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دروس مادة اللغة الفرنسية للفصل الثالث جذع اداب و فلسفة سنة اولى ثانوي

Published by DZteacher, 2015-08-24 16:31:26

Description: دروس مادة اللغة الفرنسية للفصل الثالث جذع اداب و فلسفة سنة اولى ثانوي

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Retenons :La rime est le retour à la fin de deux ou plusieurs vers de la mêmesonorité. Elle sert à marquer la fin d’un vers. Les troiscaractéristiques de la rime sont : 1- la sonorité ; 2- la qualité ; 3- la disposition.La sonorité :Il y a des rimes masculines et des rimes féminines.La rime est masculine lorsque la dernière syllabe se termine par uneconsonne ou une voyelle autre que le « e ».La rime est féminine lorsqu’elle se termine par un « e » muet.Exemples de rimes masculines : retour / jour – revoir / s’asseoir –perdus / plus.Exemples de rimes féminines : rivages / âges – carrière / pierre –trace /efface.La qualité :Plus il y a de sons concordants, plus la rime est riche. comporteOn considère qu’une rime est pauvre quand elle nequ’un seul élément identique.Exemple : perdus / plus.Une rime est riche quand elle comporte au moins deux sonoritéscommunes.Exemples : retour / jour – trace / effaceLa disposition :Dans un poème, les rimes masculines et féminines doivent alternermais le poète a le choix entre diverses dispositions. Les plus usitéessont les suivantes :a) Rimes masculines et féminines se suivent.Elles se succèdent régulièrement tous les deux vers : on ditqu’elles sont suivies ou plates.Schéma : a a

b bb) Rimes masculines et les rimes féminines se croisent (une rimemasculine + une rime féminine et ainsi de suite) : on dit qu’elles sontcroiséesSchéma : a b a bc)Les rimes féminines sont séparées par les rimes masculines : unerime féminine + deux rimes masculines + une rime féminine et ainside suite : on dit qu’elles sont embrassées.Schéma : a b b ad) Cas particulier : quand les mêmes rimes reviennent à la fin dechaque vers, on dit qu’elles sont continues.Exemple :Leur troupeau lourd et rapide,Volant dans l’espace vide,Semble un nuage livideQui porte un éclair au flanc. Hugo, Les DjinnsLa strophe :Dans un poème, un vers est rarement isolé. Il s’intègredans un groupe qui forme une unité de sens ou de rythme. Cette suitede vers groupés constitue une strophe. Les différentes strophes d’unpoème sont séparées par des blancs.Les strophes peuvent être des groupes de : - 2 vers (distique) ; - 3 vers (tercet) ; - 4 vers (quatrain) ; - 6 vers (sizain) ; -10 vers (dizain) etc...Cherche des exemples de ces types de strophes dans lesrecueils de poésie que tu pourras trouver, en bibliothèque.

Compréhension oraleObjectifs de la séance : - distinguer à l’écoute : ♦ les rimes masculines et féminines ; ♦ les sonorités communes et leur disposition dans le poèmePlan de la séance : - écoute d’un poème de Victor Hugo, Demain, dès l’aube… - recherche des rimesDurée de la séance : 1 heure Plan de la séance 1. Ecoute du texte 2. Questions de compréhension

1-Ecoute du texteEcoute le texte deux fois puis réponds aux questions.Texte 14 : Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, Les Contemplations

2- Questions de compréhension - Efforce-toi d’apprendre le poème et de le restituer de mémoire. - Trouve les rimes masculines et les rimes féminines. - Compte le nombre de sonorités communes pour chaque couple de rimes. Indique le modèle de disposition adopté par l’auteur.

CORRIGES Plan de la séance1.Corriges Compréhension écrite2. Corriges Compréhension orale

1- Corriges Compréhension écrite - Les sonorités communes : 1 : a-ge /ou-r – 2 : iè-re / oi-r – 3 : è-re/ o – 4 : a-ce / u 5 : a-ge /eau (o) – 6 : pi-re/m-é - Nombre de sonorités communes : 1 ) 2 + 2 – 2 ) 2 + 2 – 3)2 + 1 – 4 ) 2 + 1 – 5 ) 2 + 1 – 6)2+2 - Disposition : Dans l’ensemble des strophes du poème, les rimes se répartissent selon le schéma : a b a b Notons que les rimes se terminent - soit par un « e » muet : rivages / âge – carrière / pierre – terre /chère – trace / efface – orages / sauvages ; - soit par une syllabe qui se prononce : retour / jour – revoir / s’asseoir – échos / eaux – embaumé / aimé. - Nombre de strophes dans les poèmes : Lamartine : 16 – Hugo : 6 – Baudelaire : 5 Dans le poème A une passante, il y a 4 strophes : 2 de quatre vers et 2 de trois vers.

2-Corriges Compréhension orale :Les rimes masculines : attends / longtemps (2 sonorités communes)– pensées / croisées (1 seule sonorité) – bruit /nuit (1 sonorité) – Harfleur / fleur (4 sonorités : F-L-EU-R).Les rimes féminines : campagne /montagne (2 sonorités)tombe /tombe (3 sonorités T-OM-B )Les rimes sont croisées.

Compréhension de l’écrit . Objectifs de la séance : - s’initier au rythme, à la césure, aux accents, au mètre du vers ; - préciser le statut du « e » caduc ; - comprendre les phénomènes de diérèse et de synérèse ; - systématiser l’emploi des différents mètres.Plan de la séance : - Exploitation de vers isolés ou d’extraits des poèmes déjà proposés (poèmes 14 –15) pour la découverte et l’exploitation des notions visées dans les objectifs.Durée de la séance : 2 heures Plan de la séance 1. Questions 2. Retiens

1-Questions: 1. Relis le poème n° 14 et réponds aux questions suivantes : ƒ Les rimes de ce poème sont-elles : - croisées ? - embrassées ? - plates ? ƒ Les vers ont-ils tous : - douze syllabes ? - dix syllabes ? - onze syllabes ? ƒ En lisant le vers 1 du premier quatrain, on doit marquer : - deux pauses (arrêts) ? - trois pauses ? - cinq pauses ? ƒ Lis la suite du texte en marquant les pauses. Vrai / faux : - Le poème compte : ♦ 12 vers ♦ trois quatrains ♦ trois tercets Voici un autre extrait (poème 16). Le nombre de syllabes est de 12 dans chaque vers. Indique sous chaque syllabe le chiffre (de 1à 12) correspondant : Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau

Moi dont les Monitors et les voiliers des HansesN’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau. Arthur Rimbaud, Le Bateau ivre- Quelle remarque peux-tu faire sur les syllabes comportant un « e »muet ?- Dans quel cas le « e » se prononce-t-il ?- Dans quel cas tombe-t-il (ne se prononce pas) ? On dit alors qu’il estcaduc.- Retrouve les différentes sortes de vers (ou mètres) des vers ci-après etnomme-les en t’aidant du dictionnaire:- C’est lui : l’homme en qui vit et tremble le royaume (V.Hugo)- J’ai dit à mon cœur, à mon faible cœur (Musset)- Aux mains des hors la loi, Paris fait sa toilette. (Y.Kateb)- C’est le moment crépusculaire. (V. Hugo)- Il pleure dans mon cœur. (Verlaine)- Je recommence ma vie. (Eluard)- Il y a une armoire à peine luisante. (F. James)- De la musique avant toute chose (Verlaine)Et pour cela préfère l’impairPlus souple et plus soluble dans l’airSans rien en lui qui pèse ou qui pose.

2- Retiens : Le décompte des syllabes : Dans le décompte des syllabes, trois principes sont à observer : Principe 1 : dans un vers, on prononce les diverses syllabes avec plus de soin que dans la conversation courante. Dans le vers suivant de Nerval, par exemple, il faudra articuler clairement en détaillant avec soin chacune des douze syllabes : La / con / nais-/ tu / Daph / née / cet / t(e) an / cien / ne / ro / mance ? Il ne faut donc pas prononcer d’une manière négligée, ce qui réduirait le vers à 11 syllabes : La / con / nais-/ tu / Daph / née / cett / an / cienn / ro / mance ? Principe 2 : Le e caduc, dit aussi muet, sera tantôt prononcé, tantôt élidé. Ainsi, dans le vers de Rimbaud découpé précédemment : N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau, le « e » de la syllabe car / casse tombe. Il s’élide parce que le mot qui suit commence par une voyelle. Par contre, ivre compte deux syllabes : i / vre / parce que le « e » est précédé d’une consonne et suivi d’une autre. Il compte aussi s’il est suivi d’un h aspiré, par exemple : le / hé / ros. L’application de ce principe sur plusieurs vers donne ceci : Il / me / sem / ble / ber / cé / par / ce / choc / mo / no / ton(e) Qu’on / clou(e) / en / gran / de / hâ / t(e) un / cer / cueil / quel / que / part La règle est que le « e » muet placé à la fin d’un mot se prononce s’il est précédé d’une consonne et suivi d’une autre. Et vous, les loups maigres, Par ces bises aigres, Quoi donc vous arrive ? Verlaine, Romance

Le ent, terminaison de la troisième personne du pluriel des verbes,se prononce s’il est précédé d’une consonne. Et les nids palpitants s’éveillent à la fois. Leconte de Lisle Il s’élide s’il est précédé d’une voyelle :On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,Que le bruit des rameurs qui frappai(ent) en cadence Ces flots harmonieux. Lamartine, (texte 1) - « e » ou « ent », placés à la fin d’un vers, ne se prononcent pas. Sur le sable, sur la neige, Sur les plages qui débondent Eluard, Liberté Précédé d’une voyelle à l’intérieur d’un mot, le « e » muet necompte pas : Après, je châtierai les railleurs, s’il en reste V. Hugo Principe 3 : La diérèse : en poésie, il faut parfois prononcer séparément deuxsons, là où la prose n’en fait entendre qu’un. On dit qu’il y a diérèse,c’est-à-dire dédoublement d’une syllabe. Ainsi, dans le vers deLamartine (texte 1), pour garder la mesure de six syllabes, il fautprononcer : - Ces / flots / har / mo / ni / eux (6syllabes) au lieu de : - Ces / flots / har / mo / nieux (5syllabes). La synérèse est le phénomène inverse de la diérèse. Elle consiste àréunir en une seule syllabe deux sons que l’on prononcerait normalementséparément. Exemples : l i / on – pi / ed – ci / elLe rythmeC’est le retour périodique des syllabes accentuées. Les élémentscaractéristiques du rythme sont :

- la césure ou coupe principale ; - les coupes secondaires.On appelle césure la présence d’un accent sur la 6ème syllabe d’unvers de 12 pieds ou alexandrin, ou sur la 4ème ou 6ème syllabe d’un versde 10 pieds.Si la césure principale se fait au milieu du vers de 12 pieds,délimitant ainsi deux moitiés de 6 syllabes ou hémistiches, les coupessecondaires se trouvent à des places variables, permettant d’éviter lamonotonie.Exemples de découpages suivant les groupes rythmiques :- Vers 4 : Je ne puis / demeurer / loin de toi / plus longtemps /(3) (3) (3) (3)- Vers 5 : Je marcherai/ les yeux fixés /sur mes pensées(4) (4) (4)Vers 7 : Seul,/ inconnu,/ le dos courbé,/ les mains croisées(1) (3) (4) (4)Vers 8 : Tris/te, et le jour/ pour moi /sera /comme la nuit.(1) ( 3) (2) (2) (4)Tu remarqueras que pour Tris/te du vers 8, l’accent est mis sur la syllabeTris.En effet, il est impossible de couper après Triste puisque la liaison quientraîne l’élision du « e » final rattache le t(e) au début du mot suivant,figurant dans l’autre groupe rythmique.

Extrait du poème de Rimbaud (texte 16)- Or / moi /, ba / teau / per / du / sous / les /che / veux / des / anses234 6 10 12- Je / té / par / l’ou / ra / gan / dans / l’é / ther / sans / oi / seau2 69 12- Moi / dont / les / Mo / ni / tors /et / les / voi / liers / des / Hanses 1 6 10 12- N’au / raient / pas / re / pê / ché / la / car / cas / s(e) i / vre / d’eau 36 10 12

Compréhension orale Objectifs de la séance : - Reconnaître à l’écoute le mètre du vers - Distinguer le vers régulier du vers librePlan de la séance : - Ecoute d’un poème régulier : L’invitation au voyage (Baudelaire) - Ecoute d’un poème en vers libres : Sous les cerisiers (Assia Djebbar) - Repérage des différents mètresDurée de la séance : 2 heures Plan de la séance 1. Ecoute du texte 2. Questions de compréhension

1-Ecoute du texte Texte 17 : L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait A l’âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ;

C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Baudelaire, Les Fleurs du malTexte 18 : Sous les cerisiers Un garde sous les cerisiers regarde Le soir qui descend dans la sombre vallée Des faces derrière du fil barbelé s’effacent Que chasse midi de juillet Un sanglot entre deux barreaux d’acier longe Le songe de nos longs jours d’été Un cri dans les flammes de la forêt a lui Dans la nuit aux lueurs étoilées Assia Djebbar

2- Questions : Texte 17 ♦ Ce poème est-il formé de : - 3 strophes ? - 4 strophes ? - 6 strophes ? ♦ Les vers ont-ils : - un nombre pair de syllabes ? - un nombre impair de syllabes ♦ Le vers 1 parle de « sœur » : - est-ce la sœur du poète ? - est-ce la femme aimée ? Vrai – Faux - Les vers sont de longueur égale. - Le poème comporte un refrain. - Le poème compte 3 distiques.

Texte 18 ♦ Le poème compte-t-il : - 3 strophes ? - 4 strophes ? - 6 strophes ? ♦ Les mots qui riment entre eux ont-ils : - 1 seul son commun ? - 2 sons communs ? ♦ Le vers 1 compte-t-il : - 2 groupes rythmiques ? - 3 groupes rythmiques ? ♦ Le vers 3 compte-t-il : - 2 groupes rythmiques ? - 3 groupes rythmiques ? Vrai – Faux : - Les vers ont des mètres différents. - Les rimes sont pauvres. - Les vers 1, 4 et 7 ont un nombre égal de groupes rythmiques. - Les vers 3, 6 et 9 ont le même nombre de groupes rythmiques.

Evaluation Objectifs de la séance : - maîtriser les différentes caractéristiques d’un poème à partir de la grille d’analyse proposée dans la séquence 1.Plan de la séance : - étude de trois nouveaux poèmes - utilisation de la grille d’évaluationDurée de la séance : 2 heures Plan de la séance1. Lecture du texte

1-Lecture du texteLis les poèmes suivants et utilise la grille pour analyser leurscaractéristiques techniquesTexte 19 : Souvenir de l’Afrique Afrique j’ai gardé ta mémoire Afrique Tu es en moi Comme l’écharde dans la blessure Comme un fétiche tutélaire au centre du village Fais de moi la pierre de ta fronde De ma bouche les lèvres de ta plaie De mes genoux les colonnes brisées de ton abaissement… Jacques Roumain, Bois d’ébène, 1945Texte 20 : La victoire de GuernicaBeau monde des masuresDe la mine et des champsVisages bons au feu visages bons au froidAux refus de la nuit aux injures aux coupsVisages bons à toutVoici le vide qui vous fixeVotre mort va servir d’exempleLa mort cœur renverséIls vous ont fait payer le painLe ciel la terre l’eau le sommeilEt la misèreDe votre vieIls disaient désirer la bonne intelligenceIls rationnaient les forts jugeaient les fousFaisaient l’aumône partageaient un sou en deux Ils s’accablaient de politesses

Ils persévèrent ils exagèrent ils ne sont pas de notre mondeLes femmes les enfants ont le même trésorDe feuilles vertes de printemps et de lait purEt de duréeDans leurs yeux pursLes femmes les enfants ont le même trésorDans les yeuxLes hommes les défendent comme ils peuventLes femmes les enfants ont les mêmes roses rougesDans les yeuxChacun montre son sang…. Paul Eluard, Poètes d’aujourd’hui, 1962Texte 21 : Le pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont et je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines Ni temps passéNi les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l’heureLes jours s’en vont je demeure Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

CORRIGES Plan de la séance1. Corriges Compréhension écrite2. Corriges Compréhension orale3. Corriges Evaluation du projet

1- Corriges Compréhension écrite Les rimes du poème 14 sont croisées. Les vers ont douze syllabes ou pieds : ce sont des alexandrins. Les arrêts correspondent aux groupes rythmiques. Dans le premier vers : Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne les syllabes accentuées sont en gras. Les différentes sortes de vers : Hugo :12 syllabes – Musset :10 syllabes – Kateb : 12 syllabes – Hugo : 8 syllabes – Verlaine : 6 syllabes – Eluard : 7 syllabes – James : 11 syllabes – Verlaine : 9 syllabes. L’alexandrin a 12 pieds, c’est-à-dire 12 syllabes sonores, mais il peut avoir 13, 14 ou 15 syllabes écrites : Exemple : C’est / lui / l’hom / me /en / qui / vit / et / trem / ble / le / roy / au / me Nombre de syllabes écrites : 14 C’est / lui / l’hom / me-en / qui / vit / et / trem / ble / le / roy / au-me Nombre de syllabes prononcées : 12 Le décasyllabe a 10 pieds. L’octosyllabe : 8 pieds L’hexasyllabe : 6 pieds L’heptasyllabe : 7 pieds L’hendécasyllabe : 11 pieds L’ennéasyllabe : 9 pieds

2- Corriges Compréhension orale Texte 17 : - 3 strophes si on inclut les refrains - 6 strophes si les refrains sont comptés à part. (La strophe est délimitée par un espace blanc sur la page. Les refrains sont des distiques.) - Les vers sont impairs : il y a alternance de vers de 5 pieds ou pentasyllabes et de vers de 7 pieds ou heptasyllabes. - La sœur dont parle le poète est la femme aimée Faux – vrai – vrai Texte 18 : - 4 strophes – Un seul son commun (le son é). - Vers 1 : 2 groupes rythmiques Un garde / sous les cerisiers / - Vers 3 : 3 groupes rythmiques Le soir / qui descend / dans les sombres vallées / Vrai – vrai – vrai – vrai.


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