4.;- A L. 4. ‘n “afin-- En Planisphère céleste ancienne, ici le 24 juin à minuit au solstice (fêté. jour la faisant tourner de 90° vers la droite vous aurez le ciel à minuit le d’e’quinoxe.
EGLI SAINT-SIILPXCÈ —Le cercle du chœur la stèle du Gnomon —la Boule Saint-Pierre la Croix à trois branches Mausolée de l'abbé Languet de Gerby u».
Ÿ-GUSF SAÏNT-SLILPICE la cruxification La cruxification: l'inscription à l'envers
aPgRMnkyeennmnunualxuatPnosncnt:rEunFÂS.nÂouo‘ATn.tnÏnwCQæKxloryrxxlwro.mrcnsozuTEssCnAnmoHrGtxouTaccoivzzDrnrcmunnfloxsqnnrzHyzamnmoxtnIrnxmvvrXohuLwm1.Arr1nT.rr1r.I...un...». - —x. ,nAnm(“wLaruñzrPvazxxrlrdmwucmannAmsmn:oLunoomn.w n u Arumum lmwrrnu’ Coma‘: Suwtklloc Æmuznm Nmnn , ,, ‘ H u m 1:11; (‘un Surnom-À LmMmx« un.L!!! P.C.Cx..n. Maxima. trauma Lamas. s o c fl m n Æ. flwnuu m. “ muniFmu‘mPeuuucrr:oSoÆuqlvumuoxcrlrxuntuwxinfuzu. m e u» n m Hxmnme.nxsusvoLysignc-uo MI AIIOIWIPQ V11‘0v13o36m4ie}.i.tmpsuaiäpmieœrmtùal æz»r rdaammmie:i‘ndeÆatnatsceamcqourudmiiod charnier dam le cm5: (a‘vEcsæt ag' æî\"nSäeä' mazbuor‘rqw“ qiuœmTtecrcmqzuflznjoen. .pvaoinunzvimcoëfinrebr,_ ,joum.af.lozdzndrc'via' rien. à. mon yeux. EGLISF. SAINT-SULPlCE Saint-Sulpicc : L'inscription grattée sur la stèle du Gnomon CNOMON Asrnozvnmxcus .. . . ..uÆAn9nd.-.gÂ0..u-n\"nCÇ.“esDÿez,u.rc«ftâra;flmâs.o-ä.,Pifrî»fr'o:.u-''iccîflîü.ar.3l'fi9lc%-'cl..fi. X‘ 4— . . L qvun. Juin\"... s I-Zrnenrvs Minou-nu - —0ynmzuamv,oA}gnXDo-V.ûn. un0Jnn.l'm.Hunnu.hSu.uAnlnscurnuvmuuTbueutîrnxxuyuafwmunu:mvnAnuqunnxmumniornuliurnmLanuuuuntl-e. ‘menus En‘. Quou.Concns.Nwsv-vn__ r A n u u n - ç An. nnnunnuo D a n s a n t - r. . . un 1 7 m m nnLkunl MnuullLHtcuu-n 0go: Y n - r. ’ Tiuxnuvnnnxn; 411.41:- 'wnlA1nno?anLC-mn-Luettrgsua-cPuPSoxoonLuXnLrInlrnaJcT-hnoucxsnneHLGbuAnuazi--cvtuaannqaLinuunae:antoXelunnI.uI-nuLr‘u- ' ŒDAIRFAICl lIlOl KUM/Ûqïàbÿ v JLLyu’Uic\"nIu;m-l\"Fnn‘.mHîflC.m'ut.3ulm)C1»ulL-n0u'.. umsLmA:luK4SlAHo.:“Cg‘oaÆLCxukHv-lœLrw‘coSuxaclanlhlxcEo)Acuugfluw-nulmuTs.Av-asun‘l xrxkuctcAnuocnn.unu,u‘ÿng- IsSuunnrpu:PxfuL:1uIIî1O:‘CIP1QUu:InNV(cAIîIuToSInOASSLïAuuqnAnunInnUuuIuc}ocr‘cHcÂrInÆILCu|nIÿICuU4rk’fl.uul-tnmun Qmvogalidui c.icrSprialuanpir.e«mr Uhznar.. rdCauazrm;lramruzÆflucloeartentcuqrnud-îùdL. (lfos mcoJmL ShulvlniistcsuxploùJxu.ÎJmKrLu..<- lmuîuam nibilum.crus lcœnl xuu 0rs14u1. cqr.uL(‘r;ÏonTtïa.ocrjcactsbR/wrurcç. nljgoernr.pvduoaùumad-lmeCu.Cn-liïiflte.ll‘: c«mraun-A.Lu«ûIuanrÏncS.eHiqunambto- r‘nquue.n‘. vnoums‘ . _Spm. eraiuiq.nr4a5.i3cÉ.\"u.ü4rc1/:ireanto.iUulnoc;.c1P3an:5lLa1:L.(quc-uabz. jiceanla. cd\"ne' :. . _Jno'uenra.màl.vluusut:ycnuwlr»c.me. car. un. 1.0!:Chu}; ___ L'inscription retrouvée
‘IZGLÏSE S A ]NT-SLÎLPICE Ci-contre: 1c bénitier dc la sacristie Bénitier de gauche: le cancer Bénitier de droite: le poulpe
EGLISE SAÏNT-SULPICE Chapelle des anges Au troisième geste Héliodore chasse’ du temple par Delacroix en bas à gauche: premier geste, à droite: second geste
DÉTECTEURS Le Taup 1 de chez Bothoa Decterias Withe et Aquatronic A6 de la SRFM
Détcctctlr SAFTF. Inîrtcz Iil us Détecteur SRFM
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 193 eslca'xietiaspstitl-ruaàei-stddisuureenctersréèomstueoi.tnreIerplraudnibn''oeleirsc.t,àLpleeapqstrueoemsxalipnmsleseittiédrnoetduéServaêaBttiutladrdnenaecnshésaetvaflooaitirrtp.d.aqé.ruptLo'iiee-l Temple de Saturne était situé au Forum, au pied du mont Capitolin, près de la roche Tarpéienne... Une autre analogie à remarquer avant de terminer clclaeeo-nrCcéfihhggâaiotupenraiatuertesioct ncebotitdeneenssfaoccpeirsoél-leicnaii.tunsxspciradirteetincetuintléigesrrosdsesdseessllyaemtgtbréeooslgeàrsaRpaehvneiencedlsea- edfonentrdl'eLhéméalabeTrnoTetouuurderuqt uMvmeeaoufigttdt adMbliaâraetgdirdePal'olRaaibse.sbnoOnénenS.s-aIslluea-niyCtièhaqrâeutueeenasuctaeengtmgralolevatédedveipireer1noc4t-°- tion Ouest-Est à partir de Rennes-les-Bains. Il y a le même angle sur une projection de carte céleste entre l'0uest-Est et le lever du soleil dans les Poissons! Les Poissons Au zodiaque du second Hermès, les Poissons sont représentés par une sorte de capricorne portant une céuqsu,earuresiegtnuendeescrPooiixs.sAonusz, oondiavqouiteundeflel’AuveedispeurspeAnetgifyoprmtiae- contenant un individu qui va naître. Au zodiaque dit des Hébreux, Siméon a eu les Poissons. on Sur un autre zodiaque tiré de l’Aedipus Aegyptiacus, de y voit, aux Poissons encore, un personnage en forme capricorne portant une équerre et un poisson. Il est assisté d'un accolyte qui porte un sceptre ou baguette magique, et signe de toute puissance, la boule surmontée Dans les 12 travaux d'Hercule et leur cor- d'une croix. respondance, aux Poissons, les chevaux de Diomède sont domptés. Il y a correspondance entre le l\" mars, les Pois- sons, Saint Mathias, les Pieds. c2r0éamtLuaerrses..igILnleeessdptersseymPnoioeinsrsysomncehs radéretrieiCvnerséeaindteefunérvt,irfidieaerieplnerte1mJ9éijseuurssqeatuv'adeuec
194 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME le créateur dont les initiales en grec formaient le mot Poisson. Les œuvres d'art anciennes mettent souvent un pois- son dans les mains de la Vierge, celles de Saint Maurille ou Saint Corentin. Les Egyptiens consacraient à Sept- Typhon, lbryrhynque, poisson du Nil au museau allongé qui, le seul, n'avait pas respecté le cadavre d'Osiris, il lui avait mangé le sexe. Si le passage des Coureurs dans les cirques romains étaient marqué des Dauphins, c’était pour souligner le mouvement giratoire, analogue au mouvement giratoire imposé à tout le ciel par le créateur. On lui attribue le nombre premier, Mars. N'oublions pas que le Dauphiné était réservé à l'héritier de la couronne, en tant que pre- mier du royaume. En Grèce, on avait consacré au créa- teur « L’Alplzée » dont la première lettre Alpha indique la place qu’il occupe. Il peut figurer, en tant que créateur, un homme dans un cercle tenant dans ses mains un cochon. Ailleurs, on le voit se jetant dans un filet ou grille; dans les catacombes, s'enroulant sur une ancre et se dirigeant vers le monogramme du Christ, le Poisson est essentiellement l'emblème du Créateur. Dans le zodia- que Chrétien, le Poisson est pris par Saint Mathias. Les Païens dévouaient des Poissons à Vulcain, les Egyp- tiens appelaient le créateur « Thot » et les Romains, Ja- nus, qui ouvrait les « Portes » le premier. Forts de ces observations, il ne nous reste plus pour le moment qu'à vérifier si toutes ces indications sont vraisemblables et nous constaterons ce que vous pouvez vérifier sur la carte : g A) La projection du ciel à terre en faisant coïncider le centre de la carte E. Boudet avec le centre de la carte î leesst2dcértoei.rxmdineéSean.inrteApnlitaoni.nteladucahrateut de cteéllleestme.anLi.eèrceeqnutree et l _ _bas de carte viennent s'appliquer l'une sur l'autre. Le pli l horizontal ouest-est, croise le méridien déterminé par ces 2 CI'01X J, uste au-dessus des 2 N majuscules du mot « Ren- nes-les-Bains »' B) En prenant le méri.di.en comme . et en retour- pivot
14L JÙ a'nrv) /pl\"aI nnal! g - . _n ' î _° - gÿ\" \\ ‘' ._- ‘ .0’ \" fi m“ «n ‘WM-‘rv-‘A -l mîlnrea’°r°o,‘æ“\"v‘*ltË/‘l'lfl—/D—IE-M—; à; _ _ ï. ÏÙPAJJLJM v21“10W19?14”0‘ ‘mmmbm ,.-qu'au/pu aevegnw.’ 4{_'u.,._,}“_:‘_1__‘_}M_:E__’'“,’-S\",'Ï,‘_Ï,”\",L‘\",“Jfi’*I‘hn-u,4er*., ‘ p , , ‘ ,s-_,3“,€,. J\", \"'F+\"'—0 l
196 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME nant la carte du ciel, il est stupéfiant de constater de visu —que le 8 octobre à Midi: la constellation de la Coupe coïncide avec la source —des Amours la constellation de la Balance coïncide avec les a Rou- ——— —lers » la constellation de la Couronne avec le Cercle la Pierre du pain coïncide exactement avec la direction point central Epi de la Vierge. — -—Ce sont là des faits de base qui ne peuvent se discuter stupéfiant mais confirmant, oh combien, ce qu'on pouvait deviner au travers du langage voilé des pierres et des écrits. NOTES Le Chariot de David ou Grand ourse, est parfois dé- —signé sous le nom de la a Constellation de la cuisse » L'expression « chef de la cuisse », s'applique au Pôle (For- mes traditionnelles et cycles cosmiques » par R. Guenon, —NRF. 1970, p. 151). Une statue de Saint Roch blessé à la cuisse est située dans l'église de Rennes-le-Château. La statue de ce saint, ainsi découverte, est toujours accompagnée d'un chien qui tient entre ses dents un Pain. La Grande Ourse —était parfois surnommée « Tombeau de Lazare n. On sait que la nymphe Callisto appartenait à la suite d'Arthemis aimée de Jupiter. Elle devint la constel- lation de la Grande Ourse, son gardien Arcas étant Arctu- rus de la constellation du Bouvier (ou Bootes) (F. Grimac -—— Dictionnaire de la Mythologie grecque et romaine). D'autre part, Arthémis est constamment associé au San- glier et à l'Ourse, ce qui peut décrire le passage d'un syIn- bolisme polaire (l'ourse) à un symbolisme équinoctial: le Sanglier du solstice d'hiver qui a symbole de Pôle -—- L’équiva1ence Ours-Sanglier repose sans doute sur un jeu de mots grecs, à peu près semblables pour désigner ces
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 197 ——animaux (11) (Géographie sacrée du Monde grec Jean —Richer Hachette 1967). —Remarquez les deux chapitres consacrés par l'abbé Boudet dans la « Vraie langue celtique », à la chasse à l'ourse et la chasse au sanglier que les Gaulois « prati- —quaient au sud de la Borde Neuve et au sud des Roulers n. Cartes Célestes. La solution de la difficulté qui provient d'une apparente inversion du sud et du nord dans la répartition des portes solsticiales est donnée par — —R. Guenon Etudes traditionnelles 1938: « tantôt on considère la place des portes solsticiales dans le ciel, tan- tôt leur position p a r rapport à la course annuelle du so- leil dans le ciel. La porte solsticiale d'hiver où le signe du Capricorne correspond au nord dans l'année mais au sud quant à la marche du soleil. De même la porte solsticiale d'été où le Cancer correspond au sud dans —l'année et au nord quant à la marche du soleil... » un obseLrvesatceaurrterestcirééleàstle'isnstéorniet udresdteinléaesvoeût teétacéblleiesste.pLoeusr cartes polaires doivent être regardées en présentant le centre de la carte dans la direction du pôle. Les images supérieurs des étoiles correspondent à la partie supé- — -rieure du papier et inversement. (Lecture des cartes cé- lestes. P. Tardi Paris 1947). Les cartes équatoriales doivent être examinées en tournant le dos au pôle, donc face à l'équateur. Ce n'est pas sans réflexion que l'on doit utiliser une carte du ciel à plat comme une sorte de projection de la voûte céleste. La difficulté viendrait en ce cas du fait qu'un observateur ayant la carte devant lui et faisant face au pôle, aurait sur la carte la représentation des passages —supérieurs au-delà du pôle, alors qu'ils en sont en—deçà la réalité. Cet inconvénient disparaît s'il pivoter fait carte mais alors il a l'est à sa gauche et l'ouest à sa droite. Il est absolument indispensable de savoir égale- ment que les planisphères célestes d'autrefois... si inté- té au(11j)euDedemmêmote. que Apis (Bœuf-taureau) Apes (abeille), a prè-
198 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME rvaeolosusrssanlqeteusveoàlyeesezxcanamortreimnseaarlcertmeupeerlnléets,secnr'eetesptnr-éàt s-ldeeinrtceeieneltnelernecgpiaerlordjceaocnmttiomdnee, terre vers le ciel, de sorte que la carte ancienne paraît inversée par rapport à la carte récente. En raison de la récession des équinoxes quand le soleil est actuellement #5dans le signe du Lion, par exemple il y a 39 degrés —d'écart avec la constellation du même nom. il faut Pour se repérer avec une carte du ciel moderne, la tenir au-dessus de soi, diriger la partie sud de la carte vers le sud, la polaire de la carte vers l'étoile —polaire du ciel. toujours représenté autrefois avec une Persée était méduse. —Les cartes du ciel anciennes comme modernes, ont deux centres: le premier est à peu de choses près, la dans le cou de la constel- —Polaire le second est situé —lation du Dragon C'est le centre dont les points équi- —ni2dtd(lré3oeee°tnuxo3pedix0iarleeouvcdlaxjeu'eé6rrcsciq5eptlo4ueiôno3psaltn)eat:e,sécuecsqoetreoumtrici6ctdéme6lilles°saee3tts0adPtàcuneodet;1slentar8stairlorh'ceeéieét,qcudloud'ereeueaescsttlaeel''énéulepecnctrrle.lipeipuapDôtdstopilicqueqnreuèucdcnseeoes,diuocdsel'onouudémlxcuadslimiorDcrpoeleereti.naitiqcletgC,rue,oeeneeàsnts-, cercle de l'équateur céleste, se coupent aux équinoxes de printemps et d'automne. La courbe qui passe d'un point de l'équinoxe à l'autre par le centre de l'écliptique s'ap- pelle colure des équinoxes. Récapitulons A travers la forêt touffue et mystérieuse où se mêlent aux troncs solides de l'histoire, les lianes des légendes, les brins épars du fil d’Ariane qui conduisent à la grotte légendaire; quand les ramures de têtes sont voilées du masque des symboles, pour voir plus clair, il importe, à un moment donné, de faire le point et de repérer les cailloux du petit Poucet.
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 199 Nous en avons vu une partie. Nous sommes certains —que celui-ci a servi à plusieurs reprises avant l'abbé qu'il y a un trésor, Saunière : aux Templiers du SBaé.iznut-,Vài.nlc'aebnbtéetdea Cayron’ ux cons- - .a la> bbea Boudet. Peut-eA tre a —tructeur de Saint-Sulpice ; que l'abbé Boudet en parle à mots couverts et que sa géographie est garnie d'indications pour celui qui saura le lire ;——ndntnaeoiaanunlStset adutaiernnvsato-nrmAnsesnppétoreoisrdienitiseie‘ocnlondam.ciusdémsleheeeasslnutapettac;leraetrEtfbe.aaiBdsreoudueecdtieelaltd:éàcclaeotrseut ervdr,eeedruteéxntlecarprmogaiéirx--- —ces deux croix de Saint-Antoine sont un nouveau rap- de la date du 17 janvier, puisque Saint Antoine pel leastSfaeitnétcGe ejonuoru-l(av.oCiretlteesdcamteqpdaortigictuslidèuredciaobïnlecisduerasvoenc n _ —.Miùlnmnrunflwvn 50m1. ans-nu m: _am‘ AIrmai--rHnUmI.‘v.) ' v Il“!!! ' .. v‘ i,“ Tcnp—nl.rend _-I l \\ àË1‘n3a3n|a; E: Ë “ ml:)’ 3 ga..‘ m.. . . . sa'ss:a\"î:a':.:—ur n :5 IEnqpxhmn. n:ùmumu.. .7L5I6: ' a n n: s’ a .3 J Sic Geneviam. s6 u 54 ai :6 3 :m3 4, n'as 4 l. in‘: u 55 5l :5 4 5.! n_ 5! 55 ssnenabue»nd:on s; n47 6G . 4511551911’: 5:9 2 22.4: 7e.s7 . (iufllfinû/ Glg 44u55n::Is:5G5;3a9:i:c3m'::ue_,.u::gg9:ns:.:2n:2a:7m: .m9'.2.7. _“ n 5 7 a::a:::g::_. 12 Ha ss..GPaunilllaimum. e... uu 5s7a 54': :5 :2 :9 a‘! n: nu. u :: 2016 :9 :5: n 5L lin. üuflfiâiüxäxgîzgilâ‘ I3 Il 4u3nm m 7:5 m1573; 2:3; I5 593018151951 2:21 v!‘ M1159 51:4‘. :9 :9 4:. 2: :4s llubiJif-znxgôo n ‘J: (ou o äl xñ 1n3r:g9âsâa m3.; :9 :2 ‘n 5: :6 1a 4:: nIl 3l!l2__ll3IGr31u 3 :028 ._0° 3z7o:u: ianeagäznfi‘; 2n:eras Il . I5o:5_niun'i: :915: à! -' .. ssn n y:s3amm:4z: qæou u: :5 t3 S- Ban-mi. 3s u a .3345v s.55sCuh-o:FnhArm-nunngolièoooln.zi-,.d.d.o.u' s‘ .:a.l.lç\\‘: ai u a 311c :9 .19 n Thomn :4 a: m 23:a2au9:aG:nouuunnm: sa32s14a-_a5ai:7o3s: ::xmmmM65641s4331.0.r297<5112u2m,on000552344“6s:g:3: —:x:::::33537g7ns4ssa7:g;:_, a6: , l a:7n1. 5cm v w: lhrlme. sxe5s3:9n5 333:: Slclhrnelh - ___... :‘Î\";.Ëv.a'ê..l°_-i?.°:'3‘:‘l: _ ,zu-m4, :1..\":‘.'.'_','lLî.u.î.:\":C _\"‘. , 512.11‘? î
200 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME genou au bénitier de Rennes—le-Château). Voir la date —de l'épitaphe de la tombe de Marie de Negri d'Ables voir les 17 roses de la fresque située à gauche en entrant à l'église de Rennes-les-Bains. Allusion à Sainte Roseline qui se fête le 17 janvier. Roseline, c'est la a Rose ligne » du méridien qui partage la France en deux. La Sainte Roseline se fête aussi le 17 janvier. En fait, la répétition de cette date nous incite vive- ment à aller sur les traces de l'abbé Saunière qui fit ce voyage décisif à Saint-Sulpice, fête’ aussi le 17 janvier. Mais avant de prendre le bâton de pèlerin, et quitter cette Arcadie, je ne pouvais admettre que l'abbé Boudet, fort instruit, ai pu ignorer le méridien de l'observatoire lequel passe à l'est de Rennes-1es—Bains. En fait, lorsque l'on a pris le méridien Boudet comme pivot, pour obtenir la coïncidence, par retournement de la carte du ciel, des constellations et des points remarquables du Cromlech de Rennes-les-Bains, on remarquera que le méridien de l'observatoire, cette opération de retournement effectuée, passe par la Pierre du Christ, au Cap de l'homme... Bou- det ne termine-t-il pas son livre en appuyant lourdement sur la Pierre du Christ « symbole de l'éternelle vérité ». «Alors, à l'arête du cap dé l'Hommé sur le haut d'un ménir, en face du temple païen, converti en église chrétienne détruite plus tard par l'incendie, fut sculptée une belle tête du Sauveur regardant la vallée, et dominant tous ces monuments celtiques qui avaient perdu leurs en- seignements. La croix, victorieuse du paganisme, n'a pas discontinuer de régner dans le cromleck de Rennes-les- Bains, et maintient toujours, gravés dans le cœur religieux de ses habitants, les préceptes de vie donnés au monde par l'EternelIe Vérité. » Ajoutons-y: « Je suis la lumière du Monde »,et le texte peint à Rennes-le-Château : « Venez à moi, vous qui souffrez »... Une dernière raison et non la moindre qui nous in- cite au pèlerinage à Saint-Sulpice est la suivante : en 1627 était fondée la Compagnie du Saint-Sacrement. Ses fon-
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 201 —dateurs étaient Saint Vincent de Paul Nicolas Pavillon, évêque d'Alet-Limoux, (évêché dont dépendait Rennes-le Château et Rennes-les-Bains) et l'abbé Ollier qui com- mença à bâtir Saint—Sulpice. Saint Vincent de Paul fut curé de Clichy le 2 mai 1612 ; il rebâtit l'église sans qu'il n'en coutât rien à ses paroissiens. Non content de recueillir et sustenter les émi- grés du royaume britannique, il offrit la somme considé- rable de 100 O00 écus à Richelieu pour payer les troupes françaises qui devaient secourir les révoltés irlandais... L'histoire de son voyage en Algérie, après avoir été cap- turé par des pirates, et où il aurait été vendu comme esclave à un alchimiste, ne tient guère debout et aurait servi à masquer les années où l'on ne sait ce qu'il fît. 1606-1607, trop Des papiers, peut-être fabriqués de toutes pièces, in- diquent que le testament de François Pierre de Hautpoul, enregistré en 1644 par le notaire d'Esperaza, comportait six lignes sur Saint Vincent de Paul. Si le mystère d'une partie de la vie de Saint Vincent de Paul le rattache à Rennes-le-Château, cela ne retire en rien ses qualités éton- nantes, mais nous pousse, encore une fois, à aller à Saint- Sulpice. LE NOUVEAU TEMPLE OU UN RÊVE SUR DES SYMBOLES « Tout se passe comme si le détenteur du tré- sor aurait voulu récompenser Fingéniosite’. Il organise un jeu de cache-cache où le premier venu doit avoir sa chance, s'il est clairvoyant et avisé. Qui fait preuve de la plus grande perspicacité emporte le butin, non celui qui au- Irlaimt l'eesptluasrrdievétitdre'inssàisetnerresvuernldaiqduoeurbll'heénriatatugree. des trésors : ils sont secrets, d'où la cachette; d'autre part, ils sont talismans, dest-à-dire constitués de matières non seulement précieu- ses en elles-mêmes, mais encore chargés de lé-
202 CENT rmäsons, UNE ÉNIGMB gendes et d'histoires, presque de superstition, sinon de malédiction... celui qui l'a amassé -n'en profite pas. » Roger Caillois Cases d'un échiquier. Entrons à Saint-Sulpice par la porte Nord; je suis droitier ; au premier coup d'œil dans cette direction vous remarquerez l'une des quatre grandes fresques du peintre les côtés du transept. Celle-ci repré- Signol qui décorent résurrection. Il sort du tombeau sente Jésus-Christ à sa en désignant de la main droite, sans y toucher, la grande paonuiegretreserrsotoornmistébssau.lerT. olaLuatgameuncahihneaugauta,uclpehieepdrtoidepenhstèstueonldEeaztécscroheiinxed.l,oDàremusiasx droite Daniel, à gauche Aggée. Ne serait-ce pas déjà une allusion à la pierre tombale de Rennes-le—Château ? La fresque de gauche, vis-à-vis de celle que nous ve- nons d'examiner, représente l'Ascension de Jésus-Christ; on le voit élevé vers les cieux parmi les onze apôtres en adoration. A la place qu'il occupait en bas, sont le Calice et l’Eucharistie. Tout en haut de la composition, Dieu le Père, le Saint-Esprit, et la place vide qui attend le Christ. Sous chacune de ses fresques est peint le verset d'un prophète et si vous venez à vous assoir pour examiner le tout tranquillement, il est possible que tout à coup, vos yeux soient attirés par la signature du peintre: d'un côté, vous lisez E. M. SIGNOL 1876, de l'autre EM SIH OL 1876. Avez-vous remarqué la différence ? Pour aller ensuite regarder les deux autres fresques du transept sud, vous passerez à l'endroit où au solstice d'été l'image du soleil du Gnomon, à Saint-Sulpice, frappe à midi. De cet endroit, une ligne de cuivre encastrée dans les dalles, matérialise le Méridien; cette ligne de cuivre traverse le chœur et se dirige vers la stèle qui la termine. Le chœur est lui-même constitué d'un énorme demi- cercle de marbre et sa balustrade qui a la particularité de fermer entièrement la nef et de mordre assez avant
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 203 sur la croisée du transept. Remarquez la statue de Saint Jean. L'image du Soleil à midi, les jours d'équinoxe, s'ins- crit exactement dans le denzi-cercle du chœur, sur une plaque de cuivre ovale. A cet endroit, face au chœur, votre regard peut se diriger vers la droite de la façade, et vous remarquerez au—dessus des portes Nord et Sud du transept, au centre des vitraux qui les surmontent, les lettres P, au vitrail nord, S dans le vitrail sud; P. S. comme Saint Pierre. De même, votre regard s'arrêtera aux deux croix de Saint Antoine sculptées dans les boiseries qui surmontent les portes, et vous situerez les deux trous dans le vitrail sud, par où le rayon du soleil, à midi, passe et marque son image, soit en bas sur le méridien de cuivre, soit plus haut, sur la stèle de la porte nord, suivant la date dans l'année. Chose très curieuse, en janvier, deux images du soleil éclairent la stèle du Gnomon. Dans la partie nord du transept vers laquelle vous allez, vous trouverez à gauche, la troisième de ces quatre grandes fresques : la Trahison de Judas ; dimensions co- lossales: 11 mètres de haut sur 5 de large. On aperçoit Saint Pierre qui tire l'épée et à la gauche du Christ, Saint Jean à genoux, suppliant les furieux d'arrêter leur me- naces. Au-dessus, deux servantes fixent de loin Saint Pierre ; le fond du paysage représente des rochers et des oliviers. Au loin, on distingue la grotte de l'agonie. En haut de la fresque, les prophètes Jérémie, Haba- cuc, Michëe. Par acquit de conscience, quelle est la signa- ? : . E M SIGNOL. Décidément on attire notre atten- ture Est-ce pour remarquer que Signol, à l'envers, s'écrit tion. LONGIS .7 Avant d'examiner la fresque de la paroi qui fait vis- à-vis à celle que nous venons d'examiner, jetez un coup d'œil à la statue de Saint-Pierre qui se trouve adossée au portail, entre les deux fresques. Elle est ici bien placée en rappel de lcaompamrteicucelallreitédeduSaminétridPiieenrredeouPacreisll,equdei. tel une épée,
204 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME Saint Martin coupe la France en deux parties égales. Mais Saint Pierre fut crucifié la tête en bas... J'étais à Saint- Sulpice en ce rêve fantastique, à 13 heures, et j'ai vu dans mon rêve l'image du soleil, en janvier, pendant quelques secondes, se fixer sur la tête de l'apôtre, «le chanta trois fois »... hallucinant. coq la fresque qui vous fait face est la Cruci- Maintenant, fication. Sur le Golgotha (le lieu du crâne) le crucifié est représenté entouré du bon et du mauvais larron, et au lieu de les représenter comme on le fait habituellement, dans le prolongement des bras de la croix du Christ, ici ils se font face, perpendiculairement à la croix du sau- veur. pied de cette dernière, la Vierge et Saint Jean, Au d'Arimathie et Nicodème, les bourreaux et des Joseph soldats ; au premier plan des soldats, encore, jouent aux dés la robe du Christ : elle est verte ! Au lieu de passer en coup de vent, prenez le temps de bien regarder. Si vous n'avez pas de bons yeux, ap- portez des jumelles de théâtre. Il est relativement rare de trouver une crucifixion où figure la transcription complète du texte qui fut placé sur la croix. Un tableau de Vélasquez le reproduit cependant comme à l'origine, en hébreu, grec et latin. Ici levons les yeux, s'ils ne suffisent pas prenez vos jumelles. Quand vous aurez bien fixé l'écriture du haut de la croix, vous constaterez que le texte, le même que l'inscription de Vélasquez, a été peint ici, à l'envers, les lettres sont à l'envers. Si l'hébreu s'écrit normalement ‘irai-an? 3'233magna 2 7 v ) ‘ : VSZIAAYOI KYËINZAEZOIOKAMK-YOZHl ‘MVHOJÂQŒ/LXÆISIZVZÂII de la droite vers la gauche, par contre le latin et le grec s'écrivent de la gauche vers la droite; or là, c'est le
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 205 contraire. Le texte grec et latin sont écrits à l'envers. Pour pouvoir lire, il faudrait placer l'écriture face à un miroir. ‘traîne? ‘vagin E T C ) ? IHzoYzNAZOÎOZBAzmmIOXAAIQN IESVS MARÆNVS125xNDÆORW ÏECHOUA NOSTRI hŒLEKH YBHOUDŒ IESUS NAZQIOS BASIIÆUS IOYAlAON JESUS NAZAREEN ROI DES ‘JUIFS Invitation invraisemblable mais bien réelle d'avoir à retourner un plan ou de considérer le nord comme étant le sud P La statue de l'Ange qui est placée en bas, à droite de cette étrange crucifiction souligne pourtant du doigt une croix sur le livre que la main tient, et par surcroît, il désigne du bras droit la crucification. En fait, chronologiquement, d'après leurs places et l'histoire de la Passion, les quatre fresques devraient se « visiter » en parcourant un trajet en forme de X dont les branches se croisent devant le chœur en demi-cercle. —A ce point, dans la voûte qui surplombe, quatre énormes vase sont sculptés Les quatre portes du ciel? Au pied de la crucification, nous avons laissé la stèle sur laquelle le soleil du Gnomon marque son image aux mtaoirme,epnotsissdoenle'atnvneéresecaour.respondant au capricorne, sagi- On voit en haut de la stèle une boule de cuivre sym- bfivdldeogeeuslrsuessdreiecneasousuoràxclpaeritcisiopreaesntriacopeeglnelttaistscaddeioudre,ùeep,prdlooéaaeindrsvstesactoémèioetnlénepn..ttti.ironoesvnneet.lretésrLstéoéesud.gvsiEverigaenrntrtsgeoérueaadtsvuru,éetrse,ecnuslaetnprseesriipscgaiaognurnrettnesrieees: Qu'est-ce à dire ? Pourquoi a-t—on frotté ces inscrip-
‘ï .3 206 CENT rmäsoas, UNE ÉNIGME tions avec un soin tel que l'on a cependant laissé le reste du texte. Continuons notre visite, histoire de respirer un peu si ces anomalies vous ont choqué. Vous vous dirigez tranquillement vers la grande en- trée (12). Arrivé devant elle, vous lui tournerez le dos, comme si vous entriez pour la première fois dans l'église. Puis vous vous dirigerez vers les énormes bénitiers. Le premier, celui qui est situé à gauche en regardant le chœur, au pied du pilier, a eu comme le second, son support sculpté p a r Pigalle. L'énorme coquille où le pèle- rin humecte ses doigts de l'eau lustrale pèse plus de 200 kg. Elles ont été données p a r François I\" et se nom- ment en latin « concha umbricata » : la Tuilée. Avant d'effectuer le geste du pèlerin, vous jetterez un coup d'œil au pied du support pour y voir le crabe, signe du cancer qui est sculpté là... Dirigez-vous maintenant vers le deuxième bénitier, celui de droite ; de même proportion que le premier, son support comporte la sculpture d'une poulpe qui vous saute aux yeux; Le pied du support comporte un bernard l'hermite, symbole du capricorne et vous voici ainsi ramené à la pierre tombale de Rennes—le-Château et sur laquelle était gravée un poulpe. Le capricorne qui arrive au calendrier le 22 décembre ——et le quitte au 22 janvier ; il symbolise les cheveux marins ou dauphin on lui attribue le nombre trois, Saturne et une faux on l'a signalé par un Tau, une croix à trois branches et on attache à son souvenir aux genoux. Ezéchiel a prévu que les élus porteraient sur leur front le Tau. Au Moyen Age, les ermites, pour marquer leur consécration, portaient un Tau sur leur manteau et se —Ï , ce —“tentation déplaçaient avec un bâton fourchu en forme de gamma à la peinture de Téniers qui nous ramène N'oublions pas que le de Saint Antoine point (12) Tout en remarquant que le chemin de croix est gravé sur les pilliers à l'inverse du sens normal.
CENT rmäsons, UNE ÉNIGME 207 gcoamnsmacaréessltesletropiosinrot isvemrnagael s.et qu'au capricorne sont En quittant le deuxième bénitier, vous vous dirigerez vers le transept p a r lequel nous sommes arrivés tout à l'heure. Chemin faisant votre attention sera retenue par 1a chapelle de Saint-Jean-Baptiste qui se trouve sur votre droite avant le transept. Il faut y voir le mausolée de l'abbé Languet de Gergy. Ne nous arrêtons pas au fait que cette composition a fait rire certains amateurs d'art. Ne discutons pas des goûts. Sachons cependant que l'abbé de Languet de Gergy, par maints artifices réussit à réunir la somme nécessaire pour achever la construction de Saint-Sulpice ; un de ses bien- faiteurs était la marquise de Camboyé... Le mausolée représente l'abbé agenouillé sur un cous- sin de bronze posé sur son sarcophage en marbre vert. Une figure ailée, l'Immortalité, écarte un voile de bronze qui peut figurer le voile du caelum z le cosmos. La mort avec la faux est derrière le prêtre. Depuis pas mal d'années, ce que l'Immortalité tenait de la main gauche : un cercle et le plan de l'église, a dis- paru. Deux anges étaient situés au pied du sarcophage; l'un était couché sur une corne d'abondance, l'autre tenait un écusson aux armes des Languet de Gergy; une stèle de marbre blanc surmonte l'ensemble de ce monument funéraire dû au sculpteur Slodtz. Suivant l'inscription placée en bas, l'abbé c procurait aux pauvres les trésors des riches, aux riches les prières des pauvres... » Passé le transept, vous arrivez à la sacristie des mes- ses. Pénétrons-y et demandons au sacristain de pouvoir regarder. De très belles boiseries la décorent, on y voit sculpté, des vases, des croix à trois branches, des mitres. Une porte vitrée sépare la sacristie de l'endroit où le prêtre procède aux ablutions; celle-ci décorée d'une sorte de vitrail où l'on voit encore la croix à trois bran- ches encadrée de deux S placés symétriquement de part .et d'autrede la de telle sorte lieu de lire S S croix, qu'au on lit S8
208 CENT ‘mésons, UNE ÉNIGMB Si le sacristain vous autorise à passer cette porte, vous aurez votre avant dernier étonnement en contem- plant la fontaine des ablutions: les inscriptions ANTE MISSAM et POST MISSAM sont peintes en haut, de part et d'autre de la fontaine, comme l'abbé Saunière les pei- gnit à Rennes-le-Château dans sa sacristie, mais de chaque côté d'un miroir. ——epdLutronnaaonufiicsnslvopAabuqersuérn,ue-audeilnlneedlécesiseshnse.uceobsrssratrmbosdeneue—zpucelpcnoaaoeqonrùfucptoéeiolnreel,iegtspaentSitaéneareebniu,neccntmood-eJmreaaeusmrcxcdqraueundplPepdarhstéeu,uesprrcleemehenlioindltteéùsée-bdfilcieaugatnpudpccrreaèriecodllneo'irextrreainnlnàeeut. L'abbé Saunière avait réalisé à Rennes-le-Château uàrtsaaonpîlu'thphseetefeuotmdirrteempS,sMeadidand'ar'tue-uiexStsaruydemlmepsiibNnicnoeeedl.rigsiNcurmaoineutdeio'sAddnyebeslsrre;entsatie.èrtnoureueasvft,etoeprionesnidnlseatunptrtee,exusittle,-êsndtaoreceur,slit'séoptpiuaei-t-, TENTATIVE DE DÉCRYPTAGE elonrsvqaDuian'undnsemvdoieénicllharêrifvdfreeeirxnccceerlotlteyenatéb,plemit,aajpeishteecnaettradijis'aaqlllouaneisgvtyeinmrtepnàsommncoaeinsr secours, rompu à ce genre d'exercice, il allait me main. Je lui laissai donc ce prêter rendez-vous. que je savais et nous primes Lorsque je revins le trouver, j'appris sa mort. Sa ce qui suit ; l'ouvrage est inachevé, mais veuve me donna qu'y puis-je ? Je ne pouvais saisir qu'une partie du pro- caessseszusinqsut'rauvcatiitf.emJupgleozyéceleqcury'ipl toagvraaitphréeu. sIsl ieàst pdeorMteSair1il2e'o8dnceacNroaencgstièrdirèedrs'eA, bàlelecstoe, nxndtoeiutidsoenrel'mdé'payirtqaaupjoehureotendrsecependant faire. la tombe qu'il com- les lettres
CENT TRÉSORS, UNE émaux: 209 c1‘ an‘ NOBLe M A-‘ïtm DE Nanar __ naRLEs DAIAE I DHAUPOUL DE’ BLANGHEFORT AGEE DE 301x nansctrme nssagza‘ ANS» LE xvn JANVIER i”;j ÏÆDGOLXXXI _ REQUIES GATIN‘ ï\" PAGE /.Ê-';’/1 P.S. PRAECUM. Ces dernières lettres ne figurent pas, toutefois, sur le relevé donné par la Société des Etudes a5‘, cSsocamiuennmitèiefirqeauunetehsegdnreatitqtlue'Aecueedttete;quflaeimaseveuuasilteqédutaéi llppeeu. ubtlieê’traevacnotnls'aidbébréé En supposant que vous ayez à déchiffrer un crypto-
210 CENT rnnsons, UNE Bureau: gramme, il est nécessaire de découvrir d'abord la clé. Celle-ci est indiquée par les anomalies du texte. Ainsi en traçant une ligne qui part du M majuscule décalé à droite de la première ligne, allant ensuite au O insolite qui se trouve gravé dans la date « MDC O LXXXI » de l'avant dernière ligne, vous remonterez votre tracé vers l'R anor- mal gravé à D’A R LES de la troisième ligne. Ce R est mis en relief par le fait que l'orthographe exacte du nom est D'ABLES. Continuez votre ligne jusqu'au T du premier mot de l'inscription c: CT n. Ce T est souligné par l'absence du I qui devrait être gravé juste avant pour obtenir le mot juste CIT. Ce premier tracé vous indique le premier mot de la clé, soit : MORT. Ensuite il faut mettre d'aplomb les autres anomalies qui sont les lettres minuscules ou décalées dans cette épitaphe composée principalement de majuscules, soit NOBLe, NEGRe, De. SEp T. Vous obtenez ainsi c épée p, d'où une clé de huit lettres : MORTE épée HUIT LETTRES en clé, pour un texte de 128 lettres, ce qui veut dire qu'il faut se servir de deux échiquiers de 8 X 8 cases chacun. On y dispose les lettres de la tombe de Marie de Negri d'Ables, ce qui donne les deux échiquiers A et B ci-après :
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGMB 211 A CTGITNOB -LEMARIED ENEGREDA -R'LESD'A'M'E DHAUPOUL DEBLANCH EFORTAGE EDESOIX-A B N T 5 S E P TA _ NSDECEDE ELEXVIIJ ANVIERMD COLXXXIR EQU ESCA TINPACEP sPRAE-ÇUM Face à ces deux premiers échiquiers, nous pouvons disposer de la même manière deux autres échiquiers où l'on inscrira les 128 lettres supplémentaires qui sont in- corporées et intercalées, toutes les six lettres, dans l'Evan- gile de Saint Jean, XII. I. 12. fourni par un des deux parchemins trouvés p a r l'abbé Saunière dans un des pi- liers de l'autel de Rennes-le-Château.
Ce qui donne l'échiquier C qui suit; opération fort car certaines de ces dernières 128 lettres sont fdaécliilceasteà, difficiles à extraire du manuscrit. confondre et c VcPsqoRo V Y M Y V D LT POHRBOXT OD.._J_L.BKN_'JÏ FQUE\"P'A.J.Y__ NPPB'FE_I'E LRG'H»'I'I‘_RY_ BTTCVXÂGD La clé Mort épée appliquée comme suit à l'échiquier C en se servant de la table de Blaise de Vigenère donnent. Pour pouvoir suivre le décryptage, il faut : _1A MORTEPEE VCPSJQRO IQHMNGVS_ dRlNOHx-r 2C MOÏRT EPEE V Y M Y V D LT IMERCSPY JNf-ÊSDTQZ MORTEPEE POHRBOXT CDZLFEBY DEAMGFCZ.
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 213 I) Inscrire, comme à la première ligne de l'ensemble I, la clé MORTEPEE. Sous la clé MORTEPEE, disposer les huit pre- mières lettres de l'échiquier C, ainsi qu'il est procédé enlAzVCPSïQRû. I [F'A//'.7' z F i k1 61/’! A» N ‘.7 aknumaæo-IUKG w à F /' A X A 0 J! I l ‘ K III) Pointer la lettre M de MORTEPEE sur la première ligne horizontale de la table de Vigenère. Pointer la lettre V de VCPSJQRO sur la colonne ver- ticale de gauche sur la table de Vigenère (Table sans W). L'intersection de la ligne de lettres verticale détermi- minée p a r le M et la ligne horizontale déterminée p a r la lettre V à gauche, donne la lettre I de I Q H M N G V S. IV) Les lettres de la colonne J R I N O H X T inscrites sous IQHMNGVS, sont obtenues par décalage d'une lettre, dans l'alphabet, de IQHMNGVS:
214 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME J! I=J;Q=R:H=I; M=N;N=O;G=H; V=X;S=T. La suite de l'exemple I suit le même processus : par- tez du 0 de Mortepee en le pointant sur la table de Vigenère ; puis prenez sous le O, le C de VCPSJQRO, vous le pointez sur la première colonne verticale de la table. L'intersection donne Q de IQHMNGVS ETC, ETC. On obtient, ainsi, les exemples I et II qui suivent et le reste. Pour simplifier, vous pouvez donner les valeurs nu- mériques ci-après, à l'alphabet: 0A1B2C34D5E67F8G9H10I1J1K12L1M3N140151P6Q17R18S19T20U21V22X2Y32Z4 Et le moyen simple de se retrouver est : CLE plus CRYPTO = CLAIR soit, dans notre cas, pour reprendre le premier exemple : M+V=12+21=33(—25)=8= I Allons, ce premier temps s'est passé sans trop de difficultés, passons à la deuxième série de travaux: Elle consistera à prendre comme clé, par huit lettres à la fois, les lettres qui composent Fépitaphe de Marie de Negri d'Arles, mais en les prenant à l'envers! Autrement dit : les huit dernières lettres de cette ins- cription étant S P R A E C U M, vous les disposerez ainsi : puis en décalant cette dernière MUCE AR P S Inscrivez dessous le résultat de nos premiers travaux . . . . . . .. J R I N 0 H X T En prenant l'intersection de M et J, U et R, etc, sur la table, vous obtenez successivement . . . . V M K R O Z M M puis en décalant cette dernière ligne de une lettre . . . . . . . . . . . . .. X N L S P A N N Exemple N° 2 : les lettres qui précèdent SPRAECUM de Yépitaphe sont : T I N P A C E P
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 215 vous les disposez à l'envers . . . . . . .. P E C A P N I T JNF S DT Q Z puis(voirex .e2nC.,.p...2. 1. .2.)........ . S SH Z se transforme ZRH T S qui AS I TI A T et devient, décalé d'une lettre On arrive ainsi à deux échiquiers complets, voici le premier: I Sur cet échiquier I, il faut effectuer le tracé 4M‘ -iJ>Z caractéristique du che- val, pièce du jeu d'é- fl_><_U7Z checs dont il est conve- n .>1a Mr.0.-—' l m-mïv mm-o-lw‘ Ü.- nu qu'il ne peut avancer que de deux cases sui- m-nmfixcmv‘! vies d'une case sur le côté. o_mu:61î>0:.\"‘I C.(fi vçè>zzsr'*'> ,_<_;uomzum——iz BERGÈRE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIER GARDENT LA CLEF. PAX DCLXXXI. PAR...
216 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME A titre d'amusement nous vous recommandons en suivant le même processus, d'obtenir le deuxième échi- quier de CG cases et le cheval d'y promener pour arriver à vos fins. quréusbéeutCscahencotdasdéreceoldegd'éiancngocieeod,mepiulaprrfrtaéniuehetlennbssei'eeibsndltoeln.epnadesIilrpeda,eospsntonauéudrtortaeanrncrctihvnoedésreceàepqsqesuuia'nueirenle-, d'analyser ce rébus. Ici interviennent l'intuition, la con- naissance de certains symboles, l'association la d'idées, réflexion. « Bergère pas de tentation » Certains ésotéristes, parlant du Sacré-Cœur à Mont- -plldlpEea'aaaodslrn-rii.nnBégsTatgnaucsiielonhs'maesenotl.,ueigdn.iRn)net.odedURcimqecensuoendenntNoetneusste-rdgalqseeurussodt'-euBe:unrarlleoieasncssb«sqau«pbbsiaReliaalrroilgqneipèucsursdeebm'u(l(aPin»Bégealeeurasibsnnstec»oMrhCgpdeyaèufecsroshetrcRéétuecr)ei,laenedcunRhasexonéusecs-r On se rappellera le Merri représentant une curieux tableau de l'Église Saint- ses moutons au centre bergère avec sa houlette gardant d'un cromlech. On se souvient que Rennes-les-Bains est situé sur le méridien de Paris. On a vu que l'abbé Boudet y déterminait grâce à deux un méridien que nous appellerons le méridien de croix, Saint-Antoine et que le retournement de la carte du ciel lpa'amielièrgrneneedmufiecntCitvhedrmeisste.3nAtrlolulcess,iomdnéesrciodtrnioefinirsmd«éeeroPàisarRmiseangànees-pla»es-eCstehrdâtepeaaluar —mptaoabnrltieSradiopnmlteeiinnRédopesaerrlionsleeesoCuhrEieslttisldaeubsett1ah7bldreoeasueHsoréqnauglirisiéesoeannvt esrcounrsdoleen bosse par Saunière à Rennes—le-Château. De même que sur planisphère céleste moderne, on une passer presque par la Polaire voit le méridien du ciel
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 217 eptarquBleeercsgeuènrrteruepnadesupdDlaernatigesnoptnhaè.triLoe'nuann=ceitednel'unaxeu,tcroeennstroleenstfaddeiitffpéprraoesjnsetecsr.- tion, ou deux axes, sont possibles. « Que Poussin-Teniers gardent la clef » Je vous ai donné assez d’éclaircissements sur la sym- bolique zodiacale de cceosmpdreeunxdrcehelfesu-dr 'œsiugvnrieficpaetiinonts. en par ces maîtres pour Les « Bergers d'Arcadie » sont bel et bien une carte céleste. Si ces deux doivent garder leur clé mique, peintures r déplacement du astrodno- c'est sans doute que, pa ou undes trésors, cette clé n'a plus cours aujourd'hui. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il flaeilmleêms'éecsayrtsetèrmdee, la possibilité d'une indication basée sur car il faut convenir qu'il est de toute première force. Et c'est le moins que l'on puisse dire. Ajoutons que la caille qui figure sur la peinture de Teniers, perchée sur le pot, rappelle que la particularité du 17 janvier est la suivante : c'est le moment de l'année où, à midi, l'ascension droite du soleil est la plus faible : 20°. La caille est en effet renommée par son vol bas... Quand on applique une carte du ciel, en projection sur une carte d'Etat major, afin de pouvoir situer les constellations p a r rapport à un centre, en fonction de la date et de l'heure, il faut, pour s'y retrouver, non seu- lement cette date et cette heure, mais également une échelle. Ne l'aurions-nous pas avec : PAX DCLXXXI. « PAX DCLXXXI » Le mot latin PAX qui signifie PAIX a toujours été assimilé au monogramme du CHRIST : que l'on retrouve gravé aussi bien dans les catacombes que sur des monuments religieux, brodé sur le surphs
218 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGMB des prêtres, et à désigner de surcroît, toute idée de Centre. Ici, ne voudrait—on pas nous donner une distance nécessaire à partir d'un des deux de Rennes-les-Bains centres possibles “ —où .4 Cette distance peut être signifiée suivant l'époque elle a été indiquée, en toises, pieds ou mètres tout dépend de la date à laquelle a été effectuée le crypto- gramme. S'il a été effectué avant la Révolution, nous avons affaire à des toises qui faisaient 1,95 m. Le pied mesurait un peu plus de 30 cm, de sorte que nous aurions 1327 m, 210 m, ou 631 mètres. A partir de ce centre; oui, mais dans quelle direction ? Pour tenter de la retrou- ver, nous sommes obligés de revenir sur nos traces pour contrôler si rien ne nous a échappé. Pour commencer, retournons par la pensée à Rennes-le-Château. Nous exa- elm'teinnraterpréopene. sllSeadlnèass«slc''eahnrartirêséteeedrduaeudila'débgialleibsl»ee,àhlReideefnaunmxese-quleuxsi-bBleéanisniosti,uentrioedunest examinerons le dessus du bénitier. Quatre anges effec- tuent chacun un des mouvements du signe de la croix. Cette invitation est répétée non seulement par l'inscrip- tion « par ce signe tu le vaincras » qui accompagne l'en- semble, mais une deuxième fois, par les personnages qui —llsde'éceguslclopirsctoeélesioxqn;euteliittpsuoeeiunnntcetioestrnresot uils«raiIèNlcmaroeHcixhOfoaCiirse,SàIàaGlcR'NceeonOnmtrnVépeelsIiNs-ldseCuesE-nBptSoal»irenc. shs,eigsdnueer On sait que cette inscription apparut à l'empereur Constantin, sur une croix en plein midi, au-dessus du so- leil, ce fut vue par toute son armée. La nuit suivante, le Christ à Constantin et lui ordonna de reproduire apparut cette inscription sur son étendard, le Labarum, qui était soutenu par un porte—drapeau en forme de croix, et sida ensuite à toutes les batailles. pré- bet En grec, l'initiale du Christ est la 22° lettre de l'alpha- du ; dans la mystique des nombre, le 22 est l'équivalent triomphe, succès, gloire. Taureau, Les anges, le signe de croix, comment ne pas voir là une invitation pressante à retourner à Saint-Sulpice à la
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 219 CpaèuhlraeapriientlaldegûedneposruéAscnédgdeiresenqtq.uuePeonnuoorutusasnantv'oléànt,isolneosupbpolaiuéslepleoloidrnsu. de notre bénitier “:- Il est donc temps maintenant de nous diriger à Saint- Sulpice, vers la Chapelle des Anges. ï?! 4!‘ :4
220 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME u; REBUS DE LA CHAPELLE mas ANGES Retire-moi de la boue que je n'y reste pas enfoncé. C'est la première à droite en entrant par la porte principale, et le siège de la septième station du chemin de croix qui est gravé à rebours du sens normal. Cette chapelle est célèbre par les peintures de Delacroix. En y faisant face,le visiteur se signera comme il lui est en- joint. Premier geste Au premier geste, en suivant la direction de sa main, il distinguera, à la voûte, la scène, peinte par Delacroix comme on l'a déjà dit, et qui représente Saint Michel terrassant un dragon. Saint Michel est là, léger aérien, en équilibre, transperçant le démon qui se tord à ses pieds sur un bouclier. Dans sa théologie biblique et chrétienne, Saint Michel tqemesulitlleailuctaeiropdsnleaucsdSréuaheta,auDgntarecaredgpioeednrnés.modnoSennsaaipndliltetaéngMècaétirecldeshis,eetrenlo, ifiraegdrncuevhsreéisrésatpaotariarleAplseha;rdcivmoeanianlsna-- Yusurpateur du trône sidéral, succédera au vaincu, se bai- gnera à sa place dans les feux du soleil. Défenseur du Christ-Soleil il se raprochera tellement de semblera se confondre avec lui. son maître qu'il Le Zohar l'appelle: l'Ange de la Face, ailleurs on le nomme prince des Faces du Seigneur, la gloire du Sei- gneur. Dieu étant aidé de Saint Michel en est le principal. sept esprits, nlêdeteosrteidJoLépinvrleaueicfmrsaséamepelessreo,mpuneoxonsdncilotçehinosaannbntasoldeiuetd:lreinpuesarnapnerdltal'eoanimsruèsattàeoigxsuselripuxddambeerrirèla'acranepexcstpehteqoecusretfindaapntuuortauaTclsv,eetadmniiqateprunnelese-t lumière-soleil, au moment considéré.
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 221 Saint Michel Archange est aussi l'ange de la vision. c'est l'Herrnes-Christos des Gnostique, l’Anubis-Sirius des Egyptiens, le conseiller d'0siris. Il a remplacé 1e Mercure des Païens, l'un des deux chiens qui gardent le troupeau, c'est veille sur la terre, le divin l'Argus qui c qui gardent pour le Maître lévrier, Sarama des indiens des cieux le troupeau d'or des étoiles. » Le Mercure des Anciens portait la Balance. Pour les cabalistes il était l'ange du ciel, étant apparu à Josué comme chef des armées du seigneur. De fait, l'archange Saint-Michel est représenté le plus souvent porteur d'une Balance, ainsi: au chapiteau de l'église de Montvilliers, à Saint-Lo, sur les vitraux de la cathédrale de Bourges, sur les fresques de Saint-Laurent hors les Murs, etc. Et sa fête ne tombe pas par hasard à l'équinoxe d'automne, au moment où le soleil est dans la constel- lation de la Balance, dest-à-dire au moment de où les et les nuits sont d'égale longueur et olù'an1nlésee jours lève et se couche exactement est-ouest, le 29 septembre (l'équinoxe est maintenant le 23 septembre en raison du décalage de la précession des équinoxes). N’aurait-on pas voulu ici nous indiquer une date ? Le deuxième geste En accomplissant celui-ci, notre regard porte vers la gauche de la chapelle des Anges en direction d'une fres- célèbre: le combat de Jacob, peinte par que On sait que Jacob, après sept années dDeelsaecrrvoiicxe. auprès de son oncle Laban avait fui sa tutelle. Or une nuit où il se trouvait au gué de Jabbok, un ange du Sei- gneur lutta avec lui toute la nuit et ne le vainquit qu'au matin par une prise au nerf sciatique de la cuisse gauche, qui lui paralysa la jambe. L'ange disparut à l'aube après avoir changé le nom de J acob en Celui d'Israël. Après la bataille, Jacob nomma l'endroit : Pniel, dest-à-dire : La Face de Dieu. Car c'était là qu'il avait rencontré Dieu face à face.
222 CENT rmäsons, UNE ÉNIGME Cependant il resta toujours boiteux. adriobsreeLa:seuflprleeesrebqseut ems uaorrùmquonénoetueps la'evrnolsayeom«ngsbrleicf.efetOte»n scène est gran- de Delacroix ; un voit à droite la cdctdeaaurrseraclivaNlolaas'rnanméceeu:coFropasaanepicetucp-etoitolilndsraete'taapigongaDensitrni.eàvoqLuouuE'ua»esgrluacbadouürunemclohempmueseseeupdniretnphérdoisJreaiei-pqnCcnrutothésebsdrr,iedesnqlet',dtsiuenoté'iriiunpltliéaefadsratutsiu.àoytcnEmfpe.anbnrceoticrnllieee-- représenté par la Polaire. A partir de là, dessinons un cercle de diamètre et d'échelle approprié. Le troisième geste. Ce dernier mouvement du signe de croix nous porte droite de la chapelle, vis-à—vis du vers la combat de Jacob. Nous y voyons une autre peinture: Héliodore chassé du dTéIIeet°ampistpiilèllleecel.rpeLrleea'evmtnarsinéeetsrm-oJm.rb-Cliden.uiseLTsteretemmsdapaeilsîetiSs.réesAlaelanouvtrc.saoOistqnuIcV’hHs,aaérrigltoioéiqdudloee’HreSméyaliincroicidesootamrruee- plissait son forfait, survint un cavalier couvert d'armes Mtdsee'ouascrrs,.cahmObaoobnntéssttra.poneutnvudenanlcethqervéuacelitdteedrseriabnclegeteqseufxoipuploeiétitttainaieuanHtliélvelrioepdrIooIfraedndeaes- cdledènoeevsumehxdmIalceecueiuso,txllmDodecneaeofsnilalnaeoimscstnranaol«rueeicxJshamcacekieoésiinrlu,mipdadeaeecitgeceindBonxémoédasapceeàzsatepgP»lmo'n.ianiéeLrrtin.esédtLregpilaeerosaupuetnraarrdbvrdlitluptaeedrauTêFruroetrsraimeetnenapcfOldfdeeone'.uliuléaLnexssees,,, cavalier divin, ailé et brandissant son guide un cheval formidable qui, demi-cabré, sceptre, furieux, foule Héliodore d'un sabot vengeur. les yeux De part et d'autre du cheval, deux anges, sans ailes, paraissent flotter dans l'air tout en fouettant Héliodore. Une partie du trésor du Temple est éparpillé sur les
CENT TRÉSORS, UNE entama 223 marches d'un escalier gigantesque où se passe la scène: des cassettes, des vases sacrés, des pièces en quantité, des colliers, sont dispersés un peu partout. Un des soldats de l'escorte, avec un vase d'or sur l'épaule, se prépare à fuir. Un au tre, face au clehsevmala,rcchoeifsféded'lu'enscbaolinenreftacpehrya—u gien étoilé, est assis sur cavalier et lève les bras en contemplant les richesses épsoprouaflrèosvenesd.elLuearvs.oluiLlmeeiètvereenndtduuqeusniotplreeaisllspeesénpdèaetrurexledc'poeonlornhtanaieulsts. uveprésr.iceeusr L'ensemble est d'une mpauiisnsteanncaentruanrepmeeundtééfrgaaîlcéheieest, même si les couleurs sont points remarquables. _Mais pourquoi diable, les et pourquoi ce soldat l'impression qui se dégage de cette fresque est en tous ces deux anges n'ont , porte-t-il un bonnet pas d_ai- étoilé ? phrygien On se rappellera qu'à la Phrygie se rapportent les légendes de Pélops, Gordius, Midas... le roi Crésus l'ache- ta... Ces noms sont bien évocateurs. La mythologie rap- pesleenosrdmtpéeaofirqratcuieedesaaPundéxselocusoponsmneécmctooaeruiptOrsslseeeitrfidilseels;rceqdhseuas'HrTusaeocnùrmittaaièll.e.s.m..Le.rtéeqturauoni'tiiiltOfelueennst oJcdemoiuvuaeposraés- fille Hippodamie. Aux perdants étaient réservé la mort. Pélops gagna la course avec un cheval ailé et conquit _de plus tard l’Arcadie. phrygien est devenu le le Si, plus tard, ce bonnet est étoilé, gageons que scigenset bonnet l'initié ; si, ici une indication toute particulière à suivre. Le champ d'or des étoiles Considérez maintenant avec attention la reproduc- tion d'une planisphère céleste ancienne comme celle contenue dans ce livre, et amusez-vous à la regarder cdo'Hmémlioedsoi rveoucshalassvéoydiuezTpeamrptrleanestpavroeunsc-me eêmnter.e le tableau Avec un peu d'application et en faisant tourner cette
224 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME pvqoluauinsfiosapushesètotrceeinetrqeuHzeéallqsiosuedezopvreeitu,eaplvaoecuprousln'iaetmiodenenseetcrol'aanuslltueprloelaintdietosnidsaontigenelelse, dqdreuo'gomanèudlcaeh.efiTegisuetrnansi.i.t.patliuuestnresn.fi.o.mis.oiInl seqstueinldaucboitnasbtelellaqtuioen l'da'nAgne- de lSaurcolansptlealnlaistipohnèreducélDesatuep, hvionuscveellrersezdà'Adnrtoinitoeü, sprèest d'Aquarius. Réservons, par exemple, au soldat du vase, la parenté avec Aquarius-Verseau, et au porteur deuxiè- me ange, la ressemblance avec la constellation d'Antio- noüs. la Quelle étroite parenté ne trouverons-nous pas entre le de Céphée représentation avec son bonnet étoilé et soldat au bonnet phrygien étoilé peint par Delacroix. Il n'y a ensuite qu'un pas à faire, ou plus exacte- ment un coup d'œil à donner pour comparer le cheval dPuégtaasbele_adue. la planisphère avec le formidable cheval Pourquoi ne pas sauter cette dernière hési- tation; vous avez devant vous le trésor du temple. Dans Pégase ou a Cheval de Dieu » ; la carte des cons- le ciel, tellations en projections, le méridien céleste... c'est ahu- rissant ! ! ! Presque tous les critiques d'art s'étaient demandés pourquoi les anges du tableau étaient démunis d'ailes. N'auraient-ils pas mieux faits, en ce nouveau temple de Salomon (1), de rêver un instant comme le poète à: ...« La Boréale et puissante couronne qu'Arcturus et que la Lyre, où la beauté fleuronne, rivent à l'équinoxe automnal et pensif le solstice d'hiver voit l'Aigle énorme, oisif regarder le losange embrasé de fulgores et le c Carré divin n, empli de météores du c Pégase n fringuant qui chevauche la nuit, spectacle merveilleux que ce rêve qui fuit n» (2) — —(2) La Tombe Parle Ed. du Phare Cahors 1967. Agi.à Lo(1u)_is nommé p a r un historien de St-Sulpice, en hommage
CENT rmäsons, UNE amena: 225 Car, que l'on ne s'y trompe pas, c'est bien un rêve qqounue'aapjc'acrèèvsdaeisuànfaupinta,relcàso,puanrcosenosoboùsutstaeenrtrtraociuenuvfxeoqrutnuidmlaaunirsgseedrneetuvxei,enutleàx-nbdlairnse-, ogùotsludis'oern,tddeersrièmreonucneatoumx bdeeavuaaisnsteiqllueee;t puis à une cave d'objets manu- facturés, gardés par des squelettes et des cadavres momi- fiés: Terribilis est locus iste. 45:5310 Au moment où j'allais saisir en rêve la clé de l'énig- me, j'en fus brusquement tiré par l'inoubliable musique de la Marche Turque de Beethoven qu'avait déclenché le magnétophone. C'était trop fort, trop bête enfin! J'aurais voulu éteindre et rerouver mon rêve, non! Je reprenais conscience. Il n'y a pas d'ailleurs de musique plus adéquate pour évoquer le défilé sauvage des Gau- lois qui, après avoir empli l'Europe du bruit de leurs armes, pillèrent les fabuleux trésors de Rome et de Delphes. Je les voyais ramenant leur prise monstrueuse vers la Gaule. On dit que c'était en grande partie les Volsques du Midi. l'imaginais ensuite le tourbillon horrible de la fin de Jérusalem; le grondement formidable du brasier du temple; puis le calme retombé, le craquement des galè- res chargées du butin au bruit de rires et des de coups fouets. des A moitié réveillé maintenant, j'écoutais le brouhaha Wisigoths pillant Rome à leur tour, 340 ans plus tard et le grincement de leurs chariots apportant le tldr'aeévssaotCirreoenvtmtteepfrasemistuC, seaatiurqcduaseesossénogtnadunieetesr,brciiceyeornmsm.bématrleaensageuettredetefosmisbauinlcetcseinnVsao,nlastuqcuocemrsi- pagbilnèbtaéeissmleBenitsgooéivur,e-diélelcé-aC, rajt'ayernuotsnl-euVnriiced-Bepaoeuun,dséleetes-Svbaeourunsgièilreeess, veillées des que j'ima- tremblantes
226 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME derrière eux, contempler le lever de Junon la lune, à l'horizon du cosmos, qui vingt-huit fois au cours de son cycle, surveille la lente ronde du champ d'or des éoiles. Ils y lisaient toujours les légendes dorées d'antan. Gar- diens d'un secret fabuleux ils guettaient peut-être, soli- taires, le grand souffle du vent au-dessus de la caverne. Mais non, il fallait sortir de ce rêve. J’étais bien éveillé maintenant. J'aurais parié gros que Freud n'au- rait pu jamais en expliquer quoique ce soit. Aussi la douche qui suivit remit tout d’aplomb.
CHAPITRE VIII LES DEUX ROULEAUX DE CUIVRE DE QUIRBET QUMRAN Un livre se doit de bien se terminer. En principe, nous allons essayer de le faire avec ce dernier chapitre. Vous devriez en avoir pour votre argent. De plus, les précédentes ne permettant pas de faire « le pages point », qui vont venir, par compensation, nous permet- celles d’être plus précis. tront En bref, Quirbet Qumran est un endroit situé sur les côteaux nord-ouest de la Mer Morte et où, vers les années 1950, un Bédouin découvrit ce qui fut tard: « Les manuscrits de la Mer Morte ». appelé plus Pour de multiples raisons, cette découverte fit tant de bruit que des campagnes de recherches furent entre- prises pour retrouver des grottes la mière, dans la même région. analogues à pre- Plusieurs autres grottes furent explorées, et avec d'autres manuscrits anciens et importants, on trouva, dans la caverne qui porte maintenant la dénomination Pep grâcieuse de «Grotte 3 Q 15 », deux rouleaux de cuivre. CsdaehiatlergdCsé'eutrndnaedeinucfvieuretettn.etpAaabirseleasuodsngteunespemréiacfiarnhdcceutseieos,eansfodfnaaetistrsre'siabapduveeéarneçltseusstoquqduuéiàr'sioll'aéustl'saeaeirgecienstet-t
228 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME des Esséniens, ou aux vestiges du trésor du Temple de Jérusalem caché lors de la prise de la ville par Titus et Vespasien, ou bien encore le trésor de Bar-Kokhba, le chef de la deuxième révolte qui se déroula aux environs de l'an 100 après J .-C. Les Juifs ayant encore été matés par les Romains à cette occasion. En tout cas, les avis sont assez partagés quant à la provenance des trésors énoncés sur ces fameux rouleaux de cuivre. que Quoi qu’il en soit, il est permis de rêver. Rappelons le poids d'un talent se situe tout près de 34 kg 700, et souvenons-nous que, pour que vous soyez fixés sur le volume des richesses de ce pays, Titus, au lendemain de la prise du Temple, avait exigé un tribut de plus de 10000 talents payables rubis sur l'ongle. Ce qui avait été exé- cuté en dépit du pillage formidable auquel s'étaient livré ses troupes. Crassus, quelque dix ans plus tard, recevait 2000 talents d'argent et près de 6000 d'or. En 55 avant J .-C., Ptolémée XIII Aulète qui avait déjà donné 6000 talents à Pompée et César, se permettait également d'envoyer 10000 talents à Gabinius, gouverneur de Syrie pour qu'il le rétablisse sur son trône. Pour sa part, Hérode avait expédié 2 500 talents comme soulte aux Romains. Il y avait décidément, en ce pays, d'extraordinaires richesses... venues d'où ? Tout ceci peut nous inciter à considérer les rouleaux de cuivre un de respect. avec tant soit peu Les archéologues et paléographes qui ont étudié les rouleaux pensent qu'ils ont été gravés entre les années 100 et 68 avant J .-C. C'est le seul document gravé sur cuivre trouvé jusqu'ici dans les grottes de Quirbet Qum- ran. Gravé en différents alphabets, langues et écritures il a donné un fil à retordre à ceux qui l'ont déchiffré. On estime à 4 600 talents, soit environ 160 tonnes les richesses cachées. Dont 300 talents d'or, 2 200 talents d'argent et plus de 2 000 talents dont la nature n'est pas précisée.
CENT ‘rmâsons, UNE ÉNIGMB 229 TRADUCTION mas ROULEAUX m: CUIVRE —1 A Horebbeh, sise dans la vallée d’Achor, sous les marches qui vont vers l'Est (creuse) quarante coudées : coffre (plein) d'argent dont le total (fait) —le poids de dix-sept talents. 2 Dans le monument funéraire de Ben Rabbah le —Salisien 100 lingots d'or. 3 Dans la grande citerne située dans le parvis du petit péristyle, celle qui est bouchée par une pierre percée, dans un recoin de son fond face à l'ouver- ture supérieure: 900 talents. 4 -—- Sur la colline de Kohlit, vases d'aromates, bois de santal et vêtements sacrés. Total des aromates et du trésor: 7 (talents) et un dixième. Repère de l'entrée de sa porte tournante le Nord de la sortie du canal et (compte) six coudées dans la direction —de la caverne de l'immersion. S Dans un trou plein de broussailles qui est à Manos, en descendant à gauche, à trois coudées de hau- —teur, à partir du fond, quarante talents d'argent. 6 Dans la citerne comblée, située en contrebas des —marches: quarante-deux talents. 7 Dans la grotte de Bet Ha Marah Le Vieux, dans le troisième réduit du fond : soixante-cinq lingots —d'or. 8 Dans un souterrain de la cour des magasins de bois, au milieu duquel se trouve une citerne, là —il y a des vases d'argent, soit 10 talents. 9 Dans la citerne qui est en face de la porte orien- tale, distante (d'elle) de quinze coudées, il y a des —vases. 10 Et dans son conduit: dix talents. , n.,_._,_,_.
—230 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME11 Dans la citerne située en contrebas du rempart, du côté Est, (creuse) dans la saillie du rocher: —six cents barres d'argent. 12 Sous le grand seuil de la piscine sise à l'Est de Kolhlit, à l'angle Nord creuse quatre coudées: vingt-deux talents. 71m7: np-[--]ñw 5mn 7133m)- ox /'\"°[---]:'>: max: ‘mais: --[--’7 rfläznn ma:m; no: rfinxmïflynwx nana Kll \"' \"3? D3 5 r:pas: pnvaw rrnn ‘:222 (x9) m1510 mm: ‘äwôn 1373m: qo: fixbn r-m \"av: av: xvn “viwnw xmwxn nm: (20) 1mm a: r10: x‘: 1o n: 3153m0 ITITWTFDTI m 7 : (en rvnw :2: qo: n‘; ‘nan x3307: u ‘m ‘m:(.2, n-w :>:> r10: max —-13 Dans le parvis (is du Peri) Bole, sous l'angle méri- dional (à la profondeur de) neuf coudées, vases d'argent et d’or contenant aromates, situles, cou- ——pes, patères, aiguières : total six cent neuf (vases). 14 Sous l'angle oriental creuse seize coudées: qua- rante talents d'argent.
——CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 231 15 Dans une fosse qui est au Nord-Est de l'esplanade vases de résine de pin d’Alep, la (fosse) où l'on —entre sous l'angle occidental (du parvis). 16 Dans le tombeau qui se trouve (à l'angle) Nord- Est de l'esplanade, à trois coudées sous le mort: 13 talents. —17 Dans la grande citerne qui est à (...) Qh, dans le —pilier côté Nord: (...) 14 talents. 18 Dans le canal qui v (a vers...) en t'avancant quaran —(te et un) e coudées : 55 talents d'argent. 19 Entre les deux tamaris qui sont dans la vallée d’Achon au milieu d'entre eux creuse trois coudées : —là il y a deux marmites pleines d'argent. 20 Dans la fosse rouge située à la sortie de (la source —de) Ha-Hasla; deux cents talents d'argent. 21 Dans la fosse orientale sise au Nord de Koh L i t : ——70 talents d'argent. 22 Dans le tumulus qui est dans le vallon de Kasekaka creuse (...) coudées : 12 talents d'argent. Je pourrais continuer plus loin. Il y a en tout sdoeixcaunivtere-qsudaetreQu«irvbeerst eQtsum» raanma.loAguveosusdadnestrloeusvreorumleaaiunx- tenant les la paresse trésors correspondants. Quant à moi, les décou- m'envahit et je préfère vous laisser le soin de vr1r. Si vous allez en Israël, vous avez tout intérêt à deman- der les autorisations nécessaires à vos recherches aux autorités.
CHAPITRE IX LES MOYENS DE DETECTION Il y a cinq ou six ans, les quelques détecteurs que l'on pouvait se procurer en France, aussi bien que ceux plus nombreux, offerts à l'étranger, étaient de très pro- ches dérivés de la célèbre « poêle à frire », ou détecteur de mine employée par les forces alliées à la fin de la guerre 39-45. Les modèles étrangers étaient peu repré- sentés en notre pays et leur distributeur faisaient état, le plus souvent de performances très au-dessus des capacités réelles de ces appareils. Tant et si bien que cette publicité allait à l'encontre du but recherché. En effet, nombre d'utilisateurs, floués, abandonnaient. Depuis, les choses ont fait beaucoup de progrès au plan technique comme au plan commercial. J'ai pu suivre cette question de près, et suis en mesure de donner les informations qui vont suivre et qui intéressent autant les chercheurs qui ont abandonné le matériel désuet que les chercheurs actuels et ceux à venir. Il y a six ans, le seul appareil valable était le 4015-2 —fabriqué par les Ets Forster à Reutlingen Allemagne. Il avait deux inconvénients : son prix ; et ne détectait que du métal ferreux. Par contre, ses performances sont tou- jours exceptionnelles: on pourrait trouver un coffret métallique à 3 ou 3 mètres, voire plus. Il est toujours extrêmement utile pour ceux qui cherchent des objets
CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 233 en fer. Mais le chercheur de choses anciennes veut pou- voir détecter du métal non ferreux. J ’étais allé en Angle- terre tester les appareils de la Littlemore Scientific Ins- truments à Oxford, qui avaient des performances relati- vement intéressantes, mais qui restaient d'un emploi délicat et qui étaient offerts à un prix élevé. J'avais testé un autre appareil offert par la Geonics de Toronto, extrêmement séduisant de par sa forme: une sorte de planche biseauté contenant aux extrémités, les bobines détectrices. A l'usage, il ne correspond pas aux espoirs. En fait quel est le problème posé par la détection de métaux: les lignes suivantes sont tirées des opuscules —publiés par la Cie Générale de Géophysique 6, rue Galliéni, à Massy Palaiseau avec l'autorisation de leur ingénieur, Monsieur Theiux, et ayant servi à l'introduc- tion de leur prototype indiqué dans les « Nouvelles Possi- bilités ». CONSIDÉRATIONS DIVERSES SUR UN PROBLÈME POSÉ 1. Détection électro-magnétique des minerais et métaux. —La méthode que nous allons étudier présente deux caractères : le champ électro-magnétique est provoqué dans les —formations par l'expérimentateur par des bobines couplées magnétiquement avec les formations. les champs électro-magnétiques intéressant les recherches sont variables avec le temps, quel soit le régime: sinusoïdal, d'impulsions, etc... que 2. Théorie du fonctionnement et problème posé. Localiser avec précision suivant la forme, la masse, la pdraonfsonudneumr,auténriamuatdéeriacuonctoenxdteucdteifufréroeunt:masgonl,étmiquure, construction sous le sol ou sur le sol contenant un
“t: 234 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME NRËÛM. , , métal ou un minerai. Le repérage et l'identification de l'objet ou du gisement est basé sur le principe sui- vant: Une bobine ou un cadre isolé sont parcourus par un courant alternatif. Bobine ou cadre sont à proximité plus ou moins grande du sol, plus ou moins conducteur ou plus ou moins isolant par rapport au gisement plus conducteur recherché. Le courant parcourant la bobine à une certaine fréquence induit dans le sol des « cou- rants de Foucault », dont la répartition dépend de la structure du sol. Ces courants à leur tour, créent un champ magnétique alternatif secondaire, qui s'ajoute au champ de la bobine émétrice et le modifie. (L'objet conducteur devient spontanément émetteur). Le signal issu du sol, de sa structure, de l'objet conducteur ——possède deux composantes : une tension inductive une tension résistive qui sont en quadrature de phase (déphasage de 90) l'une par rapport à l'autre. Si le sol, le matériau hétérogène dans lequel la recher- che est faite, est peu conducteur, les signaux de la tension résistive proviennent de l'amas plus conduc- teur que le matériau qui l'environne, cet amas conduc- teur pouvant être un minerai ou un métal, à moins qu'il ne s'agisse de poteries dans lesquelles le magné- tisme rémanent (paléomagnétisme) joue le même rôle. A la réception, le fonctionnement du montage de l'ap- pareil est tel que l'on tend à annuler automatiquement tout signal de la tension inductive autre que celui qui provient de la minéralisation ou du métal cherché. C'est donc une composante verticale du champ récep- teur électromagnétique déphasé de par rapport au champ émetteur qui est seule mesurée; en effet, ce champ alternatif induit une tension dans la bobine réceptrice en produisant une déviation du micro- ampéremètre.
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