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Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) - NewspaperDirect

Published by ic3x03, 2014-08-13 21:54:25

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VIEUX DÉMONS les vieux démons de robin Williams auront finalement eu le dessus. Après une vie passée à combattre l’alcoolisme, l’acteur adulé de tous se serait suicidé, hier, à l’âge de 63...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 2 Table des matières Article suivant > Il se cachait derrière ses rires, dit un psychologue MARIE- ÈvE DUMONT Le Journal de Montréal Le suicide de Robin Williams

révèle tout le désespoir qui se cachait derrière son besoin de faire rire, selon un psychologue. « C’était un homme aimé de tous. Il était reconnu comme drôle mondialement. Il a pu avoir l’impression que le bonheur des autres dépendait de lui, qu’il avait la responsabilité du bonheur des autres » , estime l e psychologue Pierre Faubert. Ce dernier croit donc que cette responsabilité est devenue trop lourde à porter. Mais il a continué à porter ce poids seul, dissimulé derrière son sourire.

« Il a fait des efforts monumentaux pour cacher sa peine, mais à l’intérieur de lui c’était tout le contraire. Sa peine était trop englobante, il n’en pouvait plus», présume M. Faubert. Mais le cas de Robin Williams est loin d’être unique. C’est pourquoi il faut être vigilant dans son entourage, conseille le psychologue. «Il faut parfois regarder les personnes qui sont toujours en train de faire des gags. Il faut les inviter à se confier, à s’ouvrir, ça peut faire toute une différence»,

soutient-il. FAIRE RÉFLÉCHIR Même si le suicide de Robin Williams choque bien des gens, le psychologue ne croit pas pour autant que son geste en incitera d’autres à passer à l’acte. « Le suicide, c’est extrêmement complexe, de nombreux facteurs entre en ligne de compte. J’espère au contraire que ça amènera les gens à réfléchir. La dépression, c’est la noirceur et on a besoin d’une lumière, d’une personne pour nous aider», souligne-t-il.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 2 Table des matières < Article précédent Article suivant > VAINCU PAR SES VIEUX DÉMONS le comédien a fait rire le monde, mais n’a pas été capable de surmonter ses problèmes de dépression

raphaël Gendron- Martin rgmartinjDm craphael.gendron- [email protected] f514.599.5888 8017 les vieux démons de robin Williams auront finalement eu le dessus. Après une vie passée à combattre l’alcoolisme, l’acteur adulé de tous se serait suicidé, hier, à l’âge de 63 ans. À hollywood, où l’on vient de perdre un grand comique, c’est la consternation. Celui qui nous avait tant fait rire dans Madame Doubtfire ou encore émus aux

larmes dans Le destin de Will Hunting ( qui lui avait valu l’Oscar du meilleur acteur de soutien) et La société des poètes disparus a rendu son dernier souffle. Rapidement, les témoignages de célébrités ont afflué. Le réalisateur Steven Spielberg a parlé d’un «génie comique», tandis que l’acteur Steve Martin a dit que Williams était « un homme bon, un i mmense t alent, un partenaire de jeu et une âme authentique.» Le président Barack Obama a

fait plusieurs références aux rôles marquants de Williams en disant: «Il était un pilote de chasse, un docteur, un génie, une nounou, un président, un professeur, un super Peter Pan et plus encore. Mais il était unique... La famille Obama offre ses condoléances à la famille de Robin.» Le bureau du shérif de Marin County, en Californie, a confirmé que l’acteur, de son vrai nom Robin McLaurin Williams, avait été retrouvé sans vie, hier matin, à son domicile californien de Tiburon, dans la région de San Francisco, et que tout portait à croire qu’il s’était

enlevé la vie. «Pour l’instant, le coroner soupçonne que la mort a été causée par asphyxie, mais une enquête complète devra être menée avant d’en venir à une conclusion officielle. L’examen médico- légal est prévu pour le 12 août 2014 ( aujourd’hui), où des tests de toxicologie seront aussi conduits.» Le mois dernier, Robin Williams s’était rendu dans un centre de désintoxication, au Minnesota, où il était resté pendant plusieurs semaines. L’act eur avait alors confirmé qu’il était sobre, mais qu’il

voulait s’assurer de le demeurer. Les problèmes de consommation de Williams ne datent pas d’hier. Dans les années 1980, le comique était reconnu pour son penchant pour l’alcool et la cocaïne. « La cocaïne pour moi était un endroit pour me cacher, avait-il dit au magazine People, en 1988. La plupart des gens deviennent excités après en avoir consommé, moi ça me détendait.» soBrE pEnDAnt 20 Ans

Deux événements avaient toutefois incité Williams à tout arrêter. D’abord, la mort de son très bon ami, John Belushi, après une surdose d’héroïne et cocaïne, en 1982. Ensuite, la naissance de son premier fils, Zak, l’année suivante. Pendant 20 ans, Robin Williams s’est tenu loin de toute tentation. C’était j usqu’à un voyage en Alaska, en 2003. «J’étais dans une petite ville perdue et je me suis mis à penser à boire, en me disant que ça m’aiderait peut-être, a-t-il raconté dans une entrevue au journal britannique, The Guar

dian, en 2010. Je me sentais seul et effrayé.» C’est sa famille qui l’a incité à se rendre dans un centre de désintoxication, en 2006. Trois ans plus tard, Robin Williams était opéré à coeur ouvert. Une situation qui l’avait profondément transformé. « Ça transperce la barrière, a- t- il dit au Guardian. Tu as littéralement craqué l’armure. Ça ne te donne aucun choix. Et tu te sens vraiment mortel.» En 2011, l’acteur s’était marié pour une troisième fois, avec Susan Schneider.

«Ce matin, j’ai perdu mon mari et mon meilleur ami, pendant que le monde a perdu l’un de ses artistes les plus chéris, a-t-elle écrit dans un communiqué. J’ai le coeur complètement brisé.»

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Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 3 Page 5 > Page 4 Un avant-goût d’automne la météo des prochains jours nous donnera un avant- goût du mois de septembre, alors que le temps sera frisquet et pluvieux jusqu’à dimanche. Seule la journée d’aujourd’hui sera encore... Yes mon capitaine !

Une chose est sûre, le prochain

capitaine du Canadien ne parlera pas français. Après le long règne de Saku, les quelques années de Gionta, on s’y est habitué et, dans...

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 4 Table des matières < Article précédent Article suivant > Un avant- goût d’automne le soleil laisse sa place à la pluie et au temps frais jusqu’à dimanche MARIE- ÈvE DUMONT Le Journal de Montréal

la météo des prochains jours LA petite nous Édie, deux Ans et demi, A profité de lA belle journée d’hier pour jouer dAns le sAble Au pArc LAurier À MontréAl. donnera un avant- goût du mois de septembre, alors que le temps sera frisquet et pluvieux jusqu’à dimanche. Seule la journée d’aujourd’hui sera encore chaude avec 26 C au mercure et quelques percées de soleil. Un système de mauvais temps devrait s’installer cette nuit et perdurer pour le reste de la

semaine. «La dépression va rester bloquée sur le Québec toute la semaine nous confinant à du temps nuageux et pluvieux et à des températures sous les normales de saison», explique le météorologue de Météomédia, Olivier Piorany. Les températures oscilleront donc autour des 17-18 C alors que la normale est de 25 C normalement. Tout de même, le début du mois d’août est déjà beaucoup plus réjouissant que le reste de l’été, alors que la chaleur et le beau

temps étaient au rendez-vous. RETOUR Du SOLEIL En effet, le mois de juin a été particulièrement pluvieux. On a reçu deux fois plus de précipitations qu’à l’habitude tandis que le mois de juillet a été plus frais que la normale. «Depuis le 1er août, nous avons eu seulement 8 mm de pluie, alors que la normale est de 34 mm. Ça va seulement faire du bien à la végétation, avant de retourner plus près des normales de saison», M. Piorany.

Il ne faut donc pas perdre espoir, l’automne ne s’installera pas tout de suite, car le retour du soleil et de la chaleur est prévu pour dimanche. «C’est une parenthèse plus pluvieuse et fraîche, mais on va retrouver notre été après. Il ne faut pas s’inquiéter», précise M. Piorany. PAS s’En FAIRE Même si le temps s’annonce maussade cette semaine, les vacanciers prennent les choses avec philosophie.

«On en profite quand il fait beau. On a eu un bel été en général, on n’a pas à se plaindre», souligne Karen, venue jouer au parc avec sa petite Édie, âgée de deux ans et demi. Une famille de Français en visite au Québec était du même avis. «On est allé à Tadoussac, au Saguenay, c’était magnifique, même si c’est parfois plus nuageux. On trouve différentes activités à faire, quand il fait moins beau», conclut Philippe en compagnie de sa femme Stéphanie et de leurs deux enfants.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 4 Table des matières < Article précédent Article suivant > Yes mon capitaine ! MICHEL Beaudry michel.beAudry@ quebecormediA.com Une chose est sûre, le prochain capitaine du Canadien ne parlera pas français. Après le long règne de Saku, les quelques années de Gionta, on s’y est habitué et, dans le

fond, le capitaine n’est pas là pour jaser avec le peuple dans sa langue. Quand on pense capitaine, il ne faut pas penser à nous, mais bien à eux. Qui a le plus d’influence auprès des leaders de l’équipe? Qui peut, par ses paroles ou agissements, botter les fesses de Pacioretty ou Rene Bourque? Qui peut dire à PK ou Gallagher de se calmer le gros nerf dans le vestiaire? Qui prêche vraiment par l’exemple dans ses efforts soutenus, son esprit d’équipe et sa bonne collaboration avec les instructeurs? LE PIVOT

La job de coach c’est de rassembler quotidiennement le maximum d’éléments qui avantagent l’équipe. Du moindre détail jusqu’aux grandes lignes stratégiques du plan de match, c’est un magnifique montage à chacune des rencontres. Dans un vestiaire, il y a toujours des cliques, des joueurs moins heureux, des babouneux, des distraits, des petites langues sales. Le capitaine est celui qui est capable de dire: «Aie, ôte tes doigts de dans ton nez pis embarque avec nous autres.» Si un joueur ne s’entend pas avec le coach, et ça arrive souvent, il faut une autre

voix crédible pour stimuler le récalcitrant: «Passe par dessus ça et travaille pour l’équipe.» La langue du capitaine est importante dans la mesure où elle articule les bonnes choses aux bonnes personnes. Molière ou Sheakspeare? Avantage William. PUNAISES DE VIE Paul Houde s’intéresse au cas de Josh Georges et fait le trajet Montréal-Buffalo. Dans le pick-up de cols bleus, on a retrouvé des punaises de lit.

Un conducteur végétarien prend le champ. Nos squiggies sont les meilleurs selon Motor Trend. Très bonne année pour le blé d’Inde. Presque aussi haut que les plants de pot. À DEMAIN Je n’en pense pas moins.

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Table des matières Toutes les pages < Page 4 Page 6 > Page 5 L’homme qui s’est évadé allait perdre ses privilèges de sortie le meurtrier qui s’est évadé d’un pénitencier à laval en sortant par une fenêtre allait perdre ses permissions de sortie, selon des nouveaux documents obtenus par Le JournAl. L’équipe de...



La Ville corrige les travaux bâclés La Ville de Montréal a renvoyé ses cols bleus à Outremont réparer la chaussée qui avait été bâclée, tout en assurant que les citoyens n’auraient à assumer aucun coût supplémentaire....

Le Journal de Montreal (12 Aug 2014) Page 5 Table des matières < Article précédent Article suivant > L’homme qui s’est évadé allait perdre ses privilèges de sortie camille.laurin-

[email protected] f514.599.5888 8050 Camille Laurin- Desjardins lCDesjardinsjDm le Robert GAudette, 55 Ans, s’est évAdé en pleine nuit du pénitencier Montée SAint-FrAnçois, le 29 juillet dernier, en sortAnt pAr une fenêtre. meurtrier qui s’est évadé d’un pénitencier à laval en sortant par une fenêtre allait perdre ses permissions de sortie, selon des nouveaux documents obtenus par Le JournAl. L’équipe de gestion de cas

(ÉGC) de Robert Gaudette, en prison, l’avait rencontré cinq jours avant son évasion pour lui signifier des manquements pendant sa sortie sans escorte précédente. «Considérant vos manquements, votre ÉGC était d’avis que vous ne répondiez plus aux critères d’octroi du programme PSSE ( programme de sortie sans escorte) pour perfectionnement personnel et rapports familiaux et recommandait l’annulation de celui-ci», peuton lire dans la plus récente décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) rendue à l’endroit

de Robert Gaudette, alors qu’il est de retour en prison. Cela pourrait expliquer pourquoi celui qui avait été reconnu coupable du meurtre non prémédité de sa femme, en 2002, s’est évadé le 29 juillet dernier, alors qu’il était admissible sous peu à une libération conditionnelle. MANQUEMENTS Lors de sa dernière sortie, du 16 au 19 juillet, Gaudette se serait retrouvé seul pendant quelques heures, alors qu’il devait se trouver en compagnie d’un ami ou d’un

membre de sa famille. Il a avoué, le 24 juillet, que la personne chez qui il était avait dû quitter quelques heures pour aller travailler. Il a également admis s’être rendu à la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) avec une autre personne que celle qui devait l’accompagner, et avoir passé du temps avec quelqu’un qui n’est pas une personne autorisée dans son programme de sorties. Robert Gaudette avait droit à des sorties sans escorte depuis le mois de novembre 2013. La CLCC avait reconduit ce privilège en juin dernier.

DISPUTE qui TOURNE MAL Robert Gaudette, 55 ans, n’avait aucun antécédent judiciaire avant d’étrangler sa conjointe Cindy Bouchard, en 2000, au retour d’une partie de balle-molle. Le couple s’était disputé au sujet du problème de jeu compulsif de M. Gaudette. Puis, celui- ci avait avoué à sa femme l’avoir trompée. Mme Bouchard lui avait alors dit qu’il n’était pas mieux que son père. Il l’avait alors étranglée, puis dissimulé son corps dans un conteneur à déchets d’Anjou. Selon les documents fournis par la CLCC, Robert Gaudette a été élevé dans

une famille dysfonctionnelle, et son père abusait sexuellement de certains membres de sa famille. L’homme avait fait croire aux policiers que sa femme avait été enlevée par quatre Asiatiques à qui il devait de l’argent. Les jours suivants, alors que sa version des faits changeait, il était alors passé à un statut de suspect. Le 29 juillet dernier, après 12 ans d’incarcération, Robert Gaudette s’est évadé du pénitencier Montée Saint-François, à Laval, en sortant par une fenêtre. Cinq jours plus tard, il a été arrêté à Québec.

Un ancien détenu, Claude Hamelin, a été accusé de complicité après les faits, il y a 10 jours, parce qu’il aurait accueilli Geudette chez lui, à Rigaud, après avoir payé son taxi.


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