consistant notamment à visiter les autres plans d’existence et à communiquer avec leurs habitants ; 3) la possession de divers pouvoirs paranormaux (iddhi- vidhā) ; 4) la « claire audience » (dibba-sota) per- mettant de sélectionner et entendre les voix des hom- mes ou des devā, proches ou lointaines ; 5) la « connaissance qui sonde autrui » (ceto-pariya- ñāṇa), c'est-à-dire la capacité de savoir à laquelle des seize catégories d’états d’être (liées aux types d’attachement ou d’aversion) appartient un être ; 6) la connaissance de ses propres vies précédentes (pubbe- nivāsānussati-ñāṇa) et la vision des renaissances et des morts des êtres selon la diversité de leur kamma (cutū-papāta-ñāṇa) ; 7) l’« œil divin » (dibba- cakkhu), permettant de voir à une très grande dis- tance ou de voir ce qui échappe généralement à la vision d’un humain, comme la présence des êtres ap- partenant à d’autres plans d’existence ; 8) la connais- sance de la fin des fermentations mentales. Octuple sentier Constitue la quatrième des Quatre nobles vérités, la voie menant à la libération de la souffrance : compré- hension correcte, décision correcte, parole correcte, action correcte, mode de vie correct, effort correct, attention correcte, méditation correcte. Pāli Le mot pāli signifie d’abord « ligne », « norme », et par extension « texte canonique » ; à partir du XVIIe siècle ce terme est utilisé pour désigner la langue in- dienne (la magadhī) dans laquelle le Bouddha ensei- gna et qui sert depuis à transmettre ses enseignements. 203 www.kalyanamitra.org
Le Tipiṭaka du Theravāda est rédigé en pāli. Il s’agit d’une langue purement orale qui présente de ce fait l’avantage d’être transcrite dans tous les alphabets. Paradis : cf. Plans d’existence Paramattha Il existe deux niveaux de « réalité », de « vérité » : la réalité quotidienne, empirique, la vérité convention- nelle (vohāra-sacca) minée par les illusions ; la réali- té pure, la vérité ultime (paramattha-sacca) située au-delà des illusions et des conventions, la réalité qui finit par apparaître au méditant. Si les Suttā sont destinés à guider le disciple dans sa vie quotidienne et de ce fait parlent de la vérité conventionnelle, l’Abhidhamma, lui, ne traite que de la vérité ultime ; il remplace de ce fait la terminologie des Suttā par une terminologie philosophique précise s’accordant avec l’absence d’essence personnelle et la nature toujours changeante de la réalité. Pāramī ou Pāramitā Les dix « vertus transcendantes » qui doivent être pratiquées sur le chemin de la libération : le don (dāna), la conduite éthique (sīla) ; le renoncement aux plaisirs des sens ; la connaissance transcendante (paññā) ; l’effort ; la patience ; la recherche de la vérité (sacca) ; la résolution ; la bienveillance (mettā) ; l’équanimité (upekkhā*). Partage de mérite : cf. Transfert de mérite Paṭhama magga Le début (pathama) du chemin (magga) : un fruit de la méditation profonde. Dans la méditation Dham- 204 www.kalyanamitra.org
makāya, il se traduit par l’apparition d’une sphère brillante et translucide au sein de laquelle la concen- tration doit se poursuivre. Paṭicca-samuppāda Constitué de douze maillons, la chaîne de la « copro- duction conditionnelle », entrelacement complexe de conditions, permet de rendre compte à la fois de la co- production d’un unique moment de conscience, de l’enchaînement des moments de conscience durant l’existence et de l’enchaînement des moments de cons- cience entre cette existence-ci et la suivante. Perfections : cf. Pāramī Plans d’existence Les textes énumèrent 31 destinations possibles de renaissance, réparties en 3 domaines : Il existe, frère, trois modes d’existence (bhavā) : le mode d’existence sensuel (kāma- bhava), le mode d’existence avec forme (rūpa- bhava), le mode d’existence sans forme (arū- pa-bhava).119 Parmi ces 31 plans, 27 sont favorables, peuplés de devā (« divinités »), de brahmā (une catégorie parti- culière de devā), ou d’êtres humains ; 4 sont défavo- rables, peuplés de victimes des enfers, d’animaux, d’esprits faméliques ou de demi-dieux. Seuls 2 de ces plans sont communément visibles à nos yeux, le plan d’existence des humains et celui des animaux. La pra- tique de la méditation permet d’expérimenter les sen- 119 Sammādiṭṭhi-sutta (S/MAJ I/1/9 n°94) 205 www.kalyanamitra.org
sations caractéristiques des autres modes d’existence favorables ; elle permet d’y faire des séjours ponc- tuels ; elle permet enfin, après la mort, d’y renaître. Aucun de ces plans n’est éternel et donc, ultimement, désirable, le but du bouddhiste étant précisément de se libérer du cycle des morts et des renaissances. Le nibbāna, défini par cette libération, n’est donc pas un « plan d’existence ». Préceptes : cf. Sīla Pouvoirs psychiques : cf. Iddhi-vidhā Puñña Action vertueuse favorisant l’élévation de l’esprit vers des états sains et bénéfiques. « Mérite ». Quatre nobles vérités Les quatre « nobles vérités » (ariya-saccā) exposées dans le premier discours du Bouddha et développées dans tout son enseignement ultérieur constituent en quelque sorte le résumé du Dhamma : Il lui expliqua la doctrine dont l’explication est donnée seulement par les bouddhas, c'est-à-dire la souffrance, l’origine de la souffrance, la ces- sation de la souffrance et la voie menant à la cessation de la souffrance.120 Réalité (ultime) : cf. Paramattha Refuges : cf. Tisaraṇa Renaissance : cf. Saṃsāra et Plans d’existence 120 Sīha-sutta (S/AṄG VIII/2/2/n°12) 206 www.kalyanamitra.org
Renonçant(e) : cf. Saṅgha Samatha ou Samādhi L’une des deux voies de la méditation (bhāvanā) Le mot samatha provient de la racine sam, « devenir calme ». Le mot samādhi dérive du verbe préfixé sam-ā-dha, signifiant « rassembler », « recueillir » et renvoie donc à une unification de l’esprit par la concentration. Sammā arahaṃ Ce manta signifie « parfaitement libéré ». Sa récita- tion permet tout à la fois de se concentrer et d’évoquer le souvenir du Bouddha. Le son pāli ā est un a long et le ṃ se prononce quasi- ment comme le ng anglais. Le manta se prononce donc « sammaaa arahang ». Saṃsāra Issu du préfixe saṃ, « avec », « ensemble » et de la racine sār, « couler », le terme évoque l’idée d’un flux perpétuel, celui qui emporte les êtres dans une succession de renaissances dont ils ne sont pas maî- tres et où les entraîne leur soumission ignorante à des désirs qu’ils ne contrôlent pas. Saṅgha « Communauté ». La notion renvoie de manière géné- rale à l’ensemble de ceux qui choisissent le Bouddha pour guide et s’efforcent de suivre son enseignement et son chemin, c'est-à-dire ses disciples, hommes et femmes (sāvakā et sāvikā). Le Saṅgha peut égale- ment renvoyer plus précisément à l’ensemble de ceux qui ont pris une forme d’engagement religieux : les 207 www.kalyanamitra.org
sāmaṇerā (novices) qui observent dix préceptes et les bhikkhū , pleinement ordonnés, observant la totalité des règles de discipline ; les sāmaṇerī et les bhikk- hunī, équivalents féminin des disciples précités ; ceux et celles qui ont choisi de rester dans le monde tout en menant une vie pure, les upāsaka et les upāsikā, fi- dèles laïcs, hommes et femmes, ayant pris les « trois refuges », s’efforçant d’observer cinq préceptes et occasionnellement huit ou dix préceptes. Signe : Cf. Nimitta Sīla L’une des trois faces de la pratique bouddhiste, les deux autres étant le don et la méditation. Dans le Canon bouddhiste, le terme renvoie soit aux préceptes moraux eux-mêmes, soit à l’action confor- me aux préceptes moraux, soit aux qualités de carac- tère résultant de l’observance des préceptes moraux. Le nombre de préceptes suivis témoigne de la densité de l’engagement spirituel de chacun. Les cinq préceptes de base sont : s’efforcer 1) de ne pas tuer d’êtres vivants, 2) de ne pas voler, 3) de ne pas mentir, 4) de s’abstenir de relations sexuelles illi- cites, 5) de ne pas boire d’alcool. Les fidèles en respectent huit lorsqu’ils se rendent ou demeurent au temple : la chasteté y remplace l’absence de relations sexuelles illicites ; s’y ajoutent le fait 6) de ne plus manger après midi, 7) de ne pas se divertir et de ne plus porter ni bijoux ni parfums et 8) le choix d’un lit pas trop confortable (des textes fixent l’épaisseur du matelas au-delà de laquelle il est estimé trop confortable). 208 www.kalyanamitra.org
Les renonçantes en respectent dix : le précepte 7) se décompose en deux préceptes distincts et s’y ajoute 10) la décision de ne plus porter d’or ni d’argent. Les moines en respectent, eux, 227 et les nonnes 310. Souffrance : cf. Dukkha Sphère du Dhamma Dans la méditation Dhammakāya, lorsque l’esprit s’apaise et s’établit fermement au centre du corps, apparaît une sphère claire et brillante, la « sphère du Dhamma » ; puis, au centre de celle-ci, une succes- sion de sphères toujours plus lumineuses. Suttā : cf. Tipiṭaka Tāvatiṃsa Les « Trente-trois » (divinités), plan d’existence favo- rable situé deux degrés au dessus de celui des hu- mains. Bien qu’habitant pour la plupart des demeures aériennes, ses habitants restent très intéressés et concernés par ce qu’il advient aux humains. Sakka ou Inda (skt Indra), qui dirige ce royaume, est un fervent dévot du Bouddha. Les textes mentionnent neuf occa- sions dans lesquelles Sakka rendit visite au Bouddha. Tevijjā « Les trois sciences » ; « les trois connaissances » : la connaissance par le méditant de ses propres vies pré- cédentes ; la connaissance des renaissances des êtres selon la diversité de leur kamma ; la connaissance de l’éradication définitive des fermentations mentales. 209 www.kalyanamitra.org
Theravāda Voie bouddhiste pratiquée à Ceylan, en Birmanie, en Thaïlande, au Cambodge et au Laos. Signifie littéra- lement « la voie (vāda) des Anciens (therā) ». Les Therā sont dans cette expression l’élite des premiers disciples du Bouddha : selon la tradition, environ cent ans après la mort du Bouddha, un groupe majoritaire se sépara de la communauté originelle des Therā ; cette communauté originelle, ayant survécu à la scis- sion, s’est maintenue jusqu’à nos jours en conservant l’intégralité de ses textes (Tipiṭaka) ; le courant schismatique se scinda, lui, en une multitude d’écoles dont, pour la plupart, il ne subsiste que peu de traces. Tipiṭaka « Les trois corbeilles », collection des textes boudd- histes divisée en Suttā (sermons), Vinaya (discipline monastique) et Abhidhamma (psychologie et philo- sophie). Certains textes de l’Abhidhamma sont récités lors des funérailles. Tiratana Les « Trois joyaux » : le Bouddha, son enseignement (le Dhamma) et sa communauté (le Saṅgha). Tisaraṇa Les « Trois refuges » : les « Trois joyaux » pris com- me « refuges » par le bouddhiste. Transfert de mérite Pratique consistant pour un disciple à faire bénéficier de ses mérites un proche décédé. 210 www.kalyanamitra.org
Trois caractéristiques Pour le bouddhisme, toutes les choses sont caractéri- sées par leur impermanence (aniccata) et leur absence d’essence propre ou d’âme (anatta) ; c’est ce qui gé- nère insatisfaction et souffrance (dukkha). Trois joyaux : cf. Tiratana Trois connaissances : cf. Tevijjā Tusitā Plan d’existence des « devā satisfaits », quatre ni- veaux au dessus de celui des humains. Il s’agit d’un plan d’existence de pure félicité dans lequel séjour- nent notamment les futurs bouddhas avant leur ultime naissance ; y demeure actuellement Metteyya, le cin- quième bouddha de notre ère et le futur successeur du Bouddha Gotama. Upāsikā : cf. Saṅgha Upekkhā L’équanimité : l’une des vertus (pāramitā) devant être cultivées dans la vie quotidienne comme à travers la méditation. Neutralité, absence d’attachement. Vérité Le Dhamma du Bouddha n’est pas une « doctrine » mais la révélation de la réalité telle qu’elle peut appa- raître à tout méditant une fois l’esprit débarrassé de ses « fermentations mentales ». Le Dhamma, la réali- té et la vérité ne font donc qu’un. Vinaya Règles de discipline monastiques, regroupées dans l’une des trois « corbeilles » du Tipiṭaka. 211 www.kalyanamitra.org
Vipassanā L’une des deux voies - complémentaires - de la médi- tation. Le mot est composé de passanā, « l’observation » et du préfixe vi, marquant la diffé- renciation, la distinction. La pratique de vipassanā vise la compréhension de la nature réelle des phéno- mènes ; elle s’efforce de pénétrer directement les trois caractéristiques de tout ce qui est conditionné : l’impermanence, « l’absence d’essence » et la souf- france ; elle prend pour objet les cinq agrégats (khandhā) qui forment l’être, c'est-à-dire la matière, les sensations, les perceptions, les formations menta- les et la conscience. Le texte fondateur de cette prati- que, hautement vénéré et fréquemment récité, est le « Grand sutta de l’établissement de l’attention »121. Vue correcte, vie correcte : cf. octuple sentier Yāma Plan d’existence favorable situé trois degrés au dessus de celui des humains. Il est peuplé d’êtres célestes, libres de toute difficulté. 121 Mahāsatipaṭṭhāna-sutta (S/ DĪG II/9 - S/MAJ I/1/10) 212 www.kalyanamitra.org
Index 213 Abhidhamma, 182, 210 adhamma, 73 agrégats, 53 akusala, 71, 151, 200 arahā, 10, 195 ariyasaccā, 206 āsavā, 195 avyākata, 71, 200 āyatanā, 53, 195 bhāvanā, 195, 207 bhikkhu, 112, 208 bhikkhunī, 10, 208 bienveillance, 164, 196 bodhi, 43, 196 Bouddha, 196 brahmacariyā, 42 célibat, 109 cetanā, 199 cetiya, 173 compassion, 196 concentration, 29, 30 coproduction conditionnelle, 53 corps astral, 46, 190 corps d’illumination, 51, 137 culture mentale, 11, 196 cycle des renaissances, 202 dāna, 196, 204 dhamma, 72 Dhamma, 32, 136, 185, 197 Dhammakāya, 10, 22, 28, 191, 197 dhātū, 53, 198 discernement, 191, 198 dix-huit éléments, 198 www.kalyanamitra.org
don, 58, 60, 196, 198 dosa, 73 dukkha, 198, 209 Ecritures, 198 ehipassika, 84 enfer, 22, 39, 88 entrée dans le courant, 66, 198 Eveil, 198, 202 faculté de voir et de comprendre, 51 fermentations mentales, 11, 55, 195, 198 gatinimitta, 82 générosité, 198 gotrabhū, 34, 198 iddhi-vidhā, 199, 206 impermanence, 199 indriyā, 53, 199 intention, 9, 199 jhāna, 198 kalyāṇamittatā, 199 kamma, 19, 38, 64, 88, 139, 165, 200 karuṇā, 200 khandhā, 53, 200 kusala, 71, 151, 200 lobha, 73 manta, 29, 31, 32, 91, 187, 190, 191, 201 māra, 47, 72, 201 méditation, 37, 51, 66, 84, 166, 185, 201 mérites, 9, 21, 40, 41, 49, 163, 167, 171, 201, 206 mettā, 200, 201, 204 moha, 73 muditā, 200 ñāṇadassanā, 38 neutre, 38 nibbāna, 10, 34, 58, 65, 72, 189, 201 nimitta, 202 octuple connaissance supranormale, 202 214 www.kalyanamitra.org
pāli, 203 panḍitā, 132 paññā, 196, 204 paradis, 22 paramattha, 204 pāramī, 204 pāramitā, 204 paṭhama magga, 189, 204 paṭicca-samuppāda, 53 perfections, 72, 205 peta, 90 plans d’existence, 22, 34, 38, 40, 57, 65, 87, 190, 205, 206 pouvoirs psychiques, 55, 59, 65 préceptes, 17, 53, 105, 185, 206 profitable, 119, 137, 151, 159, 183 prouesse mentale, 206 puñña, 206 pureté, 108 quatre nobles vérités, 206 réalités ultimes, 206 renaissance, 18, 19, 21 renonçante, 12, 51 sacca, 204 samādhi, 196, 207 samatha, 196, 207 sammā arahaṃ, 29, 91, 187, 207 saṃsāra, 207 Saṅgha, 185, 207, 211 sāvakā, 207 signe, 208 sīla, 204, 208 souffrance, 24, 41, 198, 209 sphère du Dhamma, 189, 190, 192, 209 Suttā, 210 tāvatiṃsa, 40 tevijjā, 209 215 www.kalyanamitra.org
therā, 210 Theravāda, 210 thūpa, 173 Tipiṭaka, 210 tiratana, 210 tisaraṇa, 210 transfert de mérite, 88, 210 trois caractéristiques, 112 trois joyaux, 185, 211 trois sciences, 211 upāsikā, 10, 208 upekkhā, 200, 204 vāda, 210 vérité, 112, 197, 211 vie correcte, 86 vijjā dhammakāya, 10 Vinaya, 136, 210, 211 vipassanā, 191, 196, 212 volition, 199 Sources Cet ouvrage retrace la vie de Khun Yay à partir de trois sources thaïlandaises disponibles en langue anglaise : les chapitres principaux de Deun pay su kwam suk (1970), com- pilés par différents auteurs et traduits par Chalermsri Pong- sai ; la biographie de Khun Yay par Prapasri Bounsuk (1998) traduite par Phra Nicholas Thānissaro ; la biographie des dernières années de Khun Yay, Yoo kap Yay par Rata- namala (2002), traduite par Pittaya Tisuthiwong et éditée par Mark David George. Ces trois sources ont été compilées et présentées en un ouvrage unique par Phra Nicholas Thānissaro. 216 www.kalyanamitra.org
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