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Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) - NewspaperDirect

Published by ic3x03, 2014-08-13 21:54:25

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L’Armada disputera sa première rencontre préparatoire samedi soir, à Gatineau, dans un duel aller- retour face aux Olympiques.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 77 Table des matières < Article précédent Article suivant > Des absents de taille à Gatineau FRANÇOIS- DAVID ROULEAU Le Journal de Montréal Quelques grosses pointures étaient absentes pour le début du camp d’entraînement des

Olympiques de Gatineau. Les attaquants Alex Dostie et Alexis Pépin, tout comme le choix de première ronde de la formation de l’Outaouais au récent repêchage, Justin Labrecque, ont manqué l’entrée en scène sur la glace du Centre Robert-Guertin, hier matin À la défense, les vétérans Alexandre Carrier et Jean-Simon Deslauriers brillaient également par leur absence. Si la situation des deux joueurs européens a fait jaser durant la saison morte, ceux-ci n’étaient pas à

l’aréna pour le début du camp. Le Tchèque Vaclav Karabacek est blessé à une cheville tandis que le Russe Yakov Trenin attend encore son visa pour entrer au pays. CONGESTION DEVANT LE FILET Le poste d’auxiliaire du gardien de but, Anthony Brodeur, est convoité. Cinq gardiens bataillent pour épauler le fils de Martin Brodeur à qui l’entraîneur- chef a donné son vote de confiance pour la prochaine saison. Sélectionné au 10e tour le 31

mai dernier, Rowan O’Brien s’est démarqué devant le filet au terme de la première journée du camp. «Les gardiens ont bien fait», a noté l’entraîneur spécialisé Michel Vallière qui a aussi apprécié les performances de Jonathan Bourcier et Mitchell Lundholm à l’attaque. La journée s’est révélée éprouvante où la chaleur a ennuyé les joueurs autant à l’entraînement que lors des matchs simulés.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 77 Table des matières < Article précédent Article suivant > Le propriétaire des islanders poursuivi LNH

NEW YORK | (Agence QMI) L’avocat Andrew Barroway a intenté une poursuite de 10 millions $ contre le propriétaire des Islanders de New York, Charles Wang. C’est du moins ce qu’a rapporté le quotidien New York Daily News, hier. La requête stipule que les deux hommes avaient conclu une entente à propos de la vente de l’équipe new-yorkaise au groupe NY ICE pour la somme de 420 millions $. Toutefois, après que les Clippers de Los Angeles, dans la NBA, eurent été vendus à Steve Ballmer pour 2 milliards $ à la suite de la saga

entourant Donald Sterling, Wang aurait décidé de se rétracter, exigeant plutôt un montant de 548 millions $. Le 1er août dernier, le propriétaire des Islanders aurait même annoncé à son partenaire d’affaires qu’il avait choisi de vendre l’équipe à un autre groupe de professionnels.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 77 Page 79 > Page 78 STEWART A VOULU INTIMIDER LE JEUNE WARD Steve Poirier était en piste au moment de l ’ accident. Il a vu le j eune Ward en furie au beau milieu de la piste, quelques instants avant qu’il...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014)

Page 78 Table des matières < Article précédent Article suivant > STEWART A VOULU INTIMIDER LE JEUNE WARD le pilote québécois participait à la course qui a coûté la vie à Kevin Ward le

pilote québécois steve poirier ne comprend toujours pas pourquoi un vétéran comme tony stewart a accéléré en voyant Kevin Ward debout au beau milieu de la piste, samedi. selon Joanie Godin ljgodinJDM - STEVE POIRIER, PILOTE joanie.godin@quebecormedia.com Steve Poirier était en piste au moment de l ’ accident. Il a vu le j

eune Ward en furie au beau milieu de la piste, quelques instants avant qu’il soit happé mortellement par la voiture de Tony Stewart. Après avoir vu et revu les images de l’accident et avoir entendu les commentaires des autres pilotes et des amateurs, Poirier croit fermement que le vétéran a voulu passer un message à Ward. Ce manque de jugement aura toutefois été tragique. « Je ne peux pas croire qu’il a voulu foncer dessus volontairement, mais l’impression que tout le monde avait, c’est qu’il a

voulu l’intimider. Je ne comprends pas pourquoi il a appuyé sur l’accélérateur, s’est demandé Poirier. « Kevin s’est amené devant lui en le montrant du doigt et c’est un peu une agression de sa part. C’est comme si Stewart avait voulu l ui dire: “Hey, mon jeune, tu ne fais pas ça à Tony Stewart ici” » , a avancé le pilote québécois. Selon lui, Stewart, un pilote professionnel qui compte trois titres en série NASCAR, aurait voulu lui envoyer un peu de poussière en donnant un coup

d’accélérateur sur cette piste en terre battue. « Il a voulu lui faire comprendre qu’il n’avait pas d’affaire à être là » , a- t- il ajouté. À NE PAS FAIRE Les pilotes de la série Empire Super Sprints savent pourtant que d’appuyer sur l’accélérateur est la dernière chose à faire en pareilles circonstances, surtout sous un drapeau jaune. « On nous répète constamment de ne pas donner de gaz quand il y a

des gens en piste avant le début des courses, par exemple. C’est la même chose sous un drapeau jaune. On doit simplement laisser aller sa voiture » , a expliqué Poirier. Le pilote explique que les bolides de cette série sont de véritables petites bombes. « Un bâton de dynamite sur quatre roues » , a- t- il imagé. « Personnellement, si je voyais quelqu’un sur la piste, même si c’était à la dernière seconde, jamais je n’aurais accéléré. Tu donnes un coup de volant pour l’éviter, oui. Mais d’avoir accéléré à ce moment-

là, je ne peux pas comprendre » , a poursuivi Poirier, qui connaissait bien Ward. MAUVAISE ÉVALUATION Certains se sont demandés si Stewart n’avait pas mal évalué l es distances de sa voiture puisqu’il ne pilote ce type de bolide que quelques fois par année. C’est toutefois une théorie que Poirier balaie du revers de la main. « Stewart est un pilote professionnel et il a gagné des courses prestigieuses. Ça veut dire qu’il est très talentueux. C’était lui

le pilote du plus haut calibre en piste. On pourrait blâmer une recrue d’avoir commis une telle erreur, en disant qu’il s’est fait surprendre par la violence de l’accélération de sa voiture. Mais Stewart comprend ces machines- là, c’est un bon pilote. » Même s’il est attristé par le décès du pilote de 20 ans, Poirier n’est pas du tout d’accord avec la réaction de Ward. S’élancer à pied au beau milieu de la piste était une très grave erreur de jugement, selon lui. «Quand je l’ai vu pointer du

doigt les voitures, mon premier réflexe a été de me dire: “Mais qu’est-ce qu’il fait là!” J’ai vu qu’il était fâché et qu’il s’est mis dans une position dangereuse. Je savais qu’il venait de faire une gaffe. L’accrochage qu’il a eu avec Stewart ne méritait pas une aussi grande réaction de sa part. La situation ne méritait pas qu’il mette sa vie en danger, s’est désolé le pilote de la voiture no 28. INACCEPTABLE Selon lui, ce genre de réaction n’a pas sa place en course automobile.

« Peu importe ce qui est arrivé par la suite, je n’aime pas ce genre de réaction. C’est un peu agressif de vouloir aller apostropher quelqu’un et de mettre sa vie en danger, et de mettre les autres pilotes dans le trouble parce qu’ils essaient de l’éviter», a conclu Poirier.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 78 Page 80 > Page 79 Les dessous du contrat de P.K. Le directeur général du Tricolore se préparait à accepter la décision de l’arbitre et à accorder à son défenseur étoile une entente d’un an. Bergevin n’avait aucun problème avec cette... Deux pilotes impulsifs

Quand deux pilotes au même

tempérament explosif sont impliqués dans un accrochage, les fils peuvent se toucher. C’est probablement ce qu’il s’est passé dans l’accident qui a causé la mort...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 79 Table des matières < Article précédent Article suivant > Les dessous du contrat de P.K. Doit- on accorder de l’intérêt à l’énoncé du chroniqueur jack todd, du quotidien The Gazette qui

écrivait hier matin que geoff molson avait rejeté la décision de son homme de terrain, marc Bergevin, dans le dossier p. K. subban? Le PHOTAO D'ARCHIVES Le grAnd pAtron du CH Geoff Molson (À droite) AurAit renversé lA décision de son di recteur générAl MArc Bergervin dAns le dernier sprint des négociAtions Avec P.K. SubbAn. directeur général du Tricolore se

préparait à accepter la décision de l’arbitre et à accorder à son défenseur étoile une entente d’un an. Bergevin n’avait aucun problème avec cette situation. Mais, Geoff Molson, devant la pression exercée par les partisans de l’équipe sur les médias sociaux, aurait renversé la décision de Bergevin et aurait décidé de payer 72 millions $ à Subban. Todd dit tenir cette information d’une personne hautement qualifiée. Vrai ou faux ?

De prime abord, établissons tout de suite que le directeur général, lorsqu’il doit prendre une décision impliquant des millions de dollars, discute avant tout avec son propriétaire. Habituellement, un propriétaire se fera l’avocat du diable en demandant à son homme de confiance si c’est la bonne décision à prendre dans les circonstances. Il voudra savoir si cela affectera la masse salariale de l’équipe et si on respecte toujours le modèle d’affaires présenté, dans le présent cas par Bergevin, il y a deux ans.

Habituellement, le directeur général obtient l’approbation de son propriétaire. subban À toronto… Dans le cas qui nous intéresse, celui de Subban, plusieurs énoncés ont été avancés sur la place publique au cours du processus de négociation. On se demandait si le Canadien tenait vraiment à s’associer avec Subban pour une longue période. Peut-être l’était-il, mais pas pour 72 millions $. On croyait également que Subban avait déjà la tête à Toronto,

il se voyait avec un chandail bleu et blanc sur le dos. Il est évident que le CH a plié l’échine dans ce dossier. Toutefois, ce qui est intrigant, c’est qu’il n’est pas dans la nature de Bergevin de baisser les bras. C’est un négociateur féroce. Il y a deux ans, il avait tenu tête au clan Don Meehan dans le dossier Subban et il avait eu gain de cause. Il n’avait donc aucun complexe face à l’agent torontois. C’est la raison pour laquelle les deux groupes se sont retrouvés devant un arbitre, une stratégie à

déconseiller quand une équipe est opposée à l’un de ses trois meilleurs joueurs. Donc, vendredi, lors des audiences devant le juge, les deux groupes avaient quitté la salle sans accord, c’était maintenant à la juge de trancher. une dure journée Le soir même, j’avais demandé à Meehan de résumer la journée: «Ce fut difficile, ce fut exigeant et on a entendu des choses qu’on aurait souhaité ne pas entendre.» En d’autres termes, le Canadien n’avait pas été tendre à l’égard du défenseur.

Au fil de la conversation avec le représentant de Subban, j’en étais venu à la conclusion que le jeune homme disputerait deux autres saisons avec le Tricolore avant d’attaquer le marché des joueurs autonomes. J’ai demandé à Meehan: «Qu’entendez-vous faire maintenant?» «Pas grand-chose, avait rétorqué l’agent. On va attendre la décision de la juge, puis on pourra se parler vers le 25 décembre, mais, après la journée qu’on vient de passer, sera-t-il vraiment nécessaire de retourner à la table de négociations.» Wow!… Puis, samedi

matin, une dizaine d’heures plus tard, le CH annonçait qu’il était arrivé à un accord avec le clan Subban. Peut-être, Geoff Molson a-t-il rejeté la stratégie de Bergevin? Il en a le droit, c’est lui le grand argentier. D’un autre côté, et je suis d’accord avec Jack Todd, chacun a fait son boulot. Bergevin avait ses raisons. Le propriétaire aussi. Par contre, dans une telle situation, si le joueur ne livre pas la marchandise, et en supposant qu’il a renversé la décision de son homme de confiance, Geoff Molson

devra en assumer toutes les responsabilités. Le DG s’en lavera les mains…

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 79 Table des matières < Article précédent Deux pilotes impulsifs JOANIE GODIN Le Journal de Montréal Quand deux pilotes au même tempérament explosif sont impliqués dans un accrochage, les fils peuvent se toucher. C’est probablement ce qu’il s’est passé

dans l’accident qui a causé la mort du pilote Kevin Ward. D’un côté, il y a Tony Stewart: la vedette, le pilote d’expérience qui a cumulé les honneurs en NASCAR et qui participe à quelques courses de la série Empire Super Sprints ( ESS) de temps à autre pour attirer les foules et relever de nouveaux défis. De l’autre, il y avait Kevin Ward: un jeune pilote de 20 ans bourré de talent qui n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. «Ils ont le même genre de tempérament. Ward avait

rapidement montré qu’il était un pilote très habile. Il avait son style, assez agressif. Il ne causait pas d’accidents, mais allait toujours à la limite de son auto. Il avait un bel avenir, a mentionné le pilote Steve Poirier, qui prenait part à cette désormais célèbre course, samedi dernier. « Je ne suis pas du genre à me fâcher et je ne serais jamais sorti de mon auto pour apostropher quelqu’un. Mais Kevin était comme ça, et Tony également», a expliqué le Québécois. Poirier ne connaît pas Stewart

personnellement, mais un membre de son équipe, qui a déjà travaillé avec le pilote de NASCAR, lui a confié qu’il «n’était pas facile». « Ce n’est pas un gars qui se présente aux courses avec une attitude pacifique. Il n’est pas là pour se laisser manger la laine sur le dos. C’est même facile de trouver sur internet toutes sortes de situations où il a perdu patience», dit-il. surnommé « smoke » Le pilote québécois souligne que Stewart porte très bien son surnom

de «Smoke». «Il a de la boucane qui lui sort des oreilles. Son attitude et sa manière de piloter ressemblent à ça. Il est téméraire et quand même intimidant en piste.» plus le bienvenu On ne sait pas si Stewart participera à nouveau à une épreuve de la série ESS, mais une chose est sûre, il ne serait pas le bienvenu. « À sa place, je ne me représenterais pas. Je serais un peu mal à l’aise qu’il revienne la saison prochaine comme si de rien n’était. Je trouverais ça un peu effronté » ,

a soutenu Poirier. Ce dernier espère que le décès de Ward forcera les dirigeants à instaurer des mesures de sécurité, comme celle d’interdire aux pilotes de sortir de leur véhicule durant une course. « Ça prend des accidents pour faire évoluer les choses», dit-il avec regret.

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