforcer les équipes du RHNe pour la prise en charge des patients Covid nécessitant des soins intensifs. Cet apport s’effectuera aussi avec des médecins et infirmiers anesthésistes mis à disposition par Volta et Fly Anesthésia. Ces deux partenaires privés ont d’ores et déjà annoncé leur ouverture à une collaboration, en fonction de l’évolution des besoins. «Les hôpitaux neuchâtelois pourraient être les premiers en difficulté en Suisse, vu le taux actuel d’hospitalisations, bien supérieur à la moyenne helvétique», a déclaré Olivier Plachta, directeur médical du RHNe dans une interview à «Arcinfo». Selon lui, avec 18 lits en soins intensifs pour un bassin de 178’000 habitants, RHNe offre pourtant un nombre de lits supérieur à la moyenne des hôpitaux comparables. Le Valais coordonne ses efforts L’ensemble des cliniques du canton du Valais sont appelées à venir en aide à l’Hôpital du Valais (HVS) et prendre en charge des patients non Covid-19. Cette manoeuvre devrait permettre à l’établissement d’accueillir davantage de patients infectés par le virus. Les transferts commencent ce mardi. Avec plus de 240 patients hospitalisés au Centre hospitalier du Valais romand, le seuil fixé a été atteint «pour solliciter des renforts externes», indique le département de la Santé dans un communiqué. Des patients du Centre, qui a suspendu son activité élective, ont déjà été transférés à son pendant haut-valaisan. Ce dernier va réduire de 70% la sienne. Toutes les cliniques de réadaptation du canton collaborent. Ainsi des patients non COVID-19 hospitalisés en réadaptation à l’HVS seront transférés vers les cliniques bernoise, genevoise et lucernoise situées à Crans- Montana, ainsi que vers la Leukerbad Clinic et la Clinique romande de réadaptation de la SUVA. ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 03.11.2020 Online-Ausgabe Genre de média: Internet Lire en ligne Ordre: 1077596 Référence: 78825540 Type de média: Presse journ./hebd. N° de thème: 531.051 Coupure Page: 2/2 24 heures UUpM: 744'000 1003 Lausanne Page Visits: 7'680'296 021/ 349 44 44 www.24heures.ch La Clinique de Valère accueillera prochainement des patients de l’HVS en séjour post-opératoire. La Clinique CIC de Saxon et MV santé à Sion mettront à disposition une partie de leur personnel. Des physiothérapeutes ont également été appelés en renfort. ATS/NXP Les hôpitaux neuchâtelois pourraient être les premiers en difficulté en Suisse.KEYSTONE ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Présidence du Conseil d'Etat Chancellerie - IVS Präsidium des Staatsrates Kanzlei - IVS COMMUNIQUÉ POUR LES MÉDIAS 3 novembre 2020 Coronavirus (COVID-19) Renforcement des capacités hospitalières Pour faire face à la croissance du nombre de patients hospitalisés en raison du coronavirus, le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture (DSSC) fait usage de la compétence que lui a déléguée le Conseil d’Etat et sollicite le concours des autres établissements hospitaliers du canton. L’ensemble des cliniques du canton viennent ainsi en aide à l’Hôpital du Valais (HVS) pour prendre en charge des patients non COVID-19. Des patients non COVID-19 hospitalisés en réadaptation à l’Hôpital du Valais (HVS) commencent à être transférés dès aujourd’hui vers les cliniques bernoise, genevoise et lucernoise de Montana, ainsi que vers la Leukerbad Clinic et la Clinique romande de réadaptation de la SUVA. La Clinique de Valère accueillera prochainement des patients de l’HVS en séjour post-opératoire. La Clinique CIC de Saxon et MV santé à Sion mettront à disposition une partie de leur personnel. Des physiothérapeutes ont également été appelés en renfort. L’HVS pourra ainsi accroître ses capacités d’accueil de patients COVID-19. L’Hôpital du Valais (HVS) fait face à une forte croissance du nombre de patients COVID-19. Le nombre d’hospitalisations a désormais atteint le seuil fixé pour solliciter des renforts externes, soit plus de 240 patients au Centre hospitalier du Valais romand qui a dû suspendre entièrement son activité élective. Des patients ont été transférés au Centre hospitalier du Haut-Valais. Ce dernier va réduire son activité élective de 70% pour pouvoir accueillir davantage de patients. La Clinique de Valère réduira son activité élective afin que l’HVS puisse lui transférer des patients en soins aigus trois jours après leur opération. Toutes les cliniques de réadaptation du canton collaboreront étroitement avec l’HVS pour accueillir des patients des unités de réadaptation gériatrique et de réadaptation spécialisée. Un mandat provisoire en réadaptation gériatrique est attribué aux cliniques de Montana et à la Leukerbard Clinic, sous la supervision des médecins gériatres de l’HVS. Les capacités de transport en ambulance ont été récemment accrues avec le renfort des sapeurs-pompiers. L’activité élective de la Clinique de Valère, de la Clinique CIC et du Centre de chirurgie ambulatoire MV santé est réduite ou suspendue. Les médecins anesthésistes et infirmiers anesthésistes collaborant avec ces établissements sont mis à disposition de l’HVS afin d’augmenter le nombre de places en soins intensifs. Le personnel soignant de la Clinique CIC et de MV santé viendra renforcer les soins aigus de l’HVS. Les cliniques de réadaptation et physiovalais mettent également des physiothérapeutes à disposition. Personnes de contact Esther Waeber-Kalbermatten, cheffe du DSSC, 079 248 07 80 Victor Fournier, chef du Service de la santé publique, 078 722 38 83 Place de la Planta 3, 1950 Sion Tél. 027 606 20 90 · e-mail : [email protected]

COMMUNICATION COMMUNICATION AUX MEDIAS Maladière 45 2000 Neuchâtel [email protected] tél. 032 713 30 44 Le RHNe et SMN formalisent leur collaboration pour faire face au COVID-19 L’hôpital public et le groupe privé de cliniques et d’hôpitaux unissent leurs forces pour étendre le dispositif de prise en charge des patients COVID. Des lits dédiés ont été ouverts ce lundi sur le site de La Providence, avec supervision médicale assurée par le RHNe. Une montée en puissance est prévue en cas de besoin. Le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) et Swiss Medical Network (SMN), propriétaire de l’Hôpital de la Providence à Neuchâtel et de la Clinique Montbrillant ont engagés des discussions dès le début de la deuxième phase épidémique pour envisager une collaboration, comme ce fut le cas ce printemps. L’objectif commun était d’anticiper pour pouvoir réaliser une mobilisation commune et concertée des moyens et des lits d’hospitalisation pour répondre aux besoins de santé des habitants du canton. Suite à la décision du Conseil d’Etat de réquisitionner l’Hôpital de la Providence et la Clinique Montbrillant pour faire face à l’épidémie de COVID-19, le 29 octobre dernier, le RHNe et SMN sont entrés dans une phase de formalisation du dispositif. Ce partenariat débouche sur la mise en œuvre des collaborations suivantes: Depuis ce lundi 2 novembre, La Providence accueille une extension du dispositif en lits dédié à la prise en charge de patients COVID légers. Ses équipes soignantes travaillent main dans la main avec les médecins du RHNe, chargés du suivi médical sur place. L’orientation des patients vers ces lits est gérée par le RHNe afin de garantir l’adéquation entre l’état de santé des patients et les possibilités de prises en charge sur place. Les patients ainsi accueillis sont ceux dont l’état de santé s’améliore et sont en fin d’hospitalisation au RHNe, ou des patients arrivés via les urgences du RHNe et présentant des critères médicaux prédéfinis. Dès la fin de la semaine, et en fonction des besoins, La Providence pourra également accueillir des patients non COVID nécessitant une intervention traumatologique, en plus de ses patients électifs. Les patients du RHNe seront opérés à La Providence par les chirurgiens du RHNe après leur tri par les urgences. Ces lits participeront de l’assouplissement du dispositif en lits pour les patients non-COVID qui nécessitent une prise en charge aigue.

p. 2/2 Enfin, Top Anesthesie, société regroupant les médecins anesthésistes et les infirmiers anesthésistes de La Providence, viendra graduellement renforcer les équipes du RHNe pour la prise en charge des patients COVID nécessitant des soins intensifs. Cet apport s’effectuera avec des médecins et infirmiers anesthésistes mis à disposition par Volta et Fly Anesthésia. Ces deux partenaires privés ont d’ores et déjà annoncé leur ouverture à une collaboration pour la prise en charge de patients couchés en fonction de l’évolution des besoins. Le RHNe et Swiss Medical Network se réjouissent de la mise en place de cette coopération. Elle permet de se préparer au mieux pour garantir la prise en charge de tous les patients COVID et de toutes les urgences cantonales H24, 7jours sur 7. Neuchâtel, le 3 novembre 2020 Claire Charmet, Présidente du Collège des directions du RHNe, et Zeynep Ersan Berdoz, Chief People & Communication Officer, répondent à vos questions respectivement au 079 559 53 91 et au 079 607 99 69

Date: 04.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 4 Ordre: 1077596 Référence: 78820186 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 23'829 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 1/1 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine Cliniques les urgences. Ce qui per- mettra d'assouplir le dispo- sitif en lits pour les patients non-Covid. pnvees Anesthésistes à disposition Par ailleurs, la société pri- à la rescousse vée regroupant les méde- cins anesthésistes et les in- Le Réseau hospitalier neu- talisation au RHNE. Sont firmiers anesthésistes de La châtelois (RHNE) et Swiss concernés aussi des pa- Providence, Top-Anesthe- Medical Network (SMN), pro- tients arrivés via les urgen- sie, renforcera les équipes ces du RHNE et présentant priétaire de l'hôpital de la du RHNE pour la prise en charge des patients Covid Providence à Neuchâtel et de des critères médicaux pré- aux soins intensifs. la clinique Montbrillant à La définis. D'autres structures privées Chaux-de-Fonds étudient Dès la fin de la semaine, La opérant dans le canton, des une mobilisation commune Providence pourra égale- médecins et infirmiers et concertée des moyens et ment accueillir des patients anesthésistes mis à disposi- des lits d'hospitalisation. non-Covid nécessitant une tion par Volta et Fly Anes- Le Conseil d'Etat a décidé le intervention traumatologi- thésia, se sont également 29 octobre dernier de réqui- que. Les patients du RHNE déclarées prêtes à une colla- sitionner La Providence et seront opérés à La Provi- Montbrillant. Dans ce ca- dence par les chirurgiens boration en fonction de dre, le RHNE et SMN sont du RHNE après leur tri par l'évolution des besoins. NWI entrés dans une phase de formalisation du dispositif pour la mise en oeuvre d'un certain nombre de collabo- rations. Depuis lundi, La Providence propose des lits dédiés à la prise en charge de patients Covid légers et ses équipes soignantes travaillent main médicale dans la main avec les méde- de la cins du RHNE, chargés du suivi médical sur place. Opérations à La Providence Le RHNE gère l'orientation des malades. Et les patients ainsi accueillis sont ceux L'hôpital de La Providence accueille depuis lundi des patients dont l'état de santé s'amé- Covid légers du RHNE. ARCHIVES LUCAS VUITEL liore et sont en fin d'hospi- ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 06.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 2 Ordre: 1077596 Référence: 78847746 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 191'393 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 1/6 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine Au coeur des hôpitaux neuchâtelois La deuxième vague frappe fort. Par rapport au printemps, les soignants prennent en charge deux fois plus de patients atteints du Covid-19. Fatigue, stress, confrontation à la mort: on est allé rencontrer ceux qui sont à nouveau au front. Une médecin place un masque d'oxygène sur un patient dans l'unité de ventilation non invasive, à l'hôpital Pourtalès. TEXTES [email protected] ET [email protected] PHOTOS LAURENT GILLIÉRON, KEYSTONE ans l'état dans bouffés.» Le regard vide, un pa- tente de se défaire du Covid-19, lequel je suis, je tient sous oxygène nous livre mais peine à ne pas envisager sais que je n'en ses angoisses. Depuis une poi- le pire. Autour de lui, des soi- ai pas pour gnée d'heures, il ne parvient gnants fourmillent, au rythme longtemps. J'ai les poumons plus à respirer par lui-même. Il des cliquetis des appareils de ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 06.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 2 Ordre: 1077596 Référence: 78847746 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 191'393 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 2/6 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine monitoring et des respirations de la médecine de catastrophe», miers spécialisés pèse lourd. haletantes des autres malades. lâche Jean-Marc Fellrath, méde- «Ce qui m'inquiète le plus, ce cin chef du service de pneumo- sont les dégâts que va provo- logie au Réseau hospitalier neu- quer cette deuxième vague sur châtelois et responsable des le personnel», confie-t-il. Les unités Covid durant le prin- soins intensifs pourront passer Ce que nous faisons ici, temps. De retour sur le terrain 7 à 29 lits grand maximum. Seu- jours sur 7, il est fatigué, et sur- lement trois de plus qu'au- c'est de la médecine de catastrophe.\" tout inquiet: les hospitalisa- jourd'hui. tions doublent tous les cinq à IEAN -MARC FELLRATH Laisser sa place MEDECIN CHEF DU SERVICE sept jours. Bilan: plus de 130 pa- Dans un sas des soins intensifs DE PNEUMOLOGIE AU RÉSEAU HOSPITALIER NEUCHÂTELOIS tients atteints du Covid-19 ou pourtant grouillant, le calme suspectés de l'être sont hospita- règne. Les discussions sont po- Cet homme a été placé dans ce lisés au RHNE. Déjà plus de sées, sereines. De l'autre côté, deux fois plus qu'au printemps. derrière les grandes vitres, des qu'on appelle dans le jargon patients inertes, un tube en l'unité de ventilation non inva- «Il y a les chiffres et il y a l'hu- bouche. Entre la vie et la mort. sive. Une zone «tampon» pour La crainte de devoir trier ceux main, ainsi que la résistance qui devraient bénéficier de ces les malades du Covid-19 située à psychologique des tous ceux ultimes soins occupe les es- l'hôpital Pourtalès, à Neuchâtel. qui travaillent ici. Malgré tous prits. Pour l'heure, la coordina- Pour certains, ce lieu est l'anti- nos efforts, il y a des patients tion intercantonale permet en- qui nous échappent en nous chambre des soins intensifs, regardant dans les yeux...», pour d'autres, il est un coup de pouce salvateur qui leur évite souffle-t-il. de devoir y être admis. Transferts chaque jour core de repousser ce scénario Plus bas dans les étages, aux «Médecine du désespoir. de catastrophe» soins intensifs, tous les lits «Ce qu'on craignait lors de la Ici, on voudrait pouvoir ac- sont occupés. Les places dispo- première vague, et qui ne s'est cueillir jusqu'à quatorze pa- finalement pas produit, arrive nibles ont déjà été quadruplées aujourd'hui», commente Vin- tients, mais faute de bras, seuls entre Neuchâtel et La Chaux- dix lits peuvent être occupés. cent Della Santa, médecin- Comme souvent durant cette de-Fonds. Mais ça ne suffit pas. chef des urgences. Il observe crise sanitaire, les soignants et «Depuis dix jours, nous trans- un changement dans les men- médecins dépêchés pour prê- férons un à deux patients dans talités: la mort a été davantage ter main-forte ne sont pour la un autre hôpital romand ou abordée dans les familles de- plupart pas formés aux tâches puis ce printemps. Plus régu- qu'ils sont appelés à faire. Ils suisse», souligne Dumeng Dé- lièrement, les seniors expri- apprennent sur le tas - «à Pana- ment leur volonté de ne pas che», sous la supervision des costerd, médecin-chef du ser- spécialistes, qui peuvent désor- être transférés aux soins in- mais capitaliser sur les quel- vice. Hier matin, treize pa- tensifs si leur état de santé de- ques acquis de la première va- gue de la pandémie. tients étaient concernés. vait se dégrader. Ils disent pré- «Ce que nous faisons ici, c'est Dumeng Décosterd insiste: les férer ne pas occuper un lit qui capacités des soins intensifs pourrait être précieux à un au- vont bien au-delà de la norme tre malade. BSC et poussent les soignants dans leurs retranchements. La pé- nurie d'infirmières et d'infir- ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 06.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 2 Ordre: 1077596 Référence: 78847746 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 191'393 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 3/6 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine LES CHIFFRES D'HIER Nouvelle organisation des urgences 117 patients testés positifs Pour libérer de l'espace au sein de l'hôpital Pourtalès, à hospitalisés. Neuchâtel, le tri des urgences et la voie verte adulte - urgences non vitales - ont été délocalisés dans le hall 4 22 personnes suspectées d'entrée depuis mardi. d'avoir la maladie en attente Ouverte de 8h à 20h, cette nouvelle organisation a pour du résultat du test. objectif de pouvoir identifier les patients qui sont sus- pectés d'avoir le Covid-19 sans les faire entrer dans 20 patients aux soins l'hôpital. Une dizaine de lits couchés ont pu ainsi être intensifs, dont 10 ventilés. installés dans les locaux des urgences pour les patients qui ont besoin d'être ventilés rapidement. Le même dis- 8 patients testés positifs positif sera mis en place pour les urgences pédiatriques à l'hôpital de la Providence. dès la fin de cette semaine. Une séparation des flux pour les autres personnes se rendant à l'hôpital a par ailleurs été mise en place. Sur le site de La Chaux-de-Fonds, la capacité d'accueil des urgences pour les patients qui doivent être couchés a aussi été augmentée avec l'utilisation des locaux du bloc opéra- toire et de la physiothérapie. AFR De l'autre côté de la vitre, les soins intensifs de l'hôpital Pourtalès, à Neuchâtel. ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 06.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 2 Ordre: 1077596 Référence: 78847746 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 191'393 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 4/6 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine Les soins intensifs de retour à La Chaux-de-Fonds Hier, quatre personnes étaient intubées aux soins intensifs de La Chaux-de-Fonds. GUILLAUME PERRET «Toutes les personnes testées y a beaucoup de patients, bées», affirme le médecin positives il y a une semaine, mais aussi du personnel ma- chef du service des soins in- reviennent avec des compli- lade. Les équipes souffrent», tensifs, Hervé Zender. «On ne cations. Lundi, sur soixante remarque Brigitte Hostettler. pourrait pas aller au-delà de passages, il y a eu quinze hos- Pour faire face à cette explo- dix lits car le personnel soi- pitalisations», raconte Bri- sion de cas, l'unité de soins gnant à disposition ne le per- gitte Hostettler, infirmière intensifs, transformée en met pas.» cheffe aux urgences du site soins continus en juin 2016, a hospitalier RHNE, à La repris du service avec une ca- Une belle cohésion Chaux-de-Fonds. Hier, 42 pa- pacité de dix lits. «Sur les dix En plus des deux médecins, tients étaient contaminés par patients, quatre sont actuelle- cinq assistants se relaient le Covid-19. «Cette deuxième ment intubés, mais il y a eu afin qu'il y ait quelqu'un 24h vague est difficile à gérer car il jusqu'à six personnes intu- heures sur 24. Côté infir- ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 06.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 2 Ordre: 1077596 Référence: 78847746 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 191'393 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 5/6 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine miers, ils sont six ou sept DU SERVICE DES SOINS INTENSIFS Sophie Jubard-Cattin, infir- chaque jour pour une tren- c'est le nerf de la guerre!», in- mière cheffe de l'unité de mé- taine au total. Mais ce nom- siste Hervé Zender. decine interne Covid-19. bre est insuffisant. C'est En médecine interne, deux «Nous avons dû changer no- pourquoi le recrutement unités sur quatre sont réser- tre façon de travailler pour d'infirmières et infirmiers di- vées au Covid-19. «C'est péni- nous préserver. Nous évitons plômés en soins intensifs ble car je ne peux pas voir ma d'entrer trop souvent dans les continue. «Avoir suffisam- famille. Mais on s'occupe chambres des patients en ment de personnel soignant, bien de moi, c'est impecca- concentrant les soins, mais ble», confie un retraité, hospi- cela ne signifie pas que nous talisé depuis une semaine. passons moins de temps au- Grâce à son camarade de près d'eux», précise-t-elle. chambre, la solitude est plus Cette situation d'urgence a facile à vivre. «On rigole pourtant créé une belle cohé- Avoir suffisamment de personnel soignant, bien!», sourit-il. sion. «L'équipe est très sou- «Nous avons des tablettes afin dée», glisse Sophie Jubard- c'est le nerf de la guerre!\" qu'ils puissent communiquer Cattin. AFR HERVÉ ZENDER avec leurs proches», souligne MÉDECIN CHEF NOS QUESTIONS À... Je précise que j'ai été très bien accueillie, les Chaux- CLAIRE CHARMET de-Fonniers peuvent être fiers de leur hôpital. Ces DIRECTRICE DE LL''HHÔÔPPIITTAALL derniers jours, la mobilisa- DE LA CHAUX DE FONDS tion du personnel a permis de transformer les soins «La charge est lourde pour continus en soins intensifs. tous les collaborateurs» C'est un dispositif excep- Vous êtes à la tête du site ram inconnu. tionnel. hospitalier de La Chaux-de- Au printemps, le RHNE s'est Fonds depuis le 1er septem- très bien préparé à cette Des nouvelles mesures ont bre. Comment vivez-vous augmentation de patients. cette arrivée mouvementée, Le site de La Chaux-de- été annoncées lundi par le rythmée par une deuxième Fonds participe beaucoup à vague de Covid-19 très viru- l'effort mis en place au sein Conseil d'Etat. Si la courbe du réseau cantonal. Nous lente? ne s'infléchit pas, y a-t-il un J'ai eu la chance de pouvoir avons une unité de soins connaître l'organisation de intensifs adaptée pour ac- plan B? l'hôpital tout le mois de sep- cueillir des patients, ainsi tembre. Avant de venir ici, qu'une équipe de soignants Nous estimons qu'il faut j'avais déjà vécu la pre- formés, fortement sous compter environ trois se- mière vague dans le nord de pression. Nous mettons ce- l'Alsace (réd: en tant que di- pendant tout en oeuvre maines pour voir des résul- rectrice de site d'un hôpital pour recruter du personnel tats. Il est indispensable que intégré dans un réseau de qualifié. la population respecte les gestes barrières. Nous tra- trois centres hospitaliers), Quelles sont les spécificités vaillons depuis début octo- bre pour faire face et garder ce n'était donc pas un ter- du site chaux-de-fonnier? un coup d'avance sur la pro- gression de l'épidémie. Nous avons identifié des so- lutions, notamment aug- menter notre capacité d'ac- cueil jusqu'à 350 lits Covid, dont 50 supervisés par le ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 06.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 2 Ordre: 1077596 Référence: 78847746 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 191'393 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 6/6 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine RHNE au sein des cliniques compagnement est mis en est lourde pour tous les colla- privées du canton. place, géré par la direction borateurs. Et nous sommes Le RHNE manque de per- des ressources humaines et conscients qu'avec les épi- sonnel soignant. Comment le service de santé au tra- démies hivernales, la situa- gérez-vous les employés vail. C'est difficile car le per- tion ne va pas s'arranger. Le touchés par le Covid-19? sonnel a déjà été éprouvé virus reste actif et très con- Tous les collaborateurs qui par la première vague. tagieux. Il est important de ont des suspicions de Covid- Sur le site chaux-de-fonnier, poursuivre les efforts sur le 19 sont invités à se rendre le nombre de patients at- long terme, et nous reste- aux urgences de La Chaux- teints du Covid-19 a doublé rons en veille après la de-Fonds ou de Pourtalès en une dizaine de jours pour deuxième vague. AFR pour faire un test. Un ac- atteindre 42 hier. La charge ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 07.11.2020 ArcInfo - L'Impartial/L'Express Genre de média: Médias imprimés Page: 7 Ordre: 1077596 Référence: 78861428 2001 Neuchâtel Type de média: Presse journ./hebd. Surface: 21'618 mm² N° de thème: 531.051 Coupure Page: 1/1 032/ 723 53 00 Tirage: 34'208 https://www.arcinfo.ch/ Parution: 6x/semaine L'Hôpital du Jura bernois se prépare En coordination avec l'Hôpital du Jura et le Centre hospitalier de Bienne, l'établissement renforce sa stratégie face au Covid-19. Afin d'augmenter la capacité en lits Covid-19, notamment sur le site de Moutier, l'Hôpi- tal du Jura bernois (HJB) a dernièrement procédé à l'ou- verture de 10 lits supplémen- taires. Dix autres lits suivront en fonction de la possibilité de recruter rapidement du personnel médical et infir- mier. Pour remédier à ce manque d'effectif humain, l'établisse- ment a lancé une vaste cam- pagne de recherche de ren- forts pour consolider une liste de bénévoles rapide- Le site de Saint-Imier ment mobilisables, afin d'an- de l'Hôpital du Jura bernois (HJB). ticiper une situation qui LUCAS VUITEL pourrait empirer dans les se- forcés au début du mois d'oc- maines à venir. tobre, fonctionnent actuelle- ment à plein régime. Pour Entre 16 et 18 cas renforcer le dépistage, le HJB Le HJB se prépare également ouvrira aussi un nouvel es- en collaboration avec l'Hôpi- pace au centre de Tavannes tal du Jura et le Centre hospi- dans les prochaines semaines. talier de Bienne, avec lesquels Ce dispositif permettra d'ef- il coordonnera ses actions le fectuer entre 80 à 100 prélève- moment venu. ments par jour, auxquels Actuellement, le nombre viendront également s'ajou- moyen de patients Covid-19 ter des tests rapides. positifs hospitalisés sur les si- Les personnes qui doivent tes du HJB varie entre 16 et 18 bénéficier d'un dépistage cas, auxquels s'ajoutent cinq Covid-19 peuvent obtenir sept cas de suspicions en at- un rendez-vous au moyen du tente de résultats. Ce qui numéro de téléphone unique porte le taux d'occupation 032 942 20 00. VSJ des lits de soins aigus à 90%, toutes pathologies confon- dues. Les centres de dépistage de Saint-Imier et de Moutier, ren- ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE Chancellerie d'Etat Service communication et information Genève, le 9 novembre 2020 Aux représentant-e-s des médias Communiqué de presse du département de la sécurité, de l'emploi et de la santé Face au COVID-19, l'entier du réseau de soins genevois est mobilisé Pour faire face à l’afflux de malades COVID-19, tous les acteurs du réseau de soins genevois doivent être mobilisés. Le département de la sécurité, de l'emploi et de la santé (DSES) crée les conditions pour que les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), les cliniques privées, l’Association des médecins de Genève, le Groupe des médecins de famille, l’Institution genevoise de maintien à domicile (Imad) et l’ensemble du réseau de santé genevois unissent leurs forces pour faire face à cette nouvelle vague. Le canton sollicite ainsi l'engagement de toutes les compétences disponibles pour assurer les soins dont la population a besoin. Face à l’accroissement du nombre d’infections et d’hospitalisations sur le canton de Genève, le réseau de soins se mobilise pour augmenter les capacités d’accueil hospitalières. Les cliniques privées ont été mobilisées sur décision du service du médecin cantonal (SMC) de la direction générale de la santé (DGS) et intégrées à une coordination cantonale des soins. La DGS a également étendu les prestations des hôpitaux, du 144 et des soins à domicile et elle a accéléré la décharge des hôpitaux dans les établissements médico-sociaux, les cliniques de réadaptation et les structures intermédiaires. Le tout permet d'ouvrir des lits Covid+ dans des établissements privés, de renforcer les équipes des HUG grâce à l’apport de médecins de ville et, avec l’Imad, d'élargir le suivi de malades Covid+ chez eux pour éviter une hospitalisation et faciliter un retour rapide à domicile. Pour Bertrand Levrat, directeur général des HUG, \"la mobilisation de tous les professionnels est indispensable pour faire face à la situation actuelle, qui est dramatique. Il est essentiel que tous les partenaires publics et privés travaillent ensemble.\" Les HUG vont activer l'ouverture de 250 lits supplémentaires. Plusieurs cliniques privées ont de leur côté ouvert des lits pour recevoir des malades Covid+. Plus d’une centaine de lits devraient être disponibles dans les jours qui viennent entre l’Hôpital de La Tour, Hirslanden Clinique des Grangettes et la Clinique Générale-Beaulieu. \"Après s’être mobilisé comme au printemps pour décharger les HUG en médecine aiguë et en chirurgie, le partenariat public privé se renforce\", relève Cédric Alfonso, président de Genève- Cliniques et directeur de la Clinique Générale-Beaulieu. \"Le nombre d’hospitalisations Covid+ et l’afflux de patients aigus s’adressant au réseau de soins ne faisant qu’augmenter, nous avons adapté notre stratégie en accueillant aussi des patients Covid+. L’objectif est de garantir la prise en charge de tous les patients.\" Les HUG augmentent également leur capacité d’accueil grâce aux nouveaux engagements CHA • Rue Henri-Fazy 2 • 1204 Genève Tél. +41 (0) 22 327 90 90 • E-mail [email protected] • www.ge.ch Lignes TPG 2-4-5-7-10-14-19-D - arrêt Bel-Air • 3-12 - arrêt Pl. de Neuve • 36 - arrêt Hôtel-de-Ville • Parking : Saint-Antoine

Page : 2/3 réalisés ces derniers jours et à l’arrivée de renforts de médecins de ville dès le week-end dernier. \"Tout en recevant les malades dans nos cabinets pour tout problème de santé, nous souhaitons également prêter main forte aux hôpitaux, aux cliniques et aux services à domicile. C’est notre devoir\", rappelle le Dr Didier Châtelain, président du Groupe des médecins de famille. Le rôle clé du 144 L’orientation des personnes identifiées comme étant atteintes du Covid et dont l’état de santé nécessite des soins urgents est gérée par la centrale 144. En fonction de critères médicaux, lorsque cela est possible, un traitement d’oxygénothérapie à domicile peut être instauré avec l’aide de médecins de ville et du réseau de soins, notamment l’Imad. Cette institution a mis sur pied un important dispositif de prises en soins des malades Covid. Ce dispositif inclut le dépistage à domicile des personnes atteintes de la maladie effectué par une équipe dédiée de professionnel-le-s. L’objectif est de limiter la durée des hospitalisations ou de les éviter. \"Les soins à domicile sont un rempart à l’hospitalisation pour tous les patients, quelle que soit leur maladie\", rappelle Marie Da Roxa, directrice de l’Imad. \"Nous travaillons main dans la main avec les hôpitaux, les cliniques et les médecins du canton pour répondre ensemble le mieux possible aux besoins de la population.\" Si une hospitalisation est nécessaire, une ambulance est envoyée pour acheminer le malade vers les Hôpitaux universitaires de Genève ou l’une des cliniques privées équipées. Collaboration élargie en médecine En dehors de la prise en charge des malades du Covid, désormais partagée entre les hôpitaux publics et les cliniques privées, la collaboration se renforce pour les autres malades qui relèvent de la médecine ou de la chirurgie. Au printemps dernier, les HUG avaient transféré 102 patient-e-s vers les cliniques. Maintien de la coopération en chirurgie Toutes les interventions chirurgicales ne pouvant pas être repoussées de plus de trois mois sont effectuées dans le cadre de la coopération entre secteurs public et privé. La prise en soin des cas lourds nécessitant une infrastructure particulière, ainsi que les urgences, restent assurées par les HUG. Au printemps dernier, les chirurgien-ne-s des HUG avaient réalisé 1221 opérations dans les cliniques. Inédite au printemps, renforcée à l’automne Instauré au printemps lors de la première vague, le partenariat public-privé est devenu évident à l’automne. Il se décline également pour le dépistage en lien avec les médecins de ville, les

Page : 3/3 pharmacies et les laboratoires. Pour toute information complémentaire: DSES: M. Laurent Paoliello, directeur de la coopération et de la communication, T. 079 935 86 75 HUG: service de presse et relations publiques, [email protected], T. 022 372 37 37 Hôpital de la Tour: Mme Chiara di Lella, responsable communication, [email protected], T. 022 719 76 43 Clinique Générale-Beaulieu: Mme Marie Machwirth, responsable communication & marketing, [email protected], T. 078 826 54 34 Hirslanden Clinique des Grangettes: Mme Magali Dauwalder, responsable communication & marketing, [email protected], T. 079 107 56 76 AMGe: M. Antonio Pizzoferrato, secrétaire général, T. 079 644 02 29 Imad: Mme Sophie Bernard, directrice de la communication, [email protected], T. 079 770 17 30

Date: 11.11.2020 Heidi.News Genre de média: Internet 1200 Genève Type de média: Sites d'informations 022 702 93 59 https://www.heidi.news/ Lire en ligne Ordre: 1077596 Référence: 78912554 N° de thème: 531.051 Coupure Page: 1/2 Pourquoi ne faites-vous pas un article sur les cliniques vides en pleine crise Covid? 11 novembre 2020 A la suite de la lecture d’un article sur la situation à flux tendu dans les unités de soins intensifs des hôpitaux publics, un lecteur s’insurge: «Comme tous journalistes, vous êtes alignés sur ce que disent les politiques de gauche (socialistes) et les hôpitaux publiques (entre les mains des socialistes). Ce sont tous des anti-entrepreneurs. Ils diabolisent le domaine privé... qui est pourtant la source de leurs salaires. Ils refusent de collaborer avec les cliniques privées VIDES. Vous oubliez complètement un énorme pan de l’économie: les cliniques privées. Pourquoi ne faites-vous donc pas un article sur les cliniques VIDES alors que nous sommes en pleine crise Covid?» Noémie Roten, journaliste au Flux santé, a contacté les cliniques privées pour savoir ce qu’il en est vraiment. Cher lecteur, il est vrai que l’arrêt provisoire des opérations électives et des consultations ambulatoires non urgentes qui avait été ordonné par le Conseil fédéral entre le 13 mars et le 27 avril lors de la première vague avait vidé certaines cliniques privées de leurs patients. Certaines avaient même dû déposer des demandes de chômage partiel pour une partie de leur personnel inoccupé. Mais la situation lors de cette deuxième vague est sensiblement différente. Pas d’arrêt généralisé des activités électives. Les cliniques privées tournent. Contrairement au printemps, la Confédération n’a pas imposé un arrêt des interventions électives non urgentes à l’échelle nationale et dans de nombreux cantons, les cliniques privées ont été inclues dans la planification de crise des cantons. Zeynep Ersan Berdoz, membre de la direction générale du Swiss Medical Network, l’un des deux grands groupes de cliniques privées en Suisse: «Dans tous les cantons où nous sommes présents, une saine collaboration s’est mise en place. Les modalités diffèrent entre les cantons, tout comme le degré d’implication de nos cliniques. Bien que l’une de nos cliniques (Valmont, sur les hauts de Montreux) bénéficie d’une convention permettant au CHUV et à l’hôpital Riviera Chablais d’y transférer des patients en réhabilitation afin de libérer des lits chez eux, il n’y a que dans le canton de Vaud où les cliniques n’ont pas été intégrées aux discussions dès le début. Mais, comme nous le leur avons communiqué, nous restons à disposition pour tout type de collaboration.» Les cliniques privées participent à l’effort. Les réseaux de cliniques privées sont prêts à apporter leur soutien aux autorités dans la lutte contre le coronavirus. Le concept de coordination nationale en cas d’afflux massif de patients dans les unités de soins intensifs du Service sanitaire coordonné de la Confédération entré en vigueur à la mi-juin 2020 et qui vise à mieux répartir les patients entre les différents hôpitaux (même au-delà des frontières cantonales) est salué par un communiqué de presse du Swiss Medical Network. Le réseau de cliniques privées encourage à intégrer tous les acteurs – publics et privés – dans l’organisation en place afin de répondre à l’évolution des besoins et «jouer la carte de la proximité». Gilles Rufenacht, directeur de Hirslanden Clinique La Colline et des Grangettes à Genève qui vient d’ouvrir un nouveau service de médecine intensive: «Dans le cadre d’une réquisition nous travaillons tous ensemble de manière coordonnée. Les rôles sont répartis dans le cadre d’une task force cantonale à laquelle les cliniques Hirslanden de Genève participent. Le succès de cette première collaboration a été probant lors de la première vague. Nous souhaitons poursuivre cette bonne collaboration ayant pour objectif rappelons-le de pouvoir soigner toute la population genevoise pendant cette pandémie, y compris pour les patients non Covid.» Pour autant que l’hôpital privé figure sur les listes hospitalières cantonale, les patients sans assurance ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Date: 11.11.2020 Heidi.News Genre de média: Internet 1200 Genève Type de média: Sites d'informations 022 702 93 59 https://www.heidi.news/ Lire en ligne Ordre: 1077596 Référence: 78912554 N° de thème: 531.051 Coupure Page: 2/2 complémentaire, peuvent y être admis: Lire notre article à ce propos. Les chiffres. Selon Zeynep Ersan Berdoz, entre 30 et 35 patients Covid sont actuellement traités dans les cliniques du Swiss Medical Network, «mais leur nombre peut varier rapidement». Quant aux patients non-covid transférés des hôpitaux publics pour les soulager?: «Impossible d’articuler un chiffre, car la situation évolue au jour le jour, voire en cours de journée. Nous sommes en contact régulier avec les hôpitaux publics et, selon l’évolution de leur capacité, nous voyons comment les décharger. Flexibilité totale, donc.» Du côté d’Hirslanden, l’autre grand groupe suisse de cliniques privées, la situation d’accueil de patients Covid-19 dans leur établissement est consultable directement en ligne sur leur site internet. Les données reflètent la situation de la veille sont mises à jour quotidiennement. Au 11 novembre, 79 patientes et patients Covid-19 étaient hospitalisés dans leur cliniques, dont 27 en unités de soins intensifs et 22 sous respiration artificielle. Une chambre de soins intensifs de la clinique de Genolier dans le canton de Vaud ¦ Keystone / Jean-Christophe Bott ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

La moustache, briseuse de tabou rfj.ch/rfj/Actualite/Region/20201111-La-moustache-briseuse-de-tabou.html L'action Movember est de retour ce mois. Elle vise à soutenir les hommes impactés par un cancer, notamment celui de la prostate, mais aussi à encourager le dialogue Des moustaches imprimées sur le masque de ces employés de l'Hôpital du Jura bernois. Le Covid-19 n'empêche pas la solidarité avec les malades du cancer. (Photo : HJB) Après le rose du cancer du sein en octobre, la moustache du cancer de la prostate en novembre. Le mouvement Movember a été créé en 2004 en Australie, sur un ton léger. Un ton qui a surtout permis d’aborder plus facilement une problématique grave. Avec 6'100 nouveaux cas décelés chaque année en Suisse, le cancer de la prostate est celui qui frappe le plus les hommes selon le directeur-adjoint de l'Hôpital du Jura bernois, Arian Kovacic : 1/2

De manière générale, les hommes ont souvent de la peine à s’exprimer sur leurs problèmes de santé. D'autant plus quand une partie intime de leur corps est touchée. Movember, c'est aussi ouvrir la porte au dialogue. La moustache est donc un moyen d’afficher son soutien à la santé masculine. Le cancer de la prostate d’une part, mais aussi celui des testicules. L’action se veut également le moyen de sensibiliser à la santé mentale et à la prévention du suicide. /oza 11.11.2020 - 12:10 2/2

Date: 16.11.2020 Express/Impartial Online Genre de média: Internet Lire en ligne Ordre: 1077596 Référence: 78953206 Type de média: Presse journ./hebd. N° de thème: 531.051 Coupure Page: 1/1 Arc Info UUpM: 386'000 2001 Neuchâtel Page Visits: 3'115'806 032/ 723 53 01 https://www.arcinfo.ch/ Jura bernois: un nouveau centre de dépistage rapide du Covid-19 à Tavannes Santé L’Hôpital du Jura bernois ouvre ce lundi un troisième site de tests à Tavannes, après ceux de Saint- Imier et de Moutier. 16.11.2020, Par mah Après avoir déjà augmenté ces capacités pour faire face à la pandémie de Covid-19 il y a une dizaine de jours, l’Hôpital du Jura bernois annonce ce lundi l’ouverture, dès ce jour, d’un nouveau site de tests rapide. Il se situe route de Pierre-Pertuis 16, à Tavannes, dans les anciens locaux du centre d’orientation professionnelle. «Au terme d’intenses travaux préparatoires menés au pas de charge, nous informons la population que le centre de dépistage est désormais ouvert et prêt à accueillir toutes les personnes présentant des symptômes et nécessitant des investigations au moyen de tests PCR et/ou de tests antigéniques rapides afin de détecter le virus SARS-CoV-2, responsable de la maladie Covid-19», indique ce lundi matin l’Hôpital du Jura bernois dans un communiqué. Les rendez-vous pour un dépistage peuvent être obtenus au 032 942 20 00. Le nouveau centre de dépistage se situe à Tavannes. Archives Richard Leuenberger ARGUS DATA INSIGHTS® Schweiz AG | Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich T +41 44 388 82 00 | E [email protected] | www.argusdatainsights.ch

Covid-19: «Des patients romands doivent encore être transférés en Suisse alémanique» arcinfo.ch/dossiers/coronavirus/articles/covid-19-des-patients-romands-doivent-encore-etre-transferes-en- suisse-alemanique-1006480 Les soins intensifs du Réseau hospitalier neuchâtelois sont actuellement au maximum de leurs possibilités. Keystone Santé Directeur médical du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNE), Olivier Plachta explique que les soins intensifs sont, depuis plusieurs jours, proches du maximum de leurs possibilités. Et pourtant, le nombre d’infections au Covid-19 est plutôt à la baisse. Même si le nombre d’infections au Covid-19, dans le canton de Neuchâtel, comme dans la plupart des cantons romands, est plutôt à la baisse, la situation est toujours tendue dans le domaine hospitalier et particulièrement critique aux soins intensifs. «Depuis deux semaines, nous sommes proches du maximum de nos possibilités pour les soins critiques», explique le docteur Olivier Plachta, directeur médical du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNE). «Et ce n’est pas encore fini. Même si nous avons actuellement plus de sorties que d’entrées et même si le nombre moyen d’hospitalisations par jour liées au Covid est passé de 18 à 13 en une semaine, il faudrait au minimum descendre en dessous de 10 entrées par jour pour que la situation se détende aux soins intensifs. Comme nos collègues romands, nous devons encore procéder ponctuellement à des transferts vers d’autres hôpitaux.» 1/5

Le directeur médical indique qu’il vient d’ailleurs de recevoir un message de la coordination nationale des transferts demandant à tous les hôpitaux du pays de procéder à des transferts supra régionaux si le taux d’occupation en soins intensifs dépasse les 80%. «Ce qui est notre cas depuis fin octobre», relève Olivier Plachta. Comment se passent ces transferts vers d’autres hôpitaux? Tous les hôpitaux romands ont effectué de nombreux transferts. Et le RHne n’y fait pas exception malgré un des dispositifs les plus conséquents de Suisse, avec plus du double de lits de soins intensifs par habitants (26 au lieu de 10) et 20 lits spécialisés en soutien ventilatoire. En transférant 17 patients, nous avons les mêmes proportions que nos collègues romands. Au début, nous les avons envoyés à l’Inselspital, à Berne, et au Chuv, à Lausanne. Désormais, ils vont vers Berne, Bâle et Bienne. Depuis une semaine, le besoin en transfert diminue légèrement avec un dernier déplacement le 14 novembre, mais la pression reste très forte. La ligne de conduite nationale est de transférer avant de dégrader les soins en augmentant le nombre maximal de lits. Les transferts de patients intubés se font pour la plupart par hélicoptère médicalisé de la Rega. Si le vol n’est pas possible, le transfert est réalisé en ambulance médicalisée. Sur quels critères choisit-on les patients à transférer? Le choix des patients à déplacer dépend de leur situation. Nous transférons des patients stabilisés qui sont en mesure de le supporter. Nous envoyons uniquement les patients dont le projet thérapeutique justifie une prise en charge aux soins intensifs avec, de préférence, ceux qui présentent une atteinte mono-organique et pas de défaillance multi-organique. Dans la grande majorité des transferts, les patients sont intubés et sédatés. Comment se passe la collaboration avec La Providence? Très bien. Certes, il n’a pas été aisé d’investir la moitié des lits d’une institution en quelques jours et de créer deux nouvelles filières de prise en charge hors de nos murs par nos médecins. Mais ceux-ci ont fait preuve d’une grande capacité d’adaptation. Actuellement, ils sont une dizaine à se relayer pour prendre en charge les suites de soins de patients Covid ainsi que les patients de traumatologie opérés et suivis depuis lundi dernier au sein de La Providence. Les équipes soignante et logistique de la Providence travaillent main dans la main avec nos médecins. Nous prenons en charge actuellement une vingtaine de malades au sein de Providence, soit des patients en fin de traitement Covid et les autres en traumatologie. Mais cela représente moins de 10% de notre dispositif global actuel. 2/5

La RTS évoquait la semaine dernière le cas de l’hôpital de Morges, qui continuait à pratiquer des opérations électives. Est-ce également le cas au RHNE? Le RHNE a anticipé les impacts du fort taux de contamination de la population neuchâteloise. Nous avons décidé le 20 octobre une diminution de la chirurgie élective avec un arrêt progressif entre le 22 et le 26 octobre. Au vu de la situation, nous avons entièrement annulé les interventions pour lesquelles le délai de prise en charge n’a pas d’impact médical pour le patient. Cela dit, il est difficile de comparer la situation de Morges, qui n’est qu’un des points du système hospitalier vaudois, avec le cas de Neuchâtel qui assume seul toutes les missions cantonales des cas urgents. Constatez-vous une baisse des urgences non-Covid par rapport à une période normale? Oui, il y a moins de cas légers et la charge porte principalement sur des patients couchés, fortement atteints dans leur santé que ce soit pour le Covid ou non. Il est nécessaire de rappeler qu’en cas de besoin, il ne faut pas hésiter à se rendre aux urgences. Nous craignons que des patients souffrant d’AVC, d’infarctus ou de douleurs abdominales aiguës, par exemple, attendent trop pour se rendre aux urgences. Nos flux sont séparés, nous sommes prêts à les recevoir sept jours sur sept, 24 heures sur 24. L’infographie en grand format Les hôpitaux conservent une certaine «marge de manœuvre» Certains hôpitaux romands ont dû demander à du personnel positif mais asymptomatique ou peu symptomatique de venir travailler. Directeur des ressources humaines du RHNE, Gérald Brandt explique que les hôpitaux ont une certaine «marge de manœuvre» Gérald Brandt: des personnes testées positives continuent-elles de travailler au RHNE? Dans la majorité des cas, nous appliquons les mesures standards d’éviction. Dans le cadre d’activités très spécialisées et nécessaires à la sécurité des prestations et de nos missions, nous disposons d’une marge de manœuvre. Sur la base des indications du médecin cantonal, du personnel du RHNE a repris une activité, sur une base volontaire, principalement suite à un contact avec une personne positive (diminution de la quarantaine), plus rarement en étant positif et asymptomatique. Au sein du RHNE, treize collaboratrices et collaborateurs ont repris une activité (physiothérapeutes ou médecins, principalement), dans des situations suivies de près par la médecine du travail et par nos infectiologues. Ceci notamment pour assurer aussi la santé de ces collaborateurs et des patients. Olivier Plachta: le RHNE a engagé du personnel supplémentaire ces derniers jours. Pourquoi si tard? 3/5

Nous avons anticipé des recrutements dans les services aux fronts avant la deuxième vague, notamment aux soins intensifs et aux étages de médecine. Ceci nous permet de proposer ce dispositif extraordinaire de 250 lits, 20 lits de ventilation non invasive et 26 lits de soins intensifs. Aux urgences, nous avons réalisé des engagements médicaux de courte durée pour assurer les remplacements et permettre des tournus et du repos aux équipes. Nous avons surtout créé des pools de remplacement et de renforts entre les services et les départements avec le personnel en place afin d’ajuster au mieux la charge sur les équipes. Chez les médecins, nous avons actuellement plus de 60 rocades entre services pour répondre aux besoins spécifiques du Covid. 4/5

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