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دروس مادة اللغة الفرنسية للفصل الاول سنة ثانية ثانوي

Published by DZteacher, 2015-08-14 13:00:34

Description: دروس مادة اللغة الفرنسية للفصل الاول سنة ثانية ثانوي

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Sommair1.pdf .- Séquence 1- Séquence 2- Séquence 3- Séquence 4- Séquence 5- Séquence 6

SEQUENCE 1IDENTIFIER LES CARACTERISTIQUESD’UN ARTICLE DE PRESSE PARTICULIERLE RECIT DE VOYAGE (REPORTAGE). Plan de la SEQUENCE 1 Séance 1 : Compréhension de l’écrit Séance 2 : Compréhension orale Séance 3 : Syntaxe Séance 4 : Lexique Séance 5 : Lecture d’élargissement Séance 6 : Expression écrite CORRIGES.

séance n° 1 : Compréhension de l’écritSupport: Sous le soleil de Ghardaïa Objectifs de la séance :- identifier les composantes d’un article de presse.- repérer le type d’informations contenues dans le reportage. - dégager les différents points de vue du journaliste.- distinguer les formes discursives investies dans le reportage (narration, description, commentaire)- dégager les visées du reportage Plan de la séance :-Observation du paratexte-HypothèsesLecture Analyse-Synthèse. Durée de la séance : une heure séance n° 2 : Compréhension orale. Support:Ghardaïa, la perle du désert Objectifs de la séance :- développer l’écoute- sélectionner des informations. - prendre des notes- comparer les informations données par deux articles sur la même ville Plan de la séance :- Première écoute du texte- Lecture des questions- Deuxième écoute - Réponse aux questions- Vérification des réponses Durée de la séance : une heure séance n° 3: Syntaxe Titre de la leçon:La modalisation : nuancer son propos ; exprimer un degré de certitude.Objectifs de la séance :- Distinguer le mode conditionnel du mode indicatif.- Identifier les moyens d’exprimer un degré de certitude- Déterminer le degré de certitude d’une information.- Employer des modalisateurs pour exprimer le degré de certitude qu’on accorde à une information. Plan de la séance :-Observe Retiens Entraîne toi Durée de la séance : une heure Documents à consulter : dictionnaire ; grammaire. Séance n° 4: Lexique Titre de la leçon:Le point de vue dans la description : objectivité, subjectivité. Objectifs de la séance :- Définir différents types d’articles- Trouver le terme générique- Choisir le mot qui convient- Identifier le point de vue à partir du lexique- Utiliser le dictionnaire. Plan de la séance :- Lire- Définir- Employer. Durée de la séance : une heure Documents à consulter : dictionnaire Séance 5 : Lecture d’élargissement Séance n° 6: Expression écrite Objectifs de la séance :- Présenter un lieu de manière objective- Plan de la séance :Ecrire Durée de la séance : une heure

Séance n° 1 : Compréhension de l’écritDéroulement de la séance :Reportage SOUS LE SOLEIL DE GHARDAÏAJoyau de l’architecture islamique, la cité millénaire du Sahara algérien mise surle tourisme pour retrouver sa prospéritéLa ville est déjà bien éveillée quand les premiers rayons du soleil illuminent leminaret planté au sommet de la colline. A Ghardaïa, la « Reine du désert », ons’agite quand il fait frais. Au mois d’août comme en décembre, l’astreomniprésent fait le malheur des peuples du désert algérien.Mais cette année, il a plu. Et les palmeraies de la vallée du Mzab regorgent deverdure. Dans le lit de la rivière de l’oasis perdue aux portes du Sahara, à 600 kmau sud d’Alger, on peut voir un maigre filet d’eau, témoin de la bonne santé de lanappe phréatique, qui a permis à la vallée de prospérer.Ghardaïa a 1000 ans. Tout comme ses quatre sœurs qui forment aujourd’hui lapentapole du Mzab. Il n’y pas si longtemps, El-Atteuf, Bounoura, Beni Izgen,Melika et Ghardaïa étaient cinq cités distinctes, héritages directs de l’architectureislamique du Moyen Age, et, pour cela, inscrites au patrimoine mondial del’Unesco en 1982. Des lignes droites, des maisons basses agrippées aux collinesde la vallée, du crépis coloré de terre sur les murs – garant de fraîcheur – et despetites ruelles qui protègent de la chaleur et des indiscrétions. Excepté les lignesélectriques, les paraboles et les automobiles, on se croirait presque encore autemps de leur création. Beni Izgen, ville sainte, ferme même ses portes après laprière du soir. Les remparts des villes ont pourtant reculé trois fois, admettantchaque fois de nouveaux habitants dans leurs enceintes. Plus récemment, ce sontdes entreprises qui ont installé là leurs centres de recherche. Et les bureaux ainsique les habitations des employés ont poussé à la place des palmiers.L’urbanisation galopante des villes millénaires inquiète lesenvironnementalistes. Sans compter que des constructions anarchiques nuisent àl’unité du riche patrimoine de ce sud algérien.Quand on arrive de la route nationale 1, qui relie Tamanrasset à Alger, la valléedu Mzab surgit de nulle part. Quelques kilomètres avant de découvrir lespalmiers de la vallée, ce ne sont que dunes de sable et roches rouges. Des usinesont été construites depuis les années soixante-dix, et le logo de la Sonatrach ou deses filiales parade fièrement au milieu du désert et des tuyaux de gaz que leshabitants construisent par milliers. A Metlili, à 20 km de Ghardaïa, on tenteaujourd’hui d’ériger une ville nouvelle, mais les spécialistes sont sceptiques. Lesvents de sable qui balaient le plateau désertique sont nombreux et il fait bien tropchaud en été et trop froid en hiver. Pour se protéger de la canicule, seules desruelles enclavées comme celles de la vallée permettent de faire baisser latempérature en dessous de 40° C, puisque les climatiseurs tombent en panne.

La société mozabite a peu changé depuis son installation dans la région,au XIème siècle. Trouvant refuge dans les oasis du Sahara, les Mozabites sontdevenus la plaque tournante du commerce entre l’Afrique sahélienne et le norddu Maghreb. Grâce à une hiérarchie très rigide et à une forte cohésion sociale, ilsont survécu dans des conditions naturelles très difficiles… Si aujourd’hui la simplicité et la sobriété des habitations peuvent fairepenser à l’étranger de passage que la ville est pauvre, la civilisation qui est née làa beaucoup apporté à l’Algérie. « Il est fascinant de constater le nombre de cadresde l’administration ou de professeurs qui sont mozabites, constate unfonctionnaire. Sans parler de leur don pour le commerce. Ils sont très forts ! Lesvieux du village, ils pourraient acheter votre quartier à eux seuls. » Mais, en ce nouveau siècle, la région souffre. Ghardaïa et ses voisinesvoient leurs fils et filles partir vers les grandes villes du Nord et ne plus enrevenir. Pour réussir à remonter la pente, la wilaya de Ghardaïa tente de relancerle tourisme qui, plutôt florissant dans les années soixante-dix, s’est réduit commeune peau de chagrin comme dans tout le reste du pays. « Depuis deux ans, avancel’un des guides de l’hôtel d’Etat El Djanoub, les touristes reviennent, surtout desAllemands, des Anglais, des Italiens, des Algériens du Nord aussi. Mais peu deFrançais. » Un tourisme plus important pourrait relancer les affaires de la vallée duMzab, d’autant que les trésors qu’elle contient (comme ses peintures rupestres dupaléolithique) valent bien ceux des pays voisins, le Maroc et la Tunisie… L’ouverture aux étrangers, à laquelle Ghardaïa s’est longtemps refusée,est inévitable aujourd’hui. Surtout quand ils transportent des dollars dans leurspoches. Et l’on ne peut que souhaiter à tout un chacun d’avoir la chance deregarder le soleil se lever, comme tous les jours depuis mille ans, sur le minaretde Ghardaïa. Alors qu’il fait encore un peu frais. Elise COLETTE, in Jeune Afrique L’intelligent, 19 - 25 janvier 2003.

GhardaïaQuestions :I - Observe cet article de presse :1. Repère:- le gros titre ;- le surtitre ;- le chapeau ;- les références.1-Qu’annonce le mot reportage ? (Aide-toi du dictionnaire.)2-Quels éléments du texte incitent à lire l’article ?II – Lis attentivement le texte :1. Repère l’attaque et la chute de l’article.2. Trouve dans le chapeau les éléments qui correspondent aux expressionssuivantes contenues dans le paragraphe 1Enoncés du 1er paragraphe Enoncés du chapeau- rayons du soleil illuminent- le minaret- Ghardaïa3. D’après ce tableau, quels sont les éléments de la ville qui ont séduit(charmé) la journaliste ?2. Quel aspect de la ville ne plaît pas à la journaliste ? Pourquoi ?3. Trouve la partie du texte où la journaliste :a) rapporte ce qu’elle voit et constate ;

b) rapporte ce qu’elle a appris sur la ville (grâce à des recherches, desinterviews) ;c) dit ce qu’elle pense ;d) incite les lecteurs à visiter Ghardaïa.6. Indique dans le tableau ci-dessous les renseignements donnés sur la ville deGhardaïa :Aspects de la ville InformationsSituation géographiqueClimatHistoireSituation socio- économique7. Quels avantages la journaliste trouve-t-elle au développement du tourismedans lé région ?8. Quels paragraphes du texte montrent que l’architecture de la ville est adaptéeà son climat ?9. Dans cet article, le but de la journaliste est-il de :a- raconter l’histoire de Ghardaïa ?b- décrire la ville de Ghardaïa ?c- faire le compte rendu d’un voyage ?d- inciter le lecteur à visiter Ghardaïa ?Choisis les bonnes réponses.Retiens :-L’article de presse est conçu pour aider le lecteur à construirerapidement le sens du texte-L’article de presse présente le plus souvent la structure du texte narratifqui inclut des descriptions, des dialogues, des commentaires, desexplications et même des argumentations-La présence d’un vocabulaire marqué, positivement ou négativementtraduit les réactions et les appréciations du journaliste

Séance n° 2 : Compréhension oraleANNEXETranscription du texte de la séance de compréhension oraleGhardaïa, la perle du désertAu pied des dunes, disposée en cercles concentriques autour de sa mosquéecentrale, Ghardaïa est une leçon d’architecture. Fondée par les Ibadites au XIesiècle, à 600 kilomètres d’Alger, elle a été construite en harmonie avecl’environnement. Ses patios et ses ruelles étroites et tortueuses aux maisonscrépies de rose lui permettent de résister aux hivers rigoureux comme aux étéscaniculaires. Cette ville lumineuse aux mille arcades, inscrite au patrimoine del’UNESCO, ne tolère pas les extravagances. Rien ne se bâtit sans l’aval de lacommunauté entière. A Ghardaïa, rien de plus vulgaire que d’étaler sa richesse.L’eau de l’oued est partagée équitablement tandis que l’écotourisme se développedoucement en respectant l’âme unique de ce joyau des sables.Déroulement de la séance :1. Ecoute le texte une première fois sans prendre de notes.2. Ecoute-le une deuxième fois puis réponds par vrai ou faux.Questions :a- Ce texte raconte une histoire qui s’est déroulée dans le désert.b- Ce texte décrit une ville du désert.c- L’architecture de cette ville ne respecte pas l’environnement.d- La mosquée est au centre de la ville.e- Cette ville est un site protégé.f- Le but du journaliste est :- de donner des informations sur la ville ;- d’inciter les lecteurs à visiter la ville.Ecoute-le une troisième fois puis note :a- une expression de même sens que : « la perle du désert » ;b- une justification de la réponse à la question (c) ;c- une expression qui caractérise les valeurs sociales ;Compare les informations contenues dans ce texte à celles du reportage d’EliseColette. Que constates-tu ?

Séance n° 3 : SyntaxeDéroulement de la séance :Activité 1 :1 – Excepté les lignes électriques, les paraboles et les automobiles, on se croiraitpresque encore au temps de la création de ces villes millénaires.2 – Depuis deux ans, les touristes reviennent. Un tourisme plus importantpourrait relancer les affaires de la vallée du M’zab.3 – D’après un fonctionnaire, les vieux pourraient acheter tout un quartier.A quels modes et à quels temps sont les verbes soulignés ?Activité 2 :1. Quel verbe présente une information incertaine ? Lequel exprime unecertitude ?2. Dans quelle phrase la journaliste marque-t-il sa distance par rapport àl’information présentée ? Quelle expression le confirme ?Activité 3 :Selon une très vieille légende égyptienne, il aurait existé « quelque part » dans lemonde (mais où ?) une île fabuleuse appelée l’Atlantide.Les habitants de cette île auraient paraît-il atteint un degré très élevé decivilisation. Ils auraient, à en croire les histoires les plus étranges, possédé unetechnologie très avancée.a)Relève dans le texte ci-dessus les verbes au mode conditionnel.b) Quels autres moyens l’auteur utilise-t-il pour nuancer son propos (signaler audestinataire qu’il prend de la distance par rapport à l’information présentée) ?c) Quels verbes expriment la certitude des informations présentées ?Retiens :Pour exprimer quelque chose dont on n’est pas sûr, pour marquer sadistance, pour exprimer la prudence par rapport à l’information présentée, onemploie :• le mode conditionnel• des verbes comme paraître, croire, sembler,..• des expressions comme : selon…, d’après…, peut-être…Activité 4 :Dans les énoncés suivants, supprime les mots qui expriment une prise de distanceet remplace-les par le conditionnel.a) On entend parfois dire que les études sont de plus en plus faciles.b) Il paraît que le nombre de chômeurs a considérablement baissé. c) Une deuxième session du baccalauréat sera peut-être organisée en septembre.

Séance n° 4 :LexiqueDéroulement de la séance :I – Le point de vue dans la description :objectivité, subjectivité.Activité 1a) L’urbanisation galopante des villes millénaires inquiète lesenvironnementalistes. Sans compter que des constructions anarchiques nuisentà l’unité riche du patrimoine de ce sud algérien.b) Ghardaïa est déjà bien éveillée quand les premiers rayons du soleililluminent le minaret planté au sommet de la colline.c) Cinq cités distinctes, héritages directs de l’architecture islamique duMoyen-âge.d) Les palmeraies de la vallée du M’zab regorgent de verdure. Dans le litde la rivière, on peut voir l’eau couler, témoin de la bonne santé de la nappephréatique, qui a permis à la vallée de prospérer. Observe le vocabulaire souligné, puis identifie le point de vue danschacune des descriptions.Description objective subjective subjective méliorative péjorativeABCDActivité 2 :Identifie dans chacune des descriptions l’intention du narrateur : informer,dénoncer, émouvoir, convaincre.Activité 3 :- Observe la liste de verbes suivants : annoncer / regarder / découvrir / nuire /admirer / dire / déclarer / détester / voir / contempler- Constitue trois ensembles : termes neutres / termes mélioratifs /Termes péjoratifs. Retiens Le journaliste, choisit parfois la neutralité par rapport aux informations qu’il transmet. Dans ce cas, il utilise un vocabulaire précis, descriptif, et cite sans les commenter les paroles d’autrui. Il présente les faits de manière objective. La plupart du temps, le journaliste prend position par rapport aux faits rapportés. Dans ce cas, il laisse apparaître ses sensations, ses sentiments, ses opinions grâce au choix du lexique et des figures de style (comparaison, métaphore, personnification). Il peut présenter une vision méliorative des faits (positive, valorisante), ou péjorative (négative, dévalorisante).

Séance 5 : Lecture d’élargissementEL ACHOURA EN KABYLIEDurant cette fête religieuse, les dizaines de saints locaux ont constitué unedestination pour de nombreux citoyens de la wilaya de Tizi Ouzou qui a renouéavec les traditions.Jeudi dernier, jour d’El Achoura, l’air était au pèlerinage pour les citoyens de lawilaya de Tizi Ouzou. Tôt le matin, les routes menant vers la haute Kabylie ontété investies par des colonnes entières de véhicules particuliers et de transports devoyageurs. Le soleil printanier, qui irradiait les monts et les plaines, amplifiaitsuperbement l’appel de la montagne sous un ciel d’un bleu parfait auquel lesfamilles cédaient volontiers. De toutes les destinations, la zaouïa de SidiAbderrahmane El Illouli (un saint né à Ikharbouchène en 1601 et mort en 1690),dans la commune d’Illoula Oumalou (60 km à l’est de la ville de Tizi Ouzou), aété submergée par des milliers de visiteurs de Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès etBéjaia, tous venus « glaner un peu de la baraka du vénérable saint ». Lesfemmes et les jeunes filles arboraient leurs plus beaux atours pour l’occasion,mêlant habits traditionnels et tenues à l’air du temps. Le service d’ordre peinait àdrainer les flots de pèlerins. Les véhicules en stationnement formaient des lignesinterminables, incrustées de marchands ambulants. A quelques centaines demètres de là, les chants liturgiques et autres madihs se faisaient entendre depuisl’autre mausolée, celui de Sidi Oudhris, à qui la croyance populaire attribue « lepouvoir de guérir les problèmes de stérilité ». L’usage veut que le visiteur, ayantaccédé à la sépulture du saint, y consente une waâda (offrande) enl’accompagnant du vœu à exaucer. Depuis des temps très anciens, le mausolée deSidi Abderrahmane El Illouli a exercé une forte attraction au sein despopulations locales, et cette zaouïa, qu’il a fondée en 1635 après son retour deTigzirt, continue à ce jour de jouir d’une formidable aura. Complètement raséepar les forces coloniales françaises en 1967, l’honorable institution a été rouverteau lendemain de l’indépendance. A partir de 1984, elle fut transformée en unInstitut de formation d’imams, rattaché au ministère des Affaires religieuses etdes Wakfs. L’établissement à caractère administratif accueille en son seinquelque 200 étudiants en sciences islamiques « qui viennent du reste des wilayaset des pays africains », explique le directeur de l’établissement. « L’arméecoloniale avait bombardé la zaouïa, car celle-ci participait lors de la lutte pourl’indépendance à l’éveil de la conscience nationaliste et patriotique », nous ditun enseignant de cet institut. A l’instar de ce lieu de culte, des dizaines de saintslocaux ont constitué, ce jeudi, une destination de villégiature pour les citoyens.Les localités de Mekla, Imsouhal, Aïn El Hammam et autres ont accueilli,comme à chaque fête religieuse, des cohortes de visiteurs qui se retrouvent letemps d’une prière, d’une rencontre ou d’une évasion.A. B.El Watan,Vendredi 10 - Samedi 11 février 2006.Questions :

1. De quel événement s’agit t-il dans ce reportage ?2. Quelles sont les informations données entre parenthèses ?3. A qui s’adresse le journaliste dans ces passages ente parenthèses ?4. Repère les citations (paroles rapportées au style indirect) et complète le tableausuivant :Personnages qui parlent Paroles rapportées1.Trouve le passage où le journaliste commente l’événement présenté encomplétant le tableau suivant :Quand ? Quoi ? Où ? Qui? Pourquoi ?1. Quel passage de l’article indique que le journaliste participe à ce voyage ?Quels éléments du texte t’aident à répondre ?2. Trouve l’itinéraire des voyageurs (départ et destination).3. Quelle partie du texte indique que le journaliste a fait des recherches sur SidiAbderrahmane El Illouli ?4. Quel est le but de ce reportage ? Retiens Le reportage, rédigé par un correspondant ou un grand reporter, est un article long. Résultant d’une enquête, il raconte, décrit, analyse et commente divers événements dans le monde. Sa visée est informative, mais peut être aussi argumentative.

Séance n° 6 : Expression écriteDéroulement de la séance :Tu vas commencer à rédiger ton récit de voyage.1. Choisis une ville que tu aimerais visiter.2. Réunis de la documentation sur cette ville (prospectus touristiques, articles derevues ou d’ouvrages encyclopédiques, atlas…).3. Rédige un court texte de présentation de la ville.Utilise les éléments du tableau de l'activité (6) de compréhension de l'écrit.Tu choisiras le point de vue objectif.Tu présenteras ton travail sous forme de fiche.

CORRIGES1. Compréhension de l’écritI- Observe cet article de presse1. Dans cet article de presse :- Le gros titre est : Sous le soleil de Ghardaïa- Le surtitre est : Reportage- Le chapeau est : Ghardaïa, la cité millénaire du Sahara algérien mise sur letourisme pour retrouver sa prospérité.- Les références sont :- Nom du journaliste : Elise Colette- Nom de la revue : Jeune Afrique / L’intelligent, hebdomadaire international, n°du 19 au 25 janvier 2003.2- Le mot reportage annonce : un compte rendu de voyage3- Les expressions « joyau de l’architecture islamique », « cité millénaire »,qui caractérisent Ghardaïa et qui renvoient au passé de cette ville, éveillent lacuriosité du lecteur. Le mot tourisme fait penser à un voyage possibleII – Lis attentivement le texte1. L’attaque de l’article : « La ville est déjà bien éveillée quand les premiersrayons du soleil illuminent le minaret planté au sommer de la colline. AGhardaïa, la « Reine du désert », on s’agite quand il fait frais. Au mois d’aoûtcomme en décembre, l’astre omniprésent fait le malheur des peuples du désertalgérien »La chute de l’article : dernier paragraphe : « Sans tourisme de masse, …Alorsqu’il fait encore un peu frais. »2. Enoncés du chapeau Enoncés du 1er paragrapheRayons du soleil illuminent JoyauLe minaret Architecture islamiqueGhardaïa La cité millénaire3. Les éléments de la ville qui ont séduit (charmé) la journaliste sont : la lumière,la couleur « dorée » du soleil, l’architecture et le passé de Ghardaïa.4. L’aspect de la ville qui ne plait pas à la journaliste estL’urbanisation galopante, la construction des usines parce qu’elles nuisent àl’unité du patrimoine5.a) Partie du texte où la journaliste rapporte surtout ce qu’elle voit et constate :« La ville est déjà bien éveillée………..panne ».b) Partie du texte où elle rapporte ce qu’elle a appris sur la ville : « La sociétémozabite ….des Algériens du nord aussi ».c) Partie du texte où elle dit ce qu’elle pense :- La fin du texte « un tourisme plus important….fin de l’article ».d) Partie du texte où elle incite les lecteurs à visiter Ghardaïa :

- La dernière phrase : « Et l’on ne peut que souhaiter à tout un chacun d’avoir lachance de regarder le soleil se lever, comme tous les jours depuis mille ans, sur leminaret de Ghardaïa. Alors qu’il encore un peu frais »6. InformationsSituation * Ghardaïa : oasis aux portes du Saharagéographique * A 600 km au sud d’Alger * Sur la route nationale1 qui relie Tamanrasset à AlgerClimat * Au mois d’août comme en décembre, l’astre omniprésent fait le malheur des peuples du désert algérien * les vents de sable sont nombreux * il fait trop chaud en été et trop froid en hiverHistoire * Ghardaïa a 1000 ans * héritage de l’architecture du moyen âge * Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1982 * Population berbère de rite kharidjite * Installée dans la région au XIe siècleSituation socio - * Mozabites devenus la plaque tournante du commerceéconomique entre l’Afrique sahélienne et le nord du Maghreb * Entreprises ont installé leur centre de recherche * Usines Sonatrach depuis 1970 * hiérarchie très rigide et forte cohésion sociale * Nombre de cadres et de professeurs très important * Don pour le commerce * Mais actuellement souffre du départ de ses fils * Cherche à développer le tourisme7. Les avantages :- « Un tourisme plus important pourrait relancer les affaires de la vallée duM’zab »- « l’ouverture aux étrangers est inévitable aujourd’hui »8. Les passages du texte qui montrent que l’architecture de la ville est adoptée àson climat sont :a - petites ruelles qui protégent de la chaleurb - pour se protéger de la canicule …. en dessous de 40° C.9. Dans cet article, le but de la journaliste est de décrire la ville de Ghardaïa, deraconter son histoire, de faire le compte rendu d’un voyage et d’inciter le lecteurà faire le même.2. Compréhension orale- Ce texte raconte une histoire qui s’est déroulée dans le désert : faux.

- Ce texte décrit une ville du désert : vrai.- L’architecture de cette ville ne respecte pas l’environnement : faux- La mosquée est au centre de la ville : vrai.- Cette ville est un site protégé : vrai.- Le but du journaliste est de donner des informations sur la ville et d’inciter leslecteurs à visiter la ville.a- Une expression de même sens que : « la perle du désert » : joyau des sables.b- Une justification de la réponse à la question (c) : cette ville est inscrite aupatrimoine de l’UNESCO.c- Une expression qui caractérise les valeurs sociales : respect et justice, « rien nese bâtit sans l’aval de la communauté », « l’eau de l’oued est partagéeéquitablement.On retrouve des informations identiques (histoire, valeurs, géographie) dans lesdeux articles parce qu’elles renvoient à la réalité. L’expression de la subjectivité,de l’admiration, se retrouve également parce que personne ne peut resterinsensible devant la beauté d’un tel paysage.3. GrammaireActivité 1 :- Croirait : conditionnel – présent- Reviennent : indicatif – présent- Pourrait : conditionnel – présent- Pourraient : conditionnel – présentActivité 2 :1)- Les touristes reviennent : certitude- Un tourisme plus important pourrait : incertitude- On se croirait : incertitude2)Les vieux pourraient : marque la distance du journalisteL’expression « d’après un fonctionnaire » confirme cela.Activité 3 :– il aurait existé / auraient atteint / auraient existé– Selon une vielle légende / paraît-il / à en croire les histoires les plus étranges.– n’ont pas permis (affirmation certaine – mode indicatif)Activité 4 :a) Les études seraient de plus en plus faciles.b) Le nombre de chômeurs aurait considérablement baissé.c) Une deuxième session du baccalauréat serait organisée en septembre.4. LexiqueActivité 1 :1. Description objective subjective subjective méliorative péjorative A+

B+ C+ D+Activité 2 : a - dénoncer, b - émouvoir / convaincre c– informer d- émouvoir / convaincreActivité 3 : - Termes neutres : annoncer / regarder / découvrir / voir / déclarer - Termes mélioratifs : admirer / contempler - Termes péjoratifs : détester / nuire5. Lecture d’élargissement1. L’événement est une fête religieuse, l’Achoura.2. Les informations données entre parenthèses sont : (un saint né à Ikharbouchène en 1601 et mort en 1690) - (60 km à l’est de la ville de Tizi Ouzou)3. Le journaliste s’adresse aux lecteurs qui ne connaissent pas la régionpour leur donner des renseignements et leur faire vivre le voyage.4. Personnages qui Paroles rapportées parlent Les visiteurs « glaner un peu de baraka du vénérable saint » Le directeur de « qui viennent du reste des wilayas et des pays l’établissement africains » « L’armée coloniale avait bombardé la zaouïa, car Un enseignant celle-ci, participait lors de la lutte pour l’indépendance à l’éveil de la conscience nationaliste et patriotique » Le commentaire du journaliste se trouve dans le dernier paragraphe5.Quand ? Quoi ? Où ? Qui? Pourquoi ?Jeudi Une fête Wilaya de Tizi Les familles Pour prier,09 février religieuse : El Ouzou, la zaouia de de Tizi pour faire des2006 Achoura Sidi Abderahmane Ouzou, de offrandes… El Illouli Boumerdès

4. Le journaliste participe au voyage puisqu’il nous donne desinformations précises :- sur les personnes (leur grand nombre, d’où elles viennent, où ellesvont, comment elles sont habillées, ce qu’elles disent)- sur le temps qu’il fait- sur ce qu’il entend7. Itinéraire des voyageurs :- départ : Tizi-Ouzou, Bouira, Boumerdès, Béjaïa.- arrivée : Illoula-Oumalou, Mekla, Imsouhal, Aïn-el- Hammam8. La partie du texte qui indique que le journaliste à faitdes recherches sur « Sidi Abderrahmane El Illouli est : « depuis destemps très anciens………..cet institut »9. Le but de ce reportage est d’informer les lecteurs du journal ElWatan et de leur expliquer comment on fête El Achoura en Kabylie6. Expression écrite :Réponse libre.

SEQUENCE 2 IDENTIFIER LES FONCTIONS DU REPORTAGE. Plan de la SEQUENCE 2Séance 1 : Compréhension de l’écritSéance 2 : Compréhension oraleSéance 3 : SyntaxeSéance 4 : Lexique Séance 5 : Lecture d’élargissement Séance 6 : Expression écrite CORRIGES.

séance n° 1 : Compréhension de l’écritSupport: En plein hiver, Balakot campe sur ses ruines.Objectifs de la séance :- identifier la situation d’énonciation- déterminer le rôledes données chiffrées dans un reportage.- déterminer la fonction des parolesrapportées. - repérer le lexique mélioratif et le lexique péjoratif - dégager lepoint de vue.- dégager les visées du reportage.- s’auto évaluerPlan de la séance :-Observation du para texte - Hypothèses- Lecture - AnalyseDurée de la séance : une heureséance n° 2 :Support:TASSILI DES AJJER – VOYAGE AU CŒUR DU SAHARAObjectifs de la séance :- Développer l’écoute.- Sélectionner des informations- Identifier les indicateurs de temps et de lieu. - Déduire le point de vue et lavisée du document- Evaluer ses réponses.Plan de la séance : Première écoute du texte Lecture des questions -Deuxièmeécoute-Réponse aux questions Vérification des réponsesDurée de la séance : une heureDocuments à consulter : une carte de géographie de l ‘Alger.séance n° 3 : Titre de la leçon : - Subordonnée relative déterminative-Subordonnée relative explicativeObjectifs de la séance :- Identifier le rôle des subordonnées relatives- Distinguer la subordonnée relative déterminative de la subordonnée relativeexplicative - Employer des subordonnées relatives.Plan de la séance :-Observe -Retiens -Entraîne-toi-Evalue tes réponses.Durée de la séance : une heure.séance n° 4 :Titres de la leçon:Les articles de presseObjectifs de la séance :- Définir différents types d’articles- Trouver le termegénérique- Choisir le mot qui convient- S’entraîner à utiliser le dictionnaire.Plan de la séance :- Lire- Définir- Employer.- S’auto corrigerDurée de la séance : une heureDocuments à consulter : dictionnaireTitre de la leçon : Rédiger un récit de voyage à partir du descriptif d’un« circuit touristique ».Objectifs de la séance :- sélectionner des informations- raconter un voyagePlan de la séance : Lire -Ecrire.Durée de la séance : une heureséance n° 6 : Titre de la leçon :Rédiger un récit de voyage à partir du descriptif d’un « circuit touristique ».Objectifs de la séance :- sélectionner des informations- raconter un voyagePlan de la séance : Lire -EcrireDurée de la séance : une heurecorrigés

Séance 1 : Compréhension de l’écritDéroulement de la séance :Reportage au Pakistan En plein hiver, Balakot campe sur ses ruinesTrois mois après le séisme qui a tué 73 000 personnes au nord du Pakistan et 10000 en Inde, plusieurs centaines de milliers de rescapés passent l’hiver sous latente. Reportage à Balakot, ville d’environ 25 000 habitants dont 90 % deshabitations se sont effondrées le 8 octobre à 8h50.PAKISTAN (de notre envoyé spécial). – Le panneau routier indique « Balakot :15 km ». On n’arrive pas y croire. Dans les villages traversés, les maisons sontdebout. On n’imagine pas que cette route large et bien bitumée descend en enfer.Vers l’une des villes les plus durement frappées par l’interminable secousse : aumoins 7 000 morts. Le double, affirment certains. La seule trace visible de latragédie, ce sont ces camps de rescapés accrochés aux flancs de la montagne.On n’arrive pas à y croire quand soudain, à la sortie d’un virage, le choc. Encontrebas, dans une boucle du fleuve Kunhar, se dressent des centaines, desmilliers de tentes. Des beige, des blanches, des bleues. « Balakot était une joliepetite cité touristique aux portes de l’Himalaya », raconte un survivant. Cen’est plus qu’un champ de toile et de ruines.Une « ville rasée » : l’expression vient spontanément à l’esprit. Mais elle estfausse. Et surtout, « ville rasée » évoque l’image d’une ville morte. On en estloin. Rescapés ou venus d’ailleurs, des milliers d’hommes s’activent dans cepaysage irréel qui tient à la fois du bidonville géant et de la grande surfacehumanitaire. Ici, un camion-citerne ravitaille le réservoir d’eau potable. Là, uneONG distribue du pain fabriqué dans un camion. L’avenue principale est bordéed’étals de fruits et de marchandises de toutes sortes.Les rues résonnent de coups de klaxons incessants, parfois de sonneries deportables. On entend aussi le choc des masses contre les dalles en béton dont onrécupère les fers. Et dans le ciel bleu et froid, régulièrement, vrombit unhélicoptère qui achemine vivres, couvertures et personnel médical vers lesvillages éloignés, enneigés et toujours isolés… La nuit, sous les tentes, le froidmord. Le jour, la population semble vaquer à ses occupations habituelles. Dans lebazar aux murs solides, deux rideaux métalliques sur trois se sontrelevés. « Quand un rideau reste abaissé, c’est que le propriétaire estmort. »… Le deuil est toujours là, mais moins visible. Quand ons’aventure dans les chemins creux tracés au milieu des gravats, on se faitinterpeller par des visages graves : « Là où vous marchez, c’était l’écolecoranique », lance dans un anglais approximatif un homme qui tient une fillette àla main…A 980 m d’altitude, la neige du début janvier n’a pas tenu. Mais le froids’incruste. « Quand il est trop insupportable, on allume un feu de bois àcôté », explique Ali, 21 ans, qui a arrimé la tente familiale sur le toit d’un

magasin avec vue sur sa maison en miettes. D’autres osent un chauffage à boissous la toile. A leurs risques et périls. On quitte cette ville meurtrie avec un mélange d’effroi devant l’ampleurde la tragédie, de respect pour le travail humanitaire et d’admiration pour lecourage des survivants. Avec la triste certitude, aussi, qu’ils sont loin d’être aubout de leur peine. Car on ne voit rien de solide se reconstruire, à l’exception dunouveau poste de police et de l’école. Pas une grue, pas un bulldozer. « A Bam,en Iran, deux mois après le séisme, des norias de camions évacuaient lesgravats », se souvient une permanente de la Croix-Rouge. « Ici, je ne voisrien. » Balakot s’est installée dans un provisoire qui pourrait durer longtemps. Reportage d’Alain Peudenier, Ouest-France, 14 -15 janvier 2006Questions :1. Quels mots du titre sont mis en relief ? Pourquoi ?2. Quelle expression indique l’arrivée du journaliste sur les lieux ?Laquelle indique son départ ?3. Qui est désigné par « on » ? Qu’indique le choix de ce pronom ?4. Complète le tableau à partir des références de l'article.Qui écrit ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Quoi ? Quel événement?5. a) – Fais la liste des données chiffrées fournies par le chapeau. b) – Pourquoi le journaliste les donne-t-il ?6. Trouve dans le premier paragraphe les expressions qui traduisent larévolte du journaliste.7. Repère les paroles rapportées. Quel est leur rôle dans l’article ?8. Quelles expressions caractérisent la ville dans le paragraphe 2 ?9. Dans quelle partie de l'article le journaliste nous rapporte-t-il ce qu'ilentend ? Quelles sont les expressions utilisées ?10. Quel effet ce bruit produit-il sur les \"rescapés\" ?11. Quels éléments rendent la situation invivable?12. Dans quelle partie le journaliste exprime-t-il ses sentiments ? Quels sontces sentiments ?13. Quel commentaire fait-il sur la situation ?12. Quel est le type de discours employé dans cet article ? Quelle est savisée?

Aspect d’une ville après un tremblement de terre.

Séance 2 : Compréhension oraleANNEXETranscription du texte de la séance de compréhension orale TASSILI DES AJJER VOYAGE AU CŒUR DU SAHARAJanvier 1995. L’hiver est installé. Arrivée à Djanet un jeudi. Nous restons cinqjours pris dans le sortilège d’une oasis pleine de ressources.Entre le musée, le centre de documentation et la visite des ksours fondateurs de laville, le temps passe, agréable. Il faut préparer le départ sur Iherir, trouver unevoiture auprès d’une agence, compléter les vivres et se décider à partir. Nousnous arrachons à la quiétude de Djanet un lundi, direction Bordj El Haoues. Lapiste est correcte, nous traversons l’Erg Admer en longeant le plateau. Accueilchaleureux et premiers contacts avec les légendes touaregs. Soirée chez Brahim,notre guide jusqu'à Iherir.Mardi de bonne heure, départ sur Iherir en passant par le col de Tin Terejdeli.Visite sur la route des peintures de Tanezrekou, traversée de la vallée de Dider.Ici et là, des campements nomades en attente de l’ouverture des pâturages… Lessensations sont fortes et nous sommes silencieux. Nous surplombons Tdaren,zéribas en série au fond du canyon, puis Iherir nous accueille avec ses palmiers etson oued à l’écoulement régulier. Nuit étoilée, couscous chez le chef du village,thé et échanges de nouvelles puis soirée de Tindé avec Brahim et Ahmadou.Mercredi, brève remontée de l’oued Tdaren et retour sur Iherir.Brahim nous invite pour une nuit à la belle étoile dans la vallée de Dider. Nuitglaciale et blanche. Retour sur Bordj El Haoues et Djanet le jeudi. Le temps derécupérer puis nouveau départ sur Dabbaren le samedi dans la journée.Abdelkrim Djillali, TASSILI MAGAZINE* n° 2, juin 1995* TASSILI MAGAZINE : magazine de bord, destiné spécialement aux passagersd’air ALGERI Découvre le texte en l’écoutant une première fois:II - Lis les questions. Ecoute attentivement puis réponds.1) Complète le tableau suivant :Région visitée Date du voyage Durée du voyage2) Qui est Brahim ?3) Complète l’itinéraire du voyageur :Djanet – …………. – Dider – …………. – ………… – Iherir – ……….. –.................. – Djanet4) Indique le jour du départ de Djanet et le jour du retour.5) Quel est le type de phrase dominant ? 6) Quels termes traduisent les sentiments du journaliste ?

7) Le texte correspond-il à : - un reportage ? - un récit de voyage ? - des notes de voyage ?8) Le but de ce texte est de : - décrire les lieux. - proposer un itinéraire - présenter une variété de sites à visiter - faire l’éloge l’hospitalité des habitants du sud9) A qui s’adresse le document ?

Séance n° 3 : SyntaxeDéroulement de la séance :Subordonnée relative déterminative, subordonnée relative explicativeActivité 1 :Lis les phrases suivantes :a) - Le journaliste, qui s’est rendu à Balakot, a écrit un reportage.b) - Le journaliste qui s’est rendu à Balakot a écrit un reportage. - Observe la ponctuation dans chacune des phrases. - Souligne la subordonnée relative dans chaque phrase. - Quel mot l’introduit ? - Indique le rôle de chaque subordonnée relative : apporte des précisions complémentaires – détermine le sens du nom. Retiens La proposition subordonnée relative est une expansion du nom.. Elle sert à caractériser le nom. La relative explicative est mise en apposition (entre deux virgules), elle a un rôle descriptif et explicatif. Elle apporte des informations complémentaires facultatives. Si on la supprime, la phrase reste compréhensible. La relative déterminative n’est pas séparée du nom par une virgule. Elle délimite le sens du nom qu’elle complète, elle permet de l’identifier. Si on la supprime, la phrase perd une partie de son sens.Activité 2 :Indique si la proposition subordonnée relative est explicative ou déterminative.Précise le nom qu’elle caractérise.- « Le Guyanais qui va se promener prend son fusil comme nous notreparapluie »- « C’est une cuvette bien cachée dans les forêts de Guyane où l’on jette deshommes qui n’en remonteront plus »- « On met, pour ouvrir la route, des misérables qui ne peuvent plus marcher ».- « Un paysage irréel qui tient à la fois du bidon ville géant et de la grandesurface humanitaire »- « La rue de Massena et la rue de France, qui la prolonge, sont deux artèrespiétonnes agréables à parcourir ».Activité 3 : Utilise les subordonnées relatives suivantes pour caractériser lesnoms soulignés.Parmi ces subordonnées, lesquelles sont facultatives ?Subordonnées :où il vit un moment magique qui restera un passionné des étoilesdont le sommeil a été interrompu qui se situe au coeur des Etats Unis.

Steven Spielberg est né dans l’Ohio. A cinq ans, il habite le New Jersey. Unenuit, son père le réveille. Le garçon voit le ciel s’éclairer d’une multitude depoints lumineux : une pluie de météorites. Cette image du ciel enflammémarquera à jamais Steven.

Séance n° 4 : LexiqueDéroulement de la séance :Les articles de presse.1. Associe le nom à sa définitionDEFINITIONS NOMS 1. un compte rendua) – centralise les nouvelles puis les retransmet aux 2. une brèvejournaux 3. une agence de presse 4. une interviewb) – information principale de la journée, souvent 5. une dépêcherédigée par le rédacteur en chef 6. un éditorial 7. un reportagec) – article dans lequel le journaliste résume unspectacle, un livre et émet un jugementd) – article de quelques lignes seulement oùl'information n'est pas développéee) – le journaliste fait parler une personne connue ouun spécialiste du sujet dont traite l'articlef) – article où un journaliste relate de manière vivantece qu'il a vu et entendu sur les lieux d'un événementg) – information transmise aux agences de presse2. Trouve le terme générique qui englobe les mots ci-dessus.3. Complète le texte ci-dessous avec les mots suivants : titre – informations –photos – reporter – interviews – chapeau – reportage – journaliste.Comment réaliser un reportage ?Si tu fais un …………, tu deviens un………….., c'est-à-dire un ………….. quise déplace pour rassembler des ………….., faire des ……….. et prendredes………. de façon à écrire un texte intéressant, bien documenté et abonnementillustré.Pour accrocher le lecteur tu choisis un …….. accrocheur et un ……… quirésume l'article et donne envie de le lire en entier.

Séance 5 : Lecture d’élargissementAU BAGNEQuelques jours après son arrivée, Albert Londres se rend, en compagnie dugouverneur de Cayenne, sur le chantier de la « route coloniale n° 1 ».La Guyane est un pays inhabité. Son territoire fait le tiers de la France, mais ellen’a que vingt-cinq mille habitants – encore quand on compte largement. LeGuyanais qui va se promener prend son fusil comme nous notre parapluie. C’estl’habitude. En dehors de ceux qui font de la politique, les autres sont des coureursdes bois, balatistes (qui saignent le balata 1) ou chercheurs d’or. C’est vous direqu’il y a peu de villages. Voici pourtant MarcouriaOn nous fait entrer dans une charmante cage à lapins : la mairie. En notrehonneur, le curé et le maire se sont réconciliés. Nous buvons le champagne. Lesecrétaire de la mairie était là, aussi… Repartons. Toujours des pri-pri2, toujoursdes savanes tremblantes. Nous arrivons au kilomètre 24. C’est le bout du monde.Et pour la première fois, je vois le bagne !Ils sont là, cent hommes, tous la maladie dans le ventre. Ceux qui sont debout,ceux qui sont couchés, ceux qui gémissent comme des chiens. La brousse estdevant eux, semblable à un mur. Mais ce ne sont pas eux qui abattront le mur,c’est le mur qui les aura.Ce n’est pas un camp de travailleurs, c’est une cuvettebien cachée dans les forêts de Guyane, où l’on jette des hommes qui n’enremonteront plus.Vingt-quatre kilomètres dans ces conditions-là, mais c’est magnifique en soixanteans ! Dans quatre siècles, nous aurons probablement réuni Cayenne à Saint-Laurent-du-Maroni3 et ce sera plus magnifique encore !….Pourtant, la question serait de savoir si l’on veut faire une route ou si l’on veutfaire crever des individus. Si c’est pour faire crever des individus, ne changezrien ! Tout va bien ! Si c’est pour faire une route…D’abord, ils ne mangent pas à leur faim. Aucun forçat ne mange à sa faim ; maisles autres ne font rien. Ceux-là ont le temps de souffler, ils n’ont plus la force delever la pioche. Ensuite, ils sont pieds nus. C’est affreux à voir….On met, pour ouvrir la route, des misérables qui ne peuvent plus marcher ! Cen’est que l’extérieur, ce qui se voit. Le mal qui mine en dedans, s’appelleankylostomiase. Ce sont des vers infiniment petits, qui désagrègent l’intestin.Tous les bagnards en sont atteints. C’est ce qui leur vaut ce teint de chandelle, ceventre concave, et qui fait que plus l’heure approche où leurs yeux se fermeront,plus leurs yeux s’agrandissent ! Pour eux, la quinine4 étant considérée comme unbonbon, on ne leur en donne que lorsqu’ils sont sages ; alors la fièvre accourttambour battant dans ce champ de bataille. Les travaux forcés ? Oui. La maladieforcée ? Non.J’entre dans une case. Sur cent travailleurs, quarante-huit aujourd’hui sontabattus. Sous des moustiquaires noires de crasse, mais trop petites, leurs brasdépassent, leurs pieds dépassent, et le moustique mène là sa danse.

Les forçats ne me voient pas passer, même ceux qui regardent. La fièvre les aemportés dans son cercle enchanté. Ils gémissent et l’on ne sait si leursgémissements sont un chant ou une plainte. Ils tremblotent sur leur planche.Quand on veut faire une route, on s’y prend autrement.Albert Londres, Au Bagne, Editions Arléa, 1992 (Première édition Albin Michel, 1924)Notes :1 balata : arbre de l’Amérique tropicale produisant une gomme que l’on utilisaitdans la fabrication des courroies, des isolants, etc..2 pri-pri : mot local désignant des marécages, des « terres noyées » : lejournaliste l’avait employé dans un article précédent.3 Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni : à peu près 200 km séparent ces deuxvilles.4.quinine : médicament contre le fièvre.Questions : 1. Quels sont les signes de ponctuation utilisés dans le texte ? Pourquoi l’auteur a-t-il choisi ce type de phrases ? 2. Quelles sont les informations géographiques que donne cet article dans le premier paragraphe ? 3. Quelle phrase du premier paragraphe indique l’absence de sécurité ? Pourquoi l’auteur a-t-il choisi l’ironie ici ? 4. Quel est le but du voyage raconté ? 5. Quelle phrase du texte indique que le journaliste est arrivé à destination ? 6. Ce voyage est-il agréable pour le journaliste ? 7. Quelle phrase du texte annonce la description des prisonniers ? 8. Quels mots le journaliste utilise-t-il pour les désigner? 9. Relève les expressions qui décrivent les conditions de vie et de travail de ces prisonniers. 10. Observe le vocabulaire employé : pourquoi le journaliste a-t-il choisi ce vocabulaire ? 11. A qui renvoie le pronom « je » ? 12. Quel est le but de ce reportage ?

Le bagne de Cayenne

Séance n° 6 : Expression écrite.Déroulement de la séance :Tu vas maintenant rédiger l’essentiel du récit, c’est-à-dire les événements quiont marqué le voyage.Tu peux t’inspirer du modèle ci-dessous, qui est le descriptif d’un circuittouristique proposé aux personnes intéressées.Si tu peux trouver des dépliants touristiques décrivant des circuits proposés auxclients éventuels et concernant la ville que tu as présentée dans la séquence 1,cela te facilitera le travail.Ton récit sera rédigé à la première personne et enrichi de qualifiantsvalorisants.Descriptif de circuitLe grand erg occidental est un continent de dunes. A l'orée du grand erg et aupied de falaises arides, un chapelet de palmeraies forme un fleuve de verdure.De ce torrent vert, naît Timimoun, l'oasis la plus importante du Gourar. Elle secaractérise par une architecture de type soudanais.Les dunes du grand erg occidental peuvent atteindre jusqu'à 120 m de hauteuret culminer à 673 m. Celui-ci est délimité au nord par l'Atlas saharien, à l'estpar le M'Zab, au sud par le plateau du Tadmaït et à l'ouest par les oasis duTouat et l'oued Saoura.Au pied de Timimoun, s'étend la sebkha, ancien lac salé, aujourd'hui à sec,champs de récolte de belles roses des sables. Au cœur de l'erg, de nombreusesoasis avec souvent de grands ksars où de nos jours encore, est maintenu unmode de vie ancestral.L'architecture, l'hospitalité légendaire, l'artisanat... font du Gourar une régionqui attire de nombreux visiteurs. Une région où le déplacement en méharée estcoutumier.Jour 1 :Accueil à l'aéroport de Timimoun. Vous êtes transportés en 4 x 4 directementvers votre premier bivouac à Aghlad où se trouvent chameliers et chameaux.Jours2:à6:Formation de la caravane et départ à travers le grand erg occidental culminant àplus de 600 m où les dunes apparaissent tantôt groupées en massifs compacts,tantôt alignés en chaînons parallèles séparés par de grands couloirs. Vousdécouvrirez dans un silence presque palpable, les plus belles oasis et les ksouroù les modes de vies ancestraux sont préservés. L'itinéraire se présente ainsi :Tala Sandjane, Tanza, Bordj Aïssi, Teghnaya et s'achève à El Mabrouk pour ledernier bivouac dans les dunes.Jour 7 : Retour sur Mimoun en 4 x 4 et installation au campement. Visite de laville (Ksar, musée, oasis). Nuit à Mimoun.Jour 8 : Matinée en ville puis transfert à l'aéroport de Timimoun pourl'embarquement.

Encadrement par Touaregs francophones.Matelas mousse fourni.Portage : par chameauxNiveau : pour tous (environ 4 h de marche par jour). Oasis en Tunisie

CORRIGES1. Compréhension de l’écrit1. En plein hiver, mis en apposition en début de phrase pour captiver le lecteur.Une réalité en ruines : une situation dramatique insupportable.Par le choix de ces mots, le journaliste cherche à toucher les lecteurs, etdénoncer une situation.2. - Le panneau routier indique Balakot : 15 km - On quitte cette ville…3. « On » désigne4.Qui écrit? Où? Quand ? Pourquoi? Quoi ? Quel événement?Alain A 14 -15 Infomer les Reportage surPEUDENIER Balakot, janvier lecteurs du les dégâts au 2006 journal Sud- causés par le Pakistan Ouest séisme5.a) – trois mois – 73 000 personnes – 10 000 – plusieurs centaines de milliers derescapés – environ 25 000 habitants – 90 % des habitantsb) – Le journaliste donne ces chiffres pour deux raisons:- prouver qu'il s'est bien renseigné sur l'événement (la catastrophe)- choquer, révolter et faire réagir les lecteurs6. \"On n'arrive pas à y croire\", \"on n'imagine pas\", \"le choc\", \"ce n'est plusqu'un camp de tentes et de ruines\".7. Les paroles rapportées sont en gras dans l'article. Ces paroles rapportéesprouvent que le journaliste s'est rendu sur place et qu'il a interviewé despersonnes. Ces propos traduisent la réalité des faits rapportés. Ils témoignent dela réalité.8. Les expressions : « paysage irréel, bidonville géant »9. La partie de l'article dans la quelle le journaliste nous rapporte ce qu'ilentend se situe à la fin du 2ème paragraphe.10. Les expressions utilisées sont :- Les rues résonnent.- De coups de klaxons, de sonneries de portables- Le choc des masses contre les dalles en béton- Un hélicoptère vrombitTous ces bruits rendent la situation infernale, invivable.11. Les ruines, le bruit et le froid12. Dernier paragraphe:- effroi devant l’ampleur de la tragédie - respect pour letravail humanitaire- admiration pour le courage des survivants- tristesse

13. Son commentaire apparaît dans la dernière phrase14. La description est dominante.Informer / dénoncer / choquer / faire réagir et faire agir les lecteurs (ici ladescription des conditions de vie, les chiffres et les propos des rescapés ontvaleur d’argument pour le journaliste qui veut faire réagir les lecteurs).2. Compréhension oraleII. Date du voyage Durée du voyage1) Région visitéeLe Tassili Janvier 95 8 jours2) Brahim est un guide3) L’itinéraire est :Djanet – Bordj El Haoues – Dider – Iherir – Oued – Tdaren – Iherir – Bordj ElHaoues – Djanet4) Jour du départ : lundi ; jour du retour : jeudi.5) Ce sont des phrases nominales (le voyageur prend des notes de voyage).6) Les termes qui traduisent les sentiments du journaliste sont : agréable –quiétude – chaleureux – sensations fortes.7) Le texte est constitué de notes de voyage.8) Le but de ce texte est de : - proposer un itinéraire - présenter une variété de sites à visiter9) Le document s’adresse à d’éventuels touristes.3. GrammaireSubordonnée relative déterminative, subordonnée relative explicativeActivité 1 :a) –La subordonnée « , qui s’est rendu à Balakot, » (entre deux virgules)apporte des précisions supplémentaires. Elle a un rôle explicatif (c’est parcequ’il est allé a Balakot qu’il a écrit un reportage).b) –La subordonnée « qui s’est rendu à Balakot » détermine le nomjournaliste. Elle permet d’identifier l’antécédent (le journaliste ; il s’agit dujournaliste qui s’est rendu à Balakot et non d’un autre).Activité 2 :1-Guyanais : déterminative.2-cuvette : déterminative.3-hommes : déterminative.4-misérables : déterminative.

5-paysage : déterminative.6-rue de France : explicative (facultative).Activité 3 : Steven Spielberg est né dans l’Ohio qui est situé au cœur des EtatsUnis. A cinq ans, il habite le New Jersey où il vit un moment magique. Unenuit, son père le réveille. Le garçon, dont le sommeil a été interrompu,voit leciel s’éclairer d’une multitude de points lumineux : une pluie de météorites.Cette image du ciel enflammé marquera à jamais Steven qui restera unpassionné des étoiles.Parmi ces subordonnées, « dont le sommeil a été interrompu » est facultative.4. Lexique1.a – 3 / b – 6 / c – 1 / d – 2 / e – 4 / f – 7/ g – 5.2.Comment réaliser un reportage ? Si tu fais un reportage tu deviens un reporter, c'est-à-dire unjournaliste qui se déplace pour rassembler des informations, faire desinterviews et prendre des photos de façon à écrire un texte intéressant, biendocumenté et abonnement illustré. Pour accrocher le lecteur tu choisis un titre accrocheur et un chapeauqui résume l'article et donne envie de le lire en entier.5. Lecture d’élargissement1. Le texte comprend de nombreux points d’interrogation etd’exclamation. Les points d’exclamation signalent l’étonnement del’auteur, son indignation. Ce qu’il découvre dépasse de loin ce qu’ilimaginait.Le journaliste utilise des points d’interrogation pour impliquer lelecteur, le faire participer à la découverte ; il recherche sa complicité.2. Les informations géographiques sont : Guyane : pays inhabité ; le tiersde la France ; 25 000 habitants.3. Absence de sécurité : « le Guyanais qui va se promener prend sonfusil comme nous notre parapluie »Le ton est ironique ; le journaliste rend compte d’une situationgrave sur un ton plaisant pour mettre en relief cette situation.4. Le but du voyage : « se rendre sur le chantier de la route coloniale n°1 ».5. « Nous arrivons au kilomètre 24 »

6. Non : le paysage est monotone : « toujours des marécages, toujours des savanes tremblantes » ; le voyage est trop long : « c’est le bout du monde » 7. « et pour la première fois, je vois le bagne » 8. Des misérables – les bagnards – les forçats. Pour montrer l’exploitation des prisonniers par l’administration. 9. Les expressions qui décrivent les conditions de vie et de travail de ces prisonniers : la maladie dans le ventre – gémissent comme des chiens – c’est une cuvette où l’on jette des hommes qui n’en remonteront jamais – ils ne mangent pas à leur faim – ils sont pieds nus – le mal qui les mine s’appelle « ankilostomiase » - la fièvre les a emportés … 10. Le vocabulaire employé décrit des conditions inhumaines, inimaginables, une réalité incroyable et insupportable. 11. Le journaliste emploie le pronom « je » car il s’implique entièrement. 12. Le but de ce reportage est : a- d’informer, de faire découvrir aux lecteurs français de l’époque la triste réalité du bagne de Cayenne. b- de dénoncer, de condamner, de faire réagir les institutions et la société française de l’époque (1924).6. Expression écrite Réponse libre.



SEQUENCE 3: CONCLURE LE RECIT DE VOYAGE Plan de la SEQUENCE 3 Séance 1 : Compréhension de l’écritSéance 2 : Compréhension oraleSéance 3 : grammaireSéance 4 : LexiqueSéance 5 : Lecture d’élargissementSéance 6 : activités d’écritureCORRIGES.

Séance n° 1 : Compréhension de l’écritSupport: Antibes au soleil couchantObjectifs de la séance :- Repérer les circonstances- Repérer l’impressiongénérale- Identifier les éléments de la description- Dégager l’organisationd’une description- Dégager le point de vue du narrateur- Déduire la fonctionde la descriptionPlan de la séance : Observation –Hypothèses Lecture Analyse -Synthèse-AutoévaluationDurée de la séance : une heureSéance n° 2 : Compréhension oraleDocuments à consulter : dictionnaire – cartes de géographieSupport:Biographie d’Albert LondresObjectifs de la séance :- développer l’écoute- sélectionner des informations- remplir une fiche de renseignements- s’auto évaluerPlan de la séance :- Première écoute du texte- Lecture des questions- Deuxième écoute- Réponse aux questions- Vérification des réponsesDurée de la séance : une heureSéance n° 3 :Grammair.Titre de la leçon : La comparaison – La personnificationObjectifs de la séance :- identifier les comparaisons- distinguer le comparédu comparant- identifier les personnifications.- construire des comparaisons- dégager le rôle de la comparaison et de la personnification dans unedescription.Plan de la séance :-Observe -Retiens -Entraîne-toiDurée de la séance : une heureDocuments à consulter : dictionnaire – grammaireSéance n° 4 : LexiqueTitre de la leçon :Champs lexicaux du tourisme et du voyage.Objectifs de la séance :- constituer le champ lexical du voyage et celui dutourisme.- dégager le point de vue à partir des champs lexicaux.- trouver desdéfinitions-- comparer la définition du dictionnaire à une explication subjective.Plan de la séance :-Relever Définir Comparer.Durée de la séance : une heureDocuments à consulter : dictionnaireSéance 5 : Lecture d’élargissementSéance n° 6 :Expression écriteTitre de la leçon :Rédiger la fin du récit -Mettre en forme l’ensembleObjectifs de la séance :-Rendre compte d’une visite-Insérer des descriptions etdes paroles rapportées-Employer un lexique subjectifPlan de la séance :-Ecrire-S’auto évaluer.Durée de la séance : deux heures.

Séance 1 : Compréhension de l’écritDéroulement de la séance : Antibes au soleil couchantJ’étais assis sur le môle1 du petit port d’Oberon, près du hameau de la Salis,pour regarder Antibes au soleil couchant. Je n’avais jamais rien vu d’aussisurprenant et d’aussi beau.La petite ville, enfermée en ses lourdes murailles de guerre construites par M.de Vauban2, s’avançait en pleine mer, au milieu de l’immense golfe de Nice.La haute vague du large venait se briser à son pied, l’entourant d’une fleurd’écume ; et on voyait, au-dessus des remparts, les maisons grimper les unessur les autres jusqu’aux deux tours dressées dans le ciel comme les deux cornesd’un casque antique. Et ces deux tours se dessinaient sur la blancheur laiteusedes Alpes, sur l’énorme et lointaine muraille de neige qui barrait tout l’horizon. Entre l’écume blanche au pied des murs et la neige blanche au bord duciel, la petite cité, éclatante et debout sur le fond bleuâtre des premièresmontagnes, offrait aux rayons du soleil couchant une pyramide de maisons auxtoits roux, dont les façades aussi étaient blanches, et si différentes cependantqu’elles semblaient de toutes les nuances.Et le ciel, au-dessus des Alpes, était lui-même d’un bleu presque blanc,comme si la neige eût déteint sur lui ; quelques nuages d’argent tout près desommets pâles ; et de l’autre côté du golfe, Nice couchée au bord de l’eaus’étendait comme un fil blanc entre la mer et la montagne. Deux grandes voileslatines3, poussées par une forte brise, semblaient courir sur les flots.Je regardais cela, émerveillé. C’était une de ces choses si douces, si rares, sidélicieuses à voir qu’elles entrent en vous, inoubliables comme des souvenirsde bonheur. On vit, on pense, on souffre, on est ému, on aime par le regard.Guy de Maupassant, 1850 – 1893, « Madame Parisse »Notes :1. môle : construction en maçonnerie destinée à protéger l’entrée d’un port2. M. de Vauban : maréchal de France(1633 – 1707) qui fit construire denombreuses fortifications pour assurer la défense des villes3. voiles latines : bateaux à voiles triangulaires

Un aspect de la ville d’AntibesQuestions :1. Relève les expressions qui désignent la ville d’Antibes.Quelle information ces substituts nous donnent-ils sur la ville ?2. Trouve dans le deuxième paragraphe des expressions de lieu quipermettent de situer « la petite ville ».3. Complète le tableau avec les adjectifs de couleurs. Quelle est lacouleur qui domine ? Couleurs La mer La montagne Le ciel Nice4. Quel verbe de perception annonce la description ?Complète le tableau suivant à partir du premier paragraphe.Qui décrit ? Où se A quel moment ? Impression trouve-t-il ? générale

5. Dans quelle autre partie du texte le narrateur exprime-t-il son point devue de manière explicite ?6. Relève les passages du texte qui montrent que le regard du narrateurparcourt la ville de bas en haut.7. Quelles expressions du texte indiquent que la « petite ville » estcomparée à une personne ?8. Pourquoi, dans la dernière phrase, le narrateur utilise-t-il le pronom« on » et le présent de l’indicatif ?9. Quel est le but de cette description ? Retiens Décrire consiste à arrêter le regard sur un lieu, un objet, un personnage. La description dépend toujours de choix faits par le narrateur, qui sélectionne ce qu’il voit et ce qu’il veut montrer. Ce regard peut être objectif ou subjectif La description permet au lecteur d’imaginer le monde dans lequel se déroulent les faits : ce monde peut être réel ou imaginaire. Une description littéraire peut se comparer à une peinture : composée comme un tableau, elle communique les impressions du narrateur. Dans un article de presse (comme le reportage), la description comporte des détails précis et des mots techniques pour informer le lecteur (fonction documentaire de la description). La description peut avoir une fonction argumentative. Dans ce cas, elle cherche à émouvoir, à convaincre, à indigner, à faire réagir.

Séance n° 2 : Compréhension oraleANNEXETranscription du texte de la séance de compréhension écriteALBERT LONDRESLe grand reportage a longtemps été un genre populaire dans la presse écrite, àune époque où la radio et la télévision n’existaient pas. Albert Londres (1884 –1932) fut l’un des reporters les plus célèbres : pendant dix-huit ans, il parcourutle monde en tant que correspondant de plusieurs quotidiens.En 1923, Albert Londres réalisa une enquête sur le bagne de Cayenne (situé enGuyane) où la France envoyait ses forçats.Un prix « Albert Londres » couronne chaque année un reporter de talent pourcommémorer le souvenir de ce grand reporter.Questions :Ecoute attentivement ce texte puis remplis cette fiche de renseignements- Nom :- Prénom :- Année de naissance :- Année de décès :- Nationalité :- Fonction :- Enquête réalisée :- Distinction qui commémore son souvenir :

Séance n° 3 : Grammaire.Déroulement de la leçon :Activité 1 :Lis les phrases suivantes puis réponds aux questions :a) « Nice, couchée au bord de l’eau, s’étendait comme un fil blanc entre la meret la montagne »b) « Deux tours dressées dans le ciel comme les deux cornes d’un casqueantique »c) « Une brume immobile enlaçait la petite ville »- trouve dans chaque phrase le mot qui signale la comparaison ;-indique le comparé et le comparant dans chaque phrase ;-repère le lien de ressemblance entre ces éléments.Activité 2 :- Observe les verbes des phrases ci-dessous.- L’emploi de ces verbes avec des noms d’objet est-il habituel ?a- « La petite ville s’avançait en pleine mer. »b-« On voyait les maisons grimper les unes sur les autres. » Retiens : Comparaisons, métaphores et personnification sont des figures de style qui permettent de mettre en valeur des propriétés et de frapper l’imagination du lecteur. - La comparaison est un rapprochement de deux termes qui ont un lien de ressemblance à l’aide d’un outil de comparaison. - La métaphore rapproche deux éléments de façon implicite (la comparaison est sous entendue). - La personnification parle d’un objet, d’une chose ou d’une idée avec des mots employés ordinairement pour des êtres vivants ou desActivité 2 :Complète les expressions ci-dessous à l’aide des mots suivants : pie – paon –singe – pinson – oie.a) malin comme un………b) gai comme un………c) bête comme une…….d) bavarde comme une……e) vaniteux comme un ……..Activité 3 :Caractérise trois mots pris dans la liste suivante à l’aide d’une comparaison,d’une métaphore et d’une personnification : les étoiles ; la lune ; le soleil ; laville ; le désert ; la mer

Séance n° 4 : LexiqueDéroulement de la séance : Définition préalable : Un champ lexical est un ensemble de mots se rapportant à un même domaine. Ex : champ lexical de la mer : bateau – poisson – marin – pêcheur – vagues – île – tempête etc. Lis le texte suivant :Le tourisme a tué le voyage, l’a rendu vain, vide de son sens. Finies lesdécouvertes, oubliées les rencontres. Pas d’imprévu, pas de contrées nouvelles,pas même réellement de gens qui pourraient surprendre, parce qu’ils seraientautres, différents seulement des images, des clichés, des représentationsfabriquées, des codes préétablis.a.Relève le champ lexical du « tourisme » et celui du « voyage ».b.Détermine, à partir des champs lexicaux, le point de vue de l’auteur sur levoyage, et son point de vue sur le tourisme.c.Cherche dans le dictionnaire la définition de voyage et celle de tourisme.d.Compare les mots employés dans la définition à ceux du texte. Que constatestu ?e.Cherche les définitions des mots que tu ne connais pas : expédition – excursion– randonnée – pèlerinage –traversée

Séance n ° 5 : Lectures d’élargissementTexte A :Dimanche 5 juillet. Le matin nous quittons Ma-Kung…Au large en route pour le JaponMercredi 8. Arrivée au Japon, l’après-midi, par un temps pur, limpide, exquis.C’est joli et étrange. Nous entrons comme dans un couloir profond, entre deuxrangées de très hautes montagnes, boisées, bizarres de forme, d’un vert, d’unvert admirable, et qui se succèdent symétriquement, comme dans un décor dethéâtre pas assez vraisemblable. Nous frôlons au passage des centaines degrandes jonques extraordinaires, qui marchent tout doucement, avec desbruissements, très légers ; leurs immenses voiles très blanches sont plissées etdrapées comme des rideaux.Pierre Loti (1860 – 1923), Journal intime, inédit, année 1885Texte B :Vers trois heures du soir, ces choses lointaines, s’étaient rapprochées,rapprochées jusqu'à nous surplomber de leurs masses ou de leurs fouillis deverdure.Et nous entrions maintenant dans une espèce de couloir ombreux, entre deuxrangées de très hautes montagnes qui se succédaient avec une bizarreriesymétrique – comme les « portants » d’un décor tout en profondeur, extrêmementbeau, mais pas assez naturel. On eût dit que ce Japon s’ouvrait devant nous, enune déchirure enchantée, pour nous laisser pénétrer dans son cœur même.Au bout de cette baie longue et étrange, il devait y avoir Nagasaki qu’on nevoyait pas encore. Tout était admirablement vert. La grande brise du large,brusquement tombée, avait fait place au calme ; l’air, devenu très chaud, seremplissait de parfums de fleurs.Et, dans cette vallée, il se faisait une étonnante musique de cigales ; elles serépondaient d’une rive à l’autre ; toutes ces montagnes résonnaient de leursbruissements innombrables ; tout ce pays rendait comme une incessante vibrationde cristal. Nous frôlions au passage des peuplades de grandes jonques, quiglissaient tout doucement, poussées par des brises imperceptibles ; sur l’eau àpeine froissée, on ne les entendait pas marcher ; leurs voiles blanches, tendues surdes vergues1 horizontales, retombaient mollement, drapées à mille plis commedes stores... Au milieu du vert intense de ces murailles de montagnes, ellesavaient une blancheur neigeuse. A mesure qu’on s’enfonçait dans le couloir vert, les senteurs devenaientplus pénétrantes et le tintement des cigales s’enflait comme 1un crescendod’orchestre.Quel pays de verdure et d’ombre, ce Japon, quel Eden inattendu !…1 Mâts de bateau

Pierre Loti, Madame Chrysanthème (1887)1. Quels pronoms désignent le narrateur?1. Quel est le point de vue de la description ?2. Quelles expressions traduisent l’émerveillement du narrateur ?3. Quelle phrase exprime l’impression générale ?4. Quel est le lieu décrit ? Quelle phrase l’indique ?5. Quels verbes de mouvements indiquent que le narrateur se déplace ?6. Relève des expressions du troisième paragraphe où le narrateur décrit : cequ’il voit ; ce qu’il entend ; ce qu’il sent.7. Quel est le but de cette description ?8. Compare les deux descriptions. (les éléments décrits ; les temps employés ;les mots choisis).

Séance n° 6 : Expression écriteDéroulement de la séance : Finis de rédiger ton récit de voyage. Exprime tes impressions, note les souvenirs que ce voyage t’a laissés. Rapporte les propos que tu as entendus. Exprime un point de vue personnel à propos de ce que tu as vu. Essaie de convaincre le lecteur et de l’inciter à faire le même voyage.

CORRIGES1. Compréhension de l’écrit1. Les expressions : « petite ville », « la petite cité éclatante »Ces substituts nous renseignent sur la taille de la ville : petite2. Les expressions de lieu qui permettent de situer « la petiteville » sont : « en pleine mer », « au milieu du golfe de Nice ».3. Couleurs La mer Blanche (écume blanche) La montagne Blanche (la neige blanche) Le ciel Bleu presque blanc Nice Comme un fil blancLe blanc domine dans cette description4. Le verbe de perception qui annonce la description : regarder Qui décrit ? Où se trouve-t- il ? A quel moment ? Impression Au soleil couchant générale Je Assis sur le môle du Le narrateur petit port d’Obernon Paysage surprenant, très beau5. Le dernier paragraphe.6. La petite ville s’avançait en pleine mer on voyait au-dessus des remparts lesmaisons grimper jusqu’aux deux tours dressées dans le ciel ».- Entre l’écume blanche au pied des murs et la neige blanche au bord du ciel- Et le ciel au-dessus des Alpes7. Les expressions s’avançait/ son pied/ les maisons grimper. Ces termesaccompagnent normalement des noms qui désignent des personnes et non desobjets comme ici : ce procédé est la personnification.2. « On » désigne le narrateur et toutes les personnes sensibles à la beautédes paysages. C’est un procédé de généralisation ; d’ailleurs, les verbes sont iciau présent (l’auteur semble exprimer une vérité générale).9. Le but de cette description est de communiquer les impressions du narrateur.2. Compréhension orale


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