Cent trésors, une énigme, par Henri de Lens

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 235 Point de vue mathématique. La détection d'un métal, d'un minerai, pose le plus difficile et le plus facile des problèmes. —C'est le plus difficile et on ne sait même pas s'il —admet une solution unique si l'on cherche les carac- téristiques géométriques et électriques des objets dont la présence déforme le champ. C'est le plus facile lorsqu'on se trouve en présence d'une « anomalie » et qu'on se contente de dire qu’il y a là « quelque chose » en admettant que ce « quelque chose » est plus conducteur que le terrain environnant. Il n'est pas explicité dans la littérature du critérium simple permettant de discerner si le corps recherché est meilleur ou moins bon conducteur que le milieu qui l'entoure. La plupart des auteurs considère que tout le milieu environnant est infiniment résistant : dès lors, il ne peut y avoir que des anomalies conductrices... Dans la pratique, le problème inverse peut se présenter: ne serait-ce que dans le cas en prospection archéologique de la localisation de galeries ou salles souterraines, (donc anomalies très résistantes) dans des terrains minéralisés ou simplement conducteur. L'intérêt dans un tel cas de recherche serait de localiser les zones les moins conduc- trices. Distance de détection et de « Pénétration ». —Fréquemment, on entend poser la question : « A quelle distance peut-on « voir » avec un appa- reil de détection » (bien souvent sans penser préciser le volume, la forme, parfois même la nature de ce qui est recherché, et sans savoir ou pouvoir préciser la nature du matériau dans lequel se trouve le corps à localiser), et périodiquement apparaissent des articles indiquant l'em- ploi de fréquences émissives très élevées. Il est nécessaire de bien mettre en évidence un résultat essentiel, de la théorie qui n'est d'ailleurs jamais attaquée de front,

236 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME -—dméaciosuqveuriteess.tCpearréfosiusltoaut bsl'ieéxeprdimanes la revendication des fr: ‘È comme suit: Ÿ gtearsatatttvéiLleonaarnuslapoéettrnieoogPtpnuaduedgenueaerltlaaicloooffnnromégnepqunntueéeeouenenr dcdc.ea—ea_—n:sraspclltaeénrseiessntiqscu_odemeËdp_lauorpmteroioluipuenauze- V7477? est la perméabilité magnétique, 6 la conductibilité, 0’ la pulsation. Souvent, on désigne par « péné- tration » la distance 4 VÎÎWÎT‘ La très forte atténuation est due à une grande dispersion, plutôt qu'à une absorption d'énergie. Résultats pratiques et empirisme. La littérature accessible concernant la prospection éIectro-magnétique des métaux et minerais se rapporte au problème de la localisation au milieu de formations environnantes d'îlots de dimensions réduites donnant de très forts contrastes de conductivité. Leur présence se manifestera par des « anomalies » dans la conductivité apparente du sol. Les procédés de détection sont orientés, non pas tant vers la mesure absolue des conductivités, mais plutôt vers la détection d'un contraste. On peut actuellement se procurer les différents types d'appareils suivants : A) Appareils à oscillateur de fréquence contrôlée, dite B.F.O. « Beat Frequency oscillators ». Ces détecteurs uti- lisent deux oscillateurs, l'un fixe, l'autre variable. Un traduit une troisième fréquence est la mélangeur des deux premières mélangées. qui diffé- différence Cette rence est amplifiée à un signal de sortie. Quand un objet métallique entre dans le champ émis, celui-ci est modifié par une concentration qui abaisse la fréquence. Un signal est perçu et enregistré. B) Détecteurs T.R. (Transmitters Receivers). Les détec- teurs ont un émetteur et un receveur en deux unités

CENT rmäsons, UNE ÉNIGME 237 È séparées. Des antennes directionnelles permettent de Ÿ meilleures performances par induction ou conduction des masses métalliques plus ou moins importantes rencon- —— ——trées. Certains de ces appareils surnommés « discriminators » discriminateurs sont remarquablement utiles. En effet, ils sont munis d'un dispositif qui permet, lorsque l'on perçoit le son qui indique la présence d'un objet métallique à proximité, en appuyant sur un bouton, de discerner s'il s'agit d'un objet ferreux ou non. Ce dispositif n'améliore pas les performances de l'ap- pareil comme on a eu tendance à le croire. Mais comme vous vous en rendrez compte par la suite, le sol est litté- ralement farci de clous rouillés, de débris métalliques, de déchets d'obus, de capsules de bouteilles, de papier d'ar- gent, de boîtes de conserves, de portions de fil de fer, j'en passe, j'en passe énormément. Ceci à pour consé- quence d'obliger le prospecteur à gratter constamment pour extraire ces saletés. Bref, il se décourage et n'aboutit à rien, tandis que le Discriminateur lui, évite beaucoup d'erreurs. Il est même indispensable, on sait tout de suite si on est en présence de fer ou de métal plus noble. D) Les détecteurs à induction pulsée. (Pulse induction). Ceux-ci sont les derniers sortis. Issus des détecteurs aériens, à grande capacité, ils utilisent un émetteur- récepteur relié à un bobinage qui agit comme un électro- aimant. Une pénètre le impulsion électromagnétique sol. Le circuit est coupé par un coupe-circuit électronique pendant qu'un courant induit persiste au niveau de l'objet métallique ferreux ou non ferreux. Ce dernier courant induit est instantanément capté par un récepteur spécial. Tout en ayant une sensibilité, puissance et fidélité supérieure, ce dernier appareil per- met d'éviter les inconvénients des autres détecteurs qui sont influencés par les effets de capacité électrique entre la tête de détection et le sol : sols plus ou moins conduc- teurs, plus ou moins humides, broussailles, différence de conductibilité du terrain, traces de minéralisations,

238 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME briques, poteries, pierres minéralisées, mottes de terre rendues ferrugineuses p ar une parcelle de métal rouillé, latérite etc... qui font que les détecteurs précédents sonnent pour rien. On peut se servir des détecteurs à induction pulsée sous l'eau, dans les mares, condition ruisseaux, à de ne pas immerger l'appareil au-delà de la limite accordée. Les détecteurs à induction pulsée offrent donc de uslMndterené'èêiretesttaeeeucdrspxgtrie,eraspourtisaçsanrissunévaeccootveladuabanensXlsitgstapidépqàglésulueutsleess'dscale.tpioceraDoizlnrnlee.isadbrpvurarleecupé,ctsgpevlucoeioelrrrsustqsadaauuésupestapxesulac’iraptreeesirzrnéiolstculqiévbududeerennee, eptn,eltlunqspastu:ièepevcrlioroèeéliuecneàess., COMMENT PROSPECTE-T-ON ? Utilisez d'abord un détecteur comportant un discri- minateur. Vous n'arriverez à percevoir la différence entre eclCfidaelnoeervuldrfmaoepoifuuênfpdésmxcreretefeiemnaontqudncaudrenidaernouadvnpeeontalueuftperfsosparrnararioaeseviulnauneintxdzmeétrt,aecoqdpd.iue.npà.es'asrsivvtserodeésuàectasslctu,iertsndiemoeee,nrpsàvssceiéersdpcrsedtroaaieuvriisneor,ce,teeaàrntehccqaaraoeupbpnpépipdtérauauirrrdraiereneleieil;tl., pcehinqoduirsPeoitueitisase,unqlx'ualyieaanidsndéstracobèniiltteesnnutsenuneusnmcmeeapaiatnrinbq, oluvemoesuasddlieeepronfpeselrâprteecrcuoetsneezàt,elnautionrsu,usrcpfeealtctetieest seéécnlrseéucmittieeoznalevefefcteecvrturoaétrieneqàduéectdoeceutspeousbrûjeràtseintndpounlucfsteiorprnreoupfxou.nlsVdéoéeumseetpnavts.osuesz Il est de votre intérêt de en vous servant d'une tête de nettoyer une première fois puis en utilisant une tête de détection de petite section, détection de 25 ou 30 cm de diamètre. Le a balayage » que vous faites faire à votre

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 239 tête de détection doit être beaucoup plus lent avec ces appareils à Induction pulsée, qu'avec un appareil d'un autre type, et plus la tête de détection est large, plus le balayage doit être lent. PROFONDEUR DE DETECTION Elle n'est pas uniforme partout. Il s'agit en effet de capter un contraste, une anomalie qui peut se présenter différemment suivant l'endroit où vous vous trouvez, suivant la nature du sol, du contexte. La distance de détection dépend de plusieurs fac- teurs : —réglage de l'appareil ——surface de réflexion de l'objet cherché: il est évi- dent qu'une plaque de métal, à dimensions égales, prise par la tranche ou par le côté plat, donnera une réponse complètement différente. —conductibilité du métal ——diamètre de la tête de détection —habileté et expérience du chercheur. Les détecteurs ax Induction pulsée, permettent de retrouver, à titre indicatif, une plaque de 10 à 12 cm de —côté à environ un mètre de distance une boîte de pas- —tilles, de 9 x 6 cm à 0,80 m une boîte de petits pois 1/2, —à 1 m 20, 1m 30 une boîte de boutons de manchettes contenant 25 pièces d'or, à la même distance. C'est plus que suffisant: vous pourrez faire tous les champs, les murs etc... avec la certitude que rien aux murs, attention, il faut être deux :nl'éecvh1aspapevr1as.s‘iQgnuaalnet les clous que vous trouverez en travers ! J'ai une liste d'innombrables trésors d'origines gallo- furent trouvés. Ils romaine, celtique, médiévaux, qui 50 de profondeur et étaient situés entre 0 m 10 et 1 m logés dans des pots de terre pour la plupart.

240 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME A QUI SERVENT LEs DÉTECTEURS Ils sont utilisés par une grande variété de cher- cheurs : mActiio)vensiPl,eda,dr'aelerlsmda oepPusoiolmlaleiucpsei,et,rdralseevseddrééssmbedrriivensisceedubsr'aasvg,juaiopgdnoeicssu.iraaicrlcaeisdr,eenlcathéesPr, crlhoaetedcdétt'iaeocrn-- B) Par les Travaux publics, service des Eaux, EDF, Ser- vice du Gaz, mairies, plombiers, pour la recherche de canalisations, bouches à clé, tuyauteries, conduites de gaz, d'eau, cables électriques, etc... C) Par les entreprises qui travaillent le bois, scieries, lrdd'éœ''aacibbulîupmnséuer.earntefaouinnrscs,éi sélebdséannoissuttleiesls,boominseénreuetuisqxiueerssu,lr'oqndueinseécvploietueusnt,tvéoaciilrnatsàsi D) Par lbeessoSienrvdiceescemtyépdeicadu'ixn:strvuémtéerinntasirpeso,u infirmiers r localiser qui ont rapidement sur place, des particules métalliques absor- dans les blessures. bées ou situées àpadEea)uêrbntPruieesancprmufolâieiitcsns,hetdeeinudeodxacuunhcssuootrnnclieoceeolscaluaotarmmsloieummdedeet oenrccutireartaci.rsoaeonusist,rrt,aeapnfinacnoer sued,rxedreiamtdunéprscleeelel,deaper rsasrtqii'vniulééeyeet F) Par des marins, de sociétés spécialisées dans les travaux sous- chercheurs même que p a r les prospecteurs G) Par les sous-marins, hommes grenouilles. d'épaves, antiquaires. archéologues, collectionneurs-numismates, H) Par les chercheurs de trésors amateurs ou profession- nels. POSSIBILITÉS NOUVELLES Sont nouvelles les possibilités des derniers détec- teurs discriminateurs et les performances des détecteurs à induction pulsée. Il existe aussi un appareil nommé

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 241 l’ABEM TURAM 25 qui permet la prospection électro- nique au moyen de cables à induction mesurant les effets de conduction dans le sol; mais l'application de cette méthode est peu pratiquée pour le genre de recherches que vous comptez effectuer. (coût S400 S départ USA). Mentionnons les appareils ABEM Modèle EM GUN à cadres parallèles, d'une dizaine de kilos, qui peut pros- pecter à 50 m à la verticale, et 120 m à l'horizontale (coût 3605 S départ USA). Le SHARPE SE 200 de la Sharpe Instruments Ldt., qui peut porter à 60 m, appareil à cadres croisés, émet- teur mobile (coût 950 S départ USA). Mais ces s'adressent plus à la prospection géophysique ou engins des minerais. à celle Je serais en mesure, vraisemblablement de rensei- gner les lecteurs sur ces appareils à champ magnétique tournant qui, lorsqu'il sera rendu plus maniable et com- mercialisé, devrait être le nec plus ultra des détecteurs, à la opfofrrteéle'adveanbtoangseadme astuepuprsr.imIleerxliestcehaà ml'éptpatridmeapirreo,todt'êytpree. Il autorèglable par rapport aux iol bejestts,dmonacsseasutmométaatlilsiqéueest ou courants perturbateurs ; possède un « pont à règlage automatique ». Cette merveille a une particularité remarquable :jon peut ajuster « l'origine des phases » dest-à-dire qu'il permet une détection sélective du métal. En d'autres ter- mes il vous permet de savoir si vous vous trouvez au- dessus de cuivre, fer, aluminium ou or la Attendons qu'il soit commercialisé... suivant réponse. peu Aux appareils ci-dessus s'ajoute enfin depuis très de temps d'autres engins qui utilisent de très basses fréquences combinées avec une détection synchrone. Ils se présentent sous la forme de deux moitié de mallettes dont chaque partie se fixe aux extrémités d'une barre porteuse; formant ainsi en quelque sorte deux cadres croisés. Légers quoique un peu plus volumineux que les

242 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME détecteurs dits BFO, ils offrent la faculté d'être beaucoup moins sensibles que ces derniers aux multiples particu- les métalliques que l'on rencontre en surface ; donc beau- coup moins de perte de temps. D'autre part, une fois le réglage de départ effectué, ils sont nettement plus stables. Ainsi l'utilisateur n'a pas à manipuler les boutons de réglage fréquemment: d'où plus de fiabilité à l'emploi. Enfin, ce qui est loin d'être à négliger, leurs perfor- mances de détection sont supérieures. La S.R.F.M. à l'Hermitage, 20 rue Delacroix, 91400, Orsay. Tél.: 907.35.96; vend les diflËérents types de dé- tecteurs cités plus haut, et peut vous procurer un livre très bien fait sur la prospection, la détection, sa techni- que et sa pratique. Ce livre comprend en Outre différents chapitres sur la découverte, restauration et conservation d'objets métalliques; les archives et les sources intéres- santes; les magnétomètres et toutes questions intéres- sant les chercheurs, La S.R.F.M. commercialise les détec- teurs des marques WHITE'S et aussi AQUA TRONIC A 6. La Société BOTHOA ELECTRONIQUE, 15, Place des Echoppes, à Maurepas, 78310, en Yvelines, vends les détec- teurs des marques COMPASS, FISHER et un détecteur « à la portée de tous », le « Taup I ». Les meilleurs détecteurs de Compass sont équipés du système de sélecteur de métal qui permet de savoir si l'on a affaire à du métal ferreux ou non ferreux. Les détecteurs GEMINI ou FISHER sont des appa- reils à deux boîtiers : l'un est récepteur, l'autre est émet- teur. Ces engins utilisent de très basses fréquences ajou- tées à la détection synchrone. Ils rejettent « l'effet du sol » que l'on rencontre sur les terrains minéralisés, con- ducteur ou humide. Ils sont rapidement réglables et, une fois réglés, sont pratiquement stables ; d'où fiabilité d'em- ploi. Leur sensibilité est réglable, ce qui permet éventuel- lement de « régler la profondeur d'investigation ». Le con- trôle de volume du son peut être réglé à part. Ils sont indispensables pour Chercher des objets de plus gros volume ou de plus grande surface sans être interrompu m;

sans arrêt par les petites particules métalliques qui sont situées en surface. La S.A.F.T.E., 1, Place Martelly, 06130 Grasse; vous offre des Détecteurs à la marque ELMAG fort pratiques eetnfaopupieros.piLéesuarupsrsoi fàonladereucrhde'ricnhveesdteigtartéiosonrslesousidtueepiàècuens bon rang. Leur prix les situe au niveau des détecteurs du type « poêle à frire ». Ils permettent de rechercher et de re- pérer non seulement du métal de toutes sortes, mais aussi, de détecter les anomalies magnétiques ou conduc- trices telles que les cavités, souterrains, dépôts de tessons de poterie, fours, foyers anciens, tombes, tumuli arasés. Ce détecteur offre la possibilité de sélectionner les objets magnétiques des objets conducteurs. Il se présente sous une forme originale : un guide que vous tenez p a r la main, au millieu, et aux extrémités duquel se trouve les bobines émettrices. Le poids et l'encombrement de le rend très maniable. cet appareil Telle est la liste, non exhaustive, des distributeurs de détecteurs. En mains l'appareil de votre choix il vous restera la : — —PRÉPARATION DOCUMENTATION EFFICACITÉ cefi efenctUtudnee tarraeluvasavsailintbecieebn,iemnpariésspupaernéércioeerusert.inl on seulement à moitié affecté d'un coeffi- est De la sorte, il vous faut faire une sorte d'inventaire des possibilités de la région où vous habitez, ou celle où vous comptez prospecter, sans vous disperser, Car la quantité des emplacements dont j'ai parlé, n'est rien en comparaison de ce qui existe à votre portée, et heureu- nsèomnetnpt,as99e9xpsluorité10c0e0s des gens n'ont rien vu ou jamais possibilités. eCadnnIeSc,béi‘elNcieenosensnuoscpnmooasnnsisctnaoanvnuîoottrurmretseebrmsroadepniussrtxépi,geecteiiro,stanelrferga,psueoaentueuntr.trdêeeetsfrfreleeàtnb,;siaeeltnioogrunpsselumqscuee'neislftsfislciupeafrucfiéxet- Pour Cela, il vous faut recenser et lire la bibliographie ayant trait à l'histoire archéologique de votre région.

244 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME Allez à la Bibliothèque du chef-lieu du département s'il n'y en a pas une autre plus près et cherchez au classeur tenu par sujet. EXEMPLE : SOURCES TUMULI OPPIDUM BATAILLES VOIES ROMAINES CHEMINS ANTIQUES TRÉSORS SCULPTURE ART NUMISMATIQUE SITES FOUILLES OBJETS D'ART amas POTERIES ARCHÉOLOGIE SOUTERRAINS MONUMENTS ANTIQUIIÉS ITINÉRAIRES MONNAIES MANUELS D’ARCHÉOLOGIE PIÈCES CACHETIES JETONS TROUVAILLES DÉCOUVERTES on MINES RUINES ARGENT CHATEAUX BIJOUX ESSAIS CONGRES DE PERçOIRS BULLETINS VESTIGES BURINS TEMPLES PIÈCES COLLECTIONS ILES MESSAGERIES AQUEDUCS THERNIES RUINES CATALOGUES ITINÉRAIRES NOTES RECHERCHES RAPPORTS ANTIQUITÉS EMPREINTES TOPOGRAPHIE DIVINITÉS HABITATIONS GAULOISES BAS-RELIEFS OBSERVATIONS NOTICES POSTES INSCRIPTIONS

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 245 PROMENADES ANTIQUES NOTES ARCHÉOLOGIOUES SUBSTRUCTIONS RECHERCHES SONDAGES MOSAIOUES STELE SÉPULTURE cIPPEs VESTIGES OBJETS TROUVÉS EXCURSIONS DIVINITÉS TOMBEAUX ANTIQUES MONUMENTS Vous Serez stupéfait de ce que vous pourrez trou- ver; lisez, classez par sujet, par Secteur géographique. Ceci fait, vous pourrez remonter à la Source qui vous intéresse plus particulièrement. RÉMUNÉRATION Si pour transposer le mot de Napoléon, 2500 ans vous contemplent du haut de l'enceinte mégalithique, dite « Mur des Païens » du Mont Saint-Odile, en Alsace; si autant d'années ou plus vous lorgnent du haut des menhirs, dolmens ou collines de France, cela Signifie aussi que depuis cette lointaine période, un flux et un reflux régulier d'événements dramatiques Succèdant à des périodes de paix et d'enrichissement, a été la Cause principale de la création de cachettes d'économies. Le sol français est certainement, à Ce sujet, un des plus riches d'Europe, à part peut-être la Grèce et la Turquie, en nombre de découvertes effectuées, et à faire encore; il réserve bien des Surprises. Avant la déplorable invention du Chiffon de papier qu'est un billet de banque, la circulation monétaire était importante. Les invasions du 3° au 5° Siècle ont dû être chose de terrible pour quelque de pièces à portée de que l'on ai retrouvé ta nt de vases la main et que jamais le propriétaire initial n'a pu remettre au jour. Le Chercheur raisonnable, pondéré, Organisé et méthodique, trouvera non seulement un nouvel agré- mdeenltibedretév,iem, auisneaupsassisuionn un certain exercice peut-être, vivre qui peut être moyen de

246 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME d'un rapport régulier. A condition presque de ne pas chercher la grosse affaire. Mais me direz-vous, les découvertes anciennes, c'est bien joli, mais c'est terminé. Au risque de me répéter, je vous confirme qu'on fait des découvertes à répétition sur l'emplacement des anciennes trouvailles. En dernier lieu, si l'on n'a pas fait de découvertes sur des substruc- tions, il faut bien se mettre dans la tête que la plupart des sites antiques mis à jour avant 1939, n'ont pas été passées au détecteur par leur découvreur, comme on peut le faire maintenant. Or, comme on a fait d'innom- brables découvertes de trésors sur les sites anciens, donc... Ce n'est même pas un syllogisme, c'est le simple énoncé d'une vérité. En ce qui concerne la valeur des pièces, elle peut varier de 0 à presque l'infini, comme on va le voir par la suite. Cette valeur est fonction de la perfection, de 'état, de la rareté de la pièce. Vous pouvez trouver une seule pièce de valeur dans un amas de piècettes de bronze. Une seule pièce de cuivre ou autre métal en très bon état et rare, peut valoir vingt fois le prix d'une pièce en or trouvée à côté. Le lundi 29 avril 1975, on a vendu un décadrachme de Syracuse en argent provenant de la collection de l'écri- vain R. Peyrefitte, gravée vers 413 avant-J.-C. par le gra- veur Kimën, pour célébrer victoire sur les Athéniens ; une elle représente la nymphe Aréthuse et au revers, un quadrige au galop. La mise à prix a été de l'ordre de 15 000000 AF et la pièce a été adjugée plus de 30 millions d'anciens francs. Certaines pièces se un et millions négocient entre sept d'anciens francs. En comparaison, qu'est-ce que représente l'investis- de départ d'un détecteur qui va vous coûter sement 2 850 à 3 660 F? et que vous pourrez même acheter à crédit.

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 247 OU PEUT-ON TROUVER DES TRÉSORS On trouve des trésors dans les endroits les plus divers, mais ceux qui ont déjà été trouvés et déclarés (on considère qu'un trésor sur dix est déclaré) l'ont été dans les endroits suivants : dans de vieilles maisons fortifications de vieux murs caves châteaux en ruines ruines maisons abandonnées vieilles poutres linteaux de porte cheminées sous le pas de porte escaliers voûtes de passages souterrains sous des planchers champ de bataille tombes anciennes margelles de puits fonds de puits sources fours au sommet ou proximité des collines le long des voies romaines gués au pied de vieux ponts niches murales obturées talus sous de grands vieux arbres dans le sable des plages à la croisée des chemins forestiers petites îles habitations médiévales confluents de ruisseaux- rivière puits à marne mottes féodales anciennes substructions tumuli sous les grosses pierres dans les ruisseaux dans les champs sous de très vieux tas de sous de vieilles dalles au pied de vieux murs pierres anciens bâtiments près des ruines On trouve des trésors du haut Moyen-Age et plus récents, plus particulièrement dans ces anciennes cons- tructions. Les trésors de provenance celtique, gallo- romaine et époques suivantes, se découvrent sur des

248 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME emplacements des habitations de ces temps-là et qui ont à peu près d'où la nécessité complètement disparues, d'être informé des emplacements. DÉCOUVERTES RÉCENTES Commençons par certaines découvertes de bateaux naufragés, bien que par tempérament, je ne sois pas disposé à ce genre de recherches : il faut énormément de temps, en recherches, du matériel, une documentation extra-solide, une préparation énorme, des plongeurs, sans compter d'autres matériels, bateau, suceuse... D'autre part, les lois concernant la découverte d'épaves et ce qu'elles contiennent, sont moins nettes que celles ayant trait aux découvertes à terre; et enfin, il faut être plu- sieurs, donc être dépendant d'autres personnes, demander des autorisations quelquefois longues à obtenir, consul- ter les gouvernements intéressés. cgheousrseD,eoilpuslunusen, emdeaépnququisuipeqenutedpleqasupedslo'ênatgnreneéueernssv, atdrhèoissuvqdeuenetplleoqsnugepellqouunres- pirates qui tentent de venir s'approprier le site! de découvertes L'avantage la sous-marines, est, que si vous trouvez, récompense peut être énorme. Pour connaître les naufrages intéressants, il faut s'adresser en Suisse, à la Société Générale de Surveillance, Place des Alpes, à Genève, qui récapitule toutes les en mer subies p pertes ar les compagnies d'assurance. Aux Etats-Unis, The National Archives and Records Services, détiennent tous les papiers concernant les nau- —— —algftairuecadrugNaldeiteesCerfdseRa,etiprDàle'uecindsoden1sroG8dr7ieiétt5cinodheéenenrralvdacliherpSoeelesnerr,tuvcejoiru.cnsIefcloqsefuuAarr'nàundatimn1ra9tdiln4der0ieesnssetrsotnaemaptriuoeldafunruatdgsebeemasctWaephnaaaadusrre-,-- hington DC 20408. La Bibliothèque du Département de l’U S Navy pos- sède à Washington un manuscrit tapé à la machine, sans

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 249 date et non publié, par Arnold S. Lott, dont le titre est a Ship Losses of the US Navy from 1775 to 1955 n» que l'on peut consulter. —- —Le Bureau des douanes Treasury Department publie annuellement un imprimé, sous le titre de c Mer- chant Vessels of the United States » qui comprend une liste des vaisseaux perdus ou abandonnés l'année précé- dente. très Chez les CTaobmemllieonl'œs furfandçeaCish,riilstyopahuenCeoaloumtrbe,siol usrucfe- précise. fisait d'y penser. Pour 130 000 livres de dépenses, Robert Stenuit auteur de deux ou trois livres sur la recherche sous- marine, a trouvé la Girona en 1967. Aux îles Shetland, on a trouvé les épaves de Liefde (1711), du Lastdrager (1653), du Kennermerlandt (1664), du Wendela (1737), du Curacao (1729) et de l'Evstafii (1780). Aux Scillies, cimetière à bateaux, à la pointe sud- ouest de l'Angleterre, trois ans de recherches et de tra- vaux, ont permis de retrouver en juillet 1967, le navire « Association ». On ne connaît pas le montant de la récolte... Mais il y eut là, des plongeurs pirates, comme pour la Girona au Roc espagnol, et encore lors de la récente découverte de R. Stenuit aux Açores, en 1975. Entre 1641 et 1743, sept bateaux, dont l'Association, chargés d'or, 1e Romney, le Triumph (9 octobre 1736, 10O00 livres d'or), le Marchant Royal, 23 octobre 1641, 300000 livres d'argent, 100 000 livres d'or et de pierres précieuses ; le Princess Maria (février 1886) navire de la Compagnie des Indes avec chargement d'argent; le Hol- landia, 1743, 129700 guilders, coulèrent dans cette zone avec le Firebrand. Le Liefde fut retrouvé en 1968 aux Shetland à la Pointe Mioness. Une Fenlotrreidperi,seaparèmsérmicaaiinntee,sLainvKeipstwigaagtnioenrsd, eloSceabhfzssa- tian en

250 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME l'emplacement du naufrage de dix navires perdus en une nuit et en retira 3 O00 O00 de dollars. M. Carl F. Frederick, de Miami a trouvé une épave qui contenait en particulier des vases chinois à peu près inestimables. K'Ang Hsi, Il y a eu bien d'autres trouvailles sous la mer, à quel prix ? ou avec quelle chance ? Le livre récent —« Buried and Sunkeen Treasure » 1974, publié par Mars- hall Cavendish Publications Ldt., 58 Old Campton Street London W IV 5 PA, vous donnera d'excellents détails. Ce même livre rapporte qu'un certain Gordon Butcher, à Thisty Green, au Suffolk, aux abords de Mildenhall, a sorti de terre, en labourant, 32 pièces d’argenterie esti- mées actuellement à 2000 000 livres. Aux mêmes endroits, on a fait des découvertes à répétition de torques d'or splendides et, aux dires de l'auteur, les habitants du coin furent ensuite pris « d'une véritable frénésie de jardinage ». Le nombre de décou- vertes s'accroît nettement ces temps derniers en Angle- terre, grâce à l'usage des détecteurs. De toute manière, pour en terminer avec l'Angle- terre, le trésor britannique indique que plus de 180000 O00 de pièces émises par la frappe du trésor britannique, se perdent chaque année. DÉCOUVERTES POSTÉRIEURES A 1900 En 1961, à Kaiseraugst, en Suisse, on a trouvé des plats, des tasses, des écuelles, timbales, cuillers, candé- labres, une statue de ce nt quatre-vingt-cinq pièces, le tout en argent. A Vénus, Loiret, en 1952, plusieurs en Chécy, pièces d'or provenant du pécule d'un soldat romain qui avait perçu sa solde à Ravenne. Avec les voyages, le commerce inhérent à toutes les édtupedopeqruodevese,pnoaonnucpveoeuitrrtèftsaroidrueivveuerrn,seeesnc, otdoll'eouùctetislo'enpsrpvoéavrrianiéncece,es,oedutelsdaepcièpecoretuis-- voir s'offrir un choix de beau- pièces qui peut présenter coup d'intérêt.

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 251 Rien ne sert de courir la grosse affaire. On peut glaner journellement, sur des sites anciens, à la surface du sol, quelques pièces qui sont des rapports sûrs et fidèles. Vous pouvez tomber par surcroît sur des vases de bronze ou d'argent, sur des objets manufacturés, tou- tes antiquités qui ont leur prix. Le record de prix appartient à un décadrachme d'Athènes, en argent, avec d'un côté la tête d'Athena cas- —quée, de l'autre une chouette. La pièce date des environs de 470 avant-J.-C. poids 42,20 grammes. On en connaît douze exemplaires au monde. Une de ces pièces a été vendue à Zurich le 28 mai 1974 pour la modeste somme —de 1300000 nouveaux francs (Connaissance des Arts juillet 1975). C'est à se demander s'il n'y a pas une « coquille » dans la revue ! Un médaillon de bronze romain de la période Hadrien, représentant Antinoüs, a fait 33000 NF. Un statère en or frappé sous Philippe II en Macédoine, représentant Apollon, a fait 52000 NF. Un triens mérovingiens a fait 4 800 NF. Il provenait de Cannac en Aveyron. Un autre triens découvert à Trizay sur Lelay, en Vendée, vendu à la même date; 4 600 NF. Une statère Parisii a été vendu en juin 1974, 50000 NF. Un agnel d'or de Philippe le Bel, 35000 NF. Un gros tournois de Louis XI, 1 400 NF. Un Charles VII, royal or, 28000 NF en octobre 73. Un Jean le Bon, mou- ton d'or, 20 500 NF. Un Henri IV, angelo d'or à flan large, rare, 13000 NF en décembre 1973. Un Louis XII, écu d'or au porc épic de Bretagne, 72 O00 NF en décembre 73. Un statère billon, beau, en provenance de la tribu gauloise des Biocasses (Bayeux), a fait en juin 1974, 1 700 NF. Un statère des Andécaves (Angers), rare et beau, en octobre 73, 14200 NF. Un double louis d'or « à la mèche courte » 1611, 38 O00 NF. Un louis d'or « à la mèche longue », du graveur Warin, 1641, 28 000 NF. Un louis d'or « Ludo », 1640, rare, 60 000 NF. Un demi-louis « à la mèche longue », superbe, de la taille d'un napoléon, 17 500 NF. Un louis d'argent de 60 sols, du graveur Warin, rare, 17 000 NF. Un louis d'argent de 30 sols, 1642, Warin,

252 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME bel éclat 14000 NF. Un autre louis d'argent, de 30 sols, Warin, 12 500 NF. Un piefort du louis d'argent de 5 sols, Warin, 9,08 g, très rare, 12 500 NF. Une pièce du XVII‘ siè- cle, Alsace, Strasbourg, époque Louis XIII, 8 500 NF. Voir ARCHEONUMIS, n. 14, 1975, 33, rue Montpen- — -sier, Paris 1\" L’ESTAMPILLE, n. 55 juillet 74 n. 57, -septembre 74 n. 54, juin 74. Editions L'ART DE VIVRE, 57, avenue d’Iena, Pa- ris 16° et surtout NUMISMATIQUE ET CHANGE à Louppy-sur-Chée, 55000 Bar-le—Duc. Le 15 juillet 1910, à Romainville, un terrassier trouva trois vases qui contenaient 100 000 francs or de cette époque. En août 1908, au 32 de la rue d’Assaut, à Bruxel- dldcloee'eHsgss,ueodennd'ar9eira9ngIitedIerneIorstudCvd'Ahédea,n’Arltg'lenéelnevpseteoezDrqr-srvuueopeuerestiHtebezAa.in)eluerntixr,eaIcns,ednIrItleieceIiuIntxq,IduI'EaIdncedtoseessmBee.isrlatl(eeCbraaplitnniaèst--, A Valenciennes, en 1949, on a trouvé 45 kg de pièces d'or et deux cents kg de pièces d'argent (Bulletin SFN, octobre 1949, page 3). le vrai feu d'artifice et vous me direz: Là, c'est pour vous, c'est ce n'est pas pour moi. Ce qui peut être 24 janvier 1975 ce qui a été découvert par exemple le à Chizé, Deux-Sèvres. Madame Bonneau, pdct uhuryoéaepmuru;iéràdtea3di0ercehclma'dauunfdcfaeiceganpeférocchdfeoâunntterdCaaeeulun, drt,firaelnte, sscvrooseauuulvsacrenaiervtreusfanstierirtoeupuéepvetaèistrleeesnetrltroauunnnng- elaaenvgsagVpilotaImdrIte.éidcrLéauenldisteeoruuntdteertfrosueutetqxvpueeeimntdfipatuliaplpliorietatsrêqtMurdieuacîjoteRrnteoéteyBanaoualsxitdch'g5oe3rrar,évdccaeuotssm.CdmIh'loaisrry--, saire priseur à Morlaix, le lundi 28 avril alen- tours de 35 millions d'anciens francs. 1975, aux Tout ceci n'est pas légende mais parfaitement véri- dique. Je suis en mesure de prouver l'authenticité de gtkoialurotdsesddeececdseolinslesdsiiecrqasu.tieoLnjeestcrpéoosnuonrratainsn'.et Jss'tiapipaepsulurnsaoiermeu,rbsirleduvisazeasdineeevnserndeie-r

CENT ‘maisons, UNE ÉNIGME 253 de plus en plus fréquent avec les nouveaux détecteurs, et de surcroît, lesdits trésors sont rarement enterrés fondément, heureusement ! Essayez de faire dpruon- un trou mètre de profondeur, et vsoounsbcioenmpertenfudirre,znq'auveacitelpuaisqulei voulait à la fois cacher temps de creuser bien loin. L'étude de ces découvertes permet aux spécialistes de retracer toute une histoire d'un très grand intérêt. LÉGISLATION L'article 716 du Code civil, qui à trait aux découvertes de trésors, prévoit que la moitié de la découverte est pour le propriétaire, l'autre moitié pour l'inventeur. Il est complété un texte de loi paru au Officiel de 1941, qui par l'obligation de déclarer à JouMrnaail- fait larie dans les 48 heures. La déclaration est transmise au Préfet qui informe la Direction de la Circonscription des Antiquités, dont le territoire de la découverte dépend. Cette information est ensuite transmise au Cabinet des Médailles. àpapsefTrasoiotuntdnetee,drcré'aecislnatraaqptuipo'ianlrateiptepnqatureàtielq'nautfefaàlqirule''Eustna’,étbs. r'Siuliintve'ao, puDspiaenrutaisevaneiztt si les langues vont vite et il y a 99 chances sur 100 que les langues s'agitent, l'Etat peut l'apprendre, et du coup vous perdrez tout. L'Administration peut se réserver le droit de préemp- tion, c'est-à-dire le rachat à la dernière enchère si la dé- couverte est vendue en Hôtel des Ventes, et présente un intérêt historico-archéologique suffisant. Une trouvaille monétaire fait l'objet d'une éstu'adreticsuelre- rée est utile à la reconstitution du passé et ; elle comme le maillon d'une chaîne, à d'autres découvertes, complète les études qui ont à une histoire, et Une trouvaille monétaire est éttrée‘sefpferc1-- tuées auparavant. sée par les érudits qui ont l'habitude d'en traiter. Tous déplorent la disparition ou la dispersion de découvertes pour lesquelles ils ont été avertis trop tard.

254 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME « Nous pensons surtout aux archéologues, aux histo- riens, aux collectionneurs, aux marchands de monnaie, aux personnes instruites et influentes, aux inventeurs et possesseurs de trésors. A eux tous, nous faisons un pres- sant appel pour sauver ces documents historiques que sont les trésors monétaires de toutes époques et les si- -gnaler aux Cabinets des Médailles » (Marcel Thirion, Cabinet des Médailles Bruxelles). Cet appel est répété constamment par les numismates de renom dans les publications spécialisées. Retenons cinq points : 1) vous pouvez obtenir du maire une garantie de dis- crétion, qui évitera au propriétaire du terrain ou du lieu de la découverte, d’être envahi par un certain nombre de personnes qui se découvrent tout à coup un intérêt puissant pour la recherche des vers de terre... Cette même discrétion vous autorisera à poursuivre la recherche plus avant ; bl'éotuutd2d)e'uvdnoeulaslappsdodéucevoetuzevmoepbrtstee.rnaLiirseolsanpngiaèabcrleaesnmtsieeonndttencérocemesstpsittaéuierteiso,pnlo'iaunu-r ventaire effectué ; 3) une trouvaille vendue à la sauvette rendra bien peu en comparaison du prix d'une trouvaille officialisée ; 4) compte tenu de la nécessité impérieuse de décla- ration, et du réel besoin qu'ont les numismates officiels, d'avoir des découvertes à étudier, il devrait exister une autorisation de prospection. Car la recherche avec les détecteurs ne peut absolument la fouille archéologique ; pas être assimilée à 5) les archéologues, les officiels, et surtout ceux-là, feraient bien d'acheter des détecteurs de qualité, qui leur assurerait la certitude que leur terrain ne contient plus rien une fois qu'ils y sont passés. Cela leur éviterait et la visite de clandestins, et le coût pharamineux des clôtures dont sont entourées les moindres découvertes des sites entrepris, qu'on ne peut visiter que 2 heures par jour, les jours d'été où il fait beau, quand le gardien est là. Cela coule de source.

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 255 ÉTHIQUE DU CHERCHEUR 1) Ne jamais effectuer de recherches sur un site classé sans autorisation, écrite si possible. 2) Respecter les lois nationales et les édits locaux. 3) Demandez, où que vous alliez, la permission de cher- cher. Cela vous facilitera les choses. Les paysans ont horreur qu'on aille fouler leur récolte, pas plus que vous n’aimeriez que quiconque vienne dans votre jar- din sans votre permission. Par contre, prévenus, ils ils peuvent vous être d'une grande aide, compléter vos informations, ils vous montreront le « lieu dit » qui est impossible à repérer à cause du remembre- ment. Sans cela, votre numéro minéralogique est noté et vous aurez vite des ennuis. Retrouvez le proprié- taire, vous gagnerez plus de temps à cette formalité qu'en voulant vous en passer. 4) Laissez la nature où vous l'avez trouvée, rebouchez les trous, pas de détritus, de débris. 5) Signalez votre départ. Allez saluer la personne qui vous a autorisé à chercher. Elle a entre temps, peut- être trouvé autre chose à vous montrer. 6) Faites-vous des amis et non des ennemis. 7) Respectez les droits de la propriété des autres. 8) Soyez polis : c'est tellement plus agréable pour tous. 9) En cas de découvertes, faites la déclaration à la mai- rie dans les 48 heures. 10) Attirez-vous si possible la collaboration des archéo- logues locaux. Ils ont besoin de vous comme vous avez besoin d’eux, et peuvent être sous cet angle, une source précieuse de renseignements. 1 l ) Ne soyez pas des clandestins : les murs, les haies ont des yeux et des oreilles. Vous serez très vite repérés et des désagréments important arriveront tôt ou tard. Vous jetteriez aussi le discrédit sur les autres cher- cheurs et ce passe-temps, deviendrait à court terme impossible à tous. Il y a deux sortes d'individus, les destructeurs et les constructeurs. Le premier ne pouvant voir un car-

256 CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME reau sans le casser, une brique sans la démolir, une porte sans l'enfoncer. Ils se réclament d'une liberté à sens unique, cassent pour faire le malin, et n'ont jamais songé que le mot devoir passe avant le mot droit. Ils sont en définitive bien malheureux sur le dos des autres. Le constructeur ne fait pas de bruit, mais s'accomplit en étant heureux. ALEA JACTA 0U LE MERVEILLEUX AVEC SOI L'intelligence qui ne repose sur aucune base morale est un défaut pire que les autres réunis. bpiacrotnTi ,odeuc'tepslaetssmaeporrnèldsaerdiseveièmrraeuplpetiteplldleeesqmuinaedrécCchéiessraiorsnfusrraqnRucoh'miiltepl.eritRule- Ce que l'on sait moins, c'est la façon dont la chose se décida: les soldats pressés en foule autour de César, partageaient par leur attitude et leur silence, les fluctua- tions d'esprit de leur général, dont on sait qu'il hésitait, comme le flux et le reflux d'une vague, à prendre sa dé- cision. Soudain, un jeune homme, d'une taille colossale, d'une beauté imposante et d'un costume statuaire, se leva du milieu des roseaux du Rubicon en jouant merveilleu- sement de la flûte de Pan. Les bergers du bord gaulois du Rubicon et les soldats de César, étonnés du prodige, s'attroupèrent autour de lui pour l'entendre. Quand l'étranger vit l'armée assez nombreuse pour lui imprimer un mouvement décisif, il jeta sa flûte, arracha un clairon des mains d'un des légion- naires et, sonnant la charge avec cet instrument plus sonore, traversa le fleuve, entraînant à sa suite, les soldats fascinés par la musique et l'exemple de ce curieux berger. César, qui avait les loisirs de ses campagnes à com- -—poser son fameux traitésurles alors Aruspices, prononça la phrase restée célèbre: ALEA JACTA EST EAMUS QUO DEORUM OSTENTA

CENT TRÉSORS, UNE ÉNIGME 257 Le dé est jeté, allons où les Dieux nous indiquent de ___marcher. Ceci pour résumer un avertissement et une invitation. Un avertissement: ne vous laissez certaines affaires de recherches de ptraessoerms boaurqleusenidmapnes- trants font appel aux amphétamines, à la parapsychologle. _divination., quelquefois maaugietri.ebtunaault,r es « tmreosyeaxnslh’»o.A pCi'etlaal se termine au dl psychiatn _que, quand on y perd son équilibre. Il - - _l_adore,e n'y esuotusppavasortdseezpuix.edodCnse.csaIlarspr,remessatievsolumru- nsveieptatarteritoibeniedne i.eRsoäne est prépare — e?sont jetés et sans doute que bientôt : Heureux qui comme Ulysse Qui conquit la Toison Puis revint plein d'usage et raison Vivre entre ses parents Le reste de son âge. au retour, oqcuuoetmsmliemespeclecemoluneiadnqtutricéa hsceohzrerléucthia,aitplecaIuamtc-hepteurerenpauavrreotozu-usv.touJeest le trouva t découvert ne peux guère vous souhaiter mieux, et vous m'autori- serez pour terminer à reprendre les paroles de Tacite: «Hic liber Honori Patrix nostrae destinatus, professione piétatis aut lauclatus e r i t aut excu- satus » .' Ce livre qui est un hommage offert slàoan,niosnitdreucelgpeannterciseet. en signe de dévouement, obtiendra l'approbation du lecteur, t out au m o par ins

i l 1

TABLE DES M A T I È R E S TRESORS ET TOMBES ROYALES . . . . .. 11 ———TLLue'omrFueléltialueetsdtetorémDsboieerusaux....d.. .e. ..s.. héros . . .. . .. .... l1 . . . .... .. . 16 —Où . . . . . . .... . ... 19 —Les . . . . .. 24 des Tumuli . . . . . .. . . .. 29 trouve-t-on . . .. trésors . . . . . . 37 enceintes à . . —Itinéraires fortifiés de 46 de tumuli et .c.a.m. .p.s. Bretagne .......... 59 ......... .. 59 TRESORS EN GRECE ET EN TURQUIE .. 78 ————III. TRESORS NORMANDS . . . . . . . . . . . . . . . . . ...... .. . ... . . . .. 84 Les invasions . . . . . . . . . .. dans l'Oise . . . 89 La piste des Normands de Itinéraire des .t.ré.s. o. .rs. . et souterrains 90 . ... l’Oise . . . .... .. ........... —IV. LE VIEUX MANUSCRIT DES TRESORS . . et Itinéraire des . Trésors en . .C.h. a. r.e.n. t.e. . .. Gironde . .... ........ ... i JERUSALEM l Description de Jérusalem . . . ......... .. 113 .. ———1Construction du Temple sous Salomon 116 Mobilier et trésor du Temple .. 118 ........ —Autres magnifiques constructions de

Jérusalem . . . . . . . . . . . . . . ...... . . . . ... . .. 122 vol . . . . .. —L’Arche d'Alliance et son . . . . 123 —L'or d’0phir et la reine de Saba . . . .... —Description du Temple en . .... 125 ——La bataille de Jérusalem 7.0.a. p. .rè.s..J..-.C... .... 127 —Le . . . . . . . . . . .... . 130 triomphe romain . . . . . . . . .. . 138 —La piscine de . . . . 140 Siloé . . .. —L'or de Jérusalem est-il en France ? . . 142 VI. LE TRESOR DE GUARRAZAR . . . . . . . . . . . . 148 VII. LE TRESOR ET LES M. .A. N. .U. S. .C.R. .IT..S. .D..E. RENNES-LE-CHATEAU ————LGILse'éiésonzgio.grda.mi.pae.hq.iue.e..d...u......c....i.e...l....a.....p...p...l.i..q...u...é...e.............................................. 153 ——TLseyenmNtbaootiulveveseadu.e. T.de. ém. c.pr.yl.ep. t.ao.gu.e.u. n.. ..d..e..s.. 158 —Le rébus de la chapelle des 164 —Le champ d'or des étoiles 176 186 rêve sur .. ....... .. ..... . . 201 . . . .... . 208 A.n. g. .es.. . . . 220 . 223 DEUX ROULEAUX BET-QUMRAM . . . -VIII. LES .D. E. . CUIVRE . DE QUIR ...... .. ..o IX. LES MOYENS DE DETECTION . . . . . . . . . . ——A qui servent les détecteurs . . . . . . . . . . . . ——Possibilités nouvelles . . . . . . . . . . . . . . . a — —Préparation cacité . . . . . . . . . documentation . . . . .e.ffi. .- ...... ..... .. .. Rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Où peut-on trouver des trésors ? . . . . . . .. Découvertes récentes . . . . ——Découvertes postérieures ..... .. .. . . . . .. .... 248 . . . .. 250 Législation ........ . . . à 1900 . . . . . .. 253 chercheur . . . .. 255 —Ethique du . . .. ..... . . .. ..... —Alea Jacta est . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. . . .. 256 .





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CENT ’* ÏRBÛRS ”rl’ IINE peut être unguide pour lechercheur detrésors. Mais avant toute recherche matérielle sur leterrain, ilest indispensable d'être- pourvu de quelques bases pour s'orienter. Celivre est donc lecondensé de plusieurs années de travail, de réflexions, de rêve, si l’on peut appeler ainsi leprocessus de l'imagination sur des récits solides mais oubliés. Ilvous permettra de découvrir des horizons ecetucxeuqxu,evilveatnetms, pqsuea estompés dans les nouveaux, jusqu'ici vous mémoires en'tavleisezcojalmlinaeiss soupçonnés peut-être: les champs que votre regard peut parcourir, vivent, pour qui sait levoir, d'une vie cachée mais réelle: les cicatrices dutemps sont juste sous lasurface. Comme ptuamr euxluesmeptlelelsesctaommpbsefsorrtoifiyéasles et leurs trésors, les qui cachent les butins des pillages.