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Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) - NewspaperDirect

Published by ic3x03, 2014-08-13 21:54:25

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Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 5 Table des matières < Article précédent Article suivant > La Ville corrige les travaux bâclés MARIE- ÈvE DUMONT Le Journal de Montréal La Ville de Montréal a renvoyé ses cols bleus à Outremont réparer la chaussée qui avait été bâclée,

tout en assurant que les citoyens n’auraient à assumer aucun coût supplémentaire. «Il n’y a pas de frais pour le déplacement temporaire d’une station Bixi et les travaux de pavage ont été effectués par les cols bleus, salariés de l’arrondissement. Il n’y aura donc aucun frais additionnel», précise Sylvain Leclerc, à la Ville de Montréal. Un citoyen avait été surpris la semaine dernière de constater les cols bleus avaient contournés une station de Bixi en effectuant les travaux d’asphaltage au coin des

rues Bernard et Bloomfield. Même s’il s’agit d’employés municipaux et non d’une entreprise privée, la machinerie a dû être déplacé une nouvelle fois pour effectuer les travaux et du nouvel asphalte a dû être étendu, ce qui apporte des coûts supplémentaires. SANCTIONS ? Les employés ont aussi fait le travail une deuxième fois, alors qu’ils auraient pu être mandatés à d’autres tâches. L’arrondissement d’Outremont

s’était dit «embarrassé» par ce travail bâclé. La station Bixi a finalement été enlevée hier matin et l’asphaltage a été fait correctement. Par ailleurs, il a été impossible de savoir si le contremaître qui a autorisé ces travaux bâclés a été sanctionné ou réprimandé.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 5 Page 7 > Page 6 Des pompiers et des policiers ont perdu l’un des leurs L’abbé Gravel faisait partie de la grande famille des pompiers, notamment à Mascouche, où on a installé une plaque de bronze en son honneur devant la caserne quelques heures seulement...



Un prêtre rock’n’roll raymond gravel était ce qu’on appelle un « cas » . Un ex-prostitué toxicomane qui a tourné le dos aux discothèques pour devenir prêtre. Un homme de foi qui s’est...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 6 Table des matières < Article précédent Article suivant > Des pompiers et des policiers ont perdu l’un des leurs Pour beaucoup, l’abbé

gravel était bien plus qu’un aumônier MÉLANIE COLLEu Le Journal de Montréal photo ArChiVEs En juillet dernier, lA cAserne des pompiers de MAscouche A été renommée en l’honneur de l’Abbé GrAvel, ici en compAgnie du mAire GuillAume TremblAy. PAr pure coïncidence, lA plAque de bronze A été instAllée hier, quelques heures seulement AvAnt le décès du prêtre. L’abbé Gravel faisait partie de la grande famille des pompiers, notamment à Mascouche, où on a installé une plaque de bronze en

son honneur devant la caserne quelques heures seulement avant sa mort. Le prêtre Raymond Gravel était l’aumônier des pompiers de Mascouche depuis plus de vingt ans. Plus encore, il était leur ami. Comme un dernier clin d’oeil, il s’est éteint hier matin au moment même où une plaque de bronze était installée en son honneur devant la caserne. «C’est comme s’il attendait qu’on la pose pour partir», a réagi le chef de la caserne, Jean- Pierre Boudreau, encore sous le choc.

Le mois dernier, le fief des pompiers de Mascouche est en effet devenu « l’Édifice Raymond- Gravel», pour rendre hommage au dévouement de l’homme de foi auprès des combattants du feu. La coïncidence a laissé Jean-Pierre Boudreau sans voix. «À 8 h, la compagnie est venue installer la plaque. À 8 h 30, on m’a annoncé qu’un pompier était devenu grand-père. Et une heure plus tard, on m’apprend le décès de Raymond... On dit souvent ‘‘un qui part, un qui arrive’’... Ça fait des émotions en montagne russe» a-t-il confié.

Il a alors pris la direction de l’hôpital pour lui dire adieu. «J’ai pu lui tenir la main, lui dire bonjour. Même s’il était déjà parti». AmAtEur DE CArtEs Le chef des pompiers de Mascouche n’oubliera jamais les parties de cartes disputées qu’il a pu jouer avec l’abbé Gravel. «C’était son péché mignon, les cartes. Et je peux vous dire qu’il avait moins de jasette quand il perdait», a-t-il ajouté en riant. Raymond Gravel était devenu un véritable confident pour les

pompiers. « On connaissait plus l’homme que l’aumônier. C’était un des nôtres. Avec lui, tu t’asseyais, tu jasais, c’était pas compliqué. Si tous les prêtres étaient comme lui, il y aurait plus de monde dans les églises», estime M. Boudreau. « un grAnD hommE » L’aumônier offrait aussi ses services aux pompiers de Montréal et de Laval, ainsi qu’aux policiers de Laval. «On l’appelait Raymond. C’était un grand homme. Aujourd’hui, notre famille a perdu un de ses membres», a livré au Journal le numéro deux du service

de sécurité incendie de la Ville de Montréal, Christian Paradis. Les drapeaux des casernes de l’île seront en berne afin de lui rendre hommage. Le directeur du service incendie de Laval, Robert Séguin, a quant à lui fait appel à l’abbé Gravel pour les funérailles de son père l’an dernier. «Il trouvait les bons mots, il connaissait notre langage», a-t-il confié, attristé par la nouvelle. Très proche de l’abbé Gravel, le lieutenant Daniel Guérin, de la police de Laval, a pu le voir deux jours avant son décès. «Quand il

m’a vu, il m’a demandé de le confesser», a-t-il raconté, en évoquant sa surprise. « C’était un grand homme, il avait encore beaucoup de choses à accomplir», a-t-il poursuivi. Le prêtre a notamment aidé beaucoup de policiers de Laval à traverser la mort de collègues au cours des quinze dernières années. Il devait célébrer le mariage du lieutenant Guérin cet automne. – Avec la collaboration de Sarah Bélisle

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 6 Table des matières < Article précédent Article suivant > Un prêtre rock’n’roll Raymond Gravel aimait choquer les grenouilles de bénitier rICHArD MArtINEAu richArd.mArtineAu@ quebecormediA.com

raymond gravel était ce qu’on appelle un « cas » . Un ex-prostitué toxicomane qui a tourné le dos aux discothèques pour devenir prêtre. Un homme de foi qui s’est lancé en politique. Un fidèle qui n’a pas hésité à critiquer ouvertement son Église. tout sAuF tiÈDE «Loose canon» narcissique qui aimait trop les caméras pour les uns, modèle d’intégrité et de droiture pour les autres, l’ex- aumônier des pompiers de Montréal ne laissait personne

indifférent. Ça tombe bien: «Dieu vomit les tièdes», peut-on lire dans la Bible. Alors que la plupart des gens d’Église fuient la controverse comme la peste, Raymond Gravel, lui, adorait les débats. Il aimait provoquer, brasser la cage, secouer les certitudes béates des grenouilles de bénitier, en parlant avec franchise de son passé dissolu (« Je portais des pantalons blancs pour qu’on me voit bien le lunch », a-t-il dit récemment à Benoit Dutrizac), en remettant en question le dogme de chasteté chez les prêtres ou en

exhortant les évêques à bénir les mariages homosexuels. «50 % des curés sont gais, a-t-il déjà lancé à un journaliste. Tu vois le gars qui marche sur le trottoir, là-bas? C’est le chum d’un curé que je connais bien… » Choquant? Certes. Mais c’est du Raymond Gravel tout craché. Le Jésus qu’il admirait n’était pas l’image d’Épinal qu’on vend à la boutique de l’Oratoire et qu’on retrouve dans les petits catéchismes illustrés (avec le halo jaune et le regard tourné vers le ciel), mais le révolutionnaire enflammé qui

chassait les vendeurs du Temple à coups de fouet. Son Dieu était vif, intransigeant. Il était à prendre ou à laisser, comme lui. DEs propos ControVErsÉs Il avait beau être un homme d’Église, Raymond Gravel refusait de se cantonner dans une chapelle. Ses critiques acerbes ne visaient pas que le clergé ou le Vatican, qu’il trouvait déconnectés du vrai monde, mais aussi les victimes

d’agressions sexuelles qui poursuivaient leur ancienne communauté religieuse et exigeaient des pardons publics de l’Église. Pour lui, ces attaques étaient mesquines et non fondées. «Il n’y avait pas plus de pédophiles au sein de l’Église catholique que dans la plupart des familles québécoises, m’a-t-il déjà lancé en entrevue. C’était comme ça que ça se passait, à l’époque: les gens fermaient les yeux et détournaient la tête. L’Église n’était pas pire que le reste de la province…

» Dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir en décembre 2011, Raymond Gravel a même insinué que les victimes de prêtres pédophiles étaient des profiteurs qui avaient décidé d’engager des poursuites pour se remplir les poches! Et à propos d’un pensionnaire du Collège Notre-Dame qui s’est fait agresser sexuellement par un prêtre de l’âge de 13 à 16 ans, l’abbé Gravel se demandait pourquoi l’adolescent avait subi ces abus aussi longtemps sans réagir.

«Ne serait-ce pas parce que cette situation l'avantageait d'une certaine façon?» Des propos désolants qui avaient mis en rage tous ceux et celles qui avaient été agressés… unE ÉglisE humAinE Pourquoi rappeler cela, le lendemain de sa mort? Parce que toute sa vie, Raymond Gravel se sera battu pour que l’Église redevienne humaine. C’est-à-dire: composée

d’hommes imparfaits et critiquables.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 6 Page 8 > Page 7 Un prêtre coloré qui restera gravé dans les mémoires Bien connu pour son ouverture d’esprit et ses positions progressistes à contre- courant de l’Église, l’abbé raymond gravel aura laissé sa trace au québec. « Inspirant » , « lumineux...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014)

Page 7 Table des matières < Article précédent Article suivant > Un prêtre coloré qui restera gravé dans les mémoires « C’est vraiment quelqu’un qui croyait à l’auto- détermination du peuple québécois. un

indépendantiste convaincu qui a fait beaucoup avancer la cause du Québec. Je pense que le Québec lui doit beaucoup. » – MArio BeAulieu, chef du Bloc québécois « Même si nous savions que ses jours étaient comptés à cause de la maladie, son départ laisse un grand vide dans l’arène publique. C’était un être humain inspirant et d’une grande dignité. J’ai vraiment l’impression d’avoir perdu un ami. » – Denis Coderre, mAire de MontréAl « Nous nous souviendrons longtemps de l’abbé Gravel, un homme aux convictions inébranlables qui a toujours défendu ses idées avec

courage et détermination. » – StéphAne BédArd, chef du PArti Québécois « C’était un homme très accessible qui a su réconcilier beaucoup de monde avec l’église et la prière. Il allait rejoindre les gens . » – le lieutenAnt DAniel Guérin, police de LAvAl sarah Bélisle lsBelislejDm [email protected] f514.599.5888 8015 photo D’ArChiVEs L’Abbé RAymond GrAvel A été élu député bloquiste de Repentigny en 2006. √ né le 4 novembre 1952, à saint- Damien-de-Brandon √ 28 ans prêtre dans le diocèse de

joliette √ Député bloquiste de repentigny de 2006 à 2008 Bien connu pour son ouverture d’esprit et ses positions progressistes à contre- courant de l’Église, l’abbé raymond gravel aura laissé sa trace au québec. « Inspirant » , « lumineux » , « humaniste», «militant» et «combatif». Les témoignages ne manquaient pas pour rendre hommage au coloré homme d’Église hier. L’abbé Gravel a rendu l’âme hier à l’âge de 61 ans. Il savait que ses jours étaient comptés depuis qu’on

lui avait diagnostiqué un cancer il y a un an. N’empêche qu’il n’a rien perdu de sa joie de vivre, ni même de sa «présence lumineuse » , assurent ceux qui l’ont croisé dans les derniers mois. CourAgE À rEVEnDrE Le courage est d’ailleurs un trait de caractère relevé par plusieurs. « Il n’avait pas peur de brasser la cage. Il disait vraiment le fond de sa pensée, se souvient la députée péquiste de Joliette Véronique

Hivon. Il n’avait pas peur d’afficher ses convictions et de se battre pour ce en quoi il croyait profondément à l’intérieur même des institutions (l’Église) dans lesquelles il croyait. Il voulait réformer les choses.» Mme Hivon s’est rapprochée de l’abbé Gravel dans les derniers mois dans le cadre de son projet de loi sur l’aide médicale à mourir. L’abbé l ’ avait d’abord guidé, puis avait appuyé publiquement le projet controversé. Ce n’était toutefois pas la première fois que l ’ abbé prenait position à contre-courant de

l’Église, quitte à risquer les foudres du Vatican. Il s’était prononcé en faveur de l’homosexual i té, de l a place des f emmes dans l’Église et même de l’avortement. Il se faisait ainsi le porte- étendard des idées progressistes et plaçait l’humain avant toute chose. Certains diront que c’est sa jeunesse difficile qui lui a donné cette vision des choses. Ce n’est un secret pour personne que l’abbé a eu une adolescence non conventionnelle. À la fin des années 60, il était d’ailleurs prostitué dans le milieu gai.

politiCiEn À sEs hEurEs L’abbé Gravel a gardé les mêmes idéaux lors de son saut en politique. L’homme d’Église a été député du Bloc Québécois dans Repentigny de 2006 à 2008. « On avait de bons débats. C’était quelqu’un qui avait des opinions tranchées, mais qui était capable de compromis et ouvert d’esprit » , note l’exchef du Bloc, Gilles Duceppe. C’était un politicien proche des gens et qui était attentif à ce qu’ils avaient à dire, souligne celui qui

devait rendre visite à l’abbé aujourd’hui même. «Les citoyens, c’étaient plus que des numéros pour lui. C’était des citoyens à part entière, explique quant à lui le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay. De nos jours, surtout quand on voit où la politique est rendue et le cynisme des citoyens envers cette chose, je peux vous dire que Raymond va être un modèle de politicien différent.» sur lE Droit ChEmin «Il était toujours là pour te

diriger et te ramener dans le droit chemin», indique le maire Tremblay qui considérait l’abbé comme un « mentor » politique. «C’était un des premiers qui m’a appuyé quand je me suis lancé en politique provinciale. Il fallait le faire pareil, appuyer un jeune de 25 ans qui voulait se présenter contre un député sortant!» Le maire Tremblay s’est tourné vers lui pour obtenir conseil quelques fois. «Certaines fois en politique on a des moments plus difficiles que

d’autres. Raymond a toujours été présent près de moi. C’est clair que quelques fois je l’appelais pour lui demander: est- ce qu’on est dans la bonne direction?»

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 7 Page 9 > Page 8 « On ne veut pas de ça icitte... » quÉBEC | un couple d’homosexuels a été chassé par le portier du Boudoir lounge, dimanche soir, parce qu’ils venaient de s’embrasser. «On ne veut pas de ça icitte», a laissé... Un geste « isolé » mais tout de même



inquiétant QUÉBEC | Surpris de ce «geste isolé» au Boudoir, le directeur général de la fête Arc- en- ciel de Québec reste toutefois inquiet qu’un portier de cet établissement ait pu...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 8 Table des matières < Article précédent Article suivant > « On ne veut pas de ça icitte... » un couple gai qui s’embrassait a été chassé d’un bar à québec par un portier

Nicolas Lachance lnicolaslachance WilliAm Kelly s’offusque d’Avoir vécu un geste À teneur homophobe. quÉBEC | un couple d’homosexuels a été chassé par le portier du Boudoir lounge, dimanche soir, parce qu’ils venaient de s’embrasser. «On ne veut pas de ça icitte», a laissé tomber le portier au couple. Depuis quelques heures, William et Charles s’amusaient avec des amis au populaire restaurant-bar de la rue du Parvis, dans le Nouvo Saint-

Roch. Vers minuit, les deux hommes ont échangé un bec, ce qui n’a vraiment pas plu au portier qui leur a indiqué de sortir. Bouche bée, le couple est sorti sans broncher. « C’est un geste homophobe et ça pourrait se reproduire», soutient l’Ontarien William Kelly, précisant que cette histoire venait grandement miner ses vacances dans la capitale nationale. VExÉs De son côté, son copain Charles

a trouvé la situation très vexante. «C’est humiliant de se faire jeter dehors parce qu’on est gai, surtout qu’on n’était pas dans une taverne miteuse», a-t-il relaté en entrevue au Journal. Après réflexion, il a d’ailleurs décidé d’écrire un message sur Facebook afin de dénoncer ce qu’il avait vécu. Un simple petit message qui s’est répandu comme une traînée de poudre et qui a provoqué la colère des internautes contre le Boudoir. Hier, le propriétaire du Boudoir, Yan Parent, a tenu à s’excuser

personnellement au couple, lui offrant la bouteille de vin qu’il avait consommée durant la soirée. ExCusEs Lorsque Le Journal a communiqué avec M. Parent en milieu d’après-midi, il a expliqué que son employé avait dérapé et qu’il avait reçu l’ordre de communiquer avec le couple afin de présenter ses excuses. «Ça s’est enflammé, selon la version de mon portier. Mais, si quelqu’un a dit à un client qu’il n’avait pas d’affaire ici, c’est certain

qu’il se fera renvoyer», at-il indiqué, précisant que le Boudoir avait toujours accepté la communauté gaie et l esbienne ( LGBT), allant jusqu’à organiser certains de leurs événements. D’ailleurs, en fin de journée, la direction du Boudoir a formulé des excuses sur les réseaux sociaux. «Le geste n’est en aucun cas cohérent avec la culture d’entreprise du Boudoir Lounge. L’employé concerné a été rencontré et admonesté», est-il écrit. «L’employé de l’établissement a fait preuve d’un comportement inapproprié vis-à-vis d’un membre

de la communauté LGBT.» Tous les autres employés ont aussi vivement critiqué le portier. intErVEntion poliCiÈrE Néanmoins, l’événement aurait pu très mal se terminer lorsque l’un des amis du couple a vivement critiqué l’intervention du portier. Selon nos informations, l’employé a violemment empoigné l’homme, le traînant au sol et le blessant à une épaule et à une jambe. Finalement, la victime a décidé de ne pas porter plainte, mais le bar

a tout de même payé la bouteille de vin du garçon.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 8 Table des matières < Article précédent Article suivant > Un geste « isolé » mais tout de même inquiétant NICOLAs LACHANCE Agence QMI QUÉBEC | Surpris de ce «geste isolé» au Boudoir, le directeur

général de la fête Arc- en- ciel de Québec reste toutefois inquiet qu’un portier de cet établissement ait pu avoir un comportement homophobe. «J’ai l’impression que c’est un manque de jugement de l’employé en question», affirme Olivier Poulin, mentionnant que le Boudoir n’a pas une culture homophobe. «Ça me surprend beaucoup.» M. Poulin connaît très bien la victime et le propriétaire du bar. « Je f ais confiance également aux deux, mais je pense que le Boudoir a pensé, sur le coup, que la version


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