Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 28 Table des matières < Article précédent Article suivant > Le catalogue IKEA, plus distribué que la Bible L’édition 2015 du catalogue
IKEA, avec 217 millions d’exemplaires à l’échelle mondiale, est une des publi cations les plus distribuées au monde. La publication dépasse même, en nombre d’exemplaires, le nombre de Bibles intégrales! On affirme souvent que la Bible demeure le livre le plus distribué et le plus lu sur Terre. Depuis les premiers exem plaires imprimés, au milieu du XVe siècle, c’est exact, mais… Plus de 405 millions «d’articles
bibliques», extraits ou texte intégral des Saintes Écritures ont été distribués sur le globe en 2012, selon les dernières données de l’Alliance biblique universelle (qui regroupe 146 Sociétés bibliques nationales, actives dans plus de 200 pays et territoires, pour la traduction, la publication et la dif fusion de la Bible). Pour sa part, le catalogue IKEA est plus distribué, à 217 millions d’exemplaires, que les éditions intégrales de la Bible.
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 28 Table des matières < Article précédent Article suivant > Trop cotiser son CELI, forte tendance La pénalité moyenne pour surcotisation est de 516 $ MICHEL MuNGER Agence QMI
un avertissement a été envoyé à 54 700 contribuables canadiens qui ont trop cotisé à leur compte d’épargne libre d’impôt ( CEli) pour l’année 2013. Des conseillers financiers dénoncent la complexité de leur gestion. Selon des chiffres confirmés par l’Agence de revenu du Canada, environ 17 000 personnes n’ont pas eu à payer de pénalité. Elles ont ainsi évité de débourser 516 $ en moyenne. Les contribuables ont habituellement 60 jours pour répondre à l’avis d’Ottawa. Environ
20 000 clients ont déjà payé leur pénalité. Le suivi des transactions est ardu à effectuer, surtout quand le client se laisse aller, a expliqué Gaétan Veillette, planificateur financier pour le Groupe Investors. « C’est un grand problème parce que Revenu Canada compile [à lui seul] les cotisations et les décaissements du CELI, dit M. Veillette. Cette compilation t i ent compte des déclarations automatisées des banques.» DEux institutions
Or, de nombreux épargnants ont des comptes dans au moins deux institutions financières. « À un moment donné, raconte M. Veillette, ils perdent la perspective des contributions et se retrouvent en surcotisation. Revenu Canada applique une pénalité fiscale de 1% par mois là-dessus. Le CELI devient de plus en plus difficile à administrer.» Les conseillers doivent prendre du temps pour faire le tour du jardin, indique Jean- François Guay, planificateur financier à la Banque de Montréal. «Les
institutions financières ne se parlent pas. Si un client a contribué dans un autre compte REER ou CELI, je ne le sais pas. Ce serait intelligent d’avoir un système permettant de le savoir.» Même son de cloche du côté de Gaétan Veillette, chez Investors. «Si l’État accordait un accès d’observateur en ligne au bilan fiscal du client, les conseillers seraient mieux instrumentés pour bien conseiller et administrer le patrimoine.» Les banques ont elles-mêmes un devoir de clarté, suggère Serge
Paradis, porte-parole de l’Agence du revenu du Canada. «Comme c’est le cas pour tout produit financier, dit- il, les institutions financières ont la responsabilité d’informer leurs clients au sujet des restrictions et des détails liés à leurs produits de placement.» Coup DE MAIN Le gouvernement pourrait faire sa part, affirme Gaétan Veillette. « On pourrait donner le même avantage fiscal en abaissant tout simplement l’impôt des particuliers. On crée toujours un nouveau régime, sans en enlever.»
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 28 Table des matières < Article précédent Article suivant > 45 000 retraités se joignent à la Coalition OLIVIER BOURQUE Agence QMI Sept regroupements représentant environ 45 000 retraités ont grossi les rangs de la Coalition syndicale pour la libre
négociation, opposée au projet de loi 3 sur les régimes de retraite municipaux. Ils dénoncent les coupes dans leurs pensions de retraite. «Le projet de loi 3 prévoit une réduction immédiate des rentes actuelles des retraités», a déploré Jean Carrette, sociologue et gérontologue. M. Carrette dénonce aussi le fait que, si le projet de loi est adopté tel quel, les retraités ne pourront plus obtenir l’indexation automatique de leur rente selon l’inflation. «On a réussi à négocier une maigre
indexation de 0,5% par année et même ça on va le perdre», a ajouté François Teasdale, le président du Réseau Espaces 50+. Les retraités réfutent l’idée qu’ils bénéficient d’une «retraite dorée» aux frais des contribuables, soulignant notamment que la valeur moyenne d’une rente de retraite est de 24 000 $ par année. «Quand tu verses 10% de ton salaire pendant 30 ans dans ta caisse de retraite, c’est énorme. Et nous aussi, on est des contribuables», a souligné Marc Ranger, porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation.
« Commission Bidon » Ce dernier a aussi réagi aux commentaires du premier ministre Philippe Couillard, qui a confirmé en fin de semaine qu’il ne bougerait pas sur la question du financement à parts égales des régimes de retraite municipaux. «On voulait participer de bonne foi à la commission parlementaire sur le projet de loi 3, mais le premier ministre est en train de nous dire que c’est une commission bidon. (...) On va y participer quand même, mais on sera beaucoup plus fermes dans nos positions», a dit M.
Ranger.
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 28 Page 30 > Page 29 La fraude sous- estimée la fraude à l’investissement est courante, mais trop peu de victimes se plaignent. les recours et moyens de protection sont aussi trop mal coordonnés pour être efficaces. Ces conclusions pessimistes... Manque à gagner de 267 000 $ pour
la retraite AGENCE QMI | Les Québécois de la génération sandwich ont encore beaucoup de croûtes à manger avant de pouvoir atteindre leur objectif d’épargneretraite. Selon un sondage mené pour BMO Nesbitt... EN CHIFFRES De 2004 à 2009, 36 fraudeurs accusés concernant des sommes totalisant 514 millions $ Environ 60 % des investisseurs n’ont jamais vérifié si leurs conseillers financiers sont inscrits auprès des...
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 29 Table des matières < Article précédent Article suivant > La fraude sous- estimée trop peu de victimes portent plainte auprès des autorités financières « NOUS AVONS DE LA DIFFICULTÉ À DRESSER UN BON
PORTRAIT DE LA SITUATION PARCE QUE LEs DONNÉEs NE SONT PAs DISPONIBLES » – Lindsay Speed, conseillère juridique pour FAIR CANADA MICHEL MUNGER Agence QMI la Près de 10 fraude Ans Après le début du à scAndAle de l’AffAire Norbourg orchestrée pAr Vincent LAcroix, les investisseurs cAnAdiens ne sont toujours pAs À l’Abri de lA frAude. l’investissement est courante, mais trop peu de victimes se plaignent. les recours et moyens de protection
sont aussi trop mal coordonnés pour être efficaces. Ces conclusions pessimistes proviennent d’un rapport publié hier par FAIR Canada, un organisme de défense des investisseurs. Le document relève que la police des marchés financiers a bel et bien accusé 36 fraudeurs concernant des sommes de 514 millions $ de 2004 à 2009. Par contre, seulement une partie des plaintes est publiée et une faible proportion de la fraude est signalée.
Un seul rapport est mis à jour tous les cinq ans par les organismes qui réglementent les valeurs mobilières (Canadian Securities Administrators). L’Autorité des marchés financiers (AMF), qui en fait partie, a un rapport annuel, mais il ne mentionne pas le nombre de plaintes. Pour sa part, le système FINTRAC ne fait que relever les transactions de 10 000 $ et plus auprès des banques. «Nous avons de la difficulté à dresser un bon portrait de l a situation parce que l es données ne
sont pas disponibles » , a dit Lindsay Speed, conseillère juridique pour FAIR Canada. IGNORANCE La situation est meilleure aux États-Unis, où la Securities and Exchange Commission (SEC) publie un rapport sur l’application de la loi. Elle a enregistré plus de 22 000 plaintes l’an dernier. En traversant la frontière canadienne de nouveau, FAIR Canada relève que l es consommateurs ne savent même pas si les professionnels qu’ils
consultent sont «en règle » . Environ 60 % n’ont jamais vérifié si leurs conseillers financiers sont inscrits auprès des autorités. Le système de consultation du site aretheyregistered.ca serait trop peu convivial, a indiqué Mme Speed. «Les avocats trouvent difficile de trouver l’information qui est disponible, a-t-elle dit. Inclure l’historique disciplinaire des professionnels pourrait aussi faire partie d’une première étape.» FAIR Canada recommande aussi la mise sur pied d’un système de dénonciation de la fraude. Aux
États-Unis, la SEC a reçu plus de 3000 signalements en 2013. AGENCE NATIONALE Lindsay Speed a expliqué que tous ces outils pourraient être gérés par une agence nationale antifraude. «La gestion et le suivi des plaintes seraient meilleurs, a-t- elle ajouté. Il y en aurait plus s’il existait un seul endroit où les consommateurs pourraient se diriger.» La représentante de FAIR Canada soutient que la priorité est de se doter d’une stratégie formelle
antifraude et non d’appuyer l e projet f édéral de commission unique. Mme Speed a salué par contre les efforts d’harmonisation des commissions existantes.
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 29 Table des matières < Article précédent Article suivant > Manque à gagner de 267 000 $ pour la retraite AGENCE QMI | Les Québécois de la génération sandwich ont encore beaucoup de croûtes à manger avant de pouvoir atteindre leur objectif d’épargneretraite.
Selon un sondage mené pour BMO Nesbitt Burns, les Québécois âgés de 45 à 64 ans accusent un déficit de plus d’un quart de million de dollars par rapport au montant qu’ils jugent nécessaire pour leur retraite. Alors que leur objectif moyen est de 447 000 $ pour pouvoir s’offrir un style de vie idéal à la retraite, ces futurs retraités n’ont amassé jusqu’à maintenant que 180 000 $, pour un déficit de 267 000 $. La génération sandwich est ainsi nommée parce qu’elle est prise en sandwich entre les exigences des soins à prodiguer à leurs parents
vieillissants et à leurs propres enfants. À l’heure actuelle, près de la moitié (47 %) des personnes de la génération sandwich au Québec prennent soin de leurs enfants ou de parents vieillissants ou des deux. Et 64 % d’entre elles jugent que le stress de la vie quotidienne – le travail, les soins à donner à la famille, le règlement des factures, l’aide aux parents plus âgés, etc. – réduit leur capacité d’atteindre leurs objectifs financiers à long terme. PLAN FINANCIER
Fait à noter, les Québécois de cette génération sont ceux dont le montant idéal estimé pour la retraite est le plus bas au Canada. En Ontario, il est de 876 000 $ alors que pour les Canadiens des provinces de l’Atlantique, il s’élève à 839 000 $. Sylvain Brisebois, directeur régional, BMO Nesbitt Burns, fait observer que les gens de la génération sandwich pourraient mieux gérer leur stress et établir l’ordre de priorité de leurs objectifs en élaborant un plan financier. Actuellement, seulement 40 % des personnes de cette génération
disposent d’un tel plan.
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 29 Table des matières < Article précédent Article suivant > EN CHIFFRES De 2004 à 2009, 36 fraudeurs accusés concernant des sommes totalisant 514 millions $ Environ 60 % des investisseurs
n’ont jamais vérifié si leurs conseillers financiers sont inscrits auprès des autorités
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 29 Page 31 > Page 30 LES PRÊTS ENTRE MEMBRES DE LA FAMILLE ONT-ILS DES CONSÉQUENCES FISCALES ? nous avons appris la semaine dernière qu’une de nos athlètes québécoises a consenti un prêt à sa
mère. on m’a demandé s’il y avait
des conséquences fiscales à faire des... Plusieurs mentent afin d’obtenir un prêt AGENCE QMI | Près de 10% des Canadiens mentent à propos de leur revenu annuel lorsqu’ils veulent obtenir un prêt d’un établissement financier. D’après un sondage mené pour Equifax Canada,...
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 30 Table des matières < Article précédent Article suivant > LES PRÊTS ENTRE MEMBRES DE LA FAMILLE ONT-ILS DES CONSÉQUENCES
FISCALES ? André Boulais CPA - Fiscaliste nous avons appris la semaine dernière qu’une de nos athlètes québécoises a consenti un prêt à sa mère. on m’a demandé s’il y avait des conséquences fiscales à faire des prêts ou même des dons à des membres de notre famille. Il existe deux situations où la Loi de l’impôt sur le revenu pourrait intervenir dans ces cas.
PRÊTS ou Dons Au Conjoint, Conjoint DE FAIT Et Aux ENFANTS La première situation se présente lorsqu’on fait un prêt ou un don à son conjoint ou conjoint de fait ou à un enfant mineur (cela inclut les neveux et nièces). Quelles sont les conséquences fiscales lors d’un prêt ou un don à son conjoint ou conjoint de fait ou à un enfant mineur? Prenons l’exemple suivant où madame a un revenu d’emploi de 100 000 $, soit un taux d’imposition marginal d’environ 48%. Son conjoint a également un revenu d’emploi de 35 000 $, soit un taux d’imposition marginal
d’environ 28%. Madame a hérité de ses parents et dispose de placements qui lui rapportent 10 000 $ d’intérêts par année. Comme son taux d’imposition est plus élevé, elle décide de faire un prêt sans intérêt à son conjoint afin de transférer les revenus d’intérêts à ce dernier. Donc, le couple réalise une économie d’impôt d’environ 2000$ (10 000 $ x 20%). Ce genre de situation n’est pas permis par la Loi de l’impôt sur le revenu. Ainsi, dans cette situation, le montant d’intérêt, même s’il est gagné par monsieur, devra être inclus dans le revenu de madame, soit l’auteure
du prêt. Ces dispositions s’appellent les règles d’attribution. Ce même principe s’applique si monsieur réalisait un gain en capital sur les placements. Ces règles d’attributions s’appliquent aux enfants mineurs sur les revenus de placements, mais pas sur les gains en capital. Elles cessent de s’appliquer dans l’année où l’enfant atteint l’âge de 18 ans. PRÊTS À DEs PROCHES MAJEURS La deuxième règle d’attribution s’applique aux prêts consentis à des proches majeurs (conjoint, enfants,
mère, père, frère ou soeur). Il est à noter que la règle ne s’applique pas aux dons faits à ces personnes. Cette règle a le même effet sur le plan fiscal que la première situation, soit d’inclure le revenu du rendement sur les placements dans les mains de l’auteur du prêt. Un des critères pour que la règle d’attribution s’applique repose sur l’intention des parties de réduire le fardeau fiscal de l’auteur du prêt. Par exemple, des parents prêtent une somme d’argent à leur enfant pour faire l’acquisition d’une maison ou d’une voiture, la règle ne s’appliquera pas, car aucun revenu
imposable n’est généré sur l’argent prêté à l’enfant. Cependant, si des parents font un prêt à leur enfant et que celui-ci investit cette somme afin de générer des revenus et qu’il utilise ce revenu pour payer ses études, la règle s’appliquera et les parents devront payer l’impôt sur les revenus de placement. COMMENT ÉVITER L’APPLICATION DE CEs RÈGLES ? Il est possible d’éviter l’application de ces règles si le prêt est consenti avec un taux d’intérêt équivalent au taux prescrit par le ministère des Finances, qui est
actuellement de 3% l’an (ce taux varie tous les trimestres; on le trouve sur le site de l’ARC). De plus, les intérêts doivent être payés à l’auteur du prêt au cours de l’année ou au plus tard 30 jours après la fin de l’année civile. Il est impératif que le paiement soit fait annuellement, sinon les règles d’attribution s’appliqueront à compter de l’année où les intérêts ne sont pas payés. Il est donc très important de bien documenter les transactions effectuées. PLANIFICATION FISCALE INTÉRESSANTE
Étant donné que le taux prescrit est relativement bas actuellement, il pourrait être intéressant de faire un prêt, à titre d’exemple, au conjoint qui a le revenu le plus bas et d’enregistrer les placements à son nom. Ainsi, si le rendement de vos placements est supérieur à 3%, par exemple 6%, vous réaliserez une économie d’impôt tout en respectant les règles fiscales. Il est conseillé de consulter un expert en fiscalité si vous envisagez de faire ce genre de planification.
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 30 Table des matières < Article précédent Article suivant > Plusieurs mentent afin d’obtenir un prêt AGENCE QMI | Près de 10% des Canadiens mentent à propos de leur revenu annuel lorsqu’ils veulent obtenir un prêt d’un établissement financier.
D’après un sondage mené pour Equifax Canada, les Canadiens ne sont pas toujours sincères quand il s’agit d’obtenir un prêt hypothécaire. Un Canadien sur 10 considère qu’il est correct d’augmenter son revenu annuel lorsqu’il fait une demande d’hypothèque (9% des personnes interrogées ont avoué ne pas avoir été tout à fait honnêtes pour une demande de crédit ou de prêt). « FRAUDE HYPOTHÉCAIRE » «Ne vous y trompez pas, un
mensonge sur votre demande de prêt constitue un type de fraude hypothécaire», a dit Tim Ashby, vice-président, Solutions personnelles, Equifax Canada. Le sondage indique aussi que 79% des Canadiens sont plus préoccupés par la protection de leurs informations personnelles aujourd’hui que par le passé. « Dans le cadre du processus d’achat d’une propriété, beaucoup de données personnelles sont mises de l ’ avant lorsqu’on traite avec des courtiers hypothécaires, des agents immobiliers et des avocats, entre
autres » , a ajouté M. Ashby. Ainsi, 81% des répondants croient que les prêteurs devraient faire plus pour les protéger contre la fraude et le vol d’identité. SCORE DE CRÉDIT La firme en analyse de crédit ajoute que les consommateurs ont avantage à connaître leur score de crédit s’ils veulent obtenir des taux plus intéressants. D’après Equifax, seulement 23% des Canadiens connaissent leur score de crédit.
Le sondage a été effectué en ligne par la firme Léger. Un échantillon représentatif de 1500 Canadiens de partout au pays a été sondé du 7 au 10 juillet. Un échantillon de cette taille présente une marge d’erreur de ± 2,5%, 19 fois sur 20.
Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 30 Page 32 > Page 31 Le marché n’est pas prêt pour les stages rémunérés alors que la chamPre des communes étudiera L l’automne un projet de loi oPligeant les employeurs L offrir un salaire L tous les étudiants stagiaires qu’ils recrutentX le marché du... La maison de l’ex-
Search
Read the Text Version
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- 9
- 10
- 11
- 12
- 13
- 14
- 15
- 16
- 17
- 18
- 19
- 20
- 21
- 22
- 23
- 24
- 25
- 26
- 27
- 28
- 29
- 30
- 31
- 32
- 33
- 34
- 35
- 36
- 37
- 38
- 39
- 40
- 41
- 42
- 43
- 44
- 45
- 46
- 47
- 48
- 49
- 50
- 51
- 52
- 53
- 54
- 55
- 56
- 57
- 58
- 59
- 60
- 61
- 62
- 63
- 64
- 65
- 66
- 67
- 68
- 69
- 70
- 71
- 72
- 73
- 74
- 75
- 76
- 77
- 78
- 79
- 80
- 81
- 82
- 83
- 84
- 85
- 86
- 87
- 88
- 89
- 90
- 91
- 92
- 93
- 94
- 95
- 96
- 97
- 98
- 99
- 100
- 101
- 102
- 103
- 104
- 105
- 106
- 107
- 108
- 109
- 110
- 111
- 112
- 113
- 114
- 115
- 116
- 117
- 118
- 119
- 120
- 121
- 122
- 123
- 124
- 125
- 126
- 127
- 128
- 129
- 130
- 131
- 132
- 133
- 134
- 135
- 136
- 137
- 138
- 139
- 140
- 141
- 142
- 143
- 144
- 145
- 146
- 147
- 148
- 149
- 150
- 151
- 152
- 153
- 154
- 155
- 156
- 157
- 158
- 159
- 160
- 161
- 162
- 163
- 164
- 165
- 166
- 167
- 168
- 169
- 170
- 171
- 172
- 173
- 174
- 175
- 176
- 177
- 178
- 179
- 180
- 181
- 182
- 183
- 184
- 185
- 186
- 187
- 188
- 189
- 190
- 191
- 192
- 193
- 194
- 195
- 196
- 197
- 198
- 199
- 200
- 201
- 202
- 203
- 204
- 205
- 206
- 207
- 208
- 209
- 210
- 211
- 212
- 213
- 214
- 215
- 216
- 217
- 218
- 219
- 220
- 221
- 222
- 223
- 224
- 225
- 226
- 227
- 228
- 229
- 230
- 231
- 232
- 233
- 234
- 235
- 236
- 237
- 238
- 239
- 240
- 241
- 242
- 243
- 244
- 245
- 246
- 247
- 248
- 249
- 250
- 251
- 252
- 253
- 254
- 255
- 256
- 257
- 258
- 259
- 260
- 261
- 262
- 263
- 264
- 265
- 266
- 267
- 268
- 269
- 270
- 271
- 272
- 273
- 274
- 275
- 276
- 277
- 278
- 279
- 280
- 281
- 282
- 283
- 284
- 285
- 286
- 287
- 288
- 289
- 290
- 291
- 292
- 293
- 294
- 295
- 296
- 297
- 298
- 299
- 300
- 301
- 302
- 303
- 304
- 305
- 306
- 307
- 308
- 309
- 310
- 311
- 312
- 313
- 314
- 315
- 316
- 317
- 318
- 319
- 320
- 321
- 322
- 323
- 324
- 325
- 326
- 327
- 328
- 329
- 330
- 331
- 332
- 333
- 334
- 335
- 336
- 337
- 338
- 339
- 340
- 341
- 342
- 343
- 344
- 345
- 346
- 347
- 348
- 349
- 350
- 351
- 352
- 353
- 354
- 355
- 356
- 357
- 358
- 359
- 360
- 361
- 362
- 363
- 364
- 365
- 366
- 367
- 368
- 369
- 370
- 371
- 372
- 373
- 374
- 375
- 376
- 377
- 378
- 379
- 380
- 381
- 382
- 383
- 384
- 385
- 386
- 387
- 388
- 389
- 390
- 391
- 392
- 393
- 394
- 395
- 396
- 397
- 398
- 399
- 400
- 401
- 402
- 403
- 404
- 405
- 406
- 407
- 408
- 409
- 410
- 411
- 412
- 413
- 414
- 415
- 416
- 417
- 418
- 419
- 420
- 421
- 422
- 423
- 424
- 425
- 426
- 427
- 428
- 429
- 430
- 431
- 432
- 433
- 434
- 435
- 436
- 437
- 438
- 439
- 440
- 441
- 442
- 443
- 444
- 445
- 446
- 447
- 448
- 449
- 450
- 451
- 452
- 453
- 454
- 455
- 456
- 457
- 458
- 459
- 460
- 461
- 462
- 463
- 464
- 465
- 466
- 467
- 468
- 469
- 470
- 471
- 472
- 473
- 474
- 475
- 476
- 477
- 478
- 479
- 480
- 481
- 482
- 483
- 484
- 485
- 486
- 487
- 488
- 489
- 490
- 491
- 492
- 493
- 494
- 495
- 496
- 497
- 498
- 499
- 500
- 501
- 502
- 503
- 504
- 505
- 506
- 507
- 508
- 509
- 510
- 511
- 512
- 513
- 514
- 515
- 516
- 517
- 518
- 519
- 520
- 521
- 522
- 523
- 524
- 525
- 526
- 527
- 528
- 529
- 530
- 531
- 532
- 533
- 534
- 535
- 536
- 537
- 538
- 539
- 540
- 541
- 542
- 543
- 544
- 545
- 546
- 547
- 548
- 549
- 550
- 551
- 552
- 553
- 554
- 555
- 556
- 557
- 558
- 559
- 560
- 561
- 562
- 563
- 564
- 565
- 566
- 567
- 568
- 569
- 570
- 571
- 572
- 573
- 574
- 575
- 576
- 577
- 578
- 579
- 580
- 581
- 582
- 583
- 584
- 585
- 586
- 587
- 588
- 589
- 590
- 591
- 592
- 593
- 594
- 595
- 596
- 597
- 598
- 599
- 600
- 601
- 602
- 603
- 604
- 605
- 606
- 607
- 608
- 609
- 610
- 611
- 612
- 613
- 614
- 615
- 616
- 617
- 618
- 619
- 620
- 621
- 622
- 623
- 624
- 625
- 626
- 627
- 628
- 629
- 630
- 631
- 632
- 633
- 634
- 635
- 636
- 637
- 638
- 639
- 640
- 641
- 642
- 643
- 644
- 645
- 646
- 647
- 648
- 649
- 650
- 651
- 652
- 653
- 654
- 655
- 656
- 657
- 658
- 659
- 660
- 661
- 662
- 663
- 664
- 665
- 666
- 667
- 668
- 669
- 670
- 671
- 672
- 673
- 674
- 675
- 676
- 677
- 678
- 679
- 680
- 681
- 682
- 683
- 684
- 685
- 686
- 687
- 688
- 689
- 690
- 691
- 692
- 693
- 694
- 695
- 696
- 697
- 698
- 699
- 700
- 701
- 702
- 703
- 704
- 705
- 706
- 707
- 708
- 709
- 710
- 711
- 712
- 713
- 714
- 715
- 716
- 717
- 718
- 719
- 720
- 721
- 722
- 723
- 724
- 725
- 726
- 727
- 728
- 729
- 730
- 731
- 732
- 733
- 734
- 735
- 736
- 737
- 738
- 739
- 740
- 741
- 742
- 743
- 744
- 745
- 746
- 747
- 748
- 749
- 750
- 751
- 752
- 753
- 754
- 755
- 756
- 757
- 758
- 759
- 760
- 761
- 762
- 763
- 764
- 765
- 766
- 767
- 768
- 769
- 770
- 771
- 772
- 773
- 774
- 775
- 776
- 777
- 778
- 779
- 780
- 781
- 782
- 783
- 784
- 785
- 786
- 787
- 788
- 789
- 790
- 791
- 792
- 793
- 794
- 795
- 796
- 797
- 798
- 799
- 800
- 801
- 802
- 803
- 804
- 805
- 806
- 807
- 808
- 809
- 810
- 811
- 812
- 813
- 814
- 1 - 50
- 51 - 100
- 101 - 150
- 151 - 200
- 201 - 250
- 251 - 300
- 301 - 350
- 351 - 400
- 401 - 450
- 451 - 500
- 501 - 550
- 551 - 600
- 601 - 650
- 651 - 700
- 701 - 750
- 751 - 800
- 801 - 814
Pages: