Carnet de Bretagne juin 2012

Carnet de voyages en Bretagne 09- 15 juin2012\"On ne fait pas un voyage. Le voyage nous fait et nous défait, ilnous invente.\" (David Le Breton)Samedi 9 juin -Bonjour à tous ! me voilà à nouveau devant le clavier pour vous raconter enquelques lignes cette nouvelle escapade de 7 jours à la pointe de la Bretagne .On se mettra en route relativement tôt ! 5 hrs du mat' pour être précis.Un arrêt à Drogenbos pour prendre nos amis Chantal et Marc et hop.... huecarrosse. Arrêt touristique à Montcontour ( +/- 650km). On découvre un village qui a su conservez son aspect médiévale. Ce village on le découvre différemment grâce à son tout nouveau circuit d'interprétation du patrimoine qui sera parcouru d'une manière ludique est instructive par les panneaux qui jalonnent ce parcours dans la ville. Ceci nous permettra de dégourdir les jambes et ensuite de goûter la bière du pays sur la terrasse ensoleillé d'un bistrot typique. Le tenancier nous fera un peu l'historique du village et de sa bière (pas terrible ; la bière s'entend!)On quittera le patelin sur un bon mots de Chantal \" allez on quitte mon contourde taille\" en reluquant sa moitié Marc allez savoir pourquoi ?Ensuite en route pour notre séjour \"Maison d'hôtes ..La Belge Attitude\" ( +/-250km) 13 Rue de Brest Lampaul-Plouarzel 29810Tel: 02 98 84 19 48Mob: 06 06 48 86 35

Notre hôtesse nous a prévenu qu'elle ne sera pas là mais son compagnon Denis nous accueilles de façon a se sentir tout de suite à l'aise. Après avoir rafraichi le gosier et le reste on se dirigera vers l'auberge du coin pour un repas des plus convivial \"chez Milo\" le restaurant était comblé comme à l habitude le weekend, une chance pour nous que Denise nous avait réservé une table pour l'occasion.Le Môle, c’est une histoire qui dure depuisplus d’un siècle. Construit en 1904, cebâtiment était un bistrot faisant aussioffice d’épicerie et de point de vente dematériel à destination des marins desgabares allant en mer pour la pêche.Ils venaient ici afin de se ravitailler jour et nuit en alimentation provisions de bord detout ordre. Le Café du Port de Madame Kerros était alors un point de vente du fruit dulabeur des marins.Au début des années 1970, c’est la famille Lampaulaise Jezequel qui racheta le Café duPort. Durant cinq ans, elle rénova le bâtiment avant de le vendre à Emile Colleau dit Miloen 1978.Le Môle est aujourd’hui un melting pot de la culture bretonne. On y retrouve des marinsde tous âges discutant avec des artistes de tous bords (musique, peinture, photo,…). Vousy découvrirez une ambiance familiale, peu commune où les âges se mélangeront, lescultures ainsi que les pensées. Mais Le Môle ne se raconte pas, c'est un lieu de vie où seulvenir vous permettra d'en saisir sa dimension conviviale sans chichis où Milo veille à ceque tout soit le mieux possible pour sa clientèle.info InternetDimanche 10 juin-Quelle nuit bénéfique après ce long voyage. Et Viviane et moi on faitconnaissance de Denise durant un déjeuner copieux comme il se doitaccompagné de son Far breton aux pruneau. .quelle délice !Elle nous conseillera pour la journée d'allez a la fête aux fraises au Villagede Plougastel-Doualas.

Plougastel est une avancée singulière et remarquable au cœur de la rade de Brest. C’est ici une terre de marins-paysans : longtemps on commerça par voie maritime, et notamment la fraise, qui fit la prospérité et la réputation de Plougastel. Le costume traditionnel était, lui aussi, remarquable comme un peu partout en Bretagne, les traditions folkloriques sont fort présentes. Le Kir à la Fraise !Depuis trois siècles, La presqu’île de Plougastel, à la pointe du Finistère offre une terred’accueil incomparable à la fraise. Le climat océanique avec ses températures régulières,des terrains orientés vers le sud protégés des vents et un sol particulièrement fertilepermettent d’obtenir un équilibre gustatif exceptionnel. La fraise de Plougastel qu’ellesoit cultivée en pleine terre ou en jardins suspendus connaît une réputation sans pareil.info Internet Plougastel célèbre ce délicieux fruit avec des défilés de chars et de costumes aux sons des bagadou de groupes folkloriques. Malheureusement non seulement groupes folkloriques , mais aussi la pluie était ce jour là très présent , ce qui fera fuir plus d'un touriste que nous étions. On décide de passer de l'autre coté de la rade de Brest. Un sandwich avalée et nous voilà en route pour se dirigés vers la pointe de Saint Mathieu.

Lieu riche en promenade où se côtoient le GR34 et le parc Naturel Marin d'Iroise , une abbaye édifié à partir du XI siècle et un phare construit en 1835. Riche lieu de tourisme on y visitera le phare ainsi que son musée Une petite promenade le long des berges nous fait découvrir cette baie magnifique et tellement dangereuses pour les navires. Le cénotaphe ! Ce dernier est assez prenant puisque cela commémore tous les marins qui ont périt dans leurs profession - 3 tombe Militaires, pécheurs et marine marchande sont place dans un vieux fortin de granit , de verre et de métal propice au recueillement.Le sol sombre, ourlé de lumière nousemmène dans une expérience saisissantede vide dans lesquels tous ces visages demarins nous transperce et reflète le dramehumain qu'est la perte d'un être cher.

Le phare de la Pointe Saint-Mathieu á PlougonvelinA partir de 1250, les moines Bénédictins de Saint Mathieu placent un fanal au sommetd’une tour afin de guider les navires en mer d’Iroise. Pendant des siècles ils perpétuentcette tradition.1689 : Une lanterne vitrée close est installée au sommet de la tour de l’abbaye de SaintMathieu.Juin 1835 : Le phare actuel, dont la construction a duré 4 ans, est mis en service. Il est engranit de l’Aber Ildut, mesure 37m de haut et son sommet culmine à 58m au dessus duniveau de la mer. Son édification intervient pour cause de délabrement de la tour del’abbaye.Le phare, électrifié en mars 1937, automatisé en 1996, est télé contrôlé depuis 2005. Iln’est plus gardienné depuis février 2006. Le phare est classé au titre des monumentshistoriques depuis novembre 2010.Caractéristiques :- Phare à terre mis en service en 1835- 37 mètres de hauteur- Son feu : 1 éclat blanc / 15 secondes d’une portée de 29 milles (55 km)- Il signale la route à suivre pour entrer dans le goulet de Brest- Automatisé en 1996info InternetOn remontera ensuite le long de la cote vers notre point de chute par levillage de Conquet qui est un des port d'embarcadère pour l'Ile Ouessantet de Molène qui était normalement à notre programme.mais vu la demi saison et les horaires ont décidera de ne pas le faire. La table d'hôtes nous est concoctées par Denise et sera à la mesure de mes(nos) attentes en ce concerne la gastronomie ; conviviale , complète et sans demi mesure.

Lundi 11 juin. Aujourd'hui direction Roscoff \"Petite Cité de Caractère de Bretagne\" Ancienne Cité Corsaire, elle dispose d'un riche patrimoine architectural protégé et mis en valeur. Plusieurs constructions sont classées ou inscrites aux monuments historiques (XV - XVII ème). Toute de granite vêtue, dans un écrin de fleurs, Roscoff offre aux promeneurs que nous sommes, à travers les ruelles du cœur historique, les façades richement sculptées des demeures d'armateurs qui firent sa prospérité.Apéro avec vue sur le port , nous mettraen appétit. Un sandwich vite avalé et aussitôt on serend a l'embarcadère pour y rejoindre lapetite ile de Batz, car nous somme sujet àun horaires de mi-saison. Un voyage en ferry accompli en 15 minutes et on découvre l'ile à pied ( pas grande ! je le conçoit) pour se rendre par le chemin côtier au jardin exotique qui sera le but principale de notre visite de l'ile\" le temps nous est compté\" car toujourstributaire des horaires retour.

L'île a su s'ouvrir au tourisme, sans pour autant perdre de son identité. L'agriculture et lapêche sont deux secteurs qui ont su allier tradition et modernité. Ainsi l'emploi du goémondans les champs permet toujours deux récoltes par an, alors que certains marins ontdéveloppé la récolte en mer des algues pour l'industrie agroalimentaire et cosmétique.Si l'agriculture a une forte empreinte dans le paysage, l'île offre une incroyable diversitéd'espaces naturels. Massifs dunaires, plages de sable fin, côtes rocheuses, landes et zoneshumides se succèdent tout au long du littoral. Mais l'île se découvre aussi en sortant dessentiers battus, que ce soit le long du littoral ou sur les chemins de traverses. A l'île nullecrainte de se perdre, puisque tous les chemins mènent à la mer et donc forcément au port.info internet Si l'île de Batz est souvent décrite comme \"discrète\", elle saura néanmoins nous charmer par la richesse de sa faune, de sa flore, le long de la promenade qui nous emmène vers le célèbre jardin Georges Delaselle. Véritable oasis où cohabitent plus de deux mille espèces de plantes exotiques.

Mais le patrimoine insulaire possède d'autres joyaux, témoignages dutemps passé et présent que nous auront pas l occasion de voir pressé parle temps.A la sortie du jardin les ruines de la chapelle st Anne, émergent dessables. Tandis qu’à l’ouest, la masse imposante du phare semble veillersur l’île et ses habitants. Bateau sera a l'heure et nous aussi pour prendre un dernier verre accompagné par une tapenade d'algues et d'un saucisson sec . Malheureusement ce mélange ne réussira pas a Chantal qui en sera légèrement incommodée en rentrant sur \"la Belge Attitude\" par la route la plus directe ! 80 km quand même.. mais bon pas de soucis on sera juste a temps pour la table d'hôtes habituels du soir.

Ici la soirée sera complété par une surprise : Denis et Denise nous emmènent entre le plat et le dessert à 22 heures pour assisté au coucher du soleil à la pointe de Corsen, lieu de séparation entre la manche et l'atlantique, le point le plus à l’ouest de la France continentale.Le soleil se couche, au-dessus des îles deBéniguet, Molène et Ouessant. Je vous enparlerai un peu plus dans une desprochaines pages, puisque nous yreviendrons pendant une randonnée surle GR34.Mardi 12 JuinLe petit déjeuner sera pris très relax , car pas vraiment pressé ni deplanning bien défini pour ce jour. Après réflexion et avis de Denise on semettra en route pour le site de Meneham. par les sentiers battus... c'estpour faire joli dans mon carnet . Une anecdote lors d'un arrêt a la chapelle de Saint Jaoua ,situé dans le village de Plouvien.

Auprès de la fontaine C'est une fosse dallée de granit, entourée d'un muret de grosses pierres revêtues de lichen. Une \" entrée \" aussi soignée que la chapelle elle même restaurée , nous permets de descendre jusqu'au bassin. On y trouve une statue de Saint Jaoua avec mitre et crosse et dans le prolongement un petit canal d'irrigation, notre surprise fut de voir un oisillon pris dans les algues. On à pris le temps de l'en sortir, mais ce dernier nesemblait pas en grande forme, peut êtrefatigué ou malade ! on ne le saura jamais ?Car bien sur nous avons laissez à son sort.Site de MenehamSitué à une trentaine de kilomètres au nord de Brest, dans le Finistère, un ancien villagebreton construit à la fin du 17e siècle, sous Louis XIV, a été réhabilité. Protégé des ventsd'Ouest de la mer par les dunes et les rochers de granit, le hameau de Meneham, situé surla commune de Kerlouan.info internet L'endroit est devenu un lieu de promenade qui nous fera prendre un grand bol d'air marin tout en admirant le travail exceptionnel de rénovation des bâtiments avec des toitures en chaume ou en ardoises rustiques, en respectant les techniques anciennes de construction

On profitera de cet instant pour prendre ledéjeuner dans le bistrot du hameau estmaintenant transformé en une auberge avecsa charpente à l'ancienne et son toit dechaume où l'on dégustera des crêpesbretonnes et autres de produits issus de lamer et de l'agriculture locale.Et la suite sera le plaisir d'une promenade sur une côtes variées,façonnée par les vent et les marées, en prenant le temps on découvre enobservant bien ces gros rochers des formes sculptées, qui apparaissent ouchangent suivant la couleur du temps , des marées, et de votre angle devision ! il n’est pas rare de découvrir des rigoles assez longues sur les dunes . On a tendance à penser à des restes mégalithiques , il n’en est rien , ce sont des Fours à goémons ou à soude. Goémon = algues

la définition sur Wikipédia : Les fours à goémon sont des fossés creusés dans le sol. De 5 à 10 de mètres de long , les parois et le fond sont tapissés de pierres plates assemblées avec de la glaise. Ces fours étaient divisés en compartiments dans lesquels on brûlait le goémon sec. Après le brûlage, chaque compartiment recueillait un bloc de soude d’environ 50 kilos, et la soude récoltée était vendue aux usines de produits chimiques. Il fallait environ 1 tonne de goémon vert pour obtenir un bloc de 50kg de soude dont l’usine extrayait au mieux 1kg d’iode.Denise nous a conseillé de rentrer le long de la cote par la routetouristique pour y découvrir au loin le phare de l'ile vierge . Dominant l'Aber Wrac'h c'est le plus haut d'Europe, 82,50 mètres. Tour en granit , il compte 392 marches et a une portée de 27 miles.On prévoit une halte sur site archéologiquequi malheureusement en ce début desaison était encore fermé. on apercevraquelques ruines entres les arbres.On traversera \"l'Aber Wrach\" en passant par le pont de Paluden quil'enjambe et qui relie Lannilis et Plougerneau. Ou l'on s'arrêtera quelquesinstant pour se rafraichir le gosier ,avant de prendre la route vers notremaison d'hôtes, où bien sur Denisenous aura à nouveau gâtée avecapéro et les mises en bouches. Touscela nous aura mis l'eau à la bouchepour la suite du diner.

Car ce jour là on fera connaissance de leurs amis qui habite le village quise seront joint à nous pour ce moment très convivial , ce qui nousamènera au delà de minuit.Mercredi 13 juin.Ici on ira faire un tour pas trop loin dans la mesure que notre programmeétait une randonné le long du GR34 vers la pointe de Corsen. Ma gorgeétait ce jour là légèrement irritée , j'espérait que ceci n'était pas l avantcoureur d'un léger refroidissement, raison pour laquelle je m'habillait enfonction, car le vent est toujours omniprésent le long des côtes . Un parcours de la ville de Saint Renan situé non loin de Lampaul-Plouarzel ponctué de panneaux en lave émaillée nous fera découvrir en moins de temps qu'il faut pour le dire cette petite ville avec un certain charme mais sans plus ! Le retour pour déjeuner à la Belge attitude sera coupée par un arrêt au \"Menhirs de Kerloas\" dressé depuis plus de 5 000 ans, ce menhir est le plus haut de Bretagne.Ses 10 mètres de haut font forteimpression. Surnommé \"le bossu\", à causede ses deux bosses, il aurait des vertus surla fécondité pour les hommes ou lamaitrise de la maison pour les dames quis'y frotte.Un déjeuner pris au jardin en vitesse et onenfile nos chaussures de randonnée pour leparcours le long de la cote qui nousamènera à la pointe de Corsen. j'ai toujours dit que j'avais rien à dire

Cette randonnée a été l'occasion de regarder avec un œil nouveau lepatrimoine naturel de la commune, les différentes espèces d'algues, les oiseaux nicheurs comme un cormoran sur un rocher, quelques espèces de plantes parmi la grande variété bordant les chemins ; elle a permis de s’interroger sur les différents milieux favorables à la biodiversité que nous montre cette cote escarpée. On y découvre plusieurs petites plages etbaie qui sont propice à la baignade et même une plage réservée aunudistes, fallait du courage ce jour là car le vent était quand même aurendez vous pour les quelques personnes qui s'y trouvaient. On prendra encore une dernière fois la température sur la terrasse \"chez Milo\" pour profitez de ce rayon de soleil qui baignait la coté en cette fin de journée .

Une petite chope de bières pour les hommes et une grande glace pour cesdames fera le bonheur de tous !Le derniers kilomètre sera un peu pénible pour moi , car ce fut undémarrage à froid et cela montait légèrement pour rentrer vers \"la BelgeAttitude\". Heureusement que l'accueil sera chaleureux car apéro et mise en bouche était prêt comme à l'accoutumée. Vite rafraichit et on passera à table après avoir été admiré le couche sur le port des bateaux que se partagent les village de Lampaul et Lanildut.Jeudi 14 juin La journée s'annonce des plus maussade ! Eh oui on n'a pas toujours la chance de se lever avec un ciel bleu...pour notre dernier jour on prendra la route vers les cotes de Cornouaille et la ville de Concarneau. situé à plus de 100 km de notre point de chute.

3ème ville du Finistère (20 000 habitants), Concarneau est une importante stationbalnéaire située au fond d'une baie très abritée.La ville s'est développée autour de sa célèbre Ville-Close, cité fortifiée du XVe et XVIesiècle et remaniée au XIXe siècle.Avec plus de 1,5 millions de visiteurs par an, la Ville-Close est l'un des monumentshistoriques le plus visité de Bretagne.Elle offre, du haut de ses fortifications, de magnifiques points de vue sur le port de pêche,le port de plaisance et la baie de Concarneau. Ses étroites ruelles et ses nombreuxcommerces font le bonheur des visiteurs.info internet La cité a conservé son charme médiéval. On y pénètre par deux ponts séparés par une barbacane. On arrive dans une cour intérieure, en demi-lune garni d'un petit jardin de fleurs. face à l'entrée du beffroi on trouve la tour Major ,c'est ici que l'on trouve l'escalier d'accès aux remparts. En parcourant les 800 mètres de fortifications, on jouis de magnifiques panoramas sur le centre-ville, les ports de pêche et de plaisance.De retour dans la Ville Close, on plonge directement dans la rueprincipale, celle -ci est une longue enfilade de maisons de granit, où selogent de multiples boutiques de souvenirs, d'artisanat, des restaurants,des crêperies. L'ambiance y est particulièrement animée. On remarquel'ancienne chapelle de La Trinité (XVe), avant de déboucher sur la placeSaint-Guénolé qui s'orne d'une curieuse fontaine dite aux \"crocodile.

Quelques achats plus loin et on est à la porte du Passage, sur le quai Suisse, aux deux grosses tours, ou on peut admirer le bac qui fait l aller retour de la ville close sur la ville extérieure pour quelques cents d'euros.Le déjeuner sera pris dans un desnombreux snack de la ville close et lamoule étant de saison ( façon bretonne cidre et lardons.. original ! ) je mesuis régalé.Le soleil se fait toujours attendre on ne s'attardera pas pour rentrer avecun arrêt à Quimper capitale des Cornouailles. La pluie nous accompagnanttoujours , une visite de la cathédrale Saint Corentin qui effectivementparait hors normes et on y remarque l'asymétrie entre la nef et le chœursera approprié pour ce mettre à l'abri quelques moments.Plusieurs explications ont été données sur l'importante déviation (plus de trois mètres)entre l'axe de la nef et celle du chœur. Pour les uns, elle rappelle l'inclinaison de la tête duChrist sur la croix, pour les autres elle fut nécessaire en raison de la nature du terrain... La chapelle de la mise au tombeau dont on peut admirer les couleurs polychromes.

La suite sera un petit tour dans la ville au pas de courses dans les ruesadjacentes à la cathédrale ces dernières étant les plus représentatives destyle typique on y trouve encore des maisons a pans de bois non alignéesqui ont échappé à la destruction Un petit café pris au bar tabac près du parking et on reprendra la route.La dernière soirée avec la table hôtes qui comme les jours précédentcomblera nos papilles gustatives à satiété.Vendredi 15 juin. Un déjeuner fortifiant pour cette longue journée qui nous attends 850 km de route à avalée.

les au revoir qui n'en finissent pas on quittera nos hôtes un peu le cœur gros avec un air de \"on reviendra\" Que vous dire de cette journée , si ce n'est que celle du retour dans une pluie qui nous ne quittera pas de la journée. Je conclurai ce carnet par ces simples mots , que si vous ne connaissez pas la Bretagne , prenez le temps d'allez jusque là 'la pointe du finistère' qui pour moi reste un souvenir inoubliable de cette autre France que l'on découvre a chaque fois que l'on s'y rends. Etn'oubliez pas \"La Belge attitude \" est la maison à recommandée pourvotre séjour dans le coin et espère bien y retourné un jour sous un soleilplus prononcée.\"On ne nait pas Breton , on le devient à l'écoute du vent, du chants desbranches, des hommes et de la mer \" Juin 2012 Chantal , Viviane, Marc et Pierre