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Le 7 ème numéro du magazine Athéna

Published by benarab-hella, 2020-06-14 19:49:45

Description: Athéna Magazine, le magazine du lycée 15 novembre 1955 Sfax

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Athéna: Déesse gecque de la sagesse, des sciences et des arts NUMÉRO JUIN 2020 MAGAZINE s ’ e x p r i m e r, s ’ i n s t r u i r e , s e d i v e r t i r Soif / La cryptomonnaie Le rêve commun / La zumba Martin Luther King Ma philosophie Reconnaissante & nostalgique Le Magazine du Lycée 15 Novembre 1955 Sfax

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SOMMAIRE 01 LA LECTURE, UNE ACTIVITÉ QU’ON DOIT À TOUT PRIX REDÉFINIR Page 6 02 SOIF Page 10 03 MA PHILOSOPHIE Page 12 04 LES SOUVENIRS QU’ON 05 MY N’OUBLIE JAMAIS Page 14 DREAM VOYAGES Page 16 06 NOUS, 07 LE RÊVE COMMUN Page 20 LES ADOLÉSCENTS Page 18 08 MARTIN 09 PHÉNOMÈNE LUTHER KING Page 22 SUICIDAIRE Page 26 10 LA PEUR Page 28 11 NOTRE BIBLIOTHÈQUE Page 30 12 LA CRYPTOMONNAIE 13 LA ZUMBA Page 37 Page 34 15 LES PENSÉES LES 14 RECONNAISSANTE PLUS DRÔLES Page 43 & NOSTALGIQUE Page 40 3

INTRODUCTION ATHENA MAGAZINE, une occasion qui permet aux élèves de s’exprimer en français, de donner leurs avis, de se familiariser avec l’écriture, d’extérioriser leurs pensées et de partager leurs opinions sur des sujets divers. Ce magazine a été lancé pour sa première édition en février 2011 sous le nom de « AUDACE MAGAZINE ». Ce n’est qu’a partir de la troisième édition que cette mosaïque d’articles rédigés par les élèves du lycée 15 novembre 1955-SFAX a pris le nom de « ATHENA MAGAZINE ». Ce projet a dû prendre une longue pause depuis la fin de l’année 2012 avec le 6ème numéro vu que les membres actifs du club de magazine ont réussi leur baccalauréat et sont partis vers des établissements universitaires. Nous avons décidé cette année de relancer ce projet d’« action éducative et pédagogique pour l’amélioration de la vie scolaire » dans le cadre du programme de modernisation des établissements scolaires sous l’égide du ministère de l’éducation en collaboration avec la banque européenne d’investissement. Pour ce projet, nous avons choisi le titre « Ensemble pour bâtir une école innovante au profit d’un élève citoyen ». Et quoi de plus bénéfique et de plus prometteur que de créer un cadre dans lequel chaque élève pourrait s’exprimer, s’instruire et se divertir ! La reprise des activités du magazine a pris une nouvelle forme bien particulière dans ce numéro de juin 2020. En plus des articles proposés par nos élèves, nous avons demandé aux anciens membres du comité du magazine de partager leurs expériences et leurs souvenirs durant leurs passages dans cet établissement scolaire public. 4

Nous vous invitons à participer afin d’assurer la continuité et l’enrichissement de votre magazine par vos écrits, vos opinions, vos expériences personnelles, vos critiques et vos jugements afin d’être utile en tant qu’élève citoyen et ne pas se suffire à être juste un simple apprenant. « S’exprimer, s’instruire, se divertir » sont les principaux axes de ce magazine qui cherche à donner l’opportunité aux élèves de participer et d’enrichir la vie culturelle au sein de leur lycée. Evoquer les soucis des élèves par des expressions propre à eux, exposer leurs attentes, leurs talents, leur apprendre à dire ouvertement ce qu’ils pensent sont les objectifs qu’on a tracé depuis l’apparition de la première édition en février 2012. Afin d’assurer la continuité de cet espace de libre expression qui représente leurs voix, nous invitons tous les élèves à venir nous contacter et à nous proposer leurs écrits. ON EST DE RETOUR!! Rejoignez-nous 5

La lecture, une activité qu’on doit à tout prix redéfinir Le livre, support de la mémoire, vecteur de l’art ou même objet d’art se nourrit d’un large consensus. La lecture, cette activité qui a fait sortir l’homme des ténèbres de l’ignorance, permit d’illuminer son esprit et de lui assurer une continuité de savoir grâce à l’héritage transmis de générations en générations depuis les dessins et les symboles transcrits sur les murs des cavernes, passant par les parchemins et les vieux manuscrits jusqu’aux encyclopédies et les livres publiés dans des maisons d’éditions pour arriver aux médiathèques et aux liseuses en vogue de nos jours. Tout ce progrès est devenu une vraie menace pour la lecture puisque nous remarquons un désintérêt qui ne cesse de s’accroitre et une relation qui se détériore entre les lycéens et le livre. Les nouvelles technologies, les mass médias et les réseaux sociaux ont élargi et approfondi ce fossé qui sépare les jeunes de tout genre de traces écrites et les éloigne de ce moyen d’enrichissement et de culture qui a été derrière le succès de toutes les anciennes civilisations. Les outils numériques semblent pour eux être plus attrayants, plus modernes, plus intéressants et plus utiles même. Autrefois reconnue comme l’un des meilleurs moyens assurant la culture, le savoir, la sagesse, l’enrichissement et le plaisir, la lecture est devenue malheureusement de nos jours une activité lassante et même une corvée aux yeux des lycéens. Cette forme de démarcation sociale et d’appartenance à la haute société durant les derniers siècles s’est beaucoup affaiblie pour donner aux livres une notion décorative : les romans et les encyclopédies, au lieu d’être lus, ont pris la place des bibelots bien rangés qu’on se réjouit d’apprécier de loin sans même prendre la peine de les feuilleter, de les lire et de savourer leurs contenus. Le livre est devenu malheureusement un simple contenant, une sorte d’accessoire qu’on dépoussière d’un temps à l’autre et même un objet sans aucun vrai intérêt ni culturel, ni pédagogique, ni scientifique dans lequel les personnages sont assimilés à des prisonniers ou encore à des otages en détention et nul ne sait s’ils seraient un jour libérés. 6

Mais à mes yeux, le livre est un navire dont il faut larguer les amarres ; un trésor qu’il faut extraire d’un coffre verrouillé, une baguette magique dont tu es le maître si tu en saisis les mots…. Cette marginalisation du livre m’a donné l’idée de le rendre plus accessible à nos élèves en réinstallant la bibliothèque scolaire du lycée 15 novembre 1955-Sfax qui a été désinstallée suite aux travaux d’entretien et de rénovation du lycée qui ont duré plus que quatre années. Conscient que la lecture est un éveil de l’âme et du cœur, une jouissance de la pensée et des sentiments et surtout l’arme de toute civilisation épanouie, que la place du livre reste majeure, et que nos jeunes qui représentent l’avenir ont absolument besoin de cette arme, notre devoir serait donc de raviver en eux l’envie de dévorer les livres pour en faire une pratique qui fait partie de toute une culture et même d’un certain mode de vie sain. C’est ce même sentiment de prise en charge totale qu’ils doivent atteindre, exprimé affectivement par Victor Hugo : « tout à coup, vous vous sentez saisi, votre pensée semble ne plus être à vous, votre distraction s’est dissipée, une sorte d’absorption, presque une sujétion lui succède, vous n’êtes plus maître de vous lever, de vous en aller. » Mon objectif ultime est donc d’allumer en eux des foyers de réflexion, de contestation et de remise en cause de l’ordre établi au moyen d’expériences d’écrivains et de pensées de tous genres qu’ils pourraient facilement trouver dans leur bibliothèque du lycée ce qui permettrait une consolation probable entre les élèves et la lecture. J’irai même plus loin, ces lecteurs éveillés seraient capables même de devenir écrivains à leur tour. Laisser libre court à leur plume constaterait un moyen de libération, une forme d’expression relatant leurs expériences et forgeant leurs personnalités étant donné que la lecture et l’écriture sont unis par un acte de réflexion profonde qui permettrait à ces jeunes de sculpter un monde nouveau. 7

En me basant sur ce que David Foenkinos a dit : « Chacun peut adorer la lecture à condition d’avoir en main le bon roman, celui qui vous plaira et dont on ne pourra pas se défaire » je peux dire qu’il s’agit bel et bien d’un appât qui pourrait attirer l’attention de nouveaux lecteurs et de les raisonner à profiter de cette source inépuisable de savoir. Le Vendredi 31 juin 2020 à 9h la bibliothèque a été inaugurée officiellement et à partir de ce jour, cet espace polyvalent a pu servir à animer des séances de bibliothèque de classe, à assurer l’emprunt des œuvres aux élèves, à être utilisé comme salle de projection de supports audio-visuels, à garantir les réunions du comité du magazine et même à recevoir des invités d’autres lycées tel est le cas de ceux du lycée pilote Sfax 1 dans le cadre d’une élaboration d’un speech lors de la participation des deux lycées au prix Goncourt Tunisie 2020. Et c’est ainsi que ce projet de bibliothèque a su conjuguer la défense du livre avec l’évolution des technologies et des supports. Il ne s’agit en fait que d’un premier pas visant à donner aux livres la place qu’ils méritent d’avoir et à notre bibliothèque scolaire une deuxième vie afin que bon nombre d’élèves puisse en profiter grâce aux œuvres rangées soigneusement sur les étagères et qui n’attendent que d’être lues. C’est l’idée que Graham Greene soutient en affirmant que « l’influence des premières lectures est profonde. Grande est la part d’avenir qui repose sur les rayons d’une bibliothèque ». 8

Rendre la lecture une source d’enchantement et d’émerveillement pour nos jeunes lycéens est un souhait qu’on espère exaucer. Prendre l’habitude de lire et faire de la lecture une activité quotidienne est le rêve qu’on souhaite un jour réaliser. Armer notre jeunesse contre l’ignorance et l’aider à être bien cultivée est notre objectif ultime. Récolter les fruits des graines qu’on a semées en réinstallant la bibliothèque du lycée 15 novembre 1955-Sfax est ce qu’on attend impatiemment. Participer à la formation d’une jeunesse bien instruite, cultivée et de forte personnalité est le défi qu’on cherche à soulever. Votre bibliothèque vous ouvre grand ses bras et n’attend que vous accueillir. Le premier pas, on l’a déjà fait pour vous. A vous de faire pareil afin de pouvoir profiter de ce qui vous est offert. Il est temps de changer d’habitudes afin de vous réjouir et de rattraper tout le temps perdu. Et comme on dit, Il n’est jamais trop tard de prendre l’initiative et de décider de commencer. Aref Maghrebi Professeur 9

SOIF, DES SECRETS DÉVOILÉS Qui est Amélie Nothomb ? Amélie Nothomb, naît en 1967 à Kobé (ville du centre du Japon), sa famille est bruxelloise. Fille de diplomate, elle passe les cinq premières années de son enfance au Japon avant de voyager entre New- York, Pékin, la Laos et le Bangladesh, au gré des affectations de son père. En 1984, la jeune fille étudie en Belgique la philologie romane. Différente de ses camarades occidentales par son passé multiculturel, elle se réfugie dans l’écriture, mais garde secrète cette nouvelle passion et ne la dévoile pas publiquement. Une fois son diplôme obtenu, elle décide de repartir dans son pays de naissance et exerce le métier d’interprète à Tokyo. En 1999, sa carrière fait un pas de géant avec « Stupeur et Tremblements », texte relatant son expérience de jeune employée au sein d’une entreprise régie par les codes stricts de la culture nippone. Depuis, à chaque rentrée littéraire de septembre, l’auteure publie un nouveau roman. Le roman « Soif » d’Amélie Nothomb Soif, quoi de plus significatif, de plus provocateur, de plus polysémique et de plus énigmatique ? Un moment transitoire qui pourrait nous délivrer d’une souffrance pour devenir un objet de quête ou même une vraie libération. Soif, le vingt-huitième roman d’Amélie Nothomb, est un choix bien réussi pour un roman bien construit et soigneusement bâti. 10

Est-ce une soif d’un corps qui rêve d’un grand amour, d’un plaisir charnel et sensuel ou d’une délivrance d’un si lourd fardeau ? Est-ce une histoire d’un corps humain négligé au dépend d’un esprit sacré ? Est-ce une critique qui met en doute et s’interroge sur ce qu’on croyait savoir ? Est-ce une réflexion sur ce que personne n’a osé et n’a eu le courage ou l’audace de soulever et de développer ? Trois moments essentiels et trois sensations inéluctables nécessitants un corps sont en fait des passages obligatoires pour tout être humain : la soif, l’amour et la mort. En fait, la soif m’a accompagnée tout au long de la lecture de ce roman, tout au long des neuf thèmes présentés dans cette œuvre. Avec son style inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, elle se glisse dans la peau du supplicié de son procès à la résurrection. Elle raconte à la première personne les réflexions les plus intimes du Christ. Le fils de Dieu fait l’expérience de la solitude au fond de sa minuscule cellule et repense à sa vie en attendant d’être crucifié dès le lendemain : son père, le corps, l’amour, la jouissance, l’ingratitude de l’homme, la souffrance, l’espérance, la foi ou encore la mort. Je n’arrêtais pas de réfléchir et de m’interroger à mon tour sur ce qui s’est passé réellement, de me poser des questions sur ce que je savais sur le Christ, ses apôtres, Marie Madeleine de Magdala et tant d’autres personnes et personnages. En lisant ce chef d’œuvre, j’ai éprouvé les mêmes sensations que celles d’une personne assoiffée qui écoulait des gorgées d’eau décalées vu que j’étais obligée d’interrompre à contre cœur ma lecture et la reprendre plus tard à cause des cours et des examens. Soif, ce roman évoque un côté humain du Christ, sa peur, ses faiblesses… Il nous fait part d’un procès et d’une condamnation imaginés et présentés avec un très bon goût et un fabuleux style dans lequel on trouve l’ironie, l’absurde, le rationnel, l’imaginaire et surtout beaucoup d’audace allant même à secouer les esprits. Zaineb Ben Jemaa 3ème Sc 4 11

MA PHILOSOPHIE L’existence précède l’essence. Cela signifie que l’homme existe d’abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu’il se définit ensuite. Jean Paul Sartre J’aurais bien aimé avoir le pouvoir de contrôler le temps. Ainsi, je pourrais effectuer le voyage dont chacun d’entre nous rêve : peut-être revenir en arrière pour corriger certaines erreurs, avoir le temps de réfléchir avant de prendre des décisions qui ont été faites sur un coup de tête, peut-être faire un saut au futur pour connaître mon destin, ou peut- être encore rester au présent pour faire durer les moments magiques le plus longtemps possible, pour profiter de chaque instant, le savourer et croquer la vie à pleines dents. Mais si je corrige les erreurs que j’ai commises au passé, je ne serai plus la personne que je suis aujourd’hui. Et puis, comme disait Albert Camus : « Le temps qui nous reste à vivre est plus important que toutes les années écoulées. » Cette personnalité que je me suis forgée grâce aux expériences vécues m’est chère. C’est pour cela qu’à mon sens, il faudra sacraliser le passé, bien évidemment s’il est bien exploité pour nous rendre plus confiant. Tout en sachant que le travail le plus difficile est celui qu’on effectue sur nous même. Comme on dit : Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. D’autre part, si j’avais la possibilité d’aller au futur pour connaître ce qui va se passer dans dix, vingt ou trente ans, la vie n’aurait pas de sens pour moi puisque je connaitrais déjà la fin. Alors, je me suis laissée enfin convaincre qu’il faudra juste se réconcilier avec le passé et tirer profit de ce qu’il pourrait nous apprendre. C’est donc le présent qui est le plus important, et l’avenir est quelque chose que je ne pourrais jamais cerner parce que c’est moi même qui vais l’écrire à travers les pas que je vais entreprendre pour atteindre mes buts dans la vie, vers la quête du bonheur, tout en cherchant un sens à mon existence, à ma raison d’être et en cultivant mes passions. En grandissant si vite, 12

on ne se rend pas du tout compte qu’on est en train de changer d’une façon assez radicale, on n’est plus les mêmes. Nos chagrins et nos peines réveillent en nous d’autres sentiments de compassion et parfois de rage et de haine. Grandir veut dire devenir mature de jour en jour. Mais ça rime à quoi exactement être mature ? À mon sens, c’est avoir la capacité de sentir l’amour, la haine, la souffrance, la paix, le bonheur… Mais on ne pourra jamais contrôler nos sentiments parce que ce sont nos cœurs qui nous guident et notre instinct qui nous montre le chemin qu’on doit prendre. Ces chemins peuvent des fois être entravés d’obstacles, provoquer de la peine aux personnes qu’on aime, nous plonger dans l’obscurité et l’incertitude totale mais ça fait partie du jeu. Celui de vivre, de murir, d’apprendre, d’aimer et d’être aimé. La vie peut être injuste parfois, mais n’oublions jamais qu’elle nous fournira la dimension la plus précieuse, devinez de quoi s’agit-il ? Il s’agit de trouver un sens à notre existence ! Pour moi, c’est tout ce qu’il y a de plus anodin car « chaque homme doit inventer son chemin » Sartre. On marche, on respire, on pleure, on sourit ; c’est ça la vie, il n’y a pas de règles à suivre ! Chaque mauvais instant peut se transformer en un bon moment si on le veut. Nous sommes et nous serons à jamais les maîtres du jeu. Je me suis enfin réveillée et j’ai pris la décision de retrouver ces rêves que j’ai abandonnés. Je vais lutter pour obtenir ce qui me fait du bien et je serai fidèle à la voix qui murmure au plus profond de mon âme, qui m’encourage à voler, à aimer, à être libre, suivre mes rêves qui me montrent le chemin, et faire face aux défis du destin. Etre la capitaine du bateau dans ce voyage, dans cette aventure sans fin. Sourire, aimer, de nouveau rêver, respirer l’air frais et câliner la lune, faire rire cette petite fille qui sommeille en moi, cette fille guerrière, quel que soit le prix. Lina Rawine 2ème Lettres 13

Ces souvenirs qu’on n’oublie jamais.. c ela fait déjà 8 ans que nous encouragé ses élèves à faire ressortir avons publié notre toute et à donner le meilleur d’eux-mêmes. première Édition dans le magazine « ATHÉNA Étant passionnée par les langues, je me rappelle avoir assisté, mes MAGAZINE ». Une initiative copines et moi, à un cours de théâtre en anglais dans un centre privé de qu’on avait prise suite à la révolution langues, qui pour des raisons que j’ignore a été malheureusement Tunisienne du 14 Janvier 2011 afin interrompu. C’est là que monsieur Aref nous a proposé, mise à part de notre d’aborder différents thèmes, sur activité au Magazine, d’animer notre cours de français avec des projets, des lesquels on faisait silence pendant la pièces théâtrales et de petits courts- métrages qu’on exposait devant nos période de la dictature. camarades de classe. Cela nous a bien réjouis! Nous avons créé à l’époque de Les thèmes du magazine étaient bien vrais bijoux malgré nos petits moyens. Ces projets ont créé même une sorte variés et d’actualité non seulement de de concurrence entre notre classe 2ème sc 12 et la 2ème sc 13. la Tunisie mais aussi du monde entier, Cette expérience était pour moi des articles politiques ou de mode, On bien enrichissante et m’avait vraiment orienté dans le choix de mes études présentait même des conseils et des astuces de la vie de tous les jours. Mes années au sein de l’établissement 15 Novembre 1955 étaient bien exceptionnelles. J’ai connu des personnes uniques, qui font encore partie de ma vie. Monsieur Aref était l’une de ces personnes qui a toujours poussé et 14

supérieures à savoir les beaux arts. Je Je me sentais vraiment un membre suis aujourd’hui Designer Graphique, actif au sein de mon lycée et j’étais possédant un Master en Arts Plastiques toujours impatiente de voir le fruit de : Conceptions artistiques, admise notre travail murir pour être publié en première année doctorat. Mon sur nos pages facebook «Audace expérience étant membre fondateur magazine» et «Athéna magazine». du magazine était pour moi une sorte d’initiation à ce que je fais maintenant A mon sens, c’était une vraie professionnellement : création de la réussite et un espace d’expression mise en page de tout support dans et de parole libre qui m’a aidée à le domaine de l’imprimé (magazines, m’instruire et surtout à prouver que catalogues, flyers, affiches, cartes tout élève est capable de produire, de visites…). C’est pour cette raison s’exprimer et même d’exceller. que j’écris cet article dans le but d’encourager les jeunes élèves à être Ça fait des années que je ne suis des membres actifs dans le magazine plus l’élève que j’étais il y a 8 ans mais pour trouver peut être non seulement je peux dire que ces quatre années des horizons sur le plan professionnel au lycée 15 novembre 1955 m’ont mais aussi pour redonner bien beaucoup apporté et ont eu vraiment évidemment vie à notre magazine un grand impact sur ma personnalité qui a été et qui restera pour toujours et sur ce que je suis maintenant. l’une des fiertés du prestigieux établissement scolaire publique, notre Un dernier conseil d’une ancienne lycée 15 novembre 1955. élève et ancien membre du comité du Le magazine pour moi était vraiment un magazine : espace de liberté, d’expression, d’art, d’enrichissement et d’amour puisque « Ayez confiance en vous et n’hésitez nous étions vraiment une vraie famille où ses membres pouvaient aborder pas à écrire et à participer à enrichir tous les sujets et discuter librement sans contraintes ni tabous. »votre magazine. Grâce au magazine j’ai pris l’habitude d’échanger et d’être utile et créative. Hela Ben Arab Ancienne élève du Lycée 15 Novembre 2008-2012 15

DREAM MY VOYAGES MY DREAM VOYAGES, une agence de voyages de catégorie A, agréée par l’association internationale du transport aérien IATA est installée à sfax depuis 2008 dans les locaux suivants : 1. Route de Taniour Km 2, Sfax-Tunisie 2. Rue gharibaldi, immeuble «Achiche» Beb Bhar, Sfax-Tunisie 3. Route de Taniour Km 2 à côté de «Tapis Loukil», Sfax-Tunisie 4. Et à Tunis dans une résidence du lac 1 à côté de l’ambassade d’Argentine. 16

A part l’accueil chaleureux et l’hospitalité de tous ses agents, elle se démarque par son grand professionnalisme et par la qualité des différents services qu’elle offre à ses clients que ce soit en Tunisie ou à l’étranger. En plus des services de billetterie, de tourisme intérieur dans les hôtels les plus prestigieux de la Tunisie, des événements qu’elle organise, des voyages de noces à la carte, de l’accompagnement de ses clients lors des foires internationales ou de la omra, elle offre à ses clients des voyages organisés avec des programmes bien riches et d’une qualité de services remarquable. MY DREAM VOYAGES, comme l’indique son nom permet à ses clients de réaliser tous leurs rêves avec des prix imbattables et même avec une large facilité de payement. Tous ses agents n’attendent que votre visite afin de vous servir et de satisfaire vos attentes. Je vous conseille donc de ne pas tarder à les consulter et à profiter des services qui vous seraient présentés. 17

Nous, les adolescents Nous les adolescents, nous nous compliquons trop notre vie à penser et à réfléchir. On pense trop… à tout et à rien. Au lieu de profiter de notre jeunesse, on gaspille notre temps à réfléchir et à penser aux petits détails, à l’avenir, au passé mais on ne vit jamais pleinement notre présent. On est trop occupé à chercher l’amitié, le vrai amour… Notre premier souci est avant tout avoir de bonnes notes, suivre les séries américaines. On passe des journées entières à les apprécier et à rêver de mener une vie semblable à celle de nos héros préférés. Pourquoi ne pas être nous-mêmes les héros de nos histoires, des histoires que nous écrirons nous-mêmes ? Notre vie au lycée est comme un cauchemar qui ne finit jamais ! Pourquoi tant de haine et de solitude ? Nous les adolescents, on adore compliquer les choses, on sent toujours que personne ne nous comprend, que tout le monde nous rejette, que notre pays n’est pas assez vaste pour nous contenir, comprendre nos maux, nos chagrins, nos besoins, nos rêves…alors qu’on ne cherche même pas à voir le bon côté des choses à cause de ce maudit pessimisme qui nous hante. On veut avoir les dernières générations de smartphones, s’habiller selon les nouvelles tendances, les derniers cris de la mode, suivre tout ce qui est en vogue et s’éloigner de nos traditions, de notre culture et de notre religion. Pourquoi ? Certains disent qu’il ne s’agit que d’une crise d’adolescence qui va passer et disparaitre avec l’âge et le temps. Mais les ados eux mêmes trouvent qu’être rebelle est un signe de forte personnalité. 18

Respecter nos traditions pour nous, signifie être archaïque et même arriéré alors que c’est totalement faux ! Nous les adolescents, on refuse d’être contrarié et si une personne nous critique on n’a qu’à dire « Vous êtes trop vieux pour nous comprendre ». Nous les ados, on fait toute une histoire pour rien ! Si le professeur ne nous attribue pas de bonnes notes, on le déteste et on s’acharne sur la matière qu’il enseigne sans pour autant faire des efforts pour comprendre et progresser. On n’a jamais tort ! Nous les adolescents, on doit être plus responsables et plus matures, vivre chaque instant comme si c’était le dernier soupir de notre existence, oublier toutes les futilités et assumer nos responsabilités envers nous-mêmes et envers notre société. Pourquoi ne pas adhérer à des associations, être des membres actifs, participer à des activités … A mon sens, c’est ainsi qu’on pourrait atteindre la maturité. Nous les adolescents, nous représentons l’avenir et l’espoir de notre société. Alors, soyons à la hauteur de cette grande responsabilité ! Evitons de pleurnicher sur notre sort et de refuser de « grandir » ! Soyons capables d’assumer nos responsabilités ! Soyons autonomes ! Forts d’esprit ! Aptes à vivre et non pas à survivre ! Soyons rêveurs d’un avenir meilleur ! Ajoutons à notre existence des couleurs, de la douceur, de la chaleur et surtout beaucoup de valeurs ! Lina Rawine 2ème Lettres 19

Le rêve commun Faire de toute opportunité qui se présente un succès est une bonne habitude qui garantit la réussite dans la vie. Et même si aucune opportunité ne se présente on doit la créer. Il faut toujours qu’il y ait un explorateur, quelqu’un qui transforme le néant en source intarissable de créativité pour qu’on arrive à assurer le progrès et la prospérité. C’était le cas au sein de notre lycée, le lycée 15 novembre 1955-Sfax avec le projet de la désinstallation de la bibliothèque du lycée suite aux travaux de restauration de cet établissement scolaire public. Je n’arrive pas à trouver les mots adéquats qui pourraient décrire ma joie, mon euphorie, ma satisfaction et ma fierté après avoir visualisé les photos et l’article publié représentant les étapes de la réinstallation de la bibliothèque de notre lycée après de longues années d’attente et d’espoir. C’était le rêve de la plupart des élèves et surtout celui de tous ceux qui ont participé à tous les travaux nécessaires à la désinstallation de l’ancienne bibliothèque. On rêvait de pouvoir profiter de tous les romans, les œuvres, les analyses, les critiques et les études qu’on a rangés minutieusement avec beaucoup d’amertume et de douleur en attendant la fin des travaux et la possibilité de donner une nouvelle vie à toutes ces œuvres condamnées à l’inutilité et même à l’oubli. On était un groupe d’élèves qui sacrifiait chaque jour son déjeuner de midi à 14 h afin de pouvoir classer et ranger le contenu de l’ancienne bibliothèque dans l’espoir que la durée de cette privation de ces outils de savoir, d’enrichissement, de créativité et de culture soit très limitée dans le temps. Mais malheureusement tous ceux qui ont participé à la désinstallation de l’ancienne bibliothèque n’ont pas 20

pu profiter du travail qu’ils ont débuté vu qu’il a fallu 4 années pour que la bibliothèque soit réinstallée. Pendant cette période, j’ai appris à mieux connaitre mes camarades. D’ailleurs, nous avons partagé notre amour pour la lecture en discutant d’œuvres et d’écrivains. Dans la poussière et l’obscurité derrière une porte fermée nous avons essayé de diffuser l’amour des livres et l’appréciation des œuvres d’art au sein de notre lycée. En fait, nous étions quelques élèves dévoués, passionnés et rêveurs. J’ai abandonné cette expérience et ce rêve après 4 ou 5 mois, j’ai constaté que nous n’avons bénéficié d’aucune aide extérieure et je pense que c’est ce qui m’a découragée. Je ne sais pas si j’ai pris la bonne décision, mais je suis vraiment heureuse que mes amis n’ont pas baissé les bras et voilà après 4 années la bibliothèque du lycée 15 novembre 1955 a ouvert ses portes de nouveau. Je suis si nostalgique de ces moments que j’ai passés entre les rangées de livres. Après 4 années, je me souviens encore de chaque moment que j’ai passé à mon lycée. Je souhaitais assister à la réouverture et à l’inauguration de la bibliothèque mais malheureusement je n’ai pas pu vu que je poursuis mes études en Allemagne et plus précisément à Munich pour l’obtention d’une licence en biotechnologie moléculaire à l’université technique de Munich. J’espère que tous les élèves se rendront compte de l’importance des livres qui nous permettent de nous armer contre l’ignorance et nous aident à forger notre personnalité et à façonner notre avenir. En somme je veux rendre hommage et remercier tous les volontaires qui ont donné de leur temps et de leur énergie pour la réalisation de ce projet dans toutes ses étapes dont je cite Nour Gassara, Fedi et Chedi Ben Dhaw, Nour Toumi, Amal Koubaa et tant d’autres. Oumaima Zayen 21

MARTIN LUTHER KING JR. Qui est Martin Luther King Jr. ? Martin Luther King Jr., né à Atlanta (États-Unis) le 15 Janvier 1929, est un militant pour le mouvement des droits civiques des noirs africains aux États-Unis contre la domination et l’oppression que ces derniers avaient vécues et pour obtenir tous leurs droits en tant que citoyens américains et non des êtres inférieurs dépourvus même du droit de voter. L’histoire commence quand il fut arrêté par la police pour avoir refusé de céder sa place à un blanc dans un bus. Son courage ne s’est pas limité à cela, mais le jeune noir lança un appel au boycott de la compagnie de bus de la ville. Malgré l’intimidation, le boycott durera un an jusqu’à ce que la cour suprême donne tort à la compagnie du bus en question. Telle était sa première victoire et telle était la première leçon que cet homme admirable avait enseigné au monde entier : ne jamais se sous-estimer ni abandonner le combat face aux oppressions et à l’injustice car sa devise était la suivante : « Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier. » 22

L’impact médiatique de cette victoire amène Martin Luther King à devenir le président partisan de la non- violence. Ainsi, il décide d’étendre sa lutte afin d’assurer les droits civiques des noirs dans tous les États- Unis d’Amérique. Dans ses discours, il disait : « J’ai décidé d’opter pour l’amour, la haine est un fardeau trop lourd à porter. » C’est un homme qui croit qu’il ne sert à rien de répondre à la violence par la violence. Son arme était sa parole. D’ailleurs, ses citations restent mémorables et marquent le monde par leur aspect universel jusqu’aujourd’hui. En tant que pasteur baptiste, il passait la plupart de son temps dans l’église à présenter ses discours qui de son époque étaient la seule source de force et de pouvoir pour les noirs américains qui étaient au bord du désespoir. Son arme secrète était la non-violence, en fait il la considère comme « une arme puissante et juste qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. » Pour eux, Martin Luther King est comme un petit faisceau lumineux dans une chambre complètement noire étant donné qu’il était le seul qui leur a pris la main et qui les a convaincus qu’ils sont capables de changer leur pitoyable présent et leur destin dans une époque où tout le monde les regardait avec mépris et humiliation. Ainsi, actuellement, il demeure le symbole de la résistance. Par ailleurs, plusieurs politiciens dont plusieurs présidents aux quatre coins du monde lui rendent hommage à travers leurs discours véhiculant la paix et valorisant l’égalité entre les individus. L’impact de son idéologie était énorme. Et même s’il avait tant d’ennemis et avait subi des années de haine et de discrimination, il n’a jamais baissé les bras. De plus, au fil du temps, un nombre considérable 23

de blancs a participé et a adhéré à ses actions, tel est le cas de Lyndon Johnson qui était le président des États-Unis à cette l’époque. Mais malheureusement, beaucoup de politiciens de cette époque de lutte contre le racisme envers les noirs, étaient contre sa position. Convaincu de l’importance de l’égalité entre les races et la médiocrité des propos et des positions racistes, Lyndon Johnson a clarifié qu’il « ne laissera jamais l’histoire l’établir dans la même page avec eux », ceux qui prônaient l’inégalité, le racisme et la ségrégation car selon lui, ce n’était pas seulement l’affaire des Afro-Américains : « C’était l’affaire de toute l’humanité. » Martin Luther King Jr était un homme de principes, d’une sagesse inouïe, mais surtout exceptionnel : Les manifestations qu’il menait ne consistaient jamais à porter des armes et à effrayer les autres, mais plutôt à serrer les mains et à chanter des refrains prônant l’égalité, la fraternité et l’équité. Il a tenu sa promesse et a garanti aux noirs Américains le droit de l’emploi des minorités ethniques ainsi que celui du vote. Toutefois, Il a payé très cher pour son courage et sa bravoure : Il avait été assassiné le 4 avril 1968 à Memphis par un inconnu alors qu’il soutenait une grève d’éboueurs. Et vu la gravité de cet acte barbare l’affaire est loin d’être résolue même après plusieurs décennies puisqu’un nouveau procès aura lieu cette année afin de clarifier cet assassinat qui a bouleversé le monde entier depuis des générations. Il avait le rêve qu’un jour : « ses quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère. » Malheureusement son rêve n’a pas pu se réaliser de son vivant. Son corps est peut-être mort et enterré, mais l’héritage qu’il a laissé, en tant que positions et valeurs de tolérance revendiquant l’égalité entre les êtres humains restera vivant pour toujours et à jamais. Même après de si longues années, je peux dire que Martin Luther King Jr m’a enseigné que les mensonges ne survivent jamais, que la vérité apparaîtra un jour ou l’autre. Il m’a appris que si on veut, on peut et que personne ne pourra nous arrêter, car si on découvre cette énergie énorme dans notre âme, on peut réaliser 24

toutes nos ambitions même si cela paraît difficile parfois… C’est la volonté qui pousse chaque individu à se battre pour la bonne cause. Pour moi, il serait toujours une vraie légende, un homme hors du commun et une victime de l’égoïsme de certains qui refusent d’accepter leurs semblables sous des prétextes racistes et insensés. Il a toujours lancé un appel de fraternité et d’égalité. En effet, selon lui : « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ». Malheureusement, l’idiotie dont il parlait lui a couté la vie, mais elle n’a pas réussi à enterrer les idées et les principes pour lesquels il a tant milité avec ardeur et acharnement. Shaima Besbes 3ème Sc 4 25

PHÉNOMÉNE SUICIDAIRE Malheureusement, cet acte de dernière violence contre son corps et son âme qui était relativement rare, depuis ces dernières années est devenu de plus en plus courant, il a même pris la forme d’un symptôme. Tout d’abord, tout le monde s’accorde en effet à reconnaitre qu’une tentative de suicide n’est pas une maladie en soi, c’est plutôt la conséquence d’un trouble de l’adaptation de la personne à son en- vironnement social, familial ou professionnel ce qui contribue plus tard à un échec qui pourrait mener à la décision la plus grave et la plus horrible, mettre fin à ses jours. En effet, le suicide est en premier lieu l’échec de la vigilance que chacun doit à l’autre. C’est la nonchalance et l’indifférence, l’égoïsme et le renfermement sur soi, la montée du chacun pour soi et Dieu pour tous qui font l’évolution de ce fléau destructeur qui ne cesse de s’accroitre surtout chez les adolescents qui n’ont pas encore atteint la maturité, ces jeunes qui ont par conséquent une personnalité fragile qui ne s’est pas encore bien forgée. D’ailleurs, plus de 800 000 personnes par an meurent en se don- nant la mort et le nombre des tentatives de suicide est encore plus élevé. Chaque année, des milliers de personnes sont donc confrontées à des pertes cruelles dues aux suicides. Ces décisions et ce refus de la vie peuvent apparaitre à n’importe quel âge et ce crime contre la vie est considéré comme la seconde cause de la mortalité chez les jeunes entre 15 et 29 ans dans le monde en 2012. 26

La notion de la mort chez l’enfant est aussi connue par la résistance, son repérage est plutôt difficile et c’est ainsi que bon nombre d’ac- cidents domestiques ou de comportements de mise en danger de la part de l’enfant pourraient comporter une dimension suicidaire, souvent méconnue. Je pense que toute personne pourrait passer par des moments difficiles ou être exposée à des problèmes parfois gravissimes. Mais, avec un bon encadrement par un entourage bien veillant on pourrait toujours épargner le pire. C’est pourquoi ces troubles mentaux et psychologiques doivent être repérés par notre entourage et traités par un groupe de thérapeutes dans des centres hospitaliers spécialisés publics ou privés. Toute la société doit assumer ses responsabilités afin de combattre ce fléau qui peut frapper à tout moment. Aucun enfant ou adolescent n’est à l’abri de ce monstre qui me- nace les jeunes et vise toute société fragilisée et souffrante rongée par l’irritation de relations humaines de ses membres. Vu cet éloignement et cette indifférence envers l’autre, les enfants sont devenus une proie facile à ce déséquilibre psychologique qui pourrait être tragique et fatal. Firas Zayani 3ème Sc. 4 27

La peur Cette sensation bizarre qui nous donne la boule au ventre, infecte notre corps, le couvre de sueur et fait trembler nos mains… De quoi a-t-on peur ? Des dangers, des accidents, de la mort de nos proches, du vide, de l’amour, de l’échec, de notre avenir… Certains ont peur du changement. L’idée de devenir adulte les terrorise. En soufflant la 18ème bougie tout changera à jamais, un nouveau monde, une nouvelle vie… Être adulte a un rapport étroit et direct avec la liber- té. N’est-ce pas ? Lorsqu’on aura 18 ans on deviendra majeur et qui dit majeur dit avoir des responsabilités et devoir tout planifier : nos études, nos sorties, nos dépenses, nos relations… Personnellement je pense qu’être majeur et adulte nous prive de notre liberté vu qu’on doit suivre des règles qui nous sont imposées, réussir nos études, trouver un travail, fonder une famille et travailler dur pour subvenir à ses besoins. Sans oublier le fait d’assurer une bonne éducation à notre future progéni- ture… Alors qu’étant jeunes, on vit selon nos propres règles qu’on impose à nos parents, selon nos manières, nos petites folies, nos caprices… Toute notre vie tourne autour des examens qu’on doit passer, de nos sorties entre amis, de nos chagrins, de nos pleurs, de nos rigolades et de nos idylles du lycée. 28

Tout ceci va être remplacé par des charges interminables comme payer les impôts, les factures, faire les courses et surtout s’endormir tôt parce qu’on travaille de bonne heure le lendemain. Est-ce la vie rêvée et désirée ? Notre vie d’adolescent va nous manquer, les heures de cours, les récréations, les billets d’entrée et même les re- marques parfois déplacées de nos professeurs. En fait, tout ce que nous avons vécu au lycée nous manquera. En s’approchant de l’âge de la maturité, on commence à avoir peur de ne plus être sous la responsabilité de nos parents, on devrait tout gérer et assumer nos responsabilités et nos choix. Le monde des grands, des adultes doit être impressionnant : avoir son permis de conduire, sa carte d’identité, ne plus avoir besoin de rentrer tôt à la maison et de dormir à 21h, avoir notre propre foyer, notre salaire, faire ce qu’on veut quand on veut, ne plus avoir besoin de demander la permission à qui que ce soit… La majorité est-elle vraiment une quête de liberté tant désirée ou bien un cauche- mar non souhaité ? On aurait toujours des épreuves à surmonter et des obstacles à dépasser. Mais, sommes-nous vraiment bien préparés à affronter nos peurs, nos angoisses et nos inquiétudes ? Lina Rawine 2ème Lettres 29

Notre bibliothèque Le projet a commencé au début du mois de novembre2019 dans le cadre du programme de modernisation des établissements scolaires réalisé en collaboration entre le ministère de l’éducation et la banque européenne d’investissement. L’idée était de réutiliser les tables et les chaises abimées afin d’installer une bibliothèque dans une grande salle dans le but de créer un espace agréable et fort utile aux élèves qui pourraient profiter des livres qui autrefois meublaient l’une des plus riches et des plus fameuses bibliothèques scolaires de la ville de sfax. Il s’agit d’un projet d’« action éducative et pédagogique pour l’amélioration de la vie scolaire » auquel la direction régionale de l’éducation Sfax 1 nous a invités à y participer ; « Un projet de soutien au comportement positif, programme d’interventions qualitatives ». Pour cela, on a créé un comité de pilotage pour la réalisation de notre objectif qui vise à améliorer la relation de nos élèves avec leur établissement scolaire, à rendre plus agréable cet espace de formation et de savoir ainsi qu’à aider nos élèves à avancer vers la citoyenneté en les accompagnant et en les encadrant avec l’aide et la participation de tous les intervenants dans la vie scolaire tel que les parents d’élèves, les professeurs, les surveillants, les ouvriers… On a choisi pour notre projet le titre « Ensemble pour bâtir une école innovante au profit d’un élève citoyen » Afin de réaliser cet objectif basé sur l’échange et l’entraide, nous avons décidé de réinstaller la bibliothèque du lycée 15 novembre 1955-Sfax qui a été désinstallée quatre années auparavant à cause des travaux d’entretien du lycée. En effet, le local n’existait plus. Heureusement, les livres étaient placés sous les escaliers du bloc des lettres et étaient dans un état lamentable bien que mes collègues aidés par leurs élèves les aient 30

rassemblés et rangés dans des cartons suites aux travaux d’entretien et de rénovation du lycée. C’est grâce à un effort colossal de la part de plusieurs personnes, dignes d’éloge, que cette bibliothèque a pu voir le jour. En tant que chef du projet je tiens à remercier tous les parents d’élèves qui ont œuvré et participé à la création de cet espace de culture, d’enrichissement et de plaisir dont je cite Mme Nadia Kamoun Fourati qui nous a fait un don de dix panneaux MDF stratifié qu’on a utilisés pour les étagères, un don précieux à la mémoire de son fils qui suivait ses études au lycée 15 novembre 1955 et qui était décédé. Paix à son âme. Tous ceux qui bénéficieront de ce nouvel espace l’honoreront et prieront pour que son âme repose en paix. Je tiens aussi à remercier un autre parent qui nous a fourni trois panneaux MDF stratifié qu’on a utilisé pour les tables ainsi que les accessoires nécessaires à l’assemblage et à la fixation des 16 armoires utilisées pour le rangement des livres. Deux autres parents d’élèves, M Siala Jamel et M Omran Radhwan nous ont fait un don de temps et de leur savoir-faire afin de transformer les panneaux MDF en étagères et en tables pour meubler la bibliothèque. Je tiens aussi à remercier M Chiha Imed qui a remis à neuf des chaises défectueuses en d’autres pratiques et confortables pour permettre aux élèves de s’installer confortablement dans cet espace de lecture et de culture. La délégation régionale de sfax1 nous a transféré 4 chaises de bureau et nous a promis un bon nombre de chaises confortables avant la fin de cette année. Je remercie aussi mes collègues : Hdiji Slim et ses élèves, Mme Masmoudi Olfa, Mme Jribi Nabiha, Mme ben romdhane Sihem, Mme Fayrouz, M ben Abdallah et tous mes autres collègues qui m’ont aidé dans le tri des livres. Je suis très reconnaissant envers Mme rabeb Karaa et les membres de son club qui ont déplacé une vingtaine de cartons remplis de romans d’une salle à côté de notre infirmerie à la salle polyvalente que j’ai plus tard ramené avec mes élèves à la bibliothèque. 31

Je remercie aussi nos amis M Becha et M Karray, ouvriers du lycée pour leur aide précieuse. Sans oublier les surveillants qui eux aussi ont mis la main à la pâte. Tout le cadre administratif a prêté main forte pour la réussite de ce projet dont je cite M Chelly Lanouar, le directeur de notre établissement et M Aich Adel qui ont cru en ce projet et n’ont épargné aucun effort pour me faciliter la tâche et m’épauler tout au long de sa réalisation. Le plus grand mérite est réservé à mes adorables et chers élèves de la 4ème sc 4, la «3ème sc 4, la 3ème Math 2 et la 3ème tec 1 car chacun d’eux a pris la bibliothèque comme un défi. Ils se sont partagé les tâches et ont assuré la majeure partie du travail avec un grand plaisir et un grand dévouement. Je remercie encore une fois tous les élèves du lycée qui à chaque fois qu’ils avaient du temps libre venaient à la bibliothèque et me demandaient : « Comment pouvons-nous vous être utile ? » Et la cerise sur le gâteau, l’une de mes anciens élèves, Affes Rania, nous a offert six de ses tableaux de peinture qui ont embelli cet espace de lecture et d’art. Plus que deux mois étaient nécessaires à la réalisation de ce projet, beaucoup d’effort, de volonté, de fatigue, de patience, de persévérance, d’émotions fortes mais aussi beaucoup de passion, d’amour, de plaisir, de patience et d’entraide caractérisaient cette longue période. Je tiens à vous dire, Mille Mercis et j’avoue que je serai toujours reconnaissant envers tous ceux qui ont cru en moi et en ce projet, La bibliothèque du lycée 15 novembre 1955 et surtout les élèves qui ont montré qu’ils ont tous du génie, il suffit de leur donner l’ occasion d’être des membres actifs au sein de leur établissement, de les encadrer et leur permettre d’agir, de créer, de participer… et soyez sûr qu’ils excelleront. Il faut juste croire en notre jeunesse, croire en leur capacité et croire en leur talent. 32

Le jour de l’inauguration, le vendredi 31 janvier 2020 à 9 h, nous étions honorés par la présence de M Dammak Mounir, notre inspecteur de français, et M Smaoui Mhamed, de la délégation régionale sfax 1 ainsi que tous nos collègues enseignants, tout le cadre administratif et bien sûr nos chers élèves. Pour finir, je voudrai vous dire que l’impossible n’existe pas pour la grande famille du lycée 15 novembre 1955 et surtout en compagnie de nos chers élèves talentueux, motivés, créatifs et dévoués. Il suffit d’avoir de la bonne volonté, de la patience et un esprit de groupe pour que tout objectif soit atteint. Aref Maghrebi Professeur 33

La cryptomonnaie La cryptomonnaie, dite aussi crypto-devise ou encore cybermonnaie est une monnaie utilisable dans un réseau informatique, elle permet à certains utilisateurs de payer online. On désigne par crypto monnaie à la fois une monnaie cryptographique et un système de paiement de pair à pair. Ces monnaies numériques sont donc des monnaies virtuelles dans le sens où ces dernières sont caractérisées par une absence de support physique : ni pièces ni billets et les paiements par chèque ou par carte bancaire ne sont pas possibles non plus dans ce nouveau mode d’échange monétaire. Alors, quel est son principe ? Les cryptomonnaies sont toutes fondées sur le même principe : la blockchain. Les cryptomonnaies sont une suite de chiffres stockés sur un ordinateur sous forme de chaînes de blocs. Le principe est en réalité assez simple. La cryptomonnaie est comparable à un grand registre virtuel, sous forme de réseau peer-to-peer, regroupant un ensemble de transactions effectuées entre les utilisateurs de ce réseau. Chaque mouvement inscrit dans la blockchain l’est à vie et les transactions sont infalsifiables. Voici le principe général d’une blockchain : 34

Alors quels sont les types des cryptomonnaies ? 1. Bitcoin (Date de création : 2009) 2. Ethereum (Date de création : 2015) 3. Ripple (XRP) (Date de création : 2012) 4. Bitcoin Cash (Date de création : 2017) 5. Tether (Date de création : 2015) 6. Litecoi (Date de création : 2011) Et tant d’autres... À quoi sert la cryptomonnaie ? La cryptomonnaie est Une monnaie virtuelle pour l’achat de biens et de services : Comme n’importe quelle monnaie, ces monnaies virtuelles, à l’instar du bitcoin, permettent d’acheter de nombreux biens ou même des produits de consommation. Il est par exemple possible d’acheter avec des bitcoins du matériel informatique bien sûr mais aussi des produits alimentaires, des bijoux, des objets de décoration, des produits culturels... Mais les cryptomonnaies sont avant tout un placement potentiellement rémunérateur. Les monnaies alternatives digitales peuvent en effet constituer un investissement d’un nouveau genre, tout en participant à la création et au développement d’une nouvelle économie numérique puisque son taux peut s’élever rapidement comme l’élévation du bitcoin en 2017. En effet en 2010 1btc=0.06 dollars américains et en 2017 1btc=17650 dollars américains. Il s’agit alors d’un nouveau réseau et d’une nouvelle forme de paiement, d’investissement et d’échange. Graphique du cours du bitcoin 35

Une tendance numérique et un monde virtuel qui permet des transactions réelles de tout genre. Les avantages de la cryptomonnaie - Réduire le temps des transactions de plusieurs jours en quelques secondes - Supprimer le recours aux devises étrangères - L’absence d’intermédiaires : Les Etats, les banques, et les autres intermédiaires financiers n’ont aucun moyen d’influencer aucune transaction. Les inconvénients de la cryptomonnaie - Elles sont susceptibles d’être sujettes à des erreurs et à des piratages : il n’existe aucun moyen idéal de se mettre à l’abri des problèmes techniques tel que les erreurs humaines ou les piratages informatiques - Elles sont volatiles : des changements inattendus au niveau du marché peuvent aboutir à des mouvements de cours importants et soudains. Il n’est pas impossible pour la valeur des crypto-monnaies de chuter rapidement par centaines, si ce n’est par des milliers de dollars. - Elles ne sont pas régulées : les crypto-monnaies sont actuellement non régulées par à la fois les gouvernements et les banques centrales. Cependant, elles ont commencé à attirer l’attention récemment. Mais on commence à les classifier en tant que matière première ou devise virtuelle. En Tunisie La banque centrale de Tunisie a organisé le premier sommet africain consacré à ce protocole informatique. Mais la cryptomonnaie reste considérée comme suspecte aux pays du Maghreb et elle est même considérée comme occulte dans certains de ces pays. La Tunisie et l’Egypte n’âprement pas son utilisation mais n’ont pas adopté pour autant de législation répressive à son égard. La poste tunisienne a essayé d’améliorer les conditions de ce protocole en Tunisie en lançant la carte E-Dinar en 2017 En 2019 la poste a lancé la nouvelle carte internationale appelée carte technologique permettant aux tunisiens de payer en devise mais le montant autorisé a été limité à mille dinars tunisiens par an. Firas Zayeni 3ème Sc. 4 36

La Zumba Pour moi, cette activité physique et sportive est un art dans lequel je me trouve vraiment et me permet essentiellement d’exprimer mes sentiments tout en prêtant attention à ma silhouette. En pratiquant la Zumba, non seulement j’entretiens mon corps mais je me sens épanouie. Cette activité me permet de réaliser mon bien être, de me sentir équilibrée, d’être en bonne humeur et de m’amuser. La zumba est une activité très amusante, motivante et surtout très facile à pratiquer. A vrai dire il s’agit d’une dance très riche puisqu’elle est une combinaison entre plusieurs danses latines comme la Salsa, le Merengue, la Samba, La Cumbia, le Reggaeton… en plus de danses africaines et indiennes. Cette variété et cette richesse culturelle permettent une ouverture d’esprit et un épanouissement incomparables. La Zumba a fait son apparition en France en 2008 et de nos jours elle est devenue une activité en vogue et très pratiquée partout dans le monde. Son développement a pu très vite se propager pour avoir un impact sur plusieurs domaines, puisqu’en plus des cours de Zumba, toute une gamme de produits spécifiques reliée à la pratique de cette activité a vu le jour dont on peut citer les tenues, accessoires, CD et DVD de fitness à domicile qui ont accompagné son apparition. 37

Les bienfaits de la Zumba : - Un programme de fitness est très efficace pour perdre du poids. - La Zumba est un antistress naturel. - Des muscles renforcés pour une silhouette affinée et un ventre plat. - Pour une meilleure endurance. - Coordination, souplesse, reflexes éveillés… Est-ce que la Zumba est un sport ? Un cours de Zumba est accessible à toute personne qu’elle soit sportive ou même débutante. Les pas de cette activité à la fois physique, ludique et artistique sont simples et répétitifs. Ainsi on peut facilement les suivre et les intégrer. Il s’agit bel et bien de pas de base aussi bien de Salsa, de reggaeton, de hip hop… et il n’est pas nécessaire d’avoir déjà pris des cours de danse pour suivre les mouvements proposés lors d’une séance de Zumba. On peut bien en profiter et s’amuser tout en étant un débutant. Aussi, on pourrait dire que la Zumba ne peut en aucun cas être classée uniquement comme un sport. A mon sens, il s’agit plutôt d’un art de vivre et d’un excellent moyen qui nous permet de réaliser notre bien être, notre équilibre physique tout en nous amusant. C’est aussi un espace d’échange et de complémentarité puisqu’on pratique la Zumba en groupe et on apprend aussi à avoir confiance en soi et à avoir confiance en nos partenaires du moment que nous sommes bien entourés et coachés par des spécialistes qui n’épargnent aucun effort pour nous soutenir. 38

Qui a inventé la Zumba ? Le fondateur du programme d’entrainement physique Zumba est Alberto Perez connu sur son pseudonyme « Beto ». Il est né le 15 mars 1975 et c’est un danseur et chorégraphe colombien. Pour pratiquer la Zumba, il vous est recommandé d’avoir : • Une paire de chaussures sportives type tennis pour éviter de glisser et avoir la souplesse demandée lors de ces cours. • Des vêtements légers et pratiques. • De l’eau pour vous hydrater tout au long d’une séance de Zumba et pour les séances assez longues de durée, il est préférable de boire une boisson isotonique. En tant que fan et pratiquante de Zumba depuis des années, je vous conseille vivement de ne plus perdre de temps, de franchir le pas et d’essayer. Je vous assure, vous n’allez pas le regretter. Alors, c’est pour quand votre premier cours de Zumba ? Nada Abid 3ème Sc. 4 39

Reconnaissante et nostalgique Actuellement étudiante en 4ème année de l’enseignement supérieur à l’institut « Tunis Business School » et précédemment élève au lycée 15 novembre 1955-Sfax, je ne peux en aucun cas nier que la vie estudiantine est une phase unique et importante dans la vie de chacun de nous. Mais personnellement, je vois que mon passage au lycée est la période qui m’a le plus marquée. J’ai réussi à forger ma personnalité, à développer mes capacités intellectuelles et à créer des relations durant les 4 années que j’ai passées au lycée. J’ai eu l’occasion de faire la connaissance de plusieurs personnes formidables que je considère aujourd’hui comme mes meilleurs amis et qui sont devenues les êtres les plus chers à mon cœur. Je suis reconnaissante envers mes professeurs à qui je dois le savoir, les connaissances et les valeurs qu’ils m’ont inculqués. J’ai vécu plein d’événements, j’ai passé d’agréables moments et j’ai acquis plein de compétences entre les murs du lycée « EL 7ay » comme on l’appelle. Nous, les élèves du lycée 15 novembre 1955- Sfax, on s’estime chanceux pour la formation académique que nous avons reçue et pour le dynamisme que nous avons pu développer grâce aux diverses activités auxquelles nous avons pu participer. En ce qui me concerne, je serais toujours reconnaissante envers mon lycée pour ma participation au club du conte fondé par mon cher professeur de français lorsque j’étais 40

en 2ème année sciences expérimentales qui m’a permis d’avoir l’opportunité de vivre deux échanges culturels inoubliables : le premier avec la France et le deuxième avec la République Tchèque dans le cadre du festival international lycéen des arts scéniques et droits humains, F ILAS DH. Lors de ces deux échanges, on a eu l’occasion de présenter des pièces de théâtre en français à partir d’articles de la déclaration universelle des droits de l’homme. Nous avons créé, écrit et monté nous-mêmes ces deux pièces dans les salles du lycée : les ateliers d’écriture, la mise en scène, les répétitions, le filage…avec l’aide précieuse de notre professeur de français et Mme Mouna jamoussi, professeur de théâtre au collège pilote. Grâce à ces deux échanges, j’ai pu découvrir d’autres cultures et m’ouvrir sur le monde. J’ai appris à être plus tolérante et avoir un esprit plus ouvert. Ces deux échanges m’ont permis aussi de représenter ma patrie. J’avais les larmes aux yeux à l’institut français à Prague en chantant avec mes camarades l’hymne national de la Tunisie devant un public de différentes nationalités. 41

J’étais très fière de porter entre mes mains le drapeau de la Tunisie et d’être la jeune ambassadrice de mon pays. Je ne pourrais jamais oublier les acclamations du public qui a beaucoup apprécié notre présentation à la salle de théâtre à Saint-Malo. A Prague, nous étions reçus par son excellence l’ambassadeur de la Tunisie en République Tchèque à la maison de l’ambassadeur. Je peux dire qu’il ne me reste que de très bons souvenirs des 4 années que j’ai passées au lycée 15 novembre 1955-Sfax, Un établissement scolaire public qui m’a permis d’être ce que je suis aujourd’hui : une étudiante studieuse, cultivée et ouverte d’esprit. En plus des cours que j’ai reçus, j’ai pu profiter de plusieurs activités culturelles, je me suis bien amusée et j’ai visité plein d’endroits magnifiques. Ces échanges culturels, grâce auxquels j’ai rencontré des jeunes de mon âge et de nationalités différentes, m’étaient très fructueux. Si j’ai un conseil à vous donner, je vous dis : « Profitez de votre passage au lycée 15 novembre 1955-Sfax et de toutes les opportunités qui vous sont offertes ». Dorra Abdelmoula 42

LES PENSEES LES PLUS DROLES B.S : « Cela vous gêne-t-il si je fume ? » Sarah Benhardt : « Cela ne me gênerait même pas que vous bruliez. » Bernard Shaw « Par politesse, je n’ai jamais cédé ma place assise à une personne âgée. C’est une façon de lui faire comprendre qu’elle est encore jeune. » Simon Berryer dit Sim « C’est au moment de se lever qu’on a le plus envie de dormir. Donc l’homme devrait attendre qu’il se lève pour se coucher. » Georges Feydeau « La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. » Paul Valéry « Entre Adam et Eve, la conversation devrait parfois être difficile : ils ne pourraient parler de personne. Les paroles seules comptent. Le reste est bavardage. » Eugène Ionesco 43

« Le remariage est le triomphe de l’espérance sur l’expérience. » Samuel Johnson « Le remariage est le moyen légal de faire cocu son ancien conjoint. » André Prévot « Pourquoi n’aimerait-on pas sa femme ? On aime bien celle des autres. » Alexandre Dumas Fils « Au zoo : C’est peut-être pour amuser les bêtes qu’on nous permet de défiler devant leurs cages.» André Birabeau « L’important dans la vie ce n’est pas d’avoir de l’argent, mais que les autres en aient. » Sacha Guitry « Un fils unique qui se marie perd sa mère et gagne deux belles mères. » Jacques Farzant « L’alcool tue lentement : On s’en fout, on n’est pas pressé. » Georges Courteline 44

« Les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l’occasion, mais jamais à celui qui la manque.» Duc De Talleyrano « Des femmes avec qui je voudrais passer ma vie, j’en rencontre dix fois par jour. » Boni De Castellane « La dernière chose qui vieillit chez une femme, c’est son âge. » Docteur Aminado « Amitié : un parapluie qui a le défaut de se retourner dès qu’il fait mauvais temps. » Pierre Véron « Un avare est un imbécile qui se laisse mourir de faim pour garder de quoi vivre. » Charles Narrey « Les pleurs sont la lessive des sentiments. » Malcom De Chazal « Un célibataire est un homme qui prend le mariage au sérieux. » Michel Déon 45

« En me mariant je ne pourrais rendre heureuse qu’une seule femme ; en restant célibataire, des centaines. » Frederick Lonsdale « La chaine du mariage du mariage est si lourde qu’il faut être deux pour la porter, quelquefois trois. » Alexandre Dumas Père « Le lendemain de son mariage, un homme tua sa femme à son réveil. Moralité : La nuit porte conseil. » Alexandre Pothey « De nos jours, le plus grand problème du mariage est la difficulté de subvenir avec un seul salaire aux besoins de sa femme et à ceux de l’état. » Mark Twain « L’amour est aveugle, mais le mariage lui rend la vue. » Georg Christoph Lichtenberg « La preuve que la mode est si ridicule, c’est qu’elle change tout le temps. » Oscar Wild 46

« Le talon haut a été inventé par une femme qui en avait assez d’être embrassée sur le front. » Sacha Guttry Les femmes n’iront pas au paradis, car il est dit dans un verset de l’apocalypse : « et il fera au ciel un silence d’une demi-heure ! » Henry De Montherlant « On peut se demander aujourd’hui si Marx ne s’est pas trompé, et si ce n’est pas plutôt l’opium qui est devenu la religion du peuple. » André Frossard « La seule différence qui existe entre un caprice et une passion éternelle, c’est que le caprice dure un peu plus longtemps. » Oscar Wild Nada Abid 3ème Sc. 4 47

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REMERCIEMENTS Nous tenons à remercier le ministère de l’éducation ainsi que la délégation régionale de l’éducation Sfax 1 qui nous ont permis de participer au « projet d’action éducative et pédagogique pour l’amélioration de la vie scolaire » subventionné et soutenu par la banque européenne d’investissement. Nous remercions aussi l’agence de voyages « MY DREAM VOYAGES » qui a cru en notre projet et a accepté d’être le sponsor d’Athéna Magazine. Nous sommes très reconnaissants envers les coachs et les responsables du programme d’interventions qualitatives qui se sont déplacés afin d’assurer des séances d’animation et d’encadrement au profit de nos élèves et qui ont suivi de près toute les étapes et la progression de notre travail. Nous tenons aussi à remercier tous les élèves qui ont enrichi cette mosaïque d’articles par leurs écrits témoignant de leurs multiples talents qui n’attendent qu’à être encouragés, encadrés et soutenus. Une pensée nostalgique à l’ancien comité du magazine et à tous nos anciens élèves qui ont participé aux six éditions précédentes du magazine. Un grand merci à Ben Arab Hela, ancienne élève du lycée 15 novembre et membre fondateur du magazine pour la conception numérique et la réalisation artistique de tous les articles de cette nouvelle édition de juin 2020. 49

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