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Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) - NewspaperDirect

Published by ic3x03, 2014-08-13 21:54:25

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EnquÊtEs Le président afghan Hamid Karzaï a souvent dénoncé les victimes civiles des bombardements de la force de l’OTAN (Isaf ), à majorité américaine. Cette dernière répond invariablement qu’elle prend ces accusations au sérieux et enquête sur chacune. Plusieurs milliers de civils ont ainsi péri depuis 2001, note Amnesty à partir de plusieurs sources, dont l es rapports de l’ONU. L’organisation souligne toutefois, comme l’ONU, que «la vaste majorité » des victimes civiles

du conflit afghan ont été tuées par des groupes armés locaux, rebelles talibans et autres.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 24 Table des matières < Article précédent Article suivant > Un Canadien va être extradé OTTAWA | ( AFP) La justice canadienne a autorisé l’extradition aux États- Unis d’un Canadien, réclamé par les Américains pour son rôle présumé dans

l’organisation de deux attentats suicide en Irak, dont un avait coûté la vie à cinq soldats, selon un arrêt rendu hier par la cour d’appel de l’Alberta. Les trois juges de cette cour de l’Ouest canadien ont rejeté l’appel de Faruq Khalil Mohammed, également connu sous le nom de Sayfildin Tahir Sharif. Les défenseurs de ce dernier ont immédiatement assuré vouloir porter l’affaire devant la Cour suprême du Canada. Les États-Unis avaient demandé l’extradition de ce Kurde irakien,

immigré au Canada en 1993 et naturalisé depuis, pour son rôle dans la préparation de deux attentats survenus en 2009 en Irak.

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municipalités ? La commission parlementaire sur les régimes de retraite commence ses consultations le 20 août. Ce qui doit s'y passer est clair. Le gouvernement du Québec tente de faire payer par... Français chez le « yâble » Je demande que tous ceux qui trouvent une amélioration dans le français écrit ou parlé au Québec lèvent la main. Ce n'est guère mieux en France. Lorsque j'ai visité le...

Le déficit de la discorde Face à la contestation des employés municipaux concernant le projet de loi du gouvernement sur les régimes de retraite, il m’apparaît évident que le remboursement à parts égales des déficits...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 26 Table des matières < Article précédent Article suivant > Pas de magie libérale L’arrivée d’un Gouvernement Libéral N’A PAs Fait Abracadabra ! MArIO DuMONt [email protected]

une ligne dans le programme économique de philipe Couillard en avait amusé plus d’un lors de la dernière élection: la seule arrivée au pouvoir d’un gouvernement libéral devait générer automatiquement quelques points supplémentaires de croissance économique. Les ténors du PLQ nous expliquaient alors que la présence de leur parti constituait un gage de stabilité et que la compétence de l’équipe économique était porteuse de confiance. Tous ces éléments réunis devaient donc spontanément favoriser la croissance et

l’investissement avant même que les premières mesures ne soient annoncées. Disons que ça paraissait à la fois bien optimiste et un peu prétentieux… Les chiffres sur l’emploi parus ces derniers jours viennent détruire l’espoir du nouveau gouvernement aux pouvoirs quasi-magiques. Il s’est perdu plus de 34 000 emplois à temps plein au Québec dans le seul mois de juillet. Au total, ce sont plus de 60 000 emplois à temps plein qui ont disparu depuis l’élection de monsieur Couillard. lA tEnDAnCE sE poursuit

Loin de moi l’idée de blâmer les libéraux pour ces résultats. La tendance était installée sous l’ancien gouvernement et elle ne fait que se poursuivre maintenant. Je ne fais que constater que l’arrivée d’un gouvernement libéral n’a pas fait Abracadabra! Le phénomène est doublement inquiétant. Le Québec crée très peu d’emplois en général, le chômage est à la hausse, mais la disparition d’emplois à temps plein remplacés par des emplois à temps partiel noircit le portrait encore davantage. Temps partiel signifie revenus

nettement inférieurs. C’est moins d’argent qui retourne dans le commerce, ça veut aussi dire des familles qui tirent le diable par la queue, et ça signifie aussi des rentrées moindres pour l’État. Un revenu de travail à temps partiel tombe dans les seuils d’imposition minimaux et le ministre des Finances s’arrache les cheveux à la fin de chaque trimestre parce que les revenus entrent au ralenti. PERSPECTIVES D’EMBAUCHE Pour assombrir encore un peu le

tableau, l’Ordre des conseillers en ressources humaines du Québec vient d’annoncer que les perspectives d’embauche viennent de se détériorer pour les mois à venir. Ces gens en ont une bonne idée: ce sont eux qui gèrent les mises à pied ou qui publient les offres d’emploi selon le cas. Leur boule de cristal ne semble pas rose non plus et ils ne voient pas de miracles de sorcellerie libérale dans le firmament. Dans l’état des finances du Québec et avec le redressement

annoncé, le gouvernement ne peut pas créer des emplois par millier dans le secteur public. Au contraire. Déjà, le pari de hausser la dette pour augmenter le niveau d’investissements dans les infrastructures est risqué. C’est donc sur une véritable création d’emplois dans le secteur privé que doit reposer la stratégie économique du gouvernement Couillard.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 26 Table des matières < Article précédent Article suivant > Pension : que vaut la signature des municipalités ? La commission parlementaire sur les régimes de retraite commence ses consultations le 20

août. Ce qui doit s'y passer est clair. Le gouvernement du Québec tente de faire payer par les syndiqués les erreurs de leurs gestionnaires municipaux. Les régimes de pension faisaient partie des conventions collectives. Si leur déficit exerce une pression financière insoutenable pour les municipalités, ce n'est pas la faute des cols bleus. Ce ne doit pas être à eux de payer les erreurs faites par les mauvaises évaluations de leurs dirigeants qui ont négocié leurs conditions de travail. Ces syndiqués

ont sacrifié une partie de leur salaire et de leur qualité de vie pour avoir cette protection. D'ailleurs, l’ensemble des régimes de retraite n’est pas en difficulté au Québec. Alors, pourquoi présenter le projet de loi 3 qui transgresse le droit à la libre négociation? Il établit aussi des normes qui ne conviennent pas à toutes les municipalités. Les conventions collectives sont des contrats signés de plein gré entre deux parties consentantes. Le gouvernement viole les fondements de la société

de droit en tentant de les modifier unilatéralement. Si 75 % de la population québécoise n’a pas accès à un régime à prestations déterminées, cela ne veut pas dire que les contrats signés ne sont pas valides. Ce projet de loi 3 sera de plus imposé à plusieurs syndiqués municipaux alors que leurs propres régimes de retraite ne sont pas en difficulté financière. Ces employés sont donc dans leur droit de crier au voleur. En ce qui concerne les policiers, il entraînera même une réduction

d’environ 6000 $ à 8000 $ de la masse salariale de plusieurs d'entre eux. Les employeurs vont ainsi chercher rétroactivement une partie des revenus des syndiqués pour payer leurs propres erreurs. Que vaut la signature des municipalités s'ils peuvent la renier à la première occasion pour régler des problèmes qu'elles ont créés? Michel Gourd

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 26 Table des matières < Article précédent Article suivant > Français chez le « yâble » Je demande que tous ceux qui trouvent une amélioration dans le français écrit ou parlé au Québec lèvent la main. Ce n'est guère mieux en France. Lorsque j'ai visité le site internet des Éditions Larousse on y retrouve les mots: « email et

newsletter » . Oui, oui, Larousse la pure! Un pavé dans la mare me direz-vous! Vous devinerez facilement que j'ai écrit à Larousse afin de savoir pourquoi on retrouve des anglicismes sur leur site. On m'a répondu ceci: « ah! vous savez, on y va avec l'usage » . Non mais, c'est rendu que les gens de la rue dictent maintenant l'usage à l'élite intellectuelle. Est- ce le monde à l'envers ou bien je ne comprends plus rien? Croyez- moi, à chaque fois que j'ai l'occasion de rencontrer des citoyens français dans le Vieux- Port de Québec ou dans le Vieux- Québec, je

m'empresse de m'informer de la situation du français dans leur pays. Ils sont tristes, très tristes car les médias, ces rustres et démoralisateurs, abusent énormément d'une myriade de mots anglais pour s'imbiber d'un certain style ou snobisme. On ajoute que si on utilise que des mots français cela fait ringard et c'est mal vu. Ce malheureux constat, puisé à même des données probantes, est unanime chez tous les Français questionnés, le verbe fermente mal en France. À quoi ressemblera la qualité du français ici dans 5 ans? J'ai peur!

Les textos, le français parlé par les adolescents dans la rue et les courriels qui présentent une qualité égale à ce que l'on pourrait écrire à l'endos d'une serviette de table, malheureusement ne laissent pas présager un avenir glorieux de notre beau et magnifique français pourtant si riche. À mes yeux, c'est un immense feu rouge pour le progrès. Michel BeAumont

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 26 Table des matières < Article précédent Article suivant > Le déficit de la discorde Face à la contestation des employés municipaux concernant le projet de loi du gouvernement sur les régimes de retraite, il m’apparaît évident que le remboursement à parts égales des déficits passés qui s’élèvent à 3,9 milliards de dollars

représente l’irritant majeur. À ce sujet, on ne peut pas dire que le premier ministre Couillard laisse véritablement une place à la négociation lorsqu’il allègue qu’ « il y a une place pour le dialogue » tout en ajoutant du même souffle que l’objectif ultime du gouvernement est de renflouer les coffres de retraite, y voyant un aspect « fondamental » de la réforme. Il y a quelque chose qui me chicote dans ce partage des déficits accumulés. En effet, en quoi les employés municipaux devraient- ils être tenus responsables de la

mauvaise gestion des fonds de retraite, lesquels ont été négociés « de bonne foi » entre les parties? Une question fondamentale à laquelle le gouvernement libéral devrait apporter une réponse sensée s’il désire éviter une confrontation percutante lors de la rentrée parlementaire, particulièrement depuis les révélations de collusion et de corruption de la commission Charbonneau qui ont entaché sérieusement l’intégrité du PLQ. Henri MArineAu

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 26 Page 28 > Page 27 Et si c’étAit vrAi… les propos de philippe Couillard au congrès de la Commissionjeunesse du parti libéral du québec, dimanche, ont sonné comme de la musique à mes oreilles. se pourrait- il qu’après des... RÉGIMEs DE RETRAITE :



COUILLARD NE RECULERA PAS DANIEL G. Je ne suis pas pro- libéral pour deux cents, mais, cette fois- ci, je suis de tout coeur avec la décision de notre premier ministre. S. v. p...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 27 Table des matières < Article précédent Article suivant > Et si c’étAit vrAi… CEttE FOIs C’Est LuI quI Est Aux COMMANDEs. ON vErrA BIEN s’IL A Du COFFrE. J. JACquEs sAMsON jjAcques. sAmson@ quebecormediA.com

les propos de philippe Couillard au congrès de la Commissionjeunesse du parti libéral du québec, dimanche, ont sonné comme de la musique à mes oreilles. se pourrait- il qu’après des décennies de mollasserie surgisse un véritable leader déterminé à remettre les finances du québec sur les rails ? J’entretiens toujours un sain scepticisme à cet égard, mais il m’arrive de me dire : et si c’était vrai ? Le premier ministre a été ferme dans son discours devant les

jeunes militants de son parti. Son gouvernement avancera «d’un pas décidé» vers l’équilibre budgétaire prévu en 2015-2016. «L’heure des choix difficiles a sonné» et «nous n’avons pas le droit de fléchir», a-t-il aussi tonné. M. Couillard était au gouvernement en 2003 lorsque Jean Charest s’est fait élire sur le thème de la réingénierie de l’État. Il est donc bien conscient de la résistance à l’opération de redressement des finances publiques qui l’attend. Certains de ses collègues ministres d’alors me

le dépeignaient comme un homme de caractère, d’aucuns le disaient même plutôt froid et insensible, mais je ne l’ai pas perçu comme un faucon, à la Monique JérômeForget ou Michel Audet, sur le plan des finances publiques. lE CommEnt M. Couillard demeure cependant toujours aussi vague sur le chemin à emprunter pour arriver au redressement qu’il promet. Il dit attendre les conclusions auxquelles aboutiront les deux commissions qu’il a créées, sur la

révision des programmes de dépenses et sur la fiscalité. Le recours à des comités de travail non ministériels est une vieille stratégie usée. Elle permet aux membres du gouvernement de disposer facilement et à leur guise des rapports de tels groupes de réflexion, sans provoquer de crise interne au conseil des ministres parce que des ego auraient été froissés. C’est ainsi que Robert Bourassa, après son retour comme premier ministre, en 1985, et Jean Charest, suite à son élection en 2003, ont pu

laisser tomber leurs promesses de coupures draconiennes dans les dépenses. Personne ne perdait vraiment la face. Du CourAgE «J’aurai ce courage», a promis Philippe Couillard, dimanche, au sujet de sa détermination à opérer les changements nécessaires. À nouveau, je me suis dit : et si c’était vrai? Cet homme n’a-t-il pas eu un parcours peu commun? Il est entré à la faculté de médecine de l’Université de Montréal à 16 ans seulement. À 22 ans, il détenait un

doctorat en médecine, ce qui est sans doute un record dans l’histoire de cette science au Québec; à 28 ans, il était déjà spécialiste en neurochirurgie, une des disciplines médicales de plus haut niveau; à 30 ans, il était chef du service de neurochirurgie de l’Université de Montréal. Cela ne se réalise pas sans une détermination exceptionnelle, en plus de l’intelligence requise. Philippe Couillard n’a pas fait de miracles comme ministre de la Santé. Mais il n’était pas le vrai boss. C’était Jean Charest qui avait

le dernier mot sur les objectifs et les stratégies. Cette fois c’est lui qui est aux commandes. On verra bien s’il a du coffre.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 27 Table des matières < Article précédent Article suivant > RÉGIMEs DE RETRAITE : COUILLARD NE RECULERA PAS ARTICLE PARU LE

DIMANCHE 10 AOÛT DANIEL G. Je ne suis pas pro- libéral pour deux cents, mais, cette fois- ci, je suis de tout coeur avec la décision de notre premier ministre. S. v. p ne lâcher pas, garder le cap M. Couillard et délivrer nous de l'emprise des syndicaleux. AL BROWN Ça prenait un gouvernement qui arrêterait de dire oui à toutes les demandes des syndicats qui sont des abuseurs de fonds publics et

Couillard a dit qu'il se tiendra debout. C'est si facile de dire oui et acheter la paix, mais en bout de ligne, c'est nous les payeurs de taxes qui reçoivent la facture. Il est temps de changer ce pattern qui nous appauvrit année après année. Les syndicats, ça sert à quoi à part nous vider les poches? MICHEL Monsieur Couillard, au lieu de vous mettre à dos une partie importante de la population, vous n'avez qu'à changer la loi sur les régimes de retraite. Ainsi, lorsque les fonds réalisent des surplus, ces

surplus devraient être injectés directement dans les fonds afin de diminuer le déficit. Au lieu de ça, vous donnez des congés de cotisation… Ce n'est pas logique! GAsTON DOUGLAS Le problème, c’est qu’ils ne veulent pas prendre les pertes lorsqu’il y en a. Les récessions, les chutes boursières, ça va arriver encore. Les syndicats ne tiennent pas compte non plus des gens qui vivent plus vieux et du nombre de retraités qui surpasse le nombre de travailleurs.

GILLEs BOUSQUET La négociation au public va toujours du côté des syndiqués qui menacent le gouvernement de paralyser la province. Les syndicats avaient l'habitude de dire : négocier, c'est se faire avoir, mais dans la fonction publique, c'est le gouvernement qui se fait avoir, conscient ou pas.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 27 Page 29 > Page 28 Le catalogue IKEA, plus distribué que la Bible L’édition 2015 du catalogue IKEA, avec 217 millions d’exemplaires à l’échelle mondiale, est une des publi cations les plus distribuées au monde. La publication dépasse même, en nombre d’exemplaires, le...



Trop cotiser son CELI, forte tendance un avertissement a été envoyé à 54 700 contribuables canadiens qui ont trop cotisé à leur compte d’épargne libre d’impôt ( CEli) pour l’année 2013. Des conseillers financiers dénoncent la... 45 000 retraités se joignent à la Coalition Sept regroupements

représentant environ 45 000 retraités ont grossi les rangs de la Coalition syndicale pour la libre négociation, opposée au projet de loi 3 sur les régimes de retraite...


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