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Rad 19 2e

Published by vgu08417, 2020-06-06 10:30:02

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Cas cliniques 131 Grille d'évaluation Points PMZ SMZ Cas clinique 2 20 B No Réponses 40 Question 1 40 Réponse : B. 1 A, C 100 Question 2 2B Réponse : D. Commentaire  : Pyélonéphrite aiguë droite. Notez 3 Extension myométriale les multiples foyers de néphrite (figure  37, flèches) > 50 % confluents au pôle supérieur (figure 38). Atteinte cervicale Atteinte lymphatique Question 3 pelvienne Réponse : C. Atteinte lymphatique Commentaire : Phlegmon périnéphrétique (figure 38, lombo-aortique flèches). Total 597 Fig. 37. Scanner rénal après injection de produit de contraste. Entraînement (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Fig. 38. Scanner rénal après injection de produit de contraste. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.)

Cas cliniques Grille d'évaluation Points PMZ SMZ Cas clinique 3 No Réponses 20 1B 40 Question 1 2D 40 Réponse : D. 3C 100 Commentaire  : Graisseuse. La densité de la compo- sante principale est inférieure à – 20 UH (figure 39). Total Fig. 39. Scanner rénal après injection de produit de contraste. 598 (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Question 2 Cas clinique 4 Réponse : D. Commentaire : Angiomyolipome rénal. Question 1 Réponse : C. Question 3 Commentaire  : Examen le plus performant pour le Réponse : C. diagnostic d'un calcul radiotransparent. Hypothèse Commentaire : < – 10 UH. probable étant donné le résultat communiqué du cli- ché d'abdomen sans préparation. Grille d'évaluation Points PMZ SMZ No Réponses 40 Question 2 1D 40 Réponse : A. 2D 20 Commentaire  : Obstruction aiguë rénale gauche 3C 100 secondaire à un calcul urétéral lombaire (figure  40, flèche). Total

Cas cliniques 131 Fig. 40. Scanner rénal après injection de produit de contraste. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Question 3 Question 2 599 Réponse : C. Réponse : D. Commentaire  : Pose rétrograde d'une sonde JJ Commentaire : La densité > + 50 UH avant injection Entraînement urétérale gauche et antibiothérapie probabiliste. de la formation située en avant du rein droit (cf. La prise en charge en urgence de cette pyélo- figure 4A). néphrite sur obstacle doit associer hospitalisation, dérivation des urines par sonde JJ et traitement Question 3 antibactérien. Réponse : B. Commentaire : Hématome spontané de la loge rénale, Grille d'évaluation compliquant ici probablement un surdosage en anti- No Réponses vitamines K (INR limite au dernier contrôle). 1C 2A Points PMZ SMZ Grille d'évaluation 3C 20 C ADE No Réponses 30 1C Total 50 2D Points PMZ SMZ 100 3B 30 30 Cas clinique 5 Total 40 100 Question 1 Réponse : C. Commentaire : Collection hématique.

Cas cliniques Cas clinique 6 Des coupes axiales pondérées T1 avec saturation de graisse objectivent une dissection de l'artère carotide Question 1 interne dans son trajet cervical qui se traduit par un Réponse : C. hypersignal excentré en croissant de la paroi arté- rielle correspondant à l'hématome mural ; le calibre Question 2 de la lumière de l'artère en hyposignal est diminué Réponse : A, B, D. (figure 41). Question 3 Réponse : D. Question 4 Réponse : B, D. Question 5 Réponse : A. Question 6 Réponse : A, D. Question 7 Réponse : C. Grille d'évaluation No Réponses Points PMZ SMZ 1C 20 2 A, B, D 20 600 3D 20 E 4 B, D 10 5A 10 D 6 A, D 10 B, C, E Fig.  41. IRM cervicale. Coupe axiale pondérée en T1 7C 10 C A, D, E avec saturation de la graisse. Hypersignal excentré 100 en croissant de la paroi artérielle (hématome mural) Total avec calibre diminué de la lumière de l'artère carotide interne (en hyposignal) : dissection. Cas clinique 7 (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Question 1 Réponse : E. Grille d'évaluation Points PMZ SMZ Commentaire  : Il s'agit d'une coupe axiale en diffu- No Réponses 20 E sion ; le liquide cérébrospinal est en hyposignal, ce qui 1E 20 A BCDE élimine le T2 et le T2 écho de gradient ; la substance 2A 20 E blanche est en hyposignal par rapport à la substance 3A 40 A BCDE grise, ce qui élimine le T1. La seule séquence avec 4A 100 laquelle on aurait pu discuter est une séquence FLAIR qui ne figure pas dans la liste. Total Question 2 Cas clinique 8 Réponse : A. Question 1 Question 3 Réponse : B, C, E. Réponse : A. Commentaire  : Disque L4-L5 et corps vertébraux adjacents. Question 4 Réponse : A. Question 2 Commentaire : Réponse : B, E. Lésion vasculaire ischémique secondaire à une dissec- tion carotidienne.

Cas cliniques 131 Commentaire : Hypodensité T1 et prise de contraste crânienne ; le traitement de la tumeur causale est 601 intense. réalisé en deuxième intention. Question 3 Cas clinique 10 Réponse : E. Question 1 Grille d'évaluation Réponse : A, B. No Réponses Points PMZ SMZ Question 2 B, C, E A, D Réponse : A, D. 1 B, C, E 20 B, E A, C, D E B, C Question 3 2 B, E 30 Réponse : B. 3E 50 Total 100 Cas clinique 9 Grille d'évaluation Points PMZ SMZ No Réponses 30 D Question 1 1 A, B 40 Réponse : B, C. 2 A, D 30 3B 100 Question 2 Réponse : B, E. Total Question 3 Cas clinique 11 Réponse : B, C. Commentaire : La lésion est kystique et ne peut donc Question 1 pas être un accident vasculaire cérébral ; la lésion n'est Réponse : C, D, E. ni dans le tronc cérébral ni dans le quatrième ventri- cule : elle est cérébelleuse. Question 2 Réponse : A, B, C, D, E. Question 4 Entraînement Réponse : B. Grille d'évaluation Points PMZ SMZ Commentaire : Les abcès à pyogène sont en hypersignal No Réponses 60 B diffusion, ce qui n'est pas le cas sur cette coupe ; il s'agit 1 C, D, E 40 donc le plus probablement d'une métastase cérébelleuse. 2 A, B, C, D, E 100 Question 5 Total Réponse : C. Commentaire : Cette coupe est située à l'étage sus- Cas clinique 12 tentoriel et montre une dilatation des ventricules laté- raux liée à la compression du quatrième ventricule par Question 1 la tumeur. Réponse : A, C, D. Question 6 Question 2 Réponse : E. Réponse : B, D. Commentaire : L'urgence est de traiter l'hydrocépha- lie responsable des céphalées par hypertension intra- Question 3 Réponse : D, E. Grille d'évaluation Points PMZ SMZ No Réponses 10 A, B, C Grille d'évaluation Points PMZ SMZ 1 B, C 10 No Réponses 20 A, C 2 B, E 20 1 A, C, D 40 3 B, C 20 2 B, D 40 4B 20 3 D, E 100 5C 20 6E 100 Total Total

Cas cliniques Cas clinique 13 Question 5 Réponse : D. Question 1 Commentaire  : L'embolisation portale consiste à Réponse : C. ponctionner le réseau porte par voie percutanée transhépatique puis d'aller cathétériser et emboliser Question 2 sous contrôle fluoroscopique les branches portales du Réponse : B, E. foie que l'on souhaite réséquer. Question 3 Grille d'évaluation Réponse : A, C. Grille d'évaluation No Réponses Points PMZ SMZ No Réponses C A, B, D, E 1C 1C 20 D A, B 2 B, E B 3 A, C Points PMZ SMZ 2 C, D 20 B 20 B Total 40 3B 20 40 100 4 C, D 20 5D 20 Total 100 Cas clinique 14 Cas clinique 16 Question 1 Question 1 Réponse : A, B, E. Masse hyperintense en T2 envahissant le col utérin. Question 2 Le paramètre gauche est envahi, il n'y a plus le liseré Réponse : C, E. hypo-intense du stroma du col. Question 3 Question 2 602 Réponse : D. La tumeur centrée sur le col et le paramètre gauche est très hyperfixante. Il n'y a pas d'envahissement lymphatique lombo-aortique. Possible envahissement Grille d'évaluation Points PMZ SMZ d'une adénopathie iliaque externe droite, modéré- No Réponses 30 ment hyperfixante. 1 A, B, E Question 3 La tumeur a disparu sur toutes les séquences. Il n'y a 2 C, E 30 plus d'envahissement paramétrial. 3D 40 Question 4 Total 100 Étant donné la bonne réponse thérapeutique à l'IRM, une surveillance clinique simple est proposée. Cas clinique 15 Commentaire : Il s'agit d'une tumeur de stade 2B FIGO (atteinte paramétriale) contre-indiquant un traitement Question 1 chirurgical premier. Le traitement est médical et peut Réponse : C. permettre une réponse tumorale complète. Le bilan d'extension combine une IRM pelvienne avec coupes Question 2 remontant jusqu'à la veine rénale gauche, associée à Réponse : C, D. un TEP-TDM au 18FDG plus performante pour le bilan lympathique. Si la TEP-TDM est normale, il peut quand Question 3 même exister 8–10 % d'atteinte lympathique lombo- Réponse : B. aortique, faux négatifs de la TEP-TDM. C'est pourquoi un curage lombo-aortique est réalisé avant le début de Question 4 la radiochimiothérapie concomitante. Le curage ne doit Réponse : C, D. pas retarder le début du traitement, il doit donc être Commentaire  : Une IRM hépatique pour cartogra- idéalement réalisé sous cœlioscopie, par des équipes phier précisément les lésions hépatiques afin de spécialisées. L'IRM de réévaluation après la fin de la juger de leur résécabilité. Une coloscopie afin d'éli- curiethérapie est importante car elle conditionne une miner pour rechercher une récidive sur l'anastomose chirurgie de clôture ou non. La chirurgie de clôture est digestive ou un second cancer sur le reste du côlon. à risque de 10 à 30 % de morbidité urinaire (fistules,

Cas cliniques 131 incontinence, etc.) et n'est donc réalisée qu'en cas de Grille d'évaluation 603 reliquat tumoral certain ou très probable. La surveil- lance est par la suite clinique ; l'IRM et/ou la TEP-TDM No Réponses Points PMZ SMZ sont demandées en cas de points d'appel clinique de B A, D récidive. 1 B, C 15 A, B, C, D, E 2 B, C, E 30 Grille d'évaluation 3A 15 No Réponses Points 4 A, B, C, D, E 40 25 1 Masse hyperintense en T2 envahissant Total 100 le col utérin 25 Paramètre gauche envahi Cas clinique 18 Il n'y a plus le liseré hypo-intense 25 du stroma du col 25 Question 1 100 Réponse : B, D. 2 Tumeur centrée sur le col et le paramètre gauche très hyperfixante Question 2 Pas d'envahissement lymphatique Réponse : B. lombo-aortique Commentaire : Possible envahissement d'une Rétrécissement aortique symptomatique =  signe de adénopathie iliaque externe droite, gravité. Il faut donc en priorité évaluer la sténose modérément hyperfixante aortique. Par ailleurs, le rétrécissement aortique serré est une 3 La tumeur a disparu sur toutes contre-indication à tous les tests de stimulation (effort les séquences et pharmacologiques) pour rechercher une ischémie Il n'y a plus d'envahissement myocardique. paramétrial Question 3 4 Surveillance clinique simple Réponse : C : Commentaire : Total C  : Localisation +  étendue de l'ischémie →  orienta- tion de la prise en charge. Cas clinique 17 A fausse car ECG = BBG, donc l'épreuve d'effort sera Entraînement ininterprétable. Question 1 B fausse car si l'angioscanner a une excellente VPN, ce Réponse : B, C. patient a un antécédent de cardiopathie ischémique ; de plus, il ne permet pas d'évaluer le retentissement Question 2 fonctionnel de sténoses coronaires. Réponse : B, C, E. D fausse car la coronarographie ne permet pas Commentaire : D : C'est une rupture de l'aorte tho- d'évaluer le retentissement fonctionnel de sténoses racique descendante avec une fuite active de produit coronaires (sauf si mesure de la réserve coronaire FFR de contraste iodé. associée). E fausse chez ce patient symptomatique avec néces- Question 3 sité d'un examen à visée pronostique. Réponse : A. Commentaire  : Il s'agit d'une embolie pulmonaire Question 4 proximale. Réponse : C, D, E. Rappel : Question 4 Contre-indications communes aux tests de stimulation : Réponse : A, B, C, D, E. • IDM récent, angor instable, sténose serrée du TC Commentaire  : Il s'agit d'un anévrisme de l'aorte thoracique descendante rompu dans la plèvre, res- non pontée. ponsable d'un hémothorax. Il existe également • Insuffisance cardiaque non contrôlée. une embolie pulmonaire proximale dans la branche • Troubles du rythme ventriculaires graves non contrôlés. gauche de l'artère pulmonaire. Il s'agit d'une urgence • RAC serré, CMH obstructive. vitale absolue.

Cas cliniques Question 5 Cas clinique 19 Réponse : A. Question 1 Question 6 Réponse : A, B. Réponse : C. Commentaire : Commentaire : L'association d'une tétraparésie et d'un syndrome C : Indication de revascularisation si ischémie > 10 % cordonal postérieur évoque une atteinte médullaire du myocarde. cervicale. L'examen devant être réalisé en urgence est A fausse car patient symptomatique avec une isché- donc une IRM médullaire. mie étendue. Le signe de Lhermitte correspond à la survenue D fausse car indiquée uniquement si rétrécissement d'une décharge électrique lors de la flexion du rachis aortique serré. cervical. Grille d'évaluation Question 2 No Réponses Réponse : B, D (figure 42). 1 B, D 2B Points PMZ SMZ 3C 20 E 4 C, D, E 10 5A 20 6C 10 20 Total 20 100 604 Fig. 42. IRM médullaire en pondération T2, orientation sagittale (gauche) et axiale (droite). Lésion médullaire cervicale en hypersignal T2 (flèches noires), en regard de la 3e vertèbre cervicale, étendue en hauteur sur moins de trois corps vertébraux. Dans le plan axial, la lésion est de topographie postéro-médiane et intéresse plus d'une hémimoelle. L'ensemble est en faveur d'une myélite transverse. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.)

Cas cliniques 131 Question 3 Réponse : B, C, D, E (figure 43). Fig. 43. IRM cérébrale, coupes axiales en pondération Fig. 44. IRM orbitaire, séquence coronale pondérée en FLAIR (A, B) et T1 après injection de gadolinium (C, D). T2. Flèche A : nerf optique, flèche B : muscle droit latéral, Multiples lésions ovalaires en hypersignal FLAIR inté- flèche C : muscle oblique supérieur, flèche D : muscle ressant la substance blanche dans les localisations droit médial, flèche E : veine ophtalmique supérieure. suivantes : périventriculaire (A, ellipses noires) ; juxta- (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) cortical (A, cercle blanc) ; fosse postérieure (B, ellipse blanche). Ces lésions remplissent donc les critères de Question 6 dissémination spatiale. Après injection de gadolinium, Réponse : C, E (figure 45). coexistence de lésions rehaussées (C et D, flèches blanches) et non rehaussées (C et D, flèches noires). 605 Ces lésions remplissent donc les critères de dissémina- tion temporelle. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Entraînement Question 4 Réponse : D. Question 5 Réponse : E (figure 44). Fig.  45. IRM cérébrale, séquence axiale pondérée en FLAIR. Apparition d'une large plage en hypersignal FLAIR intéressant la substance blanche sous-corticale fron- tale droite, chez une patiente traitée par natalizumab, en faveur d'une leucoencéphalopathie multifocale progressive. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.)

Cas cliniques Grille d'évaluation Points PMZ SMZ Cas clinique 20 No Réponses 10 1 A, B 20 Question 1 2 B, D 20 Réponse : D. 3 B, C, D, E 10 Commentaire : 4D 20 Les digestives supérieures (VADS) assument les 5E 20 fonctions d'alimentation (mastication, déglutition), 6 C, E 100 d'articulation, de phonation, de respiration, tout en protégeant le poumon, des risques d'inhalation. Il est Total important de connaître leur anatomie car le traite- ment des cancers des VADS, notamment chirurgical, va largement dépendre de leur localisation et de leur extension. On divise les VADS en trois sites : la cavité orale (figure  46A), le pharynx (figure  46B), le larynx (figure 46C). 1 2 1 32 3 606 AB C Fig. 46. Voies aérodigestives supérieures (VADS). A. Cavité orale : lèvres rouges, vestibule labial/jugal, gencives, régions rétromolaires (non visibles sur le schéma), plancher buccal, langue mobile (jusqu'au « V » lingual), palais. B. Pharynx. 1. Nasopharynx (ou cavum) : base du crâne (corps du sphénoïde), bourrelets tubaires, paroi pharyngée postérieure en regard (où se développent les végétations adénoïdes). 2. Oropharynx : base de langue, vallécules, sillons amygdaloglosses, voile du palais et ses piliers, tonsilles (ou amygdales) linguales et palatines, paroi pharyngée postérieure en regard. 3. Pharyngolarynx (ou hypopharynx) : sinus piriformes, paroi pharyngée postérieure en regard, région rétro-crico-arythénoïdienne jusqu'à la bouche œsophagienne. C. Larynx. 1. Étage supraglottique : épiglotte, plis ary-épiglottiques, arythé- noïdes, plis vestibulaires (ou bandes ventriculaires). 2. Étage glottique : cordes vocales, commissure antérieure, commissure postérieure. 3. Étage sous-glottique : cricoïde. (Source : ORL, par le Collège Français d'ORL et de chirur- gie cervico-faciale. 4e édition. Collection des Référentiels des Collèges. Elsevier-Masson : Issy-les-Moulineaux ; 2017.) Question 2 des localisations synchrones. La palpation est Réponse : A, B, C, D. systématique. Commentaire : • Tomodensitométrie cervicale avec injection de pro- • Panendoscopie des voies aérodigestives supé- duit de contraste : coupes étagées de la base du crâne aux clavicules, éventuellement étendues au rieures au tube rigide systématique, sous anes- massif facial si nécessaire. Dans le même temps, thésie générale avec cavoscopie, laryngoscopie, des coupes thoraciques sont réalisées afin de hypopharyngoscopie, œsophagoscopie et bron- dépister une éventuelle lésion associée, éliminer choscopie. Elle précise le siège exact et la mensura- des métastases à ce niveau et étudier le médiastin, tion de la tumeur, permet des biopsies et recherche

Cas cliniques 131 en particulier pour les cancers de l'œsophage ou Commentaire : 607 étendus à la région sous-glottique. Le FDG est analogue du glucose. Il va donc s'accumu- • IRM : pour les tumeurs du rhinopharynx surtout et ler au niveau de l'ensemble des tissus consommant du pour les tumeurs de la cavité buccale ou de l'oro- glucose, principalement le cerveau, le cœur et le foie. pharynx (afin d'évaluer l'extension d'une tumeur Son élimination est urinaire d'où les fixations rénales de la base de langue, par exemple). Pas d'IRM pour et vésicales. les tumeurs de la région sous-glottique. En revanche, une fixation pulmonaire isolée est for- • Recherche de métastases viscérales  : bilan biolo- tement suspecte de néoplasie pulmonaire synchrone, gique hépatique et échographie hépatique en cas ceci d'autant plus que le patient présente un antécé- d'anomalie ; recherche de métastases osseuses et dent de néoplasie ORL. cérébrales en cas de signes cliniques d'appel (radio- graphies osseuses centrées, scintigraphie osseuse, Grille d'évaluation Points PMZ SMZ TDM cérébrale, TEP-TDM en cas de tumeur de No Réponses 10 A stade avancé). 1D 20 • Le patient ne présente pas de signe d'appel osseux, 2 A, B, C, D 20 donc il n'y a pas d'indication à réaliser une scinti- 3 A, D 10 graphie osseuse. 4B 20 5 A, D 20 Question 3 6B 100 Réponses : A, D. Total Question 4 Réponse : B. Cas clinique 21 Entraînement Commentaire : Le patient a bénéficié d'une radiothérapie cervicale Question 1 pour sa néoplasie amygdalienne. Ostéoradionécrose Réponse : A. =  radionécrose des muqueuses jusqu'à radioné- Commentaire  : Les radiographies sont indiquées de crose de l'os mandibulaire, en particulier pour les principe en première intention dans les douleurs cancers oropharyngés ou de la cavité buccale : avis articulaires. chirurgical rapide. Question 2 Question 5 Réponse : C, E. Réponse : A, D. Commentaire  : Il s'agit d'une lésion lytique à bords Commentaire : nets sans condensation périphérique du col et du tro- Le FDG est un analogue du glucose (sucre) qui va chanter de la hanche droite. On retrouve également être capté par les cellules proportionnellement à leur des calcifications en regard du grand trochanter droit activité métabolique. Le patient doit rester à jeun afin qui correspondent vraisemblablement à des dépôts de ne pas interférer avec la fixation du radiotraceur d'hydroxyapatite. (compétition entre le sucre des aliments et le produit injecté). Pour les mêmes raisons, le patient ne doit Question 3 pas faire d'exercice physique inhabituel ou mâcher de Réponse : E. chewing-gum avant l'examen. Commentaire  : Une lésion ostéolytique non cerclée Le patient va bénéficier d'un examen TEP au 18FDG chez un patient de 58  ans fait évoquer une tumeur sans injection de produit de contraste iodé, il n'y a agressive. donc aucune précaution à prendre concernant ces produits de contraste. Question 4 La dose totale reçue par l'entourage lors de la décrois- Réponse : A, D. sance complète d'une activité diagnostique en méde- cine nucléaire ne dépasse pas une fraction de  mSv. Il n'existe donc pas de risque objectif pour une per- sonne accompagnant un patient ou pour une infir- mière d'un service hospitalier hébergeant un patient ayant bénéficié d'un examen de médecine nucléaire. Question 6 Réponse : B.

Cas cliniques Commentaire : Question 4 Le myélome multiple est caractérisé par une proli- Réponse : C. fération plasmocytaire monoclonale envahissant la Commentaire : Le « rayon de miel », surtout lorsqu'il moelle osseuse. Le plasmocytome est une tumeur est de topographie sous-pleurale et basale, est carac- plasmocytaire solitaire ou multiple sans infiltration téristique d'une fibrose pulmonaire. plasmocytaire de la moelle osseuse. Le bilan osseux du myélome ne repose plus sur les Question 5 radiographies. Les Sociétés hématologiques recom- Réponse : B. mandent désormais un scanner « corps entier » basse Commentaire  : La sclérodermie est une connecti- dose ou une IRM « corps entier » (ou rachis entier vite qui se complique fréquemment d'une atteinte + bassin). interstitielle pulmonaire, volontiers fibrosante. Les L'IRM peut être pathologique même si les radio- éléments en faveur de la sclérodermie étaient les graphies sont normales. Elle permet de reconnaître arthralgies, le reflux gastro-œsophagien (ainsi que le caractère agressif d'une fracture vertébrale (cf. l'œsophage dilaté et en stase sur la coupe TDM), le Item 304). syndrome de Raynaud et le syndrome inflammatoire. La TEP au 18FDG est performante pour le bilan osseux L'absence de tabagisme et d'aérocontaminants et extraosseux du myélome. n'était pas en faveur de la PHS, de l'asbestose et Les avantages du scanner sont la rapidité d'explo- de la fibrose pulmonaire idiopathique (laquelle est ration (acquisition « corps entier » en une tren- associée au tabagisme dans deux tiers des cas). La taine de secondes ; 30–45  minutes pour l'IRM) et topographie sous-pleurale et basale n'était pas en la mise en évidence de la structure osseuse et par faveur d'une sarcoïdose. conséquent les ostéolyses évoluées avec risque mécanique. Grille d'évaluation Grille d'évaluation No Réponses Points PMZ SMZ No Réponses Points PMZ SMZ 1 B 20 D 1A 20 A 2 B, D 20 608 2 C, E 30 3E 20 3E 20 4C 20 4 A, D 30 5B 20 Total 100 Total 100 Cas clinique 22 Cas clinique 23 Question 1 Question 1 Réponse : B. Réponse : C, E. Commentaire : L'existence d'un syndrome interstitiel radiographique sans atteinte ventriculaire gauche Question 2 justifie la réalisation d'un scanner thoracique sans Réponse : D, E. injection, beaucoup plus performant que le cliché standard pour l'analyse sémiologique pulmonaire. Question 3 Il n'y a pas d'injection nécessaire dans l'exploration Réponse : A, B, D, E. TDM des pneumopathies interstitielles diffuses, d'au- tant plus qu'il existe ici une insuffisance rénale modé- Question 4 rée. La présence de crépitants « Velcro » oriente vers Réponse : A, D, E. une pneumopathie fibrosante. Question 5 Question 2 Réponse : B, D. Réponse : B, D. Question 6 Question 3 Réponse : B, C. Réponse : E. Commentaire  : Le « rayon de miel » est essentielle- Question 7 ment postérieur bilatéral sous-pleural, à un moindre Réponse : A, B, D, E. degré antérieur, sous la forme de petits kystes aériques délimités par une paroi, accolés les uns aux autres, et Question 8 groupés en clusters. Réponse : B, C. Question 9 Réponse : B, D, E.

Cas cliniques 131 Question 10 Grille d'évaluation Points PMZ SMZ 609 Réponse : A, B, C, E. No Réponses 20 1B 20 Question 11 2 A, B, D 20 Réponse : D. 3B 20 4 C, D 20 Question 12 5 B, E 100 Réponse : A. Total Question 13 Réponse : C. Cas clinique 25 Question 14 Question 1 Réponse : A, C, D, E. Réponse : A, B, E. Question 15 Question 2 Réponse : B, C, D. Réponse : E. Question 16 Question 3 Réponse : A, C, D, E. Réponse : B, C, E. Grille d'évaluation Question 4 Réponse : B, C, E. No Réponses Points PMZ SMZ D Question 5 1 C, E 6 Réponse : C. D 2 D, E 7 3 A, B, D, E 7 4 A, D, E 7 5 B, D 6 6 B, C 6 Grille d'évaluation No Réponses 7 A, B, D, E 6 1 A, B, E Points PMZ SMZ Entraînement 2E 20 8 B, C 6 3 B, C, E 20 4 B, C, E 20 9 B, D, E 6 5C 20 20 10 A, B, C, E 6 Total 100 11 D 7 12 A 6 13 C 6 14 A, C, D, E 6 15 B, C, D 6 16 A, C, D, E 6 Total 100 Cas clinique 24 Question 1 Réponse : B. Question 2 Réponse : A, B, D. Question 3 Réponse : B. Question 4 Réponse : C, D. Question 5 Réponse : B, E.

132CHAPITRE QCM Questions A les flèches 1 et 2 désignent l'angle colique gauche QCM 1 et le côlon transverse B la flèche 3 désigne l'angle de Treitz Concernant la coupe tomodensitométrique abdomi- C la flèche 4 désigne le pancréas nale effectuée après injection de produit de contraste D la flèche 5 désigne la veine mésentérique iodé (figure 1), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? supérieure E la flèche 6 désigne l'artère mésentérique supé- rieure 610 Fig. 1. Scanner abdominal. Coupe axiale après injection de produit de contraste. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 2 B la flèche 2 désigne la vésicule biliaire C la flèche 1 désigne le foie droit Concernant la coupe tomodensitométrique abdomi- D la flèche 5 désigne la rate nale effectuée après injection de produit de contraste E la flèche 7 désigne l'aorte iodé (figure 2), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) F la flèche 6 désigne la veine porte exacte(s) ? G la flèche 8 désigne la veine cave inférieure A les flèches 3 et 4 désignent le corps et la queue du pancréas Imagerie médicale © 2019, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

QCM 132 Fig. 2. Scanner abdominal. Coupe axiale après injection de produit de contraste. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 3 B la ligne BB' représente la limite entre le lobe hépa- 611 Concernant la reconstruction tridimensionnelle du tique droit et le lobe hépatique gauche Entraînement foie vue par en dessous, obtenue grâce à un scanner C la ligne CC' représente la limite entre le foie droit multidétecteurs (figure  3), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? et le foie gauche A la ligne AA' représente la limite entre le foie droit D les flèches 1, 3 et 5 représentent respectivement et le foie gauche les veines hépatiques gauches, médianes et droites E les flèches 2 et 4 représentent respectivement les branches portales droites et gauches Fig. 3. Reconstruction tridimensionnelle du foie vue par en dessous, obtenue grâce à un scanner multidétecteurs. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 4 B la flèche 2 désigne l'estomac C les flèches 2 et 9 désignent le foie gauche Concernant la coupe tomodensitométrique abdomi- D la flèche 5 désigne la queue du pancréas nale effectuée après injection de produit de contraste E la flèche 4 désigne la veine splénique iodé (figure 4), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) F la flèche 6 désigne la veine rénale exacte(s) ? G la flèche 7 désigne la veine porte A la flèche 1 désigne le conduit cholédoque H la flèche 8 désigne l'aorte

QCM Fig. 4. Scanner abdominal. Coupe axiale après injection de produit de contraste. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 5 A la flèche 1 désigne la branche portale droite B la flèche 2 désigne la branche portale gauche Concernant la coupe tomodensitométrique abdomi- C la flèche 3 désigne la veine cave inférieure nale effectuée après injection de produit de contraste D la flèche 4 désigne l'angle colique droit iodé (figure 5), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) E la flèche 5 désigne la glande surrénale droite exacte(s) ? 612 Fig. 5. Scanner abdominal. Coupe axiale après injection de produit de contraste. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 6 B la formation située entre les deux flèches est ané- chogène et l'on observe une atténuation posté- Concernant la coupe échographique hépatique (figure 6), rieure du faisceau ultrasonore quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A la formation située entre les deux flèches est hype- C la formation située entre les deux flèches est ané- chogène et l'on observe un renforcement posté- réchogène et l'on observe une atténuation posté- rieur du faisceau ultrasonore rieure du faisceau ultrasonore

QCM 132 D il s'agit d'un kyste hépatique simple A la réalisation de première intention d'un scanner 613 E il s'agit d'une lésion solide devant être explorée abdominal sans injection à la recherche de calcul vésiculaire B la réalisation de première intention d'un scanner abdominal avec injection à la recherche de toute cause pouvant entraîner une douleur de l'hypo- chondre droit C la réalisation de première intention d'une échogra- phie abdominale sans injection à la recherche de calcul vésiculaire en urgence D la réalisation de première intention d'une IRM avec séquence cholangiographique à la recherche d'un calcul enclavé dans le conduit cholédoque E la réalisation de première intention d'une échogra- phie abdominale sans injection à la recherche de calcul vésiculaire sans urgence Fig. 6. Echographie abdominale : coupe hépatique. QCM 9 Entraînement (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Chez un patient de 58 ans atteint de cirrhose secon- QCM 7 daire à une hépatite B, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Concernant le diagnostic de cholécystite aiguë en A un scanner hépatique avec injection intraveineuse échographie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? de produit de contraste iodé doit être réalisé tous A il faut rechercher un épaississement de la paroi de les 6 mois B une échographie-doppler hépatique doit être réali- la vésicule biliaire supérieur à 4 mm sée tous les 6 mois B la paroi vésiculaire peut présenter un aspect C l'imagerie réalisée à intervalle régulier permet de dépister des hépatocarcicomes débutants feuilleté D l'imagerie réalisée à intervalle régulier est le seul C on observe toujours la présence d'un épanche- moyen d'identifier une hypertension portale E une échographie-doppler hépatique ne doit être ment périvésiculaire réalisée qu'en cas d'élévation des α-fœtoprotéines D la présence de sludge n'est pas caractéristique car sériques du sludge peut être vu en l'absence de cholécystite QCM 10 aiguë E le passage de la sonde d'échographie devant la Voici l'IRM hépatique d'une patiente de 42 ans vésicule peut entraîner une douleur (figure 7). Que pensez-vous de l'anomalie hépatique ? A il s'agit d'un carcinome hépatocellulaire QCM 8 B il s'agit d'un kyste biliaire C il s'agit d'un angiome Que proposez-vous devant une douleur de l'hypo- D il s'agit possiblement d'une métastase ; il faut pré- chondre droit sans fièvre avec signe de Murphy positif ? voir un bilan à la recherche du primitif E cette anomalie n'est pas caractérisable de façon définitive sur ces images ; il faut prévoir une biopsie

QCM 614 Fig. 7. IRM hépatique en coupe axiale T1 (A), T2 (B), et T1 après injection aux temps artériel, portal et tardif (C à F). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 11 Concernant ce cliché de scanner (figure 8), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A il existe un épaississement de la paroi du sigmoïde B la lumière du sigmoïde est bien visible C il existe une infiltration de la graisse en avant du sigmoïde D il existe un volumineux abcès périsigmoïdien E il existe un épanchement dans le péritoine Fig.  8. Scanner abdominal. Coupe axiale après injec- tion de produit de contraste. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.)

QCM 132 QCM 12 D seul examen pour détecter les calculs d'acide 615 urique Concernant le cancer de l'œsophage (carcinome épi- Entraînement dermoïde), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) E son efficacité est constante quel que soit le mor- exacte(s) ? photype du patient A le scanner est l'élément central du diagnostic posi- QCM 16 tif du cancer de l'œsophage B en cas d'impossibilité de réalisation d'un scanner, Pour la recherche des calculs urinaires, quel est l'avan- tage de la tomodensitométrie ? on réalisera une écho-endoscopie en seconde A l'absence d'irradiation intention B elle détecte tous les calculs C l'absorption d'un produit de contraste per os pour C elle détecte seulement les calculs de plus de 4 mm baliser l'œsophage n'est pas nécessaire à l'explora- D elle caractérise uniquement les calculs d'acide tion tomodensitométrique D l'injection de produit de contraste iodé est indispen- urique sable à la tomodensitométrie pour le bilan d'extension E son efficacité est variable selon le morphotype du E l'envahissement aux organes de voisinage et notam- ment l'aorte doit être recherché systématiquement patient QCM 13 QCM 17 Les patients ayant une cirrhose doivent être inclus Pour le diagnostic d'obstruction urinaire aiguë, quel dans un programme de surveillance. est le meilleur examen d'imagerie ? Concernant cette surveillance, quelle(s) est (sont) la A l'échographie (les) proposition(s) exacte(s) ? B l'abdomen sans préparation A le suivi est semestriel C la tomodensitométrie sans injection de produit de B le suivi se fait par échographie-doppler C un de ses buts est de rechercher une aggravation contraste D la tomodensitométrie avec injection de produit de de l'hypertension portale D un de ses buts est de rechercher les signes d'appa- contraste E aucune de ces techniques rition d'un syndrome hépatorénal E un de ses buts est de détecter la survenue d'un QCM 18 carcinome hépatocellulaire Pour le diagnostic de dilatation du système excréteur, quels sont les deux examens d'imagerie à proposer ? QCM 14 A l'échographie B l'abdomen sans préparation Le reflux gastro-œsophagien du nourrisson et de C la tomodensitométrie sans injection de produit de l'enfant est fréquent. Concernant l'imagerie de ce reflux gastro-œsophagien, quelle(s) est (sont) la (les) contraste proposition(s) exacte(s) ? D la tomodensitométrie avec injection de produit de A un reflux gastro-œsophagien ne peut être contraste affirmé que s'il est mis en évidence sur un transit E aucune de ces techniques œsogastrique B les examens clés du bilan de reflux gastro-œsopha- QCM 19 gien sont l'endoscopie et la pH-métrie C les examens clés du reflux gastro-œsophagien sont Dans le bilan d'extension IRM d'un cancer du col uté- le transit œsogastrique et la pH-métrie rin, deux éléments sont spécifiquement à préciser pour D l'échographie est l'examen d'imagerie de réfé- adapter la prise en charge thérapeutique : lesquels ? rence du reflux gastro-œsophagien A la taille tumorale E seuls les reflux gastro-œsophagiens compliqués B la présence de carcinose doivent être explorés par des examens d'imagerie C l'extension paramétriale complémentaires D l'extension myométriale QCM 15 QCM 20 Pour la recherche des calculs urinaires, quels sont les Quels sont les deux types histologiques les plus fré- deux avantages de l'échographie ? quents de tumeurs ovariennes ? A l'absence d'irradiation A germinal B elle détecte tous les calculs B stroma et cordon sexuel C elle détecte seulement les calculs de plus de 4 mm C épithélial D métastase ovarienne

QCM QCM 21 QCM 24 Quelles lésions pelviennes sont kystiques ? Quelles sont les réponses fausses ? A kyste fonctionnel A il n'y a aucune contre-indication à la réalisation B tumeur épithéliale C tumeur fibrothécale d'une IRM cardiaque D hydrosalpinx B l'IRM cardiaque permet de visualiser de façon opti- E pseudo-kyste péritonéal male les coronaires QCM 22 C l'IRM cardiaque ne permet pas d'évaluer la contrac- tilité du myocarde D l'IRM cardiaque permet de distinguer une myopé- ricardite aiguë d'un infarctus Un patient de 75  ans est admis aux urgences pour hémoptysie de grande abondance. QCM 25 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A devant une hémoptysie, chez un patient stable, il Concernant ces coupes (figure 10 et 11), quelle(s) est faut pratiquer un angioscanner thoracique (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? B devant une hémoptysie, chez un patient stable, il A sur ces coupes de scanner, la dissection intéresse faut pratiquer un scanner thoracique sans injection les troncs supra-aortiques C près de 95 % des hémoptysies sont d'origine arté- B une injection de produit de contraste est recom- rielle bronchique mandée pour pratiquer un scanner aortique devant D une hémoptysie de grande abondance peut une suspicion de dissection aortique être  traitée par embolisation des artères C le scanner aortique, en général, permet de diag­ bronchiques nostiquer un hémopéricarde compliquant une dis- section aortique QCM 23 D l'angioscanner ne permet pas de faire le bilan des infarctus des organes abdominaux Voici une coupe d'imagerie cardiaque (figure 9). Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? 616 A il s'agit d'une IRM cardiaque coupe « quatre cavités » B la structure A correspond au ventricule gauche C la structure B correspond au ventricule droit D la structure C correspond à l'aorte thoracique descendante E il est difficile d'analyser les artères coronaires sur une IRM cardiaque Fig. 9. IRM cardiaque. Fig. 10. Scanner aortique. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) (Source : CERF, CNEBMN, 2019.)

QCM 132 QCM 27 617 Concernant l'exploration en imagerie d'une surdité, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A une surdité de transmission s'explore par un scan- ner d'oreilles avec injection B une surdité de perception unilatérale s'explore par une IRM des méats auditifs internes et des oreilles internes avec injection de gadolinium C une otite séromuqueuse unilatérale de l'adulte ne nécessite pas d'exploration en imagerie D le cholestéatome est une otite chronique poten- tiellement grave qui nécessite une exploration par un scanner d'oreilles E une otospongiose se recherche par un scanner d'oreilles sans injection en constantes osseuses per- mettant une analyse de la région pré-­stapédienne en particulier Fig. 11. Scanner aortique. QCM 28 Entraînement (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Concernant les adénopathies cervicales persistantes QCM 26 de l'adulte, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Voici une image d'angio-IRM d'artères rénales d'un A le scanner cervical avec injection de produit de patient de 78 ans présentant une HTA (figure 12). Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? contraste est l'examen de référence A il existe une sténose bilatérale para-ostiale des B ce scanner doit être centré sur la région cervicale artères rénales uniquement B il existe un anévrisme bilatéral des artères rénales C une adénopathie nécrotique isolée de 2  cm de C la dilatation (angioplastie) des artères rénales est l'adulte au niveau de l'aire IIA (jugulaire haut) cor- une des modalités de traitement des sténoses de respond en première hypothèse à une adénopathie l'artère rénale infectieuse D l'angioplastie des artères rénales nécessite un D les cancers des voies aérodigestives supérieures abord chirurgical des artères rénales sont des cancers peu lymphophiles E une ponction cytologique est fréquemment réali- sée devant une adénopathie isolée de l'adulte QCM 29 Concernant les sinus de la face, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A les sinus frontaux se drainent par le méat moyen B une sinusite maxillaire unilatérale doit faire recher- cher une cause dentaire ou tumorale C la polypose nasosinusienne est unilatérale D l'adénocarcinome est la tumeur la plus fréquente des sinus de la face E une tumeur sinusienne nécessite une exploration par IRM avec injection Fig. 12. Angio-IRM des artères rénales. Coupe coronale. QCM 30 (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Concernant cette fracture du plancher de l'orbite (figure  13), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A il existe une incarcération de la graisse orbitaire B il existe une incarcération du muscle droit latéral C il existe une incarcération du muscle droit inférieur D il existe une atteinte du canal infraorbitaire E le nerf V3 passe par le canal infraorbitaire

QCM QCM 34 Vous prenez en charge un patient présentant un car- cinome bronchique chez lequel vous suspectez des métastases osseuses vertébrales. Quels sont les deux examens d'imagerie les plus pertinents ? A IRM B radiographies conventionnelles C scanner D scanner avec injection de produit de contraste E scintigraphie osseuse QCM 35 Fig. 13. Scanner des orbites. Coupe coronale en fenêtre Ce patient de 50 ans présente des douleurs du genou osseuse. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) gauche. QCM 31 D'après la radiographie (figure 14), quelle est l'origine de ces symptômes ? A arthrite septique B gonarthrose C algodystrophie D fracture du plateau tibial E ostéonécrose du condyle fémoral Vous suspectez une spondylodiscite chez un patient fébrile. Quel examen d'imagerie non isotopique est le plus pertinent pour confirmer le diagnostic ? A radiographie conventionnelle 618 B IRM C scanner D scanner avec injection de produit de contraste E myélographie QCM 32 Vous prenez en charge un patient polytraumatisé mais stable chez lequel vous suspectez une fracture vertébrale. Quel examen d'imagerie demandez-vous ? A radiographie standard B IRM C scanner D scintigraphie E TEP-TDM QCM 33 Fig. 14. Radiographie du genou gauche de face. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Vous prenez en charge une patiente présentant des douleurs de hanche d'horaire mixte, chez laquelle QCM 36 vous suspectez une algodystrophie. Les radiographies sont normales et vous demandez une IRM. Cette patiente présente un traumatisme du poignet. Quel est l'aspect de la tête fémorale en faveur du Quel type de fracture montre la radiographie diag­nostic ? [Une seule réponse.] (figure 15) ? A hyposignal T1 et hypersignal T2 B hypersignal T1 et hypersignal T2 C hyposignal T1 et hyposignal T2 D hypersignal T1 et hyposignal T2 E signal normal T1 et T2

QCM 132 A Goyrand-Smith minales aiguës et des vomissements, avec un antécé- B En « T » dent de cure d'anévrisme de l'aorte abdominale. C Pouteau-Colles Sur cette coupe de ce scanner (figure  16), que D comminutive articulaire notez-vous ? E Gérard-Marchand A une distension des anses grêles B une distension des anses coliques C un pneumopéritoine D des parois digestives non rehaussées E une thrombose de l'artère mésentérique Fig.  15. Radiographie du poignet gauche, face (à gauche) et profil (à droite). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 37 Fig. 16. Scanner abdominal injecté. Coupe axiale. 619 (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire Entraînement chronique de l'intestin. QCM 40 Quel(s) examen(s) parmi les suivants est (sont) recommandé(s) pour assurer le monitorage de la Vous êtes aux urgences et vous suspectez chez un réponse thérapeutique ? patient de 70 ans une poussée de diverticulite aiguë A scanner abdominopelvien en fosse iliaque gauche. B entéro-scanner Concernant la stratégie d'exploration d'une diverti- C échographie abdominale culite aiguë, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) D entéro-IRM exacte(s) ? E vidéocapsule endoscopique A les diverticules peuvent siéger sur tout le côlon B un scanner doit être prescrit pour affirmer le diag­ QCM 38 nostic de diverticulite Concernant le diagnostic du reflux gastro-œsophagien C l'endoscopie digestive doit être prescrite pour faire de l'enfant, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? le bilan des complications A le transit œsogastrique est l'élément central du D une diverticulite compliquée d'un abcès nécessite diagnostic positif une prise en charge chirurgicale en urgence B l'échographie est systématique pour vérifier l'ana- E une diverticulite peut se compliquer d'un saigne- tomie de la jonction cardio-tubérositaire ment actif digestif C le transit œsogastrique impose un sondage œso- QCM 41 phagien pour ingérer la baryte D un transit œsogastrique normal élimine un reflux Concernant le diagnostic positif d'appendicite aiguë en imagerie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) gastro-œsophagien exacte(s) ? E un transit œsogastrique peut permettre de visuali- A l'échographie est l'examen de première intention ser des fausses routes quel que soit l'âge du patient B la présence d'un stercolithe signe le diagnostic QCM 39 C le scanner est toujours plus performant que l'écho- Vous avez prescrit un scanner abdominal injecté chez graphie chez l'adulte jeune un patient de 56 ans présentant des douleurs abdo- D l'infiltration de la graisse péri-appendiculaire en scanner est un élément clé du diagnostic E le diamètre appendiculaire est toujours augmenté

QCM QCM 42 C l'échographie abdominale est l'examen clé pour Concernant les hémorragies digestives, quelle(s) est faire le bilan d'une pancréatite chronique (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D l'IRM pancréatique est le meilleur examen A une hémorragie digestive haute est une hémorra- pour visualiser les calcifications intracanalaires gie qui survient au-dessus de la valvule iléocæcale B une hémorragie d'origine colique se manifeste pancréatiques E les pseudo-kystes pancréatiques peuvent être toujours par un méléna C en cas d'hémorragie digestive aiguë, l'endoscopie responsables de phénomènes compressifs sur les structures adjacentes digestive et l'échographie abdominale doivent être réalisées en première intention QCM 45 D devant une hémorragie digestive aiguë, l'artério- graphie digestive est essentiellement réalisée à Concernant le cancer colorectal, quelle(s) est (sont) la visée thérapeutique afin d'emboliser le saignement E en cas de saignement chronique sans étiologie (les) proposition(s) exacte(s) ? retrouvée en endoscopie ou au scanner, la vidéo- A le dépistage organisé du cancer colorectal repose capsule endoscopique et la scintigraphie aux glo- bules rouges marqués pourront être réalisées en maintenant sur la réalisation d'un test immunolo- seconde intention gique à la recherche de sang dans les selles B en cas de positivité du test immunologique, un scanner abdominopelvien sera réalisé en seconde intention QCM 43 C le scanner thoraco-abdomino-pelvien est systéma- tiquement réalisé dans le cadre du bilan d'exten- Vous réalisez un scanner abdominal (figure 17) pour sion à la recherche de métastases lymphatiques, le bilan de gravité d'une pancréatite aiguë survenue il hépatiques, pulmonaires ou osseuses y a 72 heures chez un homme de 72 ans. D l'IRM n'a pas d'indication lors du bilan d'extension Que retrouvez-vous sur cette coupe de scanner ? initial A une infiltration liquidienne péripancréatique E la coloscopie virtuelle peut être proposée en cas B des zones de nécrose parenchymateuse pancréa- de contre-indication à la coloscopie optique ou de 620 tiques coloscopie optique incomplète C l'absence de nécrose pancréatique, mais un aspect bien visible des lobulations pancréatiques en raison d'un pancréas atrophique en rapport avec l'âge du QCM 46 patient Un de vos patients de 55  ans se présente avec un D une thrombose de la veine splénique ictère nu d'apparition récente. Il décrit une fatigue et E une dilatation du canal de Wirsung une perte de 8 kg en quelques mois. Une échographie abdominale retrouve une dilatation des voies biliaires et une hydrocholécyste. Vous suspectez fortement un cancer du pancréas. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A vous adressez le patient à un endoscopiste car il faut drainer les voies biliaires en urgence B il n'y a pas d'urgence à drainer les voies biliaires, vous prescrivez un scanner thoraco-abdomino-­ pelvien avec un temps artériel et un temps portal pour confirmer le diagnostic et faire un bilan d'ex- tension initial de bonne qualité C les deux sites métastatiques les plus fréquents sont le péritoine et le foie Fig. 17. Scanner abdominal injecté. Coupe axiale. D l'IRM pourra être indiquée en cas de doute sur la (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) présence de métastase(s) hépatique(s) ou en cas de tumeur mal visualisée au scanner E l'extension vasculaire de la tumeur est appréciée QCM 44 en artériographie Concernant les pancréatites chroniques, quelle(s) est QCM 47 (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Quels sont les trois éléments sémiologiques radio- A l'alcool est de loin la cause la plus fréquente logiques clés permettant d'affirmer le diagnostic de B le scanner abdominal est le meilleur examen pour cholécystite aiguë ? visualiser les calcifications parenchymateuses pancréatiques

QCM 132 A présence de calcul(s) vésiculaire(s) QCM 52 621 B Murphy échographique C épaississement feuilleté de la paroi vésiculaire Concernant le cancer de l'endomètre et du col utérin, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? > 4 mm A l'échographie pelvienne est l'examen à réaliser D distension vésiculaire E épanchement périvésiculaire en première intention en cas de métrorragies post-ménopausiques QCM 48 B le scanner abdominopelvien est l'examen de réfé- rence dans les cancers utérins pour le bilan d'ex- Quel(s) élément(s) sémiologique(s) échographique(s) tension locorégional est (sont) nécessaire(s) pour affirmer le diagnostic C l'IRM pelvienne est l'examen de référence dans d'angiocholite ? les cancers utérins pour le bilan d'extension A aucun locorégional B dilatation de la VBP > 8 mm D l'étude lymphatique pelvienne est suffisante C dilatation des VBIH E l'imagerie recherche des signes d'extension du D visualisation d'un obstacle dans les voies biliaires myomètre dans les cancers de l'endomètre E recherche de complications F la taille tumorale modifie la prise en charge du can- cer du col QCM 49 QCM 53 Entraînement Quels sont les éléments nécessaires au diagnostic non Concernant le cancer du sein, quelle(s) est (sont) la invasif de carcinome hépatocellulaire en imagerie ? (les) proposition(s) exacte(s) ? A patient cirrhotique A le dépistage organisé du cancer du sein est pro- B rehaussement intense au temps artériel sur un posé à partir de 40 ans scanner ou une IRM injectés B en cas de suspicion de cancer en mammographie, C capsule périphérique D lavage au temps portal et/ou tardif une échographie mammaire peut être proposée E dysmorphie hépatique C en cas de suspicion de cancer en mammographie, QCM 50 il est proposé une biopsie chirurgicale D l'IRM mammaire est utile dans le dépistage des Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) permettant de différen- cier un hémangiome hépatique d'un kyste hépatique femmes à risque génétique de type BRCA simple en imagerie ? E l'IRM mammaire est le meilleur examen de surveil- A le signal en pondération T2 en IRM B la densité sur le scanner sans injection lance sous chimiothérapie néoadjuvante dans le C la présence ou l'absence d'un rehaussement de la cadre de la prise en charge du cancer du sein lésion après injection de contraste QCM 54 D la localisation dans le foie E la présence ou l'absence d'un renforcement posté- Concernant la TEP-TDM au 18FDG dans le cancer du sein, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) rieur en échographie exacte(s) ? A c'est un examen indiqué chez une patiente QCM 51 se découvrant par autopalpation une lésion Concernant les hypothèses diagnostiques et les exa- mammaire mens complémentaires pertinents en imagerie, au B elle est indiquée dans le bilan chez toutes les sujet des tuméfactions pelviennes, quelle(s) est (sont) patientes atteintes d'un cancer du sein la (les) proposition(s) exacte(s) ? C la découverte d'un foyer hypermétabolique lym- A il faut toujours éliminer une grossesse extra-u­ térine phatique au sein de la chaîne mammaire interne est suspecte d'atteinte lymphatique chez une femme en âge de procréer D c'est un examen fiable pour le bilan d'extension B l'échographie pelvienne est l'examen de choix en chez des patientes ayant un cancer localement avancé première intention E c'est un examen recommandé dans la surveillance C le scanner pelvien est le meilleur examen dans la QCM 55 caractérisation des masses pelviennes D les kystes ovariens et les myomes utérins sont très Concernant l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) fréquents exacte(s) ? E le diagnostic de fécalome nécessite une imagerie diagnostique

QCM A elle peut être asymptomatique QCM 58 B elle peut mettre en jeu le pronostic vital immédiat C l'échographie-doppler est l'examen de choix en Concernant l'ischémie myocardique ou le syn- drome coronarien aigu, quelle(s) est (sont) la (les) cas d'ischémie aiguë des membres inférieurs proposition(s) exacte(s) ? D l'angioscanner est réalisé systématiquement dans A l'angioscanner coronarien a une excellente valeur les explorations des claudications des membres prédictive négative B l'examen de référence pour le diagnostic d'une inférieurs E l'angio-IRM est performante pour explorer les sténose coronaire est l'angioscanner coronaire C seule l'IRM de stress permet de détecter une isché- patients porteurs d'endoprothèses mie myocardique QCM 56 D l'IRM permet de chercher des complications de l'infarctus du myocarde Concernant les dissections aortiques, quelle(s) est E l'étude de l'IRM permet d'apprécier la viabilité (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? myocardique A une dissection aortique de type  A est définie par la localisation du flap intimal dans l'aorte ascendante QCM 59 B un hématome intramural peut être considéré comme un équivalent de dissection aortique de Concernant la maladie thromboembolique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? type A A la thrombophélite des veines profondes des C le faux chenal peut comprimer le vrai chenal et membres inférieurs est due à une inflammation entraîner une ischémie de la paroi veineuse compliquée d'un thrombus D l'angioscanner est l'examen de choix pour explo- endoveineux rer une suspicion de dissection aortique chez un B la thrombophélite des veines profondes des patient insuffisant rénal membres inférieurs est un diagnostic clinique E l'angio-IRM est un examen de choix pour la surveil- C une suspicion d'embolie pulmonaire doit amener lance des dissections aortiques de type B à réaliser un angioscanner thoracique avec une 622 acquisition au temps artériel aortique D une embolie pulmonaire peut être traitée par la QCM 57 pose d'un filtre cave E la scintigraphie pulmonaire associant des images Que montre la figure 18 ? A une coupe axiale d'un angioscanner de perfusion/ventilation montre, en cas d'embolie B une extravasation de produit de contraste iodé pulmonaire, un territoire perfusé mais non ventilé C une plaie vasculaire artérielle D une fracture de la lèvre postérieure du rein gauche QCM 60 E un hémopéritoine Un patient consulte avec une tétraparésie d'appari- tion récente et un déficit moteur du membre supé- rieur droit. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A l'examen de première intention est le scanner hélicoïdal B l'examen de première intention est l'IRM C les coupes IRM pondérées en FLAIR permettent de rechercher des signes de myélopathie D une métastase osseuse est une cause de compres- sion d'origine extradurale E un méningiome est une cause de compression d'origine extradurale Fig. 18. Scanner abdominal. QCM 61 (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Concernant la maladie d'Alzheimer, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A l'atrophie cérébrale concerne uniquement la subs- tance blanche

QCM 132 B l'atrophie cérébrale débute au niveau du lobe A devant un tableau clinique typique, l'imagerie 623 frontal n'est pas nécessaire Entraînement C les examens scintigraphique et TEP de perfu- B la technique d'imagerie recommandée en première sion peuvent témoigner d'un hypermétabolisme intention est le scanner cérébral compte tenu de sa temporal rapidité et de son accessibilité D l'injection de produit de contraste iodé est indis- C la présence d'un corps étranger métallique intraor- pensable à l'IRM cérébrale bitaire est une contre-indication à l'IRM E la ponction lombaire peut avoir une utilité dans le D si une IRM est réalisée, le protocole d'examen com- diagnostic positif prend une séquence T1 après injection de gadoli- nium pour rechercher une rupture de la barrière QCM 62 hématoencéphalique Un patient âgé consulte pour confusion et agitation. E l'imagerie peut être réalisée dans un délai de L'urgentiste soupçonne une méningoencéphalite 6 heures suivant le début des symptômes herpétique. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? QCM 64 A l'IRM doit précéder la ponction lombaire B un hypersignal FLAIR du lobe temporal est spéci- Une femme de 35 ans consulte pour une aménorrhée secondaire depuis 2  mois, avec un bilan biologique fique de l'atteinte herpétique comprenant un dosage de β-hCG négatif et une pro- C le bilan habituel comporte une séquence T2* sen- lactinémie à 90 ng/ml (normale < 25 ng/ml). Le reste du bilan hormonal est normal. sible aux produits de dégradation du sang Concernant l'IRM réalisée (figure  19), quelle(s) est D vous confirmez l'atteinte herpétique cérébrale : la (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A il s'agit probablement d'un microadénome hypo- maladie est incurable E vous devez réaliser une IRM cérébrale aux autres physaire à prolactine B il s'agit probablement d'un macroadénome hypo- membres de la famille du patient physaire à prolactine QCM 63 C il s'agit probablement d'un macroadénome non Concernant la stratégie d'imagerie devant une suspi- sécrétant cion d'AVC dans les 6 premières heures, quelle(s) est D il existe en envahissement du sinus caverneux (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? gauche E il existe un effet de masse sur le chiasma optique Fig. 19. IRM centrée sur la région hypothalamo-hypophysaire, en coupes coronales, pondération T2 (A), T1 sans (B) et après injection de gadolinium (C). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 65 A il existe un syndrome de masse intraparenchymateux B il existe un engagement sous-falcoriel L'IRM suivante est réalisée dans un contexte de cépha- C il existe un engagement temporal interne lées d'aggravation progressive et ralentissement psy- D il existe un œdème périlésionnel en « doigts de chomoteur chez une femme de 54 ans (figure 20). Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? gant » E il existe une hydrocéphalie aiguë

QCM QCM 66 L'IRM suivante (figure  21) est réalisée devant la sur- venue une crise convulsive partielle hémicorporelle droite chez un patient de 59  ans présentant une intoxication alcoolo-tabagique chronique. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A la lésion est localisée au sein du lobe frontal B la lésion présente un centre nécrotique C la séquence la plus spécifique pour différencier un abcès à pyogène d'une tumeur nécrotique est la séquence de perfusion D la présence d'autres lésions similaires sur le reste de l'examen serait en faveur d'un glioblastome E les métastases cérébrales présentent le plus sou- vent un œdème périlésionnel peu étendu Fig.  20. IRM cérébrale en coupes coronales T2 (A), T1 après injection (B) et axiales T1 après injection de gadolinium (C et D). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) 624 Fig. 21. IRM en coupes axiales, pondérées en FLAIR (A), T1 avant (B) et après injection de gadolinium (C). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 67 B il s'agit d'une séquence d'IRM réalisée sans injec- Concernant l'examen suivant réalisé chez un patient tion de gadolinium présentant une hémiparésie droite et une aphasie, de C la structure marquée par une flèche correspond à début brutal, évoluant depuis 2 heures 30 (figure 22), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? l'artère cérébrale postérieure droite A il s'agit d'un angioscanner du cercle anastomo- D il existe une occlusion de l'artère cérébrale tique du cerveau (polygone de Wilis) moyenne gauche proximale E un traitement par thrombectomie mécanique est indiqué

QCM 132 D l'exploration de symptômes évocateurs de patho- 625 logie lithiasique de la glande sous-mandibulaire justifie une imagerie pour rechercher et localiser le ou les calculs E les radiographies standards doivent être réalisées en première intention pour la pathologie lithiasique Fig. 22. Imagerie du polygone de Willis. QCM 70 Entraînement (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Concernant l'exploration des cancers des VADS, QCM 68 quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A l'IRM est systématique, associée à un scanner cer- Concernant l'exploration des surdités en imagerie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? vicothoracique pour l'exploration des tumeurs de A l'IRM est l'examen de référence des surdités de la cavité orale et de l'oropharynx B l'IRM est systématique, associée à un scanner cer- transmission à tympan normal à la recherche d'un vicothoracique pour l'exploration des tumeurs du schwannome vestibulaire larynx B la TDM est l'examen de référence des surdités de C la TEP-TDM au 18FDG est indiquée en cas de tumeur transmission à tympan normal à la recherche d'une évoluée pour rechercher des métastases à distance otospongiose et peut être proposée quel que soit le stade pour C les signes en faveur d'une otospongiose sont rechercher une seconde localisation primitive l'épaississement de la platine du stapes et la D la TEP-TDM au 18FDG est indiquée quelle que soit présence de foyers d'hypodensité de la région la localisation pour le bilan local du T (dimensions préstapédienne et extension locale tumorale) D la TDM est l'examen de référence des surdités E la TDM permet la réalisation de manœuvres dyna- de perception unilatérales ou asymétriques pour miques pour le bilan des tumeurs du larynx et de analyser l'oreille interne et les voies de conduction l'hypopharynx auditives E la mise en évidence d'une surdité de perception QCM 71 bilatérale profonde de l'enfant justifie une image- rie précoce en vue d'une pose d'implant cochléaire Vous avez reçu aux urgences une personne de 80 ans avec des douleurs de la colonne vertébrale et une alté- QCM 69 ration de l'état général. Les radiographies montrent des fractures vertébrales thoracolombaire. Vous sus- Concernant l'exploration des glandes salivaires, pectez des métastases vertébrales. quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Quel examen du rachis demandez-vous ? A l'IRM est systématique devant toute suspicion cli- A scintigraphie osseuse B IRM nique de tumeur de la glande parotide C aucun examen d'imagerie n'est nécessaire B la TDM est systématique devant toute suspicion D nouvelles radiographies dans un mois E scanner avec injection de produit de contraste clinique de tumeur de la glande parotide C les caractéristiques en faveur d'une tumeur bénigne QCM 72 de l'espace parotidien sont : un aspect bien limité ; Un patient de 53 ans consulte pour des douleurs des un hypersignal T2 homogène ; une absence d'infil- deux avant-pieds. Voici ses radiographies (figure 23). tration de la graisse ou des espaces adjacents De quoi pensez-vous qu'il s'agit ? A une arthrose érosive B une polyarthrite rhumatoïde C un syndrome douloureux régional complexe de type I D une spondylarthrite E une arthrite microcristalline

QCM QCM 74 Une jeune femme de 25 ans arrive aux urgences car elle s'est tordu violemment la cheville. Sa cheville est très enflée car elle a dû faire 500 m à pieds, seule aux urgences. À l'examen clinique, vous ne retrouvez pas de point douloureux exquis précis. Quel examen prescrivez-vous ? A une radiographie standard B une échographie C un scanner D une IRM E aucun examen Fig. 23. Radiographie de face des avant-pieds droit (à QCM 75 gauche) et gauche (à droite). Un patient de 80 ans vous est adressé pour des dou- (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) leurs de l'épaule droite. Il a une prothèse d'épaule depuis quatre ans pour omarthrose. Il rapporte une fébricule depuis un mois. Vous suspectez une infec- QCM 73 tion de sa prothèse. Quel examen réalisez-vous en première intention ? Une patiente de 76  ans consulte pour des douleurs A une radiographie standard de l'aine droite. Vous réalisez une radiographie B une échographie (figure 24). C un scanner Quel est votre diagnostic ? D une scintigraphie osseuse A des métastases osseuses E une IRM B une fracture par insuffisance osseuse des branches 626 ilio-ischio-pubienne QCM 76 C une coxarthrose Vous prenez en charge un jeune patient de 32  ans D une ostéonécrose de la tête fémorale qui présente des lombalgies inflammatoires depuis E une fracture du col du fémur plus de 6  mois. Vous suspectez une spondyloarthite malgré des radiographies des sacro-iliaques et de la colonne vertébrale thoracolombaire normales. Quel examen demandez-vous ? A une échographie des talons B un scanner des sacro-iliaques C une scintigraphie osseuse D une IRM des sacro-iliaques E un scanner de la colonne vertébrale thoracolombaire Fig. 24. S Radiographie de face du bassin. QCM 77 (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) À propos de la TEP au 18FDG dans le myélome, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A la TEP au 18FDG est un examen performant pour la détection des lésions osseuses au diagnostic initial de myélome multiple B la présence de lésions extra-médullaires en TEP au 18FDG n'affecte pas le pronostic de patients atteints de myélome multiple C la TEP au 18FDG est un examen plus performant que les radiographies du squelette pour la détec- tion de lésions osseuses chez les patients atteints de myélome multiple

QCM 132 D la TEP au 18FDG est recommandée chez les patients QCM 81 627 atteints de plasmocytome solitaire Concernant les tumeurs pulmonaires, quelle(s) est E la TEP au 18FDG est un examen performant chez (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? les patients suivis pour un myélome multiple et A un nodule pulmonaire est défini comme une opacité suspects de rechute circonscrite mesurant entre 3 mm et 3 cm de diamètre QCM 78 B la TEP-TDM au 18FDG possède une meilleure spéci- À propos de la TEP au 18FDG dans les lymphomes, ficité que le scanner pour prédire l'envahissement quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? lymphatique d'un cancer bronchique A la TEP au 18FDG est recommandée pour le bilan C l'IRM thoracique est systématique lorsqu'une résection chirurgicale est envisagée initial des lymphomes avides de FDG D sur une radiographie thoracique, un aspect en B la TEP au 18FDG et la TDM thoraco-abdomino-­ « lâcher de ballons » fait évoquer en première hypothèse une maladie métastatique pulmonaire pelvienne sont recommandées pour l'évaluation E la TEP-TDM au 18FDG doit être systématique devant thérapeutique à mi-parcours des maladies de Hodg- un cancer bronchique multimétastatique kin et des lymphomes B diffus à grandes cellules C la TEP au 18FDG permet d'évaluer l'extension des QCM 82 lymphomes selon la classification de Lugano D la TEP au 18FDG est recommandée pour le bilan de Le patient de 50 ans pour lequel vous aviez demandé fin de traitement des maladies de Hodgkin et lym- une échographie abdominale pour douleur abdomi- phomes B diffus à grandes cellules nale revient avec un cliché (figure  25) et le compte E la TEP au 18FDG est recommandée pour le suivi rendu suivant  : « Vésicule biliaire à paroi fine (mesu- post-thérapeutique des maladies de Hodgkin et rée à 2  mm) comportant une formation hyperécho- lymphomes B diffus à grandes cellules gène déclive associée à une atténuation postérieure du faisceau ultrasonore. Une seconde formation de QCM 79 5 mm, non déclive, isoéchogène à la paroi, est visible sans modification notable du faisceau ultrasonore en Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) arrière. » à propos des infections pulmonaires du patient immunodéprimé ? Entraînement A chez un patient greffé rénal, un « verre dépoli » bilatéral diffus fait évoquer en première hypothèse une pneumocystose pulmonaire B chez un patient en agranulocytose, des images nodulaires avec halo périphérique évoquent en première hypothèse une infection à pyogènes C chez un patient VIH+, un « verre dépoli » bilaté- ral fait évoquer en premier lieu une aspergillose angio-invasive D chez un patient en aplasie médullaire, une pneu- monie excavée peut être d'origine bactérienne E chez un patient sous corticothérapie au long cours, des nodules excavés peuvent être d'origine staphylococcique QCM 80 Fig. 25. Echographie abdominale. Cliché centré sur la vésicule biliaire. À propos des traumatismes du thorax, quelle(s) est (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A un examen TDM sans injection est suffisant pour Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A la formation hyperéchogène déclive correspond à éliminer les lésions menaçant le pronostic vital B une contusion du parenchyme pulmonaire la flèche D B l'atténuation postérieure du faisceau ultrasonore est généralement visible sous la forme d'une pneumatocèle correspond aux flèches E C une lacération du parenchyme pulmonaire est C la seconde formation, non déclive, isoéchogène à généralement visible sous la forme d'un « verre dépoli » focal la paroi, correspond à la flèche B D une lésion traumatique de l'aorte est le plus sou- D la paroi vésiculaire correspond à la flèche C vent visible au niveau de l'isthme aortique E les flèches A désignent une structure vasculaire E une rupture diaphragmatique est plus fréquente du côté gauche non mentionnée dans le compte rendu

QCM QCM 83 QCM 85 Un patient âgé de 50 ans vient vous voir pour ictère Monsieur L. est allé voir son médecin traitant pour d'installation rapide en quelques jours. Il a effectué des douleurs pelviennes fébriles. À l'examen clinique, hier un scanner abdominal. Il vous apporte cette il existe une franche douleur de l'hypogastre et de la image sélectionnée par le radiologue (figure  26) et fosse iliaque gauche, mais sans défense. Un syndrome le compte rendu suivant  : « Mise en évidence d'une infectieux et un syndrome inflammatoire biologique dilatation du canal de Wirsung et d'une dilatation des sont relevés. Le médecin traitant suspecte une sigmoï- voies biliaires intra- et extrahépatiques. » dite et veut en avoir la confirmation. Quel examen est indiqué pour confirmer son diagnostic ? A il n'y a pas besoin d'examen d'imagerie : le diag­ nostic est porté par la clinique et la biologie B une rectosigmoïdoscopie C une échographie abdominopelvienne centrée sur le tube digestif D un scanner abdominopelvien avec injection de pro- duit de contraste iodé E une IRM pelvienne avec injection de gadolinium QCM 86 Un patient de 78 ans arrive aux urgences avec des douleurs abdominales. Il présente une HTA, un dia- bète et une hypercholestérolémie. Vous palpez une masse battante péri-ombilicale. Voici une image de l'examen réalisé chez votre patient (figure 27). Fig. 26. Scanner abdominal injecté. Coupe axiale. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) 628 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A la flèche 1 désigne un calcul situé dans le conduit cholédoque B la flèche 3 désigne le canal de Wirsung dilaté C la flèche 2 désigne la veine porte D les flèches 4 désignent des voies biliaires intrahé- patiques dilatées E l'image présentée ne correspond pas au compte rendu QCM 84 Fig. 27. Imagerie aortique. Coupe sagittale. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Mademoiselle Z., 17 ans, est admise aux urgences pour douleurs abdominales prédominant dans l'hypo- Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) fausse(s) ? gastre et la fosse iliaque droite. Il n'existe pas de fièvre A il s'agit d'un cliché d'artériographie aortique ni d'hyperleucocytose. Il existe un syndrome inflam- B vous diagnostiquez un anévrisme de l'aorte abdominale matoire biologique modéré. C l'angioscanner de l'aorte abdominale, en général, L'examen retrouve une sensibilité prédominant dans la fosse iliaque droite mais présente sur l'ensemble permet de diagnostiquer une rupture d'anévrisme de l'abdomen. de l'aorte abdominale Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D un traitement endovasculaire (mise en place de A le diagnostic d'appendicite aiguë peut être porté stent aortique) peut être réalisé en cas d'anévrisme de l'aorte abdominale non rompu sur les données cliniques et biologiques et un traitem­ ent chirurgical peut être entrepris B une radiographie de l'abdomen sans préparation est indiquée C une échographie de l'abdomen est indiquée D un scanner abdominopelvien en optimisant la dose d'irradiation est indiqué E une IRM est indiquée

QCM 132 QCM 87 QCM 91 629 Concernant les tumeurs rénales, quelle(s) est (sont) la Concernant la pathologie rénale lithiasique, quelle(s) Entraînement (les) proposition(s) exacte(s) ? est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A les carcinomes à cellules rénales chromophobes A elle touche préférentiellement les femmes B les calculs d'acide urique sont les plus fréquents sont les tumeurs les plus fréquentes C quasiment tous les calculs sont visibles au scanner B l'insuffisance rénale chronique est un facteur de abdominopelvien sans injection risque de tumeur papillaire D la pathologie lithiasique touche autant le haut C l'oncocytome présente un haut risque métastatique D le grade Führman (ou ISUP depuis 2016) constitue appareil urinaire que le bas appareil E l'ASP possède une sensibilité et une spécificité un facteur pronostique majeur E les kystes Bosniak IIF ne nécessitent pas de médiocres pour visualiser un calcul surveillance QCM 92 QCM 88 Concernant les pathologies vasculaires rénales, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Concernant les angiomyolipomes, quelle(s) est (sont) A les sténoses athéromateuses sont le plus souvent la (les) proposition(s) exacte(s) ? A le diagnostic est le plus souvent confirmé par biopsie localisées à l'ostium de l'artère rénale B ils sont plus fréquents chez les hommes que chez B la dysplasie fibromusculaire artérielle touche le plus les femmes souvent les hommes C la taille est un facteur prédictif important du risque C la dysplasie fibromusculaire artérielle peut se com- hémorragique pliquer de dissections ou d'anévrysmes D des angiomyolipomes multiples et bilatéraux D la dysplasie fibromusculaire artérielle est le plus doivent faire rechercher une maladie de von souvent unilatérale Hippel-Lindau E l'échographie-doppler rénal est un bon examen de E des angiomyolipomes multiples et bilatéraux doivent faire rechercher une sclérose tubéreuse de dépistage de sténose artérielle rénale Bourneville QCM 93 QCM 89 Concernant les infections urinaires, quelle(s) est (sont) Concernant les moyens diagnostiques et thérapeu- la (les) proposition(s) exacte(s) ? tiques des tumeurs rénales, quelle(s) est (sont) la (les) A en cas de pyélonéphrite aiguë simple, l'échogra- proposition(s) exacte(s) ? A l'échographie est l'examen de choix pour l'évalua- phie rénale est systématiquement recommandée dans les 24 heures tion locorégionale B en cas de pyélonéphrite aiguë compliquée, le scanner B l'IRM est systématique dans le bilan d'une tumeur rénal est systématiquement recommandé en urgence C en cas de pyélonéphrite aiguë obstructive, la déri- rénale vation des urines est réalisée à 48  heures d'apy- C souvent, le cancer du rein est symptomatique rexie sous antibiothérapie D la biopsie de la lésion rénale n'est pas systématique D certaines infections urinaires hautes peuvent être à l'origine de calculs rénaux avant discussion thérapeutique E la prostatite aiguë nécessite systématiquement E les traitements ablatifs percutanés sont le traite- une échographie prostatique par voie endorectale à la recherche d'un abcès prostatique ment de référence des cancers du rein QCM 94 QCM 90 Concernant le cancer de la prostate, quelle(s) est Concernant les traumatismes rénaux, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A la scintigraphie osseuse est parfois indiquée dans A il s'agit le plus souvent de traumatismes abdomi- le bilan d'extension initial car les métastases naux fermés osseuses des cancers prostatiques sont le plus sou- B l'urographie intraveineuse est un examen de rou- vent lytiques B lorsqu'un patient présente un taux de PSA > 20 ng/ml, tine en cas de suspicion de lésion des voies excré- la scintigraphie osseuse est indiquée dans le bilan trices urinaires d'extension initial C l'injection de produit de contraste au scanner est C l'intensité de fixation des lésions visualisées en facultative dans le bilan des traumatismes rénaux scintigraphie osseuse est un reflet du métabolisme D l'exploration au scanner au temps excrétoire est augmenté des lésions secondaires indispensable dans le cadre d'une lésion des voies urinaires E les lésions AAST 5 peuvent être surveillées

QCM D la TEP à la 18FCH est indiquée dans le bilan d'exten- QCM 97 sion initial des cancers prostatiques lorsque la scin- tigraphie osseuse est négative Ci-dessous (figure  29) les radiographies de face et profil du genou droit d'un garçon de 14 ans se plai- E une TEP à la 18FCH peut être indiquée dans le bilan gnant de gonalgies mécaniques depuis 2 mois. d'extension des récidives des cancers prostatiques Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A la lésion est ostéolytique à bords nets et condensés QCM 95 B il existe des appositions périostées spiculées C il existe une atteinte des tissus mous À propos du reflux vésico-urétéral, quelle(s) est (sont) D l'absence de matrice ostéogénique radiologique- la (les) proposition(s) exacte(s) ? A il s'agit de l'uropathie malformative la plus fréquente ment visible exclut le diagnostic d'ostéosarcome B le reflux vésico-urétéral favorise les infections uri- E la réalisation d'un scanner est indispensable pour naires hautes évaluer son agressivité C l'échographie de l'appareil urinaire est l'examen de référence D la cystographie rétrograde est un examen non inva- sif E le reflux vésico-urétéral est toujours d'évolution péjorative QCM 96 Ci-dessous les radiographies de face et profil du genou gauche (figure 28) d'un garçon de 12 ans se plaignant de gonalgies diurnes et nocturnes depuis 2 ans. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? 630 A la lésion est ostéocondensante B il existe des appositions périostées lamellaires C la corticale fémorale est anormale D la lésion est manifestement rapidement évolutive Fig. 29. Radiographies de face et profil du genou droit. E un ostéosarcome est la première hypothèse (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) diagnostique QCM 98 Un garçon de 17 ans présente une sciatique S1 gauche depuis une semaine aggravée par les efforts sportifs. Il est apyrétique, en bon état général, son IMC est dans la moyenne. L'examen clinique est normal. Des radiographies du rachis lombaire de face et de profil sont réalisées et ne retrouvent aucune anomalie. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A vous devez réaliser une IRM du rachis lombaire B vous devez réaliser un scanner du rachis lombaire C vous devez demander une scintigraphie osseuse D vous réalisez d'emblée d'autres radiographies standards E vous proposez une simple surveillance clinique après un repos de 6 semaines Fig.  28. Radiographies de face et profil du genou QCM 99 gauche. À propos de l'asthme du nourrisson et de l'enfant, (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A une radiographie thoracique de face doit être réa- lisée pendant chaque crise d'asthme B pendant la crise, la radiographie thoracique retrouve une distension thoracique C toute dyspnée aiguë sifflante de l'enfant est une crise d'asthme

QCM 132 D le pneumothorax se traduit par une bande radio- QCM 102 631 opaque entre la paroi thoracique et le poumon Un garçon de 2 ans est amené par ses parents aux Entraînement E la radiographie thoracique dans l'asthme sévère urgences pour un épisode de toux brutale apparue il permet d'éliminer des complications y a 4 heures, sans fièvre. La maman raconte que l'en- fant s'est mis à tousser brutalement alors qu'il était QCM 100 en train de jouer avec son grand frère. L'interrogatoire précise que le grand frère de 9 ans était en train de À propos de la tuberculose de l'enfant, quelle(s) est faire un jeu de construction. (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Quelle est votre attitude ? A la radiographie thoracique est l'examen le plus sen- A vous prescrivez une radiographie thoracique de sible pour la détection de la tuberculose maladie face et de profil B les nourrissons sont plus à risque de formes graves B vous prescrivez une radiographie de face en inspi- C les adénomégalies médiastinales sont des lésions ration et expiration évocatrices C vous ne réalisez aucun examen complémentaire en D la présence de calcifications lymphatiques permet l'absence de fièvre d'exclure le diagnostic de tuberculose D vous évoquez le diagnostic d'asthme E la miliaire tuberculeuse correspond à une dissémi- E vous évoquez le diagnostic de corps étranger nation hématogène inhalé QCM 101 QCM 103 Un garçon de 4 ans, douloureux aux changements de Un nourrisson de 6 mois est amené par ses parents position, est adressé par les urgences pour suspicion le 24 décembre pour une toux avec fièvre à 38 °C d'infection osseuse. Il n'a pas de fièvre, les radiogra- depuis 24 heures avec mauvaise prise des biberons. phies (F + P) sont normales, le bilan biologique montre L'interrogatoire retrouve une naissance à 33  SA. une CRP à 12 mg/l (N < 5 mg/l). L'enfant présente une L'examen clinique met en évidence une polypnée position antalgique, rachis penché à droite. Une scin- avec un enfant présentant des signes de lutte tigraphie osseuse est réalisée (figure 30). et des sibilants diffus. L'enfant est hospitalisé et Quel diagnostic retenez-vous ? une radiographie thoracique de face est réalisée A une absence d'infection car les radiographies sont (figure 31). normales B une sacro-iliite C une spondylodiscite L3-L4 D une double fracture vertébrale Fig. 31. Radiographie thoracique de face. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Fig.  30. Scintigraphie osseuse au 99mTc-biphospho- Quel diagnostic portez-vous sur la radiographie ? nate en incidence planaire centrée sur le rachis (vue A pneumothorax postérieure). B foyer de condensation pulmonaire du lobe supé- (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) rieur droit C pleuropneumopathie D radiographie thoracique normale E masse médiastinale

QCM QCM 104 QCM 106 Un enfant de 30 mois est amené par ses parents pour Une fillette de 4 ans est adressée pour découverte en des épisodes de pleurs paroxystiques avec douleurs échographie d'une masse abdominale de  10  cm de abdominales et refus du biberon depuis 12 heures. Le diamètre dans un contexte de douleurs osseuses dif- diagnostic d'invagination intestinale aiguë est évoqué. fuses. Le diagnostic de neuroblastome est suspecté. Quel examen prescrivez-vous ? Dans le bilan d'extension, une tomodensitométrie A une tomodensitométrie abdominale (figure  33) est réalisée puis une scintigraphie à la B un transit œsogastroduodénal 123I-MIBG, montrant la fixation tumorale, avec une C un ASP couché fixation de la quasi-totalité du squelette. D un ASP debout E une échographie abdominale QCM 105 Cette petite fille d'un an refuse de s'asseoir et pleure lors des changes depuis 24 heures. L'enfant est apyré- tique. La biologie montre un syndrome inflammatoire. Vous suspectez une spondylodiscite à l'étage lombaire ou une sacro-iliite. Les radiographies sont normales. Une scintigraphie est réalisée ; une vue antérieure est présentée en figure 32. Fig. 33. Scanner abdominal injecté. Coupe axiale. 632 (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Quelles sont les caractéristiques de la masse ? A la masse refoule l'aorte en avant B la masse refoule la veine cave inférieure en avant et à droite C la masse est au contact du tronc porte D la masse est intrahépatique E la masse est intrasplénique Réponses QCM 1 Réponse : D, E. Fig. 32. Scintigraphie osseuse au 99mTc-biphosphonate QCM 2 en incidence planaire : vue antérieure. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Réponse : A, B, C, D, E, F, G. Quel diagnostic retenez-vous ? QCM 3 A une spondylodiscite B une sacro-iléite droite Réponse : A, B, E. C une absence d'infection car les radiographies sont QCM 4 normales D une sacro-iléite gauche Réponse : B, C, H.

QCM 132 QCM 5 Le suivi de la cirrhose doit être fait par échographie- 633 doppler tous les 6 mois. Ce suivi aura un triple but : Réponse : A, B, C, E. • évaluer l'évolution de la dysmorphie hépatique QCM 6 (notamment de l'atrophie) ; • détecter une aggravation de l'hypertension por- Réponse : C, D. tale ; QCM 7 • l'objectif le plus important est de détecter la sur- Réponse : A, B, D, E. venue d'un carcinome hépatocellulaire à une taille permettant un traitement curatif (moins de 3 cm). En cas d'apparition d'un nouveau nodule ou de modi- fication d'un nodule déjà connu, une IRM pour carac- tériser ce nodule doit être réalisée. QCM 8 QCM 14 Entraînement Réponse : E. Réponse : B, C, E. Commentaire  : La place de l'imagerie dans le reflux QCM 9 gastro-œsophagien du nourrisson et de l'enfant est très limitée. L'échographie n'a pas de place, sauf Réponse : B, C. exception. Le transit œsogastrique n'est utilisé que secondairement, afin de dépister des anomalies mor- QCM 10 phologiques associées (hernie hiatale, malrotation intestinale, présence d'arcs vasculaires anormaux). Réponse : C. QCM 15 QCM 11 Réponse : A, C. Réponse : A, C. Commentaire  : Les signes que l'on peut rencontrer QCM 16 dans la diverticulite sont l'épaississement de la paroi du côlon, la présence d'un diverticule, l'infiltration Réponse : B. de la graisse autour du diverticule et autour de l'épaississem­ ent de la paroi du côlon. La présence QCM 17 d'adénopathies inflammatoires est possible. Les com- plications à rechercher sont la perforation, l'abcès Réponse : D. périsigmoïdien et la pyléphlébite. QCM 12 QCM 18 Réponse : C, D, E. Réponse : A, C. Commentaire : Le diagnostic positif repose sur l'endoscopie associée QCM 19 aux biopsies de la tumeur. L'écho-endoscopie permet le bilan d'extension pariétal et lymphatique. Le scan- Réponse : A, C. ner permet le bilan d'extension régional et à distance (métastases). QCM 20 En cas de sténose œsophagienne serrée, l'écho- endoscopie est impossible (absence de franchisse- Réponse : A, C. ment tumoral) ; le scanner devient alors l'élément unique du bilan d'extension. QCM 21 L'envahissement de l'aorte est recherché systémati- quement, car il contre-indique la chirurgie de résec- Réponse : A, B, D, E. tion et peut contre-indiquer une radiothérapie. QCM 22 QCM 13 Réponse : C, D. Réponse : A, B, C, E. Commentaire :

QCM QCM 37 QCM 23 Réponse : D. Commentaire  : Le scanner n'est pas recommandé Réponse : A, B, D, E. pour le suivi des patients atteints de maladie de Crohn car il expose aux rayonnements ionisants, ce qui QCM 24 n'est pas souhaitable chez des sujets souvent jeunes. L'échographie est surtout un examen de première Réponse : A, B, C. intention pour dépister les anomalies digestives mais il ne permet pas de monitorer la réponse thérapeutique QCM 25 de manière fiable et reproductible. La vidéocapsule endoscopique est indiquée en cas de forte suspicion Réponse : A, B, C. clinique de la maladie, lorsque tous les autres exa- mens ne sont pas contributifs, particulièrement pour QCM 26 les lésions proximales du grêle. En aucun cas il ne s'agit d'un examen de routine. L'entéro-IRM est l'exa- Réponse : A, C. men de référence pour le suivi et le monitorage de la maladie quel que soit l'âge du patient. QCM 27 QCM 38 Réponse : B, D, E. Réponse : E. QCM 28 Commentaire  : La place de l'imagerie dans le reflux gastro-œsophagien de l'enfant est limitée aux cas de Réponse : A, E. reflux pathologique. L'échographie n'a pas de place, sauf dans des centres spécialisés. Le diagnostic positif QCM 29 est posé par l'endoscopie et la pH-métrie ; un transit œsogastrique normal n'élimine pas le diagnostic. La Réponse : B, E. baryte peut être ingérée par sonde œsophagienne ou 634 un biberon ou un verre selon l'âge de l'enfant ; le son- dage n'est pas du tout obligatoire. QCM 30 QCM 39 Réponse : A, D. Réponse : A. QCM 31 Commentaire  : Il s'agit d'une occlusion du grêle puisqu'il existe des anses grêles dilatées avec un dia- Réponse : B. mètre supérieur à 25 mm. Le côlon n'est pas dilaté. Les anses occluses ont leur paroi bien rehaussée, il n'y QCM 32 a donc pas de signe de souffrance digestive. Réponse : C. QCM 40 QCM 33 Réponse : A, B, E. Commentaire  : Les diverticulites abcédées (stade  II Réponse : A. de Hinchey) peuvent être traitées par drainage radio- logique percutané associé à un traitement médical QCM 34 (antibiothérapie). Le traitement chirurgical est réservé aux cas où le drainage n'est pas possible ou si l'évolu- Réponse : A, E. tion clinique est défavorable malgré un drainage bien conduit. L'endoscopie digestive n'a pas de place à la QCM 35 phase aiguë d'une diverticulite. Réponse : B. QCM 41 QCM 36 Réponse : D, E. Commentaire : L'échographie doit être privilégiée en Réponse : C. première intention chez l'enfant et l'adulte jeune mais pour les patients plus âgés, une échographie ou un

QCM 132 scanner peuvent être réalisés en première intention inflammatoires ou de poussées de pancréatite aiguë 635 selon les habitudes locales. Le stercolithe ne fait pas qui vont être responsables d'une surestimation de la partie des critères diagnostiques d'une appendicite taille tumorale ou de sa mauvaise visualisation sur Entraînement aiguë, mais il doit être recherché car il peut être à le scanner si réalisé après. Les extensions tumorales l'origine d'une appendicite par obstruction avec un locale, lymphatique, péritonéale et hépatique sont de risque plus élevé de perforation. Chez l'adulte jeune loin les plus fréquentes dans cette pathologie. et l'enfant (ou chez les personnes très minces de manière générale), l'interprétation du scanner est QCM 47 souvent difficile car il y a très peu de graisse intra- abdominale, l'appendice peut ne pas être vu et les Réponse. A, C, D. performances de l'échographie sont alors au moins identiques voire supérieures à celles du scanner. QCM 48 QCM 42 Réponse : A. Réponse : D, E. QCM 49 Commentaire : Une hémorragie digestive haute survient par défini- Réponse : A, B, D. tion au-dessus de l'angle duodénojéjunal. Une hémorragie d'origine colique se manifeste en QCM 50 général par des rectorragies. Le méléna survient pour des saignements en amont de la valvule de iléocæcale. Réponse : C. En cas d'hémorragie digestive aiguë, l'endoscopie digestive et le scanner abdominal avec injection QCM 51 doivent être réalisés en première intention. L'écho- graphie n'a pas d'indication ici. Réponse : A, B, D. Commentaire : C'est l'IRM pelvienne qui est l'examen QCM 43 de référence dans la caractérisation des masses pel- viennes. Le diagnostic de fécalome est clinique. Réponse : A, C. Commentaire : Présence sur cette image d'une infil- QCM 52 tration liquidienne péripancréatique associée à une coulée liquidienne en prérénal gauche. Absence de Réponse : A, C, E, F. plages nécrotiques mais en effet un pancréas avec des Commentaire : zones d'involution graisseuse en rapport avec l'âge du L'étude lymphatique est nécessaire jusqu'en lombo- patient. aortique avec identification de la veine rénale gauche à la recherche d'une variante de la normale à type de QCM 44 veine rénale gauche rétro-aortique. L'extension au myomètre dans le cancer de l'endo- Réponse : A, B, D, E. mètre est pronostic du risque d'atteinte métastatique lymphatique. QCM 45 Une taille tumorale supérieure à 4  cm des can- cers du col utérin entraîne une prise en charge par Réponse : A, C, E. radiochimiothérapie. Commentaire : En cas de positivité du test immuno­ logique, une coloscopie sera réalisée. L'IRM est QCM 53 l'examen phare du bilan d'extension locorégional du cancer du rectum. Elle est aussi utile pour décider de la Réponse : B, D, E. stratégie thérapeutique devant un cancer colique ou Commentaire : rectal métastatique au foie seulement (« liver-only »). Le dépistage organisé en France s'adresse aux patientes de 50 à 74  ans. Une mammographie est QCM 46 proposée tous les 2 ans. Un cas de suspicion de cancer du sein en imagerie, Réponse : B, C, D. on réalise des biopsies guidées par l'imagerie  : sous Commentaire  : Un scanner multiphasique de bonne échographie le plus souvent, en mammographie sous qualité doit être réalisé avant tout geste interven- stéréotaxie pour les foyers de microcalcifications, par- tionnel, y compris endoscopique, car ces derniers fois sous IRM lorsque les lésions sont visibles unique- s'accompagnent fréquemment de remaniements ment en IRM.

QCM Les biopsies chirurgicales sont exceptionnelles : elles sition au temps artériel pulmonaire ou une scintigra- sont réalisées en cas de difficultés techniques en phie pulmonaire de ventilation perfusion. imagerie ou en cas de doute sur une sous-estimation E : C'est l'inverse. histol­ogique des biopsies réalisées par imagerie. QCM 54 QCM 60 Réponse : B, D. Réponse : C, D. Commentaire : L'examen de référence est l'IRM avec Commentaire : coupes T1 et T2. La pondération FLAIR n'est pas utili- La TEP-TDM au 18FDG n'est pas recommandée pour la sée au niveau du rachis. Les métastases rachidiennes caractérisation d'une lésion mammaire. sont des causes de compressions extradurales, tandis Le bilan d'extension n'est pas recommandé chez que les méningiomes font partis des rares causes de patientes ayant un cancer T1 ou T2 sans atteinte lym- compression intradurales extra-médullaires. phatique en l'absence de signe clinique. La TEP-TDM au 18FDG est recommandé à partir du stade IIB. QCM 61 Cet examen n'a pas d'indication dans la surveillance. Réponse : E. QCM 55 Commentaire  : Dans la maladie d'Alzheimer, l'atro- phie est essentiellement corticale et concerne les lobes Réponse : A, B. temporal et pariétal postérieurs qui peuvent présenter Commentaire : un hypométabolisme en TEP au 18FDG ou en scinti- C : L'artériographie couplée à un geste thérapeutique graphie au 99mTc-HMPAO. Le diagnostic associe des est l'examen de choix. faisceaux de présomption clinique, paraclinique et la D  : L'angioscanner n'est réalisé qu'en cas d'anté­ ponction lombaire avec l'association d'une augmen- cédent chirurgical ou d'atteinte vasculaire aorto-ilio- tation de la protéine Tau dans le liquide cérébrospinal fémorale mise en évidence à l'échographie-doppler. et une diminution du ratio amyloïde Aβ42/Aβ40. E  : L'angio-IRM explore mal les portions vasculaires 636 traitées par endoprothèses (surestimation des sté- QCM 62 noses + artéfacts). Réponse : C. QCM 56 Commentaire  : L'hypersignal FLAIR du lobe tempo- ral est évocateur mais non spécifique de l'herpès. Réponse : A, B, C, D, E. D'autres encéphalites (HHV6 par exemple) et des Commentaire : processus tumoraux infiltrants peuvent donner la D. La fonction rénale ne doit pas retarder la réalisation même séméiologie. L'IRM ne doit pas retarder l'admi- de l'angioscanner. nistration du Zovirax® IV, s'agissant d'une maladie curable. Enfin, il n'y a pas d'indication à faire d'IRM aux membres en contact avec le patient, ne s'agissant QCM 57 pas d'une maladie transmissible par voie aérienne. Réponse : A, B, C, D. QCM 63 Commentaire : E : Il s'agit d'un hémorétropéritoine. Réponse : C. Commentaire : Devant une suspicion clinique d'AVC QCM 58 à la phase aiguë, il est indispensable de réaliser une imagerie cérébrale afin d'éliminer une hémorragie Réponse : A, D, E. intracrânienne. L'IRM est actuellement l'examen Commentaire : recommandé en première intention s'il est disponible B : C'est la coronarographie. et en l'absence de contre-indication (les principales C : L'échographie et la scintigraphie de stress peuvent contre-indications absolues à l'IRM restent le pace- être également pratiquées. maker/défibrillateur et la présence de corps étranger métallique intraorbitaire). Afin de ne pas retarder la QCM 59 prise en charge thérapeutique, l'IRM doit être réalisée le plus rapidement possible selon un protocole court Réponse : A, D. comprenant quatre séquences indispensables, ayant Commentaire : chacune un objectif précis : B : C'est l'écho-doppler qui permet le diagnostic. • diffusion : confirme l'AVC ischémique récent ; C : Une suspicion d'embolie pulmonaire doit amener • T2*  : élimine une hémorragie intracrânienne à réaliser un angioscanner thoracique avec une acqui- (contre-indication à la thrombolyse intraveineuse) ;

QCM 132 • FLAIR  : permet d'évaluer l'état du parenchyme injection de gadolinium. L'étiologie la plus fréquente sous-jacent et de dater la lésion ischémique ; est l'adénome hypophysaire. La taille de la lésion étant supérieure à 1 cm, il s'agit d'un macroadénome. L'élé- • Angiographie par résonance magnétique du vation modérée de la prolactine (< 150–200  ng/ml) polygone de Willis 3D TOF (time-of-flight, temps est ici discordante avec la taille du macroadénome, il de vol)  : permet de rechercher une occlusion s'agit donc d'une hyperprolactinémie de déconnexion artérielle. liée à un macroadénome non sécrétant. L'IRM permet de faire le bilan d'extension du macroadénome. Vers QCM 64 le haut, la lésion s'étend ici à l'espace suprasellaire et exerce un effet de masse sur le nerf optique (flèche). Réponse : C, E. Latéralement, la lésion s'étend au sinus caverneux Commentaire : Les séquences d'IRM en coupes coro- droit (elle englobe l'artère carotide interne droite nales présentées ici (figure 34) montrent un syndrome intracaverneuse, astérisque). de masse centré sur la selle turcique rehaussé après Fig. 34. IRM centrée sur la région hypothalamo-hypophysaire, en coupes coronales, pondération T2 (A), T1 sans (B) 637 et après injection de gadolinium (C). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) Entraînement QCM 65 Réponse : B, C, D. Commentaire  : Devant une tumeur intracrânienne, l'imagerie permet notamment de préciser la topogra- phie intra- ou extraparenchymateuse et de rechercher des complications évolutives nécessitant une prise en charge urgente. La lésion présentée ici (figure 35) est de topographie extraparenchymateuse : il s'agit d'une masse présentant une base d'implantation méningée large au niveau de l'étage moyen de la base du crâne (A et B, double flèche blanche), entourée d'un fin liseré de liquide cérébrospinal (A, flèches noires) refoulant le parenchyme cérébral adjacent. Ses contours arrondis et réguliers ainsi que son rehaussement intense et homogène sont en faveur d'un méningiome. Cette lésion est associée à un important œdème périlésion- nel en hypersignal T2 et effet de masse avec engage- ment sous-falcoriel (A et B, astérisque) et temporal interne droit (C et D, flèches blanches). Fig.  35. IRM cérébrale en coupes coronales T2  (A), T1 après injection (B) et axiales T1 après injection de gadolinium (C et D). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.)

QCM QCM 66 hypersignal FLAIR (A, astérisques noirs). Devant cet aspect en « cocarde », la séquence de diffusion est Réponse : A, B. très évocatrice d'un abcès à pyogènes en cas d'hy- Commentaire : La lésion est située dans le lobe frontal, persignal diffusion de la portion nécrotique centrale, car en avant du sillon central (trait blanc) (figure 36). témoignant de sa viscosité. Le glioblastome est une Il s'agit d'une masse intraparenchymateuse pré- tumeur unique, au contraire des métastases céré- sentant un rehaussement périphérique (C,  flèches brales qui sont le plus souvent multiples et présentent blanches), un centre nécrotique non rehaussé (B et classiquement un œdème périlésionnel très étendu, C, astérisques blancs) et un œdème périlésionnel en disproportionné par rapport à la taille de la lésion. Fig. 36. IRM en coupes axiales, pondérées en FLAIR (A), T1 avant (B) et après injection de gadolinium (C). (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) 638 QCM 67 Fig. 37. Séquence d'angiographie par résonance magné- tique de type 3D TOF (time-of-flight, temps de vol). Réponse : B, C, D, E. Commentaire  : Cette séquence sans injection (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) de gadolinium (figure  37) fait partie des quatre séquences indispensables et suffisantes à réaliser en cas de suspicion d'AVC en phase aiguë. Elle permet de mettre en évidence une occlusion artérielle, sous la forme d'une amputation d'une branche artérielle du cercle anastomotique du cerveau (polygone de ­Willis), comme c'était le cas ici pour l'artère céré- brale moyenne gauche (ellipse blanche). En cas d'oc- clusion artérielle proximale (artère carotide interne ou artère cérébrale moyenne proximale), un traitement par thombectomie mécanique est indiqué dans les 6 heures suivant le début des symptômes.

QCM 132 QCM 68 tibiotalienne. Notre patiente est âgée de moins de 639 55 ans, elle peut marcher et il n'existe pas de point Réponse : B, C, E. douloureux exquis sur un repère osseux qui pourrait Entraînement faire suspecter une fracture. Il n'y a donc pas d'indica- QCM 69 tion à réaliser une imagerie. Réponse : A, C, D. QCM 75 QCM 70 Réponse : A. Commentaire  : La radiographie doit toujours être Réponse : A, C, E. réalisée en première intention car elle peut être com- parée aux radiographies antérieures et permet de QCM 71 détecter les principales complications. Dans le cas de notre patient, on recherchera des signes de descelle- Réponse : B. ment (liseré clair périprothétique) associés à des appo- Commentaire : sitions périostées (signe d'ostéite). On sera également La scintigraphie osseuse montrera une hyperfixa- attentif aux parties molles pour rechercher des signes tion si les fractures sont récentes ou semi-récentes. indirects de collection. Les caractéristiques de fixation d'une fracture par insuffisance osseuse et d'une fracture maligne sont QCM 76 différentes mais l'IRM est beaucoup plus spécifique, montre l'ensemble de la moelle osseuse et l'existence Réponse : D. éventuelle d'une masse tumorale intracanalaire ou Commentaire  : Les critères ASAS (Assessment of foraminale. SpondyloArthritis international Society, figure  38) L'IRM présente une sémiologie fine pour différencier prennent en compte pour le diagnostic en imagerie les métastases osseuses d'une fracture par insuffi- des spondyloarthrites soit la radiographie des sacro- sance osseuse. iliaques soit l'IRM des sacro-iliaques avec l'existence Certaines métastases infiltrant la moelle osseuse mais d'une sacro-iliite chez des patients de moins de respectant les travées et les corticales osseuses sont 45 ans. Un second bras d'entrée dans la maladie est peu voire pas visibles en scanner malgré l'injection de celui de la positivité du HLA-B27. contraste. QCM 72 Sacro-iliite à l'imagerie Sacro-iliite à l'imagerie : et Réponse : E. • Inflammation active (aiguë) à l'IRM Commentaire  : Il s'agit d'une goutte. Les radiogra- Au moins un signe fortement suggestive de sacro-iliite phies montrent une atteinte typique de la première de spondyloarthrite associée à une spondyloarthrite articulation métatarsophalangienne droite qui pré- sente des érosions para-articulaires un peu à distance ou • Sacro-iliite radiologique selon les de l'interligne avec des dépôts denses en amas des critères modifiés de New York tissus mous (tophus). Les interlignes articulaires sont HLA-B27 positif relativement conservés et l'os n'est pas déminéralisé. et Signes de spondyloarthrite : • Rachialgie inflammatoire QCM 73 Au moins deux signes • Arthrite de spondyloarthrite • Enthésite (talon) Réponse : C. • Uvéite Commentaire: Il s'agit d'une coxarthrose droite. • Dactylite En  effet, il existe un pincement de l'interligne coxo­ • Psoriasis fémoral droit. Par ailleurs on objective des o­ stéophytes • Maladie de Crohn/RCH péricéphaliques. • Bonne réponse aux AINS • Antécédent familial de spondyloarthrite QCM 74 • HLA-B27 • CRP élevée Réponse : E. Commentaire  : La conférence d'Ottawa établit les Fig. 38. indications de réalisation des clichés de l'articulation Critères ASAS (Assessment of SpondyloArthritis inter- national Society).Chez les patients avec lombalgie ≥ 3 mois et âge au début < 45 ans. (D'après Rudwaleit M., et al. Ann Rheum Dis, 2009 ; 68 : 770–783.)

QCM QCM 77 QCM 83 Réponses : A, C, D, E. Réponse : D. QCM 78 QCM 84 Réponse : A, B, C, D. Réponse : C. Commentaire : Commentaire : E : La TEP au 18FDG ne doit pas être réalisée de façon Dans cette situation, la confirmation du diagnostic systématique dans le cadre du suivi. Une TEP au 18FDG doit être réalisée avant traitement. est recommandée en fin de traitement, ensuite la sur- Chez une femme jeune, l'échographie doit être préfé- veillance se fait à partir de la clinique et de la TDM rée à toute autre technique. Elle permettra d'affirmer thoraco-abdomino-pelvienne. ou d'infirmer le diagnostic d'appendicite et de faire les diagnostics différentiels les plus fréquents à cet QCM 79 âge (pathologie gynécologique, pathologie inflam- matoire du tube digestif). Réponse : A, D, E. La radiographie d'abdomen sans préparation n'a plus Commentaire : d'indication dans la pathologie abdominale aiguë en En cas de déficit de l'immunité cellulaire (sida, cor- dehors de la recherche de corps étranger ou le suivi ticothérapie ou immunosuppresseurs au long cours), de calculs des voies urinaires. un « verre dépoli » diffus évoque en premier lieu une pneumocystose (P. jiroveci). En situation d'aplasie, des images nodulaires avec QCM 85 signe du halo font évoquer en premier lieu une asper- Réponse : D. gillose angio-invasive. Les principaux germes responsables d'excavation Commentaire : sont : Aspergillus, staphylocoque, anaérobies, tuber- Une poussée de sigmoïdite ne peut être affirmée qu'après la réalisation d'un scanner, qui montrera 640 culose, klebsielle, actinomycose, Pseudomonas les signes caractéristiques de sigmoïdite  : épaississe- aeruginosa. ment de la paroi du sigmoïde, infiltration de la graisse périsigmoïdienne, éventuellement centrée par un QCM 80 diverticule. Il recherchera des signes de complication. Réponse : D, E. La coloscopie n'est pas indiquée au moment de la Commentaire : poussée mais pourra être réalisée à distance, afin de Les ruptures sous-adventitielles de l'aorte, le plus sou- rechercher une lésion tumorale sous-jacente. vent de localisation isthmique, nécessitent pour être Le cliché d'abdomen sans préparation n'a plus d'in- diagnostiquées un examen TDM avec injection de dication dans la pathologie abdominale aiguë en produit de contraste. dehors de la recherche de corps étranger ou du suivi Une contusion pulmonaire se traduit par du « verre de calculs des voies urinaires. dépoli » focal tandis qu'une lacération pulmonaire se L'échographie peut être réalisée dans certains centres traduit par une image aérique appelée pneumatocèle spécialisés, mais n'est pas une technique diffusée. (ou image hydroaérique = hématopneumatocèle). QCM 81 QCM 86 Réponse : A, B, D. Réponse : A. Commentaire : La TEP 18FDG est indispensable au sta- ging lymphatique et métastatique d'un cancer bron- QCM 87 chique qui paraît opérable sur les données du scanner. En revanche, elle n'a pas d'intérêt si le cancer bron- Réponse : B, D. chique est d'emblée multimétastatique au scanner. QCM 82 QCM 88 Réponse : D. Réponse : C, E.

QCM 132 QCM 89 641 Réponse : D. QCM 90 Réponse : A, D. QCM 91 Réponse : C, E. QCM 92 Réponse : A, C, E. QCM 93 Réponse : A, B, D. QCM 94 Fig. 39. Scanner osseux du genou gauche. Reconstruc- Entraînement tion frontale. Réponse : B, E. (Source : CERF, CNEBMN, 2019.) QCM 95 QCM 97 Réponse : A, B. Réponse : C. Commentaire : La lésion est ostéolytique à bords par- QCM 96 tiellement nets et partiellement flous (le critère le plus péjoratif devant être retenu). La corticale est détruite. Réponse : A, B, C. On ne visualise pas d'apposition périostée mais les tis- Commentaire : La lésion est ostéocondensante avec sus mous sont manifestement envahis (déplacement des appositions périostées lamellaires et une corti- des liserés graisseux). L'hypothèse première est un sar- cale anormalement épaisse, dense, mais régulière. come. L'absence de matrice ostéogénique visible en La lésion est manifestement cliniquement et radio- imagerie n'exclut pas le diagnostic d'ostéosarcome — logiquement d'évolution lente. L'hypothèse pre- c'en était d'ailleurs un. L'aspect était également com- mière est un ostéome ostéoïde (confirmé en TDM) patible avec un sarcome d'Ewing. (figure 39).

QCM QCM 98 QCM 102 Réponse : D. Réponse : B, E. Commentaire  : Les sciatiques d'origine discale sont Commentaire : Il existe trois éléments cliniques du syn- rares à cet âge. Il faut systématiquement évoquer drome de pénétration (toux brutale, cyanose, dyspnée). une sciatique d'origine extrarachidienne. En première intention, il faut réaliser une radiographie complé- QCM 103 mentaire du bassin à la recherche d'une lésion du bassin ou du col fémoral étendue aux tissus mous. Si Réponse : B. celle-ci est normale, la réalisation d'une scintigraphie Commentaire  : Il existe une opacité de tonalité osseuse ou d'une IRM du rachis et du bassin doit alors hydrique au niveau du lobe supérieur droit, limi- être discutée. tée par la petite scissure en bas. Absence de signe d'épanchement pleural. QCM 99 QCM 104 Réponse : B, E. Réponse : E. QCM 100 QCM 105 Réponse : B, C, E. Réponse : B. Commentaire  : Il existe une asymétrie de fixation au QCM 101 niveau des sacro-iliaques avec hyperfixation à droite. Les radiographies sont souvent normales à la phase aiguë. Réponse : C. Commentaire : Il existe une hyperfixation de L4 et de QCM 106 L5, prédominant à gauche. Cet aspect scintigraphique 642 est celui d'une spondylodiscite L3-L4. Réponse : B, C.

Index 123I, 226, 229, 498 Adénocarcinome 643 123I-ioflupane, 260, 279 –– colique, 67 123I-MIBG, 482 –– de l'ethmoïde, 332 131I, 226, 231 –– pancréatique, 83 18FCH, 138 –– prostatique, 136, 138 18F-DOPA, 260, 279 –– pulmonaire, 331 18F-fluorodésoxyglucose (FDG) Adénome –– adénocarcinome pancréatique, 86 –– hépatique, 70 –– cancer bronchique, 465 –– hypophysaire, 251, 637 –– cancer de l'endomètre, 104 –– pléomorphe, 315 –– cancer de l'œsophage, 81 Adénopathies –– cancer de l'ovaire, 108 –– axillaires, 159 –– cancer des VADS, 296, 324, 330 –– cervicales, 295, 311, 315, 330 –– cancer du col, 102 –– hilaires, 434, 454 –– cancer du côlon, 67 –– médiastinales, 434, 445, 454, 465–466, 554 –– cancer du foie, 74 –– – calcifiées, 555 –– cancer du sein, 155 –– métastatiques, 324, 331 –– cancer urothélial, 152 –– rétropéritonéales, 148 –– cancers du col, 99 –– sarcoïdose, 453 –– lymphome, 429 –– sous-carénaires, 556 –– maladie d'Alzheimer, 262–263 Adiastolie, 206 –– mélanome, 221 Âge osseux, 492 –– mésothéliome, 418 Agénésie thyroïdienne, 501 –– myélome multiple, 370 ALADA (As Low As Diagnostically Acceptable), 6 –– sarcoïdose, 457 ALARA (As Low As Reasonably Achievable), 6 –– spondylodiscite, 358–359, 360 Algoneurodystrophie. Voir Syndrome douloureux –– tumeurs osseuses, 404 18FNa, 139, 157 régional complexe de type 1 68Ga-PSMA, 140 Amiante, 433 99mTc-DMSA, 487 Analogues PSMA, 140 99mTc-ECD, 260 Analyse d'images, 568 99mTc-HMPAO, 260, 636 Anévrisme 99mTc-MAG3, 490 –– de l'aorte abdominale, 168 –– – rompu, 171 A –– de l'aorte thoracique, 172 –– de Rasmussen, 422 Abcès –– du faux chenal, 177 –– appendiculaire, 20 –– intracrânien, 269, 271 –– cérébral, 240, 286 –– ventriculaire, 199 –– discal, 358–359 Angiocholite, 42, 46–47 –– et MICI, 50 Angiodysplasie –– intracérébral, 307, 638 –– cæcale, 38 –– mésentérique, 50 –– du grêle, 38 –– péricolique, 33 Angiome hépatique, 75 –– périsigmoïdien, 34 Angiomyolipome rénal, 143–140, 598 –– pulmonaire, 439 Angioplastie, 183 –– rénal, 117 –– au ballonnet, 198, 201 –– sous-périosté, 307, 525 –– percutanée, 185, 191 –– urinaire, 118 Angle Accident vasculaire cérébral, 638, Voir aussi –– carpien, 492 –– de His, 59 Hématome cérébral et Hémorragie sous- –– de Lipman et Cobb, 530 arachnoïdienne et Thrombose veineuse cérébrale –– duodénojéjunal, 36 –– AIT, 245 –– pontocérébelleux, 301 –– hémorragique, 245, 269 Angor, 183, 197 –– ischémique, 244–245, 335

Index Ankylose, 384–385 –– des membres inférieurs, 165, 186 Annonce d'une maladie grave, 560, 562 –– intercostales, 167, 422 Anses digestives –– maxillaires, 210 –– dans l'hémithorax gauche, 545 –– polaire inférieure, 490 –– distendues, 64 –– pulmonaires, 214–216, 422, 425, 467 –– invagination, 475 –– rénales, 170, 186 Anticoagulants, 196, 211 –– – sténose, 182 Aorte, 166 –– thyroïdiennes, 229 –– radioanatomie normale, 14, 162, 409 –– vertébrales, 186 Aplatissement Artériopathie oblitérante des membres inférieurs, 186 –– de l'épiphyse, 513 Arthrite –– des coupoles diaphragmatiques, 412, 449, 537, –– inflammatoire, 356 540, 548 –– polyarthrite rhumatoïde, 373, 383 Appareil –– réactionnelle, 383 –– cardiovasculaire –– septique, 344, 355, 373 –– – athérosclérose, 186 –– spondyloarthrite, 383 –– – radioanatomie normale, 162 Arthropathies microcristallines, 344 –– – syndrome coronarien aigu, 197 Arthrose, 347, 385 –– digestif Articulation(s) –– – hémorragie, 38 –– arthrite septique, 355 –– – pédiatrie, 472 –– arthrose, 347 –– – radioanatomie normale, 12 –– coxofémorale, 341 –– – syndrome occlusif, 62 –– discovertébrale, 383 –– génito-urinaire –– interphalangiennes distales, 348 –– – de l'enfant, 480 –– interphalangiennes proximales, 346, 350 –– – hématurie, 110 –– métacarpophalangienne, 356 –– – infections, 117 –– métatarsophalangienne, 345 –– – lithiase, 121 –– polyarthrite, 373 644 –– – pathologie génitoscrotale, 126 –– porteuses, 347, 349 –– – radioanatomie normale, 88 –– sacro-iliaque, 341, 385, 386 –– – syndrome de la jonction pyélo-urétérale, 489 –– spondyloarthrite, 383 –– – troubles de la miction, 133 –– tibiotarsienne, 364 –– – valves de l'urètre, 494 –– trapézométacarpienne, 350 –– ostéoarticulaire –– zygapophysaires, 338 –– – de l'enfant, 512 Asbestose, 434 –– – infections, 525 Ascension de la tête humérale, 366 –– – radioanatomie normale, 338 Ascite, 23, 30, 73 –– – tumeurs osseuses, 398, 403, 531 Aspergillose, 439, 548 Appendicite, 19 Asphyxie aiguë, 541 Apposition périostée, 518, 525 Asthme, 536 Arbre en bourgeons (image d'–), 444, 549 Asymétrie de fixation osseuse, 388 Arc(s) Ataxie, 507 –– aortique Atélectasie, 416, 438, 537, 539–541, 548 –– – hypoplasie de l'–, 167 Athérome coronarien, 199 –– – radioanatomie normale, 162 Athérosclérose, 186 –– costaux antérieurs, 412, 540, 548 Atrophie –– costaux postérieurs, 524 –– corticale, 262 –– du médiastin, 438 –– du foie, 28 –– vertébraux, 385 –– du pancréas, 56 Arrêt du péristaltisme, 65 –– hippocampique, 260 Artère(s) –– multisystématisée, 279 –– bronchiques, 422 –– rénale, 125 –– carotide(s), 186 B –– – interne, 319, 330 –– centrolobulaire, 443, 445 BB1a0g00u,e5à08chaton (image en–), 548 –– cérébrales, 246 Barotraumatisme, 459 –– chenaux, 177 Barytome, 472 –– collatérales hypertrophiées, 167 Bassin (radioanatomie normale), 341 –– coronaires, 186, 197–198, 201 Bébé secoué, 522 –– de jambe, 189, 193

Index Becquerel, 3 –– d'acide urique, 111, 124 645 Bicuspidie aortique, 166, 492 –– d'oxalate de calcium, 124 Bifurcation aortique, 170 –– de struvite, 124 Bile (en bili-IRM), 43 –– enclavé dans le cholédoque, 47 Bili-IRM, 43, 45, 85 –– phospho-ammoniaco-magnésien, 124 Bilirubine non conjuguée (ictère à –), 41 –– pigmentaire, 42 Biopsie –– salivaire, 316 –– cancer bronchique, 463 –– urinaire, 121, 598 –– cancer de l'endomètre, 103 –– vésical, 114 –– cancer de l'œsophage, 80 –– vésiculaire, 42 –– cancer du col, 99 Canal vertébral rétréci, 350 –– cancer du pancréas, 83 Cancer –– cancer du rein, 142 –– bronchique, 412, 462 –– cancer du sein, 153 –– bronchopulmonaire, 433 –– colique, 50, 66 –– de l'endomètre, 103–104 –– d'un granulome, 453 –– de l'enfant, 480, 507, 531 –– hépatique, 72 –– de l'œsophage, 81–82 –– lymphome, 428 –– de la prostate, 136, 405 –– ostéomédullaire, 368, 430 –– de la vessie, 112, 149 –– pharyngée, 296 –– du col utérin, 99 –– prostatique, 137 –– du côlon, 35, 66 –– tumeur osseuse, 531 –– du corps utérin, 103 Bleb, 448–449 –– du pancréas, 83 Blocage –– du poumon, 404 –– de la base du stapes, 299 –– du rectum, 68 –– de la trompe auditive, 310, 326 –– du rein, 141 Boiterie, 512 –– du sein, 153 Boudin d'invagination, 474 –– du testicule, 146 Bourse aiguë, 126 –– laryngé, 304, 322, 329 Bouton aortique, 176, 439 –– synchrone, 325, 331 Brachymétacarpie, 493 –– thyroïdien, 224, 322 BRCA, 153 –– urothélial, 152 Brèche ostéoméningée, 210, 277, 319 Captopril (test au–), 183 Bronchectasie, 413, 421, 445, 456, 549 Carcinome Bronches (dilatations des –), 420, 549 –– bronchique, 322, 462, 467 Bronchiolite aiguë, 444, 536, 539 –– canalaire infiltrant, 153 Bronchocèle, 421, 548 –– épidermoïde Bronchogramme aérien, 438, 545, 552 –– – de l'œsophage, 81 Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), 411 –– – des VADS, 297, 325, 328 Bulle d'emphysème, 448 –– hépatocellulaire, 26, 70, 72–73 –– rénal à cellules claires, 112, 141 C Carcinose, 96 –– péritonéale, 108 Cæcum Cardia (béance du –), 59 –– angiodysplasie cæcale, 38 Cardiomégalie, 425, 545 –– perforation diastatique du –, 63 Cardiomyopathie restrictive, 208 Caillotage, 111 Cartilage, 347, 355 Calcifications –– de conjugaison, 514 –– artérielles, 189, 191 –– de croissance, 515 –– articulaires, 344 Cathétérisme –– cartilagineuses, 344 –– aortique, 167 –– du bouton aortique, 176 –– cardiaque, 208 –– en «coquille», 225 –– de l'artère fémorale, 170, 196 –– ovariennes, 96, 106 –– des artères maxillaires, 210 –– pancréatiques, 55–56 –– des artères pulmonaires, 216 –– péricardiques, 207 Cavité(s) –– pleurales, 417 –– cotyloïdienne, 520 –– tendineuses, 366 –– excrétrices dilatées, 114, 122, 489 Calcul –– orale (tumeurs de la –), 323 –– biliaire, 40, 52–53 Cavum (tumeurs du –), 210, 326 –– cholestérolique, 42

Index Cellularité, 315, 508 Cœur Cellulite –– droit aigu, 214 –– faciale, 316 –– radioanatomie normale, 163 –– orbitaire, 307 –– syndrome coronarien, 197 Céphalée en «coup de tonnerre», 269 Coiffe des rotateurs (rupture de la –), 366 Cercle anastomotique du cerveau Coil, 37, 195–196, 210 (polygone de Willis), 237, 270, 638 Col utérin (tumeurs du –), 99 Cervicarthrose, 350 Colectasie, 51 CFTR, 547 Colectomie, 51 Chaîne ossiculaire, 299, 309–310 Colique néphrétique, 121 Chapelet (image en –), 185 Colite, 50 Chenal (vrai et faux –), 177 Collapsus, 172 Cheville Collatérale(s) –– entorse, 364 –– circulation –, 166, 188 –– lésion péri-articulaire et ligamentaire de la –, 363 –– de l'aorte, 169, 176 –– radioanatomie normale, 343 –– hypertrophiées, 167 Chiasma optique, 252, 504 Collection Choc hémorragique, 194 –– extrapancréatique, 54 Cholangiocarcinome, 40, 70 –– intracérébrale, 240, 242, 260, 275–277 Cholécystite, 42, 45 –– intrapéritonéale, 22 Cholestéatome, 309 –– intrarénale, 118 Chondrocalcinose, 344 –– mésentérique, 50 Chondrome, 398 –– pancréatique, 56 Chondrosarcome, 398–399 –– périrénale, 123 Chylothorax, 415 –– périsigmoïdienne, 34 Cible (image en –), 51 –– pleurale, 418 Cicatrice parenchymateuse rénale, 118 Collier de perles (image en –), 184 Cimentoplastie, 370, 382 Côlon 646 Cirrhose, 26, 70–71, 547 –– distension du –, 51, 63, 473 Classification –– diverticules, 32 –– AJCC (mélanome), 220 –– radioanatomie normale, 15 –– ASAS (spondylarthrite axiale), 383 –– tumeurs du –, 66 –– BI-RADS (mammographie), 154 Colonne vertébrale –– de Bosniak (masse rénale), 143 –– arthrose, 349 –– de Denis (lésions discovertébrales), 395 –– bambou, 384–385 –– de Garden (fractures de l'extrémité supérieure –– radioanatomie normale, 338 du fémur), 352 –– spondylarthrite ankylosante, 383 –– de Hinchey (diverticulites), 33 Coloscopie virtuelle, 68 –– de la sarcoïdose, 453 Comblement –– de Lugano (lymphomes), 430 –– alvéolaire, 423 –– de Robbins (adénopathies cervicales superficielles), 295 –– sinusien, 307 –– de Salter et Harris (fractures Communication avec le patient, 563 épiphysométaphysaires), 515–516 Compression –– de Stanford (dissection aortique), 176 –– des racines spinales, 350 –– DSM-IV, 259 –– des uretères pelviens, 135 –– FIGO (cancer de l'endomètre), 103 –– du chiasma optique, 252, 504 –– FIGO (cancer du col), 99 –– du foramen interventriculaire, 267 –– histologique du cancer de la prostate, 136 –– du quatrième ventricule, 302 –– Magerl-AO (lésions discovertébrales), 395 –– du troisième ventricule, 251 –– TLICS (lésions discovertébrales), 395 –– médullaire, 254–255, 272, 358, –– TN (tumeurs de l'œsophage), 80 370, 397, 404 –– TNM (cancer bronchique), 463 –– radiculaire, 272, 350 –– TNM (cancer colorectal), 69 –– ventriculaire, 288 –– TNM (cancers des VADS), 324 Computer vision, 567 Claudication, 186–187 Concrétions cholestéroliques Clinodactylie, 493 intravaginales, 130 Clou gamma, 377 Condensation Coarctation de l'aorte, 166 –– alvéolaire, 423 Cocarde (image en –), 475, 638 –– de l'os sous-chondral, 348, 384 Coefficient apparent de diffusion, 100, 104, –– osseuse, 399 138, 241, 315 –– parenchymateuse pulmonaire, 426


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