Important Announcement
PubHTML5 Scheduled Server Maintenance on (GMT) Sunday, June 26th, 2:00 am - 8:00 am.
PubHTML5 site will be inoperative during the times indicated!

Home Explore Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) - NewspaperDirect

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) - NewspaperDirect

Published by ic3x03, 2014-08-13 21:54:25

Description: Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) - NewspaperDirect

Search

Read the Text Version

de son employé était la bonne.» Cependant, le geste semble bel et bien avoir été posé, soutient-il. «C’est de l’homophobie, le malaise d’un employé, et j’appuie entièrement le couple à faire valoir leurs droits. Toutefois, ça me semble un geste isolé à cet endroit.» FormAtion ? Selon le directeur général, les portiers devraient peut-être, durant leur formation, avoir un atelier qui traite de la communauté LGBT. «Si les staffs doivent être plus à l’aise

avec la communauté, trouvons une solution», mentionne M. Poulin. «La formation des portiers reste un enjeu. C’est un problème.» Malgré tout, des histoires comme celle de William et Charles surviennent parfois à Québec, admet Olivier Poulin. La majorité du temps, ce sont de jeunes homosexuels qui les vivent et décident seulement de ne plus remettre les pieds dans l’établissement. Le problème avec des situations du genre, c’est que la communauté LGBT risque de ne plus aller dans

certains bars et restera uniquement dans les établissements qui s’affichent LGBT, croit- il.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 8 Page 10 > Page 9 Des inspections « injustes » pour bien des propriétaires de services de garde, les inspections effectuées par le ministère de la Famille sont injustes, quand elles ne sont pas carrément «abusives». « Je comprends que... le processus d’inspection

Pour s’assurer de la qualité dans

les services de garde, le ministère de la Famille procède à des inspections ponctuelles ( par exemple, à la suite d’une plainte) et à...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 9 Table des matières < Article précédent Article suivant > Des inspections « injustes » Sarah- Maude Lefebvre sArAh- [email protected] Les deux

propriétAires de lA Jungle éducAtive À MArie-Jo, Josée DAllAire et MArie- ClAude Turcotte, ont été étonnées d’Avoir un blÂme pour un réfrigérAteur en mAuvAis étAt, Alors qu’il n’y AvAit «qu’une simple coulisse de lAit». pour bien des propriétaires de services de garde, les inspections effectuées par le ministère de la Famille sont injustes, quand elles ne sont pas carrément «abusives». « Je comprends que les inspections sont cruciales pour la sécurité des enfants. Mais peut- on accuser une garderie d’être malpropre parce qu’il y a une

minicoulisse de lait dans le frigo? » s’insurge Marie- Claude Turcotte, copropriétaire de la garderie La jungle éducative à Marie- Jo, à Longueuil. « riDiCulE » À la suite de l’ouverture de son service de garde, en septembre 2013, Mme Turcotte a reçu la visite d’un inspecteur du ministère qui a relevé plusieurs manquements dans sa garderie. « On s’est fait blâmer parce que nous n’avions pas l’adresse du médecin traitant de chacun des

enfants dans nos dossiers. Mais la plupart de nos enfants n’ont même pas de médecin de famille! » , lance- t- elle. À la suite de la visite du plusieurs parents dont les enfants fréquentent ce service de garde nous ont contactés pour faire part de leur satisfaction. « Je n’ai jamais consulté l’inspection du ministère. Je suis capable de vérifier toute seule l’état du service de garde. Et l’important, c’est le bonheur de mes enfants » , a témoigné Julie Turcotte, mère de deux jumelles de trois ans.

DEs situAtions ABusiVEs Selon le président de l’Association des garderies privées, Sylvain Lévesque, des gestionnaires de garderie rapportent souvent des situations où des inspecteurs ont agi de façon « abusive » . « Sur les 300 vérifications qu’ils font, ça se peut qu’il y ait un ou deux manquements. Mais l’inspection est trop sévère. C’est limite paranoïaque et il y a beaucoup de place à l’interprétation pour les inspecteurs » , affirme- t- il.

La responsable du programme Petite enfance et famille de l’Université de Montréal, Suzanne Major, croit aussi que le système peut être amélioré. « On devrait avoir davantage recours aux impressions et analyses des parents, qui sont les premiers inspecteurs des garderies. On pourrait leur fournir une grille d’analyse. Cela aiderait le système d’inspection. » « Les inspecteurs cherchent les petites bibittes, blâme aussi Niki Georgiou, directrice du CPE Les Trésors de Démosthène, à Laval.

Nous, nous aimons les enfants et nous cherchons juste à faire de notre mieux. »

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 9 Table des matières < Article précédent Article suivant > le processus d’inspection Pour s’assurer de la qualité dans les services de garde, le ministère de la Famille procède à des inspections ponctuelles ( par exemple, à la suite d’une plainte) et

à des inspections de permis qui surviennent dans les six mois suivant l’ouverture du service de garde ou à chaque renouvellement de permis. Plusieurs points sont observés, dont le ratio d’enfants par éducatrice, l’alimentation, la propreté et la salubrité, ainsi que la qualification du personnel. Lorsque des manquements sont constatés, un laps de temps variable est accordé au propriétaire du service de garde pour procéder aux ajustements nécessaires. L’inspecteur se rend ensuite sur place une seconde fois pour vérifier que les manquements ont été

corrigés.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 9 Page 11 > Page 10 Cas de rage anti- vélo sur Facebook Deux cyclistes ont mis en ligne une vidéo virale montrant la réaction enflammée d’un automobiliste chez qui ils se sont rendus pour avoir des explications après avoir été présumément coupés...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014)

Page 10 Table des matières < Article précédent Article suivant > Cas de rage anti- vélo sur Facebook Deux cyclistes se font insulter par un automobiliste enragé qui les aurait coupés sur une

route de campagne CLAuDIA BERTHIAuME Le Journal de Montréal Deux Les cyclistes imAges de lA scène ont ont mis été pArtAgées près de 2000 fois sur FAcebook. en ligne une vidéo virale montrant la réaction enflammée d’un automobiliste chez qui ils se sont rendus pour avoir des explications après avoir été présumément coupés sur une route de campagne en fin de semaine. Les images de la scène ont été partagées près de 2000 fois sur

Facebook depuis samedi. « C’est quoi votre problème, Monsieur? » , a demandé Pierre- André Jean lorsque la porte la résidence s’est ouverte. « Des estis de bicycles à pédales, on paye des taxes, calvaire, et vous êtes dans le chemin partout! T’as pas de plaque sur ton bicycle. (...) Moé je paye mon truck, ça me coûte 3200 $ de plaques», a répondu l’homme en colère aux deux cyclistes, en ponctuant le tout de nombreuses insultes. propos « CHEAP »

Une réaction que déplore la présidente-directrice générale de Vélo- Québec, bien qu’elle ne la surprenne pas. « C’est quelque chose que j’ai vécu à plusieurs reprises. Les gens ne comprennent pas que la route est pour tout le monde » , mentionne Suzanne Lareau. Les propos de l’automobiliste, qu’elle qualifie de cheap, sont totalement démesurés, selon elle. « Comme si les cyclistes étaient des nobody qui ont juste un bicycle dans la vie. Celle- là, elle est bonne. On paie des impôts, on a des maisons et aussi des voitures pour la plupart», lance

la PDG, précisant que l’automobiliste ne fait que véhiculer des clichés. «Ce ne sont pas des choses à faire, ajoute Mario Vaillancourt, porte-parole de la SAAQ. Ça démontre qu’on doit continuer à faire de la sensibilisation.» unE quEstion DE CiVismE Cet incident arrive moins d’une semaine après le lancement de la plus récente campagne de VéloQuébec pour le partage de la route.

En collaboration avec la SAAQ, l’organisme a mis en ligne 11 capsules pour sensibiliser cyclistes, piétons et automobilistes à faire de la route un environnement plus sécuritaire. «La solution, c’est le civisme. Et ce n’est pas inné, c’est quelque chose qui s’apprend. C’est une responsabilité collective que bien des gens ne prennent pas encore, visiblement » , se désole Mme Lareau. «Il faut constamment répéter le message que ça doit se passer dans le respect et la courtoisie » ,

poursuit M. Vaillancourt. La SAAQ recommande aux cyclistes qui seraient victimes de rage sur la route de prendre une description de l’automobiliste et son numéro de plaque d’immatriculation, puis d’aviser les policiers.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 10 Page 12 > Page 11 La thèse de la Sq mise en doute quÉBEC | les propriétaires de la résidence du havre, à l’isle-Verte, se disent en profond désaccord avec la sûreté du québec ( sq) quant à l’origine de l’incendie qui a... LA TRAGÉDIE La Résidence du Havre abritait 54 personnes âgées, dont plusieurs étaient en perte d’autonomie; 32

personnes ont péri brûlées vives;

Même si elle était considérée comme étant à risque élevé,...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 11 Table des matières < Article précédent Article suivant > La thèse de la Sq mise en doute les propriétaires de la résidence réclament une enquête publique sur les origines de l’incendie

meurtrier régys Caron lrCaronjDq cregys. caron @ quebecormedia.com L’incendie qui A rAvAgé lA Résidence du HAvre A fAit 32 victimes en jAnvier dernier. En mortAise, Roch Bernier, copropriétAire de lA résidence, Ainsi que l’AvocAt Guy BertrAnd en conférence de presse, hier. quÉBEC | les propriétaires de la résidence du havre, à l’isle-Verte, se disent en profond désaccord avec la sûreté du québec ( sq) quant à l’origine de l’incendie qui a entraîné 32 personnes âgées dans une mort atroce le 24 janvier.

«Pour la Sûreté du Québec, le feu a pris naissance dans la cuisine. Quand je suis arrivé, le feu était (à l’appartement) 208, au-dessus de la cuisine » , a soutenu Roch Bernier, copropriétaire de la résidence, lors d’une conférence de presse. À bout de patience, Roch Bernier et sa partenaire Irène Plante ont fait appel à l’avocat Guy Bertrand pour réclamer la tenue d’une enquête publique afin de faire la lumière sur les faits entourant cette tragédie. Le couple a aussi intenté une action en dommages de 3,8 M$ contre la municipalité de L’Isle-Verte, qu’il soupçonne de ne

pas avoir pris tous les moyens nécessaires pour intervenir en cas d’incendie. « prEuVE FormEllE » Guy Bertrand considère le témoignage de son client comme une preuve formelle quant à l’origine de l’incendie. « La meilleure preuve dans une cour de justice, c’est ce que le témoin voit, sent et touche. Pour nous, c’est une preuve formelle», a confié l’avocat en entrevue. Roch Bernier a rappelé que l’occupant de l’appartement 208

avait demandé à sortir pour aller fumer quelques minutes avant le début de l’incendie, permission qui lui avait été refusée. « I l est retourné à son appartement et quelques minutes plus tard le brasier a pris naissance. C’est ce que je déclare aux policiers chaque fois que je me fais interroger. Je suis en désaccord avec leurs hypothèses», a insisté M. Bernier. La SQ a refusé de commenter la déclaration de M. Bernier, se limitant à confirmer que l’enquête visant à déterminer si l’incendie est

d’origine criminelle se poursuit. « FAits trouBlAnts » Pour sa part, Guy Bertrand presse la SQ «d’accoucher». «La SQ ne peut pas rester sur un dossier pendant deux ans en espérant qu’ils vont trouver le gars qu’ils croient coupable. [...] Je suis convaincu qu’il n’y a pas de crime là. Si ce n’est pas criminel, qu’ils sortent de là.» Certains «faits troublants» plaident pour la tenue d’une enquête publique, a signifié Me Bertrand. Notamment l’absence

d’un plan d’intervention de la municipalité en cas d’incendie, l’arrivée tardive des pompiers sur le lieu de la tragédie et le fait que la municipalité connaissait le risque élevé que représentait la Résidence du Havre. Guy Bertrand a rappelé que Philippe Couillard avait souhaité publiquement la tenue d’une enquête publique lorsqu’il était chef de l’opposition officielle. 418.204.2129

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 11 Table des matières < Article précédent Article suivant > LA TRAGÉDIE La Résidence du Havre abritait 54 personnes âgées, dont plusieurs étaient en perte d’autonomie; 32 personnes ont péri brûlées vives; Même si elle était considérée

comme étant à risque élevé, la résidence du havre répondait aux normes du gouvernement; les propriétaires poursuivent la municipalité pour avoir négligé de prévoir un plan d’intervention en cas d’incendie; Le premier pompier est arrivé sur les lieux de l’incendie après le déclenchement de la deuxième alarme, 18 minutes après le premier signalement; Des résidents ont brûlé sur leur balcon, d’autres ont sauté pour échapper aux flammes; Les 11 bornes-fontaines les plus proches de la résidence étaient

défectueuses; les propriétaires jugent que l’enquête de la sq piétine et réclament la tenue d’une enquête publique.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 11 Page 16 > Page 12 Un ancien prof montréalais dirigera l’enquête sur Gaza C’est à un ancien professeur de droit de l’université du québec à montréal qu’incombera la lourde tâche d’enquêter sur les allégations de crimes de guerre à gaza. L’ex- Montréalais William...



Le Hamas et Israël négocient au Caire JÉRUSALEM | (AFP) Israël et le Hamas respectaient scrupuleusement hier un cessez-le- feu, laissant 72 heures à leurs négociateurs pour tenter de mettre un terme durable à une guerre qui a...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 12 Table des matières < Article précédent Article suivant > Un ancien prof montréalais dirigera l’enquête sur Gaza HÉLÈNE BÉRuBÉ Le Journal de

Montréal ProfitAnt de lA trêve de 72 heures, de nombreux PAlestiniens ont quitté leur refuge, comme cette école de l’ONU de JAdAliA. C’est à un ancien professeur de droit de l’université du québec à montréal qu’incombera la lourde tâche d’enquêter sur les allégations de crimes de guerre à gaza. L’ex- Montréalais William Schabas présidera la Commission d’enquête de l’ONU et sera aidé par le Sénégalais Doudou Diène. La fiancée de George Clooney, Amal

Alamuddin, a refusé l’offre de participer aux travaux de la commission. Les deux experts en droit de la personne devront établir si des violations au droit humanitaire ont été commises par Israël et les Palestiniens lors des récentes hostilités à Gaza. M. Schabas a fait ses études de droit à l’Université de Montréal. Il a ensuite enseigné le droit de la personne et criminel à l’UQAM de 1991 à 2000. Il enseigne aujourd’hui à Middlesex University à Londres. «La question de la coopération

d’Israël à la mission d’enquête est cruciale», affirme M. Schabas, en entrevue téléphonique à partir du Royaume-Uni. Après le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza en 2008-2009, une commission semblable (la Commission Goldstone) avait été mise sur pied et les autorités israéliennes s’étaient montrées peu coopératives. «C’est dans l’intérêt d’Israël que nous ayons aussi leur version des faits», croit le professeur de droit international.

L’expert cite l’exemple des écoles de l’ONU, des cibles civiles, qui ont été bombardées à plusieurs reprises par Israël au cours du présent conflit à Gaza, faisant des dizaines de morts. «Ce cas donne lieu de penser qu’il y a peut- être eu des violations du droit. Si Israël refuse de nous donner sa version de l’histoire, nous pourrons seulement travailler à partir de présomptions», explique-t-il. AppEl À lA DÉmission Comme quoi le Canadien

s’attaque à un dossier sensible, des appels à ce qu’il démissionne ont surgi quelques heures après l’annonce de sa nomination. Le groupe UN Watch, qui suit de près le travail onusien à l’égard d’Israël, demande que M. Schabas refuse le poste en raison de propos qu’il a tenus dans le passé. Le professeur avait notamment dit souhaiter que le président d’Israël Shimon Peres et le premier ministre Benyamin Netanyahu soient traduits devant la justice internationale. Le groupe a aussi publié une

liste de citations de M. Schabas qui, selon eux, remettent en cause sa crédibilité à présider la commission. «J’ai exprimé des opinions sur la quest i on. Un spécialiste des droits de l’homme qui n’en aurait pas serait complètement déconnecté de la réalité», se défend-il. Après la publication de son rapport en 2009 dans lequel il avait conclu qu’Israël et le Hamas avaient commis des crimes de guerre, le juge Richard Goldstone s’était attiré les foudres d’Israël. En 2011, il a fini par réfuter certaines des conclusions de son rapport.

«La pression n’est pas une raison pour que j e refuse cette mission. Je suis quelqu’un de juste et je ferai un portrait équitable des faits», promet-il.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 12 Table des matières < Article précédent Article suivant > Le Hamas et Israël négocient au Caire JÉRUSALEM | (AFP) Israël et le Hamas respectaient scrupuleusement hier un cessez-le- feu, laissant 72 heures à leurs négociateurs pour tenter de mettre


Like this book? You can publish your book online for free in a few minutes!
Create your own flipbook